Journal des intérêts maritimes

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s.n. 1914, 11 July. Journal des intérêts maritimes. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/222r49h322/
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_c AI1VER8, samedi 1 1 juillet 1914 y* ~ Trente-troisième Année Journal des intéréts Maritimes i'uhlîcité à S^or-ialt Les Annonces» Réclamés et Abonnements sont reçus directement au Iwreau du journal 3,;, rue Vieille Bourse, Anvers; à BRUXELLES chez MM. J. Lebègue & C°, 'ue de la Madeleine. Organe de Défense des Intérêts Maritimes, Financiers, Commerciaux et Industriels d'Anvers. Directeur : François PRUES. ABONNEMENTS: j ïtfZl Î"S ï ^ T ! Etranger 7.50 rr. par an. Prix par numéro : 10 centime* Représentants du journal à l'Étranger : à PARIS, MU. John F. Jones & C',31, rue du Faubourg, Montmartre;à LONDRES, MM. Davies & O, Finch Lane, Cornhill ; à COLOGNE, M. Rudolf M osse,Annoncen-Expéditio*. Toujours les élévateurs à grains Nous devons forcément revenir sur la question parce que, en toute équité, nous ne pouvons pas laisser les négociants en grains sous le coup d'une accusation résultant indubitablement d'un mal entendu, et si nous avons cru devoir avancer en tout et partout la clause de as fast as can, pour justifier une thèse qui va maintenant changer, il est temps de s'expliquer sur le pour et le contre. Qui n'entend qu'une cloche, n'entend qu un son, et en présence d'arguments clairs et précis que l'on peut tirer des déclarations franches et nettes faites par l'association des grains et graines,on peut dire que les torts ne sont pas tout à fait de son côté. Au fait nous avons toujours pris comme exemple les élévateurs de Rotterdam où. les-vapeurs, la plupart du temps,arrivent avec des cargaisons complètes de céréales destinées au transit pour le rhin, cargaisons qui peuvent être transbordées intégralement en vrac dans de grandes allèges, manipulation qui se fait sans aléas, tandis que, à Anvers, les vapeurs qui nous apportent des chargements de grains, comprennent une multitude de lots, destinés à l'intérieur du pays et cela à l'adresse de moulins non accessibles par la voie fluviale. De ce fait une grande partie du chargement doit être pesée et mise sur wagon sans qu'il soit possible évidemment de faire usage des élévateurs qui conviennent uniquement pour le déchargement en allèges. La manutantion à la main, comme elle se fait à Anvers, coûte environ fr. 1.75 à la tonne, marchandise pesée, mise en sacs, et portée à dos d'homme du vapeur sur wagon. Si les différents lots, se trouvant dans un vapeur, doivent être déchargés en allège par les élévateurs, ces allèges prises en location, devront se rendre au quai pour que la marchandise puisse être pesée et mise sur wagon. Cette opération revient à environ fr. 2.50 par 1,000 kil., tandis que, comme expliqué ci-haut, le prix de la main d'œuvre sans le concours des élévateurs ne revient qu'à fr. 1.75, soit une différence de 75 centimes^ à la tonne qui Comme nous l'avons déjà fait ressortir, le transbordement de toute une cargaison de céréales, y compris celui des lots destinés au chargement sur wagon, pourrait être fait par les élévateurs, si la ville pouvait installer de petits élévateurs fixes à un quai où les allèges pourraient venir débarquer leurs marchandises pour être mises sur wagon, malheureusement il n'y a plus une place disponible dans le port pour faire cette installation. Si pourtant, il en pouvait être ainsi, les élévateurs seraient sauvés, car le déchargement par ces engins dans des allèges de location de 300 tonnes revenant à environ dix francs par jour et par allège, le pesage et la mise sur wagon ne coûterait pas plus de fr. 1.25 à la tonne, ce qui permettrait aux négociants de faire un économie de 50 centimes par 1,000 kilos. A Rotterdam où, le chargement des céréales sur wagon est quasi inconnu, on , fait construire en ce moment des allèges spéciales à compartiments dans lesquelles ies différents lots, même ceux de 30 