L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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11 September 1918
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s.n. 1918, 11 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/c824b2z82d/
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^eme 1 N» MUS & cenïs ntnercreoi m septembre i®l© L'ECHO BELGE L'Union fait la Force Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. ^Eelge est notre nom de Famhv* I Trjaites les lettres «souvent etre aaress^s «,,,-eau de rëdaotioa: IV. 25. VOORBUHOWAL 234-34©, StEHDAM. Xéîés3înor.es: 2797 ef Î7'/S. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Comité cle BMactlnn -f Charles Beraairtl.René ChamW, l'om,,e Hftaaction., EanîJe Painpairé. __ Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fi. 2.00 par mois. Pour l*?s militaires au front et les militaires internés en S-Iollande fl. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. |j L'esprit allemand On veut, lions faire croire qu'il y a quel-■ «ne chose de changé en Allemagne. Une I grande partie du public allemand devien-K jj-gît accessible a la raison. Des vedx de plus I en plus nombreuses s'élèvent pour protester I contre la politiq-ue des impérialistes et les ■ mcnées des pangermanistes. L'idée de^ la allemande, d'une paix sans conquetes H £ indemnités, fait son petit bonhomme de H çjjemiii'.Beaucoup de membres du Reichstag, I qui avaient bruyamment répudié cette paix ■ et reni® leur vote du mois de juillet 1917, ■ après l'offensive allemande de mars, s'aper-I Vivent petit à petit que cette paix aurait I quand même du bon au fur eb à mesure que I ^ développe l'offensive franco-anglaise de ■ juillet-août. On fendra la Belgique, on éva- ■ juera la France, on révisera Breet-Litovsk. B en est même qui reviennent sur lo ,,ja-| mais!" de M. de Kuhlmann et qui envisa-I ^ une solution- à l'amiable de la question ■ jd j'Ajsace-Lorraine. I Sans doute les Coups du maréchal Fooh H ont rendu le cerveau allemand plus perméa- ■ ble. Us y ont fait entrer des lueurs qu'on ■ r aurait vainement cherché avant le 18 juil- ■ Jet dernier. Mais les neutres qui, dans leur H désir du reste compréhensible de voir la ■ guerre finir au plus tôt, voudraient nous I faire croire que les Allemands se ibnt aanen- ■ dés, qu'il souffle en Allemagne un/esprit H nouveau, plus large et pilus humain, 6e H trompent ou, tout au moins, anticipent. En H Allemagne l'esprit qui a présidé à l'invasion H de la Belgique, au bombardement des villes ^■ouvertes, au torpillage de la ,,Lusitania", ■ n'est pas mort. Le docteur Soif peut cher- ■ cher à le camoufler sous des déclarations ■ plus ou moins habiles, et le kronprinz lui- ■ même, l'auteur de la fameuse épithètg de H la guerre fraîche et joyeuse, qui incarna cet ■ esprit dans tout ce qu'il a pour nous ■ d'odieux et d'offusquant, a beau plaider ■ con-coupable, cet esprit subsiste certaine- ■ ment encore chez tous ceux qui, en Alle- ■ magne, ont la responsabilité du gouverme- ■ ment. I Nous n'en voulons peur preuve cjue la ré- ■ pcaise que l'Allemagne vient de faire par le ■ canal de Wolff à la publication des données B de l'amirauté anglaise sur la destruction ■ des sou6-marins et le sort de leurs équipages. I Sans doute cette publication, faite an nio-| ment opportun, gêne considérablement l'Al-I Jemagne. Elle ne pouvait pas la laisser pas-I ser sous silence, ce qui eut été une sorte de I confirmation tacite. Elle ne peut pas non I plus se contenter d'un démenti pur et simple ■ (levant Je faisceau de preuves dont l'arni-■Liauté anglaise dispose- Le document en ques- ■ tion laisse donc entendre que ces pertes ont ■ été, en effet, considérables, mais il ajoute ■ aussitôt en guise d'explication et de conscla- ■ tion: ,,Le peuple allemand se rend très bien ■ compte du dur combat que doivent mener ■ ncs équipages de sous-marins et que l'on ■ exige d'eux des sacrifices sans cesse crois- ■ &;mts. Il sait aussi que l'adversaire n'hésite ■ pas, dans sa lutte contre ncs sous-marins, ■ a prendre son recours à des moyens dont la ■ bassesse est une tache sur le blason de l'An-■gîeterre..