Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 25 July. Journal des intérêts maritimes. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ns0ks6k803/
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,riflfVER8, samedi SS juillet 1914 x^O 31 Tï*eiite-tr*oIsièirie Asmëe Journal des Intérêts Maritimes I^iiblielté à Foi'laïi Les Annonce», Réclames et, Abonnements sont reçus directement au bureau du journal 3,> rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, rue de la Madeleine. Organe de Défense des Intérêts Maritimes» Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers, Directeur : François PRUES. i Ba'.crique 5.00 fr. par ku. ABONNEMENTS : j Etr^gar 750 aQ> Prix par numéro : 10 centimes Représentants du journal à l'Étranger : à PARIS, MM. John F. Jones & G*, 31, rue du Faubourg, Montmartre; i liONDRES, MM. Davies & C®, Finch Lane, Cornhill ; a COLOGNE, M.Rudolf Mosse.Annoncen-Expéditio*. ESCAUT-MEUSE-RHIN On en reparle, on en parle depuis 40 ans. Aboutira-t-on cette fois à autre chose qu'à des plans, des études, des commissions, des palabres? Et tout d'abord, convient-il qu'on aboutisse? Oui, si la nouvelle voie peut nous permettre de mieux lutter contre nos concurrents si Anvers peut s'assurer le trafic belge de la Meuse qui maintenant lui échappe par la criminelle inconscience de ceux qui nous gouvernent, si le trafic rhénan peut utilement emprunter la nouvelle voie à des conditions meilleures que par la route actuelle de Hansweert-Lobith. Non, si nous devons être exposés à jouer un nouveau rôle de dupes en facilitant l'accès de nos usines, de nos houillères aux ports étrangers.Si donc, de grands sacrifices sont demandés au pays pour construire des grands canaux modernes, il doit être entendu que ces canaux seront conçus, construits et exploités de façon à nous assurer de façon indiscutable la prédominance pour tout le trafic qu'ils desserviront. Il ne peut être question de projeter des canaux, d'en calculer le rendement au préalable et d'en subordonner la construction à un rendement convenable; toute idée de demander la rémunération cles capitaux à engager doit être exclue; il ne s'agit pas d'une affaire.Les 60 millions requis devront être alloués à fonds perdus, comme tous les travaux de grande utilité publique, d'intérêt général et primordial, tels que routes, ports, certains canaux maritimes, etc.; tout au plus pourrait-on prévoir certaines rétributions modérées que des trafics spéciaux: messageries, beurts et analogues — pourraient supporter sans grand dommage. Anvers et Bruxelles doivent s'entendre; de grands intérêts nationaux sont en jeu; pas de mesquineries ni d'esprit de clocher; nos concurrents sont de l'autre côté de la frontière. N'oublions pas qu'il s'agit avant tout de regagner pour Anvers une part'e du trafic qui nous a été enlevée non que ce trafic en lui-même soit des plus intéressants, mais parce que l'importance de cet appoint, de cette base augmente la force de nos concurrents au point cle nous atteindre rudement. Du côté du Rhin aussi, les rivalités devraient disparaître; Crefeld, _ Gladbàch,Aix-la-Chapelle feraient mieux de s'entendre plutôt que cle s'entre-déchirer dans la défense des projets de leurs amis. Il ne sera pas facile d'obtenir du gouvernement prussien un sacrifice d'une quarantaine cle millions en arguant exclusivement de l'intérêt de l'industrie rhénane et west-phalienne. La concurrence de Brème,Ham bourg, Emden, combattra vraisemblablement à outrance les projets belgo-rhénans, et tous les ministres prussiens ne sont pas des Bismarck ni de taille à résister à la meute des jaloux intéressés qui les assailleront.Beaucoup de personnes croient que le canal Escaut-Meuse-Rhin donnera lieu à des difficultés diplomatiques avec la Hollande quasi-insurmontables; ces craintes sont vaines ou exagérées. La Belgique est armée par le traité de paix de 1839 qui dit dans son article 12: «Dans le cas où aurait été construit en Belgique une nouvelle route, ou creusé un nouveau canal, qui aboutirait à la Meuse, vis-à-vis du canton hollandais de Sittard, alors il serait loisible à la Belgique de demander à la