Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 19 July. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vh5cc0w003/
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Dimanche 19 Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES Dimanche 19 JuillA-i- taia Franco en Belgique Un an : 18 s » » S mois : 8 S » * 3 mois : 4 fi Franco en Hollande Un an : 22 fi » Union ^osiaie » 32 h On s'abonne au bureau du fourra et dans tous les bureaux de poste ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 5SÎ JOURNAL DE LIÉGE Annonces. . 3a Bgnes cssk Réclames» s , , .. » 40 cent Faits divers.. . , » 1 franc Réparations judiciaire® » 3 francs Informations financières » 3 franc» Avis de sociétés i» peste %s» 30 cent, Émissions. Srane EÈDA0TÎOM FEUÏILË POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FÛffDËE EN 1764 KÉDACTfON ET ADMINISTRATION s BOULEVARD BE LÀ SAUVEMÉRE, 2 ÉTRANGER i'KAXCE A quoi peut être condamnée Mmo Caiilau Quand seront finis les débdts de l'affaii Caiilaux, deux questions seulement seroi sans doute posées au jury : 1° Mme Caiilaux est-elle coupable d'avoi commis un homicide volontaire sur la ye\ sonne de Gaston Calme lté ? 2° Cet homicide a-t-il été commis avec pu méditation ? Voici un petit tableau explicatif des dil férentes réponses possibles et des différente peines consécutives : ^■Première question (homicide volonta. re) : oui. -.Deuxième question (préméditation) : oui - C'est la mort. 2° Première ouestion : oui. Deuxième question : iion. Sans .circonstances atténuantes. Peine applicable : Travaux forcés à per pétuité. 3° Première question : oui. Deuxième question : oui. Avec circonstances atténuantes. Peine applicable : Travaux forcés à tempi avec minimum de cinq ans. 4° Première question : oui. Deuxième question : non. Avec circonstances atténuantes. Peine applicable : De vingt ans de travauj forcés an maximum, à cinq ans de réclusion au minimum. 5° "Enfin c'est le non sur chaque question ..et par suite l'acquittement. Le président de la Cour d'assises a Cou-jours le droit de poser comme résultant des débats, la question de coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de La donner. Dès lors, le crime peut être assimilable à un délit par -suite des circonstances atténuantes, et, de par l'article 809, la peine peut, des travaux forcés à temps, descendre à deux ans -de.prison. Dès lors encore et enfin la loi de sursis peut être appliquée. On le voit, la marge est grande et bien difficile serait de vouloir se livrer au jeu des pronostics. Ajoutons que si, en droit, toute femme condamnée aux* travaux forcés est censée devoir être conduite aux colonies pénitentiaires, en fait elle est toujours emprisonnée dans une maison centrale. Les fraudes électorales do Lille Le tribunal correctionnel de Lille a condamné vendredi, par défaut, trois Belges impliqués dans les fraudes électorales de Lille : Decaneg et Joseph- Delhaie là trois mois de prison et 300 francs d':unende et Alphonse Delhaie à 4 mois de prison et 300 francs d'amende. Tous trois habitent Tournai ; Alphonse Delhaie est contremaître dans l'imprimerie pontificale et épiscopale. Des témoins- ont déposé que les deux premiers ont voté dans une dizaine de bureaux. Quant à Alphonse Delhaie il était resté à. Tournai, mais avait remis aux prisonniers Kain et Vilain, déjà condamnés pour participation aux fraudes, des cartes d'électeurs, les itinéraires des bureaux, les horaires de messe (car les fraudeurs ne devaient pas manquer d'assister à la messe") (pt çlo l'argent. Le président du tribunal a lu une lettre d'Alphonse Delhaie dont nous extrayons le passage suivant, qui constitue un aveu : « Certes j'ai remis des cartes à Kain qui s'en est servi avec Vilain, mais je n'ai fait cela qulà la demande d'une personne qiui ignorait son adresse. » Ce qui le prouve c'est que l'enveloppe qui contenait ces cartes portait mon adresse avec cette mention : en ville. » En supposant que je connaisse la personne qui s'intéressait \ cette affaire il ne me plaît pas do passer pour un délateur. » 'Mais je ne veux pas me taire tout & fait pour ne pas passer pour un plus grand coupable que je ne suis. » Les élections de Lille ne m'intéressaient pas. Je no m'occupe pas de la politiqua française et ce que j'ai fait ce n'est que pour rendre service à la personne dont je vous ai parlé plus haut., » ALLEMAGNE L'onseignemont en Baviere Berlin, 18. — En 1905, le gouvernement avait consenti qu'un enseignement de nature purement morale fut adopté pour les enfants des libres penseurs. Aujourd'hui, au Reichsratihi bavarois, le comte Arco Sin-nenberg, du parti du centre, a vivement reproché au gouvernement d'avoir admis ce genre d'instruction non religieuse qui, a-t-il dit, constituait un danger pour l'Htat. Le ministre de l'instruction publiquo Knilling a promis la suppression de cet enseignement sous prétexte qu'il était devenu panthéiste et même athée et, en conséquence, en contradiction directe avec le principe de l'instruction dans les écoles do l'Etat. Les parents libres penseurs, a-t-il "dît, n'ont aucun droit constitutionnel à invoquer pour que pareil enseignement soit donné à leurs enfants ; ce genre d'instruction sera donc aboli d'ici quelques jours par décret royal. Lock-out en Lusace Kotthus, 18. — Comme l'entente n'a pu se faire entre les patrons et les ouvriers de l'industrie drapièro de la Lusace, le lock-out sera appliqué ce soir dans 350 fa-triques comprenant environ 39.000 ouvriers. ANGLETERRE fea. y$vue navale Portsmouth, 1S, — Une foule considérable est arrivée à Portsmouth, pour voir la flotte qui est la plus forte qu'on y ait concentrée.Le fpi retarde son départ pour Portsmouth Londres, 1€, — A raison de la situation dans l'Ulster, le départ du Roi pour Portsmouth, qui était fixé à ce matin, a été ajourné à 3 h. 50. Le souverain a donné hier soir audience là M. Asquitii. tin discours de M. Lloyd George Londres, 17. — M. Lloyd' George, parlant au banquet annuel offert par le lord-maire aux banquiers et financiers de la Cité, s'est félicité de ce que, grâce à 1-a ligne de conduite proposée par sir Edward Grey, la guerre des Balkans n'ait pas dégénéré en un des plus grands désastres dont l'Europe ait jamais souffert. 11 déplore qu'une .si forte portion des capitaux du monde fiOiî gaspillée en armements. La somme ain-tfi dépensée s'est élevée ces dix dernières années <4 112 1/2 milliards de francs. Ces dépenses ne s'arrêteront que lorsque les financiers interviendront pour sauver le monde d'une catastrophe. Il faut à l'Angleterre la paix à riutérieur et à l'extérieur. Dans quelques mois, dans quelques semaines expirent les accords qui avaier été faits pour assurer la paix dans 1 monde de l'industrie. ^ Déjà on entend formuler de nouvelles de mandes. Les travailleurs forment de puife santés combinaisons. Les ouvriers des tranfl ports et les mineurs, au nombre de 2 mil x lions 2ÔO.OOO, sont fédérés. La perspective 0 d un règlement équitable et décisif de h lt question ciu travail est compliquée et obscurcie par la situation en Irlande. Si ia-r maif, une guerre civile éclatait à l'occasior au home rule, le gouvernement anglais se trouverait aux prises avec une des crises 9^ plus graves qu'il ait vues depuis plusieurs siècles. 11 importe donc que les hom-mes de tous 'les partis fassent un effort pour s entendre en vue d'obtenir la paix a 1 intérieur. Quoique la paix ait été maintenue dans le monde, il y a encore quelques nuages dans le ciel international, mais le bon sc-ns, la patience et les bonnes dispositions en auront certainement raison. Exploit de suffragette Londres, 17. — Ce matin, un nouvel attentat suffragistc s'est produit à la National ■ Gallery. Vers 11 heures, une jeune femme, sortant brusquement de dessous ses vêtements un couperet de boucher, se mit à frapper à tour de bras sur le portrait de Thomas Car-> lyle, par sir John Millais. Le verre, très épais, oui recouvrait le tableau, a été brisé et la toile est fendue depuis le haut de la tête jusqu'au menton. Le gardien de service eut toutes les peines du monde à empêcher la suffragette de poursuivre son acte de vandalisme. Arrêtée, elle donna à la police le nom 1 d'Anna Hu.nt. et déclara avoir voulu venger la nouvelle arrestation de Mrs. Pan-khuTst.AUTRICHE Uno manifestation tripSiCior.ne Vienne, jl.8. — On mande de Ischl au Neue ■Wiener Tageblatt qu'il est probable que l'archiduc héritier Charles-François-Joseph assistera aux manœuvres allemandes en septembre prochain, ainsi que le roi d'Italie, ce qui, ajoute le journal, serait l'occasion d'une manifestation solennelle de la solidité de la triplice. RUSSIE Le voyage de (VI. Posncaré Paris, 18. — Par radio-télégramme à bord du cuirassé France viâ Copenhague, 17, 10 heures du soir : Le voyage du Président de'Ta. République se poursuit dans les conditions les plus favorables. Le France se trouve actuellement à l entrée du Grand Belt qu'il va d'ailleurs traverser dans la soirée. Le temps est splendide. Les torpilleurs Stylet ct Tromblon, de la li-vision présidentielle, ont appareillé ce matin de Copenhague. Les forées militaires A l'augmentation de l'armée allemande en 1912-1913, la France a répondu par la loi de trois ans ; la Russie, par une augmentation de ses effectifs qui lui donnera, lorsque la loi militaire aura son plein effet, aux premiers, mois de 1916, une supériorité écrasante sur toutes les armées européennes.Elle a porté son contingent annuel de 433.C00 à 585.000 hommes. . L'.le a porté la durée du service de trois ans a trois ans et demi pour l'infanterie et de quatre ans à quatre ans et demi pour la cavalerie, c'est à dire qu'elle libère, la classe le 1er avril au lieu du 1er octobre précé*-dent.Pendant les mois d'hiver, la Russie aura sous les drapeaux quatre classes d'infanterie et cinq classes de cavalerie. Elle aura par conséquent sous le drapeaux, pendant l'hiver de 191G, lorsque la nouvelle loi aura tout son effet, la force colossale de 2 millions G-fô.tKX) hommes,, contre 1 million 200.