Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

2973 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1914, 11 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pc2t43k38p/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

■ 11 1Q11 UN NUMERO CINQ CENTIME Lundi 11 Mai 1 914 Franco en Belgique Un an : 15 TV. » » 6 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr» Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION JOURNAL DE LIÈGE Annonces. . £ la ligne, 20 cent. Réclames, , ...» 40 cent, Faits divers, . . . » 1 franc Réparations judiciaires * 3 francs (nformations financières * 3 francs A.vis de sociétés i« petits i>gas 30 cent, Émissions. franc KÉDACTION TÉLÉPHONE 917 FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EX 1764 a LUIhLk I uumyuu, k.1 1 | LIIHMIL t. s vWfl)ITIUslluiHL.L>a ! UiWLt Ul B I RÉDACTION ET ADMINISTRATION ; BOULEVARD DE LA SAUVENIÉRE, 25 Elections Législatives — Du 24 Mai 1914 innnvn>oci7Mi>\T nu IM LIBÉRAUX-UNIS ^u§ CANDIDATS EFFECTIFS YAN K0E6AERDEN-BRAC0NIER, Paul p|f| Industriel, ancien député, an-cien sénateur. 1 liflljlj NEUJEAN, Xavier Avocat, député, conseiller com- JOURNEZ, Alfred Avocat, conseiller communal. BOULANGER, Victor Èplf* •Cultivateur, bourgmestre, con-seiller provincial, Beaufays. CHAUMONT, Lêopold Avocat, conseiller communal, Herstal. DELAITE, Julien |pS||| industriel, conseiller communal ot provincial. S&i&llfî PONSON, Auguste PS^É! Médecin, bourgmestre.^ ^ GJELêN, Gustave Industriel, Seraing. JANSSEN, Albert l Fabricant d'armes. HODEIGE, Victor Bourgmestre, , 'IdfatésÊ Grivegnée. gg|ssn|» NOIRFAUSE, Jules Avocat, conseiller communal. BOOY, Jacques Ingénieur agricole, Hollogne-aux-Pierres. CQLLIGNON, Théodulo mSW" .v " . CANDIDATS SUPPLEANTS OREZE, Julien ^sg||| Avocat, conseiller provincial, J^jS®| Warsage. DÎGNEFFE, EmiHl jâp||l Industriel, conseiller communal. pp§|§I|j| NEEF, Léonco Avocat, consoler communal, JViARCOTTY, Joseph Industriel, bourgmestre, fegO$g Ansleur. MALLIEUX. Fernand JENNISSEN, Emilo iiif pf)» 1 1 '"m ii miim un ÉTRANGER La Semaine politique Dans les Balkans Il est inutile d'insister longuement sur ce qui se passe en Albanie. De sérieux combats sont engagés entre Epirotes et Albanais. Ceux-ci sont abondamment fournis I d'ainres, de canons et de munitions, qui 'leur arrivent d'Italie. De chaque côté, les combattants se liivrent à des exeds de cruauté. Les Albanais tuent les Epirotes ; ceux-ci se vengent sur les musulmans qui Je'il', ont tiré dans le dos. Les troupes grecques restent massées à la fie litière pour intervenir à temps, car si les Epirotes venaient à être complètement ; .battus, un massacre général serait à crain- | die de la part de leurs vainqueurs. \ Voilà quelle est la. conséquence des in- < trigues austro-italiennes auprès du gouvernement d'un Etat créé par la diplomatie européenne. 1 Il est maintenant avéré que Rome et j Vienne n'ont d'autre but que de créer des ( difficultés à la Grèce et à la Serbie afin , de retarder leur développement, en les te- ( nant continuellement sur le qui-vive. A en juger par cette attitude hostile, on <■ est eu droit de supposer que les conversa- \ tions du Kaiser à Corfou n'ont pas obtenu { grand résultat et que le gouvernement grec n'a pu accepter les propositions de la Tri- j plice présentées par l'Empereur Guillaume. <■ ■X" La commission financière internationale t se réunira le mois prochain 4 Paris. La ( convocation s'indique depuis que la paix est rétablie entre les nations balkaniques , et que des frontières définitives ont été f déterminées. C'est en prévision des futures discus- ] eions que le gouvernement turc a remis une note déterminant la part de sa dette européenne à attriibuer à chacun de ses vainqueurs, au prorata de l'importance de leur a conquête respective. à E\idomment les chiffres turcs seront soi- i\ 0neuserrent examinés par les intéressés. b La. commission s'occupera aussi des que: tions économiques en suspens depuis 1 dernière guerre, et particulièrement de chemins de fer orientaux au sujet desquel la presse autrichienne recommence -campagne d'intimidation contre 1 ^ gerbi! De nouvelles difficulté . _ „ viennent de surgir. JUI^B"f(ïu€ les Grec* sont n- Athènes pretend qu mail et qùv . -;f ^«tès en territoire ott< v»ri de- -3 "0ÏVe,lt émigrw prr millier .o régions plus hospitalières. ^ _ teu? 'tour, les Turcs répondent en a urnwit que les Musulmans macédonien sont maltraités par les autorités grecque et cherchent un refuge en territoire otte m an. Il est certain que de part et d'autre, dan ces provinces encore bouleversées par le offots des dernières campagnes, des excè sont commis par les populations aux hai nés surexcitées. Cependant, il serait à souhaiter que d chaque côté, les gouvernements responsn bles fassent comprendre aux fonctionnaire leur volonté de voir maintenir une tran quillité absolument nécessaire. On a troj besoin de paix. C'est peut-être dans ce but que des mi nistres turcs sont en ce moment à Buca rest. Espérons que grâce 4 l'interventioi roumaine, une formule sera enfin trouvée pour rétablir l'accord entre la Turquie e la Grèce sur cette fameuse question dei iles. La £>o!itâo;ue aiSemande Au moment où les ministres font cou naître au Rcidhstag les résultats de l'ap plication des dernières lois militaires ei laissent prévoir .de nouvelles augmentations, les pangermonistes continuent leur* manifestations, dont quelques-unes sonl fort incongrues. C'est a.nisi qu'une société fondée poui lutter contre les engagements d'Allemands dans la Légion étrangère, a donné une grande fête dont le programme comportait l'exécuitibn d'un soldat revêtu d'un uniforme français. Au spectacle participaient «es sections de militaires allemands et. parmi les spectateurs on comptait de nombreux person-n; t.;.