Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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27 February 1914
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s.n. 1914, 27 February. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xw47p8vn0g/
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Vendredi 27 Février1 191 UN NUMERO CINQ CENTIMES Vendredi 27 Février 1914 Franco en Belgique Un an : Sô w » » S mois ; S ff. » » 3 mois : 4 fr.- Francc en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 Sr-On s'abonne au bureau du Journal & dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÉGE FEOiLLE POLITIQUE,, LITTERAIRE ET COiiElîCIÂLE- - FONDEE B ÏÏU RÉDACTION ET ADMINISTH ATTON s BOULEVARD DE LA SAUVEMÈRE, 25 Annonces. . i la Signe, 2© cent. Réclames. , , . . » 40 cent Faits divers. , „ „ » 1 franc Réparations judiciaires » 3 francs ^formations financières » 3 francs Avis de sociétés s« sîsic 30 cent,, Émissions. 1 franc BÊBACTXON TÉLÉPHONE 91? ÉTRANGER E11AMJE L'impôt suit le revenu su Sônat Paris, 2G. — Dans les couloirs du Séwal .après le vote de l'amendement Perchoi dont une partie avait été repoussée, bie qu'accepté par le gouvernement, les ami de celui-ci, eux-mêmes, ne dissimulaien pas le gros échec subi et combien la si tuation du cabinet, déjà très précaire, s trouvait encore affaiblie. Ce vote d'ailleur aura une répercussion très importante ver dredi à la Chambre. Le gouvernement a fait bonne mine, mauvais jeu. Dans un groupe, M. Doumergue étai très entouré. 11 était souriant. Et M. Cab laux exultait. Parfaitement. Le ministr des finances, qui tirait des bouffées du: gros havane, s'adressant à un sénateui s'écriait : — Mais c'est magnifique ! C'est une vit toire ! — Une victoire ? — Mais certainement. Si nous avion posé la question de confiance ,1e Sénat nou eût suivis. En fin de séance, MM. Doumergue e Qaiilaux annonçaient dans un groupe que loin d'être découragés par ce vote, ils s proposaient d'introduire dans la loi d finances qui va être soumise au vote de li Chambre l'impôt sur le revenu. Quant aux journaux français, ils recor naissent tous que le gouvernement a sub un échec ; mais dans leurs commentaires les uns, amis du gouvernement, s'évertuen à diminuer la portée de l'échec, tandis qu les autres la grossissent. Six voix de minorité ! disent les premiers Qu'est-ce crue cela ? Si le gouvernemen avait posé la question de confiance, il l'em portait 'haut la main... Quel effondrement, ripostent les autres si le Sénat n'avait pas voté par division. On voit qu'à la base de ces commentai res il y a pas mal de conjectures^ La situa tion ne paraît pas encore assez nette pou autoriser les jugements définitifs. La vérité très nette, en tout cas, est qui les difficultés s'amoncellent sous les pa: de Mi Caillaux. .La. séance de jeudi Paris, 26. — Le Sénat continue la dis cussion de l'impôt sur le revenu et 'étudii maintenant le texte de sa commission. L'article 1er e3t ainsi conçu : « A parti du 1er janvier 1915, il ne sera plus assigin de contingent aux départements, arrondis sements et communes pour l'établissemen de la contribution, foncière des propriété non bâties qui cessera d'être un impôt d répartition. Les -articles suivants décident que la con tribution foncière sera, transformée à par tir du 1er janvier 1915 en un impôt d< quotité calculé à raison de 4 % des 4/5 d< la valeur Iocative des' propriétés et indi qu'ont le mode de perception de cet impôt L'article 1er est adopté. L'article 2 porte que la contributif foncière dos propriétés non bâties sera ré glée en raison du revenu de ces propriété: tel qu'il résulte des tarifs établis, le di revenu devant être diminué d'un cinqulè me pour le calcul des' cotisations. Un dialogue s'engage entre M. Martinet qui conteste la valeur des évaluations fai tes par l'administration et M .Caillaux qu la justifie. Puis M. Touion demande qu'-oi frappe plus légèrement la propriété fores tière que le reste Je la propriété non bâtie L'amendement de CNL Touron en faveu de la propriété forestière et un autre arnei: dément sont combattus par M. Caillaux e repousses. L'article 2 est adopté. Les art. 3, 4, et 5 sont reserves. L'art. 6, qui fixe à 4 p. c. le taux de 1 contribution, est adopté. La suite de la discussion est renvoyée mardi. Séance levée. Les projets de vedrirsec. Paris, 26. — Voici de nouveaux détail sur le voyi-ge que se propose de faire Vé drines. 11 partira, dans une dizaine d jours, en hydroplane d'un des points di littoral méditerranéen, qu'il n'a pas encor fixé, après avoir été à Limoux voir si femme et ses enfants. , , JL -compte faire des escales à Gênes, : Rome," à' N api es, à Brindisi. Puis il s dirigera, en longeant les côtes de Grèce jusqu'à Athènes et fera une courte visit en Crète. De Crète, il piartira pour Aie xandrie et Le Caire, Où il restera une qum zaine de jours. Puis il reviendra en l'ian ce par bateau pour aller faire sa campa gne électorale a Limoux. 11 désire, en effel devenir député de la circonscription. In: médiatement après le succès qu'il escompte il partina de nouveau au Caire, en hydre plane, et de là il se dirigera par les air jusqu'au Cap. Comme on le voit, Védrine rêve de nouveaux exploits. Los grèves' minières Paris, 26. — Le -.chômage est presqu complet dans le bassin minier de Rive c Giers. Il est complet à CransaO. La gre\ est stati'oniiaire à Monceau les Mines, ma dans le bassin de Lens, le travail est pre que noimal. ,, . * ^aint-Etieime, 26. — Quelques affaiss men'ts s'3tant produits aux abords des m nés de l'irminy, le préfet a invité 1 ing nieur en chef des mines â prendre les di positions nécessaires «pour l'entretien c ces puits afm que rien ne vienne prolong le chômage lorsque la reprise du trave Ser& QeçidSe par les mineurs. Le dharlv.