Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire

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05 January 1914
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s.n. 1914, 05 January. Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/4f1mg7gp1p/
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Lundi 5 Janvier 1914 TTTV NUMERO CINQ CENTIMES Franco en Belgique Un an : in *t *• i 6 mois : à fr. * » 3 mois : 4 fr. Franco en Hollande Un an : 22 fr, » Union postale » 32 fr, On s'abonne au bureau du Journal et dans tous les bureaux de poste, ADMINISTRATION TÉLÉPHONE 567 JOURNAL DE LIÈGE • y- ■_ Annonces- » , la ligîsep 20 cent, Réclames, c <, , » » 40 cent, Faits divers. . . , » l franc Réparations judiciaires » 3 francs Informations financières » 3 francs Avis de sociétés i« petite 30 cent, Émissions, . , » . » 1 franc EÉDAOTIOH - _ .. FEUltli POLITIQUE, LITTERAIRE ET COMMERCIALE. - FONDEE EH 1764 m'nimn\ rr inwvUiTM *ti«\ . rtrxirvAltn m ii «*rvr\!fRF. 211 ÉTRANGER La Semaine politifue Serbie Maintenant cpie la t pAi-x rétablie e que les dango^s èitéitLeftirs ont digpiaru, 1; politique de parti reprend de plus belle la Skoupchtina et replace les entraves traditionnelles ;à l'administration des affaire intérieures. Los groupes d'cn$o§jtibn vieihwent de pro Yoquer ia! «émission du ministère Pachitch On pouvait croire cependant qu'au 'endc main d'e deux guerres meurtrières mai: avantageuses, tous les Serbes Se seriien, mis d'accord pour appuyer le cabinet nu venait de .doubler je ,>err(tt)irb hationâ.1 Î1 ii'fen a rien été. Lès jeunes radicaux on ïàj; ftrîiuVe d'hostilité contre les projeta élaborés par le gouvernement en vue d( l'organisation des nouvelles (provinces. Cel les-ci seraient soumises pendant dix ans è un régime d'excoptioll -lui pe; mettrait une « seitdsatibn » forcée des populations, bulgares et ftlbahaises qui s'ont Sa majorité dans ïê Samiuik et en i^ac^Joine pcrbfv. Cette obstruction ôôt inexplicable et ca-rtfclèLièô la légèreté avec laquelle les partis avancées abordent l'examen des questions résultant de la guerre des Balkans. Bien des problèmes importants restent à résoudre. I/armée doit être )\in,ffjrçé£ et ).cj biaisa rie! (ta guerre e^> à rénOuvelôr. L'organisation dis tlôuveilfes provinces est à peine entachée. Les pourparlers relatifs aux che-ïnins de fer orientaux n'ont pas encore abouti. Les Albanais recommencent leurs déprédations et les Comitadjis bulgares leurs exploits. Enfin le grand ômprunt si nécessaire à la Seifrie n^est pas encore signé. Il sera vraisemblablement retardé jusqu'à ce que le gouvernement serbe soit en mesure de donner des assurances formelles ■quant à la tranquillité intérieure et extérieure du pays. Or, l'Autriche suit attentivement les effets de la crise ministérilele à Belgrade. Ello y cherche des -prétextes à exploiter adroitement, et l'opposition maladroite de la Rkoupchlirta facilite son jeu; On pourrait presqu'afurmer que les grou-hostiles au cabinet Pachitch ont une attitude anti-patriotique, lorsque l'on considère les conditions extrêmement sérieuses de la situation actuelle dans les Balkans.Datas tous les cas, ils ne sont pas exempts d'ingratitude envers l'homme d'Etat qui en quelques mois* a fait de la Serbie ce qu'elle est aujourd'hui. Dctns les circonstances difficiles que le pays traverse, il1 eût été préférable que tous les députés fussent groupés autour -de leur meilleur ministre, de façon à pouvoir gagner le3 sympathie?, des amis étrangers, et opposer un Lioc. patriotique à toutes les tentatives do pression autrichienne. L'Albanie et les lies Dans sa proposition, l'Angleterre offrait de terminer en même temps et conjointement les questions d'Albanie et des Les. Elle avait en cel'a l'apipui de la France et de la Russie. On prétend que la Triplice aurait répondu en adoptant l'opinion du Foreign Office en ce qui concerne l'organisation de l'Albanie et lrévacuation, pour, le 1S janvier des lu-ovinee^ de l'Empire pan les troupes grecques Dans leurs notes- qui sont conçues on termes identiqueis, lois •puissanjocts- de la Triplice s'abstiennent d aborder: feu question des îles, et démontrent ainsi que. contrairement à l'avis de l'Angleterre, elles entendent résoudre séparément; les deux problèmes. Il est évident que lesfjptays de la Triplice en prononçant la disjonction, espèrent obtenir dans le Dodécanèse un succès égal' à celui qu'ils ont remporté en Epire. 0 m suppose que l'Italie consentira à remettre les Sporades à la Turquie, en posant comme condition-que- la Grèce* restitue les îles qu'elle occupe depuis la guerre. Cette tactique, a vivement impressionné le gouvernement grec qui s'est empressa de îaire connaître aux puissances les raisons, pour lesquelles il a toujours considéré qu'un rapport-,étroit existait entre l'abandon de l'Ebire et celui du Dodécanèse. On considère à Athènes que le sacrifice grec ne saurait être exagéré et que pour amener L'Italie à. restituer le Dodécanèse, la Grèce, ne peut à la fois abandonner et l'Epire 2t les îles qu'elle a oo.n-r quises au prix de grands sacrifices. En réalité, la Triplice cherche à favoriser les désirs qu'a la Turquie de reprendre les îles de la mer Egée, et d'obtenir en échange d'importants concessions en Asie Mineure. La vieille 'haine du Turc pour le Grec ne sera avantageuse p»ur aucun des antagonistes. Elle l'acilite*a tout simplement les visées' d,es. puissance triplicicnnes, si la Triple Entente pern0t la réalisation des petites' comSinaison?