-es officiels. Malgré les démentis donnés à la tribune du Reichstag par M. ZLmmermann, la Ligue contre la ,'égion étrangère prétend l'existence de racoleurs et d'o.gencea en Allemagne. * Toutes ces démonstrations aussi grotes-que3 que de mauvais goût, ont provoqué de la stupeur et de l'indignati^ Ànn& VEm- cmé'ia 'nroSS?w" î."-'«roUMttJP prouver r as de' iir —^ r-mipe "pavml \ct3 et- crédules, pu 'èuV^ ÎV-SXicais où la -^éro. <i. été 'malgré l'indifférence voulue wt <Mi>inet Doumcrgue, on com-h s'énerver passablement, ucs attaques contro une troupe d'élite ne s'explique que par la volonté d'en ralentir le recrutement. Cela sernit p^nrtnnt facile aux pangermanistes, ï! durait do faire une camnajrno. f^iitïe les mauvais traitements dftuA ï'SVmoe allemande. De la sorte, il'L '.-CrVaient diminuer dans de grandes proportions le nombre de leurs désertais, et les enrôlements dans la Légion seraient réduitfe d'autant. Il faut croire què les légionnaii-cB trouvent leur sort plus beau et plus doux sous le drapeau français que sous «l'uniforme du Roi», sans quoi ils n'iraient pas. Au surplus, cette campagne a. un autre frut, sinon la légion néerlandaise aurait aussi été prise à partie. Que feront donc les pangermanist.es le jour où l'Es'pagne aura aussi sa Légion au Maroc, et l'Italie, la sienne en Tripolitaine et en Erythrée ? Les pangermanistes .j.iîousent la Légion étrangère parce qu'ello a conquis l'empire colonial ù la France. Ils ne pardonnent pas à celle-ci d'avoi.r acquis des possessions avec l'aide de déserteurs allemands. Ils en sont arrivés à vouloir reclamer des compensations pour prix de cette coopérA* taon, involontaire. Leur colère augmente chaque jour, parce qu'ils voient dresser dfc nouvelles barrières à leurs ambitions coloniales. La concession du chemin de fer du Bcnguéla au Tanpranyka no leur suffit plus. Leur idéal est de posséder le territoire sur lequel la voie sera construite. Seulement, ils s'impatientent devant la lenteur qu'apporte l'Anglotorre à satisfaire leurs exigences. Ils n'ont pas encore mis définitivement pied sur les Possessions portugaises, qu'ils étudient déjià les moyens de partager lo Congo. bel$e et n'en prendre le meilleur morceau. * Les représentants de la Belgique, de la Hollande, de la France et de la Russie ont, paraît-il, fait des démarches auprès du gouvernement allemand dans le but d'obtenir pour leua-s nationaux l'exemption de la ta:ce militaire perçue sur le montant des fortunes privées. On prétend, en Allemagne, qu'il ne s'agit nullement d'une taxe de guerre, mais d'un impôt militaire auqiuel doive..t être soumis tous les individus habitant l'Empire. Il est douteux que les étrangers obtiennent satisfaction, mais il n'en est pas moins virai que les milieux officiels sont fort en-luyés pour répondre à ces démarches q.ue 'Italie, l'Autrichè, l'Angleterre et les Etats-Unis se sont abstenus de faire. La^presse'allemande en parle le moins possible et obéit au mot d'ordre venu du ninistère de l'intérieur. L'opinion en France Pendant quinze jours l'opinion publique i été retenue par les marchandages rela-ifs au scrutin de ballottage d'hier. Les ntrigues, les désistements, ont tellement impliqué les choses qu'il n'était pas possible de prévoir les résultats. Seront-ils, comme les premiers, favorables à la loi de trois ans. oiu renforceront-ls, au contraire, le contingent socialiste [ui commence 'à devenir inquiétant ? On ie pourra le dire qu'au, vu des résultats définitifs. Toutefois, la rapidité avec laquelle pres-[ue tous les candidats se sont déclarés par-isans de la loi de trois ans. prouve que le ►remier scrutin y était favorable. Enfin, c'est l'indécision depuis quinze ours. A tel point, que le dhiancelier attend jue les électeurs français se soient pronon. av a m de p. rendre la oarole au Reichs-a>g rxii:r faire sa déclaration sur la politise extérieure de l'Allemagne. C'est assez dire quelle importance a,ura 'our l'Europe le verdict du corps électoral rançais. La chose paraît si sérieuse, que 3 ministère Doumergu# a ignoré toutes 3.? manifestations francophobes organisées Berlin et en Allemagne. -X- Pendant rnie les citoyens de la Républi-ue se préparent à marcher au scrutin, le enéral Lyautev aichève la conquête du laroc. avec sa môthcde et sa prudence | abituelles. \ doit terp,;l 'ue la ville fermee, 3 je ,• -Liner le cycle dos