Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 25 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rx93777215/
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Lundi 25 Mai 1914 TTTVT \TTrMi;U/l PT \TH m^\TrriMUC! i ■■•«ri: oc i qi a Franco en Belgique Un an : 15 ir, » >6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau dujournai et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE bô'e JOURNAL DE LIÈGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FOHDÉE m 1784 RÉDACTION ET ADMINISTRATION § BOULEVARD DE LA SALVEIYIÛRE. 2ë Annonces. s a îa ligne, 20 csîjê Réclames, . » » 40 cent Faits divers . ...» 1 franc Réparafions judiciaires t 3 francs Informations financières » 3 francs A.vis de sociétés u pstiie up» 30 cent Émissions. , . , , > 1 franc RÉDACTION Elections Législative! Arronrjissement de Liège Noua donnons ici-dessous, 'par bureau dépouillant et par canton les Résultats complets de l'arrondissement de Liége. Nous donnons les chiffre^ électoraux de chaque liste en regard du ïuuméro des bureaux dépouillés. Voici comment ces devD.iers se répartissent entre les diverses divisions de police : lro division, Centre : ""Nos 1 à 6, 56, 57. 2e division, St-Gillesv.Avroy, Nos 7 à 20. 3e division, GuilePjùns-Fragnée, Nos 21 à 34. \ 4e division. Ouest,, Nos 34 à 55. 5o division, Norj : Nos 57 à 77. 6e division, O'jire-Meuse : Nos 78 à 91. 7e division, Longdoz-Boverie : Nos 92 à 107. CHAMBRE 1 2 3 4 5 Bureau* 3 . ' J 3 | ' S O C3 <; GJ <lépoi-,illéa J -S ^ i | n ° ~ es ° te _i w n 23> 54, 92, 553 4SI 5C6 4 2; 7, M, 97 482 49G 53<j 4 2( .'3. (ii, 77 206 047 516 1 2) 2, 41, 71 S77 547 500 3 2Ï 18, 73, 70 430 55U -OU 7 3c .35, Xfi, 90 422 559 426 _ 3S :22, 50, 87 4G0 544 531 4 32 21, 58, 34 4Pj 50i 482 3 18 26, 49, 107 ;= >i3 524 494 1 ÏE 28, 38, 55 508 5il 535 1 12, i2, 84 434 483 509 3 13. 43, 7. ii"6 52G 357 i qi 17, 39, ' 01 ,89 521 528 o l< yf' S' fi6 478 535 r^Jl ï lî \c' r?' S ^ 6S 6 * 16. i> ■, 96 4oG 4/o $$£ $ A? \ '«V 435 473 2 A* Si' f- 394 523 1 21 ■. of* -n. cw 517 4 lï J.' & 486 443 5 43 S' f>- 91 534 4V7 467 4 .>!), 93 520 474 1 2t U , 66, 99 525 0i3 517 3 2c 'X' i;i* 01 443 550 454 4 2ë 6, G), 76 482 518 443 4 2^ '33, 48, -S2 i*0 564 519 5 31 15, 47. 63 k>l 637 419 8 25 5, 103 -178 478 570 5 25 36. «>3. 313 453 276 3 le 11 OU, IÛ2 443 501 527 5 2c ^ hi, .(00 448 497 56i 0 37 1$, ;6«. 78 427 529 455 3 19 30, 80, K6 451 500 584 5 36 31, r-2, 94 463 522 559 4 36 :23, S3, 85 448 470 586 7 37 20, 40, 74 511 561 440 6 19 Voici, le résultat global de la ville de Liège en rt-gaiû de celui de 1912 : Chiffres électoraux 1912 1914 Cléricaux 16.391 16.571 'Socialistes 19.735 18.935 ^Libéraux 16.612 17.705 Eloy — 102 J avisons — 948 Noua donnons ci-dessou sles résultats des autres cantons avec les chiffres de 1912 en italique. Canton Jo ot-7dicolas (Complet) Cléricaux Social. Libéraux Eloy Jansens 2918 '1^ '^452 18 43 iMjCi 7653 1650 Csuitoh clo Seraing ^Complet) 3751* 12(04 52 il 126 61 37p4 13074- 3701 Cant.jn de Griveg-néo (Complet) 4174 7465 4141 41 183 4,256 "1749 391y Canton de Fleron (Complet) 5559 9357 3683 5949 97 H 3211 Cant.on de Hollcgrne-aux-Piorres (Complet) 59S6 15066 4068 €422 2760 Canton de Louveignô (Complet) 3612 4262 2781 374V 4476 2163 Canton de Dalhcm (Complet) 4216 2230 1832 4384 2224 1837 Canton de Fexhes-Slïns (Complet) 4840 4847 2479 5153 4765 2109 Canton de Horstal 3171 7096 2420 3125 MIS 2021 Total de l'arrondissement Voici les chiffres relatifs à tout l'arrondissement : 1912 1914 Cléricaux 56.489 55.152 Socialistes 91.796 88.928 Libéraux 39.986 47.128 Les libéraux gagnent plus de 7.000 voix ; jcs cléricaux en perdent 1.330, les socialistes 2,870. Arrondissement de Verviers Cléricaux, 28.607 ; socialistes, 21.076 ; socialiste dissident, 622 ; libéraux, 16.266. Les- opérations se sont faites dan.3 le plus grand calme, sans aucun incident. A 4 1/2 heures, le premier résultat, com-prenant 2 bureaux, parvient à l'Association l ibéra le : Cléricaux, 333 ; socialistes, 393 ; libéraux, 29o ; socialiste dissident. If; ] C'est exactement la mêire proportion d( voix qu'en 1908, c'est à dire avant le car-' tel. Si elle se maintient, on prévoit le 1 statu quo. I Cléricaux, 26.958 ; socialistes, 20.068 ; libéraux, 17.692 ; socialiste dissident, 682. Statu qoio. A l'élection de 1912, les cléricaux avaient obtenu 30.645 voix et le cartel 34.6^2. Un voit donc que les cléricaux ont perdu près de 2.000 voix. Arrondissement de Huy Résultats complets ; C léricaux Socialistes Libéraux En 191Ï'. 28'845 W'521 carlcl 39.724 Sont réélus c 2 cléricaux sortants, ainsi que 2 sociaJistfc». M. Giroul, libéral sortant, est remplacé par le Socialiste Wauters. Arrondissement de Arlems Le® libéraux ont 23.1-53 ; ies swialistef 56.001 ; les cléricaux 33.2',«3. En 1912 ]<* ^sultats étaient les_ suivants ; libéiWûXî 23-^4 ; cléricaux, 31.502 ; socialiste, 5-4.335. lilus : 1 libéral, 4 soi>ia listes, Z cléricaux Statu quo. ArrondisfcîVjyïont de Thuin . V.isultat complet Cléneau?