et de 50 ;onnes, peuvent être utilement séparés lans l'allège, pour le cas où ces quantités restreintes doivent être mises en magasin du sur wagon. Toujours pratiques les Hol-andais qui, en toutes circonstances, voient uste quand il s'agit de progrès et de perfectionnements à apporter à leur outil-age maritime. Les allèges à comparti-nents en question seront construites en ivale, pour que les grains restant dans le lateau au fur et à mesure du décharge-nent, descendent à fond de cale et puis-sent être enlevés avec facilité, tandis que lans une allège ordinaire on doit aller ■hercher les grains dans tous les coins et 1 -ecoins ce qui fait perdre beaucoup de : ,emps. < Bref, l'administration communale, d'ac- s •ord avec l'association des grains et grai- < les, examine sérieusement, en ce moment, î es moyens qui devront être mis en prati- 1 jue pour que le déchargement des vapeurs î i grains soit effectué intégralement par les 1 ilévateurs, sans que cela puisse occasion- i 1er une perte au commerce. Au fait il n'y i i qu'un moyen pour y arriver, c'est celui i jue nous venons d'exposer. < Il n'y a donc plus question pour le mo- < lient de la clause de as fast as can que les îégociants ne pourront accepter aussi 1 ongtemps que des mesures n'aient été pri- 1 ses pour permettre le déchargement par élévateurs avec le concours d'allèges spé- 1 •iales qui iront se placer le long d'un quai 1 muni de ces petits élévateurs fixes pouvant automatiquement faire le pesage et livrer leurs marchandises sur wagon à un prix n'excédant pas fr. 1.25 à la tonne, y compris les frais de déchargement des élévateurs.Un fait à retenir c'est qu'à Anvers nous 1 retardons toujours de quelques années, et avant que toutes nos installations et notre autillage soient complets, il coulera encore beaucoup d'encre sous notre plume, et 1 beaucoup d'eau dans l'écluse du Kruis- i schans. < Dunette. ] La crise et son cyel La crise, avec une ténacité sans prêt dent, persiste et perdure. Elle continue si œuvre néfaste de pertes considérabl d'argent qui n'atteignent pas seulement monde de la spéculation, mais jusqu'au c pitaliste le plus prudent, le plus prévoya Des éclaircies courtes et fugitives dans l'h rizon politique accentuent encore les déc vantes différences. Toutes les valeurs s bissent le même sort de dépression et cell à revenu fixe ne sont pas plus abritées qi celles à revenu variable. Que dire des v leurs étrangères si ce n'est qu'elles ne s vent se défendre contre le mal qui les fra pe et confine au cataclysme. Ce mal affecte des formes multiples:C'e d'abord l'insondable abîme de capitaux ei gloutis dans les guerres balkaniques; pu les transes et les angoisses provoques pa la marche des événements auxquels la p; litique internationale est livrée depuis biei tôt deux ans; c'est le Mexique et sa perdi rante révolution; la République argentin et le Brésil en butte aux difficultés finar cières et économiques les plus aiguës; c'e-l'Allemagne dont les formidables armi ments obligent tous les pays européens des dépenses similaires dépassant tous le budgets; c'est la levée d'impôts, conséquei ce toute naturelle des folies gouvernemei taies, etc., etc. Tous ces drainages d'argen ont fait naître partout l'inquiétude et 1 méfiance. Quoi d'étonnant, dès lors, que l'activit économique se ralentisse avec tant de pei sistance. Rien dans la situation actuelle n l'engage à reprendre sa course normale e elle restera dans ce statu quo tant que le causes de la crise économique continueron d'exister. A quel degré de maturité cette crise esl elle arrivée? telle est la question que se pc sent l'industriel, le commerçant, le spécu lateur, le capitaliste. Bien fort serait l'économiste qui poui rait, de façon certaine, résoudre cette ques tion épineuse entre toutes. Le brouillard dont la crise est enveloppée, est de ceu: qu'aucun regard, quelque pénétranl^/ju'j peut pénétrer, la saine raison, l'étude de: antécédents, peuvent, par voie de déduc tion, arriver à déterminer plus ou moin vaguement. On