combats. Ce sern s . aernier et, comme il serait trèë fiiêui1 trier si la hâte l'emportait sur la patience e lo H^sidûnt général préfère aller lentement ^ mais sûrement. On attend avec angoisse le résultat d( s son entreprise. Si les tribus acceptent leui Q défaite, çe sera la paix assurée, sauf par fois des insurrections isolées. Mais ce ser* & la tranquillité tout de même, et le retoui en France de cinquante mille soldats suj soixante-quinze mille qui se trouvent ac-s tuellement au Maroc. A. M. s 1 Les Elections Législatives s ÊN FRANCS 2 Paris, 10. — Résultats des scrutins de ballottage : s 5e arrondissement, M. Painlevé. député . sortanL_socialiste indépendant, 5.038 voix, } élu. M. Roi lin, progressiste, 4.916 voix. Ile arrondissement, Ire circonscrip.tiod» M. Paté, député sortant, radieal fl^faïiSlë, j 4.1.^3 voix, élu M. I.o.vsoU» ràdlcal socialiste unifié, ^ 3,6;-ni Vc-'iX. s M. Allcmane, candidat ouvrier, 565 voix. 18e arrondissement, 2e circonscription, M. Charles Bernard, socialistle indépendant, 0.542 voiXj élu. M. Rouannot, député ^orta'nU soëialist!4 unifié^ 9.112 vopt-. SaiiU-PtWs-, r.injôftpcription, M. Bon, socialiste uiiifié, 8.894 voix, élu. M. Wilnii. dépaité sortant, socialiste indépendant, 8,231 voix. Sceaux, Ire circonscription. M Poncet, socialiste unifié, 10.5S0> voix, élu. M. Lépine, ameieu prefet; de police*, r??pn-bli :ain de gaucho 8?V| VtiH: ir/-o*,.<'ôFipfi'o,n, M. Coûtant, député f-'oHilnt, socialiste indépendant, 7.535 voix, élu. -.il Martin, socialiste unifié. 6.932 voix. 6e circonscription, M. Mec tour, députe sortant, socialiste unifié 8.147 voix, êlu.i M. Marc Sangnier, f.2-1,5 voix, ÉîJ'SVt, ô'e circonscription, M. Augagneur, député sortant, socialiste indépendant, 5.591 voix, élu. M. Arnaud, socialiste unifié, 5.393 voix. Saigon (Cochinchine). M. Outrey, républicain de gauche, 1117 voix, élu. , . , M. Delabcrre. Montdeaa.) rtéUiùïi lib^râlÔ) 9^4 voix, Le Couîlit Mexieo-Ifflérieain La QUcstioh cieS re^orM Washin/it'civ 1t': ' La conférence qui a lit-Vi au sujet do la demande de renforts adressée par le général Funston démontre que de grandes divergences existent entre les ministres. Quelques-uns pensent que l'envoi de ces renforts pourrait entraver la tâche des médiateurs ; d'autres, au con-traiié, estiment que ce n'est là qu'une précaution ind ispensablftv Lo géné; :;l Fun^tou fLUPalt (lit (jUè ses lignes de défense sont faibles sur certains points et qu'une attaque subite l'obligerait à abandonner certaines positions qui seraient ainsi sans protection par la Il désire qu'on lui «Mvui'ë dé qiiilize a dix-liuii mUlÀ hommes pour occuper la Vera-la région avoisinante. M. Bryan annonce que les munitions de guerre qni se trouvent a bord du Kronprin-zessin Cecilic, à Puerto-Mexico, seront renvoyées en Allemagne. La prise de Mazatlan semble imminente; les fonctionnaires de la municipalité se sont embarqués hier soir sur deux né.Viréè prCls à partir. One Catastrophe en Sieile L'étenduo du désastre Ainsi que nous l'avons annoncé ^ieh ia Sicile a été de nouveau teftWto par un tremblement de 'qui 0. fait de nom breuses victime^ iUrtR* qui cependant ne peut pas êlm.eïl ce qui concerne les conséquences, comparé à celui qui détruisit en 19<J0 les villes de Messine et de Reggio-de-Calabre.En effet, si des journaux parlaient de plusieurs centaines de morts et de militer de blessés, les nouvelles parvenues fa-an*5 la journée réduisent ce nombre a uût? centaine de morts et autant de isWsScS. zcne atteinte se trcAlVfe sur les pentes de 1 Etna, à l'est et <v\l sud du volcan, sur la ligne du, chewm de fer ojui va de Taor-mme a Ca'û%«ç.. Depuis calques jours. l'Etna manifestait une recrudescence d'énergie si'smique. '? • 11 x j^rs, les appareils d? t"6&-sero.ivure de Catanc enregistraÎOût, ù 6 30 n. «u soir, une forte sftfoV.îsse. Avant-h'cr, le {^«Momène acquit une 6t à 7 h. 2 du soir une ^ecou.-^e a «r>c extrême violence, ressentie sur ton, le versant, occidental, détruisait une vouude partie des localités suivantes, e,! alJîvnt dm nord au sud : Linguaglossa, Ciiarre, Santa-Venerina. Zaffarn, Bongiar-clo, G-uardia Mangano, Coçwitini, Aoi-Rea-le et Lmera. La région sinistrée est une des plus ri-c es de la Sicile et c'est cette richesse qui fait que tes habitants s'obstinent à y de-meurer malgré la fréquence des secousses sismiques. La culture des citronniers et des orangers, dont la production est abondante assure une vie facile aux petits propriétai-région' STation ^'existe pas dans cette C'est un peu plus au nord otue s'éten-dent les vignes qui rendent célèbre ce plateau deTEtna. La fréqjuence des secousses sismiques ne enasso pas les habitants de ces lieux, mais elle leur inspire cependant une certaine prudence. La majeure partie des maisons n ont qu. un seul étage, et c'est à cette circonstance qu'est due la grande proportion des blessés pair rapport aux morts 1 proportion anormale -dans un tremblement de terre. Catan'é n'a pas été touchée. Il faut du reste remonter à l'épooue romaine nour trouver un tremblement de terre dam. l'histoire de cette ville. Les