élaborées entre Rome, Vienne, et Berlin, c\> ion semble ignorer le danger auquel pe'.t conduire le jeu actuel.Il est certain que animosit'é turco-grcc-que va en s'accentuait. La presse nationaliste de 'Com-talitVopJe a déjà laissé échapper les mots dfgyerre probable pour la inoccupation ils îles, conquises par la Grèce. Le goUvernemnt ottoman hâte la réorganisation e\e soi armée.. Il maintient les pouvoirs cqnférésj^ux officiers de- la mission allemande -t crée treize corps d'armée ainsi que. de\; divisions indépendantes. Le général Lc-n'm von Sanders s'occupe déjà du , rétabksement des défenses de Kirk-Kiliàsé et d\ndrinople. Enfin, malgrétous les démentis donnés par Constantino e l'achat d'un cuirrassé brésilien est confié.' Ce navire est même plus qu'à nioiticpayé grâce & une avance faite par une ha que françaisë. On compte que la nouvelle nité navale pourra entrer en service versie mois de mai. Dès iors, les force? de ùç turques et grecques, seront renversées c lar flotte" hellène se trouvera en état ù'ifériqrité, à moins que d'ici à quelques moi- les Grecs n'aient acheté un des nmri|).ret cuira'è'éés qui seront probablement inis a vente par l'Argentine ou le Chili. Deux, b:\timers argentins sont en voie d'achèvement, 'ans Tes chantiers améri-rains, et deux-chiliens sont en construction aux chaiîer.s Armstrong." Les derniers ne pournt être prêts avant un ah, tandis que lesremiers seront mis en servira avant, celi.o.chcté par les Turcs. Maintenant ae le Brésil a vendu son dreaînought, m ne dit que la Républi-que ■ • gentineie suivra pas son exemple, en -êdant un p, ses navires à qui lui en Offrira un }>oh.pri?r. On lui a, déjà fait dé propositions qu'elle a déclinées. Peut-eti' ^ reviendra-t-elle sur sa décision, et vei ^ rons-nous la Grèce acheter un cuirass aussitôt que son emprunt aura été lanc siu", lç marché français: Si Athènes venait à éclhouer dans ses ne gociations d'achat — la chose est possible car. l'Italie a tout intérêt à y mettre obs |aelé pal- une snrënchère — il ne resterai . à la Grèce qu'à profiter de sa supériorit , navale momentanée. — quatre mois — ei V brusquant les événements. Elle acculerai ainsi la Turquie à la guerre, l'obligerai à faire de nouveaux et considérables sacri ïicës militaires, en hommes, en matériel e eù argèiii, ce qui aggraverait la sitiiatior . ' politique et financière de l'Empire Uttd u- mari; Or, il est regrettable de constater q.u< ? toiis les actes de la Triplice^ depuis un an j" ont été nettement faVorables â la Turduie ^ défavorables à ia Grèce. Celle-ci n'etaiî '1 pas, comme on l'a cru, appuyée par !» : trois puissances de la Triple Entente, la . Russie lui restant touiours plus ou moim I' hostile. Les succès diplomatiques de ld Triplice contre une Tripie Entente indé-" C'is.é s'expliquent parfaitement. La Grèce se ,c Voit; par conséquence d'Un iiianque de sou-r tien ferme, devant lléventuajité de devoir faire abdndoii des îles ou vit une population essentiellement §irec(jUe. il ne fau-drait alors- pas s'étonner si elle profite dés circonstances et des conditions qui lui sont 3" encore très favorables pour chercher à ré- V duire définitivement la Tui-quie à l'ac-a ceptation de la situation résultant de la ; ûèHHÔïë » ? '; f • : i î'o h'.Kîue. CÔ serait là guerre • ' pas très éloignée, causée par le maiique de " mesure dans les agissements de la Tri-v plice, par i'absénee de fermeté dans l'at- titude de la Triple ESntenté. * ^ Nous veho-ns de dire que la Triplice est en ce moment maîtresse de la situation en A Orient et dans le bassin Est de la Médi-. terranée. L'échec de la Triple Entente est ^ flagrant. A qui faut-il l'attribuer ? Les jauges al>ondent.. " D'abord, l'avènement en France d'un mi-1 nistère Doumergue dont l'attitude incertaine ait: début a permis de croire à une application trop modérée de la loi militaire - Votée sous le cabinet Barthon. Ensuite le r retard apporté, à Paris dans l'approbation e des emprunts russe, serbe et grec, alors que la. Turquie obtenait des avances de fonds considérables faites par des ftnan-e ciers français, en. l'absence de toute autorisation.La. France favorisait ainsi la Turquie et la Triplice, au détriment de la. Grèce et de la Sôijhie, qui continuent cependant à cs-s pérer .dans la bienveillance de la Triple i Enteiite, c 0.!': snit eue depuis, le cabinet Doumergue, à la suite de représentations très éner- - giques de. Sjaint-Péiersbourg.. a. promis des 3 exceptions en fa-yeiir des emprunts russe, r et serbe. s Une, fois de, plys, la nreuve a été faite que malgré une prétendue continuité dans la politique étrangère de la France, tout changement brusque de ministère amène un affaiblissement momentané de l'influence française, partout où celle-ci est très t néce."âire. Il en résulte inévitablement une grande incertitude dans la solidité de la Triplé' Entente, incertitude dont la Tri-t plice a chaque fois profité paur prjogres-' ser partout où' elle croit devoir agir, que ce soit à C0nsta.rilif.oplb,. Athènes, Belgrade. Sofia'ou Bo ^hnirest. 3 De son côté, la Russie poursuit un,e 1)0-_ litique é'goïste dont elle attend, le sucçl» . . de sa participation à. la Triplé Entente. bien qu'elle ne soit; pas toujours d'accord i avec ses associées. C'est ainsi qu'elle ré-L serve ses faveurs à la Serbie et à la Bulgarie, tandis que: FAhgleterre et la France soutiennent ouvertement et bien inutlle-. ment la Grèce. • . En Arménie, la Russie <veût faire adop-L • ter un- programme de iréformes, qui ne tar-, deraient pas à y faire prévaloir, l'influence ^ moscovite do façon.