Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 06 May. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 24 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d21rf5mc38/
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Mercredi 6 Mai 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Mercredi 6 Mai 1914 Franco en Belgique Un an : 15 » » 6 mois : 8 fr. » » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr. » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste. ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE Annonces. » « la îsgne, 2G cetà, Réclames. »...»■ 40 cent Faits divers . 1 îranc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i» pente lie* 30 cent. Émissions. . ...» 1 franc RÉDACTION TÉLÉPHONE 91Ï FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FORCEE El 064 RÉDACTION ET ADMINISTRATION •. BOULEVARD DE LA SU VKMERK. 25 ElECTIOIS LEGISLATIVES du 24 Mai 1914 Arrondissement de Liège LIBERAUX-UNIS CANDIDATS EFFECTIFS v» Paul VAN HOEGAERDEN-BRACO-NIER, industriel, ancien député, ancien sénateur, Liège. M Xaviar NEUJEAN, avocat, député, con-seiller communal, Liege. M. Alfred JOUHN'EZ, avocat, conseiller communal, Liège. M Victor BOULENGER, cultivateur, bour0-mt-Jtxe. conseiller provincial, Beaufays. M. Léopold CHAUiUONT. avocat, conseil-1er commuai al, Herstal. M Julien UELAJÏE, industriel, conseiller commuiial et provincial, Liege. M. Auguste PONSÛN, médecin, bourgmestre, Jupiliu. . , „ M Gustave GI14LEN, Industriel, Seramg. m! Albert JANSSEN, fabricant d'armes, M. Victor HODEIGE, bourgmestre, Grive- Aï. JuS NOTKFAL1SE avocat, conseiller communal, Liège. M Jacques BODY, ingénieur agricole, noi-logue-aux-Pierres.M Théodore COLL1GNON, avocat, Liège. CANDIDATS SUPPLEANTS M. Julien DREZE, avocat, conseiller provincial, Worsage. :M. Emile .OIGNiEîlFE, industriel, conseiller communal, Liège. &1. Léonce NEEF, avocat, conseiller communal, Ttlff. . - M Joseph MARCOTTY, industriel, bourgmestre, Angleur. M vernand MALLIEUX. avocat, Liège. m! £.nâ<s J E'NNISSEN, avocat, Liège. ÉTRANGER ALLEMAGNE Au fteicnstag: 1>, 5 _ La Reichstug a discuté en seconde lecture le budget de la guerre. fTirénéi-al von Falkenlieyin déclaré ou il v ,, en ei octobre dernier 60.(XÀ> hommes et 18 MO chV'aux de plus qu'auparavant aux besoins desquels il a fallu pourvoir. L'incorooi-ation .'les recrues s est faite sans aucune*difficulté. il y a eu 1 an passe 3S 0M conscrits oui ne cwent pas incorpores bien ^ remplissant Its conditions uecess^res Le choix, ne fut cependant pas J,1 u'v eut parmi les jeunes soldats que 4 ,u «le libérés pour faiblesse physique. Un nom-tore assez important d'autres recrues ont également dû être classées dans la reserve pour faiblesse physique moins prononcée *.,e ministre déclare préférer se taire sur leur chiffre exact. •Sur &>.000 places d officiers il y en a q 000 oui n'ont pas de titulaires. Dans deux ai:s, ces vides seront sans do.;te comblés Parmi les sous-officiers, il n y a que ÏÏ5) emplois vacants. Ces «des seront (comblés dès cette année si, en octobre, il m'v a '.tas de nouveaux besoins. Les crédits volés pour les places lortes sont employés On travaille également en ce sens aux améliorations convenues. Le ministre de la guerre termine après avoir ranpdlé toutes les difficultés tiuil fallut su/monter pour l'achat des chevaux, Je lo"«men' (les troupes, celui des officiers. En' rStoe! conclut-il tout s'est bien Tjpssé L'état saiHtaire des troupes a été excellent L'année 1913 inarquera dans ce sens un record et déjà le 0 -octobre n«u pouvions annoncer à Sa Majesté que les no 'velles formations étaient équipées et yréK j à entrer en campagne. » I- cjmi'nlselorv du budget A du Reichstag Ai ours de la discussion du chapitre des noyen» de communications militaires, un dirnté radical a combattu dans des de. ™iffi®&tents techniques très étendus le svstem • des dirigeables rigides en faveur de i'aviaUoii ainsi ^e du système, de;Mtoj .'eaiiles sou'*les du type de 1 .-Utro terres Sud dit-il m. 'liraient voler au-8essus des Sa ires allemands. Il a préconisé la construction d'aéroplanes à plusieurs places ÏS grande surface portante et munis de Le"'illustre de la guerre, von F<Ukcn-ïhevm. a répondu à ces observations par S'affirmât»** <pie le système rigide allemand e4t de loin le meilleur qui ens.e. aussi i'ita!-m.',jor commettrait une faute ftnpar-dJwoW® s'il ««Kilt d'utiliser ce systtto». Le-- rapports sur tel dirigeables (lu système 4 Hra Torrés doivent être accueillis avec mertfon. Quant à l'aviation, bien mi'étle snit encore incontestablement plus Tw-efrei*« me la navigation aérienne à birt des 5U.ngeaWes, il n'y a toutefois pas lieu de l'ai^a^donner. I o divorce roi M.mool ? Bcr],, û — T,a 0azr.lle berlinoise de Midi ouolié un i^légisunnie de Romé annonçant sous rése. . es le prochain divorcd «lu roi Jlanoel de K-logfll à «Je la jeune reine qui aurait peiaonnelle-mént demandé au Pape kl WtUre lu ma- TII^0, correspondant du joun.al aUemand ajoute qu'il est imposgilile d'obtenir confit» màfion ou démenti au Vatican. EUSSIE A la Douma Sa.'nt-Pétersbourg, 5. - La discussion du budget a commencé ce matin a la Dou- "'.Vu déhut de la discussion, le président annonce «jn'il a reçu une motion sisnee par 30 membres demandant 1 ajcttfTWBiont du débat sur le budget jusqu'à ce qm ië projet