L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 23 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b56d21sk6m/
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4cmo 133S et fi33?5 ' s cerass ' Dimanche ;33 et lundi 24 juin H9S© L'ECHO BELGE L'Uafoa fait la Force. Jfourrsal quotidien «Sas matisî , paraissant en EtoBlaragle Belge est noire nom de Famille. 1^ il si I médacteui' en Cîieî- Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger II. 2.C0 par mois. Pour les Toutes les ettres d<tfreat ê re adre\8lîf24n acteur en mej. cîiambrv militaires au «ror.É et les militaires internés en Hollande II. 0.75 par mois payabla IbureaU de rédaction: N. 2S. VOOBBUKGWAL 334 240, comité de K^daction- Chaf'es Bernard, René ChamBry, par anticipation. Annonces: 13 cenis la ligne. Récian-.es : 30 cents la ligne. AWÎSTERDAfl*- TéiéDhones: 2797 et iWlï. I t-om»e ne K^oaciion.) Em||e painpare. H _J C?:rcnque médicale. CONSEILS PRATIQUES Le dîner Une jeune fille, qui nous entendait parler tout baut do ces sujets d'actualité hélas 1 murmurait, à l'oreille d'une de ses amies, trop haut pour que nous ne l'entendions pas*. - Ah, oui, la nourriture ! Encore et toujours ! Et dans ce mot vulgaire de nourriture elle mettait la haine de la poésie pour la prose de la vio courante. Oui, mademoiselle, mémo au mois detf fleurs, il nous faut parler de cela, parce que nous ne sommes pas de ces buveuses cie roséo, comme disait Victor Hugo des abeilles, dra abeilles qui déjeunent d'un bouquet de pervenches, dînent d'un parterre cte roses et soupent d'une touffe de serpolet. Oui, envions les buveuses de rosée, surtout à une saison où les œufe sont chers et où les roses sont pour rien, et retournons au pot au feu. ,,Je vis do bon-no soupe et non de beau [langage." Une dame, qui se pique d'être une bonne ménagère, disait, l'autre semaine: — Nous ne faisons plus qkb potage, par 'économie. Faitee-en, Madame, par économie justement.Je lis toujours avec intérêt les menus que .publie la section belge de l'association ,,Noodkeukens' ', et je vois avec plaisir que cette société, fidèle aux traditions patriotiques, affiche chaque jour, en tête de- son menu, un potage. Vive le potage, madame! Je* n'irai pas jusqu'à dire: si vous ne faites qu'un seul plat, que ce plat soit un potage, et rien do plus. Cependant, à Bruxelles, au ban temps, quand les sales boches 110 salissaient pas la capitale do leur présence, j'ai vu distribuer à notre brave peuple des potages qui valaient un dîner entier. J'en ai goûté sans déplaisir. L'assiette, oh bien garnie, en revenait à trois bous (15 centimes). C'était une soupe où entraient de© légumes, des pois, dé la viande, du lard. Oh ! si noua en avions de la t aredlle aujourd'hui ! Notre hôte, le Hollandais, dédaigne le potage. H se réduit, chea lui, quand par hasard il en miauge, à quelques légumes bouillis dans urne eau grasse, un aquarium qu'on aurait passé au feu! Nos mères entendaient autrement le potage, ce portique ouvert aimablement sur le dîner. C'était cotmimo un défilé de légumes savamment organisé, ordonné, systématisé, qui changeait d'aspect selon la saison, où figuraient tour à tour, seul ou par groupes harmonieux, oseille, épinards, salades, asperges, petits pois, cerfeuil, pourpier, bonne damo (arrache blonde) poireaux, céléris, etc., etc. L'oiguon, le laurier, le-thym, le persil l'aromatisaient. Il e»n) était de verts, de blonds, de jaunes, de rouges. Le liant en étlait obtenu par la peimme de terre, le riz, les oeufs, 3a crème, que sais-je encore. Le consommé, le madère, y entraient souvent. C'était un dogme culinaire, qu'il n'était de vrai potage ouo celui que corsait l'es de boeuf ou des abattis de volaille. Tout cela passait au crible do la passoire. A la dernière minute, une noisette de beurre fin veloutait le tout. Un potage sans défaut vaut seul un long clîner. \ Les menus de la Noodkeukens attestent qu'il est possible de confectionner, encore aujourd'hui, même en exii, des potages «nourrissante. Aux légumes traditionnels as-sociez, en de sages proportions, féculents (pois, haricots, riz) restes de viande hâahés (et jusqu'à