^ 22.062 ; libéraux, 19.094 ; so-cuuisiev, 20.969. En 1012, les cléricaux l,Vu-ut 23.098 ; le cartel 38.329. Statu quo. Les otè^icaux perdent L200 j voix. Arrondissement de âoijtniûs ( Résultai complet Les lil>éraux ont 15.431 voix ; les socia-i listes 2<^>8 ; les cléricaux 27.667. Eii 1912, ; les f-Wricaux avaient 27.630. Le car«^' ùun-; nait 42.676. ! : M. Boël, libéral, «yîVànt, est réélu. I Arrondissement de Charleroi i St-a/u quo avec progrès sensible des voi-x socialistes et libérales. Arrondissement dft Tournai-AïF» ■ 1 L^s libéraux '.^.006 voix ; les cléri-, | eaux -kj.iOi» ; «les socialistes 26.840. Les clé-1 ! g£1$? MVaient» eu IbiiJ, iO.Uôxj ; le cartel kïu.3 : 2 libéraux, 1 socialiste, 3 cJéri-| eaux. Recul des voix cléricales. i Arrondissement da Hasselt i Résultai cpmplet I Les cléricaux obtiennent 27.177 : les lil^é-i raux 11 491. En 1912, les cléricaux oJjte-j raient, 29.794, les libéraux 8.174. Sont élus : 2 cléricaux et M*. Peten, li-i beral. ' Arronctissement do Tongros-iviaeseycsc Cléricaux, 40.511 ; libéraux, 14.969. Magnifique succès libéral : en 1908 M. Aeven était élu avec 10.409 voix : en 1912 il échouait avec 10,070 voix. Arrondissement de Gar.d-Eecioo Résultat complet de la ville de Gand : Cléricaux, 21-.6u5 ; libéraux, 18,012 : socia-listes ,14.614 ; démo-c'hirétiens, 886 ; socia-| liste dissident, 678. Statu quo : 7 cléricaux, 3 libéraux, 2 socialistes.Recul sensible des voix cléricales. Arrondissement d'Alost ^,0JÂcicl;.~ Cléricaux, 36.777 ; daensistes, ^0.058 ; libéraux, 11,084 ; socialistes, 9.830. Elus : 3 cléricaux ; 1 duensiste ; 1 libéral] Statu quo. En 1912, les cléricaux obtenaient 41,402 voix ; les daensistes 12,735 ; le cartel 12.811. Le recul des cléricaux est énorme dans l'arrondissement de M. Woeste. Arrondissement do St-Nicolas M. Persoons, libéral sortant, est réélu avec les trois cléricaux sortants. M». Persoons gagne 2.090 voix. Arrondissement d'Audenaerde M. D'Hauwer, libéral, est réélu à une majorité énorme. Recul des cléricaux. Arrondissement de Termcnde Les libéraux ont 12,849 voix ; les cléricaux 30,870 ; les daensistes 1,063 ; les socialistes 1,693. En 1912, les cléricaux obtenaient 32,318 ; les libéraux 11,226 ; les daensistes 1.478. Sont élus : 1 libéral, 3 cléricaux. Statu quo. Récapitulation La journée a été excellente pour le libéralisme, et pour la politique que nous n'avons cessé de défendre. Après avoir salué la belle victoire de nos amis du Limbouii'g, MiM. Neven et Peten, qui enlèvent de haute lutte, avec une belle majorité, les sièges de Tongres et de Has-selt, reconquis sur les catholiques, il nous sera permis de nous réjouir des progrès considérables réalisés par les libéraux liégeois, qui sont les vainqueurs de la journée.Les libéraux liégeois n'ont pas hlésité à arborer fièrement leur drapeau et à relever le gant que leur jetqient les socialistes. Leur campagne a été nettement anti-socialiste ; tous les coups des socialistes, aussi bien que des cléricaux, ont été réservés au premier candidat de la liste libérale, CYI'. Van Hoegaerden, dont l'activité, le travail persévérant et l'attitude pleine de fermeté ont rallié toutes les forces li-bérales et leur ont inspiré la confiance qui assure la victoire. C'est à Liège, où la. lutto fut le plus nettement .posée sur le terrain antisocialiste, que les progrès du libéralisme sont les plus patents. C'est la confirmation de la politique anticartellisto que nous n'avons cessé de défendre. L'élection de Verviers où la liste libérale obtient 2.500 voix de nlus qu'en 1908 et serre de près les socialistes, confirme l'on-seignement que nous tirons de l'élection de A Iluy, malheureusement, la fausse manœuvre de quelques progressistes qui ont i voté pour les socialistes afin de faire échouer le second député clérical, a en-) traîné l'échec de M. Giroul. A Soignies, le statu quo est maintenu, contrairement au bruit qui avait couru. En résumé, les libéraux gagnent 2 sièges dans le Limbour.e et en perdent 1 à Huy, au profit des socialistes. Partout ailleurs, le statu, quo est maintenu.La majorité cléricale est réduite de 16 à 12 voix. , La Journée à Liège Liégen 'a pas connu, ceùte année, la bataille des alliches. Un n'a pas vu sur les murs les gros chiffres d'autrefois et les jeunes gens des cercles politiques n'ont badigeon né aucune porte, aucun trottoir. 