de loi sur la liberté de la parole pwr les membres du Parlement, ait bté vot^, 1 es signatures des députes présentant la motion ont été communiquées par trois membres du parti social-démocrate. La motion est rejeté© jîiur V01X contre Les membres du parti socHf-démocrate Kjy.'ttent alors la salle des séances.. L'assemblée commence ensuite la <?fS£.us-siwf immédiate du budget. L'Incorporation dos Finlandais St-Péï^'iiourg, 5. — Une réunion ex 'traorduiJiLÎi^.'a eu lieu aujourd'hui -i St-Pé tersbourg, la présidence du présiden du conseil, pour examiner la quôfltion df .l'incorporation de ^4^ieurs districts finlan •dais dans le ^ouvei^.ment de Saint-Pé ttersbourg. dans J'int6rc\t 4ê Li défense di paye, LP secrétaire ^l'Mat *r ^ inlanni assistait à cette réunion. Presque to.us les personnages présents ont voté en principe, pour des raisons stratégiques, la réunion de presque tout le gouvernement de Vy-borg au gouvernement de St-Pétersi/ourg. Cependant, vu l'importance extraordinaire de la question, la décision définitive sera prise par le conseil des ministres. Une ville en feu Olkusch, (Gouvernement de Kiel), 5. — La ville de Skala est en feu. 300 maisons brûlent. Il y a déjà des morts. AUTRICHE Les chemins de ter orientaux Budapesth, 5. — Le P'esther Lloyd publie l'information suivante au sujet des chemins de fer orientaux : Puisque l'Autriche-Hongrie ne peut pas accepter le contre-projet serbe, il ne reste actuellement autre chose à faire pour la monarchie que de réclamer la restitution de ces voies ferrées. C'est pour ello non seulement un droit garanti par la concession turque, mais il résulte des engagements pris par la Serbie dans le traité serbo-turc et des décisions adoptées à cet égard par la conférence des ambassadeurs à Londres. La santô do François-Joseph Vienne, 5. — Au sujet de la santé de l'Empereur on annonce aujourd'hui officiellement que la nuit a été bonne et reposante Les phénomènes catarrhaux ont diminué et l'état général a pw conséquent été très satisfaisant. Etat désespéré de M. Kc-asuth Budapesth, 5. — L'état de santé de M. Fr. Ivossuth, l'homme d'Etat connu, est désespéré.Le Lokal Anzeigcr annonce que François Kossuth est entré en agonie. AL 15 A NIE Combat acharne a Tsepo janina, -i. —• Une bataille acharnée se poursuit' depuis hier autour du monastère de Tsepo, que le régiment de Delvmo avait occupé immédiatement aiprès le retrait des troupes grecques, dont l'état-ma-jor général y était installé. Le même régiment avait également pris possession, le môme jour, des villages de Houmalitza, Pitsari, Kolonia et Progonati (toutes ce3 localités sont situées sur la ligne d'Argyrocastro). Les informations qui parviennent ici indiquent que les bataillons sacrés ont, jus-qu a présent, réussi à tenir en échec leurs adversaires albanais. Des milliers de réfugiés chrétiens s'enfuient des distincts où se livrent des combats vers les frontières grecques. On évalue à plus de 3.00'î le nombre des réfugiés arrivés depuis quelques jours à Yorgout-sadès, localité qui se trouve à 26 kilomètres en arrière d'Argyrocastro. Succès des Epirotes Janina, 5. — Les Epirotes ont repris une partie des positions qu'ils avaient perdues. Ils ont réoecupé Erachari près de Temeti. Le gouvernement provisoire épirote s'est installé dans le village de Yargoutsates. Les Epirotes. au nombre de 5.000, se sont réfugiés sur le territoire hellénique. ETATS-UN LS Un général assassine New-York, 5. — Le général Hiram. Du-ryea. âgé de 80 ans, a été assassiné ce matin pendant son sommeil, par son fils Ches-ter.Ou croit que ce dernier était devenu fou. Il y a 11 ans, la femme de M. Chester Duryea avait obtenu le divorce. Dans cette affaire le général avait pris parti contre son fils. Le général Hiram Duryea était vétéran de la guerre de Secession. C'était un riche industriel. Le Conflit lexico-Âmérieam La situation Mexico, 5. — La crise mexicaine' se prolonge et les incertitudes causées par cet état do choses ne seront dissipées que le jour où l'action médiatrice se décidera d'une manière nette. Hucrta n'a pas encore trouvé de titulaire pour le portefeuille des affaires étrangères. Du reste, tout indique clairement qu'il ne se pressera pas d'agir tant que la situation ne se sera pas un peu éclaircie. Actuellement, c'est M. Estève Ruiz qui est chargé de la direction de ce ministère. Les masses populaires, à en juger par de nombre symptômes, commence.1,t Ci se fatiguer de cette période d'attente et l'on a l'espoir, sinon la conviction, que tout va 5'a.rranger sous peu au mieux des intérêts du pays. En fait, a>ite sorte d'abattement moral de la population que ce conflit exaspère et qui souhaite le retour des jours paisibles, est une chose excellente en §oi ; Jes forces aUve.rse's sont en ce moment incapables d'agir et les révolutionnaires eux-mêmes s'avouent- impuissants. A Mexico, presque tout le monde se prononce en faveur de la médiation et même d'une médiation immédiate. Le Mexique colrtpte entièrement sur la loyauté des puias^.nces de l'Amérique latine; il tiendra Je plus grand compte de leurs conseils et s'inclinera devant leurs décisions. On ne sait toujours pas sur quelles bases la médiation va se produire. Du côté d£,s Etats-Unis, il y aura sans doute quelque intransigeance, niais il est permis de penser 'q^ j£s gouvernements sud-américains se déclareront prêts à certaines concessions tout ejp.