>;i commence- à manquer dai les usines de la v alto 3 du Giers dont de; auraient déjà' licencié une partie de lei personnel. Les miinëurs de la Loire réunis aujov: d'hui ont adopté un ordre du jour prote tant contre le vote émis hier par la Chai bre, critiquant l'attitude de certains dep tés ' socialistes comme M. Jaurès, qui o usé de leur influence pour faire, accept o'è'Ué loi sans tenir compte des revendic tiuns de la Fédération du sous-sol et aff niant leur résolution <Jo continuer la grè en attendant la décision du Conseil n tional qui se réunira le 1er mars et do ils s'engagent à respecter les décisions. Le « Wald©e5c«So«s&oaÛ ,, renfiot Paris, B6. — Le ministère de la mari a reçu le télégramme suivant du go Juan, 9 heures matin : <( Commnndaht -chef marine, Paris. W d&ch-lwussçatç entièrement renfloué. P d'avaries apparentes. Les trdis machin fonctionnent." L'amiral de Sugny fera roi pour Toulon avec sa division et le ma riel dont le navire s'était allégé, sera e b arqué. » Le Waldeck-llousseau est en route pc Toulon, convoyé par les bâtiments dej'-mée navale restés sur les lieux. La coq ne paraît pas avoir souffert d'e ment. On prépare actuellement formes de radoub de Missiessy po » ce voir et où seront entreprises les tions jugées nécessaires. Une commission d'enquête a été pour rechercher les causes et ét; responsabilités de l'éc-houage du V ' Rousseau. Le Watdeck-lîousscau, qui a \ s mooiiMaige là l'ouest de la rade ( 1 Juan, appareillera de-main matin e dra par ses propres moyens à Tou 3 avaries ne paraissent pas graves. ALLEMAGNE Les incidents de Saverne * au Rei< t Berlin, 26. — La commission du tas, chargée.d'examiner les projet déposés .à la suite des débats sui 2 cideats de Saverne, a tenu une d } séance. ' Le commissaire du .goùvernemei claré qu'il ne lui était -*oas encor " ble de donner communication de ments promis à la séance précédc l'unification des prescriptions actui s ce qui concerne l'emploi de la f( s mée. . Tous les projets de loi, les motioi pétitions des Alsaciens, des socia. I des radicaux, ont été ensuite repou ^ la. majorité conservatrice, centrist 3 bérale. 1 Les travaux de la commission s miiriés. i L'attentat contre un géf » Berlin, 26. — Nous avons annonça t tative d'e meurtre dont a été vie 3 générail Bcess, commandant la 24e d'infanterie 'à- Neisse. Tandis que cier s'apprêtait à réveiller ses deu> t nances en retard nour leur servie* subitement attaqué, maltraité et a rieusement blessé par les deux sol , Leur coup fait, les soldats avait la fuûte e£ étaient restés introuvabl gré les recherches les piLus minutie Cependant, peu après, ides pass: couvraient, sur la voie ferrée Neiss€ les cadiaivres de deux soldats affrei ) mutilés. L:i tète de l'un était c: j .ment séparée du tronc1, tandis qu»a l'autre y adhérait encore par quelqi &èaux cLo chair. Les deux corps étai< 'froids. | On s'aperçut peu après «aue les dé n'étaient autres que les deux ordo: qui avaient l'rappé le général Bcess. . taient suicidés pour échapper aux 5 queîicës die leur acte. t Sctidarîté féminine > Berlin, 26. — 11 y a quelque teai î le Berlincr Tayeblatt, un inspectéi surancc-s habitant Munich faisait, e gc, la connaissance d'une accorte farouche soubr:tte. Rentré dans 1 • taie de la Bavière, il l'instadlait d ' appartement voisin de sa maison. » femme lègitiiîiê de l'inspecteur. 01 de la chose ; elle fil à l'infidèle proches sanglants sur son incondui 1 nonca-le sacramentel : « Je retour] maman « et partit rejoindre sa > Landshut. ' enchanté de cette résolution, i leur d'assurances s'empro.?sa, au ! scandale du quartier, d'installer £ 1 tresse chez lui. ; C'en était trop. Les voisines déi L de venger l'honneur de leur sœur 1 gée: Au nombre de 309, elles ass; la maison, brisèrent les portes, s i rcv::„ de l'illégitime oompagne qu'el! l' seront à tabac, puis forcèrent l'ép fidèle à chasser son amie et à 1 phier à sa femme : — Rentre ! la maison est purifiée Et lorsque le- soir l'épouse rapp vonait à Munich, toutes les feim 1 quartier l'attendaient à la gare et menaient en triomphe chez- elle. 1 Ce fut même :ane manifestât! bravante que la police dut interve?i rappelf-r à l'ordre les championne; m a raie. 3 Duol mortel entre offici Metz, £3. — Un duel a eu lieu c J dans lé bois d'Orly entre les liei J de La Valette St-Georges et Haa^ 2 deux du régiment d'infanterie. 1 nier 'a été tué. La cause de la n était une injure grave. ; ESPAGNE Le mauvais temps La Corogne, 26. — On mande d( rinas qu'à la suite d'une tempête tr sons se sont écroulées. Un enfan tué. ' Le vapeur Logazpi a recueilli uj télégramme disant que près du Ca ' tèi'e un voilier, dont 011 ignore le la nationalité, vogue abandonné. s Le vapeur danois Ekliptica a c s Cap Ortegal ainsi que nous l'ave annoncé. il a été trouvé fortement endom e allant à la dérive par le navire a e WUàeiisfeld. e L'équipage du navire allemand LS plusieurs canots qui ont été écra à- tre les flancs de. YEhlipticas. La mer étant affreusement dém< 2- vapeur danois coula quelques 1 i- après avec 21 hommes à bord, â- 14 hommes ont pu être sauvés s- ceux-ci se trouvait le capitaine qi e grièvement blessé, a succombé instants après. il La plupart des sauvés sont or de Copenhague. AUTRICHE L'attentat de Débrocz r. Benlin, 26. — Suivant une ddpcyl g] bre.zin au Lokal-Anzciger, renoué n. révélé que l'attentat commis con; u~ que Miikowski n'a pas un c/aract tique et ne constitue qu'une verge; pr sonnet le d'une' femme visjà-vis a que. Depuis hier, les autorités soi " .trace d'une artiste nommée Bugan ' té céilèbre de Bûdapestli épouse d'un fonctionnaire des postes, qu "I na ià p&ptec'/:ii du 10 au 22 fé1 police a établi, paiiiaît-il. que la avait eu, i! y a neuf aino, un ci lé tu.rel qui fut mis en nourrice là K oe non lo'in de Debreczin, et à l'aid le filé tenta uin chanl.açe auprès.de actuel. On a procédé hier à une il- tion qui a donné des résultats l as restant s. La police cfi-oit que 3.a es a cdihniLs î'âtteAtat avec 1 aide d ite plice, qui expédia la bombe. On té- preuve, qu'elle s'est présentée, il in- qiio temps, au palais, sous le- non Wfnkler,' pour savoir si le naquet 1 ur arrivé. - On aurait également tre ir. photographie de l'actrice. 