11 y a eu la trêve cie-trois jours, sans meeting, sans conférence et ce dimanche n'était guère plus animé eue de coutume. On vit des travailleurs endimanchés, aller en groupe au bureau de vote, puis des infirmes s'y diriger clopin-clopant. Vers midi, on rencontra quelques ivrognes : sortis tôt, on a bu tôt. Des écrans ont été tendus devant des fenêtres, c'est tout ce qui révéla 1^" , -tions électorales, le joù1* •""* °Pera" Dès cinq heur1 chercher" -f, les «îseteur» vuwent -\" '16 r&p^s-midij biên ftvftnl \ tiu'iVèô défi premiers résultats, la s'anima. Vers cinq, heures; notre salle des fêtes était comble et Ir» fnùie fi'atiiô?' ; sait devant le* iiureaui de La Meuse et pÏR'pç V'èi'Vé. Enfin, la soirée s'est terminée avec quelque fièvre, mais peu de bruit. Les marchands de journaux ont fait fortune et les cafetiers aussi . Autour de© sections Place Saint-Paul, plusieurs ôectlehô étaient installées dans les Toeau-x de i'Btoîe moyenne de demoiselles-. t."omitte partout ailleurs, les opérations se déroulèrent au milieu d'un calme absolu. Parmi les vo-ttuits, assez bien de prêtreâ appartenant», soit à l'Evèché, soit an Collège St-S'^yvai's. Monseigneur Rut'terii. éo^A'i de Liège, fut parmi les éicvt.e^vs pressés ; il se présenta la i&i section dès 8 1/2 heures. Son col-iùoorateur Mgr Schoohnesters le suivit deux heures plus tard. Il convient de citer 1q bel aete civisme posé h cette sectiw v-s* électeur né ie 1er janviei- donc âgé de plus de 90 (vr «vU'i. être le doyen des électeurs lié-^èVj>a de la journée. Il se fit accompagner à l'isoloir. A une heure cinq minutes se présenta u# dernier électeur... un peu ponw>*.er ^.V'âiv j été retenu, dèclara-t-i^ paV IVn enteiTement. Le bureau. V.V. "ant, l'admit quand mè-m? ;< déposer son bulletin, car c'était un WCleur à une voix. L.a socreo Une foule extraordinairement dense emplit les rues. Aux terrasses, dans les co.fés» d^\^uit JeS transparents, on discute chiffres. Les libéraux sont heureux de leur succès et des milliers de voix regagnées. Dans les associations, il y a un monde fou. A l'Hôtel Moderne, où siège l'Association Libérale, il est impossible d'aborder le bureau.M. Paul Van Hoegaerden présidait le bureau, entouré de MM. Emile Digneffe, Léonce Neef, Mestreit, Julien W'amant, Charles Francotte, Guffens, Thiriard-, La grande salle était eoniWe 6t dans les escaliers ce fut ">i Va-et viént continu. Des dames \^end lient des bluets au profit de l'œuvre des Bons de Pains. Des télégrammes arrivaient à tout instant et M. Van Hoegaerden en donnait lecture.Les chiffres furent maintes fois applaudis.M. Journez vient d'entrer et des hurrahs le saluent, tandis qu'un télégramme acclamé annonce qu'à Alost le député libéral efet élu. Rue de la Régence, à l'Association Progressiste ,1a foule emplit l'escalier et la salle du Wa'ut, acclamant les résultats. Au Journal de Liège, notre salle des fêtes est trop petite et depuis 4 heures elle est pleine d'un monde attentif qui commente ics chiffres. Chaque fois qu'un nouveau placard annonce des gains de voix, des applaudissements éclatent et quand, vers 9 heures, i( se confirme quo les Libéraux-Unis gagnent 7.009 voix, des hurrahs saluent la victoire. A nos fenêtres, le drapeau que Ton vient de hisser, flotte joyeusement au-dessus de la foule. Un télégramme à M. Pau! Hymans L'Association Libérale de Liège vient d'e.n-voyer à M. Paul Hymans le télégramme suivant : (( Les libéraux de l'arrondissement de Liège sont heureux de vous annoncer leurs progrès importants dans tous les cantons. Leur pensée se reporte vers -vous en ce iour heureux. » VAN HOEGAERDEN. •X- D'autre part, le télégramme suivant a été adressé à M. Troclet : « Monsieur Troclet, à la Populaire, » Sincères remerciements pour précieux concours. » (S.) Un groupe de libéraux liégeois. ETRANGER La Semaine politique Dans les IBa.Ska.irss l'ont est. possible on Albanie ; c'est pourquoi la mise en état d'arrestation U'Essad Pacho, ministre de la guerre, ne pouvait .surprendre 'personne. Ce qui est, au contraire, étonnant, c'est la rapidité avec laquelle le prince Guillaume a pris la décision de couper court aux intrigues de celui q'ui était allé lui offrir la couronne d'Albanie. 11 fallait à tout prix arrêter l'insurrection musulmane fomentée par Es-sad lui-même. Cette marche de bandes armées sur Du-razzo était une réponse de l'élément tur-co-mahomcian au projet d'accord entre les Slpirotes et le gouvernement albanais. Les revendication:-- des rebelles prouvent que le soulèhement a une allure nettement tur-CQpbdle. Ils demandent l'exemption du ser-vk*e militaire et l'emploi dp la langue tur que dans les écoles primaires et dans 1< administrations. II est "à prévoir que le coup d'Etat r mettra pas immédiatement fin à l'auarchi les partisans d'Essad pacha étant tri nombreux et capables d'entretenir l'agiti taon. I.'assis tance donnée par l'Italie, la pri sence en rade de Durazzo, de navires ftf liens destinés à protéger la famille r( gnante, le projet de. voyage en Albanie d M. di San Giuliano, sont autant d'indice que le gouvernement romain ne reculera: pas devant uno intervention effective Celle ci, acceptée sans protestation par les puu sances, serait un pas accompli vers la rc connaissance des droits de l'Italie sur 1, partie méridionale de l'Albanie. On n'es plus surpris, dr)s lors, des efforts tenté par le délégué italien à la. commission xn ternationale pour faire échOuèr .l'accord in tein enu entre