* énorgique-mçnt le-s foi-mules susceptible^ dg cojnpro-, mettre W* prestige, leur dignité pt Ifiuf ij}-dépend ancé, En 8ut>ordonnar»t frinsj son actjo» à celle de l'Amérique latine, ie Mexique sauvegarde entièrement le prindptj de la souveraineté nat'i-naile." Il y aura sans doute d«» . ce fait ."ornrne en est en droit de s'y attendre certains changements, — non pas im-m^î-Wtc toutefois, — avec lesquels la crise aci,f«e «rfwnto peut-être des rapports directs. n tout CM ail Mexique un principe qui a '■ -' -j'l;:'1 il différentes re-prises par l'effusion rty s.«,lX'ip- Ameri-e-lins de la race latin© garderont tance et ainsi s'accompliront ie^ d{jstiptè. A la Vera-cruz Une proclamation La Vera-Cruz, 5. — Une proclamation si-gn^.e h? général Zapata en date du 1er mai. été fjlrr soir. Elle annonce qufi les niiûffijpvpnt Mexico aujourd'hui «e-t s}ni .eona^Qïwç (t /Cs ! généraux Miîôftfî èt " ' u 1 On considère <tuô cette pr,o,cia£nation wef • fin au bruit d'après k<W*i j.g zèhëfiï) l pata et Huerta. coopéraient et que i marchait sur la Vera-Cruz. M John Sulliman, consul américain à San Luiz Potosi aurait été emprisonné par le général Maas depuis 15 jours. Apprenant que les fédéraux dirigeaient de l'artillerie do Mexico sur la Vera-Cruz probablement pour le général iMaas, qui se trouve à Soledad, le général américain Funston a fait débarquer plusieurs pièces de canon sur le quai des douanes. Bien qu'on ne s'attende pas à une attaque, ces mesures sont prises par précaution. Paris, 5. — M. Boucard, juge d'instruction. a entendu aujourd'hui M. Lecourette, directeur du Courrier Parlementaire, et M. Livet, rédacteur en dhef de la Journée Républicaine Tous deux ont déclaré qu'ils avaient entendu dire que des lettres d'un caractère intime, adressees par M. Cail-laux à celle qui devait être plus tard Mme Cailiaux, devaient paraître. Dans ces lettres, le ministre parlait de sa situation de fortune et se félicitait de certaines opérations avantageuses, grâce auxquelles il avait pu réaliser de jolis béné-fices.D'une manière générale, il s'exprimait assez librement, disait-on, sur toutes sortes de sujets. A la fin de l'après-midi, M. Boucard a entendu M. Pincetton, qui a affirmé qu'aussitôt après l'attentat, tous les papiers qui étaient dans le portefeuille de M. Calmette furent réunis sur la demande du blessé et mis dans une enveloppe qui fut cachetée et placée dans le coffre-fort de la caisse du Figaro. M. Henri Quittard, rédacteur au Figaro, a confirmé la déposition de M. Pincetton. Il a ajouté que le lendemain de l'attentat, lorsqu'il fut décidé que l'enveloppe serait remise au frère de M. Calmette, le rapport Fabre en fut extrait et remis dans le coffre-fort du Figaro. Le caissier du Figaro, M. Quimard, a corroboré ces déclarations. 11 a ajouté que la lettre « Ton Jo » fut également extraite de l'enveloppe. Saint-Pétersbourg, 5. — Douma. — Après que le rapporteur eût déposé le budget, le premier ministre monte à la tribune. L'extrôme-gauche l'y acueille avec un vacarme assourdissant, fait claquer les pupitres et crie : L« voilà assez ! Nous ne vous laisserons pas parler ! Les rappels à l'ordre du président restant sans effet, ce dernier propose l'exclusion, durant quinze séances, de huit membres appartenant au parti social-démocrate et ouvrier. Chacun des expulsés fait une déclaration à la tribune, n;ais on ne permet pas à MM. Skobeleff et Chenkeli de s'expliquer. M. Chenkeli, néanmoins, parvient à rester quelques instants à la tribune, puis, de sa place, il refuse ele quitter la salle des séances, malgré l'ordre du président. Il n'obéit pas davantage à la réquisition de l'huissier. Le président déclare alors qu'il suspend la séance afin de sauvegarder la dignité de la Douma*. A la reprise de la séance, le socialiste Chenkeli, exclu par le vote de l'assemblée, se refuse d obtempérer à l'intimation de quitter la salle. Le président suspend de nouveau la séance et les questeurs font quérir les gardes du palais. Ceux-ci, introduits, Chenkeli quitte sa place en déclarant qu'il se soumet seulement à la force. lEnsuiite sont encore successivement exclus, pour quinze séance trois socialistes, dont deux ont dû être éloignés manu militari.La gauche continue ,à faire du tapage. Deux nouvelles tentatives de Korémeki de prendre la parole, î estent infructueuses. Le président de la Douma propose alors d'exclure, pour quinze séances, deux nouveaux .groupes de députés de l'extrême gau-dae, ce qui fait, avec ceux, qui ont été précédemment exclus, en tout 16 exclusions.La proposition d/exclujsion est adoptée. Les nouveaux exclus quittent la salle ù l'apparition réitérée des .gardes du palais. Finalement, le président du conseil des ministres regagne la tribune et prononco un Ibref discours, saluant la Douma et la priant d'accepter ses salutations avec la même bienveillance q,ue celle avec laquelle il les a adressées lui-même. (Applaudissements au centre et à droite). ■X* Washington, 5. — Le Département de la guerre a appris par une information reçue de la Vera-Cruz que les troupes fédérales mexicaines ont miné la voie ferrée de la Vera-Cruz, afin d'empêcher toute tentative de marche contre la capitale de la part des Américains. Lettre d'Amérique Correspondance particulière du Journal de