Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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24 December 1918
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s.n. 1918, 24 December. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n872v2df0d/
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* Mardi 24 Décembre 1918 UN NUMERO QUINZE CENTIMES Mardi 24- Décembre 1918 ABONNEMENTS iVows prions nos anciens abonnés de nous faire connaître leur changement d'adresse et de nous signaler de suite les irrégularités qui peuvent se produire dans le service.Dos anciens abonnés seront crédités du montant de la somme qui leur revient pour les mois non servis en 191 i et débités des numéros servis depuis le 23 novembre jusqu'au 1er janvier 1919, date à partir de laquelle de nouveaux abonnements prendront cours au prix de fr. S.00 par trimestre. Nous recevons dès maintenant de nouveaux abonnements aux mêmes conditions, JOURNAL DE LIÉGE FEUILLE POLITIQUE, LITTERAIRE ET ÇWÎERCÎÂLE - FONDEE M 17M REDACTION ET ADMINISTRATION : 22 , RUE DES DOMINICAINS, 22 PUBLICITE Demandes d'emploi pour 3 lignes 1.00 la ligne supplémentaire 0..40 Annonces ^ iifi"® U.70 Avis de eociôM la double ligne 8.00 Réclames *a liSne Avis mortuaires M Faits-divers, fui n " Faits-divers, corps •" " Emissions, bilans, rapport, » " Réparations judiciaires » f* Réductions pa.r série d'imertions. LE DEVOIR D'AUJOURD'HUI Qui ne se souvient de la vague d'enthousiasme qui souleva le pays tout entier eu 1914? La révolte et l'indignation furent unanimes. Le Roi et les Chambres donnèrent l'exemple au pays : d'un môme élan, les élus de la nation acclamèrent le souve rain qui se mottait ù. la tête de i'armée pour courir à l'envahisseur. Cet appel au devoir trouva de l'écho dans toutes les classes de la société. En ces heures tragiques, la Belgique offrit le spectacle d'un peuple uni pour la défense de ses droits violés. Plus de distinction de politique, de religion, (le caste sociale ! La trêve patriotique proclamée à la Chambre s'étendait à tout le pays. On sait comment l'armée -belge se comporta devant l'ennemi. De la Meuse à VYser, elle se couvrit de gloire. Aux premiers jours de la guerre, privée de tout, presque isolée du monde, ello ressuscita, la belle légende dés soldats en haillons et en sabots, lît quand il fallut donner le coup de grAcn aux Allemands hreboutés h leurs dernier;! retranchements, ce fut encore l'armée bel-pre qui revendinua l'honneur d'être au dan- I ger et au sacrifice. A l'autre côté du front, on cette Belgique occupée quo nos troupes rccor.quérirent lambeau par lambeau, l'exemple du épura- 1 ge et de l'union patriotkruc n'était pas moins consolant. Les travailleurs connaissaient les privations, les souffrances de la misère ; Ils eurent cependant la force de résister aux sollicitations corruptrices de l'occupant. Les menaces de déportation mémos n'eurent pas raison de leur héroïque nbstination. Parmi les dirigeants, un superbe élan de solidarité suscitait les initiatives, les dévouements. Mille œuvres do charité jaillirent des entrailles de la pitié. Il ne fut plus question, entre ces hommes, de différents partis, de différentes religions, ni d^ ambition ni de rivalité. La patrie n'ont plus qu'un môme cœur qui battait h l'unisson.Ce fut le devoir d'hier. (Nous nous en sommes acquittés admirablement. La victoire d'aujourd'hui, la considération flatteuse dont la Belgique Jouit devant le monde entier en est la récompense. Le devoir de l'heure présente n'est pas moins impérieux. Plus que jamais, la Belgique a besoin du concours et du dévouement de tous pour faire face aux obligations actuelles ! Le premier de nos devoirs est Vie nation-1 ter, nous ne saurions assez le redire. Nous nbus étions peut-être fait trop d'illusionr-sur les effets immédiats de la victoire. Il fnudra, pendant quelque temps enco*^ subir bien des. privations. Le ravitaillement. du pays rencontre d'énormes difficultés, de longs retards. Nous en avons souffert en silence pendant quatre ans. N'aurcns-noiis pas lo courage d'attendre encore quelque temps ? Soyons héroïques jusqu'au bout. Les pouvoirs publics ne sont pa* seuls maîtres de la situation. Ils font tout ce qu'ils peuvent pour obtenir le plus rapidement possible les vivres dont la population a un si pressant besoin. Nos alliés eux-mêmes auront à cœur de nous secourir sans tarder. Le patriotisme nous demande d'être patients. Nous le serons.i La Belgique, délivrée, se doit maintenant tout entière à l'œuvre de re*ta.ur&t'ion nationale dont les