L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 22 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fx73t9fb94/
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4eme Amin@e 133? S cents ^om@£Si 22 lissai EQSQ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Ss5Ma*îiiaE caaaoticSSew eStu matin Emratssanî en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes fies S«si4a"es doivent adressées £&a* I SîaBfeêaaï c2fâ n*é£â&£Stiioïrtt : P<I- 3S- VOO£3JES2JIiî£SWAL *334—340, j AMSTEKDAiVÎ. Téléphones: 3797 et H77S. | EéiSacteur en CJhieî : Gustave Jaspaers. _ ... ■ „, . .. ( Charies Bernard.René Chambry, eorEt.té cSe Réaction;; EtgailBe Pajatiparé. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger f!. 2.00 par mois. Pour les militaires au front et les militaires internés en HoHande fl. 0.75 par mois payabl* par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Pas d'immixtion Quoique nous puissions penser de la question flajnande, au moins sommes-ncus d'accord sur un point : c'est qu'elle doit être réglée par nous, entre nous. Les Flamands ne sont pas un petit peraple opprimé par une grande nation et que seulement le secours de l'étranger pourrait délivrer de ees oppresseurs. Au contraire. En Belgique les Flamands.ont la majorité. Le suffrage universel corrigé par le vote plural favorise plutôt le petit fermier flamand au détriment de l'ouvrier wallop. Les Flamands ont une situation prépondérante à la Chambre, et dans le3 conseils du gouvernement. Ils sont les maîtres.... On ne conçoit même pas, dans ces conditions, comment la question flamande pourrait jamais être internationalisée et faire l'objet d'un débat quelconque au futur congrès de la paix. De grands peuples libres, peuvent proclamer et garantir la liberté des petits peuples. Le jour où ils s'aviseraient de déterminer le statut de cette liberté, ils détruiraient dans ©on essence le principe même dont ils se réclament. Ainsi la iaçon dont le pouvoir occupant, en Belgique, prétend régler les droits ' de population flamande n'est qu'une des pires formes de la tyrannie. Cette tyrannie, dont nous sentons si douloureusement les effets quand c'est l'Allemagne qui_ l'exerce, la ^uffririons-nous, même sous 6a forme la plus douce, si c'étaient nos alliés qui prétendraient nous l'imposer? Bizarre hypothèse. En effet. Le lecteur se demandera tout de suite comment une supposition aussi saugrenue peut nous venir à l'esprit. Avons-nous donc à craindre uue ingérence quelconque dans nos affaires de»la France, de la Grande-Bretagne ou de l'Amérique? Evidemment non. Mais, pourtant, s'il était venu à l'esprit de certains Belges de provoquer cette ingérence? Hé bien, si .extraordinaire que cela paraisse, il est un Belge, un Belge revêtu d'un mandat public et dont la responsabilité par conséquent est plus grande que celle d'aucun autre, qui a trouvé tout naturel de s'adresser à une puissance étrangère pour obtenir son concours dans la solution de la question flamande. M. Frans van Cauwelaert prétend gagner le cabinet de Londres à ses idiées. D'après lui, la question flamande intéressé la politique de3 grands alliés de la Belgique, en particulier l'Angleterre et la France, parce que lés inquiétudes que nourrit l'esprit flamand au sujet de son intégrité future exercent fatalement leur répercussion sur ses conceptions internationales. Sans noun.L aucune hostilité contre la France ni contre/la langue française, les Flamands se méfient néanmoins de certaines tendances traditionnelles de la politique française. On pourrait croire ici que l'honorable M. Frans van Cauwelaert, comme c'est la marotte de beaucoup de flamingants, prétend remonter à Philippe le Bel. Non. M. Frans van Cauwelaert laisse dormir en paix les cendres, des compagnons d'armes de Robert d'Artois. Il visé ce qu'il apelle des interventions maladroites encore récentes et qui ont alimenté longtemps la polémique des petits journaux flamands autour de ; l'Exposition de Gand. Il accuse la propagande française d'avoir soutenu financièrement des organes de presse, des associations et des instituts qui se sont toujours ^distingués par leur hostilité contre les idées flamandes. Pour le reste, il ne veut pas examiner le bien*-fondé des rumeurs qui ont cours dans les milieux flamands où l'on affirme que. certains organes de presse belge, qui, notamment aux Pays-Bas, attaquent tout ce qui est flam ' ngant avec une entière absence de se upules, ~ touchent indirectement des subsides français ou anglais.... Ramasserons-nous ce petit caillou dans n: ..