régions sinistrées sont, presque toujours les mêmes, et heureusement les principales villes de Sicile, sa ci Messine, se trou vent dans la zone désormais solidifiée et présentant une sécurité presquie absolue. Il semble sfue les phénomènes doivent demeurer localisés à là".seule zone de l'Etna. Le père Alfani, directeur de l'obsery-. toire de ,1-lotrence. a fait o, ce sujet, à; Un rédacteur do la Triburia les dôclarat'i.u^ f suivantes : ' . • . « Les observations recueillies dhez nous sont très éloquentes et méritent d'être analysées. En effet, elles ilfc àigilalerH pour , ainsi dire rien de ce qu'on appelle des , premières ondes, et presque tous les appareils, même les plus sensibles, sont demeu-: rés muets. » Ce fait est important, car il signifie que l'origine est 'à une faible profondeur, et qn'en conséquence; la cause du tremblement de terre est exclusivement etnéen-ne. » Comme nous le disons plus haut, Ca-tane se trouve en dehors de la zone dangereuse.La population de. la ville se précipita dans les rites et dés s.c'nes d'effroi se produisirent; A l'hôpital, les malfldés,- hantés pttr lu SOUvônir dé Miè-siiié, ëô jetèrent hors do leurs lits pour se précipiter au dehors. A la prison, on assista également à des scènes émouvantes. Les détenus hurlaient de terreur, demandant qu'on ouvrit leurs cellules. Le directeur, impuissant à maîtriser la révolte, dut faire appel à la troupe et le calme fut rétabli Sans effusion de sang-. „ Càttynë fiit eïitiûPêfiiênt épargnée, même âii point de vue matériel. La recherche des cadavres Catane, 10. — Les soldatis continuent avec un grand dévouement la recherche des cadavres dans les décombres de Linera, Pongiardo, Passa porno. 60 cadaVros ont été retirés, jusqu'à présent. Les .habitants qui ont échappé a i.ÙoH et q^i^o-nl de-l)oui'Viip. il'tiuri ec ue vivres se réunissent autour des cuisines improvisées par les autorités. Par les soins du préfet des tentes sont envoyées à Linera où aucune habitation n'est restée debout et où les paysans campent dans les vie-nobles. Revue de la Presse CO.XTRE L'ARBITRAGE OBLIGATOIRE ] La Semaine Politique, l'organe du d* \ KHiftt n ftçil tic Va C'éiitr&të Nationale des syndicats de Norvège la com- j munication suivante : « « Depuis quelques années, le gouverne- J ment norvégien projette d'écarter les con- , flits ouvriers par /des loi* spéciales. Le J gouverneiu^nt. de gauche actiiel à élabore j l'ît.JU;,UQ't ,'>h j^s tribunaux dji'b.hrpùx In" t'ôrdistjfiL ui .grave -pendant le couiS de c l'instruction et rend la sentence Hdiga- • toire pour tous les conflits qjui pourraient t présenter un danger pour l'intérêt p I Uc. { Dans ce dernier cas, le Gouvernement peut ( interdire une suspension de travail pour ^ ces conflits et décider qu'ils seront réglés par v&ië ârbitrjilé ; ..iè iir'jjet prévoit des i ftmende's ifuSqit'tl z5j.Qf.v des ] actes défendus par cette loi. Si les comités syndicaux participent Y u-v. s .sjten^. < de travail illégiale, ou s'ils la defendent, ils sont également punissables et l'organisation est responsable de l'exécution de la peine. . » Le projet' peut chaque jour être mis en discussion au Parlement. C'est pourquoi l'organisation nationale des syndicats eut un .ooù&i'és . ié*M'a0rdinttire du . 33 a}t 26 mars, aiin clé dohrler Un houVei avcrtisf-C-meiit au Storthing. Sur proposition du j>u-reau, ii fut décidé, qu'en signé dé protêt tation de tout le prolétariat, la .grève giénéj ral^ ferait rl^c'areé Ontis tous les payé au cas où le projet serait accepté. » LES CLERICAUX ET LA PETITE boiwe^Z Le Gazette de Bruxelles montre de quelle façon les cléricaux se sont occupé s des intérêts du commerce et de Vinduslfiv > L'hypertrophie de. la ,dette', la purée ïîa"- ; tiouale; les impôt* iénivealix : biehlails évidents pour le commerce et l'industrie. 1 Le pillage du Trésor au profit des œuvres de propagande cléricale et des congrégations : sacrifices incontestables consentis en faveur des industriels et des commerçants. * Le fameux dévelop'peiïïerit de l'Ou'tiiiag'è économique : les. millions engloutis 7eér bt-ugare ét. Waix'iiHbiii'eusement wiès'uros titix installations maritimes de Bruxelles, les atermoiements pour le port d'Anvers menacé de la concurrence des ports hollandais, la folie ruineuse de la Jonction, l'inachèvement du canal de Char-leroi et du fantastique canaT.du Centre* là construction dés lignés de chemin dé fér les plus instalnment i*éc 1 amiée^.partout Htt feouffrance, lé délahréî'iVéUt d^ Htalérièî roTrînn4'. le £âV*bï« 'du rCsèau : témoignages évWonl Ub la sollicitude active et éclairée dont le commerce et l'industrie sont l'objet incessant de la part de nos gouvernants.Les commandes de matériel de guerro et autre faites de la main à la JffiaiU d l'étrnngcr, au mépris de )», JoV, d'A l'iiit'crôt public et .pHvé 4 iftar"qùes encore de l'em-or^.sseàVri'.ji, avec lequel notre éminent ministère saisit toutes les occasions d'encou-rage; le commerce et i industrie du pays. Le crédit national à six ou sept pour cent, les primes aux banques étrangères, l'élévation du change, la