Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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s.n. 1914, 13 July. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gh9b56f47b/
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Lundi 13 Juillet 1914 UN NUMERO CINQ CENTIMES fiFlMangigareT"' ** ï T-ygg rrr^j -. v ^^x2^m^<iaSSBSK^SeSae^T(PJfiSMnK2XK3eaKf, Lundi 13 Juillet 1911 franco en Belgique On an ; 18 w, > » Co mois : S Sf. * * S mois : 4 fr< ^râflC' cc Hotiïïùdfc Lu .u*- ' ■ <• > Union postak » 32 ir„ C/fi s'abonne au bureau, du journal et dans tous les bureaux de poste, A.DMÏNISTEATIO.F TÉLÉPHONE 56? JOURNAL DE LIÈGE FEO'rLLÊ POLIT*, LtïTEHIIRE ET CâMIMERGlAU. - FOMDEE EH il Si K3ÉBACTION ET ABMWISTÎIATION s BOULET ARB DE LA SAUVENIÉRE, 2$ km onces. » , !aîigss®: 20 Réclames» „ „ » . » 40 sent. Faits divers | franc Séparations judiciaires » 3 franc» informations financières * 3 franc» Avis de sodétés la peiiit ugs». 30 cent Émissions. „ • * fraise EÉDASTÎOH TÉLÉPHONE 9Ï7 ÉTRANGER MM——»-1 —- i La Semaine politique ■ La C3UÔ3"ttOfi^ S0ï"bO-C!"O3..t© La proclamation de l'Empereur François-Joseph a beaucoup modéré l'excitation du i groupe pangermanisfce qui poussait à des s mesures de coercition ,à l'égard de la oer- 1 bie. (Si invraisembjlaï)le que cela .puisse t paraître, la cii'Ose> a cependant été prope- n sée. Pour venger François-Feidinand, les c cerclas militaires préconisaient la radiation 1 du royaume de Serbie de là earte.de 1 -Europe.Mais, .comme nous le disions dans noo articles précédents sur cette question, tout j le tajoage provoqué en Autriche par les pai- s tis slavaphobes devaient cacher quelque chO- l se. Nous ne nous trompions pas. 8 Du crime, il est inutile d'en parler encore. Des résultats do l'enquête, il est im- a possible de se faire une opinion. Ils sont tenus secrets, et si certaines allusions ont été faites quant à la part prise par Belgrade dans le complot, le gouvernement série y a répondu de façon si catégorique et si claire, que la police autrichienne a cru plus utile de ne pas insister. Cela valait mieux. En outre; on parait tout dispose en Serbie à faciliter une enquête, que la justice austro-hongroise jugerait indispensable de ^oursiiivre au-delà de la fron- t tière. c Un relevé des attentats politiques per- e pétrés dans les confins militaires depuis quelques' années, .reniseignejque tous les cou- £ pa-blês sont sujets autrichiens. r Il faut donc supposer que les serbo-croates [ autrichiens ont des raisons suffisantes de A mécontentement pour se révolter sans at- j-tendre las consens, les excitations et les c encouragements qui pourraient leur venir du sud. Cette animesité proviendrait eim- j pie-mont des défauts du régime (l'occupa- j tion on Bosnie-tflerzégovine, régime ten- ( dant à transformer ces province- on colo- j nies allemandes en faisant supplanter les ( occupa m s du sol -£ar l'élement germanique. ( A «et é<gaixl, le Temps a publié une lettre j (lè>Bbshie' très édifiante et que nous re- ■ g rotions de ne pouvoir, faute de place, pu- j <• p-lier ïn-extenso: , Nous en donnons l'extrait suivant qui permettra aux lecteurs de se.faire une opinion • sur la façon %nt le pangermanisme arrive à progresser. Ils verront qu'en résumé ^ la Bosnie est une seconde, Pologne prussienne. Il s'agit de la question agraire. Le • Kmète est "le manant. | « Le droit, de transmission héréditaire rie fermage a été pratiquement supprimé, j Je Ji<nète ne peuJ plus compter \rvre ut mourir gui1 la terre ou ses pères, depuis des J siècles, ont vécu et sont morts, ou sa. race ^ depuis des siècles a travaillé pour créer ( une terre arable en ce « pays du pierres». ] Le kmète est expulsé aussitôt que le Icg ou le Uhvcir trouvant* d'un ouiie un iermage pius élevé ou reçoivent du .gouver- ; "nement le conseil, l'ordre même. n'installer un colon germanique. Par une entorse indigne à une prétendue coutume des' Serbes, eu à envoyé cou; croit ri'fc(ir/,age aux filles et aux veuves des kmè-Iqs déwédég sans héritiers miles. On a me- • jné pris i h3J>îtude d'éxpuîsjr tout snnpie-jiieni les y.èuyeg après le décès des maris. Comme peur facilité-' proce^ _ et ^les déiJs de justice, on a supprimé roohgation dos contrats écrits et on a Ûqfore les affaires agraires non ,pas aux tribunaux réguliers, "mais aux .commissions de police, devant lesquelles ne saurait être condamne Le bef ifiusuJman ou allemand, serviteur et lavori de la domination viennoise, L-o • fifôé à 1M0,- on a expulsé de leurs champs hérédrtair-'S 2.226 lamilles î Pou.* illustrer la misère du kmetc, les journaux ont -l'Habitude de citer le cas du village de Koprivé. x C'est un hameau de 460 âmes, dont toutes tes terres appartiennent à un c-eul beg. Les krnètes na-Yent 2A&) couronnes de dnne et hâk' Ph" nmï,ût de routes pt auU'PSi qui est ûe 1.1») couronner, pius une sct'j-î fie contributions .lui servent à HMt couronne,?, > 2 total de» wnpu» et des redevances est donc [t# 13.s0i cuu-«>nnes (environ M.tt» francs). : Lô produit •Jet terres n'a jamais dépassa «.(W e«»; r/mnes feimron S,503 iriaicâ). 11 ^esti. doue, your m. ûmes, environ ll.oOO francs par an, "ce qui' fait g> francs par tête et pal an pour vivre, slialnl]er, l< lK:Ur enteiioi et pour marier», comme on jit jci. Quel peut être, ;rpyéz-Yous, letat fj es-nrit de nos kinètes, quand ils voient, au il&là des frontières serbes et m&ntanegxi-L: lo nuestion agraire entièrement rtso-iuo7 et depuis tant d'années( au profit du paysan ; quand ni en Serbie, m au Honte-negio, 11 n'y a plus aujourd'hui de begs ?... .Vos historiens nous ont dit et rçp.