l'eonihieifdsworst lui-même) un blanc d'oeuf demeuré sans usage. Dans le creuset où il s'élabore, toutes ces choses, disparates en apparence, sont susceptibles 'de s'amalgamer afin de constituer un tout 'succulent. Nous ne risquons pas de nous perdre dans un menu trop compliqué! La néoessité des -temps a réduit notre dîner à un plat simple et unique: poisson, viande ou oeufs. Je mets le pedsson devant, parce que, seul, il règne en co moment; royauté éphémère, m'assure-t-on, puisque le meuton, cependant si peu [belliqueux, va bientôt le détrôner. Los chimistes nous assurent, par l'argument irréfutable des chiffres, que le poisson vaut la viande. Croyons-les. Cependant lo poisson a un autre fumet que le bifteck, et l'églefin, la raie, la sole elle-même nous laissent moins gaillards d'estomac que 1© .rosbif. Question d'accoutumance ? Peut-être. Les chiffres des chimistes ont une Vu-leur. Les arguments de l'estomac ne sont; pas négligeables. En fait, nous sommes accoutumés à la viande, l'autre nous est moins sympathique. En alimentation, la sympathie va avant la chimie. Néanmoins mangeons du poisson, faute de viande. Deux conseils à ce propos. Prenons exemajple des Hollandais en .un point où ils excellent. Ils ont des graisses et des secrets culinaires qui leur permettent de griller merveilleusement leurs poissons. Ne leur contestons pas ce mérite, le seul d'ail-leurs de toute leur cuisine. Un poisson médiocre, grillé à souhait, l'emporte en saveur sur le poisson bouilli. H est tout à fait plus appétissant et plus digestible. En outre, le jour ou nous nous offrons du poisson, ne manqueras pas de corser le menu maigre (maigre, j'aime est adjectif accolé au poisson) de quelque plat de solide doublure, macaroni, riz ou quelque chose d'analogue.Noodkeukema présente, chaque jour, à «on' mmu, un légume, laitues, épinards, petits pois, choux-fleurs, endives. Leçon de ®hose à suivre ! Vous 6avez comme moi qu'il existe deux catégories de légumes: d'aibçœld les légumes *teOk.iLSsm.êiis&mlBs. G». «.'sa dire trop de bien. Qu'ils ne soient pae tau jours très nourrissants, convenions-en. Mai qu'ils sont utiles au bon fonctionnement d< là machin© intestinale ! Sans eux, nous se rions intoxiqués par les viandes. L'autre catégorie, que je vous reoommande de » pas négliger non. plus, comporte les légume-vivants: salades, radis, concombres. Cei légumes fournissant à l'organisme des prin cipes indispensables, vitamines, sels, etc. I. ' salade est le plus merveilleux engin de voie rie intestinale que je connaisse. Il n'existi pas une balayeuse aussi parfaite qu'un< laitue saupoudrée do sel et de poivre, humec tée à point d'huile et de vinaigre, relevé* d'une pointe de ciboulette, enfin machiné* selon les rites que les initiés connaissent (Entre nous, savera-TOUs que pour confec tionner une bonne salade il convient d'êtr* quatre au moins, un sago pour mettre le sel un avare pour doser le vinaigre, un prodi gue pour verser l'huile, un fou pour mélan geir le tout). H resterait, pour couronner le , menu me deste, détaillé ci^dessus, à ajouter au dînei ce superflu qu'on appelle le dessert. Brillât' Savarin, au ncai des gourmets, réclamai! du fromage. La petite fille, elle, ouvre d( grands yeux qu'elle oriente vers le buffe-l eu la porte'de la salle à manager; elle attend on no'sait quoi d'excellent: un gâteau, fût il petit, un fruit, fût-il greè. C'est le temps des fraises. Mangeons des fraises. Docteur Paul Durand. • e * La conférence de ta Haye et les internés Des affirmations contradictoires au sujet du régime des soldats internés en Hollande ayant été formulées de ces' derniers temps, il paraît utilo de rappeler les textes des conventions élaborées par la deuxième Conférence de la Paix et de revoir les travaux préparatoires de cette conférence, qui avait pour mission ! principale de codifier le droit international dont les bases avaient été jetées par la première conférence réunie du 18 mai au 29 juillet 1899. Déjà colle-ci avait élaboré le texte des conventions:lo) pc-ur le règlement pacifique des conflits internationaux ; 2o) concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre ; 3o) pour l'adaptation à la guerre maritime des principes de la convention de Genève du 22 août 1864; Elle avait formulé de plus trois déclarations concernant : 1) l'interdiction de lancer des projectiles et dos explosifs du haut do ballons ou par d'autres modes analogues nouveaux ; 2) l'interdiction de l'emploi de projectiles qui ont pour but unique de répandre des gaz asphyxiants ou délétères ; i 3) l'interdiction de l'emploi de balles qui s'épanouissent ou s'aplatissent facilement dan3 le corps humain.' Enfin, la première conférence avait émis une série do voeux dont l'un visait l'inscription au programme d'une conférence ultérieure de la question des droits et des devoirs des neutres. La deuxième Conférence de la Paix, réunie à La Haye du 15 juin au 18 octobre 1907, arrêta le texte de conventions relatives: lo) au règlement pacifique des conflits internationaux ; 2o) à la limitation de l'emploi de la force pour le recouvrement de dettes contractuelles ; 3o) à l'ouverture dos hostilités ; 4o) aux lois et coutumes de la guerre sur terre ; 5o) aux droits et aux devoirs 4es puissances et des personnes neutres en cas de guerre sur terre; 60) au régime des navires do commerce ennemis au début des hostilités; 7o) à la transformation des navires de commerce en bâtiments de guerre; 80) à la pose des mines soKs-marines automatiques do contact; 9o) au bombardement par des forces navales en temps de guerre ; lOo) à l'adaptation à la guerre maritime des principes de la convention de Genève; llo) à certaines restrictions à l'exercice du droit de capture dans la guerre maritime; 12o) à' l'établissement d'une Cour Internationale des prises; ]3o) aux droits et devoirs des puissances neutres en cas de guerre maritime; 14o) à l'interdiction de lancer des projectiles et des explosifs du haut de ballons. Une déclaration, une résolution et des voeux furent encore libellés par cotto conférence, qui y annexa le projet d'une convention relative à l'établissement d'une Cour de Justice Arbitrale. C'est la cinquième convention qui traite, dans son chapitre II, des belligérants internés et des blessés soignés chez les neutres. Voici le texte des articles composant ce chapitre; les articles 11 et 12 sont textuellement extraits de la convention élaborée par la première conférence sur les lois et ooutumes de la guerre sur terre: Art. 11. La Puissance neutre qui reçoit sur son territoire des troupes appartenant aux armées belligérantes les internera, autant que possiblo, loin du,théâtre de la guerre. Elle pourra les garder dans des camps, et même les enfermer dans des forteresses ou dans des lieux appropriés à cet eiffot. Elle décidera si les offioiers peuvent être laissés libres en prenant l'engagement sur parole de ne pas quitter le territoire neutre sans autorisation. Art. 12. A défaut de convention spéciale, la Puissance neutre fournira aux internés les vivres, les habillements et les secours commandés pa.r l'humanité. Bonification sera faite à la paix des frais occasionnés par l'internement. Art. 13. La Puissance neutre qui reçoit des prisonniers évadés les laissera en liberté. Si plie tolère leur séjour sur son territoire ielle peut leur désigner une résidence. La même disposition est applicable aux prisonniers de guerre amenés par des troupes se réfugiant sur le territoire de la puissance neutre. Art. 14. Une puissance neutre pourra autoriser lo passage sur son territoire des blessés ou malades appartenant aux armées belligérantes, sous la réserve que les trains qui les amèneront ne transporteront ni personnel, ni matériel de guerre. En pareil cas, la Puissance neutre est ténue de prendre les mesures- de sûreté et de contrôle nécessaires à cet effet. Les blessés ou malades amenés dans rcs conditions sur le territoire neutre par un des bel-Jigétggtsj gt .qui appaïfeSftSSrt à la Partie adverse, devront être gardés par la Puissance neutre de manière qu'ils ne puissent à nouveau prendre part aux opérations de la guerre. Cette puissance aura les mêmes devoirs quant aux blessés et malades de l'autre armée qui lui seraient confiés. Art. 15. La convention de Genève