fuite de l'or, le cours forcé du papier : résultats des géniaie3 combinaisons destinées à donner à l'industrie et^ou Commerce un nouvel essor. % La cherté de la vie accrue par la protection agricole : facilités accordées au. commerce et à l'industrie pour luttér 'Contre la concurrence du ddhor*. L'autonomie. «J.tt chemins de fer, le relè- I yement prochain des tarifs, les nouveaux impôts et nouveaux emprunts en perspec-tivé : avantages encore que le commerce et l'industrie no laisseront pas d'apprécier à leur haute valeur. Remercions, admirons, rendons grâce ! Ah ! oui, on peut dire (Jue les intérêts du commerce et de l'industrie ont été fameusement favorisés par le régime clérical ! Ils doivent commencer à s'en apercevoir ! Ils paient assez cher pour ça. la liste GoMet fl6 Ponthière La liste cléricale est caractérisée par ces deux noms ; les deux autres, M. Dallema-gne, la bonne à tout faire du ministère et M. Polet, T'homme bien peigné et courtois que l'on rencontre à tous les enterrements, ne sont là que pour faire nombre. Leur rôle est de se taire et de bien voter.' M. Goblet, qui est censé représenter les conservateurs, n'est guère moins socialiste que le démochrétien de Ponthière, la lanterne rouge du classement, que M. Tschoffen eût supplanté, si l'on n'avait annulé un premier poil peu favorable au sire de Montglion. C'est M. Goblet qui s'est fait au Conseil communal, le défenseur du minimum de salaire, combattu au moyen d'excellents arguments, par M. Bouvy, et qui l'a voté bras-dessus, bras-dessous avec les socialistes.Au Parlement, il a attaché son nom à i'ôrdrô dit Johf contresigné par M. Van-dervelde et blâmant l'attitude des patrons carrossiers bruxellois, coupables de ne pas vouloir passer sous les fourches caudines du syndicat socialiste. Et c'est le journal qui patronne la liste Goblet-de Ponthière qui ne craint pas d'accuser M. Van Hocgaerden d'être le prisonnier des socialistes. C'est d'un comique achevé. Voici comment le Journal de Liège rendait compte des hauts faits de M, Nicolas Goblet, dans son numéro du 22 juin 1913 ; « Notre nouveau député, M. Nicolas Goblet, vieiU de se couvrir de gloire : par un oriii'd dtt joftr concerté avec M. Vandervel-de, il a réussi à idlliger un échec au gouvernement et à M. Woeste et un camouflet soigné au ministre du travail : lotit outre que M. Hubert eût' démissionné sur l'heurd, mais le ministre-crampon n'a pas de ces scrupules. Tous nos compliments & M. Goblet : il a fait (ié la belle ouvra.gëi On connaît les faits : léS pàtrorl.g. car* rossiers de Bruxelles avaient fait, il y a trois ans un contrat collectif avec l'Union centrale des ouvriers de la voiture, syndicat socialiste, tout en stipulant formellement qu'il ne serait fait aucune différence entre «es ouvriers syndiqués ou non syndi-qués.Mais eh faifj A. eé qh'a affirmé le ministre, les meneurs du syndicat n'ont plu» présenté à l'emtauchage que des syfrô*-^ués socialistes. Ayant réussi à s'emparer ainsi de tous les ateliers bruxellois, le syndicat socialiste y a réglé la production et y a organisé le travail, veillant à ce que tout se lîtsse suivant les règles du syndicalisme Kicialistc: Ii y a trois ans que cette expériénc'3 â :ommencé et les patrons déclarent aujour-rtmi qu'elle est à ce point ruineuse pour eur industrie qu'ils sont décidés à fermer eurs usines plutôt que d y subir encore le 'éaimp. .qui, leur était imposé. Cè i'égirïiu, di'setît-ifs; }e».n- a enlevé toute lutorité et leur a valu des dôiinife Infants. Il en est résulté un état d'esprit tel [tue le rendement du travail a été considérablement diminué. Il y a même eu des ictes de sabotage qui révèlent dans le per-onnel un véritable esprit de révolte, d'ail-eurs affirmé par mille autres faits. Tè'llèS Sohfc le'3 affirmations des patrons, lont-elles exactes ? Nous ne savcM, dit le CXc Siècle, mais ils offrent d'en faire fa àeuve et mettent leurs livres à la disposi-ion de ceux qui voudront se rendre compte le l'influence exercée sur la marche de leur ndustrie par le syndicat socialiste. C'est donc sur ce point que doit porter e débat et non pas sur la liberté syndicale. 1 ne peut ëhS tjuCsticrti; dit notre, confrère én.'Cchrétien, d'obliger, soùs prétexte de iix-rt-â syndicale, un patron à eniployci1 ans ses ateliers des ouvriers qui le con-uiraient à la ruine. C'est ce que les patrons voulurent éviter n refusant, après un lock-out, de réengager les ouvriers ne renonçant pas faire lartie du syndicat. M.. Vanderveldo l'a trouvé mauvaise, ce [iui étfiit Son dfùitj ihàis il à entendu faire oter par la Chambre uii ordre du joui' ondamoant d'abo-rd comme illégale, puis :oinmé injustifiable, i'attitude des patrons pi» H'eHtft^dent plus embaucher les syn-liquôs sociùilsids. Eù vain M: Ilymans a ait remarquer qu'une telle sehtehc6j il'ait-eurs sans sanction, n'était pas de la commence de la Luau.5; imparfaitement iclâiféô d'ailleurs, pul^qu'^Jè n\a p«v. . endu 1p^ patroti4»-.. Ai;. Vundfi);v«Jdo, sseondé Lctivniijent. pdf M:, Qobiét, j'd. êillpôi'ié fit iâjrèlj le .r.Hçt.:.de. l'Qi'dr(? „dii. jodr ptfâ? cl