In prince de \\'ied et le gou vernement provisoire épirote. Cet aiccorc devant recevoir l'approbation des six puis sances européennes, la rér-oneé d6 lltalb nous .fixera bientôt sur la nature de ses in tentions. Il est à souhaiter (}\in ee® Sol' ratifiée au pttu trtt i <H|« doit garantir 1.' ï t entre Durazzo et le suc Vt y ramènera l'ordre et la paix, ]niir°llVCrri-albanais aura, ainsi, le; 1 libres pour agir dans les dis- | tricts en révolte, où la pacification sera ptuii difficile. Il faut, se souvenir d° în dif-I f('i C'.' ;-; i<.; »,i i-sïii lii. Mce grecque ël I 'd i'îlôB Rlhâïlàise. Autant la -première se fiiohtre amoureuse de progrès, autant la deuxième cct réfract.are aux idées de ci-vilisattQn ..... . f-.'V ?iV; pPht et ^lecqîies les révoltes oui agitent les peuplades amantes et mirdites. Cette insinua tion est d'origine a'.'.^-i'9-italjçpîîç; rP" varchc, les cons d- Maliens et autrichiens en Albanie ont prouvé A plusieurs reprises depuis deux ans, qu'ils avaient la compfi-tence voulue pour semer la discorde et bi mbeilit-îfi dans ie« 'Ô3\ aiihoiVéè une reprise des négck-Tati'oi^s austro-seines sur les chemins de 1er orientaux. Malgré toutes fies, ■ .assuranVo'^, ne Cfoj-opsîïP^s â une s>41 très rapide de la. qi;esi^ï. ^ y a idutôt des chances de v oir la situation .se tendre là nouveau, et plus que probablement l'Autriche recommencera à prendre un ton menaçant .-pour obtenir de la Serbie, , c,ç. uvo cn1b»-r< peut, décf.pmgpt ivsi chemins de fer du territoire serbe sous un contrôle autrichien, serait pour la Serbie aluliquer tout espoii* d'émancipation éeonomi f.ue et politique, et s'in-féoder sous tous les rapports a Ja monni'--chie austro-hOngroi#!^- î" TV- • • A uc vlle <ï«e la Russie continue ù protéger les Serbes et n adsiuetîra pas »n:e son- aivunt-garde sla-ve dans les Balkans, soit entraînée dans l orbite de 1 Empire, très catholique. Les manœuvres prochaines, qui doivent rassembler des troupes en Bosnie, sÇfiiblënt. être un moyeni emploi pfiur; iptimid^r ieâ ^eroea. t.èux-ci het s'v l;ussên,t pas. pr'ejr di"é èl i^ISSÇnt .^iitènciri' ainsi qu'ils Ont reçu des assurances, soit de Bucharest, soit de St-Pétersbourg. La question marocaine La prise de Tazza constitue un nouveau pas vers 1 occupation définitive du Maroc par les 1* rançais. Ceux-ci ont vu leurs pro-grès arrêtés chaque fois par des démar-ches allemandes. Il y a quelques .jouis» alors que l'es trompes des généraux. Bom-aud et B*umg'ar-ten se mettaient, en marche pour se rejoin-orea tins l'oasis convoitée, les Allemands se montraient nerveux au possible. Cette agitation vient d'être traduite d'une façon tangible par une protestation formulée contre des adjudications de travaux réserves aux entrepreneurs français. Il s'agit <1 entreprises ordonnées par les municipalités de Fez et de Casablanca et que la France affirme ne pas rentrer dans la catégorie des travaux publics prévus par les accords franco-allemands*. L Allemagne soutient ali cohtraiiè quo tre«fj'ublics sous-entend les entreprises municipales aussi bien que celles proposées par le Maghzen. Le Tribunal de La Haye sera vraisemblablement dhargé do trancher ce différend. En outre, on montre à Berlin, (beaucoup d opposition à la suppression du système des protégés au Maroc. Ce point est réglé par les prescriptions de la conférence dé i-fft ric1' 11 ne sauî';,*t donc en résulte** dés difficultés f ranctt-allem an des si chàeùn 'dft'à intéressés inspecte les termes lits traités intervenus. Ces deux discussions, sur les adjudications des travaux publics et sur la question, des protégés, prouvent que là Fivin^'» ^oS-sède au Maroc une colonVe grévèe de sérieuses hypothèques, qu'elle devra lever tôt ou tardx si cil© A~eut v avoir ses coudées fra.î.-chCo. À cette occasion, nous rappellerons que lo traité fmnco-alleman.l de 191,1 étant violemment attaqué au Reichstag par les coloniaux. M. de Kiderlen-Waçhter répou* dait à ceux-ci que les avantages à en attendre. par l'Allemagne ne seraient visibles que plus tard. Il avait raison-, Foùï obtenir la maîtrise réelle et entièrè sùr U Maroc, la France devra négocier vfiifc Tbis de plus avec l'Allemagne et lui donner des compensations. Cela â'dm pour bientôt. En Alsace-Lorraine Les conséquences des événements de Sa-yerne se font sentir. Après avoir remplacé les membres du gouvernement alsaxïiè'n, trop faibles à ses yeux, par des fonctionnaires à poigne, 1e gouvernement allemand prend des mesures extrêmement sévère? contre tout ce qui peut retarder la germa) nisation des provinces annexées. Il s'en prend môme aux Français résidant en Alsace-Lorraine et commence à réduire graduellement les permis de séjour en en refusant le renouvellement d'un certain nombre. C'est son droit. Seulement, là où les représentants de I Allemagne ont commis une profonde er reur, et anéanti tout le travail exécuté depuis des années, c'est d'avoir fait envoyei Hansi, l'écrivain-caricaturistè