^te que la Révolution, chez vous, avait ete. îrrevoc.a- \ blement faite et pour toujours consolidée, \ du jour où vos paysans avaient reçu la tei-re de vos beïs féodaux et ecclesiasacjues. Nos kinètes accepteraient sans peine, et môme avec une reconnaissance dardante, aur> la bureaucratie viennoise leur ut ie même cadeau. Il n'y aurait ni pausoiteme, M panslavisme qui pût tenir contre le lpya-ïïsme inébranlable que nos paysans auraient désormais envers le gouvernement et la dynastie C'e Vienne. Mais il ne semble pas que la bureaucratie ait jamais songé à employer ce moyen, pour!a.u si eili-cace, de servir l'Etat et le souvv» a'M.- J-u M)7, elle publiait encore une scaus^c, qu/r 4epuis elle semble avoir négligée, ou plutôt i qJouic dans ses cartons. En 1X7, Ja p'opuïati.ûii paysanne de la Bosnie se ro-partissait de fa ïaçoji. que voici : ,o. Grands propriétaires ,T ? v Paysans lijjrcs *? Kmètes sans un pouce .de terre % iKmètes ayant quelques -diamps VI% En chiffres nets, il y a en Bosnie-lierze-govine plus de 600.00.; agriculteurs qui ne possèdent pas un pouce de terre, ne tra-yani.enL sous la loi autrichienne d'aujour-(J'tîUi compie :-;gu§ ].a loi lurque d'autrefois, que pour un gouvci-■.liment étranger et pour un beg de religions différentes. Six cent mille paysans n'ayant pas de terres à-eux et voulant eu avoir, et considérant que par droit séculaire de naissance et d'héritage, ils devraient avoir à eux les champs que d'autres leur ont enlevés et leur enlèvent erçcorp. Vos armées de ia Convention ont-elles eu uyj effectif beaucoup plus fort, même dans lès anné&s épiques où, levé de sa glèbe, le paysan français entreprit d# la défendre contre tous les usurpateurs. » Cette situation, sans excuser le crime,1 explique bien des dhoses. Le seul coupa- ■ )}lp p'est pas le fou qui frappe. Il y a aussi radn'-i^istration au service d'un parti, qui eai ses manaifiyres arbitraires, exaspère une population,' Pour le moment, une question religieuse sépare l'élément catholique de l'élément orthodoxe ; mais cette rivalité' spiirtuclle nuira le jour où les Bosniaques, comprenant que leurs peines matérielles sont' communes, cesseront de se disputer pour un dogme £ ■ toux et s'uniront déiiniiivement.. i Alors, l'influence du clergé sera nulle et t le gouvernement austro-hongrois devra c améliorer la situation des serbo-croates ou ^ les faire supprimer par ses houzards. t ■C'est pourquoi,- on ne peut assister qu'avec pitié à toutes les manifestation panger- c maniâtes et anti-slaves consécutives à l'as- i sassAiat de Françoisi-Fcrdinand. Ce sonz i les derniers efforts d'une aristocratie hau- v tai.no qui lutte pour la conservation de privilèges anormaux pour notre époque et fait \ de l'empire austro-hongrois une sorte de ? royaume asiatique. I- î Albanie (. Le gâchis s'accentue. On signale chaque J. jour de nouveaux progrès du côte des in- ^ surgés. A leur tour, les eipirotes se remuent pour pro-éger les centres grecs contre les attaques des pillards albanais. £ Guillaume de Wied est en conférence I avec Prenk FÎdo-.la et Ismaïl Kl.émal. On 1 lui conseille de faire revenir Essad Pacha, £ l'exilé. Celui-ci serait, seul capable de ré- 7 tablir l'ordre. C'est aussi notre avis, mais 1 le travail d'Essai Pacha ne' tournerait pas i: à l'ava,ntage du souverain. Celui-ci est à t peu près abandonné par l'Allemagne où on ie juge incapable. , La Légion étrangère qu'il est question d'organiser ne poûrra jamais convenir. Elle constituerait une horde d'aventuriers _ sans discipline. Par quels officiers, serait-elle £ commandée ? Ï1 y a déjà des Autrichiens s et des Roumains. 1 Pendant ce temps, un officier supérieur s anglais continue à négocier avec les musui- o mans. Quant à l'Italie, elle s'étonne de l'inaction des puissances et appréhende, de- c vant les progrès des Epirotes, de devoir i intervenir prochainement et risquer un c conflit avec la Grèce. Les Italiens et les Autrichiens sont stu- c péfaits devant le vacarme provoqué par Q l'avorton que leur rivalité a mis au monde. C'est un enfant terrible ! Nous com- r prenons que la Triple Entente hésite à s'en 1 occuper. A quoi cela lui 'servirait-il de retirer du feu des marrons que l'Italie et c l'Autriche s'empresseraient de croquer. Mieux vaut1 attendre que 1e foyer s'éteigne. ; Pour l'instant il y aurait danger à s'en ap- 1 piocher de trop près. L'esnprsjîit français Le succès de l'emprunt placé par, le gou- c Vornement français a été considérable. On r pj étend que les souscripteurs ont offert c plu's de quarante fois la somme demandée. Dans ces .conditions, c'est une somme de r plus de 35 milliards mise à la disposition de la France. Le dhrffre. est réellement stu- XG péfiant et démontre que la confiance des pe- j tir,s rentiers n'uj pas complètement disparu. ( Le crédit de notre, voisine n'est pas près [ d'être entamé. Nous serions très fiers si l'on pouvait en dire autant du nôtre. Mais... j Quoi qu'il en soit ,1e résultat de l'émission française est significatif, et constitue > une véritable approbation du. maintien de ( la loi de trqis ans. Lès souscripteurs n'é- T taient pas sans ignorer que la majeure • partie de l'emprunt doit servir à couvrir ( dc.s dépenses militaires considérables. L'est j pa-/ conséquent une affirmation de la soli- ( dite du patriotisme français et un véritable c défi à ceux qui prônent trop facilement la j réduction des effectifs, la diminution du temps de service et des dépenses et enta- < ment une nouvelle,et sourde campagne contre l'alliance franco-russe au moment où i M. Poincaré se prépare à partir pour ' St- ; Pétersbourg. t Ceux