Hollande, qui ne s'y refuserait pas dans cette supposition, que ladite route ou le-dit canal fussent prolongés d'après le même plan, entièrement aux frais et dépens de la Belgique, par le canton de Sittard, jusqu'aux frontières de l'Allemagne. » Cette route ou ce canal, qui ne pourraient servir que de communication commerciale, seraient construits, aux choix de la Hollande, soit par des ingénieurs et ouvriers que la Belgique obtiendrait l'autorisation d'employer à cet effet dans le canton de Sittard, soit par des ingénieurs et des ouvriers que la Hollande fournirait, et qui exécuteraient, aux frais de la Belgique,les travaux convenus, le tout sans charge aucune pour la Hollande, et sans préjudice de ses droits de souveraineté exclusifs sur le territoire, que traverserait la route ou le canal en question. » Les deux parties fixeraient, d'un commun accord, le montant et le mode de perception des droits de péages, qui seraient prélevés sur cette même route ou canal.» Sans doute, la stipulation de ce traité n'est pas un ((idéal», mais elle permet d'escompter le succès cle négociations habilement conduites. Sittard se trouve un peu en-dessous de Maaseyck; c'est sans doute pour ce motif que le ministre Helleputte a parlé aux délégués de Crefeld cette semaine d'un projet cle canal via Maaseyck ou le pont-cuvette sur la Meuse pourrait être construit sur territoire belge par des ingénieurs et ouvriers belges. Ce canal serait une merveille et l'on irait voir à Maaseyck ce canal qui enjambe la Meuse, ces bateaux qui passent à 10-15 mètres de hauteur au-dessus d'autres bateaux avec curiosité. Mais les droits de souveraineté exclusifs de la Hollande sur cette partie du canal! Que d'entraves, que d'abus, que de vexations à cràindreîSongeons à ce qui se passe journellement à Hansweert pour contrecarrer la navigation vers les ports belges! Quant aux droits de péage, la Hollande ne pourrait s'opposer à leur suppression absolue, puisque sur le canal du Nord — sur son territoire — elle ne perçoit pas cle pareils droits! Si la Belgique prétend maintenir les droits de péage, nous n'avons plus besoin de canaux, nous n'avons qu'à nous laisser mourir, qu'à nous incliner devant nos concurrents plus habiles, plus avisés que nous. Nos gouvernants en porteront la responsabilité jusqu'à ce qu'une réaction vienne. Au taux actuel de fr. 0,005 par tonne kilométrique, le péage Anvers-Duisburg reviendrait à fr. 0.86 par tonne de 1,000 kilos de marchandises. Or, le fret normal actuel pour charbons et minerais de Rotterdam à Duisburg n'est que de fr. 0.60 à 0.80 par 1,000 kilos,remorquage compris; d'Anvers à Duisburg, aux -j environs de fr. 0.80 à 0.90. ^ En résumé, il importe que l'Etat se résigne à abolir d'urgence les droits de péage en Belgique pour permettre aux ports belges de lutter à armes égales contre les ports étrangers, pour garder, pour reconquérir ; le trafic belge Mosan. Il est vraiment inique de devoir payer sur les canaux Anvers-Liége, alors que sur les canaux Rotterdam-Liége on ne paie rien. Il faut ensuite qu'on active les travaux de mise à grande section — 40 mètres de largeur et 4 mètres de profondeur — des canaux de la Campine et Escaut-Meuse; il faut qu'on soit prêt dans 3 à 4 ans lorsque les houillères du Limbourg seront prêtes. D'ores et déjà on doit négocier avec la Hollande et avec la Prusse en vue d'obte- c nir les accords de ces états pour la liaison e vers le Rhin. Si l'on ne peut éviter de pas- " ser par laHollande, si l'on ne peut racheter j le Limbourg hollandais, qu'on prenne au moins la voie hollandaise la plus courte. Et s'il se trouve en Belgique un ministre imprévoyant et borné pour s'opposer à ^ l'abolition des deux millions de droits de g péage annuels sur un budget de 700 mil- ^ lions, qui prétendrait ne pas pouvoir équilibrer son budget sans cette maudite taxe, r et qui tenterait de mettre ses convenances g personnelles au-dessus des intérêts supé- c rieurs du commerce et de l'industrie belges, ^ combattons-le à outrance à quelque parti a qu'il appartienne. L'opinion pualique l'exi- c ge. En France on demanderait le renvoi c devant la Haute-Cour sous l'inculpation de j trahision d'intérêts nationaux. t Y. c C Y QUELQUES LACUNES A COMBLER Dans les nureaux mariumes un ae jjianii. cil général de la façon dont sont rédigées, à l'administration des chemins de fer à Anvers, les quittances de magasinage, des droits de chapitre XII, des frais de grue et de déchargement sur la 8me voie. Ces quittances se rapportent souvent à des montants minimes de quelques centimes, mais peuvent être facilement falsifiées parce que dans la colonne des francs, pour la plupart du temps, les employés du chemin de fer omettent de mettre une barre ou des zéros. Il a été trouvé que certaines quittances, faites ainsi négligemment par les employés du chemin de fer, ont été falsifiées et pourvues de faux montants insérés dans la colonne des francs. Certaine maison a subi de ce chef un assez grand préjudice et il serait à souhaiter que l'administration des chemins de fer appelât l'attention des employés comptables sur l'importance qu'il y a pour le public que les quittances, délivrées pour des montants en-dessous d'un franc, soient faites avec plus de soin et lisiblement. Il y a aussi des motifs de réclamation de la part des agents en douane qui se plaignent de ce que la douane, après la vérification des marchandises, garde pendant plusieurs jours les acquits des droits payés et obligent l'agent de reprendre ces quittances au bureau des douanes plusieurs jours après la vérification, ce qui donne lieu à des abus, des oublis et des erreurs. N'y aurait-il donc pas moyen que les quittances des droits fussent rendues aux intéressés aussitôt la vérification terminée. Il est en somme logique que toute quittance soit délivrée à celui qui a effecuté le paiement d'un impôt, et à notre avis l'administration n'a pas le droit de garder ces documents sans en délivrer un duplicata. On pourrait très bien donner satisfaction aux intéressés en leur délivrant une quittance en double ne comptant que pour simple, et dont un exemplaire serait remis à l'agent en douane aussitôt la vérification de la marchandise terminée. Qu'en pense Monsieur le Directeur des douanes qui est très aimable et qui ne demande pas mieux que, de redresser les torts dont peuvent avoir à se plaindre les contribuables, Voila pour les administrations. Il nous reste maintenant encore à parler des HcUS UC VCJ.J.JLCO, une IJUCOU1UU nu sommes occupés à plusieurs reprises, malheureusement sans résultat. Les agents des grandes lignes continuent à pratiquer le « swea-ting system » des frais de veilles qui constitue une véritable exploitation dans notre bon port d'Anvers. 11 est avéré que certaines marchandises ne supportent pas les énormes frais de veilles que les agents maritimes exigent des réceptionnaires qui reçoivent leurs connaissements trop tard. Dans certaines circonstances il est matériellement impossible d'avoir les connaissements à l'arrivée du vapeur à Anvers. Ces documents, la plupart du temps, sont présentés aux destinataires de l'intérieur par l'entremise d'une banque. La marchandise représente souvent une valeur considérable et avant que le destinataire puisse retirer les documents, il faut qu'il s'assure si le vapeur est arrivé dans le port et prêt à décharger. Cette demande de renseignements est faite au dernier moment et aussitôt l'arrivée du vapeur signalée à Anvers, l'intéressé retire ses connaissements qui souvent arrivent avec deux ou plusieurs jours de retard. Dans l'entre-temps la marchandise est mise sur quai et veillée jour et nuit par un ou deux veilleurs engagés par l'agent maritime qui de ce chef paie 14 francs par 24 heures, soit en tout pour 8 jours 112 francs, somme qui pourrait être équitablement payée par tous les retardataires sans qu'on doive pour cela quintupler la note. Or il se fait que chaque réceptionnaire paie les pleins frais qui se chiffrent parfois, pour un seul vapeur, par plusieurs centaines, voir par des milliers de francs. Pour le bon renÇm d'Anvers il faudrait que cette exploitation éhontée cessât une fois pour toutes, et nous appelons l'attention de la Chambre de Commerce et de la Fédération Maritime sur cet abus qui met des entraves aux affaires et provoque constamment des colloques entre les réceptionnaires et les expéditeurs. Ces derniers sont toujours les boucs émissaires,alors qu'en réalité ce sont les agents maritimes qui, en voulant trop bien soigner les marchandises débarquées, se font payer un peu trop libéralement les frais de veilles. Il y a en outre des corporations ouvrières qui mettent les réceptionnaires en coupes ré- qui concerne les frais de veilles, mais aussi par des procédés qui ne devraient pas être tolérés dans un port comme Anvers. On nous signale que des marchandises arrivées sur des connaissements purs et simples ont été maltraitées au débarquement à tel point que les réceptionnaires ne pouvaient pas en prendre livraison dans l'état ou elles se trouvaient. Les dits réceptionnaires avaient donc exigé l'inscription dans le laissez suivre, d'une réserve absolument justifiée. La corporation ouvrière s'est refusée à l'insertion de toute réserve dans le laissez suivre, et par surcroit a refusé de délivrer la marchandise aussi longtemps que le paiement des frais de veilles exorbitants ne fût effectué, entre ses mains, en plus les frais de bâches et de planchers lesquels sont toujours compris dans les frais de réception et de veilles. Le réceptionnaire a donc été obligé de retirer sa marchandise contre paiement d'un impôt arbitraire qui le met en perte. Pour des cas de ce genre il faudrait qu'il y eut au Tribunal de Commerce un expert qui devrait avoir le droit d'exercer un arbitrage immédiat et de juger si le destinataire doit se soumettre à des exigences arbitraires de ce genre. Ce qu'il y a aussi de pénible pour le metteur à bord à Anvers, c'est que par suite de renseignements inexats, incomplets ou erronés,celui-ci doive supporter toutes les conséquences de l'arrivée anticipative de marchandises commandées pour un départ déterminé. L'agent maritime garde toujours une porte de sortie pour mettre sur le dos du metteur à bord toutes les conséquences du retard dans la mise à disposition du navire. Nous avons toujour prétendu que, dans cette occurrence, l'agent mari- ' time doit être responsable des frais résultant de fausses indications quant à la date de mise en charge du vapeur. Avec les frais de veilles, cette question mérite une examen attentif de la part de ceux qui prétendent organiser les travaux au port dans l'intérêt du commerce maritime à Anvers. Dunette. i En l'honneur du Travail et de la Coopération Le Bond et le Syndicat des Nations fêtent brillamment leurs membres, nouveaux décorés de médailles industrielles. Ce fut une bien belle et réconfortante cérémonie que celle organisée, dimanche dernier, par le Bond et le Syndicat des Nations d'Anvers, en vue de fêter les nombreux membres, qui viennent de se voir décerner par le gouvernement des médailles industrielles.Au bureau, présidé par M. Henri Van den Bergh, président du ((Bond» et du ((Syndicat»,nous remarquons MM.Peeters- Lacroix, député permanent, représentant le gouverneur de la Province; Léon Van Peborgh, sénateur, conseiller communal, représentant le bourgmestre; Julien Koch, sénateur; Flor Peeters, secrétaire général du Bond et du Syndicat; Wegge, Schiltz, etc. Dans la salle se pressent les parents et amis des jubilaires ainsi que les doyens et membres de direction des diverses nations: Hesse-, Yzer-, Molenberg-, Noord-, Nieuw Werk-, Vlaey-,Handels-,Koophandel-,Schel-de-, Nieuwe Graanhandel-, Wijn-, Tabak-, Melk-, Oude Marktvoerlieden-,Zilversmids-, Graandragers-, Katoen-, Wijngaard-, Werf en Vlas-, Kraan-, Zuid-, Ruys-,Valkeniers-, Trouw-,Antwerp Grain Works-,Amerikana-tie. M. HENRI VAN DEN BERGH M. Van den Bergh ouvre la séance par un discours éloquent. (( Il convient, dit-il, que mon premier mot soit un mot de remerciement aux autorités présentes. Je crois donc être l'interprète à tous, chers collègues, en remerciant Messieurs les représentants de l'autorité de leur présence parmi nous. » Par votre présence, Messieurs, vous nous donnez un nouveau témoignage de votre sympathie pour nos organisations et je vous en remercie de tout cœur. » Permettez-moi, Messieurs, d'adresser un mot de remerciements aux dames et demoiselles qui, par leur présence, ont rehaussé cette fête et y ajoutent un charme tout particulier. Il convient de dire, ici, un mot ému aux compagnes des jours tristes et gais, à celles qui, avec la tendre volonté de leur cœur, soutiennent la volonté de l'homme. N'avez-vous pas relevé la conviction un instant chancelante de vos époux par votre douce patience, par votre consolation encourageante. Il est donç de mon devoir de vous faire participer à ce jour de joie. Une partie du bonheur que je vois rayonner sur la figure de vos maris est en partie votre œuvre, et par là vous méritez nos remerciements et nos respectueux hommages. » J'adresse un dernier mot à la jeunesse qui goûte la douce joie de voir leurs parents fêtés. Je ne doute pas que le spectacle impressionnant que vous contemplez aujourd'hui, ne fortifie encore si possible l'amour et le respect que vous portez à votre père. Je souhaite que ce soit pour vous un coup d'éperon, qui vous fasse suivre le chemin tracé par votre père. » Il m'est très agréable de vous annoncer que j'ai reçu de l'honorable M. Hubert, mi-, nistre de l'industrie et du travail, une communication m'annonçant que Sa Majesté, notre Roi bien-aimé, a daigné accorder la décoration industrielle à plusieurs de nos membres. » C'est avec un sentiment de fierté que j'adresse mes vœux de bonheur aux décorés au nom du Syndicat et de la Fédération des nations. » Ces quelques mots de félicitations ne sauraient cependant pas exprimer combien nous apprécions leur travail de tant d'années; aussi me permettrez-vous de vous dire en quelques phrases les sentiments d'hommage et de reconnaissance que nous éprouvons pour nos décorés. » Il est inutile dans cette assemblée de faire l'éloge de notre vie d'union et d'en faire ressortir l'influence salutaire qui en ressort journellement, mais je ne puis m'empêcher (céci pour l'élément jeune et moins initié, ici présent), d'insister sur le bien que pourrait en retirer la Fédération en prenant pour devise ((Un pour tous et tous pour un». Anssi bien dans le passé que dans le présent on constate que c'est dans l'union que réside la force et ce n'est pas par un hasard que les artisans de notre liberté nationale (le 1830 prirent pour devise de notre indépendance à peine conquise ((L'Union fait la force». La vie d'union est dans notre sang. Elle prit racine dans les Gildes et métiers du moyen âge et se perpétue dans les descendants des «Kraenkinders» d'autrefois. » La concorde dans la vie commune n'est cependant possible que par la constance, le respect réciproque et la consécration aux intérêts communs. Les décorés d'aujourd'hui donnèrent des preuves pendant de longues années qu'ils possédaient ces vertus bourgeoises. Grâce à eux, il règne parmi nous ce bon esprit de solidarité bien ^ comprise, je dirais même d'union frater nelle qui font du Syndicat et de la Fédération une grande famille. » Leur exemple nous est une leçon salutaire et qui peut se résumer comme suit: suivre leurs traces, toujours rester fidèles par actes et paroles à notre Fédération pour nous protéger de la sorte contre toute concurrence Inalhonnête ou l'infraction des droits acquis.» Des vigoureux applaudissemnts saluent ce discours. De vigoureux applaudissements saluent M. H. Van den Bergh prie M. Peeters-La-croix de bien vouloir se charger de remettre aux jubilaires, les insignes de leur décoration.M. Peeters-Lacroix, après avoir exprimé les regrets qu'éprouve le gouverneur de ne pas pouvoir assister à la cérémonie de ce jour, fait l'historique des nations et appuie sur la part prépondérante qui leur revient dans l'histoire et le développement du port d'Anvers. Il conclut en disant que c'est un trop grand honneur pour lui, que de pouvoir épingler les décorations sur la poitrine de tant de braves et qui sont: MM. Aude-naert, doyen de la Zuidnatie; Baetens, doyen de l'Antwerp Grain Works C°; De Beukelaer, doyen de la Kraannatie; Resse-ler, doyen de la Ruysnatie; Van Yper,-doyen de l'Amerikanatie; Van Laeken, doyen de la Wijngaardnatie; Wouters, doyen de la Werf- en Vlasnatie, et John Heesters, doyen de la Trouwnatie, auxquels la toute blonde et gentille petite Adol-phine Van den Bergh offre une gerbe de fleurs- M. John Heesterbeek remercie au nom des nouveaux décorés et reporte tout le mérite sur M. Van den Bergh,président du Bond et du Syndicat des nations, qui se dépense sans compter pour l'œuvre commune et qui est son œuvre. Une coupe de Champagne est vidée en I honneur des nouveaux décorés auxquels MM. Koch et Van Peborgh adressent encore quelques paroles de félicitations. « * * Immédiatement après cette cérémonie,les doyens et membres dirigeants des diverses nations se sont réunis dans la grande salle De Boeck, où un banquet a été offert aux nouveaux décorés. Aux sons d'une vibrante Brabançonne,M. Van den Bergh conduit les autorités vers la table d'honneur, où nous remarquons aux côtés du président: MM. Peeters-Lacroix, Julien Koch et Van Peborgh, Florent Peeters, secrétaire général; Wegge et Schiltz, vice-présidents cle la section des grains; Pairon, trésorier; Van de Leur, directeur du service de surveillance; ainsi que les neuf jubilaires: MM. Audenaert, Baetens, De Beukeleer, Heesterbeek, Maen-hout, Resseler, Van Yper, Van Laken et Wouters. A l'heure des toasts, M. Van den Bergh lève son verre et boit à S. M. Albert, à la reine Elisabeth, aux enfants royaux. Une Brabançonne et de vigoureux applaudissements soulignent les paroles clu président. Un second toast est porté par le même orateur aux autorités. M. Peeters-Lacroix répond par un toast aux présidents du Bond et du Syndicat des nations et aux nouveaux décorés. M. Léon Van Peborgh se lève ensuite pour prononcer un discours, au nom de son collège M. le sénateur Koch et au sien. II explique combien grande est la part qui revient aux nations dans le développement du port d'Anvers et félicite chaleureusement tous les «natiebazen» de leur esprit d'entente et de coopération. Il boit à la prospérité du «Bond» et aux familles de tous ses membres. M. John Heesterbeek boit à la presse. Notre confrère Louis Mauw remercie au nom des journalistes. Et puis l'on boit encore au président d'honneur, M. Louis Claes, à M. Flor. Peeters et à d'autres. Et ensuite nous avons eu le plaisir d'entendre MM. Heesterbeek, Dubois, Claes et d'autres dans leur répertoire, et la fête s'est ainsi prolongée au milieu d'une grande animation imprégnée de la plus grande cordialité, de la meilleure camaraderie. Cette journée marquera dans les annales du Bond et du Syndicat des nations. Les élévateurs de Rotterdam On nous écrit de Rotterdam que le consortium des élévateurs à Rotterdam annonce une guerre de tarifs qu'il dirige contre la nouvelle société Néderlandsche graan Elevator Co. A partir du premier janvier prochain le prix du déchargement par élévateur du consortium sera porté à 20 centimes par tonne pour les cargaisons de plus de 1000 tonnes, à 40 centimes par tonne pour les cargaisons en dessous de 1000 tonnes. A ces conditions le consortium accepte des contrats pour 3 ans. La garantie sera donnée que les vapeurs déchargeront à raison de 3,000 tonnes par jour ouvrable, mais l'armateur devra payer 10 % extra sur les prix susdits, pour l'assurance ouvrière. Un contrat de trois ans à 20 centimes par tonne avec garantie de décharger 3,000 tonnes par jour, constitue une nouvelle concurrence pour nos malheureux élévateurs. A ces conditions nous n'aurons plus aucun vapeur de grains, car tous iront à Rotterdam, non seulement pour le despatch, mais aussi pour lo prix ridiculement réduit qui est offert en ce moment dans le port concurrent. A Anvers la Ville perçoit 60 centimes par tonne pour le déchargement par élévateur,prix qui ne pourra pas être maintenu en présence de la concurrence de Rotterdam. Jusqu'ici les frais de déchargement par élévateurs à Rotterdam étaient nlus élevés qu'à Anvers. Par suite de la réduction annoncée, le prix de déchargement par nos élévateurs sera de 40 centimes plus cher qu'à Rotterdam.

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This item is a publication of the title Journal des intérêts maritimes belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1907 to 1919.

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