L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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24 November 1915
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s.n. 1915, 24 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/t43hx16z80/
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génie AnSfî© TO0- SfSTar S cenis (10 Centimes) Mercredi 34 novembre 1913 L'ECHO BELGE L'Union fait te Farce, ♦îoiarsiaî QMoiSdlen dw îraatsr» paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. J5. VOOBBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. « Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. „ ., . . , . I Charles Bernard, Charles Herbiet, Comité de Rédaction: •! , _ . ( René Chambra, Emile Painparé. pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser éi l'Administration du Journal : 5I.Z.VoorS)urgwal 334—34©, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: HoIlaniSeffl, ! .50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois Annonces! 15 cents la ligne. RécEantest 30 cents la ligne. Harden et les illusions allemands Lisez-vous quelquefois la. revue de Maxi-railian Harden, la ,,Zukunft" ? Si non, vous avez tort. C'est une des rares publications allemandes que l'a guerre n'ait point jendues déraisonnables, et où l'on trouve encore, de loin en loin, des appréciations justes de la situation générale. Le rédacteur de cette revue peut avec raison être considéré comme l'un des rares Allemands clairvoyants et sagaces d'aujourd'hui. Ce n'est pas lui qui réclame, comme cet imbécile de Rsventlovr, l'annexion de' la moitié de la terre. Ce n'est pas lui, comme le stu-pide Lissauer, qui recommande de haïr pour vaincre. Ce n'est pas lui, comme Guillaume H, qui affecte de croire que la guerre est finie et que ce sont les Allemands qui l'ont gagnée? Harden .est beaucoup trop intelligent pour prendre les désirs de l'état-major allemand pour la réalité. Il a de bons yeux, de bonnes oreilles, un jugement pain qui se plie rarement aux jugements tout faits, et mieux qu'aucun écrivain allemand de l'heure actuelle il comprend que ]e3 Alliés ne mettront pas bas les armes avant d'avoir remporte une victoire à laquelle ils attachent ,l'autant plus de prix qu'ils l'auront payée plus chèrement. Pans le dernier numéro de la ,,Zu'kunft", Harden se moque agréablement de ses compatriotes qui, souffrant d'une sorte de crampe nationale de l'estomac, s'imaginent, pour se donner du coeurA que les AMiés sont à bout et qu'ils demandent, ou qu'ils vont demander, la paix- Car, à Berlin, au moins .dans les rédactions de journaux ,,influents", on affecte de croire que les Alliés veulent la paix, la paix immédiate, et que c'est à l'Allemagne de la leur accorder ou tle la leur refuser ! Harden sait bien que cela est faux, et que cela est ridicule, et ■enfin que de continuer à croire cela peut finalement être dangereux pour son pays. H ne se gêne pas pour le dire. Tour à tour, il analyse ce grand désir de paix tel qu'il 5e manifeste chez les alliés: en Russie d'abord, où l'on prépare d'un coeur indomptable une offensive telle que l'univers n'en aura jamais vue, où l'on anne et instruit sept millions de recrues et on leur dit- ces parcles lourdes de vérité et d'enseignements : ,,Ne gaspillez pas les munitions. Notre guerre ne fait que commencer. Elle se déploiera dans toute son ampleur clés le printemps prochain" ; puis en France, où Harden note une décision et un désir de victoire aussi profonds, aussi forts, aussi ardents. La France, qu'aï a toujours détestée et qu'il n'a jamais comprise, stupéfie ce polémiste allemand qui, malgré son intelligence indéniable et sa vaste information, a cru, comme les autres, aux légendes ridicules