s'a-pplique aux malades et aux blessés internés sur territoire neutre. Il résulte de l'examen des travaux de la conférence que les délégués établissaient une certaine/distinction, très naturelle d'ailleurs, entre les internés et les prisonniers de guerre. C'est ainsi que les délégués japonais ont déposé le 10 juillet à la seconde commission un amendement disant notamment : ,,Les officiers ou autres personnes appartenant aux forces armées d'un belligérant, internés par un Etat neutre, ne peuvent être mis on liberté ou autorisés à rentrer dans leur pays qu'avec l'assentiment de la partie adverse ej aux conditions stipulées par elles. " Cet amendement fut rejeté parce que trop restrictif et qu'en aucun cas la liberté des internés no devrait être soumise à l'agrément de la partie ennemie, même s'il s'agit du retour temporaire de l'interné dans son pays pour des motifs personnels. L'article 12 traite particulièrement du régime applicable aux internés. Le texte adopté paraît assez imprécis. Et l'on peut se demander en quel sens doivent être interprétés les termes „commandés par l'humanité". Pour élucider co point, les bases manquent, sauf une: la comparaison avec les prescriptions formulées en faveur des prisonniers de guerre au pouvoir d'un gouvernement ermeani. Elles constituent le chapitre II de1, la première section de l'annexe à la convention oonoernant les lois et coutumes de la guerre sur terre et sont reprises presque textuellement du texte approuvé par la première conférence. L'article IV de cette annexe stipule que „lcs prisonniers de guerre doivent être traités avec humanité". L'article V ajoute qu'ils ,,peuvent être assujettis à l'internement dans une ville, forteresse, camp ou localité quelconque, avec obligation de no pas s'en éloigner au delà de certaines limites déterminées. Cet internement ne peut être une détention car lo même article précise encore: ,, ils ne peuvent être enfermés que par mesure de sûreté indispensable, et seulement pendant la durée des circonstances qui nécessitent ces mesures." L'article VII détermine le régime auquel peuvent être soumis les prisonniers. Il est ainsi conçu : Art. VII. — Le gouvernement au pouvoir duquel 6e trouvent les prisonniers de guerre est chargé de leur entretien. À défaut d'une entente spéciale entre les belligérants ,les prisonniers de guerre seront traités pour la nourriture, le couchage et l'habillement sur lo même pied que les troupes du gou-: vernement qui les aura capturés." Des termes de ces articles il résulte que le minimum de traitement avec humanité garanti aux prisonniers est celui do l'armée active. La conférence de la paix ayant considéré que les soldats internés doivent bénéficier d'un ré-' gime plus favorable que celui des prisonniers, on peut en déduire que les internés ont droit à être traités sur le pied des troupes actives. Et cela étant considéré encore comme un minimum!Nul doute que le gouvernement néerlandais tiendra à 6e conformer aux délibérations do la deuxième Conférence de la Paix, à laquelle 6es délégués ont pris une brillante part, et fournira aux soldats belges internés le minimum auquel ils ont droit. Mais on objectera que la pénurie de vivres a obligé le gouvernement néerlandais à rationner même ses nationaux et que dès lors ta traitement minimum garanti devient un traitement de faveur. C'est une situation de fait à considérer, mais qui ne permet pas de déroger aux stipulations de la Conférenco de la Paix, à moins de recourir à la disposition prévoyant l'intervention d'une convention spéciale, ce qui est très aisé, l'accord des gouvernements néerlandais et belges étant suffisant pour les internés, tandis que celui des belligérants est requis pour une modification du régime des prisonniers de guerre. • iSi donc le gouvernement néerlandais ne peut assurer aux internés le régime minimum fixé, il est tenu à contracter avec .le gouvernement belge. Celui-ci, dès lors, pourrait obtenir de pouvoir envoyer en- Hollande des vivres pour ses soldats internés. On peut espérer que le gouvernement des Pays-Bas ne s'y* opposera pas ot se.conformera à l'article XII de la Convention ; sur les droits et devoirs des neutres. Il semble | d'ailleurs être déjà entré dans cette voie en 1 autorisant l'envoi de charbon pour les internés. Et certes, ce n'est pas le gouvernement belge qui se soustraira au devoir qui lui incombe d'assurer la subsistance de ses soldats. Il lui suffirait d'être fixé sur le bon accueil qui serait réservé à sa proposition. Nul doute qu'il la formule bientôt. • Dès lors, on peut espérer que la question sera résolue sous peu et le régime alimentaire des internés en Hollande favorablement modifié prochainement. Est-il utilo d'ajouter que les plus.