(XX) hommes il y a deux ans. La Russie aura donc presque doublé son armée. Elle possédera à elle toute seule des effectifs de paix plus forts en nombre que ceux des puissances réunies de la Triplice. Grâce, d'autre part, à la construction rapide de chemins de fer stratégiques, elle mobilisera aussi vite que les autres puissances militaires. Le même effort se manifeste dans sa marine, dont le budget dépasse aujourd'hui celui de l'Angleterre. La Russie, militairement discréditée, dédaignée, en 1905, après la guerre de Mand-cfhouric, est en passe de devenir la plus forte puissance militaire que le monde ait jamais vue. Désordres de grève Saint-Pétersbourg, 17. — Les ouvriers de l'usî'ne Poutiloff s'étant mis en grève pour appuyer un mouvement créé par les grévistes do Bakou, une centaine de mille d'ouvriers pétersbourgeois viennent do déclarer la grève à leur tour. Les grévistes ont jeté des pierres sur le3 agents qui ont fini par riposter en tirant sur eux. Un officier de police, quelques agents et un certain nombre de grévistes ont été blessés. Les grèves de Bakou ont été motivées par l'insuffisance des salaires. Saint-Pétersbourg, 18. — On annonce, officiellement que les incidents de grève survenus 'h5er ont ou pour cause la fausse nouvelle publiée par un journal le 1G juillet au soiv d'après laquelle la police aurait blessé des ouvriers des usines Poutiloff. Il a été constaté, ajoute-t-on, <jue la police n'avait pas fait usage de ses armes. Environ G0.000 ouvriers ont fait grève hier. La foule a pris une attitude très provocante dans une partie de la ville. 9 agents de police ont été grièvement blessés à coups de pierres. Deux officiers do police, serrés de près par une foule nombreuse, ont été obligés de tirer des coups de revolver qui ont blessé 4 ouvriers. SERBIE La mobilisation démentie Vienne, 17. — Dans la soirée d'hier, des rumeurs de provenance douteuse se répondirent, suivant lesquelles le ministre de la guerre avait été avisé d'un appel de réservistes et de divers mouvements de troupes ; en Serbie. Ces rumeurs avaient cté accueillies par ' le Pester Lloyd qui, sotis forme de dépêche de Serajevo, annonçait ce matin l'appel d'environ 70.000 réservistes seitbes et men- ( tionnait des mouvements de troupe tant en 1 Nouvelle-Serbie qu'en Serine même. M. Pachitch, président du conseil serbe, a donné à cette information le démenti sui- 3 vant : f « En tant que président du conseil, je c vous prie de vouloir bien annoncer que pas 5 un seul bataillon n'est mobilisé en Serbie f Ceux qui en doutent n'ont qu'à venir véri- t fier sur place. Je répète — pas un seul bâ ti taillon — et je vous serais obligé d'e 2 mer cela dans les termes les plus form Ce démenti a été suivi d'un second, d dans la forme usuelle par l'agence s - et reproduit par tous les journaux d'i< ; BULGARIE La ratification de s'emprun ' Sofia, 17. — La lutte engagée par l'o sition bulgare contre l'emprunt conclu la Disconto Gesellschaft est définitive! compromise. Aujourd'hui, au début de la séance ISol.ranié, un leader de l'opposition t< encore de donner lecture d'une protesta contre l'emprunt, mais sa voix fut ausî couverte par de violents coups de sonn du président. Dans cette protestation, il était qu'aucun vote sur l'emprunt n'avait eu ! et que, par conséquent, il ne pouvait a1 force de loi. Cette protestation parut trop tard. P. que au moment même où lecture en é donnée, on apportait le Journal effi bulgare d'aujourd'hui publiant le te des contrats, ainsi que l'oukase royal tifiant le vote du Sobranié. Après quelques incidents tumultueux, calme se rétablit et la Chambre passa l'ordre du jour. Nouvel incident à la frontière roumai Sofia, 18. — On annonce que la nuit c nière des gardes frontière roumains 1 attaqué le poste bulgare de Kutùklu, air dissement de Rahova. Ils ont blessé 1 sentinelle et ont pénétré dans le poste, se sont emparés de deux soldats qui trouvaient et les ont emmenés. GRECE L'évacuation de Sasseno Athènes, 17. — Le ministère des affai: étrangères a fait savoir à la légation d'I lie à Athènes qu'un destroyer grec est a hier à Sasseno pour faire évacuer l'île p la petite garnison grecque qui l'occupait ALBANIE L'Italie et les progrès des Epiroti Rome, 17. — Tant que la question al naiso s'est limitée aux démêlés intériei du prince avec les insurgés et aux disci fiions diplomatiques sur la nature d'u: intervention des puissances, la presse il henné et l'opinion publique ont suivi 1 événements avec calme et aussi avec il certaine ironie, se rendant compte q l'échec de l'Autriche et que le temps et 1 événements travaillaient pour l'Italie. Mais depuis que les Epirotes sont entr en campagne et menacent Valona, depi que, par conséquent, on peut craindre q les complications actuelles ne îacilitent à Grèce une extension de ses prétentions a téricures au nord de, l'Epire, l'attitude 1 la presse italienne est devenue nerveuse. Chaque jour, les journaux publient mai tenant de longues attaques contre la cor pli cité présumée du gouvernement grec contre la passivité des puissances, qui ser tient assister indifférentes à cette nouvel conséquence de l'anarchie albanaise. Il faut croire que le gouvernement italie partage dans une certaine mesure cet crainte de l'opinion publique, car il se pr pare dès maintenant à une démonstratic navale ou militaire que les événements pei vent rendre possible d'un instant à l'autr Il n'a cependant décidé aucune action in médiate, et on peut être assuré qu'il est e: trêmement désireux de ne pas être cOntraii surtout en ce moment, à une i'nterventio militaire sur la côte albanaise. C'est, croi ?n, dans c£ sens qu'il faut interpréter ; démenti officieux: que communique aujou: i'hui l'agence Stefani, et que voici : « Toutes les nouvelles relatives à des coi ?entrations ou expéditions de troupes soi lénuées de fondement. » . On ne semble ici attacher aucune créai ?e aux' affirmations réitérées du gouverni ment hellénique, d'après lesquelles Athène serait complètement étrangère au mouvt ment épirote. Il faut se rappeler combie [es rapports italo-grccs furent tendus il y quelques mois seulement, et on pourra air >i s'expliquer la défiance qui règne ici chc :jue fois que la Grèce peut être soupçonné ie menées anti-italiennes. Cet état d'esprit et les derniers événe nents qui se sont produits dans le sud d 'Albanie rendent plus indispensable et plu jrgente une intervention énergique de puissances pour éliminer la cause princ: )ale de toute cette organisation • en l'es )èce, la personnalité du prince de Wied. Lettres des insurgés aux ambassadeur Durazizo, 17. — 10 heures du soir. — Le lettres adressées par les insurgés aux m lustres d'Italie, de Russie, d'Angleterre c ie France, sont parvenues ce matin, à 11.3 leur es, à leurs destinataires. Dans ces lettres, rédigées en termes res iectueux, les insurgés prient les ministre ie se rendre demain à Chiak où ils dés: ent leo mettre au courant de leurs deside :-ata dans le butj disent-ils, d'éviter un ïfîusion .de sang inutile. Après avoir pris connaissance de ces lel res, les ministres ont tenu une réunion a ■ours de laquelle ils ont décidé d'ëh avi >er leurs collègues d'Autriche-Hongrie e l'Allemagne et d'engager les insurgés à écr. e également aux représentants de ces deu nuisances, après efuoi une décision serai irise.. NORVEGE Grève à Christiania Christiania, 18. — Les employés des trair vays se sont mis» en grève ce matin. Le service est suspendu sur toutes le igne>. -e Ceaflit iexieo-lraéFieaii — Sar^Luis-Potos! serait rendu aux constituf:ïC5-.naIïstes Bro'v/nsville, 17. — D'après les dépêche ion officielles reçues de Matamoros, San -.ui;>Potosi se serait rendu aux constitution îalistes. -es diplomates au palais de ivicxicc Mexico, 18. — Les diplomates ont été re us par le président Carbajal, au Palai: lational. Le ministre d'Espagne, doyen du corn: iiplomatique, a exprimé l'espoir que b /lexique est arrivé à la paix qu'il désirai i ardemment et a exprimé également 1: onviction que tant que le général Carbaja era le magistrat suprême de la nation, i era tous ses efforts pour mettre fin aussi ôt que possible aux troubles du Mexique Le discours clu ministre d'Espagne avai xpri- été préalablement approuvé par les îls. » tre9 ministres. on ne Le président Carbajal a répondu qu'il &rbe, rait tous ses efforts pour réaliser le but ; :i. triotique qu'il poursuit : le rétablissent de l.i paix et l'union de tous les mexicai I ous les représentants étrangers ont re deux dépêches du général Huoria. Dans _ première l'ancien Président leur fait i i""- adieux personnels. Dans l'autre il prie : îlnf gouvernements représentés par leurs min très de prêter leur appui au nouveau gc vernément mexicain. du ;nta Le départ de Huerta tinn Puerto Mexico, 17. — Le général Huer itôt et le général Blanque sont arrivés ici à etto heures du soir. Le commandant et es officiers du cr< dit seur allemand Dr es (lad en grande tenu ieu furent présentés au .général Huerta au m roir ment où celui-ci arrivait à la gare. Ils n rent aussitôt leur navire à sa d position. :e§_ Le général les remercia et dif" ou'il lei îait rendrait visite dans lu matinée d'auiiou ,|ei d hui. xte *-e vice-consul britannique a reçu un ma rar 8.W l'fx-président de la République "m xicaine. Il est probable que celui-ci pôurr je s embarquer incessamment, à 4- général Heurta a exprimé sa satisfa< non de la réception qui lui était faite. Il se porte bien. Dans une interview, l'ex-président a rar no pelé que lorsqu'il avait été élu Présider er- de la république mexicaine, il avait déclai mt publiquement qu'il voulait amener la pai du. à tout prix. Il s'est consacré à cette tâche ne Cela lui a coûté la présidence. Ils Le général a ajouté qu'il désire vîvemen s'y voir la paix se rétablir et il esnère que c vœu sera bientôt, réalisé. Je pars pour l'Eu rope, a-t-il ajouté, et j'y resterai jusqu'à c que ma patrie me rende mon épée. Si c jour arrive, je rentrerai volontiers dan mon pays. •es q ^ ^ | a- Berlin, 18. — Selon le B -diner Tageblatt rs un ***&** Si:aj°r du P°ste de télégraphie is- sans ni de 1 home a été arrêté pour avoii ie vendu a une puissance orientale un code a secret de transmission, télégraphique. rie MCastellamare di Stobia, 18. — Au cours je Q un, vi°lent orage, qui a sévi aujourd'hui es • re&Ion> foudre est tombée sur une fabrique de feux d'artifice. Le bâtiment :: 6s sauté, ensevelissant les personnes qui s'y js trouvaient. Six cadavres ont été retirés. ie la „Vienne> 18. — Suivant les .journaux, les ' Epirotes ont cessé Ieu- marche sur Valona ; ie fe étirent vers le m «d de JE pire. Par contre, suivant la Correspondance Alba-naise, Durazzo