difficulté* croissent à mesure que la Mch« précise. C'est en ce moment qu'il faut le concours du dévoue-! ment et tle l'activité de tous. JamalM lo pays n'a eu un si pressant besoin de bras et d'intelligences. Tout Gst ù. refaire sur tes ruines accumulées par le passage des Hun3. Nous pouvons, ans doute, compter ! sur l'aide de nos alliés : mais eux aussi sont requis par leur propre tâché. Comptons surtout sur nous-rnCmes. Tous les Belgea doivent se tenir étroite-; ment unis. L'intérêt général seul doit nous l inspirer. Beaucoup d'ouvriers tet d'ihtel-lëciuels sont en ce moment ï'0î>5et d'offres , alléchantes t\ l'étrange?. D'eserteront-ils leur 1 petit pays s* *?VViéllemcnt éprouvé pour " quelques çîYÏhs supplémentaires ? A quoi auralt-H servi de délivrer la Belgique du ^ Î0fU£ allemand si à l'heure de la reconsti- -tuu'on nous devions l'abandonner h BOh malheureux sort ? Le devoir patriotique nous commande de rêBtôï au poste. Nous n'y faillirons pas. ~ Quant aux hommes qui assument en ce j moment la direction et la responsabilité do la situation politique, ils doivent com-. prendre qu'ils ont à éviter tout ce qui peut . désunir et diviser le pays. Laissons a l'écart .es question» politiques dont la solution n'ost, pas de toute Urftéii&e. Le problème des langues feWi» Certes, pu attendre des temps hrôiMŒUïs. La question électorale, sur Içtffilêlle est venu se greffe^* l* dtfpit <1$ Suffrage pour les femmes, s est imposée immédiatement, CiVns quelques mois, nous serons pri pleine agitation électorale. Il est & fcSpérer que nous ne connaîtrons les excès dès campagnes politiques - 'u antan. Que tous les partis s'inspirent de - la nécessité de maintenir l'union entre tous les Belges. En se plaçant à ce généreux point de vue. ils parviendront à éviter au s pays le fflnl dont il est menacé. Nous espéra rons qu'ils auront assez d'érterrie et rîb 1 largeur de vue pour imposer SÎl'Dnçe aux surgestions discordantes des sectaires. Les t. bons citoyen* îéllr en seront reconnaissants. BILLET PARISIEN I Do notre correspondant particulier : 18 décembre 1918. Depuis août 1914, jamais Paris ne vit tant do Liégeois. Les uns y vinrent sous 1 uniforme belge pour y défiler ou pour y passer un congé bien gagné, les autres ou bien v vécurent, les années tristes do i eXil volontaire, ou bien y passèrent pour aller dans un coin quelconque de la France, si hospitalière, attendre lfcs jours meilleurs. Mais encore, en ce moment, Paris voit Qnns ses murs de3 quantités de vos con-•citoyens, et Je vous demande la permission fte voua raconter cette petite histolro dont }« voua afArm* l'authenticité ît. pins aI> iVier Sofr, J'étais au Cinéma Gaumont, 'avec le capitaine Marcel Tappie, un Parisien que tout Liège connaît, pu toni il eût l'honneur d'appartenir à la rédaction du jour nul de Liège. Vous savez que ce cinéma Gaumont esi installé* clans l'ancien hippodrome qui compte *00.) places. C'est donc le plus trrand. fihéàtro de Paris. Dans cette sallo immense, j'avais donné a Tappie le premier numéro du Journal de Liège ressuscité, et le capitaine lisait le journal PJp çn cruàtro. Tout à coup, un homme s approche de nous, et dit à Tappie : — uVlais, mon capitaine, c est oien io tournai de Liège que vou3 lisez ? Oui, Monsieur, — Il reparaît donc ? > — Oui, Monsieur, depuis 3e 28 novembre, et. ceci est même son premier nurnértx — Ah 1 Monsieur, quel grand plaisir vous mo faites (... Figurez-vous que je suis Liégeois, j'ai aperçu un coin du journal et jj ai dit h ma femme : «< Mais, c'est n<?U*Q vieux Journal de Liège ! Et lVh<5mme nous uaconte Qu'il s'était engagé, qu'il avait fait tout son devoir, et, voyez comme Paris est petit, ou comme les Liégeois sont célèbres, il nous dit qxi'il ôtatt l'ouvrier armurier qui avait aidé la femme de notre excellent collaborateur et ami Tsi Collin à quitter Liège. Tappie prêta le journal à ce bravo homme, et lorsqu'il eut fini de le lire, ce ne fut plus un, mais ouatro bons Wallons qui vinrent nous remercier.Nous fîmes ainsi êi la réapparition du j tournai de Liège i Paris une petite manifestation bien simple, mais de tout cœur dans le grand Paris où personne n'est perdu et où tous les Belges doivent reconnaître quo. pendant toute la guerre, ils ae sentirent vraiment chez eux. Paris a fait h Monsieur le Président Wilson un accueil enthousiaste. Je crois nue M. Wilson ne pourra pas être jaloux des souverains qui sont venus avant lui, même de notre Roi et de notre Reine qui furent "cependant accueillis de la plus chaleureuse façon. Wilson fut la voix de la justice, forma