et aux histoires mensongères d'ifne France décomposée, pourrie, finie. La France visiblement l'étonné, et même lui en impose. S'il osait, iil irait jusqu'à l'admirer, mais sa revue y perdrait trop de lecteurs! Il n'en note pas moins, parce que c'est l'évidenoe, que la France, qu'elle soit dirigée par M. Briand, ou par M. Yiyiani, ou que l'opinion s'y exprime par M. Clemenceau ou par M. Hervé, est décidée à aller jusqu'au bout, et que ce bout-là ne peut être que la victoire. ,,Et pourtant, ajoute-il, intrigué, les Allemands sont fort avajnt dans le pays". C'est ce que les Allemands ne comprennent que très difficilement. Qu'on ait foi dians la victoire tant que le sol natal est inviolé, rien de plus facile, et c'est parce que jusqu'à présent le sol allemand n'a pas connu la rude loi de l'invasion que les Allemands croient encore pouvoir sortir de la monstrueuse aventure oo ils ont jeté la civilisation sans trop de dommage matériel. Mais le jour où l'invasion de la Province rhénane ou de la Silésie aura commencé, on verra de quelle matière friable est fait leur courage ! Combien les Français sont différents, noblement. C'est dans l'épreuve, c'est dans le contact quotidien forcé, ignoble, de l'ennemi, qu'ils témoignent de leur admirable force de caractère, de leur dignité, de leur foi. Harden ne comprend plus très bien et peu d'Allemands, d'ailleurs, comprennent cette grave et noble singularité du caractère français, qui n'est jamais plus beau, plus fort, plus touchant que dans le malheur! Mais il note avec une gêne visible que la France n'est pa9 aussi ,,kaput" qu'on le oroit Unter den Linden. Pour ce qui est de l'Angleterre, Harden confesse qu'auoun des coups que l'Allemagne a essayé de lui porter ne l'a sérieusement atteinte. Que va dire l'amiral von Tirpitz'-Que va dire le comte de Reventlow, qu: détruit l'Angleterre et sa flotte tous les matins? En tous cas, ce que dit Harden est vrai, cruellement. Et lorsqu'il ajoute que les Anglais sont, eux aussi, décidés, sans aucune hésitation, à en finir, et à n'en finir que par la victoire, il énonce une vérité de plus, qui nous est familière à nous et qui constitue notre meilleure espérance, mais qui paraître bien inquiétante ftux lecteurs allemands... „Nos plus graves combats sont encore en perspective" ajoute Harden et, d'après lui, c'est au printemps qu'ils se livreront. Là encore, il voit plus juste que 70 millions alè ses compatriotes. Et il sait fort bien il importe peu que l'Allemagne ait f£*iûcg" la, Belgique et nous savons bien, nous, qu'elle ne l'a ni vaincue, ni soumise, ni domptée, — qu'il est de faible intérêt que les troujoes austro-boches et celles du tsar Ferdinand de Cobourg aient réduit la Serbie à merci, qu'on ne saurait considérer comme une opération militaire de premier plan le fait d'avoir imposé au roi Tino l'attitude grotesque, renouvelée des héros d'Offenbach et non d'Homère, où l'Europe, mi-écoeurée, mi-amusée, le voit s'essayer, jusqu'au moment où la juste fureur populaire lui apprendra ce qu'il en coûte à un monarque constitutionnel de jouer au jeu dangereux de la dictature. Et enfin, que ce n'est pas encore parce que Guillaume II célébrera le Selam-lik dans sa bonne ville de Constantinople que j la guerre aura été gagnée par les puissances centrales. Harden sait tout cela. Nous le savons aussi. Mais pour que lui, Harden, grand polémiste allemand et de profonde influence, ose le proclamer sans que les censeurs l'en empêchent, voilà qui est intéressant, — et significatif ! Non, en vérité, les Alliés ne songent pas à la paix maintenant. En y pensant ils trahiraient leur cause, la plus sainte des causes, et ils trahiraient tous les braves qui sont tombés pour elle, dans les grasses plaines flamandes, sur les pics des Vosges et dans les solitudes éperdues de la Russie! On conçoit que les Allemands y pensent eux, à cétte paix, à leur pa-ii: à eux. Mais ils se font sur ceci comme sur tant d'autres grandes questions les plus dangereuses illusions, et c'est contre ces illusions que s'arme Harden. Il fait bien et il rend à j son pays un service immense. Dans son ! style, qui a cette originalité d'être à la ! fois le plus direct du monde et le plus tarabiscoté, il jette aux Allemands un utile cri d'alarme: ,,Méfiez-vous de ceux qui vont racontant que les Alliés sont battus." Il a raison. Les Alliés ont peut-être des raisons de n'être pas très satisfaits de la situation actuelle; mais ce serait une folie, et une folie bien allemande, que de croire que parce qu'un tsar bulgare a trahi les intérêts de la civilisation européenne, ou parce qu'un Tino, époux d'une princesse allemande, hésite lamentablement entrer le' respect de sa paro'le royale et la j peur des coups, -— que pour des raisons j aussi dérisoires, la grande Idée pour laquelle 1 on se bat en Flandre, en Champagne, sur le Carso et dans les marais du Pripet — 1 peut être mise en péril. Ce serait la diminuer, cette Idée, que de croire qu'il dépend d'un Constantin ou d'un Ferdinand de la faire triompher ou échouer, et de supposer que la traîtrise d'un principicule balkanique pourrait empêcher ou même retarder la chute inévitable des empires de . proie d ans l'abîme final !... René Feibelman ^UlTT* ' Q ■ Od»" — Pour nos soldats an front St Nicolas, NoëE et Etrennes N'oublions 2X,S l'Histoire nouvelle, l'histoire de la -plus formidable Epopée qu'ait connu le monde, s'écrit avec le sang vermeil des nôtres. Que sont les escarmouches célèbres à côté des titanesques massacres d'à présent. Qu'est le dêv.oximent d'un \ d'Assas, d'un Mucius Scoevola> à côté des exploits de nos héros? Ah! les anciens lauriers sont coupés ou fanés. Ce siècle calomnié, que l'on disait veule, taré, sans scrupules et sans foi. voit éclore la plus prodigieuse moisson d'héroïsme, d'abnégation, d'énergie que l'on puisse imaginer. La légende devient le pain quotidien; la croix des braves brille sur tant de poitrines que c'en devient comme une constellation sur terre — voire sous terre, car c'est dans les tranchées surtout qu'elle s'allume. Et qui sait, c'est peut-être du glorieux exemple belge qu'est partie la splendide émulation. Le courage dépasse les limites de l'imaginable, et l',,Au-delà des Forces", dont parlait Bjômson, n'existe plus. Et, contraste peut-être moins singulier qu'il n'y parait, en ce siècle d'idéalisme, d'inteltec-tualité exacerbée, c'est au physique qu'est apparu le sur-homme prévu par les pédmits d'Outre-llhin. Montant des listes précédentes (hier nous avons marqué 8J/.0.70 frs. au lieu de 8J fi.10 frs.) 70J+.16\ fl. -f 855.10 frs. Pour que Maria ne reçoive pas de passeport pour retourner en Belgique, G. D.> Rotterdam 0.50 fl. En souvenir de notre cher fils Milo et de sa mort héroïque 20.00 frs. M. et Mme B 10.00 fl, M. Vonche 6.00 ,, Pour que mes collègues en fassent autant, A. van Oamp, secrétaire du Kegelclub ....... '2.50 1, La petite Nounouche 1.50 Voor de soldaten aan het Bel- gische front, JV. N. 5.00 ,, Pour les braves soldats à l'Tscr. Mme Ten IÇate, Boom 2.50 ,, Pour les braves soldats belges. à l'Yser, collecte faite après un concert de l'Harmonie, Beurne (Hollande) par Vint ermédia vre de son directeur, le notaire de Leeu-w rt 10.58 ,, Les 2 cuisiniers et le chauffeur belges internés à Wierick cr* sch.ans pour leurs camarades cm iront $<00 „ En Belgique. A Braxelles. Le service des cartes d'identité étant considérablement encombré, il a fallu accorder un nouveau délai aux intéresses. C'es'o ce que le remplaçant de M. Max vient • de faire en ces termes : ,,Par ordonnance du gouverneur général en Belgique, les délais ci-après ont été accordés pour la délivrance des certificats d'identité. lo. Pour les personnes mâles âgées de 15 à 60 anse accomplis, jusqu'au 15 décembre; 2o. Pour toutes les autres personnes, jusqu'au 24 décembre 1915; 3o. Pour les sujets de nationalité allemande de tout âge, jusqu'au 31 décembre 19lo. Bruxelles, le 15 novembre 1915. L'échevin ff. de bourgmestre Maurice Lemonnier. * * * Un match de billard peu ordinaire a eu lieu chaussée de Boendael, entre M. Buyl, député d'Ostende, et M. Bonnet, l'un président d'honneur, l'autre président tout court'd'un cercle de billard ; le député est sorti vainqueur du tournoi. * * * Dans toutes les communes de l'agglomération bruxelloise, les administrations communales se préoccupent de mettre, aux prix les plus bas, du charbon à la disposition des habitants. A Bruxelles, depuis le 2 novembre, on vend le charbon par petites quantités (arec, un contrôle par carte analogue au contrôle établi pour les denrées alimentaires), dans quatre magasins sis rue du Chene, 8, rue des Denrées, rue des Ursulines et à la Minque aux poissons. Les quantités délivrées par ménage ont été fixées comme ci-dessous, les consommateurs ayant 1e choix entre trois systèmes, à savoir: Tous les deux jours, 1 seau de 14 kilos pour fr. 0.50. Une fois par semaine, 3e seaux, 6oit 43 kilos, pour fr. 1.50. Une fois par mois, 200 kilos pour fr. 7.15. * * * Le théâtre de l'Olympia joue actuellement des pièces moins creuses que les autres théâtres bruxellois. Même, certains après-midi, des matinées littéraires et musicales sont organisées. M. Henri Liebrecht y parle, M. Gaston Dupuis et Mlle De Cock y chantent. Tout cela cest très bien et mieux vaut entendre parler de Favart et de Fopéra-comique au XYIIIe siècle (un sujet que la censure approuvera sans aucun doute) , que d'assister à des marolliandes indigestes et stupides. Mais qui est le nouveau directeur du Théâtre de l'Olympia? Ce n'est pas un mystère, mais ça été une surprise: M. Emile Wotquenne, préfet des études au Conservatoire Royal de Bruxelles! Parfaitement! M. Wotquenne, directeur d'une scène bruxelloise! La guerre change décidément les choses et les gens! Mais elle ne donne pas d'esprit aux imbéciles. Témoin le pitre Van Cauwenbergh qui, au cours d'une représentation au théâtre des Folies Bergères de la rue des Croisades, s'ecria ,,Gott straffe Engeland". Nous croyons qu'après la guerre, lorsque les Belges seront maîtres chez eux, les directeuis de théâtre refuseront d'engager un tel individu. ,,Gott straffe Van Cauwenbergh". Et Van Cauwenbergh ne l'aura pas volé! * * * On annonce le décès de M. J. Scheerlinck, receveur communal à Auderghem. * * * Dans l'affaire Asselman, — que nous avons annoncée comme devant être jugée par la Cour d'assises du Brabant, les condamnations suivantes ont été prononcées: Asselman Louis, 15 ans de travaux forcés; Van den Borre Charles, 10 ans de travaux forcés; Deneys B., Van Hemelryck A., Colette Deboeck, chacun 5 ans de réclusion ; Lebrun H., 6 ans de réclusion; Van der Poorten D., 3 ans de réclusion; Van der Stock E., Bayens D., Van der Pdorten Rosalie, chacun 3 années de prison. Certains des accusés seront transférés à Audenarde, puis à Gand, pour y répondre d'autres délits. * # * Relevons quelques chiffres des prévisions budgétaires de l'administration communale de Bruxelles pour l'année 1916. Le chapitre premier du budget, est consacré aux dépenses dites ordinaires ; la ville compte affecter aux dépenses d'administration fr. 1,968,922.40, soit près de deux millions; le poste suivant a trait à l'entretien des promenades. On dépensera à cet effet fr. 564,644.53. Les dépenses affectées au service des propriétés du domaine privé viennent ensuite avec 339,000 francs; vient ensuite un poste fort important, celui de police: en 1916, le service de la sûreté coûtera 3,018,145 fr. La salubrité publique reviendra à 70,850 francs, le service des inhumations à 241,100 francs, soit près de 800 francs par jour ; par contre le service de la voirie ne coûtera que 360,000 francs: à* peine plus que celui des enterrements. Le chapitre de l'enseignement s'élève à 4,633,110 francs, 6e décomposant ainsi: jardins d'enfants 390,685 francs, enseignement primaire 2,676,950 francs, enseignement moyen communal 648,750 francs,- enseignement professionnel et des beaux-arts 819,125 frs., athénée royal 97,600 francs. Les cultes absorbent 17,470 francs. Les événements actuels ont fait fixer le total de la charité publique à 1,694,338.80. Les trois derniers alinéas du chapitre recettes ordinaires sont consacrés d'abord aux intérêts et amortissements de la dette ; poste bien lourd puisqu'il atteint la somme considérable de H millions 296,905^16 fr., ie service des dotations atteint 1,326,200 francs, le poste facultatif 827,518 francs. Voici maintenant les dépenses des services spéciaux: 6 millions 500,000 francs pour le service du gaz; 1 million 100,000 francs pour le service des eaux : 58,000 francs pour les marchés et 17,000 francs pour les halles; l'abattoir de Bruxelles reviendra à 103,300 fr. ; le marché aux poissons à 62,700. Le total du service de l'électricité est encore bien inférieur à celui du gaz; à peine le quart; exactement 1,798,000 francs; le nettoyage de la voirie revient à 900,000 francs. Les recettes, ordinaires couvrent à 8 millions de francs prè3 les dépenses ordinaires ; les recettes fournies par les autres postes excèdent les dépeuses et le budget se boucle avec un excédent de 19,646 francs. Les recettes principales du service ordinaire sont: en premier lieu les impôts qui rentrent cahin-caha, mais qui finissent par rentrer, 6,230,000 fr. : le revenu des propriétés de la Ville 2,185,297 francs; du domaine privé 3,404,369 francs. La ville est titulaire de subsides pour une somme de 1,537,594 francs; elle possède des créances pour un montant de 8,548,328 francs ; l'enseignement moyen qui coûte 348,740 francs rapporte 182,200 fr. Dans sette catégorie il existe encore quelques petits postes: amendes 13,000 francs; divers 5,000 francs. Au chapitre II, on peut faire une balance intéressante en ce qui concerne divers services: l'éclairage au gaz donne comme recettes 3,700,000 fr. (2^800,000 qui représentent l'éclairage public), le service des eaux 2,800,000 (plus 1,700,000), les marchés en régie 240,000 (plus 182,000), lès halles 166,687 (plus 149,000), l'abattoir 142,000 (plus 39,000), la minque 175,000 (plus 112,300), le nettoyage de la voirie rapporte ( !) 73,000 (moins 827,000), le service de l'électricité 5,107,000 (plus 3,309,000). Ces quelques points résument quelques-uns des chiffres les plus curieux du budget dont voici la récapitulation générale: Encaisse de compte 1914. ... 19,260.70 Recettes arriérées 5,939,842.44 Recettes ordinaires 39,958,286.44 Recettes extraordinaires 9,537,020.38 Prélèv. sur empr. 1905 9,000,000.00 Dépenses ordinaires 39,951,323.97 Dépenses extraordinaires ... 24,483,439.45 64,434,763.42 Soit un boni de fr. 19,646.54. A Anvers. Nous apprenons la mort de M. P. Tijck, père de l'aviateur militaire. Il souffrait depuis de longues années de la maladie qui devait l'emporter. Il présidait aux destinées du nouveau cinéma ,,Anvers-Palace" de la rue Appel-mans.* * * Le mandat de conseiller communal de M.M. Cools et Franck, échevins, de MM. Dens, Goetschalk, Randaxhe, Stroum, Ter-wagne, Van de WaUe, Van Geel, Van Pe-bor?h, Verrept et Weyler échoit le 31 dé-cemore de cette année, mais, vu la situation, ces messieurs resteront en fonctions pour une période indéterminée. A Verviers. Ail début de la dernière séance du Con seil communal l'assemblée a fêté, de façon toute intime, le cinquantième anniversaire de vie politique du bourgmestre, M. Mul-lendorf.C'est en effet en 1865 que M- Mullendorf est entré au Conseil communal. Depuis, il est devenu le premier magistrat de la vilie et l'arrondissement l'a élu membre de la Chambre des représentants. A L ouvain Une Société de financiers américains a fait savoir au Conseil communal de Lou-vadn qu'elle est prête à rebâtir les quartiers détruite à des conditions avantageuses. Les intéressés pourraient rembourser les frais au moyen d'annuités. Le collège des échevins a envoyé à cet effet une délégation à Bruxelles pour s'entendre avec la dite Société. A Tlrlemoiît. Nous lisons dans un journal publié au pays que l'une des plus importantes usines sucrières du pays vient de faire don de 100.000 kilogrammes de sucre aux oeuvres de protection de l'enfance du pays. Les première envois viennent d'être expédiés de Tirlemont. La ville de Bruxelles- figure dans la répartition pour 15.000 kilos, qui aeront déposés dans un bâtiment de la chaussée d'Anvers et distribués aux différentes institutions charitables intéressées, au fur et à mesure de leurs besoins. A CE £5 5T £S. Une députation des négociants en charbons a été reçue vendredi matin à l'hôtel de ville par M. l'échevin Deweerdt. Les négociants ont demandé que le Comité paie comme eux la taxe de fr. 0.75 à la tonne de charbon, bien entendu sur les quantités qu'il vendrait, non sur celles qu'il distribuera^ gratiuteiûOfit «ux indigents,, [ M. l'échevin a répondu que la Viili n'avait aucune prise sur le Comité, leque était libre d'importer et de vendre san payer aucune imposition d'aucun genre. Les négociants ont ensuite demandé qu< la Ville veuille renoncer à la taxe qui frapp< les charbons, du moins les charbons dont 1; composition ne dépasse pas celle du charboi vendu par le Comité. M. l'échevin a exprimé le regret que h Ville ne puisse renoncer à aucune taxe, h : situation de ses finances s'y opposant. Les négociants ont encore fait remarque] que cette taxe tomberait d'elle-même si 1< commerce de charbon vient à disparaître, su quoi la réception a pris fin. A l'issue de la séance certains négociant: ont annoncé leur intention de faire interve 1 nir les charbonnages belges ou de renoncer l la vente. * * * Le ,,Cercle Artistique Symphoniqu gantois-" a consacré deux auditions au3 oeuvres musicales de M. Léon van de; Haegcn, professeur de chant au; conserva toire royal de Gand. * * * Le Conseil communal a accordé une pro motion à M- E. Venneman, commissaire cl< j police, a autorisé M. Catrysse, commissaire i adjoint, à présenter la démission de se1 fonctions et a accordé 2000 francs de su'b vention' aux prisonniers de guerre. * * * L ' administration communale ■— comim< nous l'avons écrit — emploie un granc nombre de chômeurs, à la construction d< darses notamment. Ces 7000 hommes onl déjà travaillé pendant plus de 400 jours, —■ ce qui fait pour la ville une dépense, ei salaires, de 6-£ millions de francs. Les ouvriers appartiennent à 28 différent* corps de métier. On trouve plus de 15( typographes parmi eux et une dizaine d» chanteurs, pianistes et musiciens. A Eîru^es. Nous apprenons le décès du notaire Eugène Kerkhofs. A Couptrai, Des ouvrier* qui travaillaient au trottoij de la Banque de Courtrai perçurent un< fuite de gaz. Le nommé Georges Gadeyne 27 ans, gazier, se rendit à la cave de l'im meuble et visita les conduites à l'aide d'urw bougie. Soudain une explosion formidabk se produisit, soulevant le trottoir, arrachan-les pavés et déracinant les arbre» les plu: rapprochés; tous les carreaux et fenêtre: de fa banque avaient été brisés. Gadeyne n< fut pas blessé; deux autres ouvriers qu étaient à la rue furent contusionnés légère ment. Dans les Flasicires. Le commandant de l'étape de Gand far savoir que : ,,Tous bateaux qui circulent sur la Lys à l'ouest de Courtrai, doivent revenir dan cette ville avec le même personnel qu'ai départ. Les contraventions seront punie d'une amende pouvant s'élever à 3000 mark ou d'un emprisonnement subsidiaire, pou: autant qu'il n'y aura lieu d'appliquer de peines plus sévères. ,,Le tribunal peut en outre décider la con fiscation du bateau et des marchandises retenir la garantie et enlever la licence e la patente du batelier." Ensuite, von Keudell, regierungsrat, an nonce que sur le territoire de la commun* de Meire, dans la nuit du 23 septembre, le fils de la ligne téléphonique Alost-Sotte ghem, à l'usage des autorités militaires aile mondes, ont été coupés et enlevés sur uni distance de 500 m. De ce chef le comman dant supérieur de l'armée, a infligé à h commune de Meire une peine d'amende d< 5000 - marks. A Tourîîaï. La police a procédé à l'arrestation de deux soeurs B., inculpées d'avoir cambrioh l'hôtel de Mme la comtesse de S., rue Bel liarcl. Elles ont fait des aveux complets. Le montant du vol s'élève à plus d'ui demi-million. Les voleuses avaient déjï réussi à vendre de nombreux objets volés £ des brocanteurs. C'est ainsi qu'elles avaien cédé un tapis ancien d'une valeur de 20.00( francs pour 1,50 franc! A IVàosis. La cité du Doudou subit temporairemen un gouverneur militaire, nommé von Gla diss, qui n'est pas tendre pour ses adminis très. 'A preuve ce bref avertissement: ,,De coups de fusil seront tirés sur toute person ne qui s'approche dans l'obscurité des voie du chemin de fer. en dehors des chemin | conduisant aux passages." A Mailles. On annonce la mort à l'âge de 101 ans d< M. Eugène De Preter, à Putte-letz-Malines ancien conseiller provincial et communal. I était père du brasseur De Preter et oncle d< l'avocat Vrints. Au !Li Les Trappistes de Achëî, qui avaien abandonné leur monastère au débu de la guerre, viennent de rentrer. On sait qui 1e monastère de Aohel se trouve a cheval sn: la frontière hollande-belge.f Il y à un an! i 2Jf novembre 101Jf. Les alliés refusent à 5 l'ennemi une suspension d'armes; ils pro-5 gressent sur le front, belge, entre Langc-\, nuirek et Zonnebeke; Zeebrugge toujours L bombardée; à Bruges, arrivée de gros canons et de renforts allemands; deux Taubes abattus dans les. lignes françaises, près d'Armentières; nouveaux obus sur Reims; près de Pont-à-Mousson, bombardement . d'Arnaville et recul des Allemands. Un , Zeppelin jette des bombes sur Varsovie: . nombreuses victimes. Un autre dirigeable allemand abattu autour de Ploclc par les , cosaques. Le grand-duc Bimitri, de Russie, grièvement blessé. Les Russes pénètr&nt en , Hongrie; dans les Garpathes, région d-e Mazo-Laborcz, ils font plusieurs milliers de prisonniers autrichiens + En Asie-Mineure, j Us avancent sur Erzeroum, occupent Azer-. beïdjan et poursuivent les Turcs vers les, \ cols de Birmen et de Verskotour. Pertes des Autrichiens à Valjêvo: 20,000 hommes dont 10,000 prisonniers, canons, munitions, etc. Un destroyer britannique coule sur le littoral de l'Ecosse le sous-marin allemand ,,U-18". Au large de l'île Lobos, le paquebot allemand „JCronprinz-Wïlhelm", armé en croiseur, coule le paquebot anglais ,,Cor-rentvna', après évacuation par les passagers. Mort du général allemand Stenger, qui ordonnait d'achever les blessés sur les champs de bataille. î L % mm Les armes qui nous restent ' Nous recevons la lettre ci-dessous: ) ) Monsi-eur le Rédacteur en Chef. Je viens de lire avec quelque surprise votre article ,,Les armes qui nous restent", sous l*a signature Auger de Busbeok. Belge avant tout, je suis chaque jour avec ; un intérêt bien vif la campagne menée par votre excellent organe et ne puis qu'applaudir à l'initiative de ceux qui, en pays neutre, par la plume, le crayon ou la pa-■ rôle, s'efforcent de démontrer aux incré-> dules, aux timorés ou aux ,,neutres" bocho-philes, la sainteté de la cause belge ou la justesse .— malheureusement incomprise encore par certains — de nos revendications. Les armes qui nous i ont! Complètement de l'avis de votre collaborateur, j'estime que nous devons en user beaucoup, toujours et par tous les moyens dont nous disposons. Jamais, quoique nous fassions, nous n'égalerons dans ce domaine le nombre des ressources en usage chez nos ennemis. Jamais nous n'endiguerons le flot de mensonges ou de saletés morales dont l'Alle-1 magne et tous ceux à sa solde ont inondé } les pays neutres. Prêchons donc la bonne parole! Ecrivons ^ de nombreux articles jamais trop virulents! 5 Croquons, dessinons, montrant ainsi tout ce 1 que l'infâme RoOliie a de vil, de répugnant, 5 de malpropre. » Et encore, je partage complètement votre opinion, quand, vous considérez comme meilleur sans doute pour nous l'engagement d'un neutre, dans nos rangs, pour venger notre malheureuse patrie! » Car dites-vous, ,,constatation stupéfiante, ' la Belgique n'a pas de caricaturiste". Votre collaborateur perd de vue deux choses: la première est qu'avant la guerre ' nous possédions plusieurs maîtres du crayon 5 en Belgique; la seconde, que ceux-ci, sou- • cieux avant tout du devoir à remplir, sont partis à l'appel de notre grand Roi ou se ' sont enrôlés volontairement, offrant leur sang généreux pour la défense du pays, b Oubliez-vous donc Henri Anspach et j Jacques Ochs! pour n'en citer que deux. Le premier fut blessé au champ d'honneur et a été récemment récompensé par l'obtention d'une décoration militaire russe ! Le second, demeuré en Belgique après î l'invasion, s'est évadé et, entré en France, a fourni une multitude de croquis et dessins satiriques et mordants. Le ,,Petit Parisien" pourrait sous ce 1 rapport vous fournir des détails édifiants. 1 Jacques Ochs, actuellement soldat dans \ l'armée belge, envoie encore de temps à ; autre quelques croquis du front ; leur satire acerbe et fine n'a rien à envier à leurs précédents.Je me suis permis de relever cette erreur de votre collaborateur par unique souci de j> la vérité. Belge avant tout, je le répète, c'est pour . moi une satisfaction bien vive que de con-; stater que mon cher pays avant la guerre . n'avait rien à désirer de ses voisins. ; ^ Petit par l'exiguïté de son territoire, il 5 était grand par son commerce, son industrie, ses sciences, ses arts. Lors de la sauvage et lâche agression dont il fut victime, il devint grandissime aux yeux du monde, par son Roi, son armée, ses héros sans nombre, tant ' civils que militaires, par le martyre enfin » que lui infligea un ennemi plus barbare en-l core que puissant. 5 Mais un jour viendra qui tout paiera et c'est en criant ,,vive la Belgique que je formule le voeux de compter bientôt votre intéressant journal au nombre des organes ,,belges" paraissant ,,en Be.g l En tten^an* cet ; je vous prie, Monsieur le Rédc ur, meq * salutations bien distinguées, •lui. David,

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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