1I( Cependiant, d'après d'autres l'échoué- adressées de Budapesth. aux journaux ane des Berlin., on serait porté a croire que l'a ir le re- tat a été commis non par des Roum; répara- mais par des panslavistes ruthènes. experts ont établi que la bombe, cha nommée d'écrasite, devait peser de dix-sept à iblir les bluit kilogrammes. Elle était munie Valdeck- système d'horlogerie assurant l'expie de quelque côté que soit pratiquée L'o iris son ture de 1-a caisse. Cette bombe était lu golfe parée avea un soin que seuls les terrer ; se ren- russes apportent dans la confection I011. Ses ces redoutables engins. Les suites de. l'explosion furent plus froyaibles encore qu'on ne se l'était : giné au premier abord. Les cadavres vicaire et du secrétaire de l'évèqiue été littéralement réduits en miettes et taines parties de leurs corps n'ont pu Reicihs- retrouvées. Le mobilier tout entier s de loi anéanti et um. fauteuil fut projeté ju: les in- dans une maison voisine. Détail pari euxième lièrement curieux, le facteur qui app le paquet le laissa tomber epielquos it a dé- tants avant de le remettre aux sens e possi- l'évêque. s docu- "te sur RUSSIE îlles en iree' ar- irmVi P&'ïtsquo impériale Saint-Pétersbourg, 26. — Tous les j< is et les naux s'occhupen t longuement du Con istes et extraordinaire tenu lundi dernier sou* ssés par présidence de l'Empereur et se font l'd e et li- 11(3 f^^ét considérable causé dans les lieux politiques par le discours plein ont ter- fermeté prononcé par l Enipereur au d( de la séance, indicpiant l'orientatioin < désirait voir prendre dorénavant à »ôra! conseil. : la ten- Il appert en effet, suivant des rer time le gnements recueillis auprès de certains brigade putés que le Tsar s'est exprimé dans cet oiflî- sens nettement favorable tà un travail ordon- commun par une collaboration réelle il fut gouvernement anec la Douma et le Cor ssez sé- di'Empire 'à la réalisation des réformes < iats. tenues dans le manifeste d'octobre qui, int pris qu'ià présent, n'ont- reçu aucun comme: îs, mal- ment, d'exécution. uses. Enfin l'Empereur a exprimé son désii ults dé- j voir les différents ministères travailler 1 -Oppeln étroitement entre eux pour unifier leur isement : tion et éviter tout ce qui pourrait Iaiî impiété- : croire que le gouvernement impérial celle de animé de dispositions contraires à la ] ies lam- lisation des réformes promises par le : mt déjà nifesté. » Dans sa réponse le Président du Con •espérés a assuré l'Empereur que toute la vole mances des membres du caibinot est de satisfi Ils s'é- les désirs qu'il avait exprimés. consé- 1 Chute d'un aérclithe | Saint-Pétersbourg, 26. — Les journi publient une dépêche de Varsovie ann ips, dit çant qu'un aérolithe ost tombé sur le ir d'as- lage de Rjendkavitz (gouvernement de I a voya- letz) détruisant plusieurs maisons et n et peu tant le feu à 6 métairies. a. ca-pi- La chute de ce bolide a été accompag ans ur d'un dég', ..ornent de vapeurs sulfureu: Vlait, la . Les habitante ont été- -pris de panique. ' t vent des re- ] TURQUIE te, pro- ' le c)iez ; La question dos I3es mère à Constantinople, 26. — La presse loc , expose ainsi la question du Dodécanès 'inspec- ' L'Italie demanderait pour l'évacuat grar.d une indemnité de 120 millions de frai ;a maî- dont ltX> millions de dépenses militai ! supplémentaires pour la non exécution ddèrent tn.r.é de Lausanne et 20 millions pi o'/iftra- frais d';..dmirnstration des iles. lillirent L'Italie renoncerait à l'indemnité c imparè- tre des concessions de chemins de fer d es pas- la région d'Adalia mais l'Angleterre ir t>u.x in- que des droits cinquantenaires accor tél-égya- : par la Porte sur la même région à des ciéfés anglaises. Elle demanderait ;[ compensations. îlée re- l-!! ^solution de ces questions s'imp nés du réellement avant que soient engagés er la ra- la Porte et la Grèce les pourparlers dir< • dont la probabilité a été envisagée. on si Ea signature de la paix turco-serbe ir pour imminente. Un courrier spécial serbe j de la , attendu aujourd'hui ou demain. ;;rs j ETATS-U SUIS 3 matin ' L'affaire santon [tenants ' Washington, 26. — Le principal i: ;e, tous dent nouveau dans la question mexica Ce der- c est que le général Ville, s est départi ipcontre i son intransigeance au point de penne j que le corps de M. Benton soit exhumt 1 examiné sur pl'ace par les parents de ! tveu.e et les représentants du gouvei • ment des Etats-Unis. i Pour rendre cet examen du corps a" r Cama- | satisfaisant que possible, le gouvernen ois mai- enverra comme principal représentant t a été ' premier des chirurgiens qui se trouver ! El-Paso. 1 radio- ! On s'attend à ce que M. Percival, coi p Finis- ! britannique à Galveston, qui doit arr nom et ' demain à El-Paso, 'accompagne les per: i nés chargées de l'exhumation et de l'i oulé au 1 men