élémentaires soucis d'humanité l'exigent! Victor Ernest, 1 Député supp. de Charleroi. En Belgique. A Bfuxeïles Mme Adèle D...., ménagère, rue Verbist, montait mardi soir le boulevard du Jardin-Botanique, lorsque, arrivée à hauteur de là rue - de Sohaerbeek, elle fut attaquée par deux individus de 20 à 22 ans, qui se jetèrent sur elle et lui arrachèrent des mains sa sacoche qui contenait un portefeuille avec 650 francs, un porte-monnaie contenant 150 franc», un trousseau de clefs et des objets de toilette. Ils prirent la fuite par la rue de Sohaerbeek. * * * Un individu, bien mis, paraissant âgé de 25 ans, s'installa mercredi dernier à la meilleure table du restaurant ,,Aux Caves de Maestricht", Porte de Namur. Il se fit servir plusieurs plats arrosés de quelques bons verres de vin, le tout terminé par le moka et la fine d'usage. Au moment de solder l'addition, il déclara tout simplement qu'il ne possédait pas plus d'un franc et quelques centimes.... Le garçon alla chercher la police mais le dîneur, profitant d'un moment d'inattention, a pu s'enfuir avant l'arrivée dos agents. * * * M. Emile Duray, bourgmestre d'Ixelles, vient de mourir dans son domicilie du boulevard Militaire, au cours d'une crise d7urémie dont il souffrait depuis longtemps. Le défunt faisait partie du Conseil communal d'Ixelles depuis trente ans. Son 25e anniversaire fut fêté en 1913. Il succéda à M. De Vergnies comme bourgmestre en 1904. M. Duray écrit également président cle la Société Intercommunale des Eaux, administrateur de l'Union du Crédit, etc. A Anvers Le steamer ,,Telegraaf I" avec 245 tonnes de farine, et les allèges ,,Philo-mène" avec 500 tonnés de farine, ,,Clémentine" avec 273 tonnes d'orge et 169 tonnes de farine, ,,Réclame" avec 275 tonnes de farine, ,,Noordpool" avec 40 tonnes de pois, 36 tonnes de haricots et 207 tonnes de savon, et ,,J.-R. Volg 2" avec 48 tonnes de pois, 122 tonnes de haricots, 29 tonnes de lait et 71 tonnes de savon, viennent d'arriver de Rotterdam. A Charleroi La pénurie d'aliments pousse une partie de la population à se nourrir des moules que l'an trouve, très nombreuses, dans la vase du canal de Charleroi et que, depuis quelque • temps, d'ingénieux gamins, poussés par l'appât du gain, mettent en pêche réglée. Malgré son goût peu appétissant, le nombre des gens qui usaient de ce mets nouveau ■ et peu coûteux était devenu de plus en plus considérable. Malheureusement, plusieurs cas d'empoisonnement viennent de se produire, qui pourraient bien mettre un terme à l'industrie florissante des gamins caroolerégiens. Plusieurs familles demeurant rue du Comptoir, rue du Pont-Neuf, rue de l'Egalité, rue Neuve et rue du Pent-de-Samibre ont eu tous leurs membres très malades et obligés de s'aliter; il en est de même d'un grand nombre de personnes de Marainelle, de Marchiefnne et de Lodenlinsart. Grâce à des soins immédiats et énergiques, jusqu'à présent aucun cas n'a été mortel; toutèfois deux personnes, la femme d'un employé de la Efin^ua Pentraie de la, Saaabre à roi et un habitant de la route de Philippe-ville à Marcinelle, étaient encore ces jours-ci dans un état qui ne laissait pas d'inspirer d'assez vives inquiétudes. * * * Le pays de Charleroi a le malheur d'être administré par un commissaire civil aile- : mand, qui passe 6a vie à chercher plaies et bosses aux populations belges.Ce personnage, ' qui s'appelle Heinichen et. qui, lors de l'oc- j cupation, nous vint du fond de la Saxe, ne sait qu'inventer pour ennuyer et tyranniser les infortunés que le malheur des temps a