alsacien, devant la Cour de Leipzig ,afin d'y être iug( pour crime de haute trahison. Son méfait consiste dans la publication d un livre intitulé «< Mon Village ,, et qui chante le culte du souvenir. Les juges allemands y ont vu une excitation contre l'Allemagne et une tentative de propagande en faveur du retour de l'Alsace-Lorraine à la France. C'était par conséquent trahir l'Empire germanique. hansi sera donc jugé comme s'il avait vendu les plans d'un fort, le dessin d'un canon ou même une simple bayonnette U est emprisonné et au secret. Les Alsaciens sont consternés. C'est la reconnaissance té-moignéo pour leur accueil déférent lors du recpnt passage du Kaiser. !S C'est aussi une faute énorme, que l'Allemagne aura de la peine à réparer. Alors e qu'il suffisait de condamner Hansi peur o délit de presse, à une amende qui aurait s été payée, on en a fait un martyr. fl sera i- l'objet d'un nouveau culte de la part des Alsaciens ; ceux-ci ont une raison de plus i- de détester le régime qui les opprime et de le rejeter. La maladresse allemande va accentuer un antagonisme, et les causes e de la recrudescence de naine ne peuvent s être attribuées aux annexés. Ils conservent t le beau rôle. Etats-Unis et Mexique La Commission de médiation a tenu sa première conférence jeudi, à Niagara-Falls. * Depuis quelques jours, j.liesi négociations \ avaient déjà cté entamées dans le but d'établir un programme des pourparlers. Il va do soi -;ue la mission des médiateurs serait grandement simplifiée, si le Président Iluert-, consentait à donner sa démission. Le bruit en avait couru, mais il semble <juC la. nouvelle ait été lancée prématurément par les Américains, qui ont pri3 leur rêvo pour la réalité. Toutefois, il er,t à noter quo le succès des délégués à Niagara-Falls est à la merci du plus petit incident. On a déjià eu l'affaire du Doliat américain Park, fusillé près de Vera-Cruz par les fédéraux, et celle d'u consul américain de Saltillo, retenu prisonnier par osdre de Huerta et relâché ensuite dos démarches des Etats-Unis. L6s cùnotitutioilnalistcs font de nouveaux progrès cul sont autant d'étapes dans leur maroho sur Mexico. Après l'occupation de Tampico, ils ont voulu appliquer les procédés de confisc^tiJon qui leur ont plus ou moins réussi.dans l'intérieur du pays. Seulement, ta iirésêriec dès n.'uires de guerre américains et les représentations faites par 1'; mirai Craddock, commandant l'esca-• - oroisctîTs anglais ont retardé jus-tire uto r < i 'p les pro- qu aujourit hui les atteintes cw.,.. ]>riété> étrangères. 11 est peu probable que lês SOhëtitulîoriitaliâtes pei'sislènt. darlfi c6t> t'i s»tiiid(iH ng oiii K'sbiii de waâ« i^'.Mir payer les munitions cjui jçiir tvir-vioiihcnt .par hier, ci ces,, f'inds; ils ëtirilp-tept ,lèç bxt'KYîuSr ft'Wve.t/ajiort^ptt dn.rUi-t-ix.- a.ux . ëtrr. .*; u ers e>' j • ! ai i a V-t. h -s pu i !.s d'i p'uuhne dâhs la région de .Tampiço; La politique de patience et d'optimisme adoptée par lo président Wilsoh èt. son n^-nistre, M. Bryar.)Vçst{ vio.ieiaimeia,t| criljiqufie par • Jcs {te.ns.,-,!\ï parti .«fîpii-blichiu et j art(-éuii^"HHVerlt jîai* i txv.president, M. Taft, Quoi qu'il en soit, il apparaît de plus en plus quo les Etats-Unis ne pourront rester inactifs, même si les médiateurs obtiennent que Huerta abandonne le pouvoir. Le désordre régnant au Mexique, exigera une réorganisation sérieuse chî irays, *ous le i:."b.ilrmc , iht.i!' m I i ch'v^ ] n ii.i li'vNj. tsO>lÇr"îaùsfib ^îojifttéiiips «:*if{ Ul's germes cic guerre civiiô. Le Home Ruïe irlandais Le biII célèbre va revenir pour la troisième fois devant la Chambré des communes. Vraisemblablement, il sera voté et spn exécution ^?vl«?n^ra j}ossi;ble' maigTé l'ii^stilitç , de lç\ Cl.amhre des Lords. Av.iV-sitqt après sein adoption, le premier mi-nistredçiqnerà .^ectu^e.. de sa projet cl'a-mëhaèriient au 'bill, dans le but. de. çontenter une partie des exigences dê VXJïPÏzk Il faut esjjérer çue les deux camps arriveront à une transaction honorable, malgré les préparatifs de résistance continués par les Orangistes. Ceux-ci obtiendront satisfaction sur beaucoup Mie points., Il \n'empêché que leur attitude aura créé Uni eîXénijilc très fû-cheii^ qiii rie ja^ern pës 'h êtré suivi dflnâ le reste Su pays. L'Angleterre est h la veille d'un bouleversement économique. Les travailleurs des grandes industries se préparent, en effet, à faire valoir de nouvelles revendications. Ils remettront un vérit-balc ultimatum et si celui-ci est rejeté, ce sera la grève générale.Que feront les conservateurs ? Soutien dront-ils les ouvriers, comme ils ont défendu les gens de l'Ulster. Demanderont-ils contre les grévistes l'emploi^ deî'arméê qu'ils ont Abreihëht ciinquë, IprSc^ué.le gouvernement libéral a voulu s'eii servir en ifj lande? Nous les verrons prochainement à l'œuvre. A. M. FEANCE La fët^r d© Jeanne d'Afa Paris» 24. --, A, l'occasion dh ia.fjUe d^ JeahRt' a'Arc, dé nombreuses maisons dans certains quartiers sont pavoisées. De nombreux manifestants, appartenant à divers groupements id'étudiapjs. ou, à dç.s groupements, r^g^nauk 'et .nptainnièiit. ipr.