••) jardin pour le renvoyor au rédacteur ( en chef de „Vrij Belgie" ? Cette façon ( d'à. rincer une calomnie ,,sans examiner ion bien-fondé" est vraiment d%ne de certain personnage de Molière; mais passons. Ce qui importe, dit M. van Cauwelaert, c'est Se ne pas laisser croire aux Flamands qu'ils sont tenus en suspicion en sorte de les laisser exposés sans contrepoids à l'attracr 'ion de l'Allemagne.... ] Qu'est-ce à dire? Nulle suspicion n'effleure ] les Flamands. En quoi auraient-ils démé- ] rité? Est-ce que, par exemple, la part des < soldats flamands dans la brillante affaire de Merckom aurait été moins grande que celle \( de leurs camarades wallons? 11 est-souvent c agaçant d'entendre dire que les Flamands 1 sont en majorité au front à seule fin de dés- 1 obliger les Wallons. Mais c'est un fait que i les circonstances expliquent. Hé bien, c'est t faire une injure gratuite à la France et à j la Grande-Bretagne que de supposer qu'ils \ pussent jamais suspecter ces Flamands qui, pendant quatre années, ont monté la garde a sur l'Yser, et qui, en ces terribles heures C d'épreuve où tout le poids des armées aile- I mande3 pèse sur les lignes des alliés, tien- a lient victorieusement plus de cinquante f kilomètres de front. J H y a les activistes, oui. Mais qui donc "v étendra l'opprobre de leur trahison sur -tout le peuple flamand, au loyalisme et au , patriotisme si éprouvé? Haussons les épau- 'i tes. Quant à 1',,attraction" que l'Allemagne I exerce sur les Flamands, c'est là une chose tellement neuve, à ce point paradoxale, que nous avouons ne plus comprendre et nous Sommes à nous demander si vraiment l'honorable M. van Cauwelaert se rend compte de l'énommité des choses qu'il avance. Non, les Flamands ne sont pas ,,attirés" rers l'Allemagne qui les a meurtris dans leur corps et dans leur âme, vers l'Aile- : v joagne qui, depuis quatre années, les tient i c fora sa botte, qui les pillo et qui les près- v frire. Et pas n'est donc besoin de trouver à s, M*t£raçtios^ m. pQfttrepqids dans des w sympathies anglaises tandis que les sympathies françaises, toujours dans l'idée de M. van Cauwelaert, seraient plus spécialement , acquises à la Wallonie. La sympathie, une sympathie faite de ^reconnaissance et d'estime, de VAngleterre et de la France va indistinctement à tous les Belges. C'est une sympathie désintéressée; elle ne cherche pas à se créer , des sphères d'influence spéciales qui, pour la France, s'étendraient au pays wallon et pour l'Angleterre au pay6 flamand. Au futur congrès de la paix la France et la Grande-Bretagne ne reconnaîtront qu'un gouvernement : le gouvernement belge, qu'un peuple: le peuple belge. Une fois de plus ces grands pays garantiront so- 1 lennelement notre autonomie et notre indépendance, et leur immixtion dans nos affaires consistera tout juste à nous garantir la ; pleine liberté de faire nos affaires nous-mêmes. Les intrigues de l'honorable M. van Cauwelaert n'y changeront rien. < Charies Bernard. P-S. — M. J. Hoste écrit au j,Nieuwe Rotterdamsche Courant" que les idées de ' M. Frans van Cauwelaert lui sont suffisamment oonnues pour pouvoir déclarer que jamais il n'a préconisé une immixtion anglaise dans la question flamande. M. J. Hoste est au moins imprudent, aussi imprudent que M. Czernin quand il crut pouvoir affirmer que jamais son impérial maître n'avait écrit dans les termes qu'on sait au prince Sixte de Bourbon! Il nous suffira de garantir l'exactitude de ce qui précède, laissant provisoirement au seul M. van Cauwelaert le soin de placer des guillemets aux endroits où il aurait reconnu le