* Chaque nouvel équipage de sous- ■ marin qui prendra contact avec l'ennemi ■ saura lui montrer que notre volonté d'attein- ■ dre le but demeure inébranlable. Les hom- ■ mes rendront hemma^o par leurs actes à la ■ mémoire de ceux qui sont tombés pour la ■ défense de la patrie". I Tout l'esprit allemand, l'abominable es- ■ prit boche fait de mensonge et d'imposture ■ est là-dedans. A propos de la guerre sous- ■ marine, et du côté allemand, parler de la ■ j.bassesse" des contre-mesures britanniques, ■ c'est vraiment aller un peu fort. L'assassin | masqué, embusqué, la dague en arrêt pour ■ frapper dans l'ombre, à l'improviste et par ■ derrière, tombe lui-même dans une embûche j | que lui s tendue sa victime, et il se plaint ! ■ Il parle de loyauté, d'honneur et de blason. ■ Ce serait à pouffer de rire si le tragique ■ d'une telle mentalité, qui a couvert le ■monde de ruines et de deuils, n'emportait ■ pas tout. Mais l'Allemand est ainsi fait. Le ■ crime oui, dans son idée, sert l'Allemagne, ■n'<?6tpius un crime mais devient une vertu.- ■ Encore un exemple de ce singulier pragma- ■ tisme dont nous avons vu chez nos ennemis ■ tant de manifestations déconcertantes. I Quant à la mentalité allemande d'où est : ■sortie l'abominable conception de cette ■ guerre sous-marine qui a donné tant de dé-H boires à l'Allemagne, elle est toujours aussi ■ obtuse, aussi butée dans sa malf aisance et ■ sa stupidité qu'au premier jour. C'est à ■ (au&e d'elle que l'Amérique est entrée en, ■ Hoe aux côtés de l'Entente et que bientôt ■ deux millions de soldats américains vont ■ donner l'assaut décisif aux positions déjà ■ ébranlées de l'armée allemande en France. ■ C'est à cause d'elle que tout le monde civili- ■ sé, soulevé d'horreur et de dégoût, a fini par ■ ie tourner contre l' Allemagne et que, peut- ■ efre demain, le dernier neutre, 1 Espagne, ■ prendre place dans les rangs de ses enne- ■ nas. On aurait pu croire que l'instinct de H la conservation, à défaut d'autre chose, au- ■ rait incliné l'Allemagne à un peu plus de ■ prudence et à un sentiment plus net de la ■ réalité. Il n'en est rien. La volonté de l'Al- ■ Jemagne d'atteindre son but au moyen de ■ l'abominable guerre sous-marine demeure < ■ inébranlable. Les équipages nouveaux .des ■ submersibles rendront hommage par leurs ■actes à la mémoire des équipages disparus — ■ a la mémoire du lieutenant de vaisseau ■ Scbweizer qui a torpillé la ,,Lusitania" ! ■ Ce Schweizer est tombé lui aussi pour la ■ défense de la patrie. Où l'on voit ce qu'il ■ fout entendre par cette guerre défensive ■ dont parlait le ^kronprinz et que l'esprit ■ allemand n'est pas mort. Charles Bernard. ■ ~ — — ■" ffrrT H y a un m ■ il ^septembre 1917 : Les Britanniques ■ Rendent leurs progrès dam les environs de ■ Werets Le liberté praiano-altiviste n'snivre pas les Flamands. Jamais la Flandre rte s'est sentie opprimée par ie régime warion. — La Flandre aspire au départ des soldats allemand. — Aveux d'un militaire de l'armée d'occupation. Dans le ,,Frankfurter Zeitung" du 31 juillet 1918 (No 210, Ire éd. du matin), un soldat allemand, résidant pour le moment en Flandre, communique ses impressions au sujet du pays et de 6es habitants. Dans cet article, intitulé* Flatnrfrische Eriivii&r-iunr/en, on trouve le passage caractéristique que voici: ,,Et la question flamande-? Le soldat peut-il en parler? Lorsqu'il vient) en contact avec un pays étranger et des gens étrangers, il ne voit sans doute pas tout l'ensemble des choses — combien d'hommes le peuvent? — mais il voit du moins d'une façon honnête ce