qui parlent de désarmement et se î montraient hostiles à l'émission de l'em- : prurit sont déroutés et confondus Ils en sent réduits comme Jaurès à ergoter sur la façon dont sera faite la répartition des ; souscriptions. \ Le Cabinet Viviani voit sa situation consolidée. Il devrà respecter le fond de sa 1 déclaration au pays, s'il enienTT conserver < la confiance que l'épargne française vient < de lui témoigner. -X" Le système de la semaine anglaise — 49 heures de travail par sein aine — a été adopté par le Sénait en ce qiUi concerne . le .personnel des manufactures de l'Etat, C'est une libéralité que le gouvernement peut offrir à bon compte. S'il y- a des frais supplémentaires, les contribuables qui con-somiïién; des • allumettes, des cigares et de ' la poudre, .sont' là. pour com'Oler les déficits.Mais l'exemple est dangereux pour l'industrie particulière, en consens que les ouvriers vont réclamer, le bénéfice d'un régime de 'faveur dont jouiront leurs collègues dos monopoles. Ils le voudront tout 'dé suite, et comme léuns camarades députés n'ont rien à leur refuser, ils. obtien- - drcdi/t tout oe qu'ils exigeront et immédiia- - terri ont. Ça leur est 'bien égal, car c'est' le , capitaliste qui paiera, attendu quie le com - so'tunateur .n'enteaid participer û rien, lors, qiu'il ne s'agit pas de fournitures monop.o- t lisées par l'JIitat. , Le précédent établi »par la législatif on 3 française avu-a sur l'industrie nationale des , effets cjïii ne tarderont nas. à se faire sentir, Etats-Unis ê'c M@xiiqiU£ La coar.eiission de médiation laisse en t prépuce f'dér.aux et rebelles eai les priant de :-o mettre d'accord ■ au plus vite.. Cela ne sira pa facile, d'autant plus <pie îluérta virent do se faire réélire présiflçnt par les -tes provinces testées fidèles. ,Q va • rb-ar à se 'maintenir le plus : ---i !.•!(., à m •"•in s que les con:> titlc/nnalisiés ne fassent de rapides pro--grèis.En scivhme,' on attend rru'un clou chasse l'autre et. nrenaié sa. ipiLace. On ne s'in-(fiétenait guère .ie sotte politique mexicaine désn&treiiseJ. si de gî'ands intérêts n'y étaient erg'agês. C est sai.riopt à ce point de vue s. qiUon s'en occupe et aussi d# polui de s<> 0 voir si ia diplomatie de l'Amérique latine 1 réimportera 'sur c elle de la finance amérb •; caine. ______ A' M" j HOLLANDE à, Grève d'employé® cîes tramways [q ' â La S-3ayç: i- La Haye, 13. — L-és employés des tram- )s ways de La Haye ont proclamé la grève è- g^nérc.le. in Des 800' employés qui assistaient à 1 as- ! ■t, semblée au cours de laquelle la grève fut 1 ]q adoptée, 4 seulement ont, yoté contre, la. Cent jaunes de T.YnthverkschaflicUe' In-' dUStri^lle Verein. sont arrivés dans la ma- e, tinée de Berlin pour v^ff.p'açer les grévistes al des .traim.vaysî Ils ont-été transportés sous lSi l'cscorte d'un fort' détachement de police Ui au dépôt en wagons iliaaés. Les grévistes re ks ont sifflé s et (rués. Le service des tramways èst désorganisé. ALLEMAGNE La ïuguo cîe Kansî On lit dans le Journal (VAlsace-Lorraine: « Nous ne voulons pas croire que liansi ait >piys la fuite. Nous ne croy ons pas qu'il puisse donner cetibe joie à ses adversaires , d'abandonner ia terre du combat. Certains ont Voulu voir dans le aélai de cinq jours < accordé à Hansi p.ar le tribunal une invitation discrète de quitter le pays. j » On peut tous, au moins ajouter, sans j crainte d'être démenti, qiue les journaux p-angermaniistes ne repaient pas mécontents, i tristes, ni désolés si Hansi avait effecti- \ vemont pris la fui'te. ' » S'i Hansi a été vu 'à Belfort, cela ne < p-éouve absolument rien. En effet, le délai ( accordé par Les jug'es de Leipzig à iliansi < ],iouir se pré&entar à la prison de Calmar n'est pas, cotmime il a été dit par erreur, de < deux jours, mais de cinq jours. Hansi a donc le temps -de revenir pour connnencer ik pur- ] ger sa peine d'uni an de prison mardi pro t ci.ain, 14 juillet.- » i Epinal, 12. — Le dessinateur Hansi est i arrivé à Epinal hier à 9 h. 1/2 du soir. î 11 est descendu dans un hôtel où il a passé < la nuit. Il n'a reçu aucune visite et n'a fait 1 aucune confidence. 11 est parti ce matin à 1 7 h. 10 pour Gerardmer. 11 avait rédigé lui-même ainsi sa feuille destinée à la po- c iice : Walz, Jacques, Hansi, artiste peintre à Colmar. ' 1 ANGLETERRE (La. question de l'Qrlande Londres, 11. — On .continue ià se préoccu- ] per beaucoup de la question de i'Ulster et j spéciaioment de la façon dont se passera « la journée de lundi, au cours de laquelle sera fôté ià Belfaisit et ailleurs l'anniversaire g d;è l>a bataille de Boyne. . s Ce matin de forts détachements de pou- f coin&n sont partis de Drogheda et des envii- t ions, pour aller renforcer la police locale ? dans plusieurs villes du nord. i Oe Lomdeinden:y on annonce que GO poli- s ccmien* aimés de revolvers ont escorté à la r gare un fourgon contenant une grandie < quantité de fusils et de ■ .cartouches saisis c mei -iiedi deiinie-r. dans une voiture de déme- j nagemènit. Un na.ù'i. que ces armes et munitions ,sont exipértiéss à Du'oiin. t Le luain qui les a emportées était, escorté. 1 per.vingtt-c.inq, agents-die la.police armés de carû bines. Parmi les nombreux discours prononcés t aujourd'hui sur la question de TUlster, ce- i h die M. Bi.rrell, s:>us-secr'éiai're d'Etat pour l'.i rla-r.de, respire un optimisme peut-être r difficile (à comprendre pour les non-initiés, t mais en tout cas propre à rassurer ceux 1 dont,, les alarmes seraient, trop vives. _ C'est à Bristol que ce discours a été pro- t non.é. M; Birrel reconnaît que là situation i poiit:iqu:e est rendue grave par l'état de c'no- 1 ses dans rULsier, m,ais il ajoute (qu'il n'a i jamais eu .r/los conifiance qu'en ce montent t on une solution 'raisonnable de cette q,ûes- f tien. 1 Jl déclare que le peuple irlandais doit j <- avoir son au tenu', nie et qu'il Taura. j \ Ce-rfes; i3 es't. dlfC-icile'd'unir ce qui n'a, ja- ( 1 maiis été u-ni, mais aucune difficulté, au- . i cuae accusation ne fera faiblir le gouverne- j ment dans sa recherche d'une solution. Il a (- dejL remporté un subcèis remarquablè 'p'-is- 1 qu'il est admis maintenant que l'Irlande doit avoir lé Home Rulë ; ce qiui reste là faire, 1 c'est d'établir ce Home Rule de façon & ré-du ire au minimum les difficultés et à umir lé nays tout entier. ( S:,r Edward; Carsoii, chef de la rébellion <- de mister, a adressé aux volontaires du ' oo iuité-di' A ntrim une ail caution dans l aq u e!- ^ le il à dit qu'il ne voyait aucun indice de 1 paix, datas un avenir immédiat. On doit se 1 ternir prêt, et si l'on ne peut obtenir la paix ( avec honneur, c'est la 'guerre avec honneur que l'en aura. •.. ( Go n'est, pas seulement en Irlande qu'on * se dispose à fêter bruyamment la bataille * de la Boyne. Cet après-midi, ià Blantyre, < 25.00 'orangistes de la paotie occidentale de l I'Ulster ee sont livrés là une grande manifes- 1 lotion, au cours de laquelle le grand maître " des associations èrangistes d'Ecosse a dé- 1 clan': qiu'il ne capitulerait jamais. sur la ' quèsltion du Hoine Rule. Quatre arrestations ont été opérées. Des renforts de police ont été expédiés à Blantyre.ITALIE Condamnation pour vente dTurs tableau Rome, il. — Les jouraaux publient une dépêche de Gènes, disant que le tribunal a condamné, hiier à CO.COO francs d'amende et à 150.000 francs d'indemnité envers l'Etat et aux frais du procès' Mme Emma Cartier, pour avoir vendu, pour une somme de 300.000 francs dt fait transporter clandestinement à l'étranger un,-tableau de Tiepolo,. représentant les Amours d'Arêmi^e,. 'bien que ce tableau fû't .sa propriété, Kappej d'urte osasse Rome, 1S. — Un décret du 11 juillet rappelle sous les drapeaux la classe'de ISO'l. Sont pour ie 'momeat exemptés les réservistes se trouvant à' l'étranger avec une permission de l'autorité militaire. Hi'-ssiy Etat du généra! Stoesse! Saiut .P'éaei's'^ourg, lit. — D'après des-nou-vo'!k •. i'èçaos à Kic-w, le général Stœssel, le . défenseur de Port-Aithur durant la guerre 1 japonaise .serait dans un état désespéré. Le général- est paralysé et ne peut ni rarnufi.^ ni .parler. Depuis l'année der nière, il vit avec''sa l'en)me et r -n aneàe.i aide de camp dans une petite viflle du gouvernement de Podolie. ; autriche l Contre les et«djar»ts gerbes j Vienne, -î. —' Scion. î-a Deutsf.ke v'olks-blaii, un ni luyement se iio<-'iq<; à .i'Univçr-[ si té de Vienne (-noire l'^dmiieién a"\ cours 1 dos étudiants s,e'rbes du Royaume Une pé-r titiou en ce sens, signée, de nombreux professeurs, au.) ai t été so-umise, hi '• au reetorat Le journal préconise l'adoption du projet qui eut des précédents, dit-il, en Allemagne et recoiumande de l'étendre à tous les a établissements supérieurs d'instruction de •Vienne. ? Tîjiioxjie s- La ton si en gréco-turque t Roir.o, IL — Un télégraïhihe de Brindiii à la Trilnnia annonce que la guerre gréco-i- turque est e su.sidérée. comme inévitable, i- Voici re qui: le c o redondant de ce jour-•s nal lui téléphonait de cette yillo ce n'jî'ti'n. s à huit l)e].j ros ; e «< Un cértaiii' nom'.n-e d'officiers tui.es. qu; :S ont débarqué ici, déclarent qu'ils ont été i- expulsés do l'armée turque. On dit qu'ils se rendent en Albanie. Comme on leur demandait s'ils pensaient d que la guerre gréco-turque était possible, E ils répondirent : r — Non seulement ia guerre, est possible, mais elle est inévitable. » Le même journal rx-çoit de son correspondant de Constantinopié la dépêche suivante, sur la portée de laquelle il est superflu d'attirer l'attention : « La légation hellénique de Constantinopié ne cache pas que ie moindre incident peut déclancher. les événements, iEn attendant, les éléments extrémistes turcs exhortent la Porte à profiter de ce que la Serbie est aux prises- avec l'Autriche. Eu effet, depuis que ia riôuvelle crise austro-seiibe a pris un caractère aigu, toutes les i chancelleries balkaniques déploient la plus, j grande activité. Le chargé d'affaires de Serbie, M. Geor-gevitch, a fait la déclaration suivante : _ o: « Je- pense que si l'Autriche présente à ri Belgrade une note demandant ia dissolution des associations serbes, elle s'exposera u à un refus, parce ,quo la Constitution serbe ' garantit la iiberté d'association, et l'opi- S1 nion publique en Serbie ne tolérerait pas & qu'aucun gouvernemont se permît une vio- a-lation de ses libertés, surtout si cette vio- si lation était imposée par l'étranger. ti » L'opinion .publique ssrbe est indignée si contre les autorités autrichiennes. On a siu-èèPeiflâift déploré eu Serbie l'attentat qui k nuit aux intérêts serbes : mais, d'autre . ^ \ part, on assiste à la dévastation des pro- \c priétés serbesoen Bosnie, et il y â déjà g, pour 12 millions do dégâts. 