Liège. Lundi !3 avril. — Hier soir, j'ai trouvé dans ma chambre, un gros œuf en chocolat, amabilité du propriétaire de l'hôtel. Les Américains font bien les choses ; quand ils vous offrent des fleurs, c'est par bottes. L'autie jour, on m'apporta un carton ; il contenait douze bouquets de corsage do couleurs différentes, de quoi varier plusieurs fois par jour et assortir aux toilettes ! Chacun, ici, s'ingénie à nous satisfaire ; c'est la plus large et la plus somptueuse hospitalité. Des autos sont à notre disposition, les in-yif.atf0$s se multiplient ; on devrait pouvoir assjstèf 'J p]nsiej]rp (jîftpfT à Ja foi* ; les ^ajeiu s d'art H le*, l,-,'!.:lictUi,q;jf-'$ ftvCf culieres h*o\x\i:ènf])$>#• nyu'».'"' J'ai assisté ce matin à la séanr-e inaii-giu'ulo du congrès. De nombreux discours.. Le Dr Depago, président, termine le sien en souhaitant voir, à l'oxemplô clos IStftts-Unis d'Amérique^ les Etats-Unis d'Europe. Lecture du télégramme de notre roi. Après le lunch, promenade en auto ; les deux parcs sont immenses ; le*s écureuils, familiers comme les moineaux du Luxembourg. viennent vous prendre des noix dans fa monument, du général Grant, etc. Le soir, banquet somptueux ; les toasts sont menés par un master fort spirituel. A notre table, Miss Dora Keen, l'exploratrice bien connue, nous raconte ses expéditions ; elle est la seule personne au monde qui ait atteint le sommet du mont )ï(::'}y Alaska. (Que de privations ! ' (tfftf'Vir* '$}')}**'}■ '.V.û wjr.. lie iou Vvph.Wb, il faut uji# #ne£gie <ï£ $$eew:<à« <ié Seaux yeux 'brg^s, yn profil çiassiçiue ef yèjotttail'tf i éïiP'W extrêmement ql'ma^le; nous sympathisons immédiatement. Je me propose de traduire, en français, son odyssée de l'Alaska. Il faudrait que la Société de géographie d"Anvers l'invitât à nous donner une conférence lors de sa prochaine tournée en Europe, Mardi 14 avril. — Lunch offert aux dames par Mrs Mayo, à l'hôtel Biltume, l'hôtel Je plus gratte-ciel de New-York. En matinée : Peter Pan, cette délicieuse opérette qui eut tant de succès en Angleterre. Maud Adams dans le rôle principal. Banquet du Dr Gibtson. Puis à l'Opéra Metropolitan, où un spectacle brillant nous permettant d'applaudir les différentes troupes, est combiné en notre honneur ; un acte de la Traviata, un de Lohengrin, un de Madame Butterfly, ifti, enfin, de La Bohême avec Caruso très aimé ici. Mercredi 15 avril. — Les musées renferment des trésors ; au Musée d'histoire naturelle, les fossiles donnés par M. Carnegie ; le dinosaure, énorme ; l'idh/thyosaure, l'arebéoptérix. Les monstres les plus fantastiques ilmaginés par Breughel se retrouvent là ; le dragon ailé de la fable a certainement existé. Admiré aussi des antiquités de Laponie, des Indes et de l'Alaska.Le musée Métropolitain contient, entr'au-tres, la célèbre collection Pierpont Morgan. Que de merveilles ! miniatures, porcelaines, vieillies dnntelles, bijoux, statuettes gothiques, majoliqu&s, cristaux de Venise, armures japonaises et-des tableaux : Velas-quez, Turner, Gain,-.orougli, Lawrence. Reynolds, Constatlc, Fragonard. etc.,^etc' ; il faudrait huit jours nour voir tout cela. En dehors de la collection Morgan, remarqué, en passant, des statues antiques, une salle de Rodin, des antiquités égyptiennes ; comme peinture : le beau portrait au chien de James Stuart, par Van Dyck, des Rembrandt, Frans Hais, Vermeire, l'adoration des rois de Quentin Metsys. Nous visitons aussi la bibliothèque Morgan qui n'est jamais ouverte au public. (Que de vieux livres enluminés, d'incunables, de manuscrits ! ) et la collection Allt-mann, où nous notons dés Memling, Vélas-quez, (Christ et les disciples d'Eniaus) ; Van Dyck, F. liais, Rembrandt, un merveilleux Verhachio; Maes... Des porcelaines et des sculptures (IHondoin, Donatello). En matinée vu jouer Crumpij au théâtre Waillaks, par une troupe anglaise excellente ; l'artiste en Medette Cyril Maude, est remarquable. Un-grand dîner encore, puis réception, à 10 heures, de M. Phips, paawre diable de milliardaire, associé de Carnegie. Résidence princière, où tout est d'un goût parfait ; on danse et l'on admire la .grâce des célèbres danseurs Cast-le, qui touchent ce soir le mcideste cachet de 10.ÇQ0 francs pour quelques Miaxixe et 'ont S cep. Un petit vieillard, bienveillant et aimable, va ele groupe en groupe.' De prime abord, insignifiant, niais des yeux pénétrants-, rayonnant d'intelligence : c'est Carnegie.Jt'.idi IC avril. — Les docteurs ont eu fort là faire tous ces i ours-ci ; on leur a montré les hôpitaux ; ils ont assisté aux séances. Les instruments de mon mari, pour la sut-turc osseuse, ont eu beaucoup de succès ; 11 aie m'appartient guère d'en parler de même que de sa démonstration de ce matin ià l'hôpital français. Pendant ce temps, je visitais, avec un groupe de médecins, l'institut RockefeUer, où le Dr Carrel nous expliqua ses remarquables travaux, nous montra les différents laboratoires et l'hôpital. Vu Mniç., Carrel, (qui est excellent chirurgien), suturer des artères de chien. Pour regarder dé sang-froid ces pauvres toutous, le 'ventrë ouvert, il faut une certaine habitude ; je me sens là un peu mal tà l'aise. Plus loin, c'est une au tue petite victime de la science dont les poumons, mis à vif, se dilatent en mesure. iMais il nous faut oublier ce jardin de supplices ; hâtons-nous