ilupie, propuàD pdr r'f. Whb'<tr «t. )ar 73 voix contre Ci et 3 abstentions, i oi'-Ire du jour Goblet-Vandervelde a été adop-é par 72 voix contre 47 et 25 abstentions. Douze catholiciaies, MM. Borginon, Del-)eke, de Ponthière, D'IIondt, Goblet. Hen-Itd'iclîX} lîuyshaUwçrj Le.V'nlergi Mablilê, /"àri Caiiweiaert; . Vàndepérrèîj VGrhaegeil mt-T^ncù^^é ''ordre dû te M. woéàtê ; quatre autres, MM. de Bé-hune, F. Goettaals, Nobels et Ramaeiters, >nt voté l'ordre du jour Goblet-Vandervelde es deux derniers cités avaient voté l'ordre lu jour de M. Woeste, mais auront été iblouis par le .soleil lovant, de M. Goblet. Celui-ci se fait .rtippelêf vivement â l'or* Ire par lfi.Jovfyof, rjr v. /•/•.rit ■ i'< IJa tllàiiibie h adopté, vèndiecii, éfi onclusion de l'interpellation sur le conflit intre les ouvriers et les patrons carros-iers â Bruxelles, l'ordre du jour Vander-elde. Un certain nombre de nos amis se ont associés à l'extrêmc-gauche pour vo-er cet ordre du jour, au bas duquel était renu s'ajouter d'ailleurs,, pendant la dis* >us9ioft; pM 9ê M: VftiidPrVéld^; dëUtl le M. Nicolas Goblet. Le verveux député le Liège, élu sur présentation de l'Union atholique de Liège, eut pu nous donner l'une façon plus heureuse la surprise de i'affirmer demoç.rcite. L'adhésion de plu-iieurs de nos amis de la droite à l'adop-ion de l'ordre ctu jour dont il s'agit ne îous empêchera pas de trouver celui-ci fort ■egrettable. rt Le XXe Siècle, organe de id jëuhé 'di'Ôiié; l'est pas moins ivôVère pour MM. Go3)let et ;onsorts, oju'il traite d'é*ourdis. » es lislêr Cléricaux III L'intérêt clérical avant l'intérêt national Il y a quelques années, rappelait M. Franck, M, Raymond Poincaré disait à la 2harafore française qu'il y a dans la vie jrois courages : le courage militaire, le courage civique et le courage fiscal. Le gouvernement clérical a manqué de îourage fiscal. Les grands ministres libéraux savaient réclamer au pays les sacri- | lices nécessaires à la défense nationale et xu développement de la patrie. Ils furent, à, maintes reprises, victimes de leur loyauté. Ce temps-là n'est plus. Aujourd'hui, nos ninistres usent de tous los expédients, de tous les trucs pour échapper à la responsabilité de la situation qu'ils ont créée. C'est cette préoccupation lKissement électorale qui les a guidés dans le vote des nouveaux impôts de 1913. Et comme il y avait les résistances à droite, à raison des engagements formels pris devant les électeurs, M. de Broqueville, pour faire violence aux posants, n'a pas hésité ù poser la question do confiance. La droite a été mise dans [a cruelle alternative ou de rompre avec le gouvernement ou d'approuver dos impôts qu'elle savait contraires' aux intérêts éco-aomio.ues du pays. Cette fois encore, l'in-térêt. •.lérival a prévalu sur l'intérêt national. L'impôt sur .les sociétés a.ttcint la source et la production des richesses Parmi les lois fiscales de 1913, il en est une qui doit être dénoncée ; elle est sournoise et hiypocrite ; c'est celle qui frappve les revenus et profits réels des sociétés. La société anonyme est un être impersonnel qui ne vote point. Cela a suffi pour qu'elle soit accablée sous le fardeau des impositions. Ces impôts ont été multipliés à plaisir : c'est d'abord la taxe de 4 p. c. sur les bénéfices, c'est-à-dire le double de la patente, la taxe de 4 p. c. sur les intérêts des obligations, la taxic sur les actes constitutifs, augmentation de capital, prorogation de la durée de la société, etc. Une société anonyme pouvait se constituer en" Belgique en payant un droit fixe de 7 francs. Grâce à cette facilité, nous avions vu se créer en Belgique un g.rand nombre de sociétés qui nous ont apporté les capitaux étrangers, les y ont maintenus, procurant du travail à nos ouVriers, développant notre commerce, enrichissant io n2,ys- Désormais, ce régime tutélaire, quiifavv.risa^ nos intérêts économiques, disparaîtra, Uiiv société anonyme au capfîal dp 110 millions aiu&î. dô payer un droit de cofistittftidft de oO.OOu francs et cela avant d'avoir ïtfrtflMonné, Ce -Cir011 a été i I réduit, mais l'interitidfî du gouvernèrent était mise en évidence. M. Hymans, critiquant les impôts sur les sociétés, a fiait remarquer que ces impôts aboutissent à ralentir les fonctions économiques, à grever les instruments de pro-ductiOh^ k entraver la formation et la circulation dés i'icbeSseS/ « La société anonyme, a-t-il dit, c'est i'irïdustne, C'est donc l industrie que vous frappez, c'tfst Ja production que vous voulez atteindre. Vous ne frappez pas seulement la grande industrie, mais la moyenne et la petite industrie aussi. » Et- quel moment le gouvernement choisit-il pour ainsi frgpfisr l'industrie, source de bien-être et prospérité g&ifirahT ? C'est le t marnent où l'industrie est soumise aux charges écrasantes des lois sociale?, le moment où une crise très .grave sévit dans le pays, raréfiant le travail, créant aux industriels des difficultés sans nombre. « Vous fie frappez pas la richesse acquise, disait M. HymdiîS; vrnis ne frappez pas personnellement le contribuable suivant