2. » En présence d'excès ■ semblables, toute Cf l'opinion slave, depuis l'Adriatique jusqu'à Saint-Pétersbourg, se solidarise avec la cj Serbie. bi » Avant l'attentat, M. Pachitch risquait {c : sa popula)ité on faisant de grandes conces- ti sions à l'Autriche comme marque de satisfaction pour l'accord conclu avec elle rela- b tivement aux chemins de fer orientaux. pt iMàintenant, l'Autriche nous récompense en q, nous attaquant injustement. Elle pouirait |£ se tromper dans ses calculs. La Serine est pacifique, mais l'Autriche lui cherche des 0] « querelles d'Allemands » elle trouvera à p, qui parler. - Si elle concentre ses troupe». V( nous concentrons aussi les nôtres. ,». cp SEBBlE î_a îwcîi eultî'te c!u miniïstro o gïusfeic â : îfV-'.' -io -r| Voici -on' quelles circonstances s'est produit, hiier soir, le décès du ministre . de y •R-uûsia à BéigradeV M.' M ll'artwig. Après avoir prévenu paç téléphone le_mi-nJistiï-e d'Autriche-Hongrie, "baron de Giesi, c, de sa visite, M. de Hartvvig arriva vers neuf heures du soir, en voitliré, et fut. reçu par la le ministre. d'Autriche, dûns le cabinet de p] trav-ail die ce dernier ; M. de Haitwig infor- T1( ma le Mao-n de Giesl qu'il était venu pour c( réruiter de la façon la plus énergique les ' brui'ts relatés paa' certains, journaux autrichiens 'sur Sôiù attitude, incorrecte à Toc-ca- n, 0i.;.;•! du servjce .'funèbre .de Fi-ançO'Ls-Ferdi-uamd ; .qu'il e,ait aJjsplume-nt.iaux qu'il eût 'donné un dinar co jour-fa ''et il o jouta qu il axait assisté' éi -grand uniï^yamù au service funèbre, arec-le rubâa'de"1' g<i'•.Ld'crotx.dë s» foodi'o cL'e Finaço-:--Joseph, q-u'il portait toujours avec une fierté particulière, et que le dir apeau d'e la legatiqn de Russie avait é.ié n mis en 'berne. . 1'. Le' baron de Giesl reçut cette eommuni- c; cation en aju.r tant qu'elle le satisfaisait aa ^ y las haut degré. le j .-ce o.eux diplomates engagèrent alors une ti conversation privée. M. de liartvvig déclara d: que dans ces damiers. temps, il ne se por- s( tait pas ôrels bien, ; que dès dimanche prochain il partait pour taire une cure 'à Nau- a h-, ai, e-t qu'il s.vaù duL -C son uepart po•.;.).-assister à la fête officielle de l'anniveirsaire du roi. Pierre. Soudain, M. de Ilartwig- porta la main U droite à sou cœur et peaicha la tête en criant : Ah ■! Le baron de Giesl crut d'abord qiue M. de .Hartwûg faisait, des gestes ; niais q comme M. de Ira.riwig restait, inanimé et u glissait hors du sofa, le baron de Giesl ap- s' pela un dome.5tiqiU(e ; ,sa femme fit aussitôt F vènlir trois médecins et prévenir la fille de u Mi de Hartwig- ; e 11 attendant, la baronne de Giesl et de ; domestique s'efforcèrent de q faire reprendre-connaissance là M. de Hart-wig. . a Tout.' fut inutile et, lorsque les médecins ^ arrivât'ont-, leurs efforts n'eurent pas plus y de succès. M. de Hartwig mourut à 9 h. 25, j s.ans avoir repris connaissance. Quand sa « fille arriva, il était déjià mort. j Le corps a été transporté à la légation de [ Hussae, après qu'un comaniasaire de police serbe eut fait lés constatations d'usage. iD^s qu'Hô conimurcnt la nouvelle de la . mort subitei de M. de Hartwig, le prince héritier et .M: Pachitch, se rendirent là lia lé-. galion de Russie au cours de la: nuit mémo. (a ■M. de Straûidjtmon, premier secrétaire de la légation, assurera Vintérim jusqu'à nouvel ordre, jonpitaux berlinois consacrent d'as-e$z longs commentaires au décès du mi-ordre de Russie à Belgrade. Le Lokal Anzeigcr voit dans la mort. Subite de ce diplomate comme un signe c-e la providence menaçant la '{Serbie et l'exhortant t une politique plus sage. La Gazette de Berlin de midi dit que cet événement a une . porté beaucoup plus ' grandie eue celle d'un changement de personne dans la représentation du tsar à Belgrade. M. de Hartwig faisait, en effet, £ piartie dé ces diplomates russes, nombreux j d 'ail!oui-s, qai<i-, grâce là leurs relations personnelles dans les milieux, influents do Sa,:ni,iPét£-r.-'.;;ourg ne craignaient pas, non seulement de préparer la politique du ministre des affaires étrangères, mais encore m lui impriiirer ï-a direction qu'ils voulaient. Ces diplomates se distinguent' surtout par îeuir liaine fnvplacalble de la Triplé-Alliance. , Cbet à eux qu'il fout attribuer Je malaise et les crisés dont l'Europe souffre depuis quel-'ijues années déjft. Suivant ce même journal, 'le chef de ce p.-'.rti i'asse est l'ambassadeur à Paris, ]\1. Iswoîsky, dont -M. de Ha)'twig était un des acolytes les p!$s actifs et les plus 'influents, ALBANIE Sst«,.£.t!û« do plus en pïus critsque h Buro.szo, . 10. — Les Français .disparus . ont été retrouvée-. M. Krajewski, le délé-5 gué français à la commission de contrôle, . a ,reçu cet après-midi une. lettre du chef des insurgés à Tirana, annonçant que ses è |'inairi«.4;os élaient à leur exploitation de la foiet de Souk. A cette missive était, jointe une lettre de M. Vassel confirmant la nouvelle-, mais ne i donnant aucun renseignement sur ce qui - s'était passé. L'essentiel est de Iqs savoir tous en bonna santé. De mauvaises nQu'velies continuent à arriver c.(u sud." Le cercle des insurgés se resserré autour de Valcna. ii Le .général Deveer .part ce soir pour cette é ville. s Deux cent cinquante hommes des troupes gouvernementales, avec un officier hollan dais, échappés de Koritza, .se replient vers Berat, qui s'apprête à opposer une suprême résistance. On considère ici que la situation est définitivement compromise. Le prince de Wied a fait demander cet après-midi, à cinq heures, pour s entretenir avec eux, les ministres (les grandes puissances. L'audience durait encore à huit heures. Les notables présents à Durazzo ont étc également convoqués pour demain à une réunion qui sera présidée par le prince. Personne n'a plus d'espoir. Comme il arrive toujours en pareil cas. des inimitiés éclatent entre ceux qui ne veulent pas accepter les responsabilités du désastre. Les rapports entre le gouvernement et les nationalistes sont très tendus. Les volontaires allemands et autrichiens ont élu, hier soir, commandant de l'artillerie le major prussien von Lippe. Mufid bey, ministre de la justice, a démissionné. . 1 Avec les cannos pris à El Bassan, les insurgés ont attaqué. Bérat. Aujourd'hui a eu iieu au palais ivt conseil des notables au cours duquel ont été discutées les mesures susceptibles de faire face à la situation actuelle de la ville vis-à-vis des insurgés, mais rien n'a encore été décidé. ; On mande de Valona que les officiers liol-landais, après l'occupation de Coritza par les Epirotes, sont rentrés ie 9 juillet à Valona avec 80 hommes seulement, les troupes gouvernementales comprenant un effectif de . 2.000 hommes s'étant débandées en présence de l'ennemi. Le préfet de Valona a de- < mandé à venir conférer à Durazzo en vue • de la protection des fugitifs réunis au nom- • bre de 10 à 15.000 autour de Bérat. Le pré- ; fet serait arrivé à bord d'un torpilleur autrichien envoyé pour l'amener. Les insurgés ont refusé de livrer à E.. j Bassan les officiers hollandais Verhulst .et « Reimèrs qu'ils ont faits prisonniers, tant < que leurs réclamations n'auront pas reçu ] satisfaction. . ] pendant la nuit, des . coups de feu isolés ( ont encore été entendus aux lignes d'ayant- -postes et oii a observé à nouveau des mou- j vements et des signaux dans les positions des rebelles.i La, journée ,s'est passée sans < incident. 1 Suivant des informations reçues du sud de l'Albanie, les Epirotes continuent sans 1 arrêt leur niarche en avant. Ils occupent ( déjà le district de' Skrapar. ] Uiie protestation de la contmïssion de contrôle Vienne, IL —r On mande de Valona à la j Correspondance albanaise : « S'kppuyaht sur les accords de Corfou, ( la commission de Contrôle a protesté auprès de M. Zograph'Os, président du gouvernement provisoire pour le nord de l'Epiro, contre b; marche en avant des Epirotes et lé. violation'de la zone neutre convenue. ' M. Zcgraphcs a déclaré que ces ajgisse-'monts avaient eu lieu contre sa volonté, et qu'il avait déjà donné contre-ordre. » ?IA.ROG •ii parte ci pat se» ^ilemaade ; aux adjudLcatios'ss ( Berlin, 11. — Suivant des journaux ber-linois. les pourparlers entre la France, et -l'Allemagne au sujet de la mise en adjudi- i cation des fournitures administratives au Maroc en -seraient arrivés à un point mort, le gouvernement français refusant d admet-tre le point de vue de l'Allemagne, qui vou- , drait que les fournitures municipales fus-'sent également mises en adjudication." < Du côté allemand, on serait décidé à en . appeler au tribunal d'arbitrage de la Haye. ; flMJiiUîlljifi BV SUD ! XJn paquebot en détresse sur !a côte de l'Argentine , Buenos-Ayres, 11. — Le vapeur Mcndoza qui a 267 personnes à son bord, a envoyé un radiotélégramme pour annoncer qu'il s'était échoué oàr temps de brouillard à Punta-Mogotes, et qu'il se trouvait dans une position dangereuse. La canonnière Patrid et deux remorqueurs sont, partis à son secours. Buenos-Ayres, 12. — Le vapeur Mendoza a pu transborder tous ses pàssagers à bord du vapeur Max del Plala. Il n'y a aucune . victime. Le Conflit Mssiso-âmêricain Le remaniement ministériel Mexico, 11. — Le nouveau ministre des affaires étrangères, M. Carbajal, compte beaucoup d'àmis parmi les constitutionna-listes, et on croit que sa nomination facilitera un règlement, entre ceuxi-ci et le gouvernement. ' Après • avoir prêté serment, M. Carbajal a ' déclaré qu'il travaillerait de tou.tes ses forces au rétablissement des relations arnica,1er, avec les Etats-Unris. M. Botolio1, GK-gouvenneur du Nouveau-Léon, devient ministre du commerce et de l'industrie, 'M. Arturo A-lcaradejo prend le i:ortefeuill:e dies communications, et le générai Canlos Callardio ceiLui de l'agriculture. La Banque nationale a-décidé do fermer ses succursales dans tout le. Mexique. Lo représentant des constitwti annalistes arrêté à la Vera-Crwz La. V'-i-a-Ci-uz, hi. — M. Hector Jara^ représentant des .constitutionnalistes à la Vera-Cruz, a été mis en état d'arrestation paj- ordre du général Funstom Il est inculpé d'avoir incité des Mexicains ii. manifester cenire M. Moheno, ex-ministre 1 des affaires étrangères. Los tr<;-wpo3 fédérales : n'ont pas évacué Guaymas ! No-galèis, 11. — En contradiction avec les ; nouvelles annonçants oue Guaymas a été évacuée, le général Alvarado, commandant tes {-créas- c-onislitutionnal-ietes devant cette ville, à télégraplrié hier : fc Aucun changement'à Guaymas. , — R » *• & t». S | e i Paris, 12. — La police, poursuivant l'ins-V traction de l'affaire des bombes de Pon-toise, a arrêté hier à Stains l'anarchiste russe Serge Maharachvili déjà condamné ;- ià 4 ans de réclusion, évadé des, prisons russes. Il fut trouvé porteur de 6000 rou-e blés, qu'il déclara provenir d'un vol à main -c/nmôe commis en Russie dans le gouverne-;s ment de Konl-ay-. Il était en relations g,"" i- plusieurs des inculpés de Pontoise -cC | Pai'is, 12. — Un éboulement s'est produit à 5 h 1/2, rue Marivaux, en face de l'opéra-èomique, dans une trandhée faite pour la .construction d'une maison La moitié de la chaussée a été entraînée sur une longueur de 5 mètres. Un autre affaissement s'est produit rue Caumartin. On ne signalé pas d'accident de personnes. -X* Edimbourg, 12. — Au moment où le Roi1 et la Reine traversaient la ville en voiture pour se rendre à la cathédrale, une suffragette jeta danà leur direction une balle en caoutchouc à laquelle était attachée une feuille de papier. La balle tomba sur les genoux de la Reine, qui la rejeta de côte •en fiant. La suffragette a été arrêtée, mais l'arrestation n'a pas été maintenue. Gijoii, 12. —Au cours d'un déjeûner à la table royale du Yacht Giralda, le commandant Montes, aide de camp, est mort subitement Le roi a renoncé à assister aux régates Durazao, 12. — Le général hollandais Deweer télégraphie de Valona que d'après las dernières nouvelles la situation de Berat est très critique. La ville est entourée au nord par les insurgés et au sud par lès Epirotes. ■Xr La Vera-Cruz, 12. — Selon des renseignements recueillis dans dés milieux bien in-. formés, la démission du" général Huerta serait présentée demain au congrès. On ajoute qu'il paraît probable que M. Carvojal lui succédera. La nomination de M. Carvojal serait même ratifiée secrètement par le général Carranza et les Etats-Unis. -X- Benghazi, 12. — Le général Giardino annonce de Tobrek que dams la matinée du ni une colonie d'infanterie et d'artillerie s'est avancée vers Sidi-Daoud et Sidi-Ben-Kosim, pour détruire un nouveau campement' de rebelles. La colonne arrivée au campement a été attaquée par d'importants groupes de rebelles qui ont été dispersés, puis le campement a été détruit. De nouveaux groupes de rebeller qui survinrent ont été repoussés après un combat qui a duré, jusque 3 h. 1/2. Les rebelles ont subi de très grosses pertes^. Les troupes italiennes ont eu 1 officier et 1 -soldat tués, 1 officier et 10 soldats blessés.. -X- S'oanghaï, 12. — Une explosion terrible s'est produite hier, sur la canonnière chinoise Tunxjchi près de l'Arsenal de Kiag-nan. 35 élèves de la marine ont été tués. La cause de la catastrophe est inconnue. Revue de |a Presse CALCULS Pes cléricaux, très gênés par les calculs du se&rélariat. du Conseil national établis-sa ni qu'il y, a, dans, le y au,s une. majorité contre le gouvernement, feignent de s'eton-nef de ce que Von ail compté les votes obtenus par des démocraies-ciirétiens à Vopposition.La Gazette écrit à ce propos ; Les cléricaux qui croient que l'opposition n'est pas justifiée là comprendre parmi les voix antigouvernementales celles qui ont été obtenues par les défhocrates-chréf.iens, n'ont qu'à s'en prendre au chef du caibinet, M. de Broquevilile, qui, dans son discours de Tumhout, a dit que le gouvernement « dispose d'une majorité de vingt voix au Sénat et de douze voix à la Chambre ». Il s'ensuit que le gouvernement clérical lui-même ne considère pas que M. Pierre Daens et M. l'abbé Fonteyne font partie do la majorité gouvernementale à la Chambre. Le secrétariat général du Conseil national du parti libéral a même poussé le scrupule jusqu'à mettre à l'actif des cléricaux ! les 1..786 voix de la liste dissidente de l'ar- ] rondissement de Saint-Nicolas (en 1014) et les 11.485 voix de la liste Cousot de l'arrondissement de Dinant (ert 1012), alors qu'on peut les tenir pour des voix antigouvernementales. Et il n'a pas mis à l'actif'de l'opposition les 4.119 voix de la liste flamingante et démocratique chrétienne, de l'arrondissement de Gand. Il n'en a pas tenu , compte. La' presse cléricale oserait-elle soutenir ■que ces 1.786-hll.485+4.119 = 17.39o voix ont été exprimées par des électeurs qui sont satisfaits du gouvernement ? Mais l'opposition se borne à soutenir que. le narti clérical est en minorité de 5.603 voix et cela lui suffit pour prouver que la majorité parlementaire de 12 voix qu'il s'attribue est due & un système frauduleux. Et combien cette minorité aurait été plus considérable encore' si les élections avaient eu lieu dans le pays entier, comme il y a deux-ans ! . Si lé gouvernement s'est trouve en recul dans quatre provinces, le 2i mai dernier, tout fait supposer qu'il l'est aussi dans les neuf provinces. Ea Belgique Un nouvel emprunt '' Nous lisons dans la correspondance Bruxelloise du Bien Public : ,. «Le ministre des Finances est depuis quel-ques jours en pourparlers avec un syndi-cat de banques belges qui assureraient les fonds nécessaires à la Trésorerie pour les besoins du budget extraordinaire. L'accord est en principe réalisé. Il s'agirait d emet-tre .simultanément des bons du trésor a • cinq ans déchéance et de la rente belge 3 p. c. perpétuelle pour une somme de \ 150 millions. Le syndicat prendrait ferme • une première tranche de 50 millions de J bons du trésor 4 p. c. a 98 fr. et de 35. million.-, de rente 3 p. c. à 74 francs. Il aurait option pour la seconde tranche à émettre ultérieurement. . On peut espérer que l'entente qui est a la veille d'intervenir entre l'Etat et les principales IB'anques du pays aura la meilleure influence sur le crédit de la Belgique et que la rente belge reprendra bien vite la situa.-tion qu'elle mérite d'occuper parmi les fonds d'Etat. . L'accord qui vient d'être ratifié verbalement prouve en tout état, de cause que les établissements financiers de. Belgique er,"^_ sagent notre situation financière ^"ec môinS de pessimisme que Mil B»-' consorts dont ton le,zêle saw- . j lon temps à la discret ^er ^ 1 r„ï-" D'. i.;. R. Ce n'est pas encore cette opé-.u.ov. gui témoigne du relèvement du cré-i dit du gouvernement de la dèche nationale. La. fSamandâsatton de l'Université de Gand Un député influent de droite représentant d'un arrondissement flamand a fait cette déclaration au correspondant Bruxellois du Bien Public : « Je ne sais pas ce que le gouvernement décidera au sujet de ce. que l'on appelle la flamandisatiôn de l'Université de Gand. Mais j'estime que la solution doit être diffé-, rente pour les écoles spéciales et pour les facultés. Il ne me paraît pas douteux que l'enseignement doit être conservé en-français dans les écoles spéciales et j'entends par là notamment l'école -du génie civil dont la clientèle compte un grand nombre de wallons et d'étrangers. Pour les facultés de droit, de philosophie, de médecine et de sciences la situation, est différente. Les cours sont survis par cinq ou six cents élèves et l'on ne peut songer pou:- une population aussi réduite à dédoubler l'Université. Il faudra respecter les situations acquises des professeurs qui se trouveront, dans l'impossibilité de donner leurs cours en flamand. Mais les autres • devront donner leur enseignement dans cette langue. C'est la solution à laquelle on s'arrêtera vraisembla'blemcnt, car elle me paraît la plus raisonnable. » Les Belles en Perso Une affaire qui est appelée à faire quelque £ruit, M. Mornard, le haut fonctionnaire- belge qui dirige le service de la Tré-' sorerie générale à Téhéran, aurait remis sa démission au gouvernement Persan. Ou n'ignore pas les difficultés que notre compatriote rencontre depuis plusieurs mois, déjà, difficultés dont Ids journaux : -belges se sont- fait dernièrement l'écho. Les autorités laisses mécontentes de l'influence prise par les Belges dans ce pays où ils sont parvenus depuis leur arrivée, à faire rentrer' 3 ou 4 fois plus d'impôts que l'on en percevait jadis, compliquent 4 plaisir la tàc/hie de M. Momard et l'on a appris dernièrement non sans surprise que dans la province d'Azerbaïdjan elles avaient invité leurs protégés à verser le montant do leurs impôts directement entre les mains du consul de Russie. Un journal Persan s'étant emparé de l'incident pour accuser faussement le fonctionnaire belge de favoriser l'action des autorités lusses s'est vu intenter une. action par M. Mornard. Lassé des vexations continuelles dont il est l'objet, l'administrateur de la Trésorerie générale vient de se démettre- de ses fonctions.Cette démission sera-t-eile acceptée ? On en doute ici. La situation de nos compatriotes en -Perse n'en mérite pas moins en ce moment toute notre attention. U se .pourrait, en effet, qu'à la. suite de. l'avènement du nouveau Shah, solennité qui doit avoir lieu incessamment, nous assistions là-bas à une réorganisation administrative. Lè tab!oau de JV2. Cran Le beau tableau de M. Jules Cran, ve-presonta-nt la Prestation de Serment du Bol, Albert, 'ne pourrait-il être descendu de quarante à cinquante centimètres peur se trou-, ver en pleino lmnièra-dans 2-^i buve4te cic hx Chambre. En le penchant quelque peu, on arrivera à |ui donner le jour voulu. M. Cran a demandé à la questure ce pe-^j^Ç^'angemerit. Elle répondra, certainement aiflrmativement, MM. De Bue,, AVarocqué et Pii lirez ayant tout intérêt à voir ce tableau, représentant leurs, collègues, bien s éclairé. _ Yn arocq.ué s'est déj/à prononcé en faveur ae la demande du neintre wallon. Si convre toute attente, il n'obtenait pas tcain de cause, il se refuserait ià peindre les quelques parlementaires, (en 'retard qui voudraient bien voir leurs traits figurer dans cette toile historique. — —aO^-<C*^Si«»— ie Banquet Libéra! de JL.-X" Cï-i l'Siormeur rfe •MM. PETEN, NEVEN ot SAROLEfl Députés libéraux du Limbourfj Les Associaitons Libérales ùo Tonow» -t de Hasselt fêtaient dimanche dernier'l'élec ton de leurs députés, MM. Petra NevÏÏ et^le docteur Saroléa, eu un iammet de A)0. couverts, organisé au théâtre des^Wart Vrienden », de Hasselt. cues«vvaie Oe tous les points du pays, des libéraux avaient • repondu à l'invitatiin du coSué «présenté par M. J. Voncken, présidenTdl ^Association Libérale de Tof^s-Maeseyok et M, S Hechtermans, président de l'Association Libérale de Hasselt ri,,1 membres Je la Chambre 6t au Sénat avaient tenu à venir pxnrirr 11 pôrscnnjie11 em en t leurs remereiemeS 1» leurs félicitations à nos vaillants amis du mai U P0U1' suPerl>e victoire du ZI leÊ HbéraS:CieUSe étaU' °mée aux MM. Hechtermans et Voneken présidaient le banquet, ayant à leurs côtés MiM. Ne-' ve". P««n et Saroléa, les héros de la fête -Note o'an.s l'assemblée, parmi les person-nahtés présentes MM. Hiard, .sénateur-Devèze, député ; Journée, député Albel, se-cretau-e du Conseil général i.i.u Parti libé-rai ; Gumotte, industriel ; Nw'rfalize-, Ileuze, Van de^ AVaHe, député de Malines ; Buyi, député o Ostehde ; Persoons, député •' Lam-b[>relie, député do Malines ; Goblet d'Al-yieLii, sénateur , Van Hoegaerden, député ; Idéchet, senateur; Naveau, sénateur - Do-ny, dénuté ; Vandersmissen, Crick, Lemon-nier, deiiutés ; Magnette, sénateur; Van-derkelen, sénateur ; -Ozeray, député d'Ar-lon ; Hubert., sénateur ; Brouwier. ancien député ; Andelbrouck, Boddart et Dr de Jae-gher, députés suppléants ; Drèze, Guffens, Defize, Mauhach, Dopaifve, Ëymael, Dauphin, Gérard, conseillei's provinciaux, etc.. L'arrivée de M&l Neven, Peten et Saw-léa est saluée par les applaudissements enthousiastes do l'assistance. • Pendant toute la durée-du repas, un excellent orchestre s'est fait entendre, au milieu de la. plus cordiale et vit> la plus joyeuse animation. De jolies demç\teotlc* ont vendu aux convives, au prof'.} Vœuvre du Vestiaire Lil>é-ral, les, P^rir^g en cocarde des députés -^eten. ' ' 1 eure des toasts, M. Hechtermans, pré-Client de l'Association Libérale de Hasselt, d'une voix énergique, a proposé à l'assemblée de boire, à sa Majesté le Roi, -à notre i souverain aimé et respecté, dit-il, qui, fidèle ' b son serment, s'attache à faire respecter les lii>er,tés: fondamentales du pa.jis et qui, quand l'heure sera venue, saura, faire usage de ses prérogatives royales. M. E'chtemians - l)oi-t aussi à la Reetnè qui a su conquérir l'af- - frtdtion et l'admiration de tous los Belges, ainsi qtu'â la famille royale: .

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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