serait complètement cernée. !l- "*■ Gt Sofia, ,18. — Le ministère ele la guerre i. a î'eÇu une dépêche confirmant que, cette [e unit, peu après minuit, i47 soldats roumains en armes ont attaqué à l'improviste ,n le poste bulgare situé près du village de e "-utuclu. et ont tué une sentinelle. Ils ont ouvert un feu vif sur le poste lui-même. n ils ont tué un caporal qui venait d'y pé-i_ netrer et un autre soldat, en ont blessé 3, ^ et se sont emparés d'un 4e qu'ils ont em-i- mené. D'eux autres soldats ont réùssi à se dissimuler derrière le poste. lt Les Roumains Ise -sont ensuite retirés n en emportant'plusieurs blessés. Vers 3 heu-t- rcs» quelques soldats roumains sont ve-e nus vers le poste, apparemment pour trai-ner les corps des victimes en territoire roumain, mais ils ont été vus par des soldats L_ bulgares venant du poste voisin. Ces sol-^ uats ont ouvert le feu et ont forcé les Roumains à rebrousser chemin. La fusillade a _ duré une demi-heure. Les cadavres sont - restés sur les lieux. 3 "5f Tanger, 18. (De Téhéran, 16.) — Les at-ii J^ues contre les postes avancés continuent. Hier 9 soldats cliérifiens ont été tués et treize blessés. - .matjn ^ y a 10 morts et plusieurs e blessés. La nuit dernière, une fusillade continuelle a été entendue autour de la ville. e 4f- s Mexico, 18. — M. Carbajal a nommé le g général \ elasco ministre de la guerre. Il . a fait mettre en liberté les anciens députés _ madoristes qui étaient encore emprisonnés. La plupart des fonctionnaires nommés par le général Huerta quittent la ville, où le caJme el'ailleurs n'a pas cessé de réemer. En Belgique s Le foot-ball clérical ^ouc le congrès des jeunes gardes ca- - thoiiqiues qui s'est réuni récemment à Tour-b nai a décidé que le football neutre devait être proscrit ! Rien que eles foot-balls bien pensants. Il paraît qu'il y a une manière i cléricale de lancer le ballon et de le faire rebondir... i Voilà qui serait puéril et mesquin si l'on ne se rendait compte de la tendance que ^ cette résolution trahit. Ecarter de la route i des jeunes catholiques tous ceux qui ne pensent pas comme eux et qui pourraient les amener à partager d'autres idées. Ce qui s'est produit à Louvain il y a quelques moi® prouve que la jeunesse cléricale est sur la pente d'une évolution. 11 faut donc mettre dos barrières sur son chemin pour qu'elle reste dans l'ornière où 3 elle doit s'enliser. Tant pis si l'humanité doit être dissociée pour plaire aux sectaires, ce n'est là poulies « inspirateurs » du parti qu'un petit . côté de la question. [ Et nous devons nous attendre à voir christianiser le tennis, le golf, et tous les sports, comme le foot-ball, alors qu'entre jeunes gens la fraternisation devrait s'imposer pour rendre demain l'humanité meilleure. s Contre !"espicnmag"e Le projet contre l'espionnage sera sou- - mis à l'approbation des Chambres en novembre prochain, dès la rentrée. Il prévoit 1 organisation d'un service per-) rnanent de surveillance des hôtels ct au-berges aux abords de nos frontières et de nos centres de défense. La gendarmerie sera chargée de ce ser-vice.ï 1(;Parmi les peines qui seront prononcées à 1 égard des espions, il y a l'expulsion du ' territoire et des condamnations pouvant s'é-j lever jusqu'à cinq ans de prison. Sans doute, une second service de sur-1 veillanee sera-t-il créé pour des cités comme Bruxelles écartées des centres d'e défense et qui sont cependant des nids d'es- - pions. iu- Les lanciers de Liège C'est ai'nsi que les Bruxellois dénomme] fc- les lanciers qui sont venus remplacer 1< :>a- Guides en ce moment au camp de Beve mt l-oo. :is. En rentrant à Liège, ils connaîtront çu fond tous les environs de la capitale, le la reconnaissances, les manœuvres combinée: ;es etc., étant plus que jamais à l'ordre d es jour. Il y a même des exercices à feu. C'e< is- ainsi qu'un peloton des lanciers de Lïég u- a été fauché par des fantassins en embus cade à Stockel, efui avaient ouvert sur c demi-escadron ennemi un feu terrible. A ce propos, l'on doit constater que l'oi ta n'a jamais appris au lignard su se dissî J murer avec autant de soin et eraefresse et qu l'infanterie iend constamment des embû ches à la cavalerie. En assistant à ces ma e, nœuvres, on comprend le mot donné par U 0- général Joffre à la guerre de demain... ce 1- sera une guerre de taupes.... Mais revenons aux lanciers de Liège. Il* L1* ont conquis la population ele Bruxelles pai i- leur belle attitude, leur prestance et lcui activité. Et elle les verra défiler avec grand »- plaisir mercredi place des Palais, suivant ï- les troupes de la garnison. a Nos régiments d'infanterie ». Le Franc-Tireur annonce que dans chaque brigade, le personnel officier va être désigné, dès maintenant, comme appartenant i- soit au 1er, soit au 2e régiment de la bri-t gade, les gradés inférieurs restant tous é transitoirement aux unités pleines du 1er s régiment. En principe, les officiers des 2es régiments des brigades n'accompagneront pas au camp les 1er régiment qui vont t y effectuer leur période de tir. Le Mont des Arts " Avec tous les artistes nous avons de-- mandé que l'on exécute les plans de MM. ; Acker-Caeluwaers, concernant