Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 08 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tm71v5cm9p/
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Lundi 8 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Lundi 8 Juin 1914 Franco en Belgique Dis an : 151*. » » 5 mois ; 8 fr. » » 3 mois : 4 fr« Franco en Hollande Un an : 22 fr„ » Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du journal et dans tous les bureaux de poste, ADMIN ISTRATIOÏf TÉLÉPHONE 68? JOURNAL DE LIÉGE Annonces, , 3 k lignes 2©e®a& Réclames, « 0 . . » 40 cent. Faits divers, . „ . * î franc Réparations judiciaires » 3 francs informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite hi* 30 cent, Émissions. . „ . , » 1 franc RÉDACTION FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET CIMRERCMLE. - FONDEE El 1714 ■AiArrnn kt *«miivistr*tioh - boulevard de la su vemi'.kk. 2! ÉTRANGER La Semaine politique Dans les Baikarïs L'imbroglio albanais reste à l'ordre du jour. Le Prince de Wded, réinstalle à Du razzo, -continue des démarches Qui, su:) pose-t-il, doivent lui conserver le trône el rendre à sa personne un peu du prestige perdu lors de sa fuite (à bord d un cuirassé italien. , , , i -, Un ministère reconstitué a la hâte cherche à écarter les risque? d'une guerre religieuse, et la Commission de contrôle né-goeie directement avec les rebelles. Seulement, la Waih<( des musulmans pour les chrétiens ne peut qu'être avivée par L'arrivée d'un fort contingent de Malissore: catholiques chargés de veiller sur la sécurité du Prince. Celui-ci se mot définitivement sous la protection d'une communauté religieuse. Ce n'est pas le moyen de remédie: aux divisions qui séparent les tribus du Nord, de. celles du Centre et du ^Les revendications des musulmans sont examinées et discutées par les membres de la Commission de contrôle et par les délégués des insurgés. Ceux-ci persistent ù vouloir le départ de Guillaume de Wied et son remplacement par un prince maho-métan. , „ , Cependant, ils ne sont pas tous d accord sur certains points, et c'est là que pourrait être trouvé le moyen de semer la désunion dans leurs rangs. Il n'est pas inutile de rapprocher les réclamations formulées par les ennemis du Prince de Wied, d'une déclaration faite récemment, par Talaat bey à un correspondant étranger. Le ministre de l'intérieur ù Conslahtlnople approuve les Albanais et reconnaît qu'il $çra très difficile de les apaiser par de simples promesses. Il critique la méthode de Turkhan Pacha, simple diplomate et préconise l'emploi de Izzet Pacha. ancien ministre de la guerre, qui est un homme d'action. Avec quelques officiers albanais en ce moment au service de la Turquie, Izzet Pacha parait tout indiqué pour réorganiser la gendarmerie et l'armée albanaises. Ces paroles font supposer crue la Turquie ne perd pas de vue les événements qui se déroulent autour de Durazzo, et même qu'elle n'y est pas étrangère. En effet, la-la.-;. bey ne dit-il pas que quelques mots IpartU de Constantinopie pourraient, au besoin, calmer l'effervescence musulmane en Albanie. Cela fait supposer que d'autres mots ont été envoyés qui ont été écoutés. Quoi qu'il on soii, la proposition a peu de .-nonces d'être acceptée par l'Europe. Izzet Pacha est déjà compromis par un premier complot. Ismaïl Khémal bey est plutôt îavé. Quant à Easad Pacha, son dernier avatar est encore tout frais dans les mémoires. Voilà donc écartés trois Hommes pur lesquels l'Islamisme pouvait compter. Leur éloigif ment des affaires permet do croire que l'influence de l'Autriche ca-thi lxfue est encore puissante en Albanie. On sait, que l'Italio a. en quelque sorte, od(r*té Is point de vue musulman, par intérêt politique. Il n'est pas difficile de comprendre par ce qui précédé que les complications ne marqueront' pas au règlement de la question albanaise. C'est ainsi q'ue les puissances font attendre leur réponse à la demande du prince de Wied, de faire débarquer des troupes internationales à Durazzo. Cette abstention s'explique facilement. L'Angleterre, la France, la Russie et même l'Allemagne n'ont pas le moindre intérêt 'à risquer la vie de leurs soldats nour pacifier un pays dont l'Autriche et l'Italie entendent conduire les destinées. Tout au plus, l'intervention de l'Europe ne servirait-elle qu'à écarter les dangers que comporterait un tête-à-tête austro-italien. Ce serait, alors, rendre un grand service à ces deux pays. Or. en politique, les services ne sont plus rendus ; ils sont vendus. C'est pourquoi les puissances de la Triple Entente attendent les propositions de l'Italie. On négociera et l'on parlera : compensations. ■X* On r-.nnonco que les négociations entamées entre la Serbie et le délégué de la Société des chemins de fer orientaux auraient albouti. Les lignes seraient rachetées par le gouvernement serbe qui payerait 40 millions et .réaliserait ainsi l'étatisation de toutes ses voies ferrées. Cette solution est acceptée avec satisfaction. Toutefois, il ne faut pas se réjouir trop vite, car il manque à ce résultat, l'approbation ûu gouvernement autrichien et nom; ne croyons pas que celui-ci l'accorde si rapidement. S'il approuve la convention intervenue, cela ne sera qu'après avoir obtenu de la Serbie de sérieux avantages économiques.De plus, nous ne devons pas oublier que dans ra K'.ernïère déclaration, jje comte Berchtold, répondant à la demande d'un député, disait que la restitution des chemins de for orientaux à la société concessionnaire s'imposait. Il y a une grande contradiction entre cet avis et la nouvelle d'un succès diplomatique serbe. A notre avis, cette question n'est pas définitivement résolue et fera encore couler beaucoup d'encre.En ce moment, les Serbes &o disputent ent.r'cux et ko .ministère -Pac.hi.tdi a 'dû donner sa démission ensuite de 1'.^-position élevée contre ses projets de réorganisation intérieure. Les partis extrêmes se montrent trô.- agressifs et négligent de considérer que tous les dangers extérieurs ne sont pas entièrement écartés. Il est incontestable que do nouveaux événements se préparent dans les Balkans, et il appartient à choque pays de veiller à. sa propre sécurité. Les haines de races ne sont pas éteintes par la fixation de frontières arbitraires, ett les rancunes provoquées har P,a dernière guerre sont 1 in d'être apaisées. Nous avons toujours été d'avis que le traité «te Bucharest ne pouvait- avoir un ca-ra^tôre intangible. On a cru que la conciliation permettrait de le remanier et d( corriger ce mi'il avait d'injuste pour 1er vaincus. Cet es->oir a été déçu. La bâte apportée par les Etats balkanique .à for nfler leurs armées, indique qu'à défaut d-cono'liotirm, on pourrait bien recourir <1 u autres moyens. T.es Serbes ont peut-êtr< tort de ne pas cfaserver re qui se pass< chez leurs voisins. Ils perdraient l'hàbitudi oc se chicaner entr'eux. '-'Anorîcterrc st îe péîrolo On a. annoncé la décision du gouverne ment anglais d'intervenir pour une grandi Pa« dans la. constitution du capital d'uni société exploitant des gisements' pétrolifè res en Perse. L'emploi du pétrole comn combustible par la marine, doit prendre * plus en plus d'extension. L'amirauté a , glaise est ainsi assurée d'un approvisio nom en t important et certain (pendant < longues années. ' En effet, la région où se trouvent 1 1 puits ne peut être menacée en cas de co fiaigration. Située dans le sud-ouest persa au ibord du fleuve Karoun, elle est défe due par le golfe Persique dont l'Angleter est réellement maîtresse. Ses traités co clus avec les clieiks du littoral persan arabe donnent à son autorité sur les côt-et les eaux du golfe, la valeur d'un véi table protectorat. Au sur.pius, une faiib flotte évoluant dans le détroit d'Ormuz pei facilement fermer l'accès du golfe Pers que. Des Anglais ont émis des craintes a sujet des dangers que comporte le vois nage du chemin de fer de Bagjdad. C< appréhensions sont exagérées, car entre Tigre et le Karoun s'étend un véritab désert constituant un sérieux obstacle une expédition qui se proposerait de m nacer l'exploitation. D'ailleurs, quelques r giments indiens suffiraient .à sa protectioi On parle aussi de l'insubordination d< tiilbus du sud-ouest, persan. Ces nom ad < ne sont guère dangereux et peuvent êti facilement tenus en respect. 'De plus, l gendarmerie persane dirigée par des ofl ciers suédois est occupée à m à ter les Loui turbulents. Ceux-ci seront vite calmés, apri quelques corrections vigoureuses et la trai quillit.é rapidement assurée. Il est par conséquent certain que l'ei treprise du gouvernement anglais est a: suréo du succès. Au reste, elle n'a pas él décidée sans un examen attentif des ri: ques, par les officiers et les consuls ai glais très compétents et très pratiques. Etats-Unis e*£ Mexique Les difficultés persistent et la commis sion de médiation tourne dans un cercl vicieux. En demandant aux constitutior nalistes de conclure un armistice ave lluerta, avant d'admettre leurs délégué à la table des conférences, les médiateur sud-américains rencontrent une certain opposition de la part des Etats-Unis. La politique de MM. Wilson et Brya: n'est pas sans éveiller les soupçons des de légués du Brésil, du Chili et de l'Arger tinc. Ceux-ci veulent désigner les repré sentants mexicains qui doivent participe aux débats, tandis que les Etats-Unis en tendent s'arroger ce pouvoir. D'un autr côté, les partisans de Carranza s'opposen à ce que la commission de médiation in ter vienne dans les affaires intérieures di Mexique. Il y a dans ces divergences, asse de facteurs capables de décourager le meilleures volontés. C'est d'ailleurs ce qu avait provoqué la suspension des négocia tions. Elles viennent d'être reprises à 1: suite d!un changement dans l'attitude cl Hiurta, qui paraît vouloir faire preuve d< conciliation. Ses envoyés à Niagara-Fall ont déclaré qu'il était disposé à se sacri fier personnellement si la chose était né cessai ra pour assurer la pacification di Mexique. Il aurait peut-être bien fait de prendr cette décision plus tôt. Sa résistance i prolongé l'anarchie et a failli provoque: un conflit entre l'Allemagne et les Etats Unis. Deux navires allemands ont été im posés à de fortes amendes pour avoir dé barqué des armes dans des ports voisin-de Yera-Cruz et sous la protection des cul rassés allemands. Malgré la colère allemande, Berlin n'î pas fait des démarches à Washington e les Américains paraissent vouloir laisse: tomber l'affaire. Ils ont déjà assez d'em barras avec le Mexique : c'est pourquoi de leur côté, ils préfèrent arrêter l'inci dent. Cela ne les empêchera pas de cher cher à se rattraper en faisant plus tari échec a"Ux Allemands partout où ils ei auront l'occasion. Cette éventualité pour rait. se présenter s.nns tarder, car la con currence entre l'Allemagne et les Etats Unis est plus vive que jamaiis d'ans L Nouveau-Monde. Le cabinet Vivjsmi M. Doumergue, président du Conseil, ; jugé 'bon d'abandonner le pouvoir et d< passer la main à son collègue de l'instruc tion publique. AI. Viviani a échoué dans h bission que lui a confiée le président de 1; République, qui a fait appel à M. Descha nel d'abord, puis à M. Delcassé. Celui-c parviendra-t-il à composer un ministère ? On le suppose, généralement, car beau coup de députés sont enchantés d'assisté au partage des portefeuilles. 'Encore faul il que le nouveau cabinet prenne nette ment'position sur plusieurs questions,don la plus importante est celle de la loi d trois ans. Or, les socialistes et les rad: eaux unifiés sont hostiles au maintien d cette loi. Leurs cercles prononcent l'excon municatioii contre tous ceux qui sont pai tisans d'une armée française capable d'à* surer l'équilibre des forces en Europe. Eu ce moment, la politique engagée su la question militaire est acharnée. D'u côté, on se paye de mots, on s'étourdit d déclamations creuses et enflées. C'est dan le groupe des rêveurs dangereux, des utc pistes qui annoncent la paix universel] immédiate et la disparition des loups. Mais dans l'autre clan, on voit des hoir mes comme MM. Poincaré, Clémenceai Delcassé, Briand, Barthou, suivis de toi te l'élite républicaine, préconiser le mail tien d'une année forte. Ces gens ont d rigé les destinées de la France, soit cou me. ministres, soit comme ambassadeur; Ils savent ! Aussi luttent-ils sincèrement pour un idée qu'ils considèrent comme devant a: surer le salut de la France et empêche son recul au rang de puissance secoi daire. Leurs dernières déclarations étaient a tendues. Elles ont été accueillies avéc si tisfaction, car elles ont rassuré la granc majorité des Français, que les théorie ampoulées de l'extrême-gauche commei çaient à inquiéter. I! s'est d'ailleurs manifesté une majt ri té patriotique à la Chambre, au momei de la constitution du bureau pravisoir Les candidats des ennemis des trois ar ont été battus. Cet échec est sans dou le motiif pour lequel les socialistes et 1( radicaux unifiés sont si en colère. Ils se prétendaient les maîtres. On lei a montré qulls se trompaient grossièr ment. a. m. .nu FRANCE ; La Crise ministérielle M. Dos £>< r© étant « cloué fénonco à fermer le cabinc Paris..7. — M. Delcassé. atteint d'un î froissement compliqué d'un anthrax. ; passé une mauvaise nuit et n'a pu se re , dre chez le Président de la République, lui a fait savoir que malgré toute sa bon ie volonté il se sentait manifestement hor le d'état de se charger en ce moment de 1 a- formation d'un cabinet. a- Il ne faut pas croire que l'indispositio: le de ML Delcasse, qui a motivé son refu de constituer le cabinet, ait un caractèr ïs diplomatique. M. Delcassé est réellemen a- souffrant et il sera opéré aujourd'hui m'êm a, d'un anthrax qui le force à garder la cham a- bre. Ses amis témoignent beaucoup de re :e grets de cette fâcheuse coïncidence et ex i- priment la conviction qu'il aurait pu, ei Bt raison de l'autorité dont iil jouit'à la Cham îs bre, dénouetr rapidement la crise ministé 1- rielle. L® IY1. Cîëmenccau est consulte n ainsi que !Vl. Jean Dupuj i- Le Préskient de la République a reçi à 9 h. 45 M. Clémentel, puis il a fait ap V1 îpele.r M. Jean Dupuy, et l'a pressenti sui 1_ le point de savoir s'il accepterait de cons |S tituer le caibinet. M. Jean Dupuy a répon 'e du que dans les circonstances présentes, i ,e ne se croyait pas suffisamment, désigné e que parmi ses collègùes du Sénat, il pen,si f~ que M. Pc-ytral, nar exemple, était plus qua -- lifié. M. Poy-fcral à l'Elysée ;s Le Président de la République a fait ap. :e peler M. Peytral qui a répondu aussitôt t a son appel ù 1 h. 45. En quittant l'Elysée, M. Peytral a dé. >g claré qu'il n'avait nas cm devoir acceptei ,s l'offre que lui avait faite le Président de . la Répuiblique de constituer le cabinet, mais que néanmoins il était dispesé à accordei son concours à lin cabinet. Le Piésklent de la République se propose a de voir cet après-miiH. ià titre consultatif, . MM. Doumergue et Ribot. i- La bataille de L' « Aiglon » Paris, 7. — Edmond Rostand avait offert à Sarah Bernhardt de lui abandonnei ses droits d'auteur sur le film UAUjlon. e La grande tragédienne vient de refuser ce cadeau et ce dans des termes qui coupent c court à l'incident : s « La dépôche d'Edmond Rostand coupe s tous les arguments que j'invoquais. Au 0 nom de la bienséance et des droits lésés, j'avais supplié, il y a deux mois, mon 1 grand ami poète de faire retirer le titre ÏAi'jlon. Je vous en prie, lui disais-je,nom- . mez ce cinéma Fils de l'empereur ou Duc de Reiclistadt, ou autre nom qu'il vous r plaira, mais pas VAiglon. Il me répondit qu'à son profond regret 3 mon désir ne pouvait être exaucé. Je fis { donc procédure non contre lui que j'aime, mais dans l'espoir d'arriver jusqu'à ses t , lieutenants. Il répond qu'il m'abandonne 5 tous ses droits, qui sont de douze pour j cent, sur les bénéfices réalisés, après tous ; I ' '■ ; .uayés fait par Hertz et Coquelin, j lesquels annoncent, d'ores et déjà, avoir t | d j v:i <é plus d'un million. Je pense donc ; i que les droits du poète s'élèveront à deux \ i cent mille francs, pour sa part, s ,J? r?fuse_ ces deux cent mille francs. Je n'ai jamais voulu d'argent d'Edmond _ ; Rostand. Je voulais sauvegarder ses inté-i i rèto et les -miens, car Hertz annonce pour lan prochain, la Princesse lointaine, que ; j'attends, moi, depuis huit ans. Le geste ^ donateur du poète appelait mon geste de , : refus. Je préviens mon illustre avocat, Me ; Clunet, l'avocat des causes justes, que je : ne peux plus envoyer de lis bleu à mon poete. J | Je reste seule lésée ,est-ce juste ? » ; Un bombardement intempestif Vitry-le-François, 7. — - Avant-hier, vers l midi, le garde-chasse Goudard, du camp t de Mailly, logé à la ferme do Laval-le-: Comte, venait de se mettre à table avec sa famille lorsque, tout à coup, une véri-, table pluie d'obus, passant en ronflant au- - dessus d'eux, vint s'abattre en éclatant avec fracas dans la cour, le jardin et les l dépendances de la ferme. i La paisible famille était à peine revenue - de sa terreur qu'une nouvelle rafale passa; - un projectile, cette fois, explosa sur le - fpnrnil. faisant voler la toiture en éclats. ) M. Goudard, saiis perdre son sang-froid, fit placer sa famille à l'abri d'un pignon, puis, craignant pour la vie des siens, il s'élança courageusement, pour donner l'a-larme au-devant des obus qui continuaient _ à arriver en rafales. Bravant la mitraille, risquant d'être tué à chaque pas, il par-vint, après une course effrénée, à atteindre la batterie dont le tir redoublait d'in-. terisité et à faire cesser le feu. Ce bombardement intempestif provenait de l'artillerie de la Ire division de cavale-rie (batteries à cheval du 13e régiment) qui avait pris position à la cote 183. C'est par u suite d'un mauvais repérage que les obus t avaient, atteint la ferme de Laval-le-Com-3 te. En moins de cinq minutes, plus de _ quarante obus franchissant la limite sud-e est. du camp, étaient venus s'abattre et eclatcr sur le talus de la route de Saint-Ouen à Lhuître, dans les pièces de la fer-mo Neuve et dans la ferme habitée par le ! -rloasse Goudard et sa famille qui, r Par miracle, n'ont pas été atteints. e ALLEMAGNE s Le « Lorrain „ do Meti condamne lvI'oîz, G. — Le tribunal a condamné au-e jouru uni le chanoine CoJlin, directeur di: Lorrain, et: AL Houoert rédacteur en chef i- chacun u i *> mark:, d'amende ou. trente i J°nr^ de prison pour « insultes » au gé.ué-L_ ral Bausch. l- 1: ;; novenî:.'-re dernier, en* pleine affaire ^ de or'îc, le Lorrain racToota que le gé-i- Lr.ir-ch, demeurant" à Longeville-les- Metz, avait traité de « racaille de Fran çais » et « ramassis de Français » les jeu 0 3K';' ?cns d'un cercle d'ouvriers qui au-raient Cif:i;-ouc';i>? un de ses chevaux. A h r demande du général Mudra, commun dan L_ le IGe corps d'armée, des poursuites d'offi ce ont été intentées. ^ Le gênerai Bausch, devant le tribunal, ; L_ j'oré ses grands dieux qu'il n'avait pas te nu te» propos qu'on lui prêtait. Puis L g procureur a prononcé un réquisitoire de plus violents, dans lequel il a reproché ai Lorrain d'être un organe chauvin qui n songe qirà rabaisser tout ce q.ui est aile , m and et à glorifier outre mesure les chose ^ -rançaises. '' i.ct;e condamnation était, prévue ; les par g' " o 'î-stes l'ayant réclamée à corps et ; en. Kiie produit, à Metz, l'effet le plu a désastreux. 1 ROUMANIE 5~es élections Bucharest 7. — Voici les résultats de élections du premier collège du Sénat : Elus : 32 libéraux, 17 conservateurs, dôoïocratcs. 2 indépendants. Il y a cin ballottages. !t AjfeEitlQUF CENTRALE e- Sbe/îcments dans lo a canal c?e Farcarn n- Panama 6. — De fortes pluies suivar Il les récents tremblements de terre ont rend ^.e plus graves les éboulements et plusieui s fissures se sont produites sur les rives di i canal, notamment près de Culebra. Les glissements qui se sont produits er i divers endroits atteignent presque ui s million de yards cubes de terre. î Six dragues travaillent nuit et jour an t tour de Cucaracha, dans l'espoir de rendre 3 libre le canal, afin que les navires puis sent passer pour le 1er juillet. ; L'Imbroglio Albanais Les deux Italiens arrêtés On télégraphie de Durazzo au Berhnei ' Tageblatt ; i « Voici comment s'est produite l'arrestation des deux Italiens, ainsi que les incidents qui l'ont suivie : » Le directeur de la poste italienne à Durazzo, du nom d'Aiesso, apprit en sous main l'arresiation de deux Italiens ; cette nouvelle provoqua dans la colonie une énorme émotion et on courut chercher M. Aliiotti, ministre a Italie, qui prenait part là un déjeuner du corps diplomatique. » Les Italiens arrêtés avaient été transportes à la légation d'Italie. Le ministre s'y précipita et demanda à l'officier hollandais de service ; n Est-ce vrai ? » Quand 1 o-iificier eui répondu par T affirmative, le ministre cria : <t Est-il possible que vous ayez commis un acte aussi inouï ? Je vous fais un devoir et de la façon la plus formelle de mettre en liberté aussitôt les deux prisonniers et de me donner une satisfaction suffisante, sinon je débarque 300 ma^ teloc-s :-..a*iens et ils vous arrêtent tous tant que- vous êtes. » L'officier .'hollandais de service salua et ordonna aussitôt de relâcher les deux prisonniers. . Le motif invoqué pour motiver ces arrestations était que l'on prétendait avoir pris le colonel Muriccip en flagrant délit d'échange do signaux lumineux a: cc les insurgés.Ur, au lieu d un appareil à signaux, cependant assez encombrant et facile à découvrir s'il avait existé, on ne trouva qu'un carnet que le colonel se refus' à reconnaître comme lui appartenant oô lui avant appartenu. D'où vient le carnet ? Voilà encore une question qui sans doute restera obscure pour ceux qui entreprendront plus tard l'histoire de la nouvelle Albanie. Quelques minutes avant minuif, sur l'or-dre ,'u prince, les prisonniers étaient mis en liberté sur parole. Voilà un incident qui fera couler beaucoup ci encre en Italie ot en Autriche et ne contribuera pas à la bonne coopération de Ces deux nations en Albanie et ailleurs. pans cc vbaos, un organe seuJ — la commission internationale de contrôle — conserve quelque calme et un peu de lucidité ; mais il n'est pas écouté par le Prince, qui semble évoluer en ce moment dams l'orbite de l'Autriche, en s'a.npuvant sur les nationalistes et sur un ministère composé de .quelques excellent? é'énicnt3, mais, qu ; malheureusement manquent d'autorité sur ce qu'on pourrait nommer les vieu.v-alba.no is. Trois délégués des insurgés se sont-pré-H-o .i's aux avant-postes ; mais par suite d urne erreur — encore une ! — on a refuse de les recevoir, et maintenant on sou-naite ae les voir revenir demain. Les Albanans ent occupé T,.,. 5a passe de Kraba L -iibaniscke Korrespondenz mande d'El-hassan que le gouvernement serbe a transféré 20,000 hommes de la région de Drina à la frontière albanaise. Les Albanais ont occupé la passe de Kraba, à 15 kilomètres d'Elbassan, forte position stratégique qui domine, à 5i0 mè- Ti0ranaaItitl'de' Ia FOUte reliant Hassan à L c ncutsches Voiles blatt accuse la Ser-bie d asmr la main dans les troubles albanais et de nourrir l'intention de s'emparer cl une partie diu territoire albanais Le Lrrazcr Volksbiatt mande de Dibra que qu'tre régiments du premier et du second ban serbe sont à la frontière albanaise.Lit. garnisons de Miavrono, Cervinica, Ln'bra, Priarend ont été renforcées. Un régiment de monta.gne a occupé les position:, entre Dibra et Prizrend. De nouvel-"upes 'Ont dirigées sur Gostevar, Ge-ï-v v.,cevo et préparatifs pour la mobilisation de la division de Morawa sont terminés. Ces nouvelles paraissent lancées pour (justifier les concentrations autrichiennes a Neusatz et le long de la frontière serbe. K-è'tetï. albanais Durazzo, t. — Ce matin Turkhan-Pac'ho, ù est rendu à la légation d'Italie pour exprimer ses vifs regret^ de l'arrestation du colonel Aiuriciiio ci du professeur Chmigo. il a.engagé des pourparlers avec le baron .-vliotti p.-.ur le îéglement de l'incident. En effet, hier soir, à la suite des décisions prises par le conseil des ministres, Turkban-i-'acha adressa au ministre d'Ita-iie line lettre dans laquelle il exprimait, au nom du gouvernement albanais, ses vifs regrets pour le procédé illégal employé contre lu colonel Murichio et faisait savon- qu'il arrêtait définitivement toute poursuite contre lui. ii,n outre, le gouver-iieiùcïii albanais s'est déclaré prêt à donner toute satisfaction au gouvernement :talien. Scion la volonté exprimée par M. Aliotti, on procédera à l'examen des papiers saisis chez le colonel Murichio. La ville est calme. L'état de siège est toujours en vigueur. L'attitude- des puissances Viepmc, 7. — Le Deutsche Volskblati croit savoir que le cabinet de Berlin, à le suite de la démarché du Roi Carol en faveur du prince d'Albanie, est prêt à faire l à Constantinople des représentations er vue de persuader la Porte que l'appui prê ï té par elle aux insurgés albanais ne modi 5 fiera, en rien l'attitude des puissances vis i à-vis de l'Italie et que les efforts tenté: 3 pour retarder la consolidation de la situa tion intérieure du pays demeureront s an: s résultat. Le journal fait toutefois remarquer qui la démarche n'engage l'Allemagne en au i eu ne manière et ne sera tentée que pa± s égard au désir exprimé par la Roumanie Le journal conseille d'ailleurs au prin ce de Wied de ne pas compter sur lc résul tat de la démarche pour surmonter le dilficultés actuelles et ajoute que le Princ s fera bien cle prendre dès maintenant de mesures nécessaires, autant qu'il est pos 8 sible. car on doit se dire dans les Balkans .. Seule la manière forte et même brutal donne des résultats. Le même journal apprend de source d; plomatique que l'avance de dix million consentie par les banques autrichiennes e italiennes au prince de Wied sur l'en * i prunt de 75 millions consenti par les pui: it ! sances, est aujourd'hui presque épuisée.L u i question de l'emprunt, toutefois, rencontr s i de grosses difficultés causées surtout pa i la résistance de la Russie qui demande d'une façon pressante que l'emprunt consenti au Monténégro par les puissances l soit incessamment conclu. La diplomatie de la Triplice nourrit actuellement le projet de faire des deux questions une seule, : c'est à dire de faire dépendre son adhésion à l'emprunt monténégrin de l'adhésion de la triple entente à l'emprunt albanais. Paris, 7. — L'entrevue du président de la République avec M. Doumergue a duré pli/s d une heure. En ciuittant l'Elysée, M. Doumergue a déclaré qu'il s'était entretenu avec le président de la République de la situation, mais à titre purement consultatif, et qu'il avait indiqué à M. Poincaré qu'à son avis il no voyait que trois combinaisons : Viviani. Bourgeois et Ribot. A 5 h. 30, M. Ribot est venu à l'Elysée. Le président a eu un long entretien avec M. Ribot, à qui il a offert la mission de constituer le cabinet. M. Ribot a réservé sa réponse jusepTà demain. Ajoutons que le président de la République a reçu clans le courant de la journée, MM. Clémentel et René Besnard. ■X- Paris, 7. — Le Temps annonce que M. Barthou, ancien président du Conseil, est candidat au fauteuil de M. Henri Roujon, à l'Académie Française. •* Londres, 7. — Ce matin, les suffragettes ont provoqué des désordres à l'église catholique de Brompton. Deux suffragettes ont été arrêtées. ¥r Rome, 7. — La revue militaire passée aujourd'hui à l'occasion des fêtes de la Constitution a eu cette année un éclat particulier.Le Roi a été chaleureusement acclamé. •* Saint-Pétersbourg, 7. — On assure dans les milieux politiques que le gouvernement russe qui avait toujours refusé d'envoyer un navire de guerre à Durazzo, y consent maintenant si les autres puissances en font autant. ■X- Constantinople, 7. - Le ministre de Grèce a fait hier une démarche auprès du grand vizir. Il lui a communiqué les télégrammes annonçant la persécution des Grecs en Anatolie et lui a demandé de prendre des mesures efficaces pour faire cesser ces persécutions. ■X" Athènes, 7. — On annonce ici que les Grecs réfugiés à Tchesmo attendent des steamers qui doivent les transporter en Grèce. Le ministre de Grèce à Gonstantinople a reçu l'ordre de protester de nouveau et avec énergie contre les persécutions en Asie Mineure. Les ministres de Grèce auprès des puissances ont reçu également l'ordre de porter à la connaissance des gouvernements européens les faits qui se sont déroulés en Asie Mineure et les protestations de la Grèce auprè9 de la Porte. Barcelone, 7. — Pendant une réunîon publique organisée par les partisans de dom Jaime. des placards subversifs ont été affichés dans les galeries du local. La police étant intervenue pour les faire enlever, les Jaimistes ont refusé, sont sortis de la salle et ont attacpié la police. Celle-ci les a chargés et les a dispersés. Trois manifestants ont été arrêtés. gjggPWpigB MIMBBP—■———m | n i n ! C EST BIEN CELA ~ Le Carillon d'Ostende publie, à propos des raisons du recul clérical, une lettre qu'il dit avoir été écrite par un député catholique et qui s'exprime ainsi au sujet des lois dites sociales du gouvernement : Qui rédige ces lois ? Qui consulte-t-on ? Prend-on seulement l'avis des conseils supérieurs compétents ? Nullement ! Ce sont des lois imaginées par des fonctionnaires qui n'ont d'autre horizon que les quatre murs et le plafond! de leur bureau. Ils n'ont jamais été en contact avec les ouvriers, pas plus d'ailleurs qu'avec les patrons. Toute leur science tient en quelques ,notes empruntées aux législations étrangères, eju'ils ne comprennent souvent pas et qu'ils cherchent à introniser dans nos milieux où elles jureront avec" nos mœurs et avec nos traditions. C'est tout spécialement à l'Allemagne que ces prétendus docteurs en sciences sociales font leurs emprunts. C'est du Made in Germany qui doit fonctionner aussi mal en Belgique que les ascenseurs allemands placés dans nos ministères, et dont la spécialité est de rester en rac trois jours par semaine, lorsque ce n'est pas pendant plusieurs mois par an. Et lorsque ce petit monstre de loi sociale arrive devant la Chambre, que des députés aptes et conscients veulent faire quelque peu sa toilette et le débarbouiller de sa crasse originelle, le ministre s'y oppose au nom de la sacro-sainte bureaucratie, omnisciente et omnipotente, et il fait cause commune avec ses fonctionnaires qui, après une gestation laborieuse ont fini par accoucher de cè veau à deux têtes. M Hubert se drape dans toute sa majesté d'ancien ministère public de cour d'assises; il fulmine contre ceux qui trouvent son projet boiteux, inapplicable, (parfois absurde et mainte fois odieux. On entend alors circuler en sourdine sur les bancs de la majorité ces mots : « Ja-mo.is je ne voterai cela . » Vient l'heure du vote, et. on assiste alors à ce désolant spectacle cle députés, énervés par des discussions byzantines et l'entêtement ministériel, approuver par un oui sacramentel un tas de choses qu'ils réprouvent au fond de leur conscience. Et lorsqu'on les interroge... « Bah ! font-ils, le Sénat arrangera tout cela ! » 3 Voilà comment on fait les lois en Belgi-î quel s ... Les ministres régnent mais les fonctionnaires gouvernent. : Combien Je Bien public a raison de dire : o <( Livrés à eux-mêmes et. aux suggestions de leur entourage immédiat, les ministres - sont exposés à l'erreur. Le monde politi-s que de la capitale constitue un milieu très t distinct au sein de la nation. Les rumeurs .- de l'opinion ne parviennent, qu'avec diffi- - culté à s'y faire entendre. C'est aux élus x du corps électoral, aux députés qui res-e tent en contact avec les masses, d'empê-r cher que les détenteurs du pouvoir ne soient victimes, chaque jour, de grav-méprises d'optique ou d'acoustique ». On disait jadis : « Seigneur, préserve moi de mes amis ». Les ministres feraient bien de se défii .de leurs fonctionnaires qui rédigent d< lois et des règlements comme un capuci écrirait une chroniepie de modes. » La Bandelette dominicale a vécu Nous lisons dans la correspondance bn xelloise du Bien Public : Une nouvelle que l'on prévoyait depui quelque temps déjà, mais qui n'en produir pas moins d'effet sur le public : la bar delette dominicale de nos timbres-poste ei condamnée. Et cette fois sans appel. Avai: de se résoudre à prendre cette décisior M. Segers a voulu savoir si la fameus bandelette n'avait pjus la faveur du jm.blic 11 a fait dresser dans ce but des statisti ques par son administration et les résul tats ont été concluants. Lorsque la ban delette fut créée par M. Van den Peereboon l'événement a prouvé que l'innovation étai pleinement justifiée. Il y avait alors 15 p. c diu nombre des lettres revêtues du fameux niet bestellen. C'était une proportion don il y aivait lieu de tenir compte. Mais depuis cette époque, les clients di la poste se sont petit à petit habitués ; détacher la nandelette du timbre, si biei qu'aujourd'hui, d'après de nouvelles sta tistiques, la proportion est tombée de li p. c. à 1.3 p. c. seulement. 11 en résulte que pour assurer le repos dominical du personnel plus n'est besoir de la bandelette. Il faut recourir à d'au très mesures. C'est pour cette raison que M. Segers a. déjà fait supprimer la seconde distribution du dimanche et qu'il c décidé dans les villes où le régime n'existait pas de faire fermer les bureaux de poste à partir de certaines heures. Les commis et les agents des postes lui en onl le plus grand gré. l non oraible ministre avait, avant de dé-•cider la suppression de la bandelette, mis là 1 étude deux solutions. La première tendait à créer à l'instar de ce qui existe en Suisse, un timbre dominical que l'expéditeur aurai- collé à côté du timbre ordinaire. Mais il a renoncé à instituer cette surtaxe, le public belge étant généralement hostile à des combinaisons de ce genre. uestaio la solution hollandaise qui consistait ià coller sur le pli une bandelette spéciale n'adhérant pas au timbre. Mais le succès fait à la bandelette helge a bientôt démontré que le nouveau système aurait moins de succès encore que celui en vigueur. il ne restait plus dès lors qu'à supprimer purement et simplement la bandelette dominicale. Elle a vécu. / ?? uon point à M. a'û.gers pour la sup-| pression de la bandelette dominicale. Mais un mauvais point an même M. St'tjrr.s jtonr la suppression dr la sccnnrtc distribution du dimanclie. C'est par celte \ distribution que nous arrive le plus souvent le courrier et les journaux allemands retardés ainsi' de près de 24 heures. El lorsque deux jours fériés se suivent, comme à la Pentecôte, cela devient absolument intolérable.En Belgique Anniversaire princier Née à Laeken le 7 juin 1840, la princesse Charlotte est entrée dimanche dans sa soixante-quinzième année. Suivant l'usage, cet anniversaire a été fêté au château de Bouohout. L'infortunée princesse adore les fleurs, aussi dès la première heure elle en a trouvé à profusion dans ses appartements et les dignitaires, à la tête desquels le baron Goffinet, ainsi que les serviteurs du château, n'ont pas négligé de lui en offrir. Toujours sensible à ces attentions, la veuve de l'empereur Maximilien, s'est montrée, cette fois encore, particulièrement heu. reuise. La ga. de-civiquc aux manœuvres D'accord avec le département de l'intérieur, le département de 1a guerre vienl de décider que les corps spéciaux de la garde civique participeraient désormais aux manœuvres des divisions d'armée au camp de Beverloo pendant une période de cinq jours chaque année. Lai 1914, la participation de la garde civique sera facultative, mais elle deviendra obiigatoire en 1915. Avec la 3e division d'armée manœuvreront : le bataillon de chasseurs à pied d< Liège ; la compagnie de chasseurs à piec do Vcrvieis ; le demi-escadron de c avaler i< de Liège. Avec la 5e division : les compagnies de< chasseurs a pied de Charleroi, Tournai Mons, Jumet, Lodelinsart, Gosselies et Bin che ; le bataillon des chasseurs à pied d< Morlanwelz-Cnapedle ; les demi-escadron: cle Mons et de Tournai. Avec la Ire division : la compagnie de; chasseurs à pied de Bruges ; le demi-ba taillon de chasseurs de G and et les demi escadrons de cavalerie de Courtrai et dt G and. La garde civique sera placée, dès son ai rivée au camp, sous les ordres du généra commandant la division d'armée. Lors qu'elle en exprimera le désir, un officie de l'armée lui sera adjoint. Un groupe de ia chasse au Sôna Avant de se séparer, beaucoup avan même, nos Pères Conscrits ont constitu un groupe de la chasse. Une soixantain de sénateurs s'y sont inscrits, et ont mi à leur tète M. le comte de Baillet-Latour. Celui-ci a prononcé, au cours de la pre mière réunion officielle du groupe, un di: cours dans lequel il a délimité la sphèr où les amis de la chasse pourront exerce leur activité. Voici les différents points d ce programme, tels que nous les trouver exposés au long et au large dans le « Bu letin du St-Hubert Club de Belgique » : 1) Réorganisation de la police rurale ; 2) Répression plus sévère du braconnage 3) Réforme de ia législation en ce qi concerne les dommages dus pour les d gâts causés par les lapins , 4) Suppression des abus dans la dé] vrance des ports d'armes • 5) Modification clés pratiques en tisaj dans la location des chasses du domaii des communes et des administrations p bliques. Ces réformes s'inspirent, du souci Lie compris de l'intérêt des chasseurs. Ce n'est pas pour dire çue les Nemrods c Sénat n'ont eu en vue que celui-là : la réo ganisation de la police rurale, par exer pie ,est réclamée par tout le monde, dans la plupart des communes rurale dans le Luxembourg notamment, les intérêts de la caisse communale sont corréla^ z- tifs de ceux des chasseurs : là on vénère les chasseurs, et les sommes parfois énor-:r mes eju'ils versent pour la location des ter-'s res et des forêts sont toujours les bienve1-n nues. Un Belge enlevé par des brigands en Turquie On mande de Bruxelles au Bien Public : « Un de nos compatriotes, M. Ta'ck, vient d'être enlevé dans les environs de Smyrne par des 'bandits qui l'ont emmené avec eUx dans la montaigne. Le coup est classique et les chancelleries européennes ont dû à maintes reprises intervenir dans des cir-s constances analogues pour réunir la ran-a çon exigée des brigands contre remise de leurs prisonniers. Le Belge qui est aujour-t d'hui la victime cle cette mésaventure avait t acheté dès terrains en Asie Mineure et il , avait entrepris sur ces terrains, près de e Smyrne, des cultures de rapport. Le département des affaires étrangères vient d'être averti de sa capture. Les ravisseurs exigent, paraît-il. une très forte rançon. En général dans des cas de cette espèce, , les gouvernements refusent toujours de t fournir les fonds qu'on leur réclame. Ce sont les familles qui interviennent. Mais : comme on ne connaît d'autre parent de M. t Tack qu'un frère habitant Bucharest où il a épousé une Roumaine, le gouvernement ; 'b»elge a fait savoir au gouvernement turc l qu'il le tenait pour responsable de ce qui i pouvait arriver. Les autorités turques ont chargé le vali de Smyrne de rechercher » les brigands et de négocier avec eux, » Le Premier Congrès des Notaires belges A la suite d'une réunion des notaires belges à Gand, il fut décidé qu'un congrès du notariat aurait lieu, sous le patronage de la Fédération libre des notaires de Belgique et de l'Association des notaires cantonaux, sous la présidence de M. Carton de vViart, Ministre de la Justice, et c'est Liège qui fut choisie pour ces assises. Ce premier congrès a eu lieu, hier ; il réunissait deux cents membres dont beaucoup venus du pays flamand. Les congressistes se sont rencontrés & l'Hôtel notarial de la rue du Pot d'Or. A onze neures, ils furent reçus à l'Hôtel de ville par M. le bourmestre Kleyer, entouré de m l'échèvin Falloise et des conseillers Noirfalise et Borny. M. le notaire Keppenne. président de la Chambre de Liège, a présenté les notaires. M. le bourgmestre Kleyer dit que la capitale de la Wallonie était heureuse d'avoir été 'Choisie pour être le siège de ce premier congrès et M. le sénateur Du'bost, président de la Chambre de Bruxelles, après avoir salué les deux grandes figures liégeoises de Charles Rogier et de Frèrc-Or-ban, dont les portraits ornent la salle de réception, célébra l'amour du travail et la gaieté qui sont deux qualités bien liégeoises. L assemblée plénière du congrès s'est tenue dans la Salle Académique de l'Université.Le bureau était présidé par M. Dubost, assiste d'e MiM. Keppenne Remy, Grandry, Moreau, Detienne. M. Henri Carton de Wiart, Mîinistre de la Justice, M. Delvaux de Fenffe, Gouverneur de la province, assistaient à cette assemblée, où l'on remarquait la présence de MM. les sénateurs Van de Venne et Foquet, de M. Stehicks, professeur à l'Université de Louvain ; Galopin, professeur à l'Université de Liège ; Taymans, notaire honoraire du iHoi, secrétaire général de la Fédération notariale ; Simon, directeur du « Répertoire du Notariat » ; Biar, doyen des no? taires liégeois ; puis, parmi les étrangers, MM. Charles Miseroy, président de la Compagnie des Notaires hollandais ; Ilenrick Wertheim, syndic des notaires de la Né-derland ; Richlir et Stegens, de Bruxelles. M. Dubost, président, a ouvert la séance ejn remerciant les membres du congrès de l'avoir élu pour présider les assises de celui-ci. Il souhaita la bienvenue aux congressistes et donna la parole à Me Bu-taye, d Yipres, qui présenta un rapport sur le droit civil, puis à M. le notaire Remy, qui commenta un travail de M. Maurice Grégoire sur les Jois organiques du notariat, et à M. le notaire Moreau qui parla de tradition et de réglementation d'ordre intérieur.Ensuite on entendit une causerie de M1, le professeur Galopin. M. Galopin j: aria d'abord des projets de loi fiscale oui a/vaient été élaborés par de hauts fonctionnaires du «bureau des finan-• ces. Il en fit la critique avec humour et aborda ensuite le chapitre des réformes à la loi notariale et notamment le renfor-: cernent des pouvoirs des Chambres de discipline, pouvoirs actuellement nuls. ! M. Carton de Wiart et M. Delvàux de Fenffe étaient entrés au début de cette cau-i série. - A la fin de celle-ci, M. Dubost salua le Ministre et le Gouverneur. - M. le Ministre de la Justice gagna la tri-J bune et, après avoir félicité la Fédération liibre, l'Association des notaires cantonaux > et le Comité liégeois, il parla de la difficulté d'une révision de la cliartre notariale. Le cabinet actuel est saisi d'un projet con-j tenant trois réformes d'un caractère fragmentaire .- 1. monopole des ventes publiques d'immeubles et de créances hypothé-1 cairevs ; 2. ressort de la dernière heure ; 3. réglementation du nombre des notaires, r M. le Ministre souhaita la réalisation des souhaits du notariat belge. t M. -Miseroy proposa .à celui-ci de s'affilier au Congrès permanent des Notaires à Vien-^ ne et dit l'utilité d'une entente intematio-0 nale des notaires. e M. Keppenne, avec beaucoup d'esprit et s un peu d'émotion, tira .die cette réunion une leçon de fraternité et il rappela que les no-taires liégeois ont créé entre eux une fra-ternelle pour venir en aide aux victimes de e la mauvaise fortune. r Un banquet qui fut très animé, eut lieu e dans la salle de l'Emulation. s Trois longues tables s'y étendaient paral-lèles et, sur l'estrade, se trouvait la table d'honneur, devant des trophées de drapeaux liégeois et belges qui encadraient les ^ bustes du Roi et de la Reine, fi M. Dubost présidait, ayant à sa gauche -- M. le ministre de la justice et M. le notaire Biar père ; à sa droite M. le gou-i- verneur de la province, M. l'échèvin Falloise ; les présidents des chambres des no-:e taires et les personnalités du congrès, ie I.e menu de ce banquet était orné d'uno i- car.-fortc de Mme Pirenne-Keppenne. Le premier toast fut porté au Roi, à la n Reine et à la famille royale par M. Du-:i bost. u M. Keppenne but aux invités, au minis-r- tro. au gouverneur de la province, à M. i- l'échèvin Falloise représentant la Ville de ît Liège, à MM. les professeurs Galopin et' s, Schicks, aux congressistes hollandais.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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