du coi^js. S'il en est ainsi, les Et 11s déjà \ Unis ont promis de prendre toutes les j sures nécessaires pour assurer la séce magé et du consul. Ces mesures comprendront llemand '■ bablement l'envoi d'un officier amérii i pour l'accompagner. a lancé { L'espoir que l'on a maintenant de 1 sés con- voir examiner le cadavre n'exclut évic ' ment pas la détermination de faire une >ntée, le j quête très complète, dont sera ctrarg noments ■ consul américain à Juarez, sur La mor | M. Benton. Il est du reste très possible Parmi i l'examen du corps ne donne pas de îi, étant ! clusions satisfaisantes. quelques Le nouveau projet a été communiqv l'ambassadeur britannique par le 111 Lginaires tre des affaires étrangères. M. Bryan a discuté la situation pen deux heures avec les membres de la < mission sénatoriale des affaires étra res. Rien de décisif ne semble avoir ré; :rî de cette, discussion, bien que les sénat 1e de De. aient emporté l'impression que le goi te aurait nement est toujours (absolument oppo ,re l'évê- Uno intervention. ère poli- On se demande au Capitole, avec t ince per- coup d'intérêt, si la Grande-Bretagne de l'évê- satisfaite de la concession que fait le ît sur la néral Villa en remettant le corps d( ki, beau. Benton. .divorcée rier. La » «>. *► Bjgarski t ifant na- . orosnezo, P & duquel < P" * l'évoque perquisi- rès inté- Lille. 2C. — Il manque quelques cent Bugarski d'ouvriers mineurs à Courrières, Do 'un coin- et Ostricourt ; 300 à Anzin et 120 à S aurait la son. / a quel- Aucun incident n'est à signaler dar . de Mme bassins du Nord et du Pas-de-Calais, atal était ■* tuvé une Londres, 26. — Chambre des Comm — Sir Edward Grey fait l'éloge de lépêches, tude du gouvernement américain dan: : de faire Benton. Le gouvernement :ten- a agi dans cette affaire comme s lins, ton avait été sujet américain. Des Répondant (à une question, Si rgée Grev a manifesté l'espoir de voir dix- bientôt les ratifications die la v l'un d'arbitrage anglo-américain ren sion 13 mai 1913. J.ver Le ministre ajoute cjue le gou pré- examine actuellement la propo: istes Etats-Unis relative à la eonclusioi de établissant la commission de la -X- . ef- Edimbourg, 26. — L'église hisl ma- Whitking, d;uis le East Lotihian, du truite ce matin par un incendie, ont ques de grande valeur sont perd eer- Des publications émanant des être tes ont été retrouvées sur lès li< fut -a- .que Berlin, 26. — La^ commission < icu- des colonies au Reîchstag a voté 3rta de 500.0)0 mark pour l'étude des ins- péirolifères découverts dans la de Guinée. -X- Berlin, 28. — M. de Rheinbad< nitivernent refusé d'accepter la : du comte de Wedel au poste de s d'Alsace-Lorraine. 3ur- sc!1_ Vienne, 26. — Le comte Berchto 1 j ce matin Essad Paoha ain.-i que _.° gation albanaise. mi- 0 cl® Carlsbad, 26. — Une banque c ; ces autrichienne de Prague, qui !u 11 suré pour 20 millions de créar: &an merciales, a fait banqueroute. D tumultueuses se sont produites à blée des actionnaires, de- * un Sofia, 26. — Les commissaires chargés d'étudier l'emplacement ^aij veau pont, sur le Danube, parti: pei1 le milieu de mars pour se rencon :on" les délégués roumains, lus- 0 lce" Tanger, 26. — On mande de C; , que la mer est grosse. Les vapeur Ide j cape au large. ,1Us I Le vapeur norvégien Cosmos s'< ,a£~ j la côte. L'équipage a été sauvé. i Un autre voilier, le kalten, s .f31 ; ce matin. ea" i Le vapeur allemand Mogador, ( na' | à la cape, demande des secours. Seil ; r> + .i ! drej Les (|ue> lions m ; vues par un ônarénà 1UX ) ^ ^ vil" : Il nous reste à analyser le dei1 pitre de l'ouvrage de M. Henry le{.. faire connaître les c-onciustons., nier chapitie traite d'une que-'stior Qée entre toutes; de celle qui est l'O^ ;es> la plupart des conflits, savoir : : (La r c Lrt. ii ; rcî r a t i on du 'fcra j Le salaire ne dépend pas uni ; comme on le dit souvent, de 1; l'offre et de la demande de main alc il obéit à des lois autrement con e . Le procédé de fixation des sal ior[ resté, 'peut-être, le plus empirique ^cs les Rrocéd'éft industriels modernes. rG3 mier défaut eit que les ouvriers très souvent, pas payés suivant )U1. leur. De deux terrassiers qui toi même salaire, l'un est capable de 0I1_ ' quatre et cinq fois autant do tra ins que l'autre. La conséquence, c'est vo- ' souvent Je. bon ouvrier se met a dés • du médiocre. so_ On a essayé d'y remédier en ir des les travailleurs aux bénéfices, coi se fait avec succès dans les entrer ose rement commerciales. Pour la pi ltre le palliatif est illusoire parce que icts citation se traduit par quelques journée. En Angleterre, sur 16 ex esi d'actions de travail, cinq ont été est nées par suite d'échec et quatre , terminées par la mise en liquk l'afialre. Les expériences qui se ' vent n'intéressent que 2.COO ouv ! quatre millions de travailleurs ai 1 procédé ne tient, du reste, auoo ici- de l'effet utile et iles efforts de cl: ne, travailleurs. de Cela n'a pas empêché les soeio ttre les hommes politiques de p.ropc ! et nc-mbrables projets de loi imposai sa ticipation aux bénéfices, ne- ■ M Henry analyse les diffe'reni soumis au Parlement français su issi jet. succcissXveimsàit pair les déipi lent iande, Godait, Touniadc, Periss le Antonelli et last. but not least pai t à ron, Ministre, du Travail. Cela I traînerait trop loin de suivre ï isul dans la critique de ces projets: Lver nous à reproduire un exemple cc >on- culbute les châteaux de cartes < ixa- i mateurs français et belges, ats- ' •:< Prenons un vaste exemple : me- Belgique 140.000 ouvriers mineur, rité nés" qui les emploient ont imme pro- cents millions de francs. Elles