de parler d'autre chose. Surtout n'oubliions pas d'annoncer, pour ceux que cela intéresse, qu'à la séance de clôture, le professeur Sonnenburg, de Berlin, a proposé Paris pour le prochain congrès, dans trois ans. C'est là un beau geste. Proposition acceptée avec enthousiasme. Le Dr Keen sera président de cette session. Nous parions pour Philadelphie, emportant de New-York le souvenir d'une ville gigantesque, d'une animation infernale, d'un essor formidable, ville plus écrasante que Londres et que Paris, Vendredi 11 avril. — Arrivés hier soir à Philadelphie (ville de « l'unione fraternel ») nous nous y réveillons chez nous ce matin (hôtel Belle-Vue). Après le "breakfast, des autos nous emmènent et nous visitons l'Indépendance hall, le Collège of physician, l'University of Pensylvania, le Bryn Mawr Collège for girls (voyez Baedéker) ; après avoir traversé le grand parc, nous sommes dans la country, pour le lunch, les hôtes de M. et Mme Van Rensylleer dont le château est une merveille et le bon accueil un enchantement. Aussi dévaliserons-nous, pour eux, tout un magasin de ifleurs. Nous visitons ensuite la galerie de Ml «. A. B. Widener, (don! le fils et le petit-fils périrent au naufrage du Titanic) galerie où sent "les plus merveilleux Gréco, Rembrandt, Van Dyck, Raphaël, Tprnpr. Il n'y a là l;!cn qui po gojt parfaii-empiit 'beau 'pt c'est, infiniment plus agréable de visiter de telles collections où la sélection est faite, que des musées où, hélas ! il y a de tout : du bon et du médiocre, voire du pire ! Vu en passant l'hôpital pour enfants estropiés, fondation Widener. Visite au Dr Keen et a ses filles, et l'intrépide miss Dora Keen nous montre des souvenirs et des photographies de ses sensationnels, voyages. Nous quittons Philadelphie à 8 h. 1/2 du soir ; cette ville nous laisse le meilleur souvenir ; c'est un centre intellectuel où l'on se repose de l'excessif affairement de New-York. Si je puis dire «se reposer» après une journée aussi bien remplie que celle-ci ! Nous arrivons à Baltimore à 11) h. 1/& 'lie sont des trains spéciaux emi nous trârtiporvent et îioits soipftipè d cjf'ffquë' eiépdr', "renséî'gné's aii quai 'par une"grande jàïip^Be inrpfini ée : train réserve à la Société înpè-pn^ tjonale'dti Ch'iiairsie. 'notre ùia.iv.é'é cUmg chaque vjllp ie pi:»)^i^mmg 'du' l^rfdgmaàn nous ost di$trifoU6: Tout est admirablement organisé ; tout se fait avec ordre et méthode. Pour bien j des choses, les Américains sont nos mai- i très. Leurs hôpitaux si larges, si propres, disposent d'énormes crédits. Que de belles choses nous fprions, nous aussi en Furqpo; •sr fes tr^nfefc' -ef ihs uimoi^ ^iw -taient pas aussi cher!'... ' Samedi 1$ avril. — Baltimore (hôtel Belvédère). Les docteurs vigiteilt les hôpita"* assistent fi.HM opérations, ont un ' ïùnch Fr^ iG ^nc^'s ^ll° noils sommes, nous u les hôtes dc Mrs Baer. L'hos- ii'lâiU t. n ai, siunô- 1%;# "ft- î^nfSretfJe* ef'rardïale quant «. ItiflfSnt nasillard demi on se mo-«B» W cJlS?. flous, «leM b peine si l'on s'en aperçoit ; il n'appartient qu'à l'infime minorité. Mais, comme toujours, ce sont les tares et les défauts que l'on remarque ; on ne dit rien d'une belle qualité, on fait la caricature d'un travers. T?mvno T .AMRrïTTï?. Cartel clérico-socialiste Nous devons des remerciements au ci-toyen-échevin Delvigne et à ses amis, les socialistes sérésiens. Ces forcenés de la contradiction, ftui ajprès avoir réclamé et obtenu la parole pour leur chef, ont jugé bon d'empôcher par des hurlements et des chansons, M. Hymans de répliquer à l'apologiste du collectivisme, ont donné le coup de grâce à la tactique enfantine de M. Woeste prétendant que la politique cartelliste subsista et que rien n'est changé depuis 1912. Mais ce que les récents incidents ont démontré, c'est l'entente parfaite des cléricaux ' et des socialistes pour attaquer les libéraux qui entendent ne pas suivre le drapeau rouge et tout spécialement l'honorable M. Van Hoegaerden, tète de liste des candidats libéraux. Annonçant l'appel violent du Peuple aux ouvriers socialistes, les engageant à forcer l'entrée du local du meeting libéral pour demander des comptes à M. Van Hoegaerden et à ses amis, la Gazette de Liège du 29 avril se frottait les mains en écrivant : « Nous espérons bien que M. » Vax. Hoegaerden se fera un point d'hon-» neur d'assister à ce meeting pour y ren-» elre des comptes aux électeurs ouvriers.» Même note dans le Patriote du 30 avril sous ce titre suggestif : M. Van Hoegaerden chez les Fauves. Et au meeting de Hollogne, dimanche matin, l'inévitable contradicteur socialiste, qui s'appelait Dardenne, tombait dans le ridicule dc demander compte à M. Van Hoegaerden des méfaits, d'ailleurs imagi-naiies de la Société Cockerill, à la tête do laquelle l'avait placé Pavant-veille, à la Chambre, le clérical de Kerçhove d'Exaer-de.Après le meeting de Seiaing, tandis que le XXe Siècle publiait ce titre flamboyant : M. liymavs est bruyamment conspué par ses anciens alliés, le National insistait surtout sur cetie phrase du compagnon Delvigne : « M. Van Hoegaerden sera la Tète » de Turc des Travailleurs d'ici au 24 mai. » Par un hasard, bien instructif d'ailleurs, il se trouve on effet que M. Van Hoegaerden est tà la fois la Tête de Turc des socialistes et des cléricaux. N'est-ce pas la consécration la plus