pour le monde notre charte et Paris lui devait, au nom de la. France, la fnrnvdablo manifestation qu'on lui a faite. Maintenant il va pouvoir, de visu, se rendre compte de ce que fut cette guerre, là où la tourmente sévit pendant quatre années. On compte beaucoup ici sur l'effet que produira In visite des ruines... sur l'idéaliste Woodir.w Wilson. D'ailleurs, puisque nous parlons des Américains, laissez-moi finir ce billet par quelques chiffres qui sont également bons 5i connaître et h retenir : Le premier vaisseau américain port intun personnel militaire a levé l'ancre le S mal 1917. ayant à bord le cerps sanitaire d'un ) ùoital et ies membres du corps des infirmiers de réserve. j,e général Pershing et son état-major re Sont embarauëslè 20 mai 1917. Les chif-frps des embarquements du mois de mai 1917 jusqu au mois de juin 1918 compris, sont les suivants : Aniiée 1917 : mai 1.71S hommes ; juin, 12.2G1 ; juillet, 12.298; août, 18.323 ; septembre, 32.523 ; octobre, j8.259 j novembre, 23.016; décembre, 48.840. — Année 1918 : janvier, 46.770: février» 4îvÛ27 ; mars, 83.811; avril, 117.218 l Riai, 2H.S45; . juin, 27G.372. Plus H.ÎVV* fusilliers marins. ' Au total, à la. fin de juin, 1.010.155 hom-v mes avaient traversé 1 Océan et avaient dé-J barquô malgré les menaces arrogantes de ^ von Tirpitz et de von Capnelle. GrAce à la r protection efTicace donnée par la flotte aux ,[ transports, le nombre des soldats perdus en mer «et seulement de 231. Moine, de Imis t cents hommes sur plus d'un million - L)e puis cetto daùe, le.'? soldats îimôricai'is ont ! passé' l'Atlantique A miSoïi de 300.000 par t mois en moyenne ; 313.000 pendant le mois K d'août : Sîl.Oft) en aeptembr*. Ce .«ont n'eot-c® pas, des chiffres qui n'ont nullement besoin de commente ires et [- i'"' expliquent avec suffisamment de lucf-l dité pourquoi la France doit une certaine ii reconnaissance à M. Wilson çt à son peu-pli... A. de Gobarl. * Pourquoi FAllemagne a mendié l'armistice y.—... —i. ■ ■ «q) -a L'article suivant» émanant du général Cherfils, nous monti'o clairement pourquoi l'Allemagne, acculée à la plus grande défaite de tous les temps, a demandé et accepté toute» les conditions qu'on lui faisait : « 11 n'est |»a's nécessaire de passer longtemps flans l'atmosphère de nos armées et de Uciuser .beaucoup avec quelques grands chefs pour se ^onvaittere que l'armistice du .11 novembre tt sauvé les armées allemandes d'un immense « Sedan ». Les profanes, dont je suis, lo sentaient venir ; les protagonistes de la bataille en avaient la certitude, n'est plus ull sfr-cret que le 1-4 novetïlbPS Gasteliittu alkiii. dôclanclier ttîie offensive avec un groupe d'armées, où figurait la 10e, l'armée Man-gih. Cette offensive, formidablement équipée, partait du tremplin glorieux, illustré par le général de CastoLnaUj ëîltrô Nancy et la forêt de PaiToy. Elle passait entre la cMe de Ueliue et la région des étangs avec, l'OUr axe, Morhange, Saint-Avold, Sarre-louis. Elle aurait isolé Metz, coupé toutes les communications entre le centre et l'ai-lo orientale dos Allemands ; elle aurait isolé l'Alsace. Pendant que cette attaque d'aile à grand rayon tournait Metz par l'est et atteignait la Sarre minière, une autre offensive, plus intérieure, menée avec la 4e armée et les armées américaines, débouchant par Longvvy et Virton, prenait à revers les Ardermes belges et coupait toute retraite au centre allemand acculé aux fossés de la Meuse ardennaise et de la Semoy. La moitié des armées allemandes n'aurait pu repasser le IUiin et capitulait en rase campagne, les armes tombant de leurs mains. Ce désastre se complétait, dans le nord,par le rabattement sur la basse-Meuse, entre Namur et Liège, de tout le groupe du roi Albert et des armées britanniques. L'état-major, qu'avait déserté Ludepdorff, a eu la vision de cette grande catastrophe. Pou/r l'éviter, 'iï a levé les mains et exigé impérieusement de Berlin la demande de l'armistice. Si l'on avait accordé au maréchal Foch les quinze joun3 dont son triomphe total avait besoin, on n'aurait eu que très peu de pertes. Mais à quoi servirait l'économie d'aujourd'hui, si nous laissions l'Allemagne capable de nous attaquer dans vingt ans ? n faut remarquer que notre poursuite accélérait sa course, que la démoralisation des armées allemandes touchait à la panique, et,quo la panique allait changer en un troupeau dé fugitifs c'ettë troupe orgueilleuse, qui a traversé Cologne en fan fare, avec des armes chargées de fleurs Une pareille poursuite n'aurait pas couu cher aux vainqueurs. Elle eût