qu'il voit, et non pas ce qu'il pourrait voir. Or, dans son entourage immédiat, le soldat ne remarque certes pas beaucoup d'indices qui seraient de nature à lui montrer que la Flandre s'enivre de la liberté qu'elle vient d'acquérir. Le soldat ne voit que les cas individuels. Et l'on peut se demander sd et dans quelle mesure l'horticulteur et le propriétaire d'estaminet 6'est senti opprimé par le régime wallon. Monsieur Kcekuit ou Vemieulen se soucie d'abord des soins à donner à son horticulture et après, seulement, il pense à 6a nationalité flamande. En oe moment, il voit la guerre et, devant lui, l'ennemi. Là guerre a d'ailleurs apporté aveo elle la nécessité, pour nous, cT'impkser aussi à la population flamande bien clee oppressions: réglementation, cadastration, rationnement, réduction à la portion limitée ,,C'est pourquoi le soldat ne peut que témoigner de ceci: nous n'avons rien vu de ce qui ressemble à un soupir dé soulagement cles Flamands. Les Flamands soupirent, comme tout le monde, sous le poids de la guerre. Aussi longtemps que des soldats allemands sont dans leur pays, c'est pour eux la guerre. Aussi longtemps que ces soldats y sont, les Flamands n'ont pas de bétail, pas de commerce et peuvent orner leur propre demeure des millions de leurs azalées et de leurs1 rhododendrons. Qui peut les blâmer, | si^ encore maintenant! ils sont attristés et réservés ?... ,,Voilà ce que le soldat voit quand il fréquente les Flamands de son entourage. Aussi ne s attend-il pas a oe que le bourgmestre 1 accueille devant l'hôtel communal par Un discours de bienvenue ou à ce que ,,Martje" et ,,Florke" lui sautent au cou.-Je ne vois pas si une telle fraternisation — ou , jsororisation " — f lamàndo-allemande s'est déjà présentée! Eu tous les cas, le soldat est devenu trop sceptique pour 6e payer d'illusions". La Msip n'a jamais eu un tort «mars l'Ilsiiape. Prenant violemment à partie la politique du^ chancelier de l'Empire, à. propos de la théorie du gage, Maximilfen. Harden écrit dans la Zwkunft: „Peu de choses sont impossibles en Allemagne. Aujourd'hui pourtant, il devrait être impossible à un chancelier de soutenir une théorie pareille en contradiction flagrante, non seulement avec le droit international, mais encore avec notre Code civil. Le Code dit qu'un objet est un gage seulement si les deux parties en présence sont d'accord sur le fait que l'objet constitue un. gage. ,,De plus, les témoignages irrécusables de Bethuiann, de Jagow, de Bulow, prouvent que la Belgique n'a jamais eu un tort quelconque envers l'Allemagne, qu'elle a rempli toujours ses obligations contre le garant de cette neutralité que nous violâmes.,,Le droit international nous interdit de garder même une pierre des routes belges et nous oblige de rétablir le royaume dans l'état où nous le prîmes et de l'indemniser pour tous les dommages subis, de ne faire dépendre l'avenir belge d'aucune négociation que nous devrons entreprendre avec des tiers, enfin, de laisser la Belgique maîtresse de choisir ses amitiés et sa clientèle comme elle l'entend, et nous devrons offrir à cette victime de l'Allemagne nos excuses, par-dessus le marché." Les Prisonniers italiens en Belgique. . De nombreux prisonniers italiens travaillent maintenant en Belgique, notamment dans les régions de Thielt et de Deynze où ils sont occupés à la réfection des voies ferrées et à la ccnstruction de chemins de fer stratégiques. On en trouve aussi à Lichter-velde, à Cortemarcq, à • Zarren et vers Dixmude. Ils sont nombreux aussi à Roulers. Beaucoup sont logés, ainsi que des civils, travailleurs forcés, dans les environs des points stratégiques, gares et oamps d'aviation, où ils sont exposés aux bombardements aériens. Ces hommes souffrent de la faim ; leur alimentation est absolument insuffisante. Lorsque les trains qui les transportent s'arrêtent en