certaine d'un libéralisme qui n'a jamais pactisé, ni avec la réaction, ni avec la révolution. Ce touchant accord de ; Marianne et de la calotte contre les libéraux tout court, n'est pas fait .pour nous surprendre : mais au moins les catholiques devraient-ils a\oîr la pudeur de ne pas dé- ' flonccr chez les nôtres des affinités socialistes, dont les siens ont donné tant de preuves. Faut-il rappeler que M. Nicolas Go'blet, tête do liste des candidats cléricaux, a été l'auteur d'un ordre du jour blâmant l'attitude des patrons carrossiers bruxellois dans la" grève du mois de juin, ordre du jour contresigné par M. Van-dervelde et voté par tous les socialistes et 16 cléricaux parmi lesquels on comptait deux députés liégeois, MiM. Goblet 1 et de Ponthière. ; « Le Verveux député de Liège (AI. Go-» blet), écrivait le lendemain le Journal • » de Bruxelles, élu sur présentation de ' » l'Union catholique de Liège, eût pu nous »> donner d'une façon plus heureuse l'oc- ' » casion de s'affirmer démocrate. » Et le démocrate XXe Siècle ajoutait cruel- • lement : « Comment se fai.t-il que MML Ver-» haegen, Mabille et Nicolas Goblet se soient 1 » laissé prendre à la glu de M. Vander-#) velde? ... » Vous voulez établir le monopole socia-» liste dans la carrosserie bruxelloise, a : » répondu M. le ministre de la justice à M. »> Vandervelde. C'est bien cela. Ce fait est » évident. MM. Mabille et Goblet ne sont ■ » pourtant pas aveugles. C'est faute d'at-» t-ention s'ils ne l'ont pas aperçu. » Cela n'empêchera pas M. Gciblet et la Gazette de Liège de traiter M. Van Hoegaerden d'allié des socialistes. « Cest todi Vcrama- gui nomme ii chaudron neur cou. » P. S. — Le XXe Siècle nous apporte Un article qui montre à nu la mentalité cléricale et son respect de la. vérité. Cet article est intitulé : M. Paul Hymans sous les fourches caudine.s des socialistes de 5e-raing, titre qui jure avec l'attitude très crâne de M. Hymans répudiant les doctrines et les procédés socialistes. Et voici les conclusions de ce journaliste sagace autant que véridique : « Les libéraux de Seraing viennent de nous offrir, avec le concours trop empressé des socialistes, une image frappante de ce que nous vaudrait le triomphe de la politique cartel! iste. » Nous nous -.'ornerons à cqnstatyr que la réunion de Sc-raing montre ce que deviendrait le gouvernement du pays dans l'hypothèse' d'une victoire anticatihoiic[ue. >> Le citoyen Delvigne et sa bandé de sauvages 'maîtres d'une salle lou^e par M/M. Greiner et Van Hoegaerden, empêchant- M Hymans de parler et lui imjjo-sant leurs théories et leurs chants révolutionnaires, voilà le tableau vivant de ce que deviendrait un gouvernement.où M. Hymans et ses amis devraient, pour ne pas être mis à la porte, céder à toutes les volontés de (M. IVandei-vélde et de fses troupes. Avis aux amateurs!... » Ceci est trouvé au lendemain du jour o,,t le gouvernement catholique a passé so'us les fqurches eaudines Hè M. Vandervelde faisant voter par Tà Chambre la clôture de la discussion générale des Assurances socia\ les, repoussée p.ar toute' la droite J'Pvx cept-ion-de cinq •momhj'.ç.S. 1 " "Et a|V 'jqiKtermun qe"'cette humiliation, "Vj. Ue iiv.oqué'v.ille ose sç 'pavaner de s^ fermtjttf gn' cette, circonstance, où le gç,\\: vernemept. vest cqura^eiisejpgw^ "afratfcnû, sàiis p von elre àueiïne part au débat ! Réponse à la dernière fje grupefllie t.o Bien Public, répond, Inclir'-àement, | i la lettre q,ue non» ap:pl,!ciée , uo gouvernement, dit-il, vient de déposer une nouvelle et lonçrue série. ej'<amèïl(-dements au projet d'o.-.sur^<ie^L'sociàles.'' I.a dis.iVv^tL-.u ju ^jti^'iifinoHante, par-nu i;i.;àl''l\i'iieiiiViih.ents nouveaux, conççy-flf* l'a mise er, vigueur de la loi, Les wcs_ui«es transitoires prévu es par les articles 27, 28, 80 et 31. seraient appli quées à partir de l'exercice budgétaire de 1915. C'est-à-dire que : •1° l'allocation annuelle de 120 fr. poulies vieux ouvriers indigents, ou l'accroissement de rente proportionné à l'âge, profiteraient aux intéressés dés l'an prochain ; 2° les chefs d'entreprise seraient tenus de verser annuellement au fonds spécial des dotations pour les pensions de vieillesse une somme de 4 francs par assuré qu'ils occupent Les autres dispositions relatives à l'assurance vieillesse, notamment la cotisation obligatoire de l'ouvrier, n'entreraient en •vigueur qju'à partir du 1er janvier 1917. Les dispositions réglant l'assurance en vue de la maladie et de l'invalidité ne seraient appliquées qu'lài partir du 1er janvier 1919. D'ici là les sociétés de secours mutuels et tous les intéressés auront eu le loisir d'étudier le régime auquel on veut les soumettre. ILs se rendront compte qu'il y a autre chose, dans l'assurance obligatoire, que l'intervention obligatoire de l'Etat et des patron-. Les imperfections, les périls du système apparaîtront bientôt clairement. Et* nous ne serions pas surpris que la loi fût remise sur le métier, et complètement refondue, avant d'avoir reçu sa première application. On nous accordera bien que ce n'est pas la peine de voter en toute hâte, dans le toh'Jiboh/d d'une fin de session, des articles dont la mise en vigueur tardera encore quatre ans et demi. A droite comme à gauche, des esprits pondérés assurent que le projet n'a pas été mûri suffisamment, que les conditions