consomm la ruine militaire de l'Allemagne. Nous restons les maîtres d'imposer 1 juste paix, qui assurera l'avenir du moi: de. i e l LE " STAÀTENLOS „ 1- Comme son nom l'indique, c'est un produit Made in Germany. Le Staatenlos est un allemand qui n'est pas allemand. Il a ' perdu sa nationalité d'origine, parce qu'il a quitté l'Empire pour résider sans interruption pendant dix ans à l'étranger, sans inscription sur Le registre-matriculo d'un ^ consulat allemand, ou parce qu'il est parti de l'Ailemagno pour «'expatrier et en ob-tenant à cette fin un congfr sur demandt :e (Entlassung auf Alitl'ag). p" '<p. Staatenlos s'il n'est plus allemand en 10 droit, est souvent resté allemand do cœur ls et d'Ame, et il nous l'a bien montré d^s [r Je début des hostilités. Nous l'avons vu lns-;s tallé à la Kommandanture ; nous l'avons lT. vu travaillant dans le bureau d'affaires Sl rue Grétry, au consulat ; nous l'avons vu ?" faisant partie de la police secrète allemande ; noue l'avons vu à la Poste censurant e- notre Correspondance ; nous l'avons vu i.6 partout au service officiel de l'Allemagne. 1- Nous l'avons vu administrant à Herstal îs une fabrique d'armes et de munitions, et ir nous avons vu son nom d lui, fixé en Bol->r gique depuis longtemps, figurer au récent n bilan de cette fabrique à côté du nom des u autres administrateurs, ceux-là allemands i- • déguisés, demeurant en Allemagne, h C'est la loi allemande du 1er juin 1870 ie qui a créé le Staatenlos. La loi Delbrûck, is qui remplace cette loi depuis le 1er janvier 1914, n'a pas supprimé le Staatenlos ; elle :e l'a cyniquement maquillé. té Cette fameuse loi ne maintient que le a- congé sur demande, mais olle innove — à it la manière allemande, bien entendu. Elle rt dit, art. 25, que l'Allemand qui ne possède >n dan* l'Empire ni son domicile ni sa rési-ie dence permanente, perd la qualité d'a.Ue-?s mand eil acquérant une nationalité étran-e, gôtii. mais elle s'empresse d'ajouter qu'il it ne perdra pas sa qualité d'allemand si, o- avant d'acquérir la nationalité étrangère, il s, obtient, sur sa demande, 1 autorisation de e. conserver la nationalité allemande, le con-is 8ul d'Allemagne entendu. «Je suis oiseau, voyez mes aile3, 10 Je suis souris, vivent les rats. J® Nos yeux sont maintenant dossll'l^Tt ni ?OU8 n^,nMUS laisserons plUtî prendre à ces é- Jrucs d'allemands. Et le Parquet va le îb bien voir en mettant sous séquestre * les biens des Janus teutons qui nous ont eq si indignement trompés. ÉTRANGER ANGLETERRE '• LE PRESIDENT WILSON ABREGERAIT SON SEJOUR ■ Londres, 22 décembre. — Le Daily Cliro- »e nirlc dit : :n Le changement dans le programme de 1X la visite présidentielle n'est pas causé par A un fait imprévu qui aurait nécessité sa i<; Pj'éSertfcb à Londres plus tôt qu'on ne s'y f, attendait. u Le président Wilson a estimé que ses ir devoirs envers les Etats-Unis le forceront jg a abréger de quelques jours son séjour en Europe et, par conséquent, il a fallu mo- j] diiier le programme entier. t LES ELECTIONS lc Londres, 22 décembre. — Le Dailu Mail j. dit qu'on pense maintenant que le labour party ne sera pas aussi fort/ qu'on le croyait d'atord et que le groiipe des paci-„ listes 'a subi une défaite complète. S'il en est ainsi, il est probable qu'un plus grand nombre de membres travaillistes ne seront disposés à entrer dans le e gouvemcinont que si le parti était numériquement puissant aux Communes. .M. Toor Pan Narnes, croit-on, a été élu et il acceptera un portefeuille ministériel. M ALLEMAGNE LE CONSEIL DES OUVRIERS ET SOLDATS Amsterdam, 22 (IL). — On mande de >- Berlin : A la clôture du congrès du con-!S seil des artisans et soldats, le président, M,_Leinert, a dit : Par l'institution du conseil central et r_ la fixation de la date de l'assemblée na-tionale, la continuation de l'œuvre révo-lutionnaire est assurée. Maintenant nous n d«?volis empêcher que le capitalisme im-> périaliste de l'Angleterre, de la France et u de l'Amérique ne triomphe, anéantissant '0 le^ fruits de la révolution. Nous voulons libérer l'Allemagne de toute oppression iiv l~ térieure ot exlérieure. •é * y LUDENDORF ET TIiRiPITZ A LA TETE a DE LA CONTRE-REVOLUTION ^ Zurich, 22. — Des informations reçues de Berlin affirment que iudendorf et Tir-. pitz sont toujours en Allemagne, où ils ont j! pris, d'accord avec les membres de la ca-marilla militaire, la direction du mouve-ment contre-révolutionnaire. :® LES ALLEMANDS ,t CONTRE LES POLONAIS ' -! Zurich, 22 décembre. —. Lifs Allemands j i- rassemblent des troupes en quantité tou- j