L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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20 January 1916
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s.n. 1916, 20 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/086348hd2g/
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2ême Année N°. 454 n cents flO Centimes) «ïeudi 2® janvier 1936 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer •Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Beige est notre nom de Famille. Toutes» les lettres doivent être adressées au bureau die rédaction: IV. X. VOOKBUÎÎGWAl, 234-240, AMSTERDAM,. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ , ( Charles Bernard, Charles Herbïel Comité de Rédaction: ,r , ( René Chambry, Emilie Painparé. i i Pour les annonces, abonnements et venti au numéro, s'adresser à ^Administration dt lournal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdan Téléphone: 1775. Abonnements: Hollande fl.l.SO par mois. Etranger H. 2.00 par moi Annonces: IS cents la Signe. Réclames: 30 cents la Signe. Godefroy Kurth Les lettres belges sont en deuil. Elles viei lient de perdre Godefroy Kurtli. Bien qu' fût âgé de 68 ans, il est mort trop tôt. A terme d'une carrière brillante entre toute: dont l'Histoire de la Civilisation marqua ] zénith, sa verte vieillesse et 6on activité li téraire demeurée toujours la même promei taient encore un beau coucher de soleil. I ideuil, hélas, n'est que trop justifié! Godefroy Kurth naquit à Arlon d'une fî mille dont la langue était plûtot l'allemanc De là vient qu'il se familiarisa de bonne heur avec les écrivains allemands, en particulic ]es historiens, dont il 6'assimila promptemen les méthodes. Après des études d'un écla exceptionnel il ne tarda pas à obtenir un chaire d'histoire à l'université de Liège. I. succès fut rapide et considérable. Ses leçor 'étaient suivies au point que ses élèves régi Siers étaient souvent en minorité dans l'aud: toire. C'est lui qui, le premier en Belgique fonda ces cours pratiques d'histoire, qui on pour objet l'étude, le classement et la mise e oeuvre des documents, et d'où sortirent tan de professeurs de mérite. Il eut entre autre pour élève Henri Pirenne, devenu plus tar Bon émule, et qui, malgré la différence d leurs opinions politiques, demeura toujour 6on ami. On n'a pas oublié le magnifique hom mage rendu naguère par le maître à son an cien disciple, devenu un maître à 6on tour lors des noces d'argent professorales de M Pirenne à l'université de Gand. Je ne m'étendrai pas sur les mérites de l'his fcorien. Il y faudrait une compétence que j< n'ai point. Ils sont d'ailleurs assez connus. I écrit des "brochures et des articles de revues qui, réunis en volume, formeraient des Miscel lances d'un haut intérêt. Les vues neuves e originales y abondent. Il excelle à déchire de quelques coups do plume des nuages sécu Jaires et à laisser entrevoir, s'il ne les fait pa: ressortir vivement, certains côtés mal connu: des choses. Ses oeuvres principales sont l'Histoire des Origines de la ville de Liège, l'Histoire poétique des Germains, puis son oeuvre capitale, l'Histoire do ia Civilisation. Plus tard parut l'Histoire de Clovis, digne en tous points de ses devancières. Elle eut un grand succès, notamment en France, bien qu'on s'y soit généralement montré peu accueillant aux écrivains belges. La Maison Marne, de Tours, lui fit les honneurs d'une édition de luxe. Inutile de mentionner le Manuel d'Histoire de Belgique publié à l'occasion du 75o anniversaire de notre indépendance nationale. Il l'écrivit d'inspiration et pour ainsi dire d'un seul trait. Ce fut comme le fruit jaillissant tout d'une pièce de son esprit fécondé par ses patientes études. Au dire des meilleurs juges, ce petit livre est un pur chef-d'Oeuvre, qui rappelle d'une façon frappante l'Histoire de France racontée à mes petits-enfants par Gui-zot... Il faut être maître de sa matière, il faut la voir de haut dans son ensemble et dans ses détails pour dégager et grouper les