sa force contributive, suivant ses ressources et ses facultés. Vous frappez la production et le groupement des richesses. » Et, tandis que les sociétés sont ainsi frappées, les entreprises particulières dont les profits se concentrent en une même personne, échappent aux mesures fiscales diu gouvernement. M. Lemonnier a pu citer l'exemple de sociétés bruxelloises qui payent 28.000, 52.009, 40.000 francs d'impôt, alors que des maisons de même importance, appartenant 'à des particuliers, payent 4.000, 6.000, 4.CO0 francs. C'est évidemment injuste.L'impôt éùV iê revenu ne s'applique cfu'feuK porteurs d'oblïg;attons La taxe de 4 p. c. sur les intérêts des obligations a soulevé du côté des libéraux, comme du côté des socialistes et même des catholiques, de véhémentes protestations. Primitivement, le ministre voulait frapper ta société sur les intérêts payés au capital obligations. Quand une société émet des obligations, elle contracte des engagements vis-à-vis des preneurs de ses titres, et l'intérêt qu'elle leur paye, n'est pas un bénéfice, c'est une dette qu'elle leur doit. Le gouvernement commettait cette erreur monstrueueo de considérer comme bénéfice et de le frapper -Comme tel ce qui n'était _ ' -,e dette contractée vis-à-vis de tiers. fe.nlT\'[i rew ne> 11 y a des sociétés qui, mut M mJÎUoYl» ^'obligations,- auraient diLiv/ver SS0.000. francs u, impôt, c est-à-dii t.' k! P" -f: de. Jfrui's bénéfice?. , Devant l'Ôj?p"sitîo/i! , jUj Parlement, ministre a cm habile do' Sft&iger ^on fusil d'épaule. Il a laissé à la société /e Soifl de retenir sur le coupon le montant d£ la taxe due par l'obligataire. Mais, eri téalité, la société n'échappera pas à l'impôt. i..jp0ti,f .allécher les souscripteurs, elle S il \Crfil ta .nécessité de prendre à ses charges le paiement ai? sur l'in térêt des obligations à émettre. L'impôt qui frappe le revenu des obligataires est d'ailleurs d'une injustice révoltante. Au lieu d'atteindre le revenu en général, on n'atteint qu'une forme de re-véiiii, î'iiitérêt des obligations. Or, c'est gtâ'.ê g 8el « PjntaUX que l'industrie peut vivre et se développe?' n'atteint pas les capitalistes qui placent lexfr âfg'ént banque ou achètent des lots de ville ; àri atteint ceux qui procurent de l'argent à l'industrie. Le gouvernement a créé l'impôt sur le revenu pour une seule catégorie de contribuables et il en a exempté toute? les autres. M. fvlassGn il pu dire j « Vous atteignez certains capitalistes, pas lotis, et, lo. malheur est que vous frappez les plus d^gifeS d'intérêt. » M. Pécher a pu montrer l'inégalité qui existera entre deux rentiers possédant tous deux 100.000 francs de capital ; l'un placera ses fonds en banque, en compte courant à long terme, il touchera 4.5 % d'intérêt i l'autre placera son argent en obligations dé société ; il touchera également 4.5 %. Qu'est-ce <jUé lé' fisc lui réclamera : 360 fr. par an. M au premier, il ne réclamera rien. Voilà l'égalité devant l'impôt à la mode cléricale. On frappe l'argent qui travaille On épargné l'argent qui dort Toutes les lois fiscales du gouvernement obéissent à une seule et même préoccupation : épargner l'argent qui sommeille à l'abri des risques et des aléas ; frapper l'argent <£ui travaille et contribue à la prospérité générale du pays. C'est ainsi que l'impôt frappe les ouvertures de crédit, une des opérations commerciales les plus utiles aux petits commerçants, aux petits industriels ; il atteint d'une taxe de 15 centimes par mille francs l'achat ou la vente d'un titre en bourse, il crée un droit de timbre sur les titres étrangers ; les taxes sur les autos, motocyclettes, etc., sont surtout de nature à nuire à l'industrie de l'automobile et par conséquent à la main d'œuvre. Le ministre s'est encore efforcé de cap- j ter d'autres sources de profits fiscaux: augmentation deb droits d'enregistrement, des droits d hypothèque, création de droits sur les baux et sur les polices d'assurance qui retomberont évidemment sur les locataires et les assurés, création de la taxe sur les cinémas. Il y a une autre disposition qu'il importe de signaler, c'est celle qui a trait aux mesures de contrôle. Déjà, le gouvernement a pris soin de charger les sociétés de percevoir pour son compte les taxes sur les tantièmes d'administrateurs et sur les intérêts des obligataires. Il va plus loin en eei qui concerne-les banquiers, agents de change, officiers ministériels, etc., qui seraient détenteurs de titres ou de capitaux revenant à un héritier. Il leur interdit d'en opérer la restitution à l'intéressé avant d'avoir remis à l'agent du fisc la liste certifiée sincère des titres ou valeurs en question. A défaut de quoi, les personnes visées encourraient une amende de 500 à. 5000 francs (art. 58). Critiquant le caractère nettement inqui-sitorial de cette disposition, M. Franck a pu dire que les financiers après avoir été accablés d'impôts sont encore réduits à l'état de gabelous de réserve ; il ne leur manquait plus que le bonnet jaune qu'on mettait aux juifs, les financiers d'alors. Les communes wallonnes eent sacrifiées