-rains. 'ôrî't. ueS c'ôuiVuihês et des fièurs auprès des diverses statues de Jeanne d'Arc. Une légère bagarre s'est produite entre des étudiants royalistes et des contre-manifestants. Il y a eu quelques contusionnés. ALLEMAGNE Le tfàîic des titres oit des décorations prt Pirus?© «èrliTY, _•§». --- t.Vdfite UtfêS et UeS décoration^ éii "Fasse a occupé aujourd'hui 1^ Chambre prussienne des députés. Le député conservateur libre Viereck a demandé au ministre des cultes quelle suite il entendait donner aux révélations faites p.ar lo docteur Liebknedht dans îte Lei niinietHi à 'répondu : « -J'ai remis au parquet 'es deux numéros du Vorwaerts contenant les révélations et les lettres en question. En tout cas, je n'ai pas besoin de dire que le titro dn nvoleè'scu'r ne peut s'acheter en PriVsse d'aucune façon.v'niilàis, du reste, feu le général von Lin-denou n'a fait au ministère, soit verbalement, soit par écrit, des démarches en vue d'obtenir un titre de professeur. Une fois, il est vrai, il voulut se renseigner sur les conditions de l'octroi de ce titre à un certain médecin, mais il ne rencontra pas le fonctionnaire auquel il voulait s'adresser. Le médecin en question n'a pas encore aujourd'hui le titre de professeur. Le docteur Ludwig non plus n'a jamais fait de démarche de ce genre-au ministère, où il n'est connu crue par certaines brochures qu'il nous a envoyées. » Après cette déclaration, on passe à d'autres questions, et lorsque les socialistes veulent revenir sur cette affaire, on leur répond que les débats sont clos. Le député I.iebknecht s'écrie alors : « Votre vote de clôture prouve tout simplement que vous craignez, avec raison, que je ne démontre combien l'optimisme du ministre est peu justifié. Je reviendrai sur cette affaire dans une .autre occasion. » Les élections municipales en Alsace-Lorraine Les ballottages Strasbourg, 24, — Aujourd'hui ont lieu, dans toute l'Alsace-Lorraine, les ballottage pour les élections municipales. Voici que 11 est la situation dans les quatre villes prir cipales. A Strasbourg, afin d'éviter une âpre lui te électorale, les partis politiques : socia listes, progressistes, centre et parti moyen ont arrêté une liste commune sur la. bas d'une répartition proportionnelle d'aprè les chiffres des voix obtenues par chaqu groupe au premier tour de scrutin. Ce compromis profitera, en premier lieu aux socialistes, qui ont déià fait passer ui bon nombre des leurs dimanche dernier Il est combattu par les corporations éco nc-miques, qui se plaignent de n'avoir pa: de représentation suffisante. Cependant, li succès de la liste est certain. La parti cipation au scrutin ne sera pas très forte A Mulhouse, les partis de la bourgeoise ont fini par où ils auraient dû cpinmen cer : ils ont conclu un accord en vue di ballottage, avec exclusion des socialistes Mais ceux-ci ont déjà une forte avance, 1' de leurs candidats étant sortis au premiei tour, et ils comptent bien conquérir la ma. jorité au ballottage. - iDéjà on annonce crue M. EmmeL députa au Reiobistag et à la seconde Chambre d'Alsace-Lorraine, élu conseiller raunicipaJ à (Mulhouse, donnera sa démission de dé-iputé du. Landtag pour se faire envoyer à la première Chambre, où il serait ainsi le premier représentant socialiste. La situation s'est un oeu modifiée ià Col-mar depuis que M. Blumenthal a annoncé qu'il abandonnait la lutte ; libéraux-gouvernementaux et socialistes, leurs alliés, n'ont plus la même assurance et la liste des partis de l'Union a quelque chance de faire passer une partie de ses candidats. Le compromis reste maintenu à Metz, où 22 candidats de la liste d'entente ont été élus au premier tour et où les huit autres le seront certainement aujourd'hui. Aucun socialiste ne passera à Metz. -£LETERBE Un portrait du ref IftOéré par uno ôuffï'â.Sw Lond'-es, 27. ----- L£S derniers exploits des sunJ'ugHî:> ahrrUiW* .parq.issênt avoir décidé l'autorité à prendre dés? iiigstfres spéciales. ...... £'e^t-,du .Tïïoijis ainsi qu'oh interprète la sqùd;-'ino. pèrqft'ièîtjprï fajtè par la jio'lièè,-luOr api'Os-fniili, ali Siè'gft (tt) ï'-un'rort politique et sociale des femmes. La perquisition en question n'est malheureusement pas le seul incident à signaler dans le domaine des revendications féministes là main armée. A Londres, deux suffragettes ont brisé une vitrine dans la section éuyptionnodu British Muséum, mais OÙ fès a l-rêtées assÇz A temps pour qu'el-ji8$ 3'fMtrésf ctésfcUs.