-- à menacer plus tard j riustaJlation allemande en Mésopotamie. Or, là France et l'Angleterre sont d'avis que la conclusion d'un accord anglo-russo-franco-allemand suffira nour borner l'influence germanique dans des limites raisonnables, sans pour cela devoir en poursuivre la destruction, d'ailleurs impossible. Enfin, les Russes : continuent vainement la. réalisation de leur rêve .d'une mer libre, par le panslavisme vers l'Adriatique, la. voie, libre vers, la Méditerranée par le Bosphore et les Da.rdane|le? et un port sur la côte du Levan.t-Smyrne ou Alex and rette qui. leur servira plus tard de base navale.Or, si la France et l'Angleterre ne s'apposent P-as au maintien de la neuU*aJt.é des détroits, du moins ne peuvent-elles favoriser la réussite d.u. reste du prograrn-me, -..'est-à-d.ire l'accès des Slaves à l'Adriatique et l'installation d'une base navale russe dans le Levant. L'Angleterre surtout se j.end, compte du danger que comporteraient. un panslavisme impérialiste ou une diplomatie russe ondoyante qui deviendrait un jouet ou un moyen en-» tre les mains d;une inUuenqe allemande 1 grandissante dans les hautes sphères de 5 Saint-Pétersboiirg. > .lusqù'4 présent., l'Angleterre s'est stricte-nieat maintenue - sur- îè terrain détenn?né par les accords de l'Entente cordiale et de la Triple Entente, Chaque . fois qiie i nné de ses'associées'a voulu s'en écarter £oyr ^ tenter de sùiVre une politique particulière, - l'Angle terre a toujours su la ramener dans la voie commune, en, soulevant une menace i quelque part. Sous ce, rapport, le'prûift dé rapnrpgnement ari;3;ldràl)omand_ a toujours bien servi,, et. la. récente interview de M î Lloyvd George dans 'le' JJuily Ch'roni-lc -n'ei-t rien qu'un simple .avertissenient d'OTmé à fa. France et à la Ru.--sie â propos des a ."mires d'Orient. A. M. . F il AN CE 3i(->ïstro maritime j Marseille, 4. — La compagnie à laquelle J appartient le Mansourak, qui s'est échoué > sur la côte de ManMo à été informée que J les tentatives de Vemfloueinent ont dû être abandonnées par suite de l'état de la mer. ' Le remorqueur do l'Etat CycLope, qui se trouvait sur les lieux, a dû rentrer a Tunis j, dans la soirée. On attend une accalmie i pour reprendre les opérations. Le Mansou-rai; se rendait de Tripoli à Marseille via j Tu ois. L'équipage et les passagers sont sauvés. Terrible SLC.'-Xd^rVc cSc tramv- :-,y Limocç-s, i. • - Ce,matin, prôs de Janioge:', un tramway éle<-M i-que départemental, chas-sojii sur les rails, par suite du. «verglas, a » déradié. Les trois voitures composant le convoi se s.ont, 96achc.es çn tr;ivei: de la r-:;'{;\ D-:..-. pio'i tfl's lit c'é tpis ç't un au-! iro grièvement blessé. Une quinzaine de voyageurs ont été plus ou moins griève-;,L. .,03. Les autoriljs se àd.i lè-dues i sur les lieux et ont organisé les secours. I ALLEMAGNE Les gestes du Kronprins [> Strasbourg, 4. — On a annoncé qu'à i ê suite des incidents militaires de Savernt Iç kronprinz avait adressé au colonel vo: KeuKsr le télégraiume suivant : «t Vou , félicite de votre attitude énergique/ » Cett information n'a pas encore été démentit é h la Neue Zcitung, de Strasbourg, écrit à c * propos : 1 « Si la nouvelle est incroyable, raison d t plus pour qu'un démenti officié! se pro t duise et cela d'autant plus que, dans le milieux militaires, le bruit a déjà couri t, qu'une intervention puissante, mais irres [ ponsable, s'était produite à Berlin en fa veiir des militaires. Quand le générai voi Deimling revint de Berlin, en compagnii du colf>nel, et que ce detniér reprit, aVe< le cérémonial d'usage, le conimandemeh du régiment, le bruit avait reçu déjà ùn< première éonfirmatioil. >> ; Le journal 7tlsàesSèr ijublié, cé soir, le: de(ux lignés suivantes : (( Nous sommés en mesuré de confirme] que le coJonéi vrin Reutter a reçu un télé gramme du, krpiVprinz. » Le môme journal signale, en oTitre, (pu les jeunes Alsaciens qui se sont présentés récemment dans les régiments du jrfayf con)m'e engagés volontaires, et qui avaient été accentés, ont reçu avis que leur acceptation était retirée. Grave coHisiorî de tr'ains Metz, 3. — L'accident qui s'est produi' la nuit dernière près de la gare de Wôippy à quelques kilométrés au nord de Me;/, est plus grave encore que 11e le faisaienl prévoir les pd'éiili^res nouvelles. Il y a ei: exactement sept sol.dats tué» et, trois grièvement blessés, qui né survivront très probablement pas à leurs blessures : de plus. 1 une douzaine de soldats ont été plus ou moins grièvement blessés. I/O train, qui ramenait des permissionnaires de la Noël en garnison à Thionville et 'à Metz, avait été formé à Hegen, dans la Westiphalie ; à Thionville, un grand nombre de militaires étaient_dé.jà descendus, de sorte que le wagon de tête, celui oui a été broyé, ne contenait plus qu'une dizaine de militaires. Sans cette circonstance, le nombre desviétimes eût été ni us considérable. Les morts furent dégagés péniblement et placés sur des civières. Peu après arriva un train de secours avec des médecins et dés infirmiers. Les blessés furent dirigés sur Phôpital. Pendant les opérations de sauvetage, le rapide Ostende-B!