jours croissante contre les provinces polo- i 't naises de Prusse. Ces troupes portent le î- nom caractéristique de « Défense de la :t patrie ». s Leur quartier général, comme l'annon- 1 e cent les journaux de Berlin, vient, d'être ( it transféré à Glogau, en Silésie, dans le but j ;, d'être plus près du champ des opérations 1 militaires. t 1 e HOLLANDE i e LA REVISION OE LA CONSTITUTION * 1 La Haye, 22. (Havas). — Un arrêté royal * 0 institue une Commission pour la revision s partielle de la Constitution. Cette Commis- . sion sera présidée par le Ministre de l'ex- 1 térieur. SERBIE ; 1 L'UNION DU MONTENEGRO ! J A LA SERBIE . j . . Agram, 22. (Havas). — Un délégué de la ■1 Skoupchtina monténégrine a notifié hier i —bb—■ un11■■■! i» 11iattangwmgawa«pmwmaijm»m«ybwmmmmamh i. formellement à Belgrade l'union du Monténégro à la Serbie. 6 RU3S3B a i- M. LUDOVIC NAU'DEAU REMIS EN LIBERTE Stockholm, 22 décembre. — D'après des nouvelles reçues de Pétrograd, M. Ludovic Naude'au, le journaliste français emprisonné depuis plusieurs mois par les bolche- y viks, pour avoir publié des articles hostiles au gouvernement de Lénine et Trotz-ky, a été remis- en liberté. ' a l Radio-Téîégramme de Paris Communiqué par le G. Q. G. te FORCE NAVALE FRANÇAISE 'n DANS LA BALTIQUE Une division navale française composée 1 de cinq unités dont un croiseur cuirassé, lg le <• VIontcalm », est en route pour la Bal-ig tique. Cette force navale a pour mission ' de veiller à 1 exécution des clauses de l'ar-„ mistice, de visiter les ports allemands où sont reunis les prisonniers trançais, de : s'assurer q.ue le rapatriement de ces prisonniers s'effectue dans les meilleures con-^ ditions possibles et de prêter son concours J: dans toutes les occasions où il pourra être , utile aux navires chargés du transport des ^ so'/lats fiançais libérés. LE ROI D'ITALIE EN FRANCE Au cours do sa visite aux armées, le roi rg d'Italie a remis personnellement la Croix k du Mérite de guerre au maréchal Piétain et aux généraux Maistre et Guillaumat, dé-ie jà titq/aires d'autres ordres italiens. Victor Emmanuel III et le grince de Piémont . sont, rentrés en Italie par Dijon et Saint-^ Amour. LES" RAPATRIES FRANÇAIS DU NORD Du Iiâvre : Le vapeur holiandai& «NieuW ^ Amsterdam » est arrivé amenant un con-n_ voi de 1965 rapatriés français du Nord et ,,j du Pas-de-Calais. qui, ayant été refoulés . par les Allemands au moment de leur re-'.j cul, ont dû traverser la Belgique à pied , et sont arrivés en Hollande. Ce sont en grande partie des femmes et dos enfants, ainsi que des vieillards. Leu<r embarquement s est effectué à Rotterdam. Ils ont été reçus à leur arrivée par l'amiral Bide-— lot, gouverneur, le oréfet M. Lallemand, et le sous-préfet* M. Gozon et la municipalité, es il'JO d'entre eux sont partis par un train le spécial f)o\ir Rouen où ils seront héber-re gés : les autres ont été logés au Havre en nt attendant, leur départ. D'autre part, on mande de Dieppe qiue le nouveau paquebot hollandais « Tex' l:--wc Xroom » a amoné samedi soir 500 rapatriés du Nord et dimanche matin, le « Batavia » en a amoné 300. -FRANCE ET GRECE . De Salonique : Pour reconnaître les émi-nents services qu'ils ont rendus à l'armée grecque, lo Gouvernement hellénique a. conféré la Croix de guerre de première [T classe au général Fra.nchet d'Espenay et la Croix de guerre de 2e classe au général 0_ Cbarpy, chef d'état-major. EN BELGIQUE Lo Roi ôl Yiirlcmont Le Roi s'est rendu vendredi dernier à Tirlemont où il a passé en revue des troupes belges et françaises qui s'y trouvent cantonnées. Le défilé fut màgniiique, et le Roi a été longuement acclamé par la population.!!s rondronî gorge Le gouvernement a pris la décision d'envoyer en Allemagne des industriels chargés de rechercher le matériel d'usines enlevé par les Allemands en Belgique. Lo tonneau dos Danaïdea Ce n'est pas seulement soixante millions par mois que les Allemands prélevaient comme impôt en Belgique. Le rapport sur La loi des finances que la Chambre a votée hier nous montre ce que l'occupant entendait par « administrer » le pays occupé. L'administration allemande prélevait en-core sur les recettes de l'Etat : Seize millions pour l'administration allemande des finances ; Vingt millions pour l'administration allemande des Postes, plus la totalité des recettes de la Poste ; Dix millions pour l'administration allemande des Chemins de fer, plus également la totalité des recettes ; Dix millions et demi pour l'administration allemande des Travaux publics ; Sept millions pour les frais de la