- . A l'AiôaaCiilH! j'o'/iïife écossaise. d'Edimbourg, une autre suffragette' i< iéiirfît, ft'uh coup de hachette un portrait peint ii ï hurlé du roi George V par Lavery. •Enfin, on a déjoué, près de Glasgow, une tentative dont la réussite eût eu de ?4viou6eK conséquences pour la ville écossaise. OU à trouvé; près de la principale conduite amenant ù Glasgow' J'éetf >aç Katrine, des bombes munies de mèches 3. demi-brûlées. Si ces mèches ne s'étaient pas éteintes ai van t que le feu ne se communiquât aù*A -VombeSp la conduite était crevée et la moitié de se trouvait sans eau. Deuxième échec électoral d'un Ministre Londres, 23. — On se rappelle que M. Mftsterltlfln, étant entré dans le ministère ÊH .Q'Uâiiié dé chancelier du duché de Lan-oasti'e, llxtlil .fffi; jçoftformément à la procédure anglaise, se devant ses électeurs du quartier londonien oê Ô&thîîa}-Green le 18 février dernier, et qu'il n'avait pas été réélu. Aujourd'hui, les électeurs d'Ipsvvich, où se présentait M. Masterman, ont voté dans le même sens que ceux de Bethnal-Green. Lo candidat unioniste, M. Ganzoni, est élu par 6.400 voix contre 5.784 ià M. Masterman et 936 au candidat socialiste. RUSSIE Le gouVef^rttént la Douma On mande de Saint-Pciè^hourg au Temps : Le désaccord qui se manifeste depuis quelque temps .à l'état aigu entre le gouvernement et le Parlement ne semble pas âevaif Hiicore s'atténuer, Un. oukase impé-ricU. yieiit .i-ié ^cOiifiriitêi' M; Bark dans ses fonctions ue mifîfRifë 'lés fifldxiéîëè fl.U moment où chacun attendait UHê Si M. Maklakof, ministre de l'fnlériSù'c) quitte .sou pbste,. ce qui, selon l'ensemble de la iirc^-c foOTà'î,t.jté;çufô soit- à la fin de la êûssion p;triëmtVi(n/r«/ §oi! $ l'automne, ce serait, me disait un mùlîllJtÇ êil vue du Parlement, pour être remplacé par une haute personnalité au moins aussi réactionnaire. ill était, dit-on, impossible au gouvernement de paraître céder après l'or-dro du jour sévère qui condamna tout ré-c^nUftfifll f}. fH19 éltOWfiê uuiiorité. 1p minifl-ti'ë cle ritttériéur, et pourtant riSoié?n»r»t du ppuvoii^ quli.é(.>ait la formule de l'oppo-fs.if.toH; .à .et.é,hriçftiÇç n'on seuleinient par l'opposition êllé-ihèino, lïUUii ëhcbxç par les modérés de la Chambre et par reléiiîciîi bb'ii-sèrvaleur et bourgeois oue représentent les industriels. Ces derniers, en petit nombre à la Chambre, où dominent les propriétaires fonciers, ont poussé aussi loin que possible la protéstuutWî Leur adresse au président aii *st un appel à la clairvoyance de M. Gol'c-mykine. t . Lo, président, ll.a ^oHgéi} fié déctàrait-iî pas lui-même qu'il était ififll^pëfisâMê dë modifier non seulement la politique économique, mais encore et surtout la politique sans épithèle ? Certains députés de l'opposition nue j'interrogeais ce matin allaient jusqu'à traiter de provocation les décisions qu'on semble vouloir prendre en haut lieu. La mésintelligence va croissant entre le pouvoir et la nation. C'est le fait brutal contre lequel aucune allégation ne saurait prévaloir. Le sentiment d'insécurité politique, d'incertitude du lendemain, arrête l'esfcor d< 1 industrie et du commerce, et commence à faire l'objet des plus graves préoccupa ttons <le..ucercles intéressés. Les conférences succèdent auix conférences, sans résultat i est vrai. Le ministre des finances affech un Optimisme qui ne trompe personne. L< « nouveau cours » menace fort de n'avoii de nouveau que le nom. L'opinion publiqui désillusionnée ouisera sans doute clans soi fatalisme la résignation nécessaire. Les déibats concernant les poursuites in tentées contre le député de gauche Tcheîd/.o poursuites dont le Temps a déjà parlé viendront le 13 mai, style russe, au Con seil de l'empire. En réponse à la demand d'oiplications adressée "par le premier d.^ nartement du Conseil de l'empire au déput Tcilieidzc, ce dernier lui a fait parvenir I déclaration suivante : s « Le président de la Douma m'a commu-e niqué la copie du procès-verbal du premier département du Conseil de l'empire suivant lequel on me demande de fournir des explications au sujet des accusations portées contre moi à l'occasion de mon discours du , 11 mars style russe. J'estime nécessaire de î déclarer oue conformément à l'article 14 des 5 statuts de la Douma, je jouis comme mem. » bre du Parlement de ma pleine liberté d'opinion et que, par conséquent, je ne saurais , être l'objet de poursuites pour le discours i prononcé par moi à la triimne de la Douma. » Terrible accident d'auto ; St-Pétersbourg, 24. — Deux Français, qui ; participaient à une course d'automobile, se sont jetés sur urne voiture arrêtée. Ils ont été tués sur le coup. AI.HAJiTE Le Prince do Wied se réfugie sur un bateau italien Nous avons reçu assez tard dans la nuit la dépêche suivante : Durazzo, 23, 4 heures après-midi. — Le ministère a présenté sa démission hier soir. Il y a eut hier soir une alerte par suite d'un coup de fusil parti accidentellement pendant qu'une sentinelle autrichienne Chargeait son arme. Les Malissores se sont refusés à exécuter l'ordre de marcher contre les insurgés déclarant que le but de leur présence était la protection du prince. La gendarmerie albanaise, commandée par des officiers hollandais, marche contre les