un enaroit accessible, la population, malgré les privations qu'elle endure, s'approche ét leur tend du pain dont ils s'emparent, avec avidité. Les Allemands interdisent formellement ces actes de générosité, mais les Belges recourent aux. ruses les plu3 savantes afin de déjouer la vigilance des gardes-chiourme teutons» , En Belgique. Le Régime de la Terreur. Arrestations au pays de Liège. Trois personnes de Landeu et une autre de Gingelom (à 3 kilomètres de Lançlen), dénoncées par un bas agent au service des Allemands, viennent d'être mises en état d'arrestation et amenées à la prison de Liège. Les boches les accusent d'entretenir des intelligences avec les alliés. Nos quatre malheureux compatriotes doivent être, parait-il, jugés très prochainement par le conseil de guerre allemand. Les boches élèvent les tarifs postaux et télégraphiques. Cela pourrait s'intituler: Encore un nouveau bienfait de l'administration allemande! Le gouverneur général, que le kaiser impose à-la Belgique, vient en effet de décider une élévation des tarifs postaux et télégraphiques. A partir du 1er octobre prochain, voici donc quels seront les tarifs en ce qui concerne l'intérieur de la Belgique occupée : Lettres, jusqu'à 20 grammes, 20 centimes; pour chaque 20 grammes en sus, 10 centimes;Cartes postales, 10 centimes; cartes ajvec réponse, 20 centimes; Imprimés (poids maximum 1 kilo) jusqu'à 50 grammes, 5 centimes; de 50 à 100 grammes, 10 centimes; de 100 à 250 grammes, 15 centimes; de 250 à 500 grammes, 30 centimes; de 500 à 1000 grammes, 45 centimes;Echantillons (poids maximum 350 grammes) jusqu'à 100 grammes, 15 centimes; de 100 à 250 grammes, 25 oentimes; de 250 à 300 grammes, 30 centimes; Paquets (poids maximum 5 kilos), 75 oentimes par 5 grammes; Mandats postaux (maximum 800 marks), jusqu'à 5 marks, ë5 centimes; de 5 à 100 marks, 30 centimes; de 100 à 200 marks, 45 centimes ; de 200 à 400 marks, 60 centimes ; de 400 à 600 marks, 75 centimes; de 600 à 800 marks, 85 centimes ; Télégrammes: .15 oentimes par mot, avec minimum de 1 franc par télégramme. Si encore, à ce prix-là, on était sûr que cela arrive à destination ! A'Bruxelles Les colons de Schaerbeek viennent d'avoir un bien joli geste. Bien que leurs récoltes n'aient rien de miraculeux, ils n'ont pas -hésité à prélever sur le fruit de leur labeur quelques beaux légumes pour les offrir en vente, au prix des mercuriales officielles, au profit des prisonniers de guerre schaerbeekois. ' # . Ce fut aussi une bonne aubaine pour les ménagères: dès le grand matin l'on s'arrachait choux et haricots, sur le carreau des places Solvay, Lehon, Ste-Marie et Pcgge. L'on put admirer, à cette occasion, la beauté des produits que les colons, à force de soins, et malgré une incompétence agricole à peu près complète, parviennent à obtenir. Sans doute, les bons conseils ne leur manquent pas et la Ligue du Coin de Terre organise des conférences très suivies à l'usage des novices dans l'art de cultiver la terre, mais quel effort ne faut-il pas, maintenant qu'il est si difficile de se procurer l'engrais nécessaire, pour obtenir un résultat aussi remarquable? De/'cabus splendides, des potirons gigantesques, une grande quantité de beaux oignons ont alimenté principalement cette vente de charité'qui a rapporté gros. La commune, qui, elle aussi, a. ses plantations, avait tenu à coopérer à cette bonne oeuvre et son envoi a été particulièrement remarqué. * * * Un service anniversaire spra célébré à la mémoire des officiers et soldats belges morts au champ d'honneur: A Elewijt, le 11 septembre, a 9 heures;"à Eppegliem, le 12 septembre, à 11 heures; à Londerzeel, le.30 septembre, à 11 heures. " * * Les cours de l'Université Populaire commenceront le 23 septembre, dans les •locaux de l'Athénée Royal, rue de Chêne. Des examens d'entrée et de sortie auront lieu les 20 et 21 