placés sous son administration. Il y a quelque temps, il prenait un arrêté aux termes duquel tous ceux qui s'occupent du commerce de denrées alimentaires ou de fromages ou qui en font la vente dans les communes de Charleroi, Châtelet, Châteli-neau, Couillet, Dampremy, Gilly, Jumet, Lodelinsart, Marchienne, Marcinelle, Monceau-su r-Sambre et Montigny-sur-Sambre, devaient faire une déclaration de leur négoce et ne pouvaient continuer à s'y livrer sans une autorisation des autorités allemandes.Etaient considérés comme commerçants ' de la catégorie visée: les fabricants de conserves, de miel artificiel, les brasseurs, les ! propriétaires de fromagerie, les marchands ambulants, les marchands de cigares et de vins, les courtiers, les voyageurs de commerce, les agriculteurs, les propriétaires de vaches laitières, etc. Les autorisations du commissaire alle-nand doivent être affichées en permanence dans les locaux de vente; les voyageurs et les ambulants -sont obligés de l'avoir toujours sur eux. Cette sévère réglementation, qui cause depuis le mois de mars de multiples tracas à tous ceux qui en sont l'objet et aux bourgmestres, cha/gés de l'appliquer, n'est naturellement pas applicable aux trafiquants et courtiers-marrons allemands qui, depuis quelque temps, se sont abattus sur la région comme une nuée de sauterelles et la mettent en coupe réglée ; mais elle a permis au représentant du kaiser d'empêcher un certain nombre de braves gens de gagner leur vie ou de les condamner à des amendes plus ou moins fortes, pour la moindre contravention.Sous les prétextes les plus insignifiants, le commissaire boche supprime, en effet, l'autorisation aux gens qui n'ont pas l'honneur de plaire à ses policiers, ou il les condamne à lui- verser des 50 et des 100 marks, parce qu'ils n'ont pas suffisamment graissé la :>atte des sbires. Tout cela n'est \pas fait pour rendre de la prospérité au commerce qui est déjà, ici comme dans le reste de la Belgique occupée, dans une situation si dif-;icile ; et beaucoup de gens, qui, avant la guerre et l'occupation allemande, vivaient convenablement de leur négoce, en sont réduits aujourd'hui à s'adresser aux oeuvres de bienfaisance et mourraient de faim, eux et leur famille, sans la charité publique. —1 .1,. 1 r» ■ '.'111 !! y a un an 23 juin 1917: Les Français repoussent des ittaques allemandes vers Vauxaillon, Fi-'ain. Chtvreux, Cavalier?, Courcy et la ferme Chambreiies. 2Jf. juin 1917: Les Français délogent Vennemi d'un sailhmt au nord-est de la ferme Usm/j, L©s opérations miSitaîres Violents combats sur la Piave. Les Italiens exécutent cle brillantes contre attaques. — Sur plusieurs points ils refoulent l'ennemi et lui infligsnt des pertes considérables. Plus ds î2,900 prisonniers! Pas d'événements importants à l'Ouest. Sur le frosit belge. ] Raiis hsuroux de nos braves. Pendant la nuit du 19 plusieurs raids réussis furent exécutés. Le but en était de faire de3 prisonniers. Les patrouilleurs d'un régiment de ligne firent l'assaut d'un poste ennemi près de Pilkem, après une courte préparation d'artillerie. Les soldats allemands résistèrent à coups de fusil et à coups de grenade. Le soldât Orban se lève, se porte en avant et jette ses grenades dans l'abri allemand. Ccux-ci se relèvent. Il s'ensuit un corps à corps et une lutte à l'arme blanche. Deux officiers allemands sont tués à coups de pistolet. L'abri fut ensuite nettoyé à coups de grenade. Le soldat Demayer tua cinq Allemands qui offraient de la résistance. La contre-attaque 6è préparant, nos patrouilleurs se retirèrent, en ramenant 14 prisonniers. Pendant le trajet un de ceux-ci lança une grenade. Lui et quatre de ses compagnons furent tués par l'explosion. Nos hommes attaquèrent également la ferme Crayonne, près de la ferme Brienne. Des corps à corps s'en suivirent. Tou3 les occupants du poste furent tués. On ramena deux prisonniers. Le soldat Lens; voyant une grenade dont la mèche brûlait encore, se trouvant aux pieds de ses camarades, la ramassa et la rejeta au lôin. Tous ces raids furent rapidement exécutes.Sur !o front occidental. Pas ^'événements importants. (Communiqué