le Mont des j Arts. La Belgique est assez riche pour mettre à 1 abri du feu ses plus rayonnants trésors appartenant non aux Bruxellois, mais à tous les citoyens. La destruction des Musées provoquerait un eleuil national. Il faut éviter cette terrible catastrophe à tout prix et il n'y a qu'un moyen de supprimer tout danger, c'est do les débarrasser de la ceinture de maisons 1 qui les emprisonne. M. Ilelleputte étudie actuellement les plans que M. Caeluwaers vient de lui soumettre. Puis ils seront examinés par tous les départements intéressés. Puisse cet examen ne n-as se prolonger pondant plusieurs années. Tous nous aspirons à voir le Mont des Arts surgir dans les splendeurs du grand palais Florentin rêvé par Acker, à l'époque du Centenaire. Quinze ans passent vite. En commençant les travaux en 1916 ou en 1917 c'est à peine s'ils seront achevés en 1930. N'a-t-il pas fallu 19 ans pour édifier l'Ecole Vétérinaire ct 13 pour l'Ecole Militaire ? L'entreprise est vaste ; en l'ajournant d annee en année, on finira par ne pas I exécuter et le péril du feu quelque jour s'affirmera formidable, détruisant des centaines de chefs-d'œuvre. Marchés congolais Quelques elétails empruntés au Journal du Congo sur les marchés congolais, u Les commerçants établis à Kindu et le long ele la voie ferrée vendent leurs marchandises au nombreux personnel ele la Compagnie du chemin de fer des Granels-Lacs. Le marché qui se tient le samedi à Ka-songo est important. Blancs et noirs peuvent s y approvisionner ; les prix se maintiennent. Un certain nombre d'indigènes de la région achètent au marché du chef-lieu et à ceux qui se tiennent les lundis et les jeudis à la mission ele Vieux-Kasongo, de grandes quantités d'œufs et de volailles qu'ils revendent à Kongolo. Dans le secteur des Malampa, il y a deô marchés dans tous les postes. Plusieurs se tiennent le long de la. voie ferrée,* entre Iundu et la limite du Maniema. Les indigènes y vendent les produits de leurs cultures et de leur industrie. Il en existe d'autres à l'intérieur dans les chefferies. Dans le secteur des Wazimbo, la situation ne s'est pas modifiée. » 1SSEIL PilfjBL OELliÊ SEANCE DU 18 JUILLET La séance s'ouvre à 2 heures, sous la présidence de M. Loumaye. On entend une proposition de M. Yans-senne demandant que la commission spéciale étudie le moyen de majorer de 1,50 à 1 franc l'indemnité aux mineurs atteints de maladies professionnelles et se faisant soigne.- dans les dispensaires soutenus par la Province. L l deuxième Commision propose : 1° do rejetei la demande de l'administration communale ele Pepinster tendant à obtenir un subside qui serait également réparti entre les personnes éprouvées par l'orage du 9 janvier 1914. 2° ele prendre, relativement à la proposition de MM. Boulanger et consorts de voter _ un subside de 5.000 francs au profit des sinistrés des orages d'Aywaille, une décision analogue à celle qui a été votée en 1913, mais de ne pas maintenir la proposition relative au salaire. Auraient droit au subside voté ceux qui ne sont pas dans l'aisance. La Députation permanente en dresserait la liste et prendrait telle mesure qu'elle jugerait utile pour y arriver. La commune de Harzé ilevrait être comprise dans la répartition, aux mêmes conditions.M. Fraipont. Pepinster fut, en vérité, dévastée par uno catastrophe. Le chômage des usines a appauvri bien des ménages et ruiné plusieurs habitante.Le conseil provincial devrait voter dhaque année un crédit afin de pouvoir distribuer des petits secours analogues à celui qui réclame Pepinster (300 francs). M. Boulanger soutient sa proposition. M. Crcgoire combat la proposition quant a la distribution des secours et demande que soit maintenue la proposition relative au salaire. M. Alercenier, rapporteur de la commise sion, soutient la proposition. Il propose de remplacer les mots « ceux qui ne sont pas dans l'aisance d par « ceux ejui sont dans le besoin ». M. Grégoire fait remarquer que l'intervention ne peut dépasser la moitié de celle des communes. Le subside voté l'an dernier est insuffisant : Aywaille n'ayant pas liq/uidé les secours alloués l'an dernier. Une proposition nouvelle de secours aux communes de Pepinster, Herstal et Aywaille est adoptée. Le secrétaire, M. Delaite, donne lecture d'une lettre de M. Paul rectifiant certaines allégations produites au Conseil -par M. ît vaux. ^ Gauches contre droite, le Conseil i r- l'augmentation des centimes additionn sur le principal de la contribution fonc; à de 14 à 18, donnant un rendement maj s de 500.000 francs à 6-42.000, et de 15 à j, de la contribution foncière, donnant un i i dement majoré de 310.000 à 572.000 fram t L'article 6 du budget relatif aux ÎOO c e times sur le principal de la 3e base de - contribution personnelle de l'Etat quanel 3 mobilier imposé à cette base est taxé p< une valeur supérieure à 200 fr. est ado i par les gauches contre la droite. Divers échanges âe vue se produisent î tre MLM. Grégoire et -Francotte, au su des distributions de vêtements et d'alime: aux enfants des écoles. Le Conseil prov cial prendra telles décisions rendues née saires en exécution de la lof. A propos du subside aux communes c organisent un service gratuit de bains-de ches en faveur des écoliers des écoles o: cielles. M. Grégoire. Nous nous soumettons à loi scolaire, mais nous nous refusons à de ner de l'extension aux obligations imposé* M. Francotte demande la suppression < mot « officielles ». Cét amendement est i jeté. A 3 heures 20, la séance est levée ; elle e reprise & 4 heures. L'ensemble du budget est voté par 57 vo contre 10 voix de la droite. M. Bryan interpelle le Gouverneur au s jet de l'insuffisance de la gare de Theux au sujet de divers trains desservant Thel et Pepinster. M. Lambrichts interpelle au sujet de ! I.