âle pas?a, : les voyageurs, prévenus de la catastrophe, se tenaient à la. portière et saluaient, respectueusement, les victimes. Les parents des soldats tués ont été prévenus télégraphiquement. EXJSSIË M. Foirccaré irait a FeterstooMc-g' Saint-Pétersliourg, A. —< La presse accueille avec sympathie l'annonce d'un voyage probable de M. Poincare en Russie cette année. La Gazette de la Bourse déclare notamment que pendant les périodes qui se sont écoulées lors de ?a question de Cavalla, puis de l'affaire von Sanders, quelques nuages ont pu assombrir la Triple Entente et par répercussion l'alliance franco-russe. La probabilité d'un voyage que M. Poincaré ferait en Russie et au cours duquel il assisterait aux manœuvres de l'armée russe prouve que ces nuages n'ont eu qu'un caractère passager et que la précieuse force intérieure de l alliance n'a subi aucune atteinte. La Gazette de Saint-Pétersbourg se réjouit de l'annonce du voyage de M. Poincaré qui suivrait ainsi l'exemple de ses prédécesseurs. Le journal assure que la Russie fera au président de la République un accueil que les autres nations ne pourront pas ne pas admirer. BALKANS Los menées d'ïiset Pacha Paris, 4. — Le correspondant du Temps à Valoha télégraphie : De différents côtés je recueille le bruit qu'un complot serau organisé ayant à sa tête Izzet pacha, 1 ancien ministre de la guerre ottoman qui vient d'être remplacé par Enver bey. Izzet pacha serait à la veille de s'embarquer pour l'Albanie afin de s'emparer du pouvoir. Des navires autrichiens-, cihargés d'armes, sont partis de Constantinonle à destination de Brindisi. C'est à Brindisi que serait fixe le point de débarquement en Albanie. Dans les milieux qui touchent de près -à la commission de contrôle on ne dément pas ce bruit. On ajoute même qu'Essad Pacha et Ismaïl Kemal, séparément d'ailleurs et sans entente préalable, seraient en communication avec Izzet pacha. Ces nouvelles imprécises et non confirmées remettent en cuestion la date de l'arrivée du prince de Wied. D'autre part, l'organisation de la gendarmerie 11c fait que des progrès très lents. TUROlJE .La mission, militaire afScmande Berlin, 4. — Le JiQTliiLcr, ïayeblait de dimanche croit savoir que l'entente entre la Russie et l'Allemagne dans la question de la mission militaire allemande, est près de se faire. Le gouvernement allemand a toujours considéré qu'il 11e s'agissait que d'une question purement turque. Il a laissé entendre, il y a quelque temps, à la Russie; lors d'une 'phase antérieure des négociations, qu'il ne verrait aucune objection à ce que la Turquie envoyât dans un autre poste que Constantinople le gé-liér.il Liman von Sanders. La 1-ase d'entente pourrait drme être celle-ci : le générai allemand resterait provisoirement à Constantinople, puis changerait plus tard co poste contre une autre sphère d'action.Ce fut, en effet, la proposition de l'Allemagne il y a quelque quinze jours, mais à cette époque-là la Russie ne la trouvait pas suffisante et préférait la suppression d'un provisoire oui aurait pu se prolonger longtemps. L'actiqrj cîo la Triplico èi, Péter t bourg Paris, 4. — Le correspondant du Tempt à Saint-Pétersbourg télégraphie : « De-.: conversations que i'ai eues avec divers hommes' p;ii tiques d'ici, je dégage 1 irnpressior que l'on se rend très nettement compte •' S lint-Pétcrs' • urg de rexistenco de tout ui }>lan triplicien pour le partage de l'empire ottoman. L'un des perscn^iages que j'ai intarn-^é-; mo <Jis^it : La *hi§$OÇ mi litoirc allemande, n'est qu'un épisode de l'action concertée par les puissances de !; tri.plc alliance. Ce fait a, moins, d'inr or tance en soi q.ue par ce qu'il peut ê.trc considéré corn/me une sorte de clef de v.oût( de toute une combinaison politique don les bases auraient bien pu être jetées l Kiel, lors de la dernière entrevue des sou vè'rains allemand et italien. Et, si méi cette hy.potbesc était gratuite, si l'on veut pas s'exagérer la subtilité diploma * que des Allemands, n'oublions* pas qu'i > agissent en cé moment et ils agisseiiî pe 1 sant entraîner derrière eux leurs alliés c s ils le voudront. Un fait indiscutable c'e l'action énergique de l'Alleniagne et < l'Italie en Orient, Ce qui ne peut être ni c'est qiio la succession turque est ouvert Aujourd'hui, c'est la mission Sanders, sont lés lignes allemandes qui vont repr senter 5.000 kilomètres de voies ferrées < Asie Mineure, c'est un camp allemand Alen. c'est l'Italie <à Adalia, demain ce sei uni port allemand en Turquie d'Asie poi l'escadre q.u'on y entretient. Bientôt ce sei l'Allemagne au cœur de l'Arménie. Av< ses concessions .ta Triple Entente s'est mo: trée amie des Tuivs. Elle n'a pas su ass< le faire comprendre et il 11e s'agit pli aujourd'hui de le leur démontrer, mais d vaut une action combinée des .puissance tripliciennes. il importe crue les cabinets c Paris, de 'Saint-Pétersbourg et de Londn Se concertent sans retard sur les mesun à prendre, nour ne^ point être mis en inï ricrité du fait qu'ils délibéreront au m< ment ou d'autres ouvrant détfïnitivemer leurr cartes, agiront. » MEXIQUE Los combat© entre fédéraux et révolutionnaires mexicain New-York, 3. — Un télégramme de Pin sidio (Texas), que nous avons publié.hîei nous annonçait brièvement qu'après une b; taillé db quatre jours à Ojinaga, les ré volt tionnaires se sont repliés nour attendre l'ai rivée de munitions qu'on leur expédie d Chihuahua. Les fédéraux, retranchés sur les hav teura, sont en mesure" de soutenir Tattaqu des forces supérieures de ferinemi. Toute les fois que les révolutionnaires ont chai gé, .ils ont été forcés de battre en re traite. On assure maintenant que ce . sont eu. qui ont subi les plus grosses pertes, e raison de la portée plus considérable de aimes des l'édéraux. Des déserteurs iédé raux disent que ceux-ci n'ont pas perdi cent hommes. S'il y a eu un avantage quelconqu a.près la seconde journée du combat intei mittent de Nuevo-Laredo, il semble que c soit en faveur des fédérau:-.. Ces dernier ont .pendu hier sept révolutionnaires, à ti tre d'avertissement, et on dit qu'ils ont tu des révolutionnaires blessés qui gisaien sur le terrain. On prétend que du côté américain d la frontière, on a été témoin d'un acte d' cruauté. Un révolutionnaire prisonnier fu attaché à 1a. queue d'un cheval sauvag ou'on lâcha ensuite à tra.vers la prairie Le révolutionnaire avait été Aisillé d'abùà^ mais n'avait pas reçu le co.fo. de î^i-.ôce? " 2.000' Mexicains, pour la -moitié des fem mes et des enifants mourant de faim, e plusieurs-soldats fédéraux, ont .franchi b fleuve et se sont réfugiés en territoire amé ricain pour que les trouoes des Etats-Uni: les préservent des horreurs commises à 1' bataille d'Ojinaga. BRESIL La vente du Rio de Janeiro -, Rio-dc-Jane iro, 3. — On assure que 1< j gouvenn.cment fédéral élu Brôsil n'a entamt ; de négociations directes ou indirectes avec qui que ce soit pour la vente du dreacL J nouglit liio-de-Janeiro. Ce cuirassé étâit en construction pour 1< ! compte de la marine brésilienne ; mais h | gouvernement brésilien, dans l'intérêt d< | son programme nav; 1, avait décidé depuis quoique temps déjà de remplacer le liio-dc Janeiro par un autre dr.eadnought. Dans ce but, un accord est intervenu en f tre le gouvernement fédéral et la maison qui a construit le bâtiment. Celle-ci a ac cepté de reprendre le liio-de-J aneiro pouj son compte et est donc restée libre d'en dis poser. Le gouvernement brésilien est complète mont étranger aux négociations qui ont ét< entamées ultérieurement à cet accord pa-i lia maison Armstrong et ne connaît pas les conditions dans lesquelles le fiip-de-Janein a été' cédé à un autre gouvernement. Le vice-amiral Iluet Bacellar, anciei président de la commission chargée de sur veiller la construction du cuirassé Rio-de Janeiro, a été mis on état d'arrestation, i j la suite de la pyA'lication d'une Iiettre bîà j marît l'acte du gouvernement concernan l'aliènetion de ce navire de guerre. Le vice-amiral déclarait que cette vent< PQrta.it un grand couro au prestige du Bré si'l «à l'étranger et dans le Brésil même c affc.otia.ii également le prestige de la marim brésilienne. lia iceliieîiî aïs Métro à Paris Paris, — Un éboulement s'est produi dans un chantier du Métropolitain. près d la gare des Invalides, dans les eircoiistar ces suivantes : 11 était 3 12 heures environ, dans un galerie du Métropolitain en construction . i'a'ii^îe des rues Saiht-Ûoininique ci d Consta.ntine, 3 ou 4 ouvriers tràvailidien quand, nar suite d'un glissement de teiraii: très sablonneux à cet endroit, ils furent er VO'vclis. Le sable avait filtré au traver d un barrage compensé de planches et le ouvriers n'avaient pu fuir à temps. I^es non pi ers, arrivés sur les lieux aussitôt, de: cendirent dans la galerie1 et, dans ia soirée ils travaillaient encore au sauvetage. 0 craint l'asphyxie pour les ouvriers ensc velis. Au moment de l'accident, une trentain d'ouvriers é; aient occupés au boisage de i goicrie située à environ 15 mètres de pr< l'ïndeur. Ce fut un saut qui peut général ( ce, n'est qu'au (bout d'un temps assez ion qu'or, se rendit compte de la disparition de quatre travailleurs. Lee. travaux rio dêbfaiemerjt Le préfet de police, le gouverneur mil taire et de nombreuses liantes nersonn; lit s assistent aux travaux de déblaiemen L'êîou'emeiit s'étend sur une longueur ci S mètres. La chaussée s'est affaissée et des ba: ragçs ont dû être établis pour éviter 1( accidents. Toutes les précautions sont prises poi donner les soins nécessaires aux ouvrie] dès qu'on aura pu les retirer, mais malgi Jes efforts des sauveteurs, il est à craindi que les . ensevelis ne pourront être retin vivants. On avait pu, en partie, dégager l'un dt : corps, lorsque de nouveaux glissements e sabie se produisirent, obligieaht les sauv ieurs «Y .. r; tirer. Au iur çt à mesure que les ouvriers a va; le cént, ils sont obligés d'étayer et de boise ie comme s'ils commençaient la galerie. i_ Des'éboulemcnts successifs se produises ls chaque fois qu'ils déplacent, du sable, n- On ne .pense pas pouvoir dégager les corp iù avant le milieu de la nuit. st On retire uéi cadavre l,e Paris, 4. — Après de longs et persévé 'i> rants efforts, les ouvriers ont réussi à re e- tirer des décombres le cadavre du jeun ',e Courtois, -âgé de 17 9.11s. Q- Les travaux se poursuivront.toute la nui !I1 et "en espère pouvoir dégager les autre: & corps avant demain matin, 'a ,|„ l !s e Paris» 4. — Le correspondant du Ternjis is à Berlin télégraphie que la Triple Alliance ss est résolue à ajourner sine die la seconde j- partie de, sa réponse à la note anglaise du >- io décembre. it "X- Limoges, 4. — Dans l'accident de tramways, à Texonnières, on a retiré deux morts et 10 blessés. Selon une dépêche publiée par le Temps, six des blessés seraient grièvement atteints, s -* Belgrade, 4. — La Skoupchtina a voté en dernière lecture par 88 voix contre 1 les L' douzièmes provisoires pour janvier et février et s'est ajournée ensuite au 4 février. L'opposition .s'est abstenue encore à la e séance d'aujourd'hui. ■X- Belgrade, 4. — La cour estime qu'il n'y e a pas lieu de recourir à de nouvelles éléc-s tions. ■X- Belgrade, 4. — Le général russe Holhsten est arrivé à Belgrade. 11 a été reçu en ^ audience par le Roi et par M. Pachitdh. 