séparation administrative ; Plus quelques postes de oinq millions, de trois millions, d'un million et demi pour l'entretien de tombes et cimetières de soldats allemands. Ce qui faisait un nouveau total de plus do soixante-dix millions par an, soixanto-dix millions qu'on ne se cachait pas de nous voler. Qu'on juge du reste par cela. Borsrîos intentions La commission spéciale chargée par la Chambre d'examiner le projet de loi sur les dommages de guerre déposé par le Gouvernement, s'est réunie vendredi au Palais de la Nation, sous la présidence de M. Meche-lynck, premier vice-président de la .Chambre.Eu égard à l'importance du projet et aux intérêts en cause, qu'il importe de satisfaire au plus tôt, la commission a décidé (ie procéder à ses travaux avec une célérité inconnue jusqu'ici en matière parlementa ire. MM. Devèze et Wauwermans feront rapport, ainsi que le Président de la commission lui-même. Ce rapport sera déposé à la prochaine séance de la Chambre et celle-ci pourra fixer immédiatement la date de la discussion.Lo blocus dos ports d'Ostendo et de zoobrugfgro On prévoit que le navire de guerre « Vin- 1 dict.ive » et les autres bateaux que les Anglais ont sombrés pour bloquer les ports d'Ostcnde et de Zccbrugge, pourront être relevés tout au début de l'année prochaine. Le « Vindictivo », arborant le grand pavois. sera conduit dans la Tamise et amarra devant le pont de AVestminstçr" Lo 1Go r!o ligne à Luxembourg int Les Lu xembourgeois qui sont dans notre- r-é armée et tous les Ltiges apprendront avec co: une vive satisfaction que le maréchal Foch n i vient enfin de répondre aux vœux de nos J frères luxembourgeois en consentant à l'ar- pa rivée, naris la capitale du grand-duché, de tio plusieurs compagnies du 10e de ligne, le j populaire régiment arlonais. M pa Uno Indemnité do séjour* tir aux députée »(r La Questure de la Chambre a décidé pr d'accorder une indemnité de cent francs ôtt Îar semaine aux membres de la -Chambre. lette indemnité sera considérée comme a une indemnité de séjour, ou si l'on veut na plus exactement de vlo ■ch/ère. Toujours la question dos marks ! Le gouvernement belge attire l'attention du public sur ce fait que dans la circulation des billets allemands en Belgique se , sont introduites des coupures de 10G0 marks et de 105 marks que la Reichstank déclare c avoir émises postérieurement à l'évacuation du territoire. Ces billets sont reconnaissablcs aux caractères suivants : ci 1. Les deux timbres apposés au bas du di recto du billet, l'un à droite, l'autre à gau- te che, sont de couleur verte (ils sont de couleur rouge Sur les billets antérieurs à l'é-vacuntion) ; cl 2. De même, le numéro qui figure ù droi- t-.' te et à gauche du billet au recto, est imprimé en vert au lieu d'être imprimé en n rouge. Ces billets ne sont admis ni à l'échange ri contre de la monnaie nationale ni en ljbé- a ration des souscriptions aux bons du Trésor 5 %. Les détenteurs de ces billets s'ex- j' posent à les voir confisqués et à être .pour- n suivis en exécution de l'arrêté-loi du 22 octobre 191& Cécl vésulto du communiqué du ministère des finaiicé% s Communiqué belgrô ji La première brigade de cavalerie est entrée aujourd'hui en Al'.emagno. é' Elle a atteint la région dÀlsdorf. Aucun lj i changement ailleurs. * c il -et-3 !'abi4ogai:Êon de {'article 310 i( du Cocfë pénal n Nous recevons du ministère de la jua- d tice le communiqué ci-dessous : « M. le Ministre de la Justice vient de f< créer une commission chargée de préparer d <( un avant-projet de loi abrogeant l'article c 010 du Code pénal et organisant la liberté c syndicale ». Sont nommés membres de cette commis- n sion : n MM. Ansiaux. professeur à l'Université à L libre de Bruxelles, directeur de l'Institut So'lvay (sociologie) ; Dullaert, directeur gé- d L néral au ministère de la justice ; H. Man- d gin. avocat à la Cour d'appel de Bruxelles; 11 , .vlertcnSj secrétaire de la Commission syn- <' i dicalo du Parti ouvrier et des Syndicats P . indépendants : R. P. Rulten, secrétaire gé- v , néral de .la Fédération des Unions profes- c sionnelles chrétiennes. I MM. Dullaert a étô nommé président de . la Commission et II. Mangin, secrétaire. » t y Le Ravitaillera! de la Belgip * 1 : < M. Wauters, ministre de l'industrie et 1 du travail, a communiqué à la presse les mesures qui ont été et seront prises en f vue d'assurer le ravitaillement de la Bel- c gique et la reprise de la vie économique. 