texte du mémoire qu'il a envoyé au gouvernement j anglais. \ » rîj ii .m ii ■TTTinw ] la vis à Oand sous l'occupation ailerads } Un Gantois, échappé aux griffes des Aile- ( mands-, décrit, dans l'hebdomadaire ,,Patrie < Belge", de Paris (14 avril 1918), sous la j signature ,,Henry Charles", l'aspect de la ] vieille et célèbre cité. Deux passages de ce récit, poignant pour tous ceux qui connaissent et aiment la grande ville flamande, font sentir profondément la lourde tristesse qui pèse sur Gand subjuguée:,, Que / faire dans cette attente énei- vante! Je déambule une dernière fois par les rues, l'âme en peine, prendre congé de tant de choses familières à mes yeux, m'imprégner de tout cela comme du souvenir d'un visage aimé. Les rues sont toujours animées, sillonnées en tous sens d'Austro-Boches et d'ambulances de la Croix Rouge. Partout le grouillement de cet uniforme ] ,,gris sale" qui m'exaspère! Malgré l'incon- ] s tance des clients, le renchérissement con- ( binu de la bière et des boissons, les cafés sont < toujours ouverts. J'ai peine à reconnaître ( dans cette cohue lourde cette vraie foule f gantoise qui débordait jadis heureuse, ani- | niée, vivante, de chaque coté des trottoirs, j Tantôt, lorsque le soir tombera, lés rues seront désertes comme les allées d'un vaste cimetière. Les quelques rares lampes élec-' triques projetteront les ombres noires des vieilles maisons mystérieuses dans l'obscurité des rues. ,,J'accroche quelques amis au passage, on >'achemine lentement vers l'endroit où s'affiche le communiqué officiel mensonger. On 3'animé, on discute, non pas sur la guerre, mais sur ^es moyens de se sustenter, de se nourrir, aujourd'hui, demain I !.... ,,C'est la préoccupation constante, infime, générale, c'est l'inlassable sujet dù jour. On se signale les bouchers qui ferment ['étal, les boulangers à court de farine, qui vont tous grossir le nombre des petits boutiquiers vendant du savon détestable ou du bois à brûler. Chaque jour apporte à l'affichage de nouvelles réglementations. Aucune l'elle n'améliore notre désespérante mi-lère.... « ,,—Sur mon chemin, je dévisage la pro-cession des hommes âgés de moins de 4-5 ans, jui ont à se présenter régulièrement au contrôle des autorités militaires. Une procession ion moins suggestive me croise encore! C'est a procession des cuivres". Tout le cuivre >st réquisitionné maintenant ! Au début on p m excluait les objets de première nécessité n ît les objets d'art. Aujourd'hui, plus d'ex- n :eptions, tout ce qui est cuivre y paèse! On r >èse, on paie quelques francs, un coup du n ourd marteau,- et l'objet s'en va mécon- v îaissable rejoindre le tas hétéroclite du pré-ieux métal réquisitionné. f] ,,Me voici errant le long des docks. Les d [uais sont déserts, les grues immobiles se 1< [ressent comSne des bras en détresse Ici, p es ateliers Carels totalement incendiés par es bombes des aviateurs alliés. Tout est n orne, tout est triste, comme le vaste cirne-ière communal de la Porte de Bruges, où 9 dirige mes pas pour un dernier adieu aux ictimes de la barbarie teutonne. ,,Côte à côte, les vaillants soldats belges, nglais, français, tombés à la bataille de ^ )uatrecht, donnent le sommeil de la gloire. a" /es Allemands ont un terrain de sépulture éparé. Une massive pyramide, en ^grosse ierre de taille, recouvre les restes de l'équi-age du zeppelin abattu au-dessus de la ille." M I 7» Il 3 l |T || >oLk Rouge de Belgique Tente de cartes postales illustrées k: et pro-Belgica, du Bur. de pro- n' pag. pa>tr. ,,A. pr. 0." Zwolle. 