1 Le général llolhsten pourra partir pro-s chainement sur les lieux qui font l'objet de - la contestation sur la frontière serbo-bul- 1 gare. Dans les milieux autorisés, on déclare 2 que cette contestation étant due à l'insuffl- - sai'^e des détails de la carte, sera réglée 3 à l'amiable assez rapidement. -X- ; Rome, 4. — Le professeur Boni a an-J noncé au ministre de l'instruction publi-' que qu'il a découvert sur le Palatin un mundns consacré à Plu ton et à Proser-; pine et qui masquerait le temple de la ] Rome primitive. * v , ] Athènes, 4. — M. Streit a prêté serment ' -cet après-midi, à midi et demi. Il a pris immédiatement possession du portefeuille, des affaires étrangères. M. Panas a éga-i lement prêté serment comme ministre de ^ Grèce à Constantinople. •X* > Cerbère, 4. — A Fuente de Piedroa, sur l le réseau andalous, un train mixte a heurté une machine en manœuvre. Deux mécaniciens, un chef de train et un contrôleur ont été gravement blessés. Plusieurs voyageurs ont été contusionnés. Les dégâts matériels sont importants. -X- Rabat, 4. — Les travaux de déblaiement ont continué ce matin. Trois nouveaux cadavres ont été retirés de dessous les énormes blocs, qri'011 a dû faire sauter 'à la En Belgique Retour du Rci Le Roi, accompagné du lieutenant-co-: lonel d'état-major Maes, aide de camp, et du capitaine-commandant adjoint d'état-i major Prèud'homme, officier d'ordonnance, 1 revènant de Sigmaringien où il a assisté aux funérailles de sa tante, la princesse 1 Léopold de Hoheiizollern. est rentré à Bruxelles dimanche matin par la malle de Bàle avec trente minutes de retard. L Une automobile dé la Cour a conduit directement le souverain au Palais de Bru-t xéllès. Relèvement de tarifs ' Nous trouvons dans la Gazette conrirma-• tiôn de la nouvelle que nous avons publiée ^ hier, du relèvement des tarifs appliqués en - Belgique aux minerais de 1er : L'industrie métallurgique, écrit-elle, traverse un moment difficile, très dîraci'e même. Aiissi le gouvernement , s'in quittant ( de cette situation,_ a d-âcklé -de lui venir en. ) aide 'dans la mesure de ses moyens. C'est (poinquoi i! vient de faire mettre à l'étude, au ministère de-s Chemins de fer, la question de.créer de nouveaux tarifs spéciaux , pour les transports des minerais de fer. a D.ins quelle proportion les nouveaux ta-l ri:, sn '-:ai;\ -,;eroïit-ils inférieurs aux tarifs anciens ? domandez-vous. ûia.is qui vous a parle de diminution ? Non, ces tarifs < spé-l ciaux •» seront supérieurs "à ceuxi en vi-B guour actuellement. C'est aiaisi que le gou-t \ e moment de la Prospérité Nationale en-, te^d prêter secours à r«ne des plus importantes industries de la. Belgique. Peur la réorganisation de l'armee Le Moniteur vient de publier le budget dés recettes et des dépenses extraordinaires où figurent de nombreux subsides destinés à la réorganisation de l'armée. Une somme de -i<î5.000 francs est prévue pour l'àcqiiisition de matériel de couchage; c un crédit de huit millions de. francs est a demandé pour l'habillement des troupes, i. mais il y a lieu de remarquer qu'il est des-t tiné en partie à couvrir des dépenses déjà ^ faites en 1913. s Les approvisionnements en vivres entraînent 1111 crédit de 1,810.600 francs. Pour l'armèmérit, les munitions et divers outillages, on prévoit un poste d'environ ~ cinq millions et demi, et un autre de cinq l" millions encore rien que pour les munitions q de la position fortifiée d'Anvers. Le crédit demandé pour l'achat de 2,09-5 .. chevaux pour la cavalerie, l'artillerie, et le 3 trait s'élève à 2.486.000 francs. On prévoil le prix de 1.100 francs pour les chevaux de r cavalerie et d'artillerie, 1,200 irancs poui ;î les L'heyaux de trait. é Le (( parachèvement » de l'Ecole militaire e figure pour une somme de 45.324 francs ei :s 25 centimes ! Cette somme représente, parait-il, le. reliquat d'un crédit extraordi is maire accordé précédemment, mais qui es; c tombé en annulation le 31 décembre 1913 3- Au total, quinze à seize millions sont pré vus ,aul f> lîgjet extraordinaire pour la 1- « réorganisation de l'armée ». r Le Syndicalisme ofeligatoiri t — «, g,,. La Gazette publie une correspondant de G and qui nous montre M. Helleputte ei singulière posture : cela n'étonnera d'ail leurs personne. Il vient de se produire à Gand, écrit-elle ï un incident curieux, et qui mérite de rete nir l'attention. t La 'Compagnie des Tramways gantois 3 ayant conclu avec l'administration communale une concession qui avait été ratifiée par la Dôputation permanente, aVail : commencé les travaux d'une ligne nouvelle. ; Celle-ci devant traverser une route royale, la Compagnie s'est vu intimer l'ordre d'arrêter par le ministre des travaux publies. A la vérité, cette manifestation singulière n'a pas surpris, paraît-il. On s'y attendait. Ce que veut M. Helleputte, c'est la reconnaissance, par la Compagnie, d'un syndicat chrétien constitué il y a deux ans, et la réintégration d'employés démission-nés à la suite d'une grève, en 1912. Ces motifs ont été révélés à la dernière séance du Conseil communal de Gand. Cela ne décèlc-t-il pas une situation fort inquiétante, et cela ne vient-il pas confirmer eju'en tous les domaines 011 s'efforce de substituer l'arbitraire à la légalité et à la justice ? Que les ouvriers visés aient eu tort ou raison de se mettre en grève ; que la Compagnie ait eu tort ou raison de renvoyer quelques-uns d'entre eux, cela n'est pas en question. Ce qui est important c'est que dans un tel conflit, le gouvernement intervienne officiellement . On invoquera sans doute, pour expliquer la décision extraordinaire d'un ministre, quelque argutie, quelerue prétexte plus ou moins fondé. Cela ne trompera personne. Ce que veut un membre du gouvernement, c'est imposer à un industriel les volontés d'un syndicat dont un moine est le chef. Voilà qui est inadmissible. L'intention est évidente. En face des syndicats socialistes, on dresse les syndicats chrétiens. Comme ceux-ci 11e sont pas assez forts, très souvent, pour s'imposer aux ouvriers, ou bien que ces derniers préfèrenL, par opinion politique, s'affilier aux synd"? cats socialistes, on se préoccupe vivement, dans certains milieux officiels, de renforcer les premiers en leur accordant des privilèges. Le privilège el'une intervention gouvernementale directe ou indirecte est excessif et l'électoralisme de certains ministres dépasse ici les bornes. Pour comprendre la gravité de la décision ministérielle, il suffit de renverser les rôles et de placer la scène ailleurs. Admettez un instant que le gouvernement clérical soit renverse et que les socialistes aient une part du pouvoir, soit que des députés socialistes fassent partie du Cabinet, soit c|ue cel^i-ci s'appuie sur iine majorité en partie socialiste. Supposez aussi que la direction des Tramways bruxellois ait maille à partir avec des membres de son personnel affiliés aux syndicats socialistes. Et imaginez qu'un ministre intervienne, veuille imposer ses vues dans un but politique avéré. Quel concert ce serait ! On n'aurait pas assez des épithètes d'un répertoire cependant étendu et varié pour les lancer à la tête du ministre en cause. Voilà cependant ce qu'ose tenter aujourd'hui le gouvernement qui se dit modéré, respectueux des lois et opposé à toutes les contraintes ; crui accuse le parti libéral de nactiser avec les « destructeurs de l'ordre». Tout cela, on le voit, n'est qu'hypocrisie et tout cela, n'est qu'un masque. La vérité, c'est que ce qu'on veut, c'est le règne du j bon plaisir clérical. Le Goudi'oiiiiap des Rouies I.a circulaire suivante a été adressée par le ministre des travaux publics à MM. les chefs de service des Ponts et Chaussées. Nous Ja publions in extenso, car elle intéresse au pius haut point les automobilistes et les riverains des routes poussiér-reuses : ; « Les travaux de goudronnage effectués sur les empierrements des routes de l'Htat en ces derniers temps, n'ont pas toujours donné, .vous 11e l'ignorez pas, les résultats qu'on en attendait: » Je crois devoir attirer à ce sujet votre attention sur les points suivants, dont l'observation judicieuse 11e peut manquer d'exercer une heureuse influence sur la réussite et le bon rendement des travaux de cette nature : >. 1° Les travaux doivent s'exécuter par temps chaud et après que toute humidité a disparu des chaussées ; il faut non seulement que le goudron puisse être étendu en une cemche mince, mais eju'il puisse pénétrer dans les joints de la pierraille. » Les mois de juin, juillet et août sont ceux qui présentent les chances les plus grandes pour réunir ces conelitions pendant une année normale j mais, malneu-reusement, ce sont aussi l'es mois les plus propices au tourisme : il faut donc se régler d'après les circonstances locales des régions parcourues, et se mettre à l'œuvre, au besoin, dès la deuxième quinzaine de mai, si le temps le permet, sans dépasser, si possible, la lin du mois de juin. » Dans des cas exceptiçnhels, on pourra terminer- les goudronnages en juillet, de maui -re que les routes goudronnées puissent être parcourues sans inconvénients pendant les vacances. » En aucun cas, on ne pourra exécuter des travaux de cette nature avant le mois de mai ou apvès le mois de septembre, ou en période d'humidité. » 2° Le goudronnage de parties de chaussées usées et non préalablement rechargées et cylindrées doit être rigoureusement proscrit ; il se forme, on effet, aux endroits'uses des peaux de goudron de forte épaisseur, qui n'ont aucune adhérence à la dhftussée et se: déchirent bientôt, mettant à nu la pierraille que le goudron devait protéger. >> 3" Les travaux de goudronnage feront toujours, à l'avenir, l'objet d'adjudicatioiic publiques, afin el'assurer la mise en œuvre des procédés d'exécution les plus modernes et de faire disparaître ies modes opératoires sarannés, tels que le répandage à la main, etc. » '/t° Actuellement, les goudronnages paraissent se faïre aii hasard et sans idée gé nérale, sans que Tordre d'utilité de cès travaux ait été bien établi. C'est ainsi que des goudronnages s'opèrent en pleine caan pagne, a,lors .que des traverses empiérrées; cependant fort fréquentées par les auto mobiles, sont laissées sans goudronnage. >> Pour éviter que dés,, situations de c< gmre se présentent encore, vos propos! lions de goudronnages devront me parvenir au plus tard le 31 décembre pour le? travaux à exécuter durant l'été suivant ï Ces îa'oposibJ^ns seront présentées sous î forme d'un tableau dans lequel les travaux seront rangés par prdre d'utilité et d'urgence, les plus urgents dans votre pensée i étant cités les premiers. » Ce dispositif permettra au Département de répartir aussi judicieusement <iue possible les crédits à affecter à ce genre do travaux.» 5° A la fin ele chaque année il ser& dressé par vos soins et envoyé au Département un tableau-rapport, renseignant les diverses parties de routes goudronnées durant cette année, leur longueur, leur largeur moyenne,, leur surface, les sommes dépensées pour ces goudronnages (non compris les rechargements et cylindrages préalables) et le prix de revient au mètre carré sur chaque route. » 6° Il conviendra de charger de la sur- Iveillance des travaux un seul agent par équipe ele goudroimeurs ; le cantonnier titulaire du canton sur lequel s'effectue le travail doit pouvoir assurer cette surveillance sans assistance ; si l'un ou l'autre cantonnier a besoin d'être stylé d'une manière particulière avant de pouvoir être abandonné à ses propres moyens, le concours d'un de se^ collègues déjà, expérimentés ne pourra être accordé que pendant un ou deux jours au dèj^ut des opérations. Il incombe d'ailleurs au uOncJuc^eur ^1S" trict de donner sur place,- a ses subordonnés, toute les indications névessail'es pour la bonne marche du travail. >/ ' la Taxe sur les Opérations de torse Le Moniteur Belge d'hier oublie ui> arrêté royal, décrétant que la loi relative ù cette taxe, entrera en vigueur Je 10 février .1914 et en stipulant les détails d'application r Art. 1er. Les articles 11 à 26 de la lof du 30 aoiU 1913 entreront en. vigueur le 10 février 1914. Art. 2. La déclaration de profession prescrite par l'article 15 de la loi susvisée?. est faite au bureau du timbre extraord;-k naire dans le ressort duquel.se trouve : le domicile des professionnels, s'il s'agit de particuliers : Je siège de- l'établissement, principal, s'il s'agit d'associations, sociétés■ ou compagnies ; le siège de l'agence- ou d« la succursale, s'il s'agit de professionnels étrangers. Les professionnels établis en Belgique -à. Ja date de la publication du présent arrêté sont tenus de faire leur déclaration de profession avant le 10 février 1914. Art. 3. Le tribunal de commerce compétent pour paraiea* le livre à souche dont la tenue est prescrite par l'article 17. est celui .dans.le ressort duquel ée trouve? le bureau du timbre extraordinaire désigné à l'article 2 du présent arrêté. Art. 4. Le timbre adhésif destiné à assurer la perception, de la taxe sur les e>péra-tions de bourse est imprimé en vert. U se compose de deux parties égales* ayant chacune une largeur de 25 millimètres et une longueur de 33 millimètres. La première, -à apposer sur le bordereau. porte, au centre, en textes superpt>-sés, les mots « Opérations de Bourse. — Beursverrichtingen » ; au sommet, le lion belge dans un écusson surmonté de la couronne royale et entouré de branches do laurier ; au bas, dans un cartouche, le? montant élu droit. La seconde, à opposer sur la souche du bordereau, porte, au centre, le montant du droit entouré de l'inscription « Opérations de Bourse. — Beursverrichtingen ». Art. 5. L'annulation du timbre est assurée, pour chacune de ses .parties, par l'indication. en chiffres arabes très apparents, de la date dé l'apposition du timbre ainsi que par la signature de l'intermédiaire, le tout inscrit au moyen; d'une encre indélébile.L'intermédiaire neut toutefois faire usage d'une griffe reproduisant, à l'encre grasse, son nom ou sa raison sociale ainsi que la date, en chiffres arabes très apparents, de l'apposition du timbre. Art. 6. U sera débité des timbres aux taux de fr. 0,10, 0,15, 0,20, 0,30, 0,40, 0.50, 0,60, 0,70, 0,75, 1,00, 2,00, 3,00, 4,00, 5,00 et 10,00. Art. 7. Disposition transitoire. Jusqu'à la. mise en ^circulation du timbre décrit ù l'article 4 du présent arrêté, la perception de la taxe sur lés opérations de bourse sera assurée au moyen de l'apposition et de l'annulation de timbres adhésifs créés en exécution de Notre arrêté du 28 février 1913 et .portant en contremaiXTue : 1" à la base et au sommet, le montant du prix ; 2° sur le.< côtés latéraux : à gauche, les mots « Opérations de bourse » : 'à droite. Je mot « Beursverrichtingen » ; 3" au cen.lre . au-dessus du lion, la. lettre S., initiale des mots u Souche » et « -Stam ». Un filet tranversal indiejue l'endroit du sectionnement qui devra, séparer le Timbre, avant son apposition, en deux parties, égales. La partie supérieure sera collée sur la souche du bordereau et la partie inférieure sur le bordereau. L'ur.e et l'autre seront annulées de la manière, indiquée à l'article 4 du .présent arrête. La Propagande Libérale A L'ASSOCIATION LIBERALE? DE SE'RiA'LNiG L'assemblée générale ordinaire des membres se tic-uidra le Jeudi 8 Janvier, à S heures du soir, au local de l'Association, chez M. Gouchez. A l'ordre du jour : 1. Procès-verbal de la précédente assemblée2. Lecture du rapport annuel du Secrétaire sur là marche de l'Association. 3. Lecture du rapport du Trésorier. 4. Rapport sur la ma.rche de la Société d'Epargne « Le l'.luet ». Renouvellement partiel du Comi'é, sont sortants : MiM. pavin, Gabriel j Mi-chctte, Pécasse, Renard. 6. .Nomination des délégués à l'Association. libérale de Liège, à la Fédération cantonale et à l'Harmonie libérale. 7. Adhésions aux caisses de Retraite eît d'Excursion. Notre tfCte annuelle. 8. Conférence par M. Xavier Neujean, avocat, député, sujet : La situation politique.Le? membres sont informés de ce qu'après la séance, le trésorier se tiemdra à leur disposition pour percevoir le montant d-es cotisations de ceux d'entre eux qui dé-1 sirent ne pas faire ce paiement par l'entremise de la noste.

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This item is a publication of the title Journal de Liège et de la province: feuille politique, commerciale et littéraire belonging to the category Liberale pers, published in Anvers from 1832 to 1940.

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