1 Le département des achats est chargé do faire venir de l'étranger tout ce qui est L nécessaire à l'armée ; son budget compor- , te plus de 300 millions ; il a des repré- , l sentants en France, en Angleterre, aux j États-Unis: Un second département s'occupe des vl- , vres indigènes : céréales, pommes de terre, lait, sucre, beurre, viande, fourrages. j Les prix des vivres indigènes seront réglementés. J Le.prix du pain, fixé à 0.80, est encoro trop élevé. S'il fallait le ramener à 0.50 comme certains l'exigent, la perte mensuelle serait de 25 millions. c Il y a -beaucoup de pommes de terre ; 1 j des régions sont plus favorisées les unes s t que les autres ; des zones d'achat seront c créées. Le commerce reste libre, mais le 1 prix maximum sera fixé à 25 francs les ; !<X) kilogs. J Le gouvernement a saisi tous les stocks 1 . de sucre, sirops de betteraves, confitures, ' miel, etc. ; ils seront consacrés à falimen- ( talion générale-de la. population. Des pour- 1 . parlera entrepris à l'étranger aboutiront à l'importation prochaino de grandes quantités de sucre. j " En ce qui concerne Ip lait, ltfc gouver- i neurs sont autorisés à lq réquisitionner i pour les enfants, les vieillards, les mala- s t I)r?c'ucteur doit le céder à raison u de 0.C0 le litre le consommateur le paiera t A 1 fr. Le commerce du lait écrémé reste ; • libre. 1 La rareté du beurre ne fait pas de doute. , Les bourgmestres réquisitionneront ce qui est indispensable aux besoins de leur.* «d- ,. ministrés. Le producteur aura droit h 200 , r grammes par semaine pour sa consomma- r tion personnelle, & 150 trr. dans les régions agricoles. Des prix maxima seront /fixés 3 pour le commerce libre. ' i Le gouvernement interdit I'abatage de . 3 tout, le jeune bétail femelle qui n'a. pas six 1 dents, des vaches qui fournissent encore du lo.it et des porcs pesant moins de 60 ki- r logrammes. Les '"bouchers et1 charcutiers fl seront tenus d'afficher les prix maxima l qui seront fixés par les autorités. s Le gouvernement cherche à acquérir du 1 . bétail en Argentine et en Hollande. * t i La fabrication de la levure, do l'alcool . et du tabac sera rigoureusement réjrte- r montée. Le nombre de plats servis dans les restau-. rants sera limité et les pâtisseries oui tra- r . vaillent de la farine achetée en fràlide se- i -, ront poursuivies. J La justice sera impitoyable dans la ré- | . pression des délits pour fraude, tricherie, | refus de réquisition, etc. Les peines s^'-ont (\ de 15 jours à 2 ans de prison, de 100 à 10.000 fr. d'amende. t Les traficants qui se laissent guider par , l'esprit cîo lucre nous font un tort immense ' L vis-à-vis de l'étranger, a. dit le Ministre. c Au sujet de l'activité propre du Comité National et de la Commission for Relief, le I ministre annonce la prochaine arrivée do 1 85.000 tonnes do blé, de 15.000 tonnes de lard et saindoux, de 3.000 tonnes de vian- Q de, 1.000 tonnes de harengs, 2.000 tonnes d? savon, 500 tonnes de graine de lin. 1.000 5 tonnes d'huile, 1.000 tonnes de café, 500 > tonnes do cacao, etc. i Lo commerce libre reprendra 6on acti- ' vit.é, tout en étant s-wmis à des mesures de réglementation indispensables. c Les demandes de licences d'importation, 5 introduites par les groupements compétents, ne seront accordées qu'aux industriels et commerçants déjà, patentés en liliJ, qui n'auront pas trafiqué avec l'ennemi. L'institution des licences a été Imposée par les Alliés afin d'empêcher la spéculation et l'accaparement. D'importants achats d'étoffe kaKni ont été effectués tant par le département qua par le Comité National. 2.00J vêtements destinés aux mineurs sont attendus. Tout un stock de bottines neuves ou ressemelées provenant de l'armée américaine pour/a être vendu h 10 et 20 francs. Telles sont les nouvelles que 1-e mmlstna a communiquées <i la presse. Elles eont do nature à rassurer la population. ^ LS RENVOI DES CLISSES ' Circulaire relative au renvoi dano leurs foyer» des classes anciennos l'arrêté royal du 18 décembre 1016 prei3-crlt V renvoi dans leurs foyers à la data du 1er février 1919 des catégories euitantes de militaires : , , . I. Miliciens et volontaires de toutes ca-l/'g^ries appartenant ou rattachés a la classe de 1002 et aux classes de milice an-t^i'icurcs.3. Volontaires irour la durée de la guerre nés pendant les années 1882 et antérieures* 3. Miliciens incorporés en vertu de l'arrêté-loi du 21 juillet 1916 nés pendant le» années 1882 et antérieures. Comme conséquence de ces disposions, j'ai l'honneur de vous f.aire connaître les mesures à prendre au sujet des intéressés. I. — RENVOI DANS LES FOYERS a) Les militaires dont il s'agit ci-dessus recevront à la