techniques de l'assurance v sont tranchées -à la légère. Plutôt que d'arrêter un système mal venu, et dont le Sénat fera sans nul doute table rase, 14e vaudrait-il pas mieux ajourner le vote et soumettre le système à l'examen d'une commission composée d'hommes compétents, c'est-à-dire d'actuaires ? Revue de la Presse L'ENTETEMENT DANGEREUX L'Etoile Belge signale malicieusement une , :onséqitence imprévue de Ventêtement du j gouvernement qui ne veut pas. permettre ■ lu Sénat de modifier une virgule à la loi -scolaire : Elle est bien bonne, l'aventure qui arrive j lu gouvernement. Pendant des années, lui et ses amis n'ont cessé' de dénoncer au .pays tees affreux j ibëraux qui. partisans de l'instruction obligatoire, n'hésiteraient pas à envoyer en prison un malheureux père de famille coupable de n'avoir pas mis ses enfants à 'école. Voici maintenant qu'après avoir dix pis juc pendre de l'Instruction obligatoire, co 5011t. ceux qui la vilipendaient qui la préconisent et voici aussi que ceux qui, fausse-nent, accusaient les libéraux de vouloir faire emprisonner les pères de famille •écalcitrants. les enverront bel et bien en jrison ! Il en sera ainsi, en effet, si la droite du sénat se refuse à modifier l'article 11 de a loi scolaire. 'Nous avons dit hier pourquoi. Cet article commine l'amende prononcée par le uge de paix contre les pères récalcitrants ; jr, en vertu de l'article 40 du Code pénal, e juge doit prononcer pour chaque amen-le un emprisonnement subsidiaire. Il y a in arrêt, de cassation du 19 juin 1893 qui lécide qu'il y a lieu à cassation lorsque le ;r£>unal condamne à l'amende sans emprisonnement subsidiaire. Que les juges se conforment à l'article 11, î'est-à-dire qu'ils prononcent simplement ine amende do 1 à 10 fr., leurs jugements pourront être cassés. C'est une sanction de dus qui échappe en vue de l'obligation scolaire. Que les juges, se conformant au code pé-lal, prononcent l'amende et la prison subsidiaire et ils feront ce que certainement ni le gouvernement ni la majorité cléricale responsables de la loi n'ont voulu «uAib puissent faire. Pour en il faudrait, ainsi qu'on [V'/ai) en 'matière électorale, ajouter à ['article 11 une disposition spéciale portant pue la peine de prison subsidiaire ne de-\ra pas être prononcée. Mais, comjp^ la droite 11e veut pas modifier une virgule à la loi, ce sera tqnt pis çour les récalcitrants. Ils iront en prison s'ila ne paient pas J'amende J LA DEFSNSË DE LIEGE —0— L'Histoire J'nii coffre-fort Le Patriote^ ftv-è*j sa légèreté et sa bonne feii habituelles, accueille une lettre que lui adresse un officier (>?) au sujet de la situation f[ue présentait la défense, de \u position fortifiée de Liège, à J,a sui(e du départ de rho\iorable général HeUnburgei\ Le Patriote $crit :. « §ous l'ancien régime, loa officiers supérieurs avaient trop souvent pour unique objectif la parade «à la tète des régiments et les honneurs. Les autres se figuraient avoir rempli intégralement leur devoir quand ils avaient réussi à apprendre aux hommes de savantes évolutions et d'infr-pecicables mouvements d'ensemble L'ancien régime avait tyon que la raison d'être de Vy.wiiéé'c est la défense du Heureusement, ces temps sont révolus. Actuellement on travaille, on s'agite une besogne utile s'accomplit p/.v^o,u V " A Liège, depuis l'^rwvAe. ùu gçâièràl Léman, |'r,c|i\m est' LÔ.l>rile. ^"ous les oÎA-. ci^rs e.YÇr.'les' cjeiitsi Dès ?dn àjiii'yée., 'ày;^ quitter ç^e ses. Çfe OQUV-Ioisie, le gé néral * LeinaVn YVâ-i wldat, s'enquit de La l ;\ùâtior, de la position et demanda rà en voir lu plan de défense. Il se fit ouvrir le coffre-fort qui doit contenir les plans et le? sejerets' ele la place... Stupéfaction, il était vidtÇi Un souci patriotiq'1^ Wè'iipècbe ele donner ^'autvas. ^ta^.' uîe r&lt suffit du reste a -ro^v:,kv Situation lamentable dans ia-quellt} so trowait v.^tre place forte la plus Important**? âpres Anvers, à quelques r.;v, v.Uj la. frontière. Une incu-rie s?régnai* ici. » ïnptUe de faire ressortir tout ce qu'ont d'odieux et de révoltant les prétendue^ révélations du Patriote. Cette histpire. du coffre fort vide, sur la-quello ropés®- toute cette abracadabrante accusation, est absolument fausse et n'a jamais existé Voici exactement ce qui s'est passé. Depuis plusieurs annees déjà, les plans de la mobilisation et les documents secrets intéressant la position fortifiée de Liège reposaient dans une armoire en bois, blindée il est vrai, mais qui n'offrait aucune garantie.A maintes reprises, les gouverneurs militaires qui se succédèrent en notre ville protestèrent contre cet état de choses et demandèrent que l'on remplaçât cette armoire par 1111 coffre-fort mieux apte à contenir les précieuses pièces se rapportant à notre défense nationale. Longtemps les bureaux du ministère de la guerre firent la sourde oreille et c'est seulement il y a quelques mois, alors que l'on parlait de la réorganisation de l'armée et que le général Heimburger était toujours à la tête de la position fortifiée de Liège, que l'on décida en haut lieu de doter les bureaux de l'état-major de notre ville, d'un nouveau coffre-fort. Entretemps, tandis que le général Heimburger était appelé à Anvers pour y prendre le commandement des troupes de la 2e division d'armée, et que le regretté lieutenant-général T'Serclaes était