aux exigences fiscales du gouvernement Après avoir doublé, les impôts qui frappent l'industrie, le gouvernement clérical a 1 audace de vouloir refréner la voracité fiscale des grandes communes. Non seulement, il prétend limiter la matière imposable des communes, mais il atteint aussi des bases qui étaient réservées jusqu'à ce jour aux provinces et aux communes; les autos, les cinémas, etc. Et après avoir pris la part du1 lion sur les bénéfices des sociétés, l'Etat use de 1 son droit ^autorisation, pour limiter lej montant des additionnels communaux et provinciaux à 50 p. c. de la taxe au profit de l'Etat. • Cette manière d'agir nuit surtout aux provinces et aux communes administrées par des majorités anticléricales. La sollicitude dont le gouvernement fait preuve vis-à-vis des industriels est tardive. Après les avoir rançonnés pour son propre compte, il prétend les prendre sous saI protection, contre les entreprises fiscales des administrations communales et provinciales.C'est de pure hypocrisie, car en 1918, quand Jes communes et les provinces auront besoin de ressources nouvelles pour compenser la perte de celles que HEtafc s'attribue, c'est à l'industrie qu'elles les demanderont et le gouvernement s'empres^e-ra de leur donner raison. Un Accès k Fanatisme La Gazette de Huy reproduit un tract qui est distribué dans les villages du Condroz. En voici un extrait oui suffira à édifier nos lecteurs sur la noblesse des procédés de propagande employés par les cléricaux : AU CI/MiETIERE !... Les catholiques sont les défenseurs de vos libertés les plus chères !... de vos convictions religieuses !... Chrétiens !... vous vénérez la mémoire d'un mort : d'un Père dévoué, d'une Mèro chérie, d'une Epouse d'un Enfant, d'un Frère, d'une Sœur !... Au cimetière, votre affection se manifeste par ces monuments, ces Croix, surtout, quie vous érigez, que vous construisez, que vous entretenez à la mémoire de vos chers disparus !... Vous aimez vos morts !... Permettriez-vôus, un seul instant, la profanation de ces mausolées sacrés qui renferment et conservent les restes de ceux que nous aimons !... de ceux que nous pleurons !... ?••• !. A7on, jamais !... Fils, vous vengeriez un Père !... Père, vous vengeriez un Fils !... Mère !... Ah !... vous los Mères !... vous vengeriez cet ange qui vous sourit au Ciel... Cet enfant, cet ange qui vous a été ravi trop tôt-, hélas !... Cet ange pour qui vous étiez toute dévouée... même dès avant sa naissance !... Tous, gens honnêtes !... Jamais vous ne permettrez de telles profanations !... Paix aux morts !... Mais non !... Seuls les libéraux et socialistes profaneront vos cimetières. Libéraux et socialistes dans nos cime-tîkfêê Pr^scront- toutes ces croix qui sur-ttïofite'fit lei> tombes de nos morts. Socialiste,f H Ubéràïlz briseront ces monumen's f.uniérafe/ sagas'eu? notre sincère et bien vive affectioîî...- Vengeons nos morts !... Tous, chrétiens, avant tout !... Votons: pour les catholiques, les seuls défenseurs de nos libertés les plus chères... Profanateur de cimetière, briseurs de tombe, voilà, certes, deux épithètes que le fanatisme le pluis aigu a été seul à îns/-pirer.C'est par des abjections pareilles que 1 on répond aux paroles de tolérance et de paix religieuse du Par^ Les Meetings Libéraux A Herstal Samedi avait lieu 'lamé la salle do l'Union, un grand meeting, sous les auspices de l'Association libérale et progressiste de Herstal. Lj meeting était présidé par JX. Dieu-donné Londot et l'on remarquait dans l'as-slistance noirljre d'ingénieurs et industriels de la localité, entre autres MM. Ke-lecom, Demany, D;r Gérard, Saroléa, Wérj-, l.edent, Tolet, Dheur-Hcilin, Dr Neuprez, Dheur-Dans, Vercheval, Arthur Colson, Lu-cien Colson, etc. Le président, M. Londot, déclare la séance ouverte et présente M. Van Hoegaerden, à qui il donne la parole. A ce moment arrivent MM. Xavier Neu-jean, Journez et Chauinont, qui prennent place au bureau. M. Van Hoegaerden L'orateur, qui est accueilli par de nombreux applaudissements, explique à l'auditoire la. portée des élections. Nos espérances ont été renversées en 1912 et. là majorité des cléricaux a été renforcée de 10 voix. Mais, en politiqife, on i e doit jamais se décourager et l'on reprend d'autant plus courage quand on sait qu'un nombre infime de 85.000 voix sépare la majorité de l'opposition. Ce chiffre n'explique pas du tout ces >1<j voix de majorité et l'on ne peut expliquer que par la fraude cette transformation si heureuse pour les catholiques. Les cléricaux ont répandu le bruit que les libéraux avaient trois projets d'impôts à réaliser. Ce sont eux pourtant qui ont créé ces impôts et ce qu'il y a de lamentable en eux, c'est que la plupart frappent le travail. Les dépenses énormes et somptuaires ont exigé ccs impôts et ces dépenses ont été toutes faites pour le pays flamand ; cependant ces charges frappent le Hainaut et la province de Liège, car c'est la méthode habituelle du gouvernement de frapper les provinces wallonnes profondément anticléricales.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods