Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 12 June. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/xd0qr4pw08/
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Vendredi 12 Juin 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES 1 ^ Vendredi 12 Juin 1914 Franco en Belgique Un an : Ï5 ï » «• 6 mois : 8 if. » > 3 mois : 4 fr„ Franco en Holiande Un an : 22 îr-» Union postale » 32 fr. On s'abonne au bureau du Journat et dans tous les bureaux de posif- ADMINISTRATIOF fÉLÉPHONE SS7 JOURNAL DE LIÈGE Annoncs», . ) laHgne. 28 ©rai. Réclames « . » 40 cent Faits divers <,«..*! franc Séparations judiciaire » 3 franc; 'informations fmaiseîères » â franc* Avis de sociétés ':«»»« 30 émissions,, , . , 51 {rarar BJÈDAOTïa»; TÉLÉPHONE 9HÎ' mm POUTÏ0UE, LITTÉRAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EU MM RÉDACTION ET ABMTOSTRATÏOPi § BOIILEVAilB BE LA SAlJVENIÈftE, 2§ ÈTRANGER FMANCE Chez les socialistes unifiés Paris, 11. — Le groupe socialiste unifié, réuni ce matin, a décidé, lors de l'ordre du 'our qui sera présenté à la suite de 1 interpellation sur la politique générale, de voter contre le .gouvernement. Le groupe ne fera pas toutefois d'obstruction systématique pendant la durée du débat. Une démission Paris, 11. — M. Margaine', qui a accepté le poste de sous-secrétaire d'Etat a la guerre, a adressé , sa démission au groupe radical unifié. Dans sa lettre, il dit: Vous serez probablement heureux de recevoir ma démission.Le cas de M. SicSauit de l'isle Paris, l'I. — Les trois chambres de la Cour du 'Cassation réunies, én conseil supérieur cie la magistrature/ sous la présidence de M. le premier président Beau-douin, ont terminé aujourd'hui l'examen du cas de M. Bidault de l'Isle. Après explications personnelles de M. Bidault de l'Isle, le procureur général a donné ses conclurions. La Cour a «msuirie rendu son arrêt décidant que les faits reprochés à AI. Bidault de l'Isle ne pouvaîont faire l'objet d'une peine disciplinaire. Un a-'el sauvago Paris, 11. — Deux Po. onais, artistes peintres, Mi.VI. Go^lieb eu Kissling, se sont battus en -duel ce matin, d'abord au pistolet, puis au sabre. Deux balles ayant été échangées sans résultat, le duni au sabre a com-neiLcé avec une fougue inouïe. M. Kissling i été atteint au crâne dune blessure de 7 ;entimétres. Après quelques minutes d'observation, le combat a continué et AI. Kiss-ing" a été blessé à. nouveau à la ligne du lez. Les médecins, en raison de l'état nerveux des deux adversaires, ont insisté pour a cessation du combat, qui a été arrêté )eu 4D.rès. (i.-Y> DE LUXïïMJMOOïtO LOS. £iiOCtiC?-S iôsi-jatiyos Les élections qui ont, eu lieu mardi pour e renuuv'elLîinent de la grosse moitié de la Chambre sièges sui oZ), ont donné jpeu le résultats définitiis. Néamnoins, dans les :autons agricoles, les cléricaux enlèvent plu-iieurs sièges aux libéraux : A LuxèmJx) L j-gicanipagne, 1 siège est ac-[uis aux catholiques, 5 sont acquis aux ii->éraux. Un siège libéral et 1 siège catno-iqiie sont en ballottage entre trois libéraux :t un catholique. A Lsch-str-Alzette, 2 siège9 seulement, >ur ly, SOllt assu,t;s : ce sont: deux situes ibéraux. Le nontbre -a os ballottages est donc rop (grand pour quo.i puisse tirer de 1 élec-,ion d'hier c:uûlque înaibaiioii. A Mc-ïSfdk les libé .-aux .perdent ie siege le M. Wil!hc;n-y au profil des ^caiboliques lui conservent ie siège de -VI. Eichhorn et jui, en outre, ont un candidat en ballottage a\ec AI. Ludo /icy p«our le siège de ce lernier. A lleiïiicii, lu. Knepper est remplacé par d. l'abbé IMammang, eit- i.'I. l'aber gz-rde ion siège. C'est donc le statu-quo. a licniernacu, les libéraux perdent le iiège de LVI'. lïrincour, rïimplacé par M. La-noral de Vj 11ers, et les catholiques gardent eurs deux autres sièges. A Wiltz, les libéraux perdent 3e siège de kl. Mathieu et celui do M. Thilges ; les :athoiiques auront donc 3 sièges au lieu l'un. Au total, sur les 10 sièges des quatre canons agricoles, les libéraux y. erdent quatre ;ièges des cinq qu'ils possédaient. Ces résultats, connus Se sovr, ont provoqué des manifestations à Luxe/nbourg. di-•igées principalement contre réfection de d. de Villers, ancien officier prussien, qui ilimine M. Brincour à EchteraiachJ AN(§LETEKBE Les suffragettes Londres, 11. — Mrs Sylvia Panikhurst a ;té arrêtée aujourd'hui pour la huitième Aujourd'hui, son arrestation a été particulièrement dramatique. Placée sur une Mrs Sylvia Pankhurst se faisait flirta- A la Chambre des communes ; elle ;tait accompagnée d'un prêtre anigllican en iurplis, le K. P. VV. Wills. Mrs Pankhurst et ses fidèles n'allèrent ;as loin : un omnibus et un tramway s's-,ant croisés et ayant divisé les manifestantes, la police profita de l'occasion ; elle sépara de leur escorte de suffragettes Mrs Pankhurst et les porteurs de civière que remplacèrent bientôt de solides policemen. Quelques Instants plus tard, Mrs Pankhurst "pénétrait dans la prison de Hollo-ivay. Pendant ce temps, les manifestants conduits par le révérend W. Wills, toujours en surplis, continuaient leur majehe vers Westminster. ITALIE a -nxuaticn «énôraie s'amêïioi-o ' i X>jre il dépêches Je Florence, •m- 'il L* Oinki annoncent la reprise du " -iji ' a Milan, (quelques oorporauons <»,V ,«/.rre mais le service des che-dp "ce we l'ai" ré-ulicrcmer,', Tous les iÏÏLins sont ouverts et les journaux ont "Vine note offi'^eu» annonce que la nou- eU^sd,^ laque.'la l'état rte ^ iroclamé « Forli « r^uée tod^ oyaume est total». "A'VS.IO- 1» s--v"-e des rfjewifls -!e fer A Gênes, le se^i- T troins subissent e fait normalemenL * L * " outefois do légers rei'-»ri&( - , nti. Las journaux, ont San nie dan; les environs, p'^'tarnment a J»«n >ier d'Aven'i et à^ostiS. . t , che. On crou que 1 attentat i-nin de 1er sur l'Arda a^ raii pou. . 1 erronipre, à un point important ' L'ex-nunications entre Bolcg.^e et Ivldan. )losion a été entendue à<! une aisiarn'b. ,g )!usieurs kilomètres, x.e .pont n'a sur;.:i qu, le légers dégâts et a • sté immédiatement réparé et. la circulation a repris dune !açon normale» A SV!ap îcs Naples, 11. — La grève continue. La ville est cependant calme. La plupart des magasins sont ouverts. Le personnel des tra.-nv.-r.y? âyani voulu reprendre le service, la direction afin d'evi-ter des incidents, a décidé d'ajourner la reprise du service. Un des manifes-ants bîassés Ihier à Ban est mort ce matin à l'hôpital. C'est un repris de justice qui a été at teint au moment où il tirait contre la poli< :e. A Milan Milan, 11. — Malgré la délibération de la Confédération Générale du Travail en vue de la cessation de la grève, la Bourse du Travail et l'Union syndicale ont décidé de continuer la grève et de tenir cet après-midi une réunion. Les typographes des journaux ont repris le travail et les journaux ont paru aujourd'hui.Tous les trains sont partis régulièrement. Le service est parfaitement normal. Les ouvriers des tramways et du gaz continuent la grève ainsi que les ouvriers des établissements industriels. Le service du gaz est cependant assuré. Tous les magasins sont ouverts. On annonce que le Palais de Justice d'Imola a été incendié. Les pompiers de Boïogne sont partis sur les lieux. Le Vieo-préYuv u'Anctj'^e suspendu nome, 11. — Lp ministère de l'intérieur a suspendu de ses .'fonctions, en le ctéiérânt au conseil de discipline du ministère le vice-préfet d Ancône qui, au cours de l'a-près-midi du 9, céda la direction du ser-\ic > d'ordre à l'autorité militaire, sans autorisation.Le préfet de Pérouse a été envoyé à An-cône où il a pris immédiatement la direction du service de la Préfecture. RUSSIE L'^nt. evu: du 'tsar ct"i du toi do Roumanie Sajnt-Pétei\.!xrurg, 11. — il faut ivoir dans l'entrevue de l'empereur Nicolas et du roi de Roumanie là " Constantza plus et mieux qu'une simple entrevue amicale, car si au cours du banquet qui réunira les deux souverains à bord du .yacht impérial Standurt il. est possible que ceux-ci échangent des propos plus amicaux que politiques, il n'est pas douteux, en revanche, qu'il faille attribuer au voyage <ie M. Sazonow, ministre des affaires étrangères, une réelle importance au lendemain de l'entrevue des deux grands arbitres des Balkans. .M. Sàzonow, qui part ce soir pour Constantza, est convié à déjeuner à son arrivée par le roi Charles. Le ministre repartira ensuite pour Bucharest, où il s'en-tretiendra de/la. politique balkanique avec son collègue roumain. Certains nonunes politiques regrettent que la Russie n'ait pas ioué, durant la crise balkanique, un rôle plus prépondérant : ils en trouvent les raisons .dans l'absence. d'une flotte, importante dans la mer Noire, et c'est ce qui explique l'empressement de la Douma à voter ^50 millions ^our les besoins de cette flotte. Au cours des entretiens qu'il aura avec les hommes d'Etat roumains, M. Sazonow ioit précisément examiner les relations des différentes nations balkaniques entre elles ùt aussi avec la Turquie. Si Fcii rapproche de ceci l'améi*oration très^sonsibLe des relations .russo-.tuivues, an constatera, que la Russie est en train :le reconquérir toute son influence en Orient. ALBANIE , Au; camp des rebelleo Durazzo, 11. — Dans le camp des rebelles, à, Siak. il ne reste plus à ce moment, que [les bandes de mercenaires avec leurs chefs. La population est retournée en grande partie aux travaux des champs, mais reprendra, dit-on, les armes, aussitôt qu'un appel lui sera adressé. De même à Tirana, il n'y î plus sous les armes que 300 tommes, avec lesquels ne fraternise pas le reste de la population qui a également repris les travaux agricoles. Le désaccord se manifeste aussi dans cette région. On espère toujours une entente entre les insurgés et le gouvernement.Des informations reçues de l'intérieur du pays mettent en doute l'exactitude de la nouvelle d'après laquelle le chef Arik-'Hik-met aurait été fusillé. On attend ces jours-ci un navire de guerre allemand. CHINE Une. nouvelle cocïcte slnc-bslgo Pékin, 10. — Aujourd'hui s'est conclue rci l'entente pour la formation d'une société sino-belgc ;pour >l'exploitation des u'!-chesses minérales de la Chine. Le capital montera ••'t 10 millions de dollars et sera divisé par parts égales en actions belges et chinoises. Les gisements de Chansi et de Kansou serviront de gaianties pour le capital chinois. Le siège principal sera à Pékin, il y aura une succursale belge, en partie chinoise, L'ingénieur en chef sera Belge, le personheT commercial sera composé de Chinois et de Belges. L'organisa-tion est analogue 4 du trust com mercial sino-belge. Le Conflit iexleo-lmérieain .—Q-O-CJ» La situation paraît gravu Mexico, 11. — On regarde la situation comme grave, à cause du refus des chefs révolutionnaires d'accepter les conclusions de la conférence de médiation de Niagara-Fa Ils. Cette attitude de leur part rend la conférence parfaitement inutile. On croit qu'un hou'veau gouvernement provisoire va être créé d'accord avec les {dans des médiateurs, mais ce .gouvernement manquera nécessairement du prestige et de l'autorité néces^;: vos o -ur temr tn échec le mouvement révolutionnaire, qui lai:, plus de progrès que jamais. Les Etats-Unis ont menacé les révolutionnaires ue ne pus reconnaître leur autorité s'ils réussissent à renverser 1e nouveau gouvernement provisoire, mais les rebelles répondent que, dans ce cas, ils continueront sans doute leur mouvement révolutionnaire. Si les Etats-Unis ne peuvent soutenir le nouveau gouvernement d'une manière plus adéquate, une catastrophe parait inévitable. En éliminant le président Huerta, les médiateur.; auront simplement supprimé Flnan me qui, eu ce moment, représente la plus grande force de résistance (à l'anarchie sanguinaire qui, graduellement, -s'étend sur tout le pays. Seul un homme énergique, accoutumé à la guerre, peut occuper Ja présidence dans ies circonstances présentes, et, 'm no voit pas lïuomme qui pourrait air a substitué avantageusement au prési-■dtnt ir.'"iia. Si les Etats-Unis semblent infh les révolutionnaires par la me- nac^ ie no pas reconnaître leur autorité, ils adoptant, simplement une attitude qui complétera V' destruction du Mexique. L^ dénoisi-\or prôsitt^t Huerta Vera-Cruz 1 — Selon 1111 message dp Mexico," le 'président Huerta aurait déjà remis sa démission-.à sir Lionel Carden. Cette démission, toutefois, ne serait que •conditionnelle. E'll« serait subordonnée a | un accord avec les médiateurs au sujet du gouvernement provisoire qui devra être établi.On dit que parmi les membres de ce gouvernement. provisoire se trouverait hélix Diaz, à qui serait attribué le portefeuille 1 de la guerre. ... ■ Les fonctions de ministre de rinté'riéur 1 seraient offertes au général Carranza, mais i son acceptation est considérée comme douteuse. f Le combat de Zacatecas New-York, 11. — Une dépêche, de' S al- t tillo annonce que le général Carranza à été j avisé que les rebelles ont dirigé'-hier une at- f taque contre. Zacatecas et que les fédéraux ; se retireraient lentement sous la p.rotec- A tion du feu de l'infanterie et de f art i lie- rJ rie. L'atttique, à laquelle ont participé 10.030 rebelles, aurait été .provoquée par une tentative des fédéraux d'élvacuer la z ville avec une grande quantité de muni- c tions. c La Mon Mystérieuse d'un Liégeois • A CONSTANTINOPLE _ On sait que M. Fromès,. juge d'instruction au parquet de Bruxelles, fut chargé par !c ministre de la justice de Belgique, à la demande dit consulat belge de Coustan-tinople, d'aller en' Turquie pour instruire une affaire assez mystérieuse. (l II s'agissait de la mort d'un de nos conci- i[ toyens, M. Albert H..., banquier à Galata. v Nous avons raconté en détails ce dont il s'agit. Deux Italiens, accusés du meùr-tre, avaient déclaré avoir agi suivant les instigations du neveu de la victime, Charles .j K..., qui leur avait promis une forte somme ^ 5'ils réussissaient leur coup. Mais jusqu'à présent, uî: n'avait aucune preuve formelle ! ùc la réelle culpaibilité do Chaides B... n Or, hier rftatin, dit le Soir, on apprit au [>£..)quet de Bruxelles que le jeune homme | avait été arrêté suivant ordonnance du k r.gistrat instructeur. L'instruction menée par M. Fromès au-rait amené la découverte de ..diverses preuves de la complicité du neveu. Celles-ci dé-cou lerai ' t «:•-ta.muent de certaines lettres trouvées dans son domicile.' , L'émoti-.ii produite, 6 Bruxelles par cette (t nouvelle a été très granne. .? D'autre part, le c-'aresp:ndant du Soir à Berlin lui télégraphie que l'émoi ne fut ( pas moins vif dans cette ville où le banquier II... était très connu : , « Le jeune. H.... dit cette information, est soupçonné d'avoir tué son oncle, dont il „ était le légataire universel. Le corps du " banquier avait été trouvé récemment cri-, ? blé*de balles dans un couvent de Galata. n » On croyait à un suicide ,mais la rumeur publique" accusait son neveu. L'enquête . j) semble avoir établi que Charles H..C avait ^ é d'engager doux Italiens pour tuer . sou oncle. — » L'arrestation de Charles, H... a eu lieu à la requête de M. Fromès, agissant au ocra du consulat de Belgique. »" L( & ■» c' I • \ ; M-'» V t ' i ^}y^t —* i Paris, il. — Dans la déclaration ministé- s» rielle qui sera lue demain à la Ghamlbre, n le gou vernement afXirmeia sa résolution de a ne s'appuyer que sur uiie majorité répU- p bLcaine, a dédaut de laquelle il abandon- 1' icra le pouvoir. ■îf c' Montmédy, 1.1. — U11 ballon allemand r x ïrai.ohi la trontière près de Longwy ce P nacin, à "t h. ^u. Il a volé au-dessus de g Viontmwdy à b .'(Tares et est allé atterrir en- n ire Lu Neuville et Beaumont, en Argonne, ù g 8 kilomètres de Stenay. Le sous-préfet et la L-crnmission spéciale se sont rendus sur les c lieux. à * r Borlin, 11. — Dans les milieux financiers on dit cfue !a Disconto Gesellsçhaft aurait jffeit au gouvernement bulgare une avait ce d'environ 103 millions de francs garau-tie par des bons du Trésor avec, comme L'ondition, un droit d'option pour le iutur L emprunt. •X* Berlin, 11. — Le grand-duc Adolphe-Fré-déric de M e cki eml^o u rg-S t r e 1 it z est mort à Berlin à 8 h. 17 du soir, dans sa 6t>e année. 3 Londres, 11. — Chambre des Communes, c — Répondant à une question d'un député, t le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères t a affirmé que non seulement aucun accord f social n'existait entre la Russie et la Grau- a de-Bretagne, mais qu'aucune négociation t n'avait été et n'était sur le point d'être en- c tamée pour arriver à un tel accord. n En cas de conflagration européenne, le gouvernement et le Parlement anglais de- 1 meurent libres de décider si oui ou non é la Graillé-Bretagne doit se mêler au conflit. Sir Edward Grey ajoute que si un accoro g de ce genre intervenait, le Parlement en ^ serait informé, c :\!. Asquith u annoncé que si le parti d'op- ( position à la Chambre des lords le désirait, { il était pièi à présenter l'amendement du home roi. ' •'Ii avant la deuxième lecture de j la loi elle-même. t * Londres, ili. — Cet après-midi, peu avant , C heures, deux bomfces ont éclaté près du j maitie autel de l'abbaye de Westminster. < Le trône antique qui sert au couronne-laont des 1 oi& d'Angleterre et dans lequel est cnco.otrée .'la dalle historique appelée : j P.errc de Scone, et qui senvait au couron- . ncment des rois d'Ecosse, a étç endomma- j gcc. Les murs de l'abbaye ont été également endommagés. ; L'abbaiye a été aussitôt fermée. < L'explosion a été entendue dans la salle des séances de la Chambre des^Commu-nes et plusieuis députés se sont rendus sur ies lieux. Elle s'est produite juste au t omoni à le ministre de l'intérieur faisait une déclaration 4 la Chambre au sujet des suffragettes. ^ Madrid, 11. — A la chapelle de l'ambassade anglaise a eu lieu ce matin la cérémonie religieuse du mariage de M. Roose-volt fils avec Mlle Williard. Le prébident du Conseil, le ministre des affaires étrangères ot le corps diplomate que y assistaient. ^ Lisbonne, 11. — A la suite d'une discussion qui a eu lieu à la Chambre des Députés sur la concession des dhutes d'eau de Portas de Rodao, le gouvernement a décidé de soumettre cette concession au jugement du tribunal suprême administratif.Le bruit court dans les couloirs de la Chambre que cette résolution soulèvera des difficultés parlementaires. Les amis de M. Affonso Costa se décl rent partisans de cette concession. *& Naples, 11. — Les obsèques de l'ouvri ué hier furent l'occasion de nouveaux d ordres. La cavalerie, dispersa les maniiff ants. il y a eu 2 blessés. Quelques arre ations furent opérées. Les journaux annoncent qu'un vieillai ut piétiné par les chevaux et tué. Rome, 11. — Le Giornale (t iîcCli'a con ate que la grève des cheminot® prôclam b 9 juin par le Syndicat des chemins t er, a complètement échoué. La grande m orité du personnel n'a oas adhéré au mo ■emertt et le service a fonctionné réguli ement, ma1 gré oudîoues cas de sabotag "«sw-Voi-k, 11. — Un télégramme de M; atian annonce que Us. consl'itutionnalist e srtnt ouioaié., daris la nuit-de mai-< .'une colline ayant une certaine importaa-traté-gique.&6WUl6 iÎË ÎH t*ï'0SSi L'c, RECUL DU 'CLERICALISME L'Union Libérale de Verriers publie u r tic Le attirant VatteMior, sur la dé&afle■ 011 d<w population.s flamandes pour le yox cnicincril que nues subissons. C'est, e ifrt, la cci < te té ri s tique des dernières éle 1 on.s- et /'Union en donne l'explication : Lôchec fc-MiigiaUju ù fM. W oest ans son net personnel, sa forteresse, lost, ;uiùoaeùsemeui attiré l att-;nt:o.i su Associât.'..ii catholique de cet arrondiss* l'élut et celle-ci s'oiforcC de se jusiificr e Lontram le travail auquel elle s'est livré Dur couibattre le mé-eputentement des élc< iura. Ce Uuvail. n'a pas été mince ''s'il faut e \ure le secrétaire de la susdite Associc on. Et malgré cela, M. Woeste ot ses ami :it été battus ! ils ont perdu, sur 1012, .'2G3 voix, tandi ■iq les Id'éraux et les socialistes eu g: riaient i8&\) et les démocrates chrétien Elle! "du voté du service général, de l'ii ructioii obligatoire et des impôts, .('/est l'explication la moins pénible pou s vaincus, mais est-elie complète? 11 r.:iu (lu'il y ait autre cIiosq ci. cett it-re chose, c'est l'impression du peu d mfiance que mérite la politique, cléricale t.; électeurs ont au qu'on les a tronv;.^ d:i pas seulement ttepuis 1912, mars de uis Ile nombreuses nnnéesj depuis ton mis, pourrait-on dire, en représentai! ui-rue "n'étant pas in îispensables au bie u.ppys des réioraio.'- que. l'opposition cua'i. depu's si • longtemps et dont r 5 -essi té s'est imposée. E: cela est plus grave qu'un méronter aient pas-îagor provoque par une mesur Menninte. C'est 1s régime lui-même qu ;t compromis, discrédité et le sentnucr hostilité qui vient de se manifesler n'ir .10 o'accroissant. [.' "cMon provinciale iui vient d'a.yoi eu à Saint Trond acicuise le même éta esprit. Le candidat indépendant, ouverternen >u.teau par les libéraux, M. Van Slype e Succombe qu'à 374 voix de minorité lors qu'en t912, dans une élection pour 1 invince également, ie candidat cl tries emportait a 2.300 voix. Eii 191/3, ce sera pis encore à la se m mdition que Lv politique des partis d'o^ ;:LSition ne vienne pas donner prétext :mr exciter et exploiter le sentiment rcl ieux ou plutôt ie fanatisme, dont on coi aît la puissance en tle nombreuses r<! ions. Il n'y a qa'^ laisser se develojirer le ni séquences do la politique cléricale e les montrer au pays. Colui-ci fe»-a 1 îste ! L.'. XXe Siècle fait remarquer qu'il s'agit 'lit de remplacer le notaire Nagels et qu " fait n'a pas augmenté les atouts de se mis. WLSEXi LISME DA \'S LES CHARBONNAGE La Gazette de Chaùeroi publie sur c ujd ces i\ inui'ques judicieuses : Les charges fiscales et sociales qui s ont abaitueo sur l'industrie cliarbonnièi lit eu pour résultat indiscutable d'accro re le pnx de revient dans aes proportion Lîlles, que sans une situation economiqu avciabio qu; a permis, depuis la grev nglaise, l'obtention de prix de vente reli ivoment élu\és, le produit d'une dos brai heo les plus importantes de notre act lté nationale eût été peu satisfaisant. Mais voici venues les vaches maigres a crise, brutalement déclanchée par h véru monts balkaniques, s'est accentuée -.vec son accentuation, s'est produite la d ;ring-olado des prix du charbon. Il est d onu nécessaire, pour les mauvais jour L'avoir toute la bonne volonté et tous le tïorts do la classe ouvrière, afin que irix de revient puisse être réduit le pli jossible pour permettre l'écoulement c 10s ciharbons aux prix de nos concurren :trangers. Malheureusement, cette bonne volon les mineurs >ait non seulement défau nais encore depuis quelque temps, les a onces au travail se multiplient et atte ;nent des proportions tellement élevé' qu'une nouvelle cause d1'aggravation c irix de revient Yient s'ajouter à toutes 1 tu très au point de compromettre grav lient l'existence de notre industrie. A quelles causes faut-il attribuer cet a jentéisme ? .Est-ce à l'opinion irraisonn pt'une diminution de production peut r ,arder la chute des prix de vente et recul e moment où forcément la baisse des s aires doit être décidée ? Est-ce à l'effet dos lois sociales assura presque.toutes les éventualités défavorabl le l'existence qu'il faut attribuer cette i souciance du lendemain qui supprime prévoyance au point que le gain annv nécessaire - peut être réduit au strict co le la vie et des plaisirs ? Faut-il l'imputer aux multiples sollicil tions qui entourent l'ouvrier — les l'êtes 1 pélée-s, le cinéma, la bicyclette, les pigeoi le jeu de balle — auxquelles un salai élevé l'a insensiblement accoutumé de < (1er au détriment du livret de Caisse d' po.rgne ? Peu importent les causes de cet état choses, mais le préjudice résultant est ci sidôrable, pour beaucoup le prix de revit oseille d'une façon inquiétante autour prix de vente. D'autre part, les variations de person: fort considérables ont pour e'ffet d'ét?3: une désorganisation permanente du t: vail par les mutations qu'elles amène a- Cette influence est difficilement chiffrable, mais il est indiscutable que l'accoutumance à la tâche donne un effet utile supérieur, îr Aussi pour cette quinzaine, sans, tenir é- compte du chômage du premier, le coef-s- ficient d'absentéisme en moyenne, et' par s- jour de travail s'élève à 10.6 ,p. c. Il est facile d'en évaluer les conséquen-■d ces. Le prix de revient se décompose en 1 deux parties dont l'une, fixe, est indépendante des variations de la production et s- l'autre est fonction de salaires payés aux ie ouvriers. Le rapport de l'Administration le des Mines établit cette subdivision chaque 1- année pour 1312,. la décompositjioii du 1- prix de revient est : 55 p. c. pour les sa-; è- laires, 45 p. c. pour les autres frais. La 3. chute de production causée par l'absentéisme 'amène donc une augmentation de l':n-1- fluence de cette dernière partie "et ! effet îs résultant est un accroissement sensible du li prix de revient qui se fixe à un taux au-*e qm 1 il ne peut être maintenu.' Pour le diminuer, il n'est possible que d'agir sur les salaires et ceux-ci subissent de ce chef un préjudice notable. L'absentéisme a donc pour résultat non I seulement d-amener une perte énorme de } salaires plus de vingt millions par an — mais encore, ce qui est plus grave, d'aJ-iecter la rémunération de l'ouvrier se présentant rig^l ièretm en t au travail. Lorsque l'&ït(;rp.rétation ministérielle du n contrat de travail limita à une pénalité du cinquième du salaire au lieu d'une mdem-t- nité d'une journée pour l'absence non jus-n tifiée, il fut enlevé aux patrons une menace plutôt qu'une mesure effectivement appliquée, qui permettait une action efficace en cas d'exagération ou d'abus. Les f meilleures intentions ont parfois des con--l séquences insoupçonnées, lorsque l'on n'a ni r la connaissance ni la responsabilité de la tâche journalière : le mieux est parfois II l'ennemi du bien. c ■ Les Calculs i ï Bœimr _ . -«SS-O-Ci»— s M. Berryer, ministre de l'Intérieur, a . parlé dimanche à la b'édération ouvrière 3 catholique de Souverain-Wandre, dont on célébrait le 10e anniversaire. Los grosses légumes du cléricalisme liégeois étaient présent; : MM. J. Dallemar i- gne et G o blet, députés ; G. Van Zuylen, sénateur ; II. Francotte, président do la Fé-s dération ouvrière catholique et autres e dii miiiàres assistaient à la fête, qui, par ; faveur spéciale du ciel, fut abondamment ' doucl'éc. ' 1 La ])ièce de résistance était un discours j i de M. Berryer, le même qui avait prédit, i t avant les élections, un accroissement de ! 1 la majori:é cléricale à la.Chambre. Au lieu d'être accrue, la majorité a été ; réduite de 4- Voix, ce qui n'a pas empêché": le ministre et M. Gobi et avec lui, de chan- j - ter victoire. e Toute l'argumentation de M. Berryer j i tient dans ce début de son discours : L ^ « Je voudrais vous dire, nies chers amis, j et; que je pense de la journée du 24 mai. Li- | .. béraux et socialistes jubilent, les cai'tellis-l tes chantent des hymnes triomphales, ils disent avoir remporté une victoire écla-t tante. Devons-nous croire à l'interprétation qu'ils donnent du dernier scrutin ? Que disent les chiffres ? :Savez-vous ce ^ qu'ils ont gagné, ce qu'ils ont en trop, ce qui leur fait dire que nous n'avons plus ' la majorité pour gouverner ? » Ils ont gagné 34.000 voix, Messieurs, 34.000 voix sur 1,384.000 votes émis. Voilà b le chiffre ! Voilà ce qui nous émeut ! » C'est, a-t-on dit, une utile leçon pour le parti, catholique. Voyons ! Qu'est-ce que \ ces 34.(XX) voix ? U y a 1.350.000 voix qui n'ont pas changé, il y a 1.350.000 bulletins s qui sont retombés dans les- urnes, exacte-t ment noircis comme le jour de la victoire, e le 2 juin 1912. » Mais, Messieurs, pour les 4 provinces qui ont été au scrutin, ce chiffre de 34.(XX) ! voix 11e représente qu'un misérable petit 1 e déchet. » Ces fameuses 34.000 voix sont revenues à plusieurs reprises dans la harangue ministérielle : ce fut la tarte à la crème de M. 5 Berryer : « Dans ces conditions, s'écria-t-il, q » un peu plus tard, nous sommes en droit » de considérer ce-s 34.000 voix comme un » triomphe. » e Et la tarte à la crème revint dans la pé-e roraison réellement entraînante de ce mor-i- ceau d'éloquence : s e (( S: nous voulons aller de progrès en e progrès, d'assaut en assaut, de victoire en l- vkioire, nous pourrons compter sur le con-t. cours de la Providence, nous pouvons î- compter sur toute,-, vos œuvres fruit des efforts de votre Pi évident, fruit des efforts do t. >us. Je sais le rôle important de la ,s Fédération Ouvrière catholique : je lui de-;-t mande de continuer, 'ât elle ls fera. On peut i. alors laisser les 34.COO voix de côté et par-5. tir plein d'espoir vers de nouvelles victoires 3 électorales. Si nos œuvres sociales conti-«s nrent à progresser, je salue les beaux jours e qui luiront encore pour notre parti et pour 1S n tre cause. (Interminable ovation). » •° Il n'v a <--a'un petit défaut, c'est que le 's fameux chiffre de 34.000 voix claironné par M. Bernyer à ses auditeurs est absolument -e fantaisiste, et nous n'avons pas pu en re- trouver l'origine. ?" Peut-être M. Berryer a-t-il voulu dire que les catholiques avaient Si.000 voix de ÎS moins en 19114 qu'en 1912 dans les quatre 5U provinces qui ont voté le 2\ mai. Le chiffre ÎS est pluusv.dc si l'on tient compte des pe-e" tites listes catholiques dissidentes. Mais comme le corns électoral s'est accru P" assez sensiblement, le gain de l'opposition ie dépasse notablement ces 34.000 voix. D'après le tableau que nous avons pu-3r blié mi piques jou rs api^s l'élection et dont a" les chiffres crincordent parfaitement avec ceux de 1a. presse ministérielle, ypici les nt vojx perdues et gagnées nar le nartî clé-es rical et nar les nart.is d'ooposition (l)bé-J1" raux, cléricaux et dàcnslstcs), dans les qua-^ tre provinces : el 1912 VJ14i Ll\ _ __ Voix catholiques .^OS.521 570.806 Voix opnosantes 691.9T;2 755.039 •é- ' Lf' Excédent des secondes : 93.431 184.833 !/ Nfn seulement les cléricaux ont perdu une p" trentaine de mille voix, mais les partis d'op-nnsition en ont gagné 64.000, de sorte que la rriniorité antigouvernementale s'est ac-ae prnç de 91.402 voix. ,n" Ce O'Ui n'a pas empêché M. Goblet de pro-'î11, clamer : du Messieurs, j'ai en In chance de diriger fi îel grandes élections. Je le déclare soiennelle-lir ment, ev mon dme et. conscience, la meil-*a- lcvvr. vOvr le parti catholique liégeois est nt. i celle de 19H. Souhaitons là M. Goblet et à ses amis beaucoup de victoires semblables. La vérité est que si les élections de 1916 donnent, dans les cinq1 autres provinces, une victoire (?) catholique conforme à celle du 24 mai, le gouvernement sera par terre. La Gazette de Liège a eu la franchise de le reconnaître il y a quelques jours. En Belgique La dette La situation générale du Trésor public au 1er janvier 1914 vient de paraître et prouve a.vec une claire éloquence la mauvaise gestion financière du cabinet clérical. Aussi M. Van de Vyvere a-t-il eu grand soin d'en retarder la publication jusqu'au .lendemain des élections. S a.rfit-il de la dette flottante quels chiffres concluants. Au 1er janvier ,3913, la dette flottante s'élevait à o52,985,500 francs. Un an plus tard elle était de 534,272,-400 frane^s. C'est-à-dire qu'elle se traduisait par une augmentation formidable, inouïe, de 181 millions environ, provenant de l'émission, du renouvellement et remboursement des bons du Trésor. Au cours de cette année 1913, qui marquera dans les annales de nos finances, le taux d'intérêt des bons du Trésor a varié de 3 % tï 5 I,"4 ; le taux moyen a été de 4,31 p. c., ce qui est coquet. Quant à la dette publique, elle a ascen-sionné jusau'à la somme énorme de francs 3,'7o0,038,938.09. Rappelons qu'il v a trente ans, en juin 1884, au moment de la défaite du gouvernement libéral, elle ne dépassait pas francs 1,750,000,000. L'augmentation a donc été de deux milliards, alors que la Belgique a traversé une ère de paix, de tranquillité absolue. Ajoutons qu'au 1er janvier 1914, les charges grevant le trésor, à couvrir par le produit de l'emprunt, formaient un total de 550,70a,$67 francs. Le boni 'l'enoz-vous bien ! Au service ordinaire, le Umi de l'exercice 1913 a été de 758,000 franc.-. Co mmi artificiel est le produit d'une corn tab.'li'.é bien amusante. A!or.; que la situation était si mauvaise qu'il a fallu créer pour 50 millions de nouveaux impôts, alors que pour se procure!" de l'argent l'Etat a été obligé d'émettre des iboi.'o du Trésor à un intérêt allant jusqu'à 5 1/4 j). c., M. Van de Vyvere a tout de même découvert un boni, ce qui est un comble. Mais cette fois, le couplet sur la prospérité de uns finances établie par lc-s bonis, sera tout simplement siflé par la nation. R y. exceç'ticmff-jeïlîis" L'Etat doit servir deux rentes exception-' nelles. rréée.s sans expression do capital. C'est, 'a première, au nom du prince de Waterloo, fr. 80,637 ; la seconde, au nom de la ville de Bruxelles, 200.000 francs. La première est une conséquence de la victoire de Waterloo remportée par Wellington. Les Pays-Bas, reconnaissants, ont voté une rente perpétuelle au vainqueur et là sa famille. La Belgique n'a pas protesté leur signature et chaque année l'héritier de \Veiiinglon reçoit cette jolie rente de 80,637 francs. Quant à celle accordée à la ville de Bruxelles 0110 a été créée au lendemain des troubles de 1912 afin, d'améliorer le service de la police. Elle a permis de l'augmenter sérieusement. C'est le bourgmestre De Mot qui a pu l'obtenir, avec l'appui du roi Léopold II, de M. de Smet de Naeyer. Un procès politique M. Warocqué vient d'intenter un procès à deux journaux cléricaux qui avaient annoncé que son élection était due à la corruption. (( Durant les derniers jours, avaient-ils écrit, les agents électoraux libéraux se sont, répandus dans toutes les communes de l'arrondissement, distribuant î'ot à pleines mains. » Le procès sera plaidé devant la Ire chambre clu tribunal civil. Comment les journaux cléricaux justifieront-ils leur accusation ? Elle ne repose sur aucun fondement. M. Warocqué a été si éloigné d'acheter les électeurs que des trois députés élus dans l'arrondissenient de Tliuin, il a obtenu le moins de voix. La caserne de !a cambre Le sort en est jeté ! A la fin de ce mois, en dehors des bâtiments affectés au Musée de l'Armée, aux bureaux des états-majors, à l'Institut cartographique et au petit bâtiment occupé par des sous-officiers, tous les autres devront être évacués. Ils seront réfectionnés sans retard pour recevoir cles troupes. Pourquoi ne pas démolir ces tristes locaux et en construire d'autres. Ah ! s'ils avaient un caractère architectural ! Mais en dehors de la Cour d'honneur, de l'église, du cloître et des fameux escaliers, co sont cles constructions sans beauté ciui méritent, tant par leur lourdeur que par leurs installations incommodes de disparaître purement et simplement. Malheureusement il n'en est .pas epies-tionOn va se contenter d'une sorte de provisoire, oui, pendant plus de 50 ans fera de la cuve de la Cambre un réduit d'une indiscutable laideur dans toute la partie qui longe l'Avenue de la Patrie. On ne pouvait se condamner à résolution plus déplorable. Dans un demi-siècle on sera forcé cle prendre les mesures que l'on écarte aujourd'hui un peu trop légèrement. Le Roi à Beveric© La 3e division d'armée, sous les ordres du lieutenant-général Léman, vient de terminer son séjour au camp par d'im,porta n t es m c nœ u v res. La 3e division est constituée à 4 brigades comprenant les 9e et 19e, les lie et 31e, les 12e et 32e, et les 14e et 34e de ligne. Ces quatre brigades sont commandées respectivement par les généraux-majors Giilis, Bertrand, Vormeulen et Andringa. •Chaque brigade compte environ 3.000 hommes et comprend son groupe d'artillerie.il y a, en outre, le 2e régiment de lanciers, un bataillon de chasseurs à cheval ; l'artillerie divisionnaire et le bataillon du génie divisionnaire, soit en tout près de 18.000 hommes. Le Roi est arrivé à Bourg-Léopold pai train spécial, jeudi, à 8 h. 20. Il était ac compagné clu lieutenant-colonel de Jongh d'Ardoye, du major du Roy de Blicquy du commandant Doutrepont et du lieute nant Lankswert. Il arriva vers 9 heures à l'immense plaine de bruyère où allait se dérouler la manœuvre. ' Celle-ci comportait, non un thème à résoudre, mais l'exécution d'une action tactique. Cette action consistait, d'une part, dans la conduite d'une attaque de front poussée à fond, en échelons, le centre en avant, par un groupement de combat encadré, contre la partie d'une ligne de défense dont l'occupation a été reconnue particulièrement faiùle ; d'autre part, dans la défense d'une position naturellement forte contre un ennemi beaucoup supérieur, et pour la fin de la manœuvre, dans l'exécution d'une contre-attaque par un régiment d'infanterie à effectifs de guerre. Le parti de la défense disposait de deux groupements. Le premier était constitué par un bataillon du 9e, une. compagnie formée par les écoles, une cômnagnie de pionniers du géniè, une batterie d'artillerie à 4 pièces. Le second comorennit lo 14e de ligne et l'artillerie de la 14e 'brigade mixte, soit trois bat tories A 4 nièce.>. Le groupement d'attaque comprenait les lie et .12e de ligne, l'artillerie de la lie brigade mixte, deux bataillons du 9o de ligne, un régiment d'artillerie à 3 groupes, un régiment de cavalerie à 4 escadrons, dont le 3e lanciers et le 1er chasseur:-)"- Dàs 9 heures, l'action était engalgée sur toute la ilgne. Le canon tonnait. Les fusils et les mitrailleuses crépitaient, tandis que le groupe <Tattaque s'avançait par bonds. La défense exécuta une contrr- aîta-que. Une J>rillante charge do la cavalerie des_ assaillants mit 1111 ù la manœuvre. 11 pétait 10 heures et demie. Pendant les opérations un aéroplane militaire était passé au-dessus des troupes. j^rès du baraquement 401, le Roi se ht présenter les .généraux et leur état-major et «fit la critique de la manoeuvre, adressant de vives félicitations au général Léman.Les troupes prirent ensuite leur formation pour le défilé, et cette ma»che, par oa-tailloris, en masse, en tenue do campagne, fut vraiment un spectacle impressionnant. La cavalerie passa au trot devant !:• u-verain, avec un ensemble ci r •; foi-.e /ai émurent vivement la foule cor. ' .a! '• '• .couvrit les troupes de ses applaudissements. s;oii.v le montfivi&.u L^opolo it •Des C.miiés sont, eu voie do formation dans chaque province, sous la presi-uence des gouverneurs. Chacun d'eux centralisera ies souscriptions de .ut pro\iuco. - Les sommes uesiii.ee.-, « la souscription peuvent, être versées dans tous les bureaux ue poste du uoyaume (compte « enegues-posiaux ;> No ainsi qu'aux guichets ues sièges et Agences de ia Bauque Nationale de 4'cflgique et de la'Société Générale de «Belgique au nom de M. ie uesoner général du Comité National du Monument, de i^eopold EL Des carnets cle bons nominatifs de souscription de--5, z, 1, 0.50, JA'o ei U.1Q..&'-î-'oht proenainemeut mis en circulation dans tout le 'Royaume. On pourra s'en procurer on S'adressant aux Comités provinciaux ou au Secrétariat Général, 34, rue Royale, à Bruxelles. Toutes les souscriptions, même les plus minimes, seront publiées clans un recueil spécial dont des exemplaires seront remis à S. M. le Roi et aux Chambres législatives.Le Touring Club aa Congo Le comité général du Toufmg doit se réunir demain pour prendre les dernières dispositions en vue du voyage au Congo organisé par la société, à l'initiative du Roi et sous le patronage du ministre des colonies. D'après les projets primitifs, cette excursion devait se prolonger bien au delà des soixante jours qu'elle comporte actuellement, dont quarante jours de mer et vingt seulement au Congo même. Il s'agissait alors, en effet, de pousser jusqu'au Cap de Bonne Espérance, de traverser la Rhodésie, en un mot, de traverser les parties les plus intéressantes de l'Afrique du Sud. Malheureusement, il a fallu y renoncer et c'est m'ême à grand peine qu'on a pu réunir dix-sept vaillants, dont plusieurs dames et un curé, pour s'emlbaïquer le 16 juillet prochain. , Ce chiffre minime de partants 11 est nullement mis en rapport avec le nombre des membres du Touring. Mais ce qui est tout à fait symptomati-que ,c'est que le subside de 10.000 francs accordé par lo Roi et remis au louring par l'entremise cle M. llenkin, risque de 11e pas pouvoir être utilisé. Ce subside devait, en effet, servir à défrayer complètement les deux dirigeants de l'excursion. Or, l'un d'eux a fait connaître qu'il avait changé d'avis et renonçait au bénéfice de ce voyage gratuit. M. Dudhaine s'est alors adresse, mais en vain à d'autres membres et, jusqu'à hier, il se trouvait sans compagnon de direction. La rat.uveau cablo BelgscjUe-congQ Mardi est venu s'ancrer au large d Os-tenu c-, à une quinzaine de milles de la côte, le vapeur càiblier John Pender, faisant partie de la flotte de la .Easterii and Associated Telegrapli Co, de Londres, qui, à la suite d'un contrat avec la Compagnie belge des câbles sous-marrns, s'est chargée de poser le câble qui reliera bientôt directement la Belgique au Congo. Ce nouveau câble partira de Midd.elkerwe vers Dunroton-Gab, près de Iboadstairs, empruntera la le câble de la ïïastérn Co jusqu'à hauteur de San-Tnomé, où un nouveau troïhjon ~sCra relié à Ban aria. m John Pender, qui se trouve sous les ordres, du capii.-.ine Robert Gréy, jau&y tonnes. Son équipage so compose de 86 nommes et de il5 officiers. A l'invitation de la Compagnie belge et sous la conduite de M. Meeus, administrateur-délégué, plusieurs hauts fonctionnaires et ingénieur s des télégraohes. ainsi . que M. Fernaut, délégué du ministre de la marine, se sont embarqués hier matin _ a. Ijorà du jateau excursionniste hLiiiynerne pour se rendre à for* 4n M» dont ils oni -visité les installations très cu- '.es ' 1 ménagements du- navire permettent de contrôler électriquement toutes les phases de la pose du câble. îàos télégraphes et téléphones L'administration des télégraphes et téléphones vient de publier son bilan pour les nnnées 1912 et 1913. En 1912, il a été transmis 9.095.000 de-pêches, contre 8,996,000 en 1913, année da la grève générale Cela fait encore un joli total ! Ces opérations ont fait entrer dans les caisse, de l'Etat 6,32!!.:i00 francs en 191*2 et 6,261.000 francs en 1913. On a envoyé en 1912, 2,859,000 express postaux contre 2.933.000 en 1913. L'administration a touché de ce chef 606,000 francs environ en 1912 et 621,000 fr. environ en 1913.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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