insurgés de Schiak protégée par des canons placés sur les collines de Durazzo.On entend des côiïpss tls fusils et de mitrailleuse dans la directio" ,tl?. Schiak. Les marins autrichiens et ujliens sont assignés seulement à la défense (lu la ^a" mille royale. Durazzo, 5 heures. — Les insurgés avancent sur Durazzo. Les souverains et leur suite se sont enfuis à bord du navire dfc? guerre italien Misurata. Valona, 23, 7 heures du soir. •— De grâV--ves nulles provenant de Durazzo alui* ment la pôpiu.a^on- l^cs bandes albanaises' sont en train de £e former, prêtes à partir pour Durazzo. Le princé réntre dans son palais Vienne, 24. — La Nouvelle Presse libre puftTie les intéressants détails suivants : « Hièr fktir /après une fausse alarme provoquée liai' r,t\ coup de feu tiré par inégarde par un mafàÏM autrichien, on apprenait. que les insurgés marchaient sur Durazzo et que les Malissores refusaient de prêter secours au prince. Quelques escarmouches eurent lieu entre les insurgés1 et la gendarmerie, au oours desquelles? quatre officiers hollandais furent faits prisonniers.fi' Les membres de h) commission inter-nat?(/ri«!le.ayant exprimé le' désir de se rendre aupres f,-es insurgés, ces derniers leur dérlêchûtijentl urte délégation qui1 déclara vouloir négocier direét^ment avec le prince. » Dès qu'il eut connaissance de ce détail, le prince Guillaume, qui fc'était réfugié a liotW du navire italien Misurata, retourna à terre sa famille et tout son état-major. A 7 heures il était de nouveau dans son palais. » Il va sans dire que les rédactions vien>-5K)if»es qui d'ordinaire ferment leurs por-(ëS vers une heure et demie du matfî*, sont aujourd'hui en pleine effervescence et -fono tionnent encore h trois heures et demie. On dit actuellement à Vienne qu'il faut s'attendre encore à des surprises, mais on est généralement d'avis qu'avec l'aide des troupes internationales on réussira à pré-<aerver le prince d'un attentat. Cependant il est à remarquer que jusqu'ici lâ presse s'ab3tient de commentaires. Départ du médecin du prince de Wied Vienne, 23. — Le médecin attitré du prince, le docteur Berghausen, est arrivé à Trieste, à bord du vapeur Baron-Britch, et est reparti immédiatement pour l'Allemagne,Le docteur Berghausen ne retournera, plus à -0ufa/'ZO, Des divergences de vues qui se sont élevée® entre lui et le maréchal de la cour, major .von Trotha, l'ont cii.n»né à donner sa démission, Dét'âii* &ur l'échauffouree -Rome, 24. — M.- Alioti. ministre d'Italie à Durazzo. a adressé rô M. di San Giuliano une dépèche dans laquelle il dit notamment : Vers 5 -h'. 30 de l'après-midi arrivèrent h Durazzo quelques fuyards qui rap-irirfirent qu'un petit nombre de nationaliste.-, qui aidaient pris les armes, s'étaient dispersés ei que les insurgés marchaient su> la ville. En même temps, arrivait la nouvelle ortiç la garde des Malissores catholique è'tiUïil, ft^îfuie aux premiers coups de fusil. , , La dépêche de M. Alioti relate l'envoi au insurgés, au nom du prince, de Mehemed Pacha Draga comme parlementaire, Mehemed 'Pachia rentra peu après en disant que les insurgés ne voulaient négocié/' qu'après être arrivés jusqu'au bord de la mer. Il exioose ensuite comment la princesse, récusant de s'embarquer seule, il fut décide .que J° prince s'embarquerait lui aussi provisoirement >k bord du Misurata. Des diplomates allant ensuite à la rencontre des insurgés, rencontrèrent un capitaine hollandais accompagné de trois insurgés sans armes, portant un drapeau BfôftP/ Le capîu^ne leur déclara qu'il était venu âU nom dés insurgés dire au prince il. due les insurgés vendaient envoyer leur p^tiiion par rintermédîa.,,c délégués pC'iir ptéswi-tftp leurs demaïuPes au souve-rain. . ,. . , 2 Que les pnsoiliii^ seraient - tous t i-sillés si, avant le lendemain 8 heures du matin, le capitaine n'était pao renire .ru% une lettre du souverain contenant une ie-ponse (favoraJ)le. . . 6. Qu'ils désiraient qu'on n'employât plU^ iamais les armes contre eux. On conseilla, alors au prince de se rendre aussitôt au palais où il reçut le capitaine, signa la lettre qu'on lui demandait et. exprima le désir qu'on lui donnât à nouveau une escorte de marins. 1 La dépêche, de 'M. Alioti dit. encore que le capitaine, oui avait été envoyé pour ! rapporter la demande des insurgés, relate : que ceux-ci sont au nonibre de plus de 2.0)0 et crue plusieurs milliers d'hommes 5 sont signalés à une petite distance. L'inspirateur de l'arrestation d'Essad pacha Berlin, 23. — Une correspondance repro-, duitc par la Deutsche Tages Zeitung, sous oueloues réserves, assure que M. de Jagow, 3 le préfet de police berlinois, se trouvait au - Konak la nuit oui précéda l'arrestation é d'Essad pacha. Elle ajoute que la façon a habile dont le conspirateur fut mis hors d'état de nuire trahit îa tactique habituel-

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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