date du 24 décembra 1018 un congé avec »olde expirant le 31 janvier 1919. b) Toutefois, ceux qui font partie des établissements d'artillerie (dépendant do la D E. A.) ne bénéficieront pas d'un congé de l'espèce, mais ils recevront une indemnité, une fois donnée, de 200 francs, îors de leur renvoi dans leurs foyers. Ils n'auront plus d'obligations militaires à la date du 1er férvier 1919. . c) Les militaires renvoyés dans leurs foyers doivent signaler leurs changements d'adresse iusqu'au 31 janvier 1919 à leur chef de corp3 ou au Bourgmestre de leui commune. d) Le titre de congé qui leur 9era remis mentionnera que les militaires sont maintenus définitivement dans leurs logera ù, la date du 1er février 1919. c) I.es chefs de corps ne perdront pas de vue les dispositions des articles 2 et 'i de l'arrêté royal prémentionné visant les militaires se trouvant en état de désertion ou en prévention devant, un Conseil do guerre ainsi que les militaires se trouvant sous le coup d'une condamnation non conditionnelle. IL — TITRE DE CONGE DEFINITIF ET CERTIFICATS DE LICENCIEMENT A) Miliciens et volontaires de toutes catégories appartenant ou rattachés aux classes 19Ù? et antérieures. Les titres do congé définitif seront remis aux intéressés par l'intermédiaire des gouverneurs de province et des bourgmestres conformément aux dispositions de J'instruction générale réglant l'application de la loi de milice. Ces titres parviendront ultérieurement aux chefs de «corps qui dresseront une liste des militaires renvoyés dans leurs foyers mentionnant leur adresse exacte. B) Volontaires pour la durée de la guerre liés pendant les années 1882 et antérieures et miliciens incorporés en vertu de l'arrèté-loi du 21 juillet. 1916 nés pendant les années 1882 et antérieures. Los certificats de licenciement seront remis aux intéressés de la môme manière que les titres de congé définitif. Les chefs de corps dresseront donc également une liste de ces militaires. III. — MILITAIRES DEMOBILISABLES RENONÇANT A LEUR RENVOI DANS LEURS FOYERS A) Les militaires tombant sous l'application de l'arrêté royal du 18 décembre 1918 pourront à la date du 1er février 19-19 souscrire un nouvel engagement d'un, deux ou trois ans. Ils seront considérés comme rengagés. B) Les militaires qui désireraient rester provisoirement sous les armes après lo 1er février 1919 signeront une renonciation au renvoi dans leurs loyers des modèles A et B annexés a l'arrêté royal pré-montionné.IV. — INDEMNITES AUX PARTANTS a) Il y a lieu de comprendre comme sol-do à payer aux militaires renvoyés dai)3 leurs foyers, non seulement la solde ordinaire, mais également le supplément de solde, l'indemnité de nourriture et de logement, l'indemnité de séjour et les allocations afférentes à la situation de ces militaires.b) II sera de plus alloué chacun d'eux une indemnité de cinquante francs. c) Cette indemnité minimum sera majorée de vi:ur.francs par annoo de. sor-vico accompli en temps de guerre Les fractions d'année inférieures à six mois ne seront pas comptées ; celles de six mois et plus compteront pour uno année. Pour le calcul de cette indemnité, les militaires de toutes catégories des classes 1809 et 1900, reptrés dans le courant du mois d'août 191 i, seront considérés comme ayant rejoint le 1er août. Il y a lieu de compter comme temps de service le temps passé en congé avec solde par les intéressés avant leur démobilisation.d) Les militaires en congé sans solde ne recevront aucune indemnité. V. — TENUE DE DEPART Au moment de leur départ, les militaires renvoyés dans leurs foyers seront porteurs •,1e Irur linge, d'une paire de bottines, du pantalon de drap ou de la culotte avec jambières ( et éperons pour les troupes montées), du col, de. la veste, de la capote et du bonnet de police. VI. — LES OFFICIERS Les officiers auxiliaires ou de réserve pour la durée de la guerre rattacha3)len aux catégories de miliciens ou de volontaires vi sés par î'anvté royal du 18 décembre 1918 pourront, s'ils le désirent, être également renvoyés dans leurs foyers. Toutefois, il y aura lieu de surseoir, jusqu'à ce qu'on ait pourvu au remplacement de ceux qui occupent des emplois spéciaux. Ce sursis ne pourra excéder un mois. Dans ce cas, ils recevront toutes leurs indemnités et allocations pour les 30 premier- jouir, qui suivront leur départ. VIT. — Les chefs de corps ou Autorités en ayant les attribution.; feront connaître o.i A ,lr> 1., n, nnr.v 1« 10

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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