septembre. * * * La population, enfantine des écoles primaires dé Schaerbeek a tellement augmenté que l'administration municipale est obligée de prendre des mesures on vue de la rentrée des classes. Une sixième classe va être instituée à l'école des filles de la rue de l'Agriculture, ainsi qu'à l'école de garçons de la Chaussée d'Helmet. D'autre part, un groupe scolaire va être construit à proximité du cimetière de Schaerbeek, près du coin des avenues Kennis et Latinin, pour décharger les écoles d'Helmet et de la rue du Bois. Une simme de 300.000 francs est affectée à la construction de l'immeuble. * * * L'officier de police de la 5e division, M. van Assclie, étant appelé à constater un vol dans la maison de M. Alfred E..., rentier, rue- Belliard, trouva l'immeuble littéralement mis à 6ac. Tous les meubles avaient été fracturés et vidés. Un nombre considérable de couverts en argent massif, style Louis XV, des draps en toile de lin, des serviettes, des vêtements de toutes sortes, des fourrures, des draperies, des rideaux, des tapis, des fourrures, une pelisse d'homme en loutre, etc., avaient été emportés par les cambrioleurs. Le vol a été commis pendant une absence de M. E ; le montant en est évalué à plus .de cent mille francs. On incline à croire qu'il, a été commis par des boches. Pendant le mois d'août écoulé, les employés de la Minque au Poisson n'ont pas eu plus de besogne que durant les mois précédents. Il n'est arrivé en tout que 143 colis de poisson qui ont été vendus pour un prix global de 430 frs. La plupart de ces colis contenaient des éperlans provenant de pêches effectuées dans l'Escaut. Comme on le voit, c'est maigre... A OaracS Une centaine de civils qui se trouvaient à la colonie pénitentiaire de Sedan sont arrivés depuis quelques jours à Gand. Tous sont enfermés dans le cloître do Dooresele (ru© des Prêtres) où les membres de leurs familles ont été autorisés à les visiter en groupes. '* * w Il y a une huitaine de jours à Molen-Beer-sel les paysans ont été réquisitionnés. Ils devaient transporter avec leurs chevaux et charrettes des soldats à Hasselt. Dans les environs do Maeseyck, d'Assche et de Brée il ne se trouve plus aucun soldat. A Wêge A la dernière séance du Comité pour l'érection d'un monument à la mémoire de feu le poète wallon A. Tilkin, le président a dit que les directeurs de tous les théâtres et music-halls liégeois ont offert de mettre leur salle et leur personnel à la disposition du Comité pour organiser une soirée dont le produit ira au Comité. Les collectes, qui ont déjà été faites dans plusieurs salles de spectacles, ont été des plus fructueuses. A Sous prétexte de décentralisation, les artistes du ,,Théâtre Flamand", qui jouent depuis quelques jours à l'Alhamibra de Bruxelles, sont allés donner, le 3 septembre, une représentation au théâtre de Malines, sur le Brpul. Ils ont donné ,,Princesse et mendiante", de S. von Lutz, une pièce traduite de l'allemand — natureliemeait ! Il y avait peu de monde dans la salle: quelques boches, seulement, et le petit clan des aktivistes malinois. A Tlrlemont Les réquisitions vont leur train, ici comme dans le reste de la Belgique occupée. Ces jours derniers, les hôtels Ponsaerts, Thie-nen, du Nouveau-Monde, les autres restaurants de la ville, etc., ont du livrer aux autorités allemafides tout leur linge de ta"ble, nappes et serviettes; il en a été de mémo dans plusieurs établissements ecclésiastiques. Tout cela a été empaqueté et ficelé par les boches, et dirigé ensuite sur l'Allemagne, où cela sera transformé, parait-il, en linge do pansement pour les blessés. * * Il n'est pas de nuit où les jardins et les fermes ne soient, sur ' le territoire de Tirle-miont aussi bien que dé Grirnde, de Laar, d'Elixem et d'Esemaal, visités et dévastés par des bandes de maraudeurs; on a dû organiser des escouades de gardes