nommé à Liège, le ministère décidait que les bureaux de l'état-major seraient transférés du quai des Pêcheurs à la rue Ste-Foi. Le déménagement eut lieu et le fameux coffre-,fort en bois, contenant tous les documents de la position fut transporté précieusement dans les nouveaux locaux et installé dans les bureaux. E-st-il besoin de dire qu'il regorgeait de paperasses et de plans, accumulés non seulement par le général Heimburger, mais aussi par ses prédécesseurs. C'est dire qu'il ne manquait pas une pièce et que la ville était bien gardée. C'est alors que fut expédié à Liège le coijre-fort commandé à Bruxelles ; on l'installa dans les bureaux du général Léman, rue Ste-Foi et l'on remit les clefs aux officiers d état-major. •Mais quand ceux-ci voulurent ouvrir le | coffre-fort, ils s'aperçurent que la serrure dont le mecanisme avait été dérangé dans le transport ne fonctionnait pas. On manda le constructeur qui arriva dare dare de Bruxelles. II. ouvrit le coffre-fort qui était vide, naturellement — et le, referma. A nouveau il voulut le rouvrir mais la serrure rie voulut rien savoir. Le constructeur repartit à Bruxelles, revint à Liège avec un ouvrier spécialiste qui plus heureux, fit jouer le mécanisme et le régla définitivement. C'est seulement alors que l'on put y transférer tous Jes papiers et documents cnie contenait l'armoire en bois dont nous avons parlé. Voilà à quoi se résument les fameuses ré-velations du Patriote et son histoire du coffre-fort viele. Est-il besoin d'ajouter que le général Heimburger, comme ses officiers detat-major, sont au-dessus des accusations dont on les accable aujourd'hui Que le plan de mobilisation de la posi-hem ue Liège ait dû être remanié par le "<*-ttéral Léman, la chose est comorehensible puisqu avec le départ du général I le imbu r-£eT' coïncidait la réorganisation de l'armée décrétée lo 25 décembre dernier. Il pn. résulta, on le sait, un renforcement des ef-ectiis qui nécessita naturellement m» mise à jour du plan de défense et l'application de mesures nouvelles. Nous pouvons en tous cas affirmer qu'un plan ele defense de la position de Lié^-e Pri rapport ave - 1 effectif et l'armement'^dont ils disposaient avait été élaboré nar le vénérai Heimburger et le colonel Bansart ° démenti6! P°mt' n°US n8 redoutons aucun La Propagande Libérale A SCLESSIN Hier, une foule très dense eirinlissnît I-> salle du Casino où M. Van^oSrdJn devait parler des élections du Si mai bérnle T„0Itef d« l'Association li- vprtA pt M \cles™< déclara, la séance ou-livr Sw" ' ,H?eSaerden excusa d'aiiord * d4pte?r° ,ouraez qui n'avai6nt p» H«'iu,î?£r Cara^érise ensuite la portée des élections prochaines. 11 exuliçue que si e résultat attendu se produit, cellls de ioraeS consacrer la chute du gou- Pour tous les libéraux, le résultat des TS . .fut .un coup très"dur mais cependant quana, chiffres en main, on exa- mïï""»/1 Vii nettement que les 16 voix'de majorité ne provenaient que de la mauvaise répartition de la proportionnelle Avec 85.500 voix de majorité, 1® gouvernement obtient 16 sièges. C'est absolument injuste et il y a là une réforme urgente à accomplir, ^ .11. y a «toux ans, les cléricaux joualenê (.e l-epouvantail des charges militaires, de r^LU,rn! sc°laire, des impôts nouveaux cai. Peureux votèrent poug les clérf- Une \o)j! dans l'auditoire : n Pour qui aves-vous voté, vous, M. Van Hoegaerden ? „ Lwateur répond en souriant: «Mais .Monsieur, j'étais candidat et je n'ai do»£ pu que voter pour moi. » 1.PS rires de l'assistance avaient cla resta ritoîr que^ion c°mme ello le mé- Qu'ont fait les cléricaux 1 continue l'ara-teur. Ils ont crée de nouveaux impôts et ils 1 ont fait dune façon désastreuse pour les Wallons Qui a fait la nouvelle iof sco! laire ? I.e Racli clérical. Qui a înït la loi militai t Le parti clérical lAW.i.ïi/0;1 d?nrP que i«vti a trompé lo ■ coi ps électoral. La question scolaire a été si souvent traitee, est inutile d'y reve-mr longuement, gajs reprenons un point a .histoire, Aja# 1S30, le gouvemement hol-tan^^a ay^n seul la ma;n sur renseisme1-Et c'est là une des causes de la" rê-! voi'ution. Et dans notre Constitution on trouva, premiers articles la liberté de \ enseignement. •lusqu'en 1884, ce principe fut toujours rçv])Octé. Les libéraux défendirent pins aime fois la liberté de l'enseignement contre les catholiques.. Ceux-ci combattirent toujours la de la liberté et quand, en l«Sw), 1^4 ^i'béraux votèrent la loi de l'en-sei^Vi^^ni les catholiques travaillèrent & •ic» destruction. La première chose qiVifs firent en arrivant au pouvoir, c'est de la supprimer. Et pourtant elle était respectueuse de toutes les y^tbdons, mais elle avait, à leurs vçu*. i;" terrible défaut, c'esi qu'elle n'imprégnait pas tous les cours ele religion ca-tliolique, c'est qu'elV^ n'ordonnait pas. un enseignement piment confessionnel ' Leur lo,\ ite U8S4 norta un coup torrible à l'e,iw#nornent communal et des centaines d'instituteurs furent jetés sur le pavé. En 1895, ce fut un autre pas en avant : la religion fut rendue obligatoire à moins que le père do famille n'eût, par une déclaration préala/ble, disnensé. son enfant. I) y a moins d'écoles communales actuellement qu'il y a 30 ans, parce que depuis

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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