6e versement pour un lit d'hôpitcd 2.50 fl. Q ■ n< // f a un an S -22 juin 1917: Les Français repolissent de latentes attaques allemandes vers le Téton ti 5 entre la ferme Royer et Vépine de Ghe- si rigny. Les Britanniques tiennent Vadver-lire en êcheo à l'est d'jEJpehy et vers la fer , a< £ Gilimont . b< En Belgique. ' La terreur, b@ehe ; lin proses monstre à Gand. . J;:e caiiSamnaiions à mort ; vingt-trois condamnations aux travaux forcés et à l'emprisonnement La Belgique est une sombre prison dont tes murs épais empêchent la plainte des vic-;imes d'être entendue du dehors. Les Aile- -miânds s'efforcent d'éviter que, hors du j pays qu'ils occupent et qu'ils torturent, on >oit renseigné sur les forfaits qu'ils y corn- j mettent. Ils savent l'effet désastreux que le j meurtre de Miss Cavell, du capitaine Fryatt, I le tant d'autres innocents a eu sur les neu- i ares, dans le monde entier. Ils terrorisent a Belgique, ils martyrisent sa population [ m'ils déciment par leurs pelotcttis d'etxécu- j ion ; mais ils étouffent les râles de leurs s victimes. L'Allemagne criminelle cherche .'ombre et commet ses crimes dans la nuit i>t le mystère. Devant le conseil de guerre de Gand, qua-*ante-quatre Belges, mis em état d'arrestation au début de ce mois, viennent encore le comparaître sous l'accusation dJavoir ivre aux puissances alliées des documents le nature à mettre en péril l'année allemande. Plusieurs d'entre eux ont été arrê-és hors de leur maison et emmenés sans >ouvoir rien faire savoir aux leurs; earypri-oiumés sans même connaître pourquoi ils se rouvaient dans les mains de la justice militaire allemande, ils n'ont su ce qu'on leur •eproahaifc que le jour même où ils ont com-carû devant ceux qui se disaient leurs juges. [Commencé sans qu'on interrogeât les aceu-es dans leur prison, le procès s'est terminé ans que personne les défendît à l'audicr^-v 2ar on ne peut appeler une défense le petit liscours insignifiant, et d'ailleurs n^wa-iréhensible pour la plupart d'entre eux, que xredouillèrent une demi douzaine de boches [u'on leur avait imposés comme avocats l'office et avec lesquels ils n'avaient pas nêane communiqué auparavant. C'est dans le huis clos le plus absolu que, ;cmme toujours, le procès s'est déroulé. Nous sommes néanmoins en mesure de lire que le ministère public leur reprochait le s'être concertés et associés pour renseigner les alliés sur tous les points stratégiques ïb d'importance militaire que leurs avions >oambardent et détruisent dans la région omprise entre Bruges et la côte, et cela avec me régularité et une précision contre les-[uelles les boches sont impuissants et qui es rendent d'autant plus furieux. Nos mal-leureux compatriotes étaient, en outre, in- ! ulpes de tenir les services alliés au courant ! Les dégâts que leur aviation commet quasi ] quotidien sèment dans cette région, et par- ; iculièrement sur le canal maritime de Bru- ; fes et dans les camps, d'avions boches et les ' >arcs de pionniers de Varssenaere, de Scheepsdale, de Coolkerke^ d Uitkerke et de Nieuwmunster. Il est piquant d'observer à ce propos qu'une grande partie des accusés habitent les environs d'Eecloo et de Maldegheni; certains sont même de Cluvsen et de Langer-brugge. Cest dire que, rie fût-ce qu'en raison de la distance et des difficultés qu'on rencontre pour faire le moindre déplacement, il leur était matériellement impossible de savoir ce qui se passe de l'autre coté de Bruges. Pour ce qu'on est convenu d'appeler la justice bcche, tout inculpé est d'avance condamné. Aussi, malgré leurs dénégations énergiques et qui eussent, par leur accent de sincérité, fait impression sur des juges moins prévenus, nos malheureux compatriotes ne pouvaient espérer échapper aux impitoyables sévérités de nos ennemi. Cinq seulement d'entre eux ont pu trouver grâce aux yeux des abominables reîtres qui se sont livrés à cette parodie de justice.Seize condamnations à mort ont été prononcées. Les autres inculpes se sont vu condamner à des peines allant de deux ans de prison à vingt ans de travaux forcés et la plupart à des amendes considérables. Parmi eux se trouvent dix femmes, dont l'une "est, paraît-il, mère de cinq enfants. et n'a pas, depuis la guerre, quitté, fût-ce une heure, le village où elle habitait. Nous croyons savoir que le ministre d'Espagne à Bruxelles, q,ui en avait été sollicité, de démander au kaiser de commuer les pei-et demander au kaiser de commuer les peines de mort, mais qu'un refus fotfmel lui a' été opposé. A l'heure qu'il est, l'Allemagne a sur la conscience seize cadavres de plus, seize cadavres d'innocentes victimes, dont le sang, répandu sur le sol de la prison du Canal de Couture, retombera un jour prochain sur leurs bourreaux. loiiïoîles arrestations dans les Flandres Les Allemands traduisent le dépit que leur cause l'insuccès de leurs offensives répétées par un redoublement de rigueurs. Ne pouvant avoir raison des puissantes armées de l'Entente, ils s'en prennent aux paisibles populations de notre Belgique, qu'ils terro1-risent et persécutent d'autant plus volontiers qu'elles se trouvent sans défense. I)e Termonde et d'Alctefc on signale des arrestations en masse, quîvoint été opérées ces jours derniers par une bà^nde de policiers allemands venus de Bruxelles. Le nombre des malheureux qui ont été ainsi arrachés à leurs familles s'élève à plus d'une centaine. / Dans le pays, on s'explique d'autant moins ces arrestations,que plusieurs d'entre les personnes sUr lesquelles s'est abattu la poigne des argousins bçches sont presque infirmes ou impôt an tes. L©s opérations militaires leiriss eoiito-attaps dis alliés n Italie Sur plusieurs points les Autriebiens saut rejetés. 134Q prisonniers S Actions locales à l'Oups.f Sur le front belge. 5 Les Belges réussissent des coups da masn. 5 {Communiqué officiel.) LE HAVRE, 20 juin. Mercredi, dans la uit, les Belges exécutèrent plusieurs coups 0 main, suivis de combats corps à corps, 'ne . patrouille belge tua 2 officiers ot 5 sol-ats allemands et ramena 14 'prisonniers. Hommago au 2o régiment de chasseurs à cheval belge. LE HAVRE, 20 juin. (Officiel). Le coule royal, accompagné du général de Ceu-inck et du générai Gillain, chef de l'état-tajor général, a remis aujourd'hui au 2e ïgiment de chasseurs à cheval une ban-ière commémorant les combats de Reygers-liet.Le Roi Albert harangua les troupes en ■ançais et flamand. Puis il distribua dee ecorations aux officiers et soldats. Enfin, 1 régiment défila devant la bannière dé-loyée.Sur \<î front occidental Combats d'artillerie. (Communiqué officiel.) 1 ! PARIS, 20 juin. Combats d'artillerie in-;rmittents entre Montdidier et l'Aisne et 1 sud de l'Aisne. Journée calme sur le reste du front. Les Bnîanniqucs avancent leur ligne au nord-ouest de Merrie. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 juin. La nuit dernière les rançais exécutèrent deux coups de main en réussis aux environs de Locre et rame-îrent plusieurs prisonniers. Les Britanniques firent également quelles prisonniers au nord-est de Meteren. Ce matin nous avançâmes quelque peu ds ligues au nord-ouest de Merrie. Nous mes quelques prisonniers et capturâmes 1 mortier ae tranchées et une mitrailleuse. Nous repoussâmes avec succès deux con-e-attaques ennemies sur nos nouvelles posions.Dans la journée l'artillerie ennemie fut . tive aux environs de l'Ayette et lança >aucoup d'obus délétères,, s I Les Britanniques mettent hors combat 11 appareils ennomis. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 juin. Le ciel nuageux et les pluies entravèrent hier ,uotre action aérienne. Les aviateurs ennemis 'montrèrent peu d'activité. Aujourd'hui nous abattîmes i 9 appareils allemands et nous contraignîmes J 2 autres à atterrir désemparés. Un avion britannique ne rentra pas au camp. Combats d'artillerie et de patrouille. (Communiqué officiel américain.) LONDRES, 20 juin. Sur le front américain on signale à nouveau une vive' activité des patrouilles au nord-ouest de Château-Thierry et en Woevre. Les patrouilles ennemies subirent de notables pertes sous le feu de nos mitrailleuses au cours d'escarmouches de patrouille. La lutte d'artillerie continue dans ces régions et en Lorraine. Les pertes allemandes. PARIS, 21 juin. (Havas). On a publié déjà entre autres un état des pertes subies le 10 juin par le 34ème régiment qui montre par exemple que la lOème compagnie était réduite à l'officier, un sous-officier et 3 hommes, et le 2ème bataillon à environ 50 fusils. La 50ème et la 52ème divisions d'infanterie, classées l'une et l'autre comme divisions de grand combat, ont combattu dans la Somme et dans l'Aisne. Le 50èmo division a laissé dès la fin de mars plus du tiers de son effectif- à Hangard en Santerre. Reconstituée à date du 5 juin chacune de ces compagnies elle a pris part à l'offensive du 27 mai. A la date du 5 juin chacune de ces compagnie avait laissé 6Ùr le terrain de 30 à 35 hommes. Les cadres étaient tellement éprouvés que les officiers placés en réserve de commandement avaient dû être versés en bloc dans les Eonmations dès le 3èane jour de l'offensive. La 52ème division ^entrée dans la bataille de Picardie fin de mars, a été relevée épuisée le LO avril. Envoyée au repos et reformée à raison de 150 hommes par compagnie, elle 1 été de nouveau engagée à l'est de La Ville a,u Bois le 27 mai. Elle progressa jusqu'à la Vesle mais dut alors s'an*êter, ayant perdu ie 35 à 37 hommes en moyenne par compagnie. Ces deux divisions ont donc à deux reprises, en l'espace de six semaines, perdu [es deux tiers de leurs effectifs* L'étendue des partes allemandes est prouvée par, une foule de renseignements précis et concordants.L'effansive autrichienne ' Les Italiens refoulent l'ennemi vers le Ment Belfuna, Zen-on, Scndona, éter.àent leurs progrès sur !a Costaîunga et font 1839 prisonniers. Les Français occupent les positions de ZCiiisù et de Penhar et font 102 prisonniers. ( Communiqué officiel.) ROME, 20 juin. La bataille continue sans interruption et avec acharnement sur le Montello et le long de la Piave. Hier soir nous refoulâmes l'ennemi au nord de la voie ferrée du mont Belluna et nous le contraignîmes a reculer considérablement ses lignes vers le saillant au nord-est de Montello. Nous fîmes 1226 prisonniers et nous capturâmes un grand nombre de mitrailleuses. Sur la Piave, où nos troupes résistent avec une grande bravoure et une grande ténacité aux attaques vigoureuses et fermes de l'ennemi, la bataille subit de nombreuses fluctuations. Hier matin les Autrichiens réussirent, en lançant au feu de nombreuses troupes fraîches, à réaliser tout d'abord quelques progrès à proximité de Zenson. Mais ils furent aussitôt arrêtés, puis contraints de se retirer par nos troupes de renfort. Par d'énergiques attaques locales nos troupes réussirent à reprendre la majeure partie du terrain conquis par les Autrichiens à l'ouest de Son-dona. Nous fîmes 513 jrisonniers. Les détachements tchéco-slovaques payèrent bravement leur premier tribut sanglant à leur noble désir de coopérer à la lutte pour la liberté et l'indépendance des peuples. La 25e division d'infanterie a pleinement manifesté sa bravoure dans cinq journées d'un combat glorieux et ininterrompu, tout comme la brigade de Pisagno (209e et 210e régiments). Du matin jusqu'au soir tous les détachements prennent part à l'action en vue de barrer à l'eniïfemi la route vers nos lignes. Les aviateurs italiens, en coopération étroite avec les aviateurs alliés, ont exécute des bombardements très hardis et,prêtèrent une aide' continuelle aux autres armes. 14 appareils ennemis ont été abattus. Un avion italien ne rentra pas au camp. Sur tout le front les ballons captifs prêtèrent une aide précieuse. Sur le plateau d'Asiago des détachements français, au cours d'un coup de main bien réussi, réussirent à enlever à l'ennemi les positions de Bertigo e£ de Penhar. Ils firent également 102 prisonniers. Les troupes italiennes complétèrent l'occupation du mont Ccstalunga et firent 100 prisonniers, v Les attaques de l'ennemi sur le mont Cor-no furent repoussées. Les aviateurs britanniques abattent 10 appareils autrichiens. (Commu/niqu é officiel. ) _ LO'NDRES, 20 jnin. Sur le front britannique en Italie situation' inchangée et cal-troupes le 15 et le lô, s'élève à 19 officiers mie. Le nombre des prisonniers faits par nos et 1060 soldats. Hier, nos aviateurs, favorisés par le beau temps, montrèrent une grande activité. Dix appareils ennemis ^furent abattus et 1460 kilos de bombes lancés sur divers objectifs. Ce matin il a plu fortement. Lo commentaire Stefanl. Stefani' annonce qu'au front dans les montagnes un calme relatif est signalé. L'ennemi retire ses divisions fauchées afin de les remplacer par des troupes fraîches. En attendant 01^ s'attend sous peu à la reprisé de l'offensive sur* cette partie du front. Sur la Piave inférieure l'ennemi poursuit ses attaques acharnées sans interruption.- A tout prix il veut se débarrasser des tenailles qui menacent ses têtes de pont. Odieux procédés. ROME, 20 juin. (Stefani). 3>ojà avant l'offensive le commandement italien savait que l'ennemi avait habillé en tenue italiene- des soldats parlant l'italien. Ces soldats devaient, au momenb opportun, semer la panique et le désordre parmi nos rangs. Parmi les prisonniers faits le, 17 sur le plateau d'Asiago il y < avait deux Autrichiens qui portaient, le premier la tenue d'un lieutenant, et le second celle d'un-soldat des bersagïieri. Conformément aux lois de la guerre, ils furent passés par les armes après une courte procédure. Les succès italiens. LONDRES, 20 juin. (Reuter.) La „Daily . Post" de Liverpool écrit: j L'échec autrichien est d'autant plus grave que d'énormes effectifs ont été lancés au feu. Sur un tihéâtre d'opération, tel que lé front italien, la période de succès est d'autant plus 1 brève que le mouvement offensif est vaste. 1 Une prompte dislocation suit les efforts extraordinaires. Succédant à l'échec de l'attaque allemande au nord-est de Paris et arrivant au même moment que l'échec de la récente attaque sur Reims, la victoire remportée par l'armée ' italienne pourrait fort bien constituer un tour- "■ nant dans la guerre sur terre. Le nombre seul 1 n'est pas décisif. Il est rassurant de constater ( qu'en qualités militaires les alliés ne le cèdent en rien à l'ennemi et que sur bien des points j ils lui sont même supérieurs. Les visions de ^ suprématie allemande n'apparaissent plus que comme de vaines illusions. . i L'arrivée des troupes américaines sur te ] front italien. LONDRES, 2-1 juin. (Reuter.) Le cor- ] Vespondant du ,,Morning Po'St" au front 1 italien télégraphia avant-hier: ^ 1 Actuellement l'initiative a passé entre 1 les mains des Italiens. Ils exécutent conti- j nuellement des attaques pour reconquérir £ les éléments de tranchées que l'ennemi occu- l po encore. ^ c Les Autrichiens, violemment canonnés c sur la Piave, se trouvent dans une situation s difficile parce que les Italiens les menacent € de part et d'autre du saillant. L'ennemi ne peut se .défendre qu'au < moyen de mitrailleuses, car le niveau élevé du fleuve ne lui permet pas de passer dea canons de calibre lourd . Les Italiens ont reçu deux nouveaux al-* liés; les troupes américaines, récemment arrivées, et la crue de la Piave, qui menace les lignes de communication des Autrichiens. Les Tchéco-Slovaques ont brillamment participé à la lutte dans les rangs du l'armée italienne, t Dans la région du San Dono on gagna du terrain et on fit 500 prisonniers. Les Autrichiens ont passé sur la rive occidentale de la Piave cinq divisions, soit 50-000 hommes. Ils disposent encore de grandes réserves. Leurs sapeurs sont occupés à construire trois ponts sur la Piave. Ils disposeront ainsi de cinq ponts à l'arrière du saillant qu'ils ont conquis sur la rive oppo-: sée. Les opérations en Palestine Expédition de reconnaissance. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 juin. Le 17, au matin, des cavaliers britanniques exécutèrent une expédition de reconnaissance à l'est du Jourdain. Ils tuèrent beaucoup d'ennemis à coups de lance. Actions diverses. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 juin. (Reuter.) Dans la^matinée du 16 des escadrilles aériennes britanniques attaquèrent la station du chemin de fer d'Elkatrani et les campements ennemis des environs. Un train rempli de troupes, ainsi que des abris ennemis, furent atteints. Les bâtiments de la gare furent détruits par un incendie. Le 18 la station d'Amman fut attaquée. Aux environs de la station d'Ameizeh, à 30 milles au nord de Maan ainsi que près d'Hafira, à 25 milles au nord-ouest de Medina, des forces arabes' déployèrent de l'activité'.. La Suite dans S'Est-Africain Les alliés continuent la poursuite de l'ennemî. (Communiqué officiel.) LONDRES, 20 juim (Reuter). Dans l'Est African portugais les forces de l'ennemi ont beaucoup diminué. D'après les renseignements reçus l'ennemi marche dans la direction air sud des cotes d'Inagou. Le 15 juin la free principale de l'ennemi se trouva à Alto Mulocue, à '225 milles au sud-ouest de Mozambique, tandis que son avant-garde se trouva à Ille, à 50 milles plus, au sud-ouest. Le 18 juin on signala un déta-, chement ennemi à Mujeba, à 80 milles au nord de Quelimane. Nous continuons la poursuite. ESsi Frarace La coopération militaire franco*amérlcaïne. PAIMS, 20 juin. (Ilavas.) La phase de la préparation de guerre américaine est passée; l'Amérique ne prépare plus la guerre,, elle la fait.' C'est pourquoi le gouvernement français a estimé qu'il était indispensable de créer en France un organise., central chargé de coordonner l'administration militaire franco-américaine. A cet effet, sur la proposition du président du conseil, ministre de la guerre, le président de la république a signé un décret constituant un commissariat général des affaires de guerre franco-américaines. Le commissaire général aura pour mission de porter au maximum le rendement de la coopération de guerre entre les Etats-Unis et la France. M. André Tardieu, jusqu'ici haut commissaire de la république aux Etats-Unis, est nommé à ce ooste. Le général Le Rond, aide-major général du général Foch, fera fonction de chef des services militaires du commissariat général. Dans une interview accordée -au ,,Matin" M. André Tardieu a indiqué lui-même le but visé par cette création: ,,11 était, a-t-il dit, de la plus haute importance qu'un organisme d'ordre gouvernemental eût pour mission de porter au maximum la coopération de guerre entre les Etats-Unis et la France au moment où l'effort actuel de nos alliés va peser d'un poids décisif ilans le conflit mondial." ■rt * * La paix française, PARIS, 21 juin. (Havas). La ,,Gazette iu Rhin et de VVestphalie" publie, daais la 2me édition de son numéro du 15 juin, une iépêche de son correspondant berlinois, relative à l'offensive de paix que l'Allemagne îongorait à diriger contre les Alliés. Le journaliste berlinois -ne paraît se faire aucune illusion sur le sort réservé à cette entreprise, mais il est moins heureusement inspire lans son interprétation qu'il donne à l'attitude d'une partie de la presse française. Un irticle de M. Auguste Gauvain, paru dans e ,,Journal des Débats", du 9 iuin. et intitulé : ,,La guerre et la paix", fournit notamment au glossateur germanique quelques ingénieuses déductions. Cet article est lisiblement pacifique, déclare-t-il tout d'a->crH avec assurance^ Mais, ajoute-t-il fine-nent, c'est un piège^ les dirigeants français l'ont qu'un but: forcer l'Allemagne à découvrir son jeu. Si Berlin'admet le principe l'une paix sans annexion ni indemnité, Cle-nenceau s'écriera d'un ton triomphant: ,Voyez comme les Allemands se sentent faites; ils renoncent à défendre leur butin; }ue l'on remette immédiatement en question les traités de Brest-L-itovsk, de Buca-est". Si l'Allemagne impose des conditions pie l'Entente juge trop rigoureuses Clemen-£au criera à pleins poumons: ,,Battons-nous usqu'au bout contre ces conquérants." En yous les cas, le gouvernement aura trouvé m moyen de justifier sa politique aux yeux le la population. Or, qu'a dit exactement e rédacteur du ,, Journal des Débats'' ? ^près avoir montré avec beaucoup d'à-pro-)os que jamais, à aucun moment, les empi* ■es centraux ne nous ont fait connaître leurs rats de guerre,t alors qu'ils affectent de îous interroger constamment sur les nôtres, lï. Gauvain décrit le genèse actuelle de la •uerre. C'est là encore une question que les puissances centrales ont toujours tenté 'obsourcir, sans le moindre succès d'ailleurs, ar elle est claire comme le jour. Mais lais-ons la parole au ,, Journal des Débats", mis n cause d'une manière si intempestive : ,,La volonté de guerre des deux empires :entraux .est établie aussi solidement que

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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