volontaires, qui veillent jour et nuit. Mais les malfaiteurs deviennent d'une audace sans pareille: l'autre soir,- plusieurs d'entre eux ont tiré des coups de revolver sur un garde, Lambert Goemans, et sur le fils d'un cultivateur, Firniin Stuivers, qui étaient en train de faire dans les champs un tour de surveillance. Plusieurs balles ont sifflé à leurs oreilles, mais ils n'ont heureusement pas été atteints. On a cru reconnaître dans les malfaiteurs des gens de Laar. Leur arrestation est imminente.Les autorités judiciaires boohes ont exigé que l'affaire soit mise entre leurs mains. Pendant le cours de la même nuit et à des intervalles très courts, trois orages épouvantables se sont abattus sur, toute la région de Tirlemont, accompagnés d'une abondante chute de' grêle, phénomène tout à fait rare à cette époque de l'année. La pluie tombait par instants en véritables rafales. Les dégâts causés par la grêle sont assez considérables ; c'est ainsi que dans les environs de Vertryck il ne reste, paraît-il, pas un. fruit sur les arbres; tout a été littéralement haché. La foudre a également causé plusieurs accidents. ® X ï Chez les soeurs I élagie et Odile P , à Orsmaal, des voleurs ont pénétré nuitamment dans la cave et ont emporté une grande quantité de vivres et de provisions, que ces deux vieilles d&mcdselles avaient amassées en vue de l'hiver. * * » Depuis le début de la saison, le maraîcher Léandre V , à Gussenhoven_, reçoit à chaque instant la visite des maraudeurs, qui, à tout bout de champ, mettent ses jardins au pillage ;c'est par centaines de. kilos qu'il évalue les quantités de pommes de terre, d'oignons, de choux et de poireaux qui lui ont déjà été dérobés. Aussi, chaque nuit, fait-il maintenant bonne garde. Dans la nuit du 3 au 4 septembre, il était ' dans sa cour quand il vit arriver des inconnus. Ceux-ci, interpellés, firent feu sur lui. Le malheureux jardinier, effrayé, 6'en-ferma chez lui. Au matin, il constata que toute sa basse-cour — trente poules et cinq coqs — avait disparu. « % a i Lejs autorités communales s'inquiètent avec raison de l'hiver qui, cette année, annonce prématurément sa venue ; dans plusieurs villages elles ont déjà, pris soin do créer des approvisionnements de chauffage. C'est ainsi que Halle-Bovenhoven a déjà reçu 145 tonnes de charbon, Wommersom 110 tonnes, Dormaal et Orsmaal 120 tonnes., Les opérations miSitaÊres. Les alliés poursuivent leur marche. Les Français s'emparent de plusieurs villages, de la cole 133 et du fort de Liez. — Les Anglais réalisent des progrès dans la contrée de Pezières et enlèvent le Bois de BouzeaitcGurî. Succès belges. sstîiaîêorî f n L'offensive des alliss. Les Français réalisent de nouveaux progrès et occupent Etreilîers, Roupy, Grand Seraucourt, Clastros, Montescourt, Lizerolles, Remigny, les cotes 103 et 117 et la fort de Liez. (Communiqué officiel.) --PARIS, 9 septembre. (Reuter). Les troupes françaises remportèrent de nouveaux avantages sur plusieurs points du front de combat. Au nord de la Somme elles occupèrent les villages d'Etreilîers et de Roupy. Au delà du canal Crozat nous nous rendîmes maîtres de Grand Seraucourt, piastres, Montescourt, Lizerolles et Remigny. Les patrouilles avancées occupent la côte 103 au sud de Contescourt, la gare d'Essi-gny-le-Grand et la cote 117. Au nord de l'Oise les Français ont pris le fort de Liez ainsi que le bois au nord-ouest de celui-ci et les fermes de Canlers et de Rouge. Au sud de l'Oise nous avons pris la briqueterie et la gare de Servais; nous avons également avancé nos positions dans la direction au nord de Laffaux ainsi qu'entre l'Aisne et la Vesle, dans la région de Glen-nes. % Les Britanniques occupent le bois ^de Gouzeaucourt après une lutte sanglante. • Ils progressent dans le bois d'Havrinoourt. (Communiqué officiel.) LONDRES, 9 septembre. (Reuter.) Des détachements d'avant-garde anglais et néo-zélandais conquirent ce matin une position allemande sur le terrain eievé entre Pezières et le bois d'Havrinco-urt. Après une lutte acharnée, au cours de laquelle des contre-attaques ennemies furent repoussées avec des pertes, nos troupes reconquirent les anciennes lignes- de tranchées britanniques situées sur la crêpe qui donne vue sur Gouzeaucourt et elles occupèrent le bois de Gouzeaucourt. A l'aile gauche de notre front d'attaque d'autrfcs troupes britanniques avancèrent leur ligne avec succès dani les positions orientales du bois d'Havrincourt. Au cours do ces opérations nous capturâmes des prisonniers.Sur le restant du front occupé par les Anglais des combats ont eu lieu dans cei tains secteurs. Des attaques ennemies dirigées contre le» pestes que nous organisâmes récemment à l'ouest de La Bassée furent repoussées. Pendant la nuit d'hier et aussi aujourd'hui il a plu abondamment et la tempête fit rage. Une patrouille ennemfè repoussée par les Américains en Vif oeuvre. (Communiqué. officiel). PARIS, 9 septembre. (Vaz Dias). Dne patrouille ennemie, qui attaqua un de nos postes avancés en Woeuvre, fut repoussée. La journée fut calme ailleurs. L'action de l'aviation britannique. (Cowwnuiviqué officiel. ) LONDRES, 9 septembre. (Reuter.) Malgré le temps tempétueux ncs aviateurs jetèrent 5,000 kilos de bombes et abattirent cinq appareils ennemis, tandis que deux autres furent contraints d'atterrir désemparés. Nous ne subîmes pas de pertes. Progrès locaux tiez alliés. LONDRES, 9 septembre. Le correspondant de Reuter près de l'armée britannique annonce en date du 8 septembre : Depuis la nuit de samedi le temps fut tempétueux et ce fut seulement entre deux averses que nos avions purent continuer leur travail. Au sud nous atteignîmes une ligne à l'est des villages de Treflon, Pléchin et Bernes et nous entrâmes aussi dans Roisel. A partir de là nos troupes se trouvèrent réparties le long du chemin de fer de Roisel vers Vil-j 1ers Faucon, e dernier village, ainsi que Saulcourt et Cuyencourt, se trouvent également entre nos mains. Plus au nord nous nous emparâmes de ra crête au sud-ouest d'Hendicourt, malgré la grande résistance de détachements de mitrailleurs et nous gagnâmes du terrain au nord de ce village, tandis que nous nous introduisîmes dans le Bois de Dessart, entre Fions et Gouzeaucourt. D'après les informations de nos avions les Allemands évacuent Hendicourt. Près de ce point nous nous emparâmes de la position ,,Speil Heap", qui joua un rôle si important au cours de la bataille de Cambrai en novembre dernier. Ici nous fîmes un nombre respectable de prisonniers et nous nous emparâmes de mitrailleuses. A l'est de Wulvcrghem un détachement d'asâaut ennemi atteignit nos tranchées sous la protection d'un violent feu de barrage, mais il fut Repoussé avec des pertes considérables. Pas un seul de nos hommes ne manque. Au cours de la journée on constata des incendies à Douai, mais^ on ne sait s'ils furent occasionnés intentionnellement ou accidentellement.Parmi les prisonniers faits ici il y a huit hommes du 10e régiment d'infanterie qui, il y a peu de temps, se trouvaient encore comme prisonniers en Russie. Us en veulent particulièrement aux autorités militaires qui les envoyèrent au front et ils disent qu'on leur avait promis du travail aux lignes de communication. Us regrettent ap-^ paremment leur départ de la Russie. A 4 heures du matin nos troupes firent une attaque concentrée sur la cote entre Gouzeaucourt et Pézières. On annonce qu'elles font des progrès satisfaisants. Là où la Kultur passe... PARIS, 9 septembre. (Havae). Le sénateur Tour an, du département de l'Aisne, qui a visité les villages délivrés dans cette région, fait un récat de son voyage dans 1 ,,ExoeJsior" et décrit l'aspect inconsolable de cas villages dont la plupart ne sont plus qu'une notion géographique. On n'y découvre plus aucune trace des habitations, c est une surface nue, creusée partout d'innombrables entonnoirs. La torche incendiaire fut promenée partout et des mines éclatèrent qui détruisirent toute vie. Il ne reste qu'un quartier de la ville de Soissons: celui des boulevards extérieurs. Entre Kam et Saint-Quentin' le sénateur Touran versa des larmes sur les ruines de sen château qui fut rasé jusqu'au sol par les Allemands pleins de rage. Les murs et les arbres ont disparu et c'est à peine si l'on retrouve encore l'endroit où le bâtiment s est trouvé un jour. De3 cantons entiers sont littéralement détruits. Sur ie front beige. Succès pour nos armes. (Communiqué officiel.) LE HAVRE, 9 septembre. Dans la nuit du 8 au 9 courant, nos troupes, par des attaques vigoureuses, ont élargi les succès obtenus le 26 août et que l'ennemi avait vainement tenté de réduire à néant il y a quelques jours. De part et d'autre de la route de Steen-straat à Dixmude, 6ur un front d'environ 2,000 mètres, nos troupes, après une préparation d'artillerie très courte, ont pénétré dans les premières lignes ennemies. La profondeur du terrain conquis et maintenu par nous atteint plus de 1 km. au N. de Kippe. Les défenseurs adverses, après un combat do corps à corps très dur, ont été mis hors cause ou ramenés dans ncs lignes. Plus au S., à l'O. de St.-Julien, nos détachements ont pénétré par surprise dans la première position de l'ennemi sur un front de 2.500 mètres environ et sur une profondeur moyenne de 500 à 600 mètres et s'y sont installés après une lutte opiniâtre. Ces succès nouveaux ont mis en ncs mains des positions très avantageuses. Ce3 opérations nous ont permis de captuer environ 150 prisonniers, une quinzaine de mitrailleuses et du matériel de tranchée. Ncs pertes sont légères. Aujourd'hui une de nos reconnaissances a capturé au N. de Kippe une patrouille ennemie comprenant un officier. Sur le reste du front actions réciproques d'artillerie peu importantes. Usa Gpéraiiens dans les Eaikans. Les Grecs avancent un de leurs postes. (Commimiqué officiel. ) SALONK^UE, 9 septembre. (Reuter). Dans la vallee de la Strouma, dans la nuit du 7 au 8 septembre, un poste grec fut avancé vers la ligne générale de Kakaras-ka—Kalendra—Hasnatar, sans rencontrer de la résistance. Le 3 septembre six avions britanniques attaquèrent près de Doiran six avions ennemis et en abattirent quatre. Le 4 septembre un avion ennemi fut également détruit près de Rupel, tandis que le 3 septembre un ballon d'observation fut abattu. La lutte dans l'iIst-Africain Les Britanniques continuent la poursirite de l'ennemi. (Communiqué officiel.) LONDRES, 9 septembre. (Reuter.) D'après des informations de l'Est-Africain la poursuite des restes de la force ennemie continue. Deux colonnes britanniques rejoignirent l'ennemi et l'attaquèrent près d'Anguros, sur le Lurio supérieur, à 250 milles au nord-ouest de Mozambique. L'ennemi fut mis en fuite dans la direction ouest, perdant de nombreux hommes en morts et prisonniers. La situation en Rassis. Succès des Japonais. (Communiqué officiel.) TOKIO, 2 septembre. (Retardé.) Le 29 août le cavalerie japonaise attaqua près de Krasnojarsk des transports ennemis, comprenant 500 fantassins avec plusieurs canons, venant d'Oussou. L'ennemi subit de grosses pertes. Deux de nos hommes furent blessés. Un détachement japonais dispersa de la cavalerie ennemie au sud d'Aba^ocido. près de Mandc-hourie. Nous ne subîmes pas de pertes. Lo départ de la force principal© japonaise. TOKIO, 2 septembre. (Service spécial de Reuter). Retardé. — Le 30 août la force principale de la i2me division japonaise est partie pour le front de l'Oussourie. Pendant que la force traversa le nord de la Mend-chouriQ par- le chemin de fer chinois, les

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