officiel.) PARIS, 21 juin. (Reuter.) Rien à signaler au front. Un raid réussi des Ecossais. (Communiqué officiel) LONDRES, 21 juin. (Reuter.) Au cours d'un raid que nous exécutâmes au cours de la nuit au nord de la Scarpe des troupes écossaises s'introduisirent dans les tranchées aile- 1 mandes. Elles infligèrent des pertes impor- | tantes à l'ennemi et firent un certain nombre ' de prisonniers. Quelques abris souterrains et plusieurs mitrailleuses furent détruits. L'action aérienne fut modérée. Wous abattîmes un appareil ennemi. Un avion britannique ne rentra pas au camp. Le3 raids aériens sur la côte belge. LONDRES, 21 juin. (Reuter.) Du 17 au 19 le temps entrava quelque peu nos opérations aériennes. Au cours de la nuit et pendant la journée nous bombardâmes les bassins de Bruges et d'Ostende, Zee-brugge, ies fabriques ,,La Bourgeoise"- et des chemins de fer. Au total 18 tonnes de bombes furent lancées. Les fabriques ,,Lâ Bourgeoise" furent atteintes, les quais et les chantiers. Des abris pour sous-marins furent également at- , teints tandis qu'à Ostende les piers, les magasins, les entrepôts et les ,,Ateliers de la marine" furent endommagés. Une des bombes tomba, sur un torpilleur ennemi. Des avions ennemis attaquèrent nos escadrilles de bombardement. Un avion ennemi fut abattu. Tous nos appareils rentrèrent indemnes, excepté un, qui fut obligé d'atterrir en Hollande à la suite d'une panne au moteur.- j Malgré le temps défavorable nous continuâmes la chasse aux sous-marins, tandis qu'à plusieurs reprises nous attaquâmes des avions ennemis. Nos hydro-aéroplanes, et nos dirigeables firent de nombreuses expéditions^ dans les ; eaux anglaises. Des mines ennemies furent j repêchées, tandis que des sous-marins qui ; firent leur apparition furent attaqués. La : navigation alliée et neutre fut protégée par 1 nos navires d'escorte. Progrès des Américains au nord-ouest de Château-Thierry. (Communiqué officiel) WASHINGTON, 21 juin. (Reuter.) Au nord-ouest de Château-Thierry nous avançâmes notre' ■ ligne et nous améliorâmes notre position.. En Woevre et dans les Vosgeâ de violents combats d'artillerie se produisirent. l3offensive autrichienne Heurousos réactions des Italiens sur ïe Montello et vers Fagare, Zenson, Cortellazzo, Gave Zuccherina. Nos alliés ont fait jusqu'à présent 12,000 prisonniers. (Communiqué officiel.) ROME, 21 juin. Sur le Montello l'ennemi continua hier sa pression énergique. Nos troupes tinrent tête à l'ennemi et reconqué-rirent du terrain par des oontre-attaques.^ ^ Les tentatives de l'adversaire en vue d'e-tendre ses progrès vers l'ouest et le sud imprimèrent un caractèro particulièrement vif à la lutte à l'est de la ligne Casa-Gheller-B avaria et aux environs de> Gerenerve&a. Une brigade de Pise, dans un élan admirable, fit 400 prisonniers, captura un grand nombre de mitrailleuses et reprit à l'ennemi deux batteries italiennes, de calibre moyen, qu'il avait capturées. Ces pièces furent dus-sitôt mises en action contre l'ennemi . 1 Sur la Piave l'action se concentra dans i quelques secteurs. A l'ouest de CanidelU les attaques ennemies furent aisément repoussées. Plus au sud, devant Fagare et Zenson, nous entreprîmes le . 20, dans la nuit, une réaction Nous la poursuivîmes avec une grande énergie,. ÎÎOUQ reprîmes des positions perdues. la veille et nous infligeâmes de fortes pertes à l'ennemi. Nous fîmes plusieurs centaines de prisonniers. . Dans la zone à l'ouest de Sandona l'ennemi entreprit une violente action1 contre Mosson. Il exécuta quatre assauts jusqu'à ce qu'il dut renoncer à la tentative en raison des pertes extraordinairement fortes qu'il avait subies. Au nord de Cortellazzo nos fusiliers marins et nos bersaglieri pénétrèrent dans les positions ennemies et firent 200 prisonniers. A proximité de Cava Zuccherina nous élargîmes notre tête de pont. Le nombre- des prisonniers, faits depuis le début de l'offensive, dépasse 12000. - En dépit du mauvais temps nos aviateurs montrèrent hier beaucoup d'aotivité. Ils abattirent 11 appareils ennemis. Des pilotes amérioains participèrent pour la première fois aux opérations. Lo brave commandant Baracca, qui rem* porta le 19 juin sa 34e victoire, n'est pas centré au camp. L'offensiyo autrichienne. LONDRES, 21 juin. (Reuter). Sur le front italien, les Autrichiens déclenchèrent' lé 15, au matin, leur offensive sur un front de 75 milles, entre le plateau d'Asiago et la mer. Les troupes britanniques se trou-< vaient sur' l'aile gauche, près du plateau d'Asiago, les troupes françaises à leurs co-. tés et les troupes italiennes tenaient le res-< te de la ligne. Les Autrichiens pénétrèrent dans les positions britanniques sur un front de 2500 yarda d« longueur sur 1000 yards de profondeur. Mais la ligne initiale fut intégralement rétablie par une contre-attaque, exécutée aussitôt après, et nous fîmes plus de 700 prisonniers et capturâmes 5 pièces de mop-ta^no.Le 16 juin nous fîmes encore 1079 prisoOH niers et nous capturâmes 75 mitrailleuses et 5 pièces de montagne. Dans le secteur français l'ennemi subit le même échec. Entre la Brenta et la Piave les Autrichiens' occupèrent les positions à l'ouest' de la Brenta, de sorte (jue les Italiens purent les prendre sous un feu d'enfilade. Les Italiens reconquérirent d'ailleurs ces positions et les gains totaux des Autrichiens sur le front montagneux ne comportent que deux milles sur un front cfe 6 mil-, les. Sur le front de la Piave les Autrichiens attaquèrent sur un front de 35 milles, entre le Montello et le canal de Capo Sile. Dans le secteur du Montello ils passèrent le fleuve et so nichèrent au nord-est de Montello. Ils passèrent le fleuve enoore sur plusieurs points et, le 17, ils occupaient un front de î 8 milles sur la rive occidentale, entre Gau-,N delà et le canal de Capo Sile. Ils avaient refoulé les Italiens vers le sud, à cinq milles des positions de seconde ligne, et occupé lés deux tiers environ du Mon* tello. Le 17 la situation se modifia en faveur, des Italiens. Los réserves italiennes recon-i quirent une partie du Montello et atteignirent la rive de la Piave au centre. Le 19 eij le 20 les Italiens poursuivirent leurs contre-attaques et actuellement les Autrichiens n'occupent plus que l'angle nord-est du Montello. Les Italiens ont repris Nervesa et reconquis une bonne moitié du terrain perdu au sud. Tous les ponts autrichiens, sauf quatre, furent emportés par les flots et les communications des Autrichiens avec leurs troupes engagées sur la rive occidentale de la Piave doiven être extrêmement diffi-* cil es. On croit que les Autrichiens, sur le Mon-, tello, n'ont plus reçu d'aide depuis le 1$ juin. . Dans les montagnes les Autrichiens combattirent fort, mal; mais sur la Piave beaucoup mieux. Ils montrèrent beaucoup d'énergie dans la construction des ponts. Les Autrichiens disposent encore de réserves considérables. Ils ont employé 35 divisions des 59 qu'ils possèdent. Bien que l'offensive autrichienne ait constitué un écheo complet^ on ne peut dire encore que les Autrichiens ne la reprendront plus pour tenter de rétablir leur position. Détails sur les derniers combats. ROME, 21 juin. (Stefani.) Hier notre contre-offensive mit absolument fin à l'offensive ennemie. Dans la contrée du Montello, des deux côtés de la route de Trévise-Ponte di Piave, ainsi que près de la courbe de Zenson nous avons enlevé plus de la moitié du terrain que l'ennemi avait occupé. L ' adversaire, favorisé par la situa* tion du terrain, se défendit avec acharne-i ment mais notre infanterie, appuyée dans la plaine de la Piave par des automobiles blindés et aidée magnifiquement par notre artillerie, surmonta t^us les obstacles. Au cours de ces combats l'ennemi subit des pertes considérables. La première contre-attaque de l'ennemi sur le Losson fut exécutée par une brigade fraîche de troupes d'assaut, mais déjà pendant la concentration cette brigade euti beaucoup à souffrir à la suite de notre feu d'artillerie. La grande partie de ces trou-i pes réussit cependant à s'introduire dans nos positions, mais au cours d'une brillante contre-attaque à laquelle rien ne résista les groupes de» l'ennemi furent enveloppées

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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