faits comme Kurth a 6U le faire. L'Histoire de Belgique, telle qu'on nous l'a enseignée, avec ses éléments en apparence disparates et la succession de ses régimes politiques, était presque un chaos. Il en a fait un tableau clair, bien ordonné, plein de relief. Avec ses multiples cartes géographiques et ses nombreuses illustrations qui représentent les monuments caractéristiques de la civilisation de chaque siècle, ce manuel imprime en quelque sorte l'histoire de Belgique dans la mémoire et nous montre dans notre pays, non pas un agglomérat artificiel, mais bien'la résultante naturelle et comme nécessaire du travail des siècles. Peu de temps après avoir obtenu son éméri-tat Kurth fyt nommé directeur de l'Ecole historique de Rome. C'était bien ,,the right man in the right place". Tout en s'acquittant de ses fonctions à la satisfaction de tous, il profita de son séjour dans la ville éternelle pour se documenter pleinement à la bibliothèque vaticane sur les relations à travers les siècles de la Belgique avec la Papauté, son attention se porta bientôt tout spécialement sur l'époque (bourguignonne et l'époque impériale, et il conçut le projet d'écrire l'histoire d'Adrien VI, Adrien Floriszoon d'Utrecht, d'abord précepteur, puis ministre de Charles Quint et enfin successeur de Léon X sur la chaire de St. Pierre. Quel sujet pour un historien et un écrivain comme Kurth! Les Pays-Bas au XVIme et XVIIme siècles, l'éducation de Charles Quint sous l'égide maternelle de Marguerite d'Autriche, gouvernante générale de nos provinces, lia France, l'Allemagne et la Réforme, François I et Charles Quint, Luther, T/éon X et Adrien VI ! Ce serait, disait-il parfois à ses familiers une •belle fin de carrière et je pourrais y aller moi aussi de mon E x e g i monumentum. La mort ne lui permit pas d'élever ce monument, qui en est resté à ses premières assises comme tant d'autres, interrompus, hélas, par l'impitoyable faucheuse. L'historien chez Kurth était doublé d'un lettré du meilleur aloi. Ecrivain et orateur, il était même poète à ses heures Qui n'a lu le Festin de Balthasar, ce petit poème tragique d'un souffle si puissant? Son style ample, chaud et ooloré est bien celui de la grande histoire. TJne touche allemande à peine perceptible ne fait que lui donner une saveur spéciale. Nul mieux que lui ne pouvait écrire l'Histoire poétique des Germains. Son histoire de Clovis est .presque un poème où la rigueur scientifique ne fait aucun tort, à l'inspiration artistique. Quelle couleur locale! Quelle vérité et quelle vie! c'est la résurrection magique d'une époque tourmentée et d'autant plus intéressante qu'elle est un ^ des tournants de l'histoire. Professeur, il captivait ses élèves par sa parole entraînante. Ici encore un léger accent allemand, oh, combien léger, ajoutait au charme de l'histoire de la Germanie qu'il esquissait en saisissants tableaux. Souvent il faisait songer à Ozanam, historien et peintre lui aussi de la vieille Germanie, dont les Etudes Germ aniq nés obtinrent deux aunées de suite le grand prix Gober t et qui suspendait ses élèves de la Sorbonno à ses lèvres enchanteresses. Déjà après la soutenance de sa thèse doctorale il avait reçu ce compliment de Victor Cousin, pourtant si peu complimentateur : on n'est pas plus éloquent, Monsieur Ozanam. Quel plus frappant parallèle que celui de ces deux professeurs de la'même histoire également orateurs et sympathiques ! Kurth avait un autre point de contact encore avec l'illustre fondateur de la Société de Saint Vincent de Paul. Membre zélé de cette l" société, son meilleur délassement était de visi-11 ter les pauvres de sa conférence. Il fut aussi à 11 Liégo l'un des plus ardents promoteurs de la '' démocratie chrétienne. Ce grand coeur e ne pouvait manquer de s'associer d'enthou-•" siasme ^ au mouvement suscité à l'appel de ! n Léon XIII par Mgr Doutreloux et mené par ' ° l'abbé Pottier, dont il fut comme le second. Un jour il vint donner à Gand une conférence au profit des oeuvres sociales du ,,Volk". Suