L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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29 October 1918
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s.n. 1918, 29 October. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5x25b0025r/
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geme Année N°. 1466 3 cent marai octoore iç#s@ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «lournal QMotâdîers diaa matin rmraissant en HoSIande„ Belge est noirs nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées eiu hureau de rédaction: N. Z. VOORBUHGWAIl, 334-240, JlVISTEHDAiVi. Téléphones: 2797 et J77S. | Rédacteur en CJneî: Gustave Jaspaers. o, r . ( Charles Bernard.René Chambry, r-om,té cJo B^dact.on;j Emile painparé. I Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fJ. 2.00 par mois. Peur Sos militaires au front et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ta ligne. Capitulation cl© l'Autrïche-Hongrie La réponse di© FÂlîeiiiagtie â. JM. Wilsoa L'Autriche-longiiB capitale Oliemagne feite 1 L'Autriche-Hongrie a tiré la conséquence L logique de la dernière note du président | Wilson au cabinet de Vienne. Elle accepte également ce qu'on a appelé le quinzième ' point de M. Wilson, à savoir l'autonomie absolue des nations Tcliéoo-Slovaque et You^o-Slave, et, ce qui plus est, elle demande la paix séparée. L'Autriche-Hongrie souscrit à son démembrement. Il lui est assez indifférent de souscrire aussi à la ruine de son alliance avec l'Allemagne qui avait fait le fondement de sa politique extérieure depuis plus de quarante ans. L'Autriche est finie : Finis Austriae. Ainsi se termine un chapitre d'histoire qui commença un jour par ces mots : Félix Austria. La guerre a détruit ce que les mariages avaient assemblé ; les peuples de ce que fut, une fois, l'Autriche-Hongrie, après avoir pendant de« siècles passé comme du bétail dans l'apanage des princes, retournent à leurs libres destinées. Dans l'intervalle d'un an voici le deuxième des grands empires de l'Europe qui s'effondre. Il ne faudra plus tin an pour amener l'effondrement du troisième. Celui-là discute encore et il se bat toujours, attestant ainsi en même temps sa puissance de ruse et sa force militaire. Si lse années du maréchal Foch sont en train de réduire l'une, le président Wilson aura tôt fait d'abattre l'autre. Déjà sa dernière note n'admettait plus qu'une soumission inconditionnelle. Elle réclamait le départ du Hohenzollern. Mais le Hohenzollern et le gouvernement de Berlin font semblant de n'avoir pas entendu. Ils se contentent1 d'af-"firmcFimQ fois de plus que le pouvoir actuellement établi en Allemagne est un pouvoir démocratique. Croient-ils réellement que le président Wilson va continuer de se laisser duper? Il n'a plus à répondre à cette nouvelle note puisqu'il y a répondu d'avance en disant: ,,Si le gouvernement des Etats-Unis se trouvait en présence des autorités militaires, le monarque et les autocrates de l'Allemagne, il exigerait une capitulation". Avec Ludendorff, l'Allemagne a jeté du lest. Le souverain non couronné de l'Allemagne est parti, niais le souverain couronné demeure. Or, le tèxte du président Wilson est formel. Jusqu'ici la volonté du Hohenzollern de rester est plus forte que le désir du peuple allemand de le voir s'en aller. Mais ce qui, chez ce dernier, n'est encore qu'un désir; peut devenir une volonté demain. S'il est vrai que rien n'est contagieux comme un exemple, l'exemple de l'Autriche-Hongrie f ra certainement par entraîner l'Allemagne. La voici, en effet, qui reste seule, seule avec son déshonneur, comme dit la chanson, ou avec la Turquie, ce qui est à peu près la même chose. Ce n'est pas la Turquie, restée fidèle la dernière à l'alliance germanique, qui empêchera les armées du général Franchet d'Esperey de prendre l'Allemagne à revers. Ce n'est pas l'armée turque, incapable d'interdire aux avant-gardes du général Allenby l'accès d'Alep, qui neutralisera l'armée italienne rendue libre pour d'autres opérations. Et, au début du printemps, il y aura trois millions six cent mille Américains en France... Mais qui parle encore du printemps prochain ? C'est le mois prochain, qui sait, la semaine prochaine, que l'Allemagne, devant l'évidence de sa défaite, 6e résoudra à en accepter aussi les conséquences. Elle glisse rar une nente avec une vitesse toujours accélérée. Et le gouffre n'est plus loin. Charles Bernard. — [ntrée Solennelle de Nos Souverains à Bruges FRONT BELGE, 25 octobre. (Témoin qcu-btire). ( Dans son poème célèbre sur Bruges et son : Effroi, LongfelloiW dit textuellement en 4 fera: ] In the Market Place of Bruges Stands the Beffroy old and brown ' Thrioe oonsumed and thrice rebuilded Still it watches over the town. Aujourd'hui ce beffroi, comme la Grand' ] ?lace et laville entière, était pavoisé car le foi Albert, la Reine Elisabeth et le Prince --'éopold faisaient leur entrée solennelle à la « ete des troupes -belges. Dans les rues se près- ' ait une foule énorme, le carillon égrenait ■u-dessus de la viUe des airs populaires flamands de Peter Benoit et des airs natio-l*ux. Moment indicible: La cloche sonne la ( 'ictodre dans le ciel de la Flandre occdden- 1 aie arrachée du joug de l'ennemi. Dès < entrée de la ville et sur tout le parcours < los Souverains sont accueillis par les acclamations frénétiques; le Roi, la Reine, le ( rinoe, tous trois à cheval, défilent à la tête ( l'un brillant état-major où 1 'on reconnaît le 1 général français Dégoutté, le chef d'état- ■ najcT belge général Gillain, le sous-chef jénaral Delobbe, le général anglais Caven-lisn, le général Jungbluth, les amiraux £eyea et Ronarch, Je comte Athlohe, beau-rère du roi d'Angleterre et chef de la t aiaoioa britannique, le général Rouquerol, < foe£ de la mission française.Un groupe d'oî- < fàçt! alliés, massé sur la Grand Place, fait l au cortège une ovation inoubliable, dans le cadre historique le plus beau possible à imaginer. L'émotion est intense, beaucoup ont les yeux pleins de larmes. Le Roi passe devant ceux qui ont lutté contre le joug étranger et va prendre position pour le défilé de l'infanterie et de la cavalerie. La foule acclame les eoldats et quand les drapeaux et les étendards régimentaires passent, couverts de gloire dans les luttes épiques de la défense de l'Yser et dans les combats mémorables des dernières offensives, les acclamations deviennent délirantes. Le peuple sent profondément la valeur symbolique de nos coule-rs nationales. La famille royale descend de cheval devant le perron du gouvernement provincial où la réception enthousiaste des autorités rangées là a iieu: évêque, sénateurs et députés, gouverneur et députa-tion permanente provinciale, présidents des tribunaux de première instance et du commerce, procureur du Roi avec parquet-, bourgmestre et Conseil communal, avocats, notaires, .professeurs de l'Athénée, etc., etc. Dans la salle des pas perdus le gouverneur de la province Ja-nssens de Bisthoven salue le Roi, chevalier sans peur et sans reproche; la Reine, Mère des soldats et des Belges sons le jour étranger; le Duc de Brabant, espoir de la nation. Le bourgmestre Visart de Bocarmé dit le bonheur des Brugeods d'être délivrés et de revoir nos Souverains. Le Roi, en phrases brèves, dit que pendant 4 ans Bruges supporta vaillamment le joug de la j tyrannie: vcu6 avez prouvé qu'un peuple qui considère que la Liberté est son bien le plus précieux et qu'il est prêt à la défendre les armes à la main ne peut être subjugué; ' Brugeois, je vous remercie, vous vous êtes montrés dignes de vos ancêtres. Les 3 dis- i . cours,prononcés en flamand, furent le signal [ . de nouvelles acclamations. Après quelques < présentations, la famille royale et le brillant , état-major quittèrent la ville au milieu de ] frémissantes ovations de la population, con- ' tinuant à témoigner sa joie" d'avoir vu le 1 for- de la délivrance. L'état d'esprit actye! en Allemagne, j i Renseignements curieux d'un déporté beige 1 évadé. I Un jeune Belge de vingt ans, étudiant à l'uni- t versité, domicilié dans l'agglomération bruxel- t loise et qui fuit déporté en mars 1917 pour être £ mis au \travail forcé en Allemagne, s'est ré- I comment évadé 'et a donné des renseignements € curieux sur l'état d'esprit de la population. f Il a été contraint de travailler d'abord à f l'unsine électrique de Griesheim, puis, de juillet 1 1917 à août 1918, au magasin d'habillements f d'un régiment à Hambourg. Il jouissait là d'une ( certaine liberté et y a fréquenté, assez bien de 1 familles bourgeoises. J ,,Celles-ci, dit-il ,-sont toutes convaincues que l'Allemagne a été attaquée et se demandent pourquoi les Alliés veulent écraser l'Allemagne; ils ne trouvent qu'une seule raison à donner; les Alliés envient la situation-prospère S que l'Allemagne avait su se créer par le travail de son peuple qui est privilégié et possède toutes les qualités d'une race forte. Ces gens paraissent sincères quand ils parlent ainsi. Même les socialistes convaincus (surtout les e chefs de partis) admettent la méthode des pan- f germanistes; quand ils parlent avec un Belge qui ne reconnaît pas que l'Allemagne est à dans son droit d'agir comme elle l'a fait, ils t répondent: ,,Puisqu'on ne peut vous convaincre par la raison, nous devons admettre v le procédé des pangermanistes, c'est-à-dire la a force pour arriver à ce résultat.5' J ,,Le sentiment dynastique n'est cependant / plus très fort en Allemagne et le peuple no semble plus guère attaché à l'empereur; beau- u X)up de soldats revenant en congé du front 1« léclarent que, lorsqu'ils auront obtenu la paix par les armes, ils auront un autre tâche à e remplir ohez eux : renverser le système du 11 gouvernement actuel. _ d ,,De fortes tendances insurrectionnelles 6e n font jour de plus en plus dans 'les milieux ouvriers, surtout dans les grandes villes, Ham- d bourg par exemple, où la misère est très grande par suite de l'inactivité du port, et F Berlin. Ce sont surtout les jeunes gens de >eize à dix-sept ans qui sont les plus enragés; ^ m en arrête d'ailleurs un grand nombre à :ause de la propasan.de intense qu'ils font (50 i Dresde, il y a lo jours). ,,11 y ta de plus en plus des réfractaires par jrincipe. Le parti de Liebknecht veut la ré-rotation le plus tôt possible et, paraît-il, beau- ^ ïoup de ses membres se sont faufilés dans les •angs des partisans de Haase qui, eux, veu- P ent attendre la fin de la guerre afin de les ^ imener aux idées de Liebknecht. Les soldats ■entrés du front russe et renvoyés dans leurs royers (réformés) sont presque tous des bolsdhe-nks enragés. Les journaux et les pamphlets y ïe ces partis révolutionnaires ne peuvent pas ;ortir du pays ; ils sont souvent supprimés nais réapparaissent sous d'autres titres. ,,Jusque maintenant les chefs de partis révolutionnaires contenaient leurs partisans et a voulaient éviter les émeutes pour le moment ; ^ s'est ainsi que les révoltes de Kiel en novem- J >ro 1917 ont été faites contre le gré des chefs le partis. Mais actuelement ceux-ci semblent fc levoir céder aux désirs de la masse. Depuis t ou 4 mois environ, on a arrêté au moins 100 ihefs de syndicats et autant de publicistes parie qu'ils emboîtaient le pas aux révolutionnai-es qui veulent agir tout de suite.' c // y a un an l 39 octobre 1917 : Les Belges réussissent ^ les raids au nord de Merckem, au nord et j u tu sud de Bixsnude, les Français en Ar- J ]e wnne 'et sur la rive gauche de la Meuse et à es Britanniques au nord-est de ÇroisiUes, 1 i< Les opérations militaires* in nouvelle série le soc&ès pour ne armes, Les Français refoulent /es Allemands entre l'Oise et la Serre et tant 2450 prisonniers. Une victoire italienne sur la Piave. Les ErUanuiaues à A!sp. [ . ... feur 5e front csîgs. Les Briîastnîques s'emparent d'Âv^ighem (Communiqué officiel.J LONDRES, 26 octobre. Rien à signaler sur le front des armées belges. La 2me année britannique étendit ses progrès dans la direction de l'Escaut et conquit Avel-ghem.Les Français s'emparent d'une ferme fortifiée et font 100 prisonniers (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 octobre. Sur la rive droite le la .Lys, au sud de Deinze, les troupes françaises s'emparèrent d'une ferme fortifiée et firent 100 prisonniers. A l'aile gauche des armées opérant en Flan-Ire aucun événement important ne se pro-îuisit.I Comment les Allemands avaient fortifié la côte belge. PARIS, 27 octobre. (Havas.) Le correspondant de guerre de l'agence Havas télégraphie : 5i les Allemands n'avaient pas jenoore eu le >einps de faire de Bruges le plus puissant port nilitaire du monde, ils avaient certainement ait du littoral belge la côte la plus fortifiée it la mieiix défendue qu'il soit possible de con-ïevoir. De Zeebrugge à Ostende, a l'ouest, de nême que de Zeebrugge à la frontière hollan-laise, à l'est, la dune qui domine la mer, en la >ordant sur une hauteur de 10 à 20 mètres, l'est qu'une suite ininterrompue de batteries, le casemates, de dépôts de munitions et d'or-;anisations défensives; par endroits les batteries se touchent et les pièces sont échelon-tées à une dizaine de mètres seulement. Ils ont ait sauter sur place la plupart des canons aais il en est encore qu'ils n'ont pas eu le emps de détipije. Voici par exemple une for- ! nidable batterie de quatre pièces de marine de 105, montées sur plateforme bétonnée et abri- ! ées sous d'épaisses coupoles blindées pivotan- j es, dont un canon est entièrement intact; le ' ystème de pointage à lunette est encore en lace, les obus sont sur leurs civières; l'un d'eux ; st au débouché du monte-charge, il n'y a qu'à aire partir le coup. Quant aux dépôts de mu- ! itions aménagés comme des soutes de navires, j s regorgent de gros obus de différentes caté- j ;ories, de gargousses et de sacs de poudre, j î'est par dizaines de millions qu'on peut éva-ler la valeur du matériel abandonné par les Jlemands. L'offensive dss alliés. .es Farrrçais occupent Pleine Salve Parseville, Ghevresis-Ies-Dames et iO?xt plus de 2300 prisonniers (Communique officiel) PARIS, 26 octobre. Aujourd'hui les Français ntreprirent, avec l'aide de chars d'assaut, une , arte attaque entre l'Oise et la Serre. Les Allemands, qui s'accrochaient avec force • leurs travaux de défense, furent bousculés et élogés de plusieurs villages. Les Français conquirent Pleine-Selve, Parse-ille, Chevresis-les-Dames et progressèrent même u nord du plateau jusqu'à la lisière de Cour-iimellos.Ils firent beaucoup de prisonniers. Entre Sissone et Château Porcien les Allemands tentèrent dans la journée de reprendre ïs gains réalisés hier par les Français. , Leurs réactions réitérées, menées par de gros ffectifs, surtout àu sud de Balogne et contre le loulin d'Herpy, se brisèrent contre la résistance es Français qui les repoussèrent partout et qui îaintinrent leurs positions. Le nombre des prisonniers faits depuis hier, ans cette région, par les Français dépasse 2300. Une de leurs divisions, seule, captura pour sa art plusieurs centaines de mitrailleuses. Rien à signaler sur le reste du front. es Britanniques enlèvent Artres, Famars et font 1000 prisonniers (Communiqué officiel.) LONDRES, 26 octobre. Comme résultat d'une pération locale déclenchée ce matin au sud de alenciennes les Britanniques conquirent Artres b Famars et les passages sur la Rhonello, à roximité de ce premier village. Elles avancèrent ir la rive orientale de l'Escaut dans la dlrec-on des faubourgs méridionaux de Valenciennes. Une contre-attaque ennemie fut repoussée iix environs d'Angle-Fontaine. Nous fîmes aujourd'hui 1000 prisonniers en-Lron.Les Américains atteignent Funay (Communiqué officiel.) PARIS, 26 octobre. Au nord de Verdun les .mérioains étendirent leurs progrès dans le bois e Bourgogne et atteignirent lo hameau de unay.. Le feu* d'artillerie demeura vif, surtout dans t région de Bantheville et à l'est de la Meuse. Les récents succès américains LONDRES, 26 octobre. (Reuter.) Les méricaing réalisent des progrès au cours do Dmbats très vifs. Ils étendirent leurs gains au sud de la iule de Consenvoye à Damvillers et occu-èrent complètement les bois d'Ormont. On se battit avec acharnement pour la Dssession des positions à l'est des bois de elleu. Trois contre-attaques allemandes subirent i échec^ complet. Au cours d'une quatrième s Américains reculèrent quoique peu, mais l'issue d'une lutte qui dura toute la lurnée ils refoulèrent les Allemands,. commentaire navus i PARIS; 26 octobre. (Iiavas). Foon ne laisse pas aux Allemands le temps de reprendre ha- I leine. Il les menace de jour en jour plus grave- , ment sur le front entre l'Escaut et la Serre, où ils doivent se maintenir à tout prix, s'ils veulent ! éviter un brusque écroulement de leurs lignes, avant d'avoir atteint leurs positions de retraite sur la Meuse. C'est pourquoi l'ennemi oppose partout une ! résistance acharnée. La retraite est devenue 1 une véritable bataille et n'est plus une action ! plus ou moins longue menée par des arrière-gardes sacrifiées. Sa résistance opiniâtre ressort le mieux du nombre considérable de prisonniers que nous faisons. La plupart des critiques militaires estiment ! que cette résistance, certainement attribuable à , un ordre donné en haut lieu, ne pourra plus j d.urer bien longtemps. Les Allemands seront ; bientôt contraints à une nouvelle retraite stra- ' tégique. Dans l',,Echo de Paris" M. Hutin constate que les Français seuls firent hier 4000 prisonniers sur un front pas bien large. Le fait montre la densité des effectifs ennemis et l'acharnement de la résistance. De l'avis de M. Hutin il faudra encore lutter violemment pour briser cette résistance, qu'il qualifie comme ,, faut asti que". Les Française progressent entre l'Oise et la Serre et font 2450 prisonniers, •(Communiqué officiel.) PARIS, 27 octobre. (Havas). Pendant la nuit les troupes françaises de la première armée redoublèrent leurs efforts sur le front entre l'Oise et la Serre. Les Allemands, battus au cours des combats d'hier, se replièrent sur toute la ligne. Ils furent obligés, d'évacuer leurs positions et do se retirer vers le nord. Les Français occupèrent le Mont d'Origny, Orighy St. Benoit, Cour jumelles et Chevresis-Monceau, ainsi que de nombreux points d'appui entre ces villages. A leur aile droite les Français occupèrent Péron et progressèrent vers le nord : Ils s'emparèrent de la cote 117 et de la sucrerie à l'est de Richecourt. Le nombre des prisonniers augmente encore. , Sur le front de la Serre la lOme armée, qui appuie les opérations de la première armée, gagna également du terrain. Les Français franchirent la Serre et s'introduisirent dans les tranchées allemandes. A l'est de Sisonne une violente contre-attaque allemande dans la contrée de la ferme de Macquigny fut brisée par notre feu. Le duel d'artillerie continua avec violence sur le front de Bacogne-Nanteuil. Le nombre do prisonniers faits par les Français au cours des combats du 21 au 26 octobre entre Sisonne et Château Porcien est de 2456, dont 51 officiers. Les Allemands continuent leur retraite entre l'Oise et la Serre (Communiqué officiel.) PARIS, 27 octobre. (Havas.) Les Allemands, talonnés par l'avant-garde française, continuent leur retraite entre l'Oise et la Serre sur un front de plus de 25 kilomètres. Sur certains points les Français progressèrent de plus de huit kilomètres au cours de la journée. A leur aile gauche les Français occupèrent Boheries, Proix et Macquiny. Les postes avancés français se trouvent à la lisière de Guise. Plus au sud les Groupes françaises approchent de la route de Guise—Maries sur la ligne générale de Bois de Bertaignemont—Landifay —Bemaignemont, à l'ouest de Foucauzy, Monceau-le-Neuf, Montigny-sur-Crécy. Les Français firent de nombreux prisonniers | et capturèrent une grande quantité de matériel.Depuis le 24 octobre le nombre de prisonniers faits par la 1ère armée française s'élève à 3700. t'armi le butin capturé depuis cette date il y a 20 canons et plusieurs centaines de mitrailleuses.Sur le front de la Serre la lOnie armée française, coopérant étroitement avec la première, refoula les Allemands vers le nord. Les troupes françaises occupèrent Crécy-sur-Serre, qu'elles dépassèrentcde beaucoup. A l'ouest de Château Porcien les Allemands, à la suite des combats des derniers jours, furent obligés d'abandonner la partie de la 1 position Hunding qu'ils occupaient encore entre Herpy et Recouvranoe. Les détachements .français' gardent le contact et\ poursuivent leur marche. ,Pour le reste il n'y a rien à signaler. Vaine tentative ennemie vers le Quesnoy. (Communiqué officiel, i LONDRES, 27 octobre. L'ennemi lança hier, après un vif bombardement, une violente attaque sur nos positions sur ,1a voie ferrée immédiatement au nord-ouest du Quesnoy. L'attaque subit un échec complet sous nos feux de mous-queterie et de mitrailleuses. Vaines contnfi.attaques ennemies vers Englefon-taine et Artres (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 octobre. Une contre-attaque ennemie, précédée d'un violent bombai»dement, fut exécutée ce matin contre nos lignes aux environs d'Englefontaine. L'ennemi fut repoussé après avoir laissé beaucoup de morts sur le terrain. Nos lignes demeurèrent 'intactes. L'après-midi une seconde contre-attaque ennemie fut également repoussée aux environs d'Antres. Nous fîmes quelques prisonniers dans des actions de patrouille sur plusieurs points du front. Les Américains repoussent l'ennemi au nord de Verdun i2t vers Bantheville rCrvmmuniqué officiel, j LONDRES, 27 octobre. Au nord de Verdun l'ennemi renouvela en vain ses tentatives en vue de reprendre le terrain perdu dans las récents combats. Hier soir une attaque, lancée avec de gros effectifs contre nos positions entre Bantheville et le bois des Rappes, échoua sous notre feu d'artillerie avant que nos lignes aient été atteintes.A l'est do la Meuse on se battit avec acharnement dans la région du bois de Belleu. Nouveaux succès des armées alliées. • PARIS, 28 octobre. (Havas.) Les journaux publient les détails suivants sur la bataille qui continue, acharnée, des Flandres à la Meuse: ,,Tandis* qu'en FHandlre fia >nairc|lie convergeante des armées alliées vers Gand continue, au sud de l'Escaut les troupes britanniques poursuivent leur avance. La pointe enfoncée dans le front allemand entre Valenciennes et le Quesnoy en direction de la route de Valenciennes-Bavai amorce une double manoeuvre de débordement. La Rhonelle, affluent de l'Escaut, est franchie au nord de Septmeries et les Anglais remontent son cours vers Valenciennes, dont les faubourgs sud vont à leur tour être bientôt atteints. Dans tout le secteur de Landrecies régne une très grande activité d'artillerie. De Guise à Retliel des actions se déroulent sur un frpnt de 60 kilomètres. Partout" l'ennemi est accroché et lentement recule, abandonnant de nombreux prisonniers et un matériel considérable. L'armée Debkney, dans la boucle de l'Oise, s'est emparée de tous les ] ouvrages fortifies entre Pleine-Selve et Ferté-Chevresis et arrive à la dernière ligne de défense allemande. Le fond do la poche entre Oise et Serre commence à se vider. L'armée Mangin a élargi sensiblemient ses têtes de pon't au nord de Serre, ainsi qu'à l'est de la Souche et du canal de Buze. L'armée Guiil.au-mat a attaque la „Hundungstellung", puisante ligne do défense que les Allemands avaient préparée depuis plus d'un an qu'ils avaient aménagée a vie des moyens formidables et qu'ils considéraient comme une des ,,pierres angulaires" de leur front actuel, et elle l'a emportée sur une dizaine de kilomètres, capturant plusieurs miliers de prisonniers et de nombreux canons. Enfin, sur les deux rives de la Meuse, les troupes Ératnco-cmériicia^ne^ poursuivent yin-lassablement leurs progrès vers Buzenoy. Dun-sur-Meuse et le trouée de Stenay. L'ennemi se défent avec une, énergie désespérée. Mais partout il oêde et chancelle.. Sur le, front italien. Succès anglo-italiens sur la Piave fCommuniqué officiel.) LONDRES, 27 octobre. Ce matin, à 6 h. 45, j la lOme armée passa à l'attaque sur la Piave, j aux environs de l'île de Grave di Papa-do poli. Sur l'ailo droite les Italiens se heurtèrent au ; début à une résistance acharnée, qu'ils brisèrent : à l'issue d'une âpre lutte et ils commencèrent ensuite* leur avance avec succès. Sur l'aile gauche les Britanniques réalisé- I rent des progrès satisfaisants et a teignirent leur I premier objectif après avoir brisé la résistance acharnée de l'ennemi. L'offensive anglo-italienne LONDRES, 28 octobre. (Reuter). L'attaque de la lOme année fut couronnée par un succès complet. Le lime corps d'armée, sous les ordres du général Paolini, avança à l'est de la Piave et atteignit une ligne comprise entre, les environs de RoncadeHe et un point entre la Cima Dolmo en San Polo di Piava où il se trouve en contact avec le 14m© corps d'armé© anglais, sous les ordres du général Balinghorn, qui°oon-quit Tezze et B'orgo M'alanotte. Le nombre des prisonniers faits aujourd'hui dépasse 2000. Les opérations dans les Balkans. La retraite de l'ennemi en Serbie orientale I PARIS, 26 octobre. (Officiel.) En Serbie 1 orientale les alliés continuent à pourchasser les Austro-Allemands vers le nord. La retraite des Austro-Allemands en Serbie LONDRES, 28 octobre. (Reuter.) Les Serbes, continuant leur poursuite acharnée malgré la résistance désespérée de l'ennemi, atteignirent, le 25 la cote au sud de Kragoujevats ainsi que les quartiers sud de Roupris et la vallée de la Morava. Les Autrichiens et les Allemands en retraite commettent toutes sortes de cruautés. Les opérations en Syrie. Les Britanniques prennent Alep. (Communiqué officiel.) LONDRES, 27 octobre. (Reuter). Nos avant-gardes de cavalerie et nos autos blindés ont conquis Alep, dans la matinée du 26 octobre, après avoir brisé la faible résistance de l'ennemi. Un brillant exploit ce la cavalerie anglaise LONDRES, 27 octobre. Reuter apprend qu'on n'a pas encore reçu de nouvelles au sujet de l'occupation de l'important point de croisement des lignes de chemin de fer à six milles au nord d'Alep. On ne croit cependant pas que les Turcs défendront cette position Apportante. Ce point pris, une des lignes de communication de6 plus importantes do la Turquie sera coupée, notamment le chemin de fer de Bagdad. L'expédition de la cavalerie britannique vers Alep constitua un brillant exploit qui, dans toute autre saison, aurait été impossible à bv suite du manque d'eau. Les opérations en Mésopotamie Détails sur la retraite des Turcs en Mésopotamie ( Communiqué officiel, y LONDRES, 27 octobre. (Reuter.) Nos troupes continuent la poursuite des Turcs sur les deux rives du T.igre. Le 25 octobre elles forcèrent le passage de la Lesse-Zab près de l'embouchure, en coopération avec notre cavalerie qui franchit cette rivière la nuit précédente, à quelques kilomètres en aval de ce point. A la suite de ce dernier mouvement le flanc gauche de la force turque qui forma un saillant au confluent de la Lesser et du Tigre, fut recourbé et l'ennemi fut chassé au delà du Tigre. Entretemps nos troupes firent des progrès sur la rive droite du Tigre. Le terrain difficile sur lequel les Turcs se battent est- coupé par des ravins. Les Turcs furent ^obligés d'abandonner leur position sur les montagnes. Après avoir détruit ses provisions l'ennemi s'est replié d'environ 4 milles en amont. Sur la route de Kirkuk nos patrouilles atteignirent les quartiers sud de Kirkuk. Les Turcs semblent occuper fortement le terrain qui conduit vers le nord de la ville. Les tentatives éle psï^„ S ' 1— Les ripmsss fe ..Centraux" ï 1. fin. * L'Allemagne attend les conditions de Fssfo. L'Autriche-Hongrie veut conclure une paix séparée. La réponse d® ['Allemagne à M. Wilson BERLIN, 27 octobre. (Wolff.) Officiel. La réponse allemande à la ndte de M. "Wilson dit : Le gouvernement allemand a pris connaissance de la réponse du président des Etats-Unis.Le président connaît les réformes profon- ! des qui &e sont produites et qui se produisent , encore dans la vie constitutionnelle allemande Les pourparlers de paix sont conduits par un gouvernement démocratique qui détient le pouvoir en fait et conformément à la constitution. L'autorité militaire lui est également subordonnée. Le gouvernement allemand attend à présent les propositipns pour un armistice intrô-duisant la paix de la 'justice comme le président l'a caractérisée dans 6es déclarations. (sig.) Dr. SOLF, secrétaire d'Etat aux affaires étrangères. La réponse de l'Autriche aux Etats-Unis Voici le texte de la réponse du comte An-drassy, ministre commun des affaires étrangères en Autriche-Hongrie, à M. Robert Lansing, sous-secrétaire d'Etat aux Etats-Unis : En réponse à la note adressée le 18 octobre par M. Wilson au gouvernement austro-hongrois et conformément à la décision de M. "Wilson de parler séparément j avec l'Autriche du problème de l'armistice et de la paix, le gouvernement austro-hon- | gTois a l'honneur de déclarer qu'il est d'ac- ' cord tant avec les déclarations antérieures t du président -qu'avec les points de vue sur les droits des peuples d'Autriche-Hongrie et particulièrement sur ceux des Tchécoslovaques et des Yougo-Slaves, qu'il exposa dans sa dernière note. Etant donné que l'Autriche-Hongrie a accepté toutes les conditions dont le président fit dépendre l'ou/verture des négociations d'un armistice et de la paix, plus rien de l'avi§ du gouvernement austro-hongrois. ne s'oppose à l'ouverture de ce3 négociations Le gouvernement austro-hongrois se déclare prêt à entamer des négociations sur une paix entre l'Autriche et les pays en guerre avec elle sans attendre les résultats d'autres négociations et à conclure un armistice immédiat sur tous . les fronts austro-hongrois et prie le président Wilson le vouloir faire les démarches préparatoires résultant de ce fait. Ce que dit la presse anglais® de la réponse allemande* LONDRES, 27 octobre. (Reuter.) Les journaux considèrent le démission de Ludendorff comme une preuve qu'il est impossible de cacher encore plus longtemps la banqueroute des années allemandes. Le ..Daily Chronicle" commence la réponse de l'Allemagne à M. Wilson et dit que c'est en réalité une acceptation sans conditions des conditions de M. Wilsbn. Il est peu p>.ibable que l'Allemagne, après avoir accepté l'exigence priiVipale, fasse encore des difficultés pour les détails d'un armistice. Si la situation n'était pas désespérée elle #io serait jamais allée aussi loin. Le ,,Daily Telegraph" dit: La débâcle de Ludendorff est colossale. On peut se demander avec raison qui sera le suivant# Hindenburg ou le kaiser lui-même.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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