a constaté, par exemple, que le pré curseur des crises ést une augmentatioi des besoins de crédit, ou la raréfaction de: disponibilités. Renversez diamétralemen .ces deux facteurs et vous aurez l'indica tion du retour à une situation normale Les poérations qui ont le crédit pour obje sont centralisées par les grands établisse ments de banque. Une analyse de leurs bi lans peut utilement fournir des éléments de saine appréciation de la question dont nou: entretenons. Prenons, dans les bilans de quatre gran des banques françaises, la Banque de France, le Crédit Lyonnais, le Comptob d'Escompte et la Société générale, le releve des dépôts à vue et des comptes courants créditeurs, pendant les quatre premiers mois de 1913 et 1914. 31 décembre 1912 1,955 3,577 5,532 31 janvier 1913 2,016 3,422 5,4-38 28 février 1913 2,020 3,314 5,334 31 mars 1913 2,000 3,542 5,542 30 avril 1913 2,012 3,319 5,331 31 décembre 1913 2,074 3,769 5,843 31 janvier 1914 2,191 3,811 6,002 28 février 1914 2,080 4,114 6,194 31 mars 1914 2,121 3,973 6,094 30 avril 1914 2,165 4,001 6,166 Comme on le voit, un fléchissement important de l'ensemble des dépôts à vue et des comptes courants créditeurs a marqué les premiers mois de l'année dernière. On observera de même que, du 31 décembre 1913 à fin avril 1914, ces mêmes postes,qui avaient fléchi de plus de 200 millions, se sont accrus de 323 millions. Il en résulte ce facteur hautement intéressant de la masse des capitaux disponibles qui, en fort fléchissement pendant les premiers mois de l'année dernière, ont acquis,depuis le commencement de l'année courante,une augmentation considérable. De même l'analyse du portefeuille d'escompte accuse une diminution très sensible des besoins de crédit, depuis plusieurs mois. C'est ainsi que du 31 décembre 1913 à fin avril 1914 la réduction s'est traduite, pour l'ensemble des quatre banques, par environ 130 millions.On se trouve donc devant une augmentation nettement indiquée de disponibilités en circulation sur le marché français et une diminution des appels au crédit. Le ralentissement de l'activité économique générale trouve sa caractéristique dans ce double facteur; c'est là l'indication non équivoque d'un retour à une situation moi s troublée. Combien de temps faudra-t-il pour la rendre absolument claire et sereine? Nous n'avons pas la prétention de le déterminer; mais ce dont nous sommes bien persuadés, c'est que la crise se meurt de sa belle mort et c'est de tout cœur que nous lui souhaitons que la terre qu'elle a chargée de tant de ruines, lui soit pourtant légère. e Les ports de Fort-William et de Port-Arth On dépeint souvent les ports de F' William et de Port-Arthur comme un le buts d'excursion au Canada. En fait, a_ voyageurs ont intérêt à s'arrêter quelq jours sur les bords du Lac Supérieur p< 0- y admirer les gigantesques installati' e- maritimes. Durant l'été de 1913, quelq a- notabilités de l'Allemagne et d'autres pi 3s européens ont séjourné un temps as 'e considérable à Fort-William en vue étudier la manutention des céréales: x~ chargement des wagons de chemins de i transport aux élévateurs et embarcfuem ^ sur les navires. Plus que dans n'impo ^ quel autre port du monde, on rencontn is Fort-William les installations les plus r r dernes pour la manutention des grains. > nouvelles inventions y sont fréquemmi 1- mises à l'essai et, lorsque le résultat i- favorable, elles sont immédiatement adi e tées dans le but d'accélérer les opératio: Le gouvernement du Dominion a nat ' nalisé les ports de Fort-William et Port-Arthur et, à tous points de vue, a considère comme n'en formant qu'un se s Ils embrassent, à front de terre, une lig L" s'étendant sur plus de trente milles le 1< l" gueur. La nature ' a été très généreuse cet endroit; tout d'abord, elle y a créé 1 embryon de port, à l'amélioration duqi le gouvernement du Dominion a dépei é 50 millions de dollars. Les deux ports se situés sur la «Thunder Bay», à l'extrém e occidentale du Lac Supérieur. Deux p: t montoires, distants de près de cinq mill s gardent l'entrée de la rade de «Thune t Bay»: au sud c'est «Pie Island»; au noi c'est «Thunder Cape», d'où dérive le ne de la baie. A mesure qu.'il s'avance da voit se dérouler devant lui un paysage n gnifique: à l'avant, sur la droite, c'est coteau sur lequel est bâti Port-Arthur;s la gauche, c'est un plateau traversé p trois rivières et sur lequel est située ville de Fort-William. En réalité, les de [ ports se soudent et il serait difficile, à i i étranger, de dire où commence l'un et 3 / i-UU » X <1111 3 présent pour ainsi dire entièrement l't pace intermédiaire. 3 Fort-William se trouve principalement front de fleuve. Le Kaministiquia, ava de déverser ses eaux clans la Thunder Ba [ se divise en trois branches: le Kaminis ^ quia proprement dit, la Me Kellar River Mission River, formant ainsi deux îles un havre fermé d'un périmetre ele milles. ; Les lits• naturels de ces trois branches c fleuve ont été portés, par dragage, à m profondeur de 30 pieds; en outre, la la geur du Kaministiquia a été portée à 6 pieds, celle de la Mission River à 500 piei et celle de la Me Kellar River, à 400 pied Un bassin de virage d'une largeur < ! mille pieds sera creusé en 1914, à une di tance d'environ 61/2 milles de l'embo chure du Kaministiquia; il faudra, pot cela, enlever une étendue de terres de pli de 35 acres. Port-Arthur s'étend le long de la «Thui der Bay» sur une étendue d'environ quati milles. Son port est protégé, sur toute s longueur, par un brise-lames dont le goi vernement du Dominion projette le proloi gement vers le port de Fort-William, c .manière qu'il embrasse les deux ports si toute leur longueur, soit dix à douze mille Lignes de chemin de fer aboutissant au ports. — Les communications par voie fe rëe dont les deux ports disposent, peuvei être rangées parmi les plus importantes c l'Amérique. Les trois grandes lignes tran; continentales à savoir: le «Canadian Pac fie», le «Canadian Northern» et le «Gran Trunk Pacific» y aboutissent. Le ((Canadian Pacific» y débouche c l'ouest avec une ligne à double voie < s'étencl vers l'est par une ligne à simpî voie, actuellement en cours de dédoubli ment. La ligne du «Canadian Norther Railway» atteint le port, venant aussi c l'ouest; on poursuit son prolongement vei l'est et, vers le milieu de l'année 1914, s ligne transcontinentale rejoindra la r gion orientale du Canada.Quant au ((Gran Trunk Pacific», il communique avec le ports par un embranchement importai dont l'intersection avec la ligne transcoi tinentale se trouve à une distance d'env ron 175 milles vers le nord-ouest. Etant donnée la grande étendue de 1 rive du lac, on a dû construire un nombi considérable de lignes d'évitement et e; croisements, dont la longueur totale est c plus de 250 milles.Durait les derniers mo: de l'année 1913, le mouvement moyen jou nalier sur l'ensemble des lignes abouti; sant au port a été d'un peu plus de cei trains dans chaque sens; en d'autres te: mes, 3,000 wagons en moyenne ont dû être mis en circulation journellement, n'existe aucune autre ville au Canada où ! mouvement soit aussi intense, et sous c rapport Fort-William et Port-Arthur pei vent rivaliser avec les grands centres de Etats-Unis, tels que Chicago, New-Yorl San Francisco, etc. Banque de Reports, ur de Fonds Publics et de Dépôts 3 L'assemblée générale des actionnais "es convoquée par le conseil d'administratio les de la Banque de reports à l'effet de leur e: lies poser la situation exacte de la société et c Dur soumettre à leur ratification les conditior Dns ^e l'accord conclu avec la Banque de l'I jes nion et le changement de la raison social a eu lieu, hier, dans un calme parfait. ys D'aucuns s'étaient attendu, en raison d s®z la violente campagne menée par certain d'y presse contre la Banque de reports, à un dé- réunion orageuse sinon mouvementée, er, n'en a rien été. Après la lecture du rappoi 3nt du conseil par M. Van Hulst, il ne s'est lev rje aucun contradicteur pour exiger des adm x . nistrateurs l'explication ou la justificatio: de la situation de la Banque et de son er tente avec la Banque de l'Union anversoise Oe Seuls MM. Georges Stappers et Stuyc înt ont sollicité quelques explications qui lèu est ont été fournies par le président, après quo 3p- les propositions du conseil ont été adoptée par les actionnaires sans l'ombre d'une op . ' position. Ceci constaté, voici le rapport présent par le conseil d'administration. uj Messieurs, ne I.'«exposé de situation» qui figure en têt >n- de l'ordre du jour' de cette assemblée nou en amène tout d'abord à évoquer le souvenir d celui qui fut le fondateur de cette Banque e le président de son Conseil d'administration ie{ M. Edouard Thys. tsé Nous tenons à rendre ici un suprême bom int mage à celui qui fut pendant si longtemp: ité l'âme de_ notre Société, qui en avait constitu •0. la clientèle et les affaires et qui a rendu di 3S si notables services à la place d'Anvers, er Vous savez que, doué d'une intelligence ex ;, ceptionnelle, de qualités remarquables de com a> préhension et de maniement des hommes e ,m des choses, entouré de la sympathie de tous ns il s'était identifié à ce point avec la Banqut ia- qu'il avait fini par en assurer à lui seul la di m rection effective. ur Cette tâclie était trop lourde pour ses forces ar il y a succombé. Malheureusement sa mort es c, survenue à un moment où, d'une part, une crise financière sans exemple, d'autre part llx les effets d'un ébranlement du crédit cause m par cette crise même, rendaient particulière »ent -SÎ^fMx^nBïfnYeft^a-^Tfê1' MëAë une îs- situation sur laquelle nous devons vous fournir les explications sincères et complètes que vous attendez de nous. Le bilan dressé au 31 décembre 1913 mon-nt trait, déduction faite de certains comptes d'or-y, dre et de dépôt de garantie, balancés au pas-ti- sif, un inventaire actif de 220 millions de la francs environ. Cet actif comprenait les va-leurs les plus diverses, immeubles, comptes débiteurs de clients et de sociétés, avances, papiers de commerce, participations, entreprises en activité, entreprises en formation, na-lu tionales et étrangères, se traduisant dans noie tre portefeuille par des titres non cotés ou des titres ayant un cours en Bourse. " C'est cette mas^e considérable d'actif qu'il nous appartenait d'examiner avec le souci le :1s plus scrupuleux, d'en apprécier la valeur réel-s_ le, de manière à vous renseigner aussi exacte-, ment qu'il était humainement possible sur la le situation actuelle de notre Banque. s- Cet examen, nous avons voulu le faire en > coopération avec les délégués du groupe ami, ir dont nous vous entretiendrons dans un instant et qui ont apporté à ce travail la con-1S science et la prudence toutes spéciales que réclamaient les circonstances. Il nous a conduits j. à cette constatation que si le capital de 40 millions de la Banque n'est pas absolument intact, du moins ne pourrait-il éventuelle-■à ment être atteint que dans des proportions res-i- treintes, disons de trois à quatre millions. Cette constatation, quelque pénible qu'elle ■ soit, reste cependant bien inférieure à certaines évaluations pessimistes qui ont pu, -r avec une complaisance peut-être intéressée, 3. être portées à votre connaissance. x Elle ne résulte pas, permettez-nous d'ajouter, de pertes consommées: si, sur divers pos-tes de l'actif, comprenant les créances ou les ît comptes débiteurs de clients, il y a des pertes e quasi certaines, sur d'autres postes, le porte-feuille-titres, par exemple, il ne peut s'agir ' que de dépréciations temporaires, tenant à 1_ l'état du marché, ou encore, pour les valeurs d non cotées, d'estimations faites dans le sentiment d'une grande prudence. Quoi qu'il en soit, en estimant,' comme nous le faisons ci-•e dessus, la moins-value possible de notre actif, it nous vous donnons le résultat d'un examen e sincère représentant la réalité actuelle des faits. Que cette situation puisse se modifier, qu'a-n vec la complexité de notre inventaire et les e variations inhérentes à la période agitée où •s nous sommes encore, il se produise des change gements qui altèrent nos prévisions, cela est , possible. Nous ne pouvons aller au-delà de ce qu'il nous est permis de voir aujourd'hui, d ni poser trop loin de nous la limite des aléas >g que toute Banque d'affaires peut encourir, i Telle est, Messieurs, la situation que nous devions vous présenter. Vous en connaissez et nous vous en avons déjà indiqué les causes i- principales. La crise générale qui a sévi depuis six mois avec une intensité pour ainsi dire sans exemple, les faillites qui en ont été la a conséquence, la dépréciation des crédits et des 'e gages qui les garantissaient, la baisse très e considérable des titres cotés et la diminution de valeur de ceux qui n'avaient pas de cours, voilà. Messieurs, ce qui ëxplique la position s où nous nous sommes trouvés et qui se traduit r- par le résultat que nous vous soumettons. Ce que nous devons vous dire maintenant, , c'est qu'au lendemain de la disparition de 11 notre président, à un moment particulière-r- ment critique qu'aggravait encore l'atmos-y phère de méfiance et de discrédit qui se créait q autour de nous et qui amenait les retraits de nos dépôts, nous avons cru de notre ab-e solu devoir de fortifier nos éléments de résiste tance et de vitalité. i- C'est dans ce but que nouy avons répondu IS à certaines indications qui nous étaient données et que nous avons conclu avec le groupe ' de là Banque de l'Union Anversoise l'entente que nous avons tenu à rendre publique» Cette entente établit entre notre Banque et le groupe en question des liens qui se manifestent suffisamment par l'entrée dans notre conseil d'administration de M. E. Francqui, directeur de la Société Générale de Belgique, de M. Edouard Bunge, chef de la maison Bun-ge et Co et président de la 'Banque de l'Union !S Anversoise, et de M. Hector Carlier, administra-n teur-délégué de la Banque de l'Union Anver-c- soise. Vous estimerez avec nous qu'il est mu-e tile d'insister sur la signification des noms g que nous venons de citer et sur l'importance r_ des personnalités qu'ils désignent. " L'esprit, de nos accords, déterminé à la suite de l'étude approfondie qui a été faite de notre situation et de nos affaires, par les élé-e ments anciens et nouveaux du Conseil d'ad-e mmistration, nous portera désormais à diri-e ger plus spécialement nos efforts dans le sens d des affaires proprement financières qui ont •t été jusqu'à ces dernières années l'objet pres-é que exclusif de l'activité de notre établisse-[_ ment. C'est pour ce motif principal autant a que, subsidiairement, pour donner satisfaction à certains scrupules qui s'étaient élevés dans l'esprit d'une institution dont le nom est , similaire au nôtre, que nous vous proposons K de modifier notre dénomination sociale et de f nous appeler désormais: «Crédit mobilier de i Belgique». Il nous a paru que ce changement 3 de dénomination caractériserait d'une façon plus adéquate la nature de notre activité et que ce vocable nouveau, plus exact et plus net J que l'ancien, serait une traduction plus fidèle de notre objet social. Vous aurez donc, Messieurs, à voter sur cette résolution. 5 L'adoption de nos accords avec la Banque 3 de l'Union Anversoise If orme .l'objet de la 3 troisième rubrique de l'ordre du jour. Ces ac-t cords, dont nous vous avons exposé ci-dessus le principe, comportent à la fois une entente générale entre les deux établissements sur toutes les matières où leur coopération peut s'exercer, la distinction de leur sphère réciproque d'activité, la reprise par la Banque de l'Union Anversoise et son groupe de certaines portions d'actif et de passif de notre inventaire dans des conditions que nous estimons " éminemment favorables à nos intérêts et, en-1 fin, le droit pour notre Société de souscrire. à leur valeur intrinsèque d'inventaire, une ! quantité de 20,000 actions de la Banque de l'Union Anversoise, soit un tiers de son capital augmenté. : En rémunération du concours moral et ma-; tériel qui nous est ainsi apporté, nous reconnaîtrions à la Banque de l'Union Anversoise ; le droit de recevoir de nous les 40,000 parts bénéficiaires dont la création est visée par LtiiWéiite %°â^ra"ent° au'eun droit au* partage de l'actif social. Elles conféreraient à leur détenteur le droit de participer aux bénéfices par une emprise de 4 % sur les 12 % que les Statuts réservent au Conseil d'administration et aux commissaires, de façon que la répartition des profits établie en faveur des actionnaires par le pacte social n'en reçoive aucune atteinte. Enfin ces parts recevraient un droit de vote destiné à établir une compensation entre le pouvoir de vote à leur conférer dans nos assemblées et celui que notre Banque jxercerait elle-même dans les assemblées de la Banque de l'Union Anversoise, du chef des 20,000 actions qu'elle posséderait dans le capital de cette Société. Le décès de M. Edouard Thys avait laissé dans notre conseil une vacance; il est venu s'y ajouter celles qu'ont créées les démissions de MM. Henry Thys et E. Vanderlinden. Nous avons enregistré avec un sincère regret le départ de deux collègues dont la courtoisie et l'aménité de caractère étaient vivement appréciées de nous tous. S'appuyant sur l'article 15 des statuts, le Conseil général a désigné pour occuper les trois sièges ainsi demeurés libres: MM. Emile Francqui, Ed. Bunge et Hector Carlier. Nous vous demandons de ratifier ces nominations, dont l'importance ne vous échappera pas: elles valent à votre Société le concours actif et précieux d'hommes d'affaires d'une compétence universellement reconnue et qui figurent parmi les personnalités financières les plus considérables de notre pays. Avec de tels collaborateurs, nous ne doutons pas, Messieurs, que notre établissement n'oublie les heures pénibles qu'il vient de traverser et que l'avenir ne lui ménage de justes compensations. Sa vitalité n'a pas disparu, les nombreuses affaires dont il a été le promoteur, ou celles dans lesquelles il possède des intérêts, offrent à son activité un champ considérable et fructueux. Nous avons le ferme espoir par un travail assidu, une vigilance et une énergie de tous les moments, la concentration raisonnée de nos ressources, de mener à bonne fin notre programme. Le domaine plus proprement financier où nous avons l'intention de porter nos efforts, est assez vaste pour nourrir notre activité, a^ez riche pour la récompenser. Vous ne perdrez pas de vue non plus que, si nous abandonnons l'activité directe de banque commerciale, nous y restons cependant intéressés indirectement en participant pour les 20,000 actions que nous souscrirons, dans l'activité et les résultats de la Banque de l'Union, tout en pouvant réduire ainsi dans une mesure très considérable nos frais généraux. Ainsi, avec l'aide des groupes puissants qui nous entourent et qui, à des degrés et sous des formes diverses, nous donnent leur concours, nous espérons mener à bien la tâche que nous tenons de votre confiance. Nous manquerions à nos devoirs si nous n'adressions pas ici nos remerciments à la Banque Nationale de Belgique et à la Société Générale de Belgique qui, conscientes et soucieuses de leur haute mission, ne nous ont ménagé ni leur appui ni leurs conseils dans la crise que nous avons traversée. Nouvelles de l'Argentine Extrait -d'une lettre: Le temps s'est amélioré un tantinet et il règne un peu 'd'optimisme. Les agriculteurs vont faire des efforts surhumains pour fournir leur maïs aussi vite que possible, afin d'éviter la banqueroute, car ils ont un grand besoin d'argent. Cette hâte générale clans la délivraison du grain est avantageuse aux armateurs, car elle provoquera de la demande pour tonnage plus tôt qu'on l'avait attendue Les affréteurs continuent à se plaindre da

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This item is a publication of the title Journal des intérêts maritimes belonging to the category Financieel-economische pers, published in Anvers from 1907 to 1919.

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