égia qui, vers la rue Molinvauxj est en plie de boue et d'immondice. Il y a lie de faire disparaître ce ruisseau. M. Grégoire. Un av/mt-projet d'amélii ration va être adressé par le service tecl nique provincial & l'administration commi nale de Liège. CLOTURE DE LA CESSION M. Loumaye constate l'importance de elébats et l'heureux travail des commission spéciales. Il félicite le Conseil de la bonn entente de ses membres, il remercie le Goi ei-neur, les députés permanents, M. Gasto Grégoire, faisant fonction de greffier pre vinci al, et M. Coulet. M. le Gouverneur s'associe aux félicita tions accordées à l'assemblée. Il remerei [ le Conseil pour les félicitations adressées ai personnel du Gouvernement provincial. M. le Gouverneur signale parmi les vœu: émis au cours de la cession, celui qui i réuni l'unanimité du Conseil au sujet di pare: public de Kinkempois. Cette questiol est importante. Le projet est superbe et 1< Gouverneur souhaite que le vœu du Consei frappe l'attention du ministre et serve d'en couragement à la ville de Liège. M. le Gouverneur remercie M. G-astor Grégoire qui cumule les fonctions de che de la députation permanente et de ff. c!< greffier. M. le Gouverneur fait des vœùï pour le rétablissement de M. Cornesse don il dit l'excellence de la collaboration. La session est close. La séance est levée à 4 heures et deinite, aux cris de « Vive le Roi 1 » Association Libérale ELECTEURS CAPACITAIRES Les porteurs de certificats de fréquentation d'un cours complet d'enseignement moyéri du degré supérieur homologués ont droit à deux votes supplémentaires. Pour être homologués gratuitement les certificats doivent constater que les études ont été achevées avant le 12 avril 1894; après 'cette date les intéressés doivent payer un droit de 12 francs 25 centimes. Ceux auxquels le certificat n'a pas été délivré ou qui ne l'ont plus en leur possession peuvent le réclamer aux chefs actuels des établissements où ils ont fait leurs études, ou s'ils ont- fait des études privées, aux maîtres dont ils ont suivi les cours. Nos amis doivent s'adresser sans retard, 4, place du Théâtre (Brasserie Liégeoise, 1er étage, au bureau de l'ASSOCIATION LIBERALE, qui se charge de réclamer les certificats et de les soumettre au jury d'homologation. Les demandes d'homologation seront reçues au Gouvernement provincial, du 15 au 25 juillet. Monument Léopold II «a jR-cci Installation du comité provincial de Liège Le Comité provincial constitué pour organiser la souscription en vue de l'érection d un monument à la mémoire du Roi Léopold II a été installé, au Palais Provincial, vendredi 17 courant, par M. Del-vaux de F'enffe, Gouverneur de la province de Liège. Assistaient à la réunion : MM. Bleyfuesz, commissaire de l'arrondissement de Ver-viers ; le lieutenant général baron de Men-ten de Horrié .commandant supérieur de la garde civique des provinces de Liège, Lim-to.urg et Luxembourg ; le comte D. de Looz Corswarem ; Dubois, bâtonnier de l'Ordre des Avocats ; Goujon, commissaire de l'arrondissement de lluy ; Masius, premier président de la Cour d'appel de Liège ; Mullendorff, bourgmestre de la vills de Verviers ; le baron d'Otreppe de Bouvette ; Timmormans, Directeur gérant de la Société anonyme des Ateliers ele la Meuse ; Van Hoegaerden, membre de la Chambre dos Représentants. Les fonctions de secrétaire sont remplies par MM. Genot, directeur et chef du Ca-•hinet au Gouvernement provincial et Lhoest-Remy, avocat et conseiller provincial. M. Adolphe Greiner, directeur général de la Société John Cockerill, empêché, se fait remplacer par Ml Auguste Greiner fils. -Se sont excusés : MM. le baron Ancion. sénateur ; Chai-naye, bourgmestre de Huy ; Dallemagne, membre de la Chambre des représentants ; Digneffe, avocat et industriel ; Galopin, vice-président du Conseil colonial, professeur à l'Université de Liège ; Hallet, commissaire de l'arrondissement de Waremme ; Héno-ul, procureur général près la Cour d'appel de Liège ; Kleyer, bourgmestre de Liège ; Lefebvre, commissaire de l'arrondissement de Liège ; Le Paige, administrateur-Inspecteur de l'Université de Liège ; M a gis. sénateur ; Marcotty, Président do la Chambre de Commerce ; Monseigneur Rutten, Evêerue de Liège : MM. 'Saint-Paul de Sinçay, directeur général de la Société anonyme de la Vieille-Montagne ; Svvaen, Recteur de l'Université : Trasenster, directeur général dé la Société Anonyme d'Ou-grée-Marihaye.Est également absent : Le- M. Borboux, secrétaire de la Chambra des représentants. rote Le Comité a arrêté les termes d'un appel els, qui sera adressé aux habitants. ère il s'est occupé de la création, dans cha* oré I que commune, ele comités locaux, et a ar-18, rêtê eliverses mesures en vue de promou-en- I voir la souscription dans toute la province. 