fo lain : natice net de l'ordre de trente mi 1 nuellement, payent deux cent et >ou- .' lions de salaires et cent dix m em- • frais aiutres que tes salaires, en- ! » Appliquez la loi, faites des i le _ ses de répartition, n'oubliez pas t de ! pital devra tou pairs recevoir u que ; Ceci ' est expérimental ; on n'08; con- ' de capitaux si l'on ne donne pas i N'oubliez pas de tenir compte du lé à 1 plication de cette loi, des cont inis- 1 statistiques, des recherches, ctes I naires nouveaux 1 lant j » Supputez le reste ! Quelques :om- i par jour? Bénéfice différé et. p ngè- quie. c'est certain! Fictif? C'est iulté ! car la société à participation i eurs pas payer d'aussi hauts salaii iver- diats que sa concurrente. » ié à Le défaut de tous les projets c tion est de prêter aux ouvriers eau- talités de financiers, alors qu'au sera ne se préoccupe de récompense gé- homme suivant son mérite, ce < i M. tiue le nœud du problème de des solaires, .problème d'un cai sentieUement pratique. Le salaire peut, être fixe, c'est-à tion du temps de présence. Il peut être variable, eest-à-di 7 d'une appréciation des services Enfin, il peut découler d'une L. son des deux procédés. Le premier système conduit 1 à de médiocres résultats • il se unes rions certains services de l'Etat e îrges |a nonchalance et la fainéantise )C*es- Qn a cherché -s le remplacer tribution à la tâche, théeriquem s les tement juste, mais qui a donné nombreux mécomptes rcarce ou stimulé arrive se faire, sans unes. ;-)er. des journées excessives : ce l'atti- d'une erreur initiale du patron i l'af- préciation du travail, ce qui en américain révision et une réduction graduelle des prix i M. Ben- , unitaires. i L'ouvrier ren$u méfiant prend une allure 1* Edward moyenne et fait des affo'rts moyens pour échanger ..toucher un salaire moyen ; c'est alors le iQnvenûon ' syndicat qui intervient pour régler l'effort nivelée le } de chacun et introduire le sabotage orga-j nisé. reniement •' Pour remédier à ces graves inconvé-ûtion des uients, résultant d'une erreur d'apprécia-1 du traité • 011 a imaSiné les formules de Halsey paix et de iRowan qui assurent à l'ouvrier une \ partie de la progression provenant de l'in. orique de > tensiflçatio,.-. du travail. a été dé- ' c est un progrès, mais ce n est pas 1 idéal : Des reli- î c0 n es^ clu im m°yen de rectifier les er-^ " | reurs commises par les chefs, en leur lais- sùffra^et- ! SQllt 'atitude de les commettre. II est mx ^ " préférable, lorsqu'on a un état-major suf-' . fisameient nombreux et expérimenté, de , , . suivre' la méth :de dé Taylor qui propor-le^ crédit lionne sans cesse le salaire à l'effort et au gisements C'est ce que M. Henrv a tenté aux char-iNOuyeiie- . tonnages du Hasard, pour les 12»30 ouvriers i du fond. n a éïôfi- ! (< 'Pàïïs l'exemple qui nous occupe, dit-il, uccesslon une certaine sélection du personnel ou-tat halter ' vï'ier est faite avant l'embauchage, sui-1 vant des principes que nous avons exposés I préecdemmenL ; un service médical, que ld a reçu ; nous avons décrit, veille là ce que des cu-la dél'é- 1 vriers manquant d'aptitudes physiques pour i le métier de miineur ne soient pas admis ; j des précautions relatives à l'hygiène s'ap-l'assuran- ! pllquent avec des méthodes qui vont se avait as- ' perfectionnant. ces com- ' " *jSS ouvriers ont à leur disposition des es scènes magasins d'alimentation où ils peuvent l'assem- ! trouver, au plus bas prix, une nourriture "1 aussi saine que possible ■ il est établi un-contrôle administratif permanent de la fa- ; bulgares • 17011 tiont s'exécutent les obligations réci-du °nou ■ Pro<rues imposées, tant au patron qu'à l'ou- 1 •ont vers 1 vrier> Par le contrat de travail. Des ingé-t„ . j niours. à raison d'un par 250 ouvriers ont, 1 1 conjointement aveo les contre-maîtres et ! ! surveillants, la mission de chercher à pro-isablanca 1 Dortionner toujours mieux le salaire au ' s sont en toavaf " ; On ne peut arriver du coup à la perfec- ^ «t jeté à tion, mais les résultats enregistrés et tra- t dùits par plusieurs diagrammes montrent g est brisé j que l'on est dan-, la bonne voie. Bornons- nous :à en enregistrer les plus importants : £ gaiement _ , , c « Les jeunes gens de 16 ans ont, en « moyenne », reçu 4 francs par jour de présence, mais le meilleur d'entre eux a , gag^é 5 fr. -S() et le moins bon 2 fr. 50 ; x *>1^0 à 21 ans, on verra la moyenne du salaire iU\ ij atteindre 6,02 francs, mais le meilleur re- , cevoir 11 fr., le moin., payé fr. 4.55 ; à 30 ans. la moyenne niante à fr. 7.40 et les *■ salaires de tous les hommes de cet âge nier cha- s'échelonnent entre un minimum de fr. 5.59 et d'en u.11 maximum de 11 francs. Qç jer- " 1'-st-ce là dire que le meilleur produise £ délicate seulement deux fois autant de travail utile f i-ine de (ILie moins bon ? Ce serait là urne con- 1 0 clUfeion parfaitement erronée ! Remarquons, ; en effet, que la pratique a établi, ainsi ; c .vail ]"n';i • 1x2- ino.ntr. nt bien nos diagrammes, une | 7 quement, sorte de minimum, de salaire, qui dépend : s I loi de fion de la preduictivité d'un homme, mais 0 d'œuvre : du droit à Vcxistevte ; c'est une charge qui ' î iplexes. n'e.::t pas inscrite dans les codes, mais qui j aires est s'est imposée par une coutume faite de so- : de tous lidarité et qui grève le travail de tous. j c Un p:e- » Ainsi, à la base du calcul du salaire, j ne sont, il y a toujours une constante! — le mini- ; leur va- muni — et une ivariable. olus ou moins .lieu- ; e ichent le reusement proportionnée au service ren- j c produire cl1'- . . . ( J an utiie ' diagramme le plus saisissant est celui \ 1 que trop ' rendement par ouvrier abatteur pour t t II niveau i unc période de dix années, coupée en deux ' é par la grande grève de 1907, à partir de la- [ téressant quelle les a)nciens errements furent ré- 1 1 imie cela formés. ■ c rises pu- ' Pendant les cinq années antérieures à la ' t -vHnpfir.n grève, le rendement annuel net (perte au <: r. nu-i- ' lavoir déduite) varie de 91<9 à 943 tonnes ; 1 mr Par abatteur ; il saute à 1370 tonnes en ; nérwiros !&>$, à 1563 en 1909 et, continuant à pro- j abandon- ' gresser, atteint 1794 tonnes en 1912, ce qui ' < • se sont ' es^ certe^ très satisfaisant pour une mine j i •itinn do à grisou où la puissance moyenne des cou- , s noursui- clics est ,c'e i'orJr^ de ^ m- ct où la ri- I 1 riers sur ' t,!lûSSe en houille ne dépasse pas 1 p. cent . criais Le cl° Ia Puissaaice totale des terrains. ( 1 f tp : Le rendement a donc presque doublé ; les < „„„„ ,]L ■ salaires de 4.62 fr. par jour pour la pé- i < c ' : riedo dd 1902-1906, atteignent, en moyenne 1 loques et • 6-/i7 fr- P°ur la Période 1903-1912, en dépit i ont. d'in de la limitation de la journée de présence ' < it la par- ' à 0 1.- heures en 1911 et à 9 heures en 1912. j ] 1 Si l'on compare les rendements et les , { s projets 1 salaires du Hasard à ceux de tout le bas- ; 1 1* cet ol> ' sin de Liège, on constate que les uns et les ; itlés Bal- autres étaient inférieurs à la moyenne du j i é, Mil dé, bassin avant 1907, mais les dépassent no- I ■ • M. Ché- tabiement depuis cette époque. Le rende-nouis en- I ment par Ouvrier de toute catégorie a pas-I. Henry ; sé au Hasard de 133 tonnes en 1003 à 232 j timons- en 1911, tandis que le rendement du bas-nc.ret qui sin descendait de 170 tonnes en 1903 à 157 les réfor- ! &n 1911. I i Le salaire journalier moyen passe de [1 y a en : 3.82 fr. en 1003 à 5.30 en 1912 au Hasard, 5, les mi- ! de 4.02 fr. à 4.84 fr. seulement pour l'en-biilisé six : semble du bassin. ot un bé- ' Voilà, pertes, des résultats hautement liions au- instnictifs et très encourageants. Ils mon-dnïït mil- trent à quoi l'on peut arriver avec de la illions de méthode, de la volonté, de l'enthousiasme et le recours constant aux leçons de l'expé-hiynothè- riencè. ]ue le ca- Conclusions 11 intérêt. tient pas ' Celles-ci sont résumées en 25 pages d un d'intérêt, style clair, souple et nerveux, animées d'un coût d'ap- souffle enthousiaste et viril. Nous en déta-rôles, des chons quelques pensées qui nous ont par-fonction- ' ticulièrement frappé : « Pour réaliser des progrès, dont un centimes = nombre toujours plus grand d'individus roblémati- •' puissent profiter, il faut d'abord produire, probable, ce qui exige d'entraîner les travailleurs au 1e pourra travail, pendant que certains hommes les es immé- entraînent sans cesse, avec une ténacité fanatique, à la grève, à la révolte et au le réoarti- 1 mépris de toutes les supériorités ! des men- » Ea solution du socialisme moderne, que cun d'eux ' ses théoriciens ont l'orgueil d'appeler... r chaque 1 scientifique, peut se résumer ainsi : nii consti- ' " Quand tout Appartiendra à tout le a fixation !) monde, le problème de l'équitable répar-■actère es- " tition sera résolu ; chacun saura qu'il » reçoit la part qui lui revient et travail-dire fonc- " -era avec' une énergie inconnue de nos » jours ; la production s'en trouvera con-re résulter >} si lérabiement augmentée. »> renduc " Cette thé rie allie tout avec chacun. combinai- <Illi sont d s entités si dissemblables, si humainement opposées ; c'est une formule, >n vénérai i nue simple formule, à l'aide de laquelle on ' vAnrnnfra veut résoudre un problème d'une compli-1 STe cation sans fin ! 0 " Mais, qu'importe la quantité d'erreur nar la ré- qu'elle contient ; elle plait à certaine foule ent narfai- et nou:-; sommes dans V « ère des foules ». lieu à de Ellé fait espérer ; « tout le monde est Dieu 1- l'ouvrier r' -"'eiis (le noms divers, dit G. Le Bon, les se surme- hommes de tous les âges n'ont guère adoré la provient qu'une divinité : ! Espérance ^ dans l'ap. i Mais la puissance politique aes foules, a traîne une peine née, en fait naître une autre, qui s'annonce devoir être colossale : c'est la puissance ele l'administration. Une énorme accumulation d'inertie se prépare, le phénomène se dessine nettement, l'énorme parasite se développe. On souriait, jadis, de ses défauts ; aujourd'hui, il montre les dents, on n'en rira bientôt plus. ... Si la coopération ouvrière — à croyance collectiviste — distribuait à ses adhérents des produits de meilleure qualité ou à des prix moindres que ses concurrents commerciaux sérieux, le résultat obtenu serait tout autre ; mais il n'en est rien, car le magasin collectiviste ne livre pas de marchandise à des conditions intéressantes de bon marché et ne procure nullement à ses clients■ les choses nécessaires à la vie au plus bas prix possible. Nous ne voyons donc nas se réaliser l'entreprise collectiviste attendue et sûre de triompher par sa productivité supérieure ; mais ce que nous voyons nettement, ce sont des conflits, hélas trou fréquents, entre employeurs et employés, nous conduire vers des lois, des défenses, des ordonnances, des prescriptions, des interprétations, les autorisations, des dérogations, des enquêtes, des impôts variés, à la perception complexe et coûteuse : des vérifications, les contrôles, des inspections, des commissions, des discussions, des contraventions, l'es expertises, des jugements, des enregistrements, du timbrage, du formalisme lent, paperassier et démoralisant, des rapports, îtc., etc. Nous allons vers un amonceTle-ïient