's- Dès qiue les carnets de souscription se-en- ront parvenus, ils seront distribués aux perla I sonnes qui auront bien voulu accepter de le I coopérer à l'organisation de la souscrip->ur tion. Pté Les listes de souscripteurs seront publiées par commune et les fonds recueillis seront îi> I centralisés par M. le Gouverneur de la projet I vince. }ts Nous publierons sous peu l'appel aux bain- bitants et nous rendrons compte des niées- sures qui seront décidées en vue d'assurer I le succès de cette souscription nationale, ui I u- œ~ ^ m Propagande Libérale la I -««û-o-ar»»— ASSOCIATION LIBERALE ET PHOGRES-g SLSTE DE IWAIPONT e- Dimanclie 19 juillet, à 3 1/2 heure3, dans le hall de l'usine de M. Lucien Clément, û st Campagne-Fraipont, près de la gare de Nés-sonvaux, conférence par Mil. Albert De-ix vèze. avocat, membre do la Chambre des Représentants, à Bruxelles, et Jules Noir-> falise, avocat, conseiller communal à Liège, et Sujet : « Le Collectivisme ». ix «sa— lltf in r ; Chronique Lceale ■ iaa o çgi —— i- LA JOURNEE I Dimanche 19 juillet} 200e jour, de Vannée, St-Vincent de Paul. Canicules. s Lever du soleil, 3.50, coucher, 19.47. s Lever de la lune, 23.44, coucher, 17.21. e I MUSEES Musée des Beaux-Arts, rue de l'Acadd-:i mie. — Ouvert de 10 à 5 heures. Musée d'armes. — Quai de Maestricht. — Ouvert de 10 à 2 heures. Hôtel d'Ansembourg. — Exposition d'an-2 demies gravures liégeoises, de 10 d 1 heure i et de S à 4 heures. Musée Archéologique Liégeois. — Maison c Curtius, quai de Maestricht. — Ouvert de. i 9 à 1 heure et de 2 à o heures. i Musée Grétry, rue des Récollets, ouvert i de 10 à 12 et de 2 à 4 heures. j MU8IC8-HALLS ET CINEMAS Pathé-Palace. — Pont d'Avroy, ancien Walhalla. — Cinéma permanent de 3 à 11 h Cinéma Royal (Régina). — Music-Halt ( I cinéma. Spectacle permanent. REUNIONS ET FETE8 DIVERSES ' Kiosque d'Avroy. — Midi et quart. — : Concert par une musique militaire. Jardin d'Acclimatation. — A 4 heures, concert militaire. EPHEMERWE Monsieur Gustave Kleyer est quelqu'un I a uns le genre du Bon Dieu, non qu'il se désintéressé du monde et le laisse tourner a sa guise, non qu'il récompense les bons et punisse les méchants, mais parce que comme le Bon Dieu, il feint envers les gestes des hommes une naïveté céleste. M. Kleyer a, depuis quelques jours, fait I défense à tout véhicule de passer sur cer-I laine partie du boulevard de la Sau.venière. M. Kleyer, — comme l'Eglise — est partisan des traditions. Selon lui, il n'y a pas de boulevard ; il a la foi „• où nous voyons de la terre et une bordure de trottoir m. Kleyer ne voit que de Veau, celle du 'bras de la Meuse de jadis, et il défend aux cyclistes et aux voitures de se promener dans Veau. Mais les habitants du boulevard ont trouvé un moyen d'échapper au procès-verbal ■ pour amener des charrettes jusque chez eux, ils les font porter comme des chaises-a-porteur s. M. Kleyer se déclare satisfait. Monseigneur VEvôque mange, dit-on, le vendredi, de la poule d'eau et de 4a sarcelle ; parce que ces oiseaux oiit plongé Leurs ptumes dans quelque étang, Monseigneur veut faire croire au Bon Dieu que ce I sont des bêtes du genre poisson. Ce sont de petites farces qu'on fait volontiers aux grands. Monsieur Kleyer et le Bon Dieu font, peut-être, semblant de ne pas s'en apercevoir. Compère Guilleri. Kiosque d'Avroy. _ Programme du concert qui sera donné ce dimanche, à 12 1/4 heures, par la musique du 12e régiment de ligne, sous la direction de M. J. Maréchal. ll. Marche Fériale p. Gilson 2. Jeanne d'Arc, ouv. arr. Daudenard or. • Verdi 0. Fantaisie sur la Traviata, arr. Denefve . Verdi 4. Gluhwrmehen, idylle-gavotte P. Lincke 5. Idalia, grande valse de concert Divoir Jardin d'Acclimatation. — programme du concert qui sera donné ce dimanche, à 4 heures* par la musique du 12o régiment de ligne, sous la direction de M. J. Maréchal. 1. Grande marche nuptiale Canivez 2. Circé, ouverture F. Rogister 3. Fantaisie sur l'op. Faust, ar. iSteene-bruggen Gounod! I t. Le Moulin de la Forêt Noire, morceau imitatif Eilenberg 5. Jeanne d'Arc, ouvr. arr. Daudenard Verdi o. Souvenir d'Anvers, pour cornet à pistons J. Maréchal 7. Mosaïque sur la Traviata, arr. Denefve Verdi o. Offenbachiana Offenbach Deux concerts publics seront don-I nés ce dimanche 19 juillet, à 4 heures de 1 après-midi, sous les auspices de l'Administration communale, savoir : j Au carrefour des rues «Henri Maus ct I Schmerring, par l'Harmonie « Les Valeureux Liégeois », sous la direction ele M. J. I Joset. Programme ; L Yvonne, pas redoublé avec clairons, C. Léonard 2. Sï j'étais Roi, ouverture, Adam 3. L'Aurore d'un beau jour, fant. J. Mlartin 4. Le Moulin de la Forêt Noire, M. C. arr. Van den Bogaerde. 5. Marche gala, marche de concert, L. Voussure G. Au Crépuscule, fant.. J. B. Minne 7. Vénézia, suite de valse, C. Desormes

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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