de travail, inutile fort souvent, improductif toujours. Nous pénétrons dans l'ère de iadminis-ration, arbitre de toutes les destinées. » M. Henry montre qu'une' des causes du liai est l'insuffisance du nombre d'imgé-lieurs qui s'occupent de la conduite des mvriers. Alors que les armées européennes comp-ent un officier par vingt soldats, alors que ians le domaine politique on rencontre en Belgique 35.000 mandataires, il n'y avait, \n 1911, que 8.400 ingénieurs diplômés sortis des écoles techniques belges, dont 50 seulement sont en contact avec les ou-riers au nombre de 800.000 dans l'indus-rie. Cela fait moins d'un officier diplômé ar 1.000 soldats. Or, ajoute-t-il : <( Lorsque l'on veut mener des ouvriers .u travail, il ne faut jamais les conduire n bloc ; on se prépare ainsi les plus for-nidable3 désiilusibns. «C'est hiomme" par tomme que l'on constitue et que l'on ins-ruit une population ouvrière à rendement levé. » Pour faire avec elle une convention col-active, qui ioit observée, il faut être d'ac-r,rd préalablement et séparément avec hacuii des intéressés. » C'est par l'étude du détail que l'on ré-oud des problèmes de pareille envergure, bnime c'est pierre par .pierre que l'on édi-3 une maison ou bien élève par élève- que instituteur constitue une bonne classe. » Le nombre d'intellectuels qui ignorent e que vaut, la pcrjection du détail est im-lenze ei c'est, surtout parmi ceux-là que e recrutent les inventeurs de formules, ui doivent, dans leur esprit, assurer la aix industrielle! » On n'obtient rien de durable sans l'étu-e du détail, -sans l'expérimentation de haque détail. » Quand il s'agit d'améliorer les rapports ntre employeurs et employés, problème 'une complication infinie, on reste con-ondu de l'assurance avec laquelle des ommes, qui passent pour érudits, tLiscu-ent les grandes lignes de cette colossue tude. » Dans leur génial cerveau, ils groupent es ouvriers de l'avenir en d'admirables ollectivités, dont ils dessinent la struc-ure générale, avec une sûreté de main uc leur permet seule leur profonde igno-ance des détails. » Dans la grande industrie, l'ouvrier, pour [étendre ses droits et la valeur de son tra-râil, doit s'iadresser, soit à l'organisation yndicale, soit à l'organisation patronale, i n'a pas d'autre dhoix. La première doit être déjà très loin dans a voie de ses perfections possibles, puisque ses groupes» réunissent des millions l'adhérents et que ceux-ci, au suffrage miversel, « savent reconnaître les chefs les neilleurs... » Ces « éininences » dont beau-:oup sont très aristocratiques, très affilées, très... décadence, font de nombreux lise ours, publient de fort gros livres, très tifficiles à lire, où l'on répète par centai-les de fois la même ode au Peuple souve-■ain ; elles prétendent conduire des mil-ions de travailleurs et, jusqu'à présent, l'ont pu les grouper que pour défendre des iroits et pour préparer la grève ou l'agita-,ion, mais jamais nour obtenir la produc-ion la plus économique. La seconde, l'organisation patronale, a 'ait ses preuves ; elle est. remarquablement productive. Mais, vis-à-vis de l'ouvrier, elle reste souvent despotique, empirique ou rudimen-taire. . Quand on observe l'armée industrielle l'une grande usine, on voit à la tête de celle-ci^ un homme généralement très capable, .entouré' /de quelques lieutenants, | puis, au bas de l'échelle patronale, des ; sous-olfieiers, dévoués, travailleurs, mais 1 frustes à l'extrême. Peu ou pas d'intermédiaires entre le chef subalterne et l'état-àiajor supérieur ! Comment en serait-il autrement, alors qu'un ingénieur seulement, par 1000 hommes, s'occupe directement de la production ? • Il est temps, largement temps, quune aimée d'hommes instruits et expérimentés commencent à tisonner dans tous les projets mal étudiés, qu'on nous présente impunément, sous forme de solutions générales, applicables également à tout le n^on-de ; projets dont le succès théorique n'est dû qu'à l'importance des illusions qu'ils font naître Ouels que soient les discours que l'on prononce, les lois que l'on vote, les illusions que l'on fasse naître et les groupements oatronaux ou ouvriers et -les grèves et les-lockTout, pour diriger avec succès ^ l'indispensable production, pour mener a la tâche les êtres différents, qui vont du paresseux au travailleur, ii faudra■ des travailleurs en grand nombre, qui aient appris non « la rhétorique ou dialectique, >. mais la plus belle science qui soit, à sa-» voir : la science d'obéir et de commander. » Cette phrase est de Montaigne ; 011 peut la rapprocher de la morialité finale de l'oeuvre de courage et de bonne volonté que nous avons tenté dé résumer et formulée par un philosophe encore beaucoup plus ancien : Snns doute, il serait préférable, s'il y » avait' .mJoyen de former collectivement » tous les citoyens à la vertu, sans être » obligé de s'occuper de chacun d'eux en » particulier. Mais la vertu de tous se » compose de la vertu de chaque individu » ...ainsi parlait Aristete à kes disciples, quatre siècles avant notre ère. Cette moralité résume la. conception individualiste et profondément humaine de i'auteur. Celui-ci nous a vivement intéressé, de la première à la dernière ligne de son ouvrage, parce que ce dernier est la résultante, non d'idées dogmatiques et arrêtées, mais d'une expérimentation continue,poursuivie avec une persévérance, une volonté inlassables. M. Henry n'est certes pas le seul ingénieur, le seul chef d'indi;strie oui se soit préoccupé de ces questions, et qui soit arrivé à d'heureuses solutions. Mais il -«a eu le mérite de les exposer avec une grande franchise, avec une netteté de pensée et de forme qui doit imposée l'attention et lo respect même de ceux epii se trouvent de l'autre côté de la barricade. C'est une leçon d'énergie qui montre ce que 1.1 bonne volonté et la persévérance appuyées sur la justice, peuvent réaliser sur le terrain ingrat des relations entre patroas et ouvriers. Le Désarroi îles ciMiins ûâ isr La presse continue a s'occuper de. l'incroyable diatribe du XXe Siècle contre les industriels coupables de protester contre le désarroi du chemin de fer.; de l'Etat. Le Nouveau Précurseur attribue ce chantage indécent, à M. Van de VyVere lui-même et conclut : C'est toujours la même tactique. Tout ce qui est bien dans un service public, 011 le doit au gouvernement et aux ministres, les plus grands ministres de la Belgique." Tout ce qui est mal est imputé aux fonctionnaires que, régulièrement, 011 déclare être des libéraux, le? ministres n'en assument aucune responsabilité. Mais comment -e tait-il que c'est toujours sous une administration cléricale que se produit le gâchis au chemin de fer ? Loin de nous l'idée qu'un catholique,parce que catholique, doive être-un mauvais administrateur. Nous laissons à nos -confrères cléricaux la petitesse de prétendre que des adversaires politiqueè ne peuvent q.ue mal gérer la ville d'Anvers. Mais quand un ministre clérical est à sa tête, l'administration du chemin de fer est toujours entachée de deux vices capitaux : le favoritisme dans les couches inférieures de service actif, et le manque de ressources pour les travaux nécessaires. Que les Ihauts fonctionnaires soient libéraux ou catholiques, leur autorité est mise en échec, dans les rangs des agents d'exé-cution, par l'intrusion de l'élément politique, et surtout par l'influence du prêtre, qui devient le Véritable maître de l'administration parce que le. ministre ne lui refuse rien. Faut-il rappeler le souvenir cruel et sinistre de la catastrophe de Contich occasionnée par l'incapacité d'un simple ouvrier." L'administration lui avait donné un autre emploi après une fausse manœuvre semblable à celle qui détermina le télescopage d'un train de pèlerins ; l'influence d'un prêtre lui fit rendre sa première fonction ; cela coûta des dizaines de vies humaines et quelques millions. La seconde tare de l'administration cléricale est la parcimonie poussée- à l'extrême. Les ministres catholiques, aussi bien que les libéraux, savent qu'il faut dépenser des millions pour maintenir l'outil à la hauteur des services ou'il est appelé à rendre; mais si on les dépensait, ces millions, ils ne pommaient, combler le déficit budgétaire et il faudrait augmenter les impôts. Or cela, les ministres cléricaux ne veulent pas le ??îve aussi longtemps qu'ils ne sont pas acculés. ' . Voilà la range du mal. ■Le remède ? Remplacer le ministre. Pour M. Van de Vyvere ce sera, bientôt fait. Mais M. Segers ou tout autre clérical devra suivre les mêmes errements. Il faut un coup de bistouri plus profond. Le Matin dénonce la mauvaise foi du plaidoyer ministériel : iMême bonne foi relativement au matériel. Quand on compare les lignes de l'Etat, wux lignes du Nord, on critique l'Etat parce qu'il a trop de matériel. Aujourd'hui, on lui reproche eTen avoir trop peu. Comment concilier toutes ces affirmations contradictoires ? Très facilement. On reproche <ài l'Etat d'avoir trop de matériel inutilisable, trop de vieilles locomotives, de vieux wagons qui ne rendent olus. pour ainsi dire, de services, trop de figurants des «valeurs en caisse » justifiant, sur le papier, le capital engage. On lui reproche d'avoir trop peu de matériel moderne dont l'industrie puisse tirer un parti convenable : on lui reproche d'atteler à des trains de voyageurs des moteurs préhistoriques incapables de fonctionner. Dernièrement, nous attendions un express qui n'est çrrivé qu'avec deux heures de retard et en double traction. Nous avons eu ia curiosité d'examiner les locomotives: l'une datait de 186-0 et l'autre de... Iu65 ; Voilà les macrobes auxquels on accroche les trains de. voyageurs. Mais il. paraît, que c'est encore, la faute des industriels, qui sont en retard dans l'exécution des commandes. Que dire de l'Etat qui est, lui, en .retard, dans les mises en adjudication et qui commande pour 36 taillions de matériel quand le budget en '.prévoit 37 (compte rendu de 1912) ? Eu-fin les industriels ont l'audace de solliciter -des tarifs réduits... qu'on leur refuse.Mais on les accorde, n'est-eie pas, âi l'agriculture, à l'industrie rurale. On transporte à des tarifs Spéciaux, inférieurs u ; -x prix de la >e clcsse, de. engrais qui valent plus de 3C0 francs la tonne. Ces ta- j ri fa on ne les supprime p ; -. on ne ies relève pas,. alors que l'on relève ou supprime ceux des .ho ailles : en eu crée au contraire de nouveaux comme le tarif spécial n. 62. Le chemin de fer est un instrument. électoral destiné:"! à dispenser les faveurs du gouvernement aux électeurs bien pensants. Tout comme les postes sont attribués aux bons ne tifs clréicaux. D'après le XXe Siècle, vingt-deux postes supérieurs seraient dévolus à dess libéraux. Et les autres? Il a bien fallu commencer par le bas de l'échelle.' Nous n'avons pas v l'annuaire annoté du Rien Public, mais rvms oonnaissons des faits, que nous pourrions citer.si nou- voulions entrer dans la voie des personnalités. En tout cas, nous nous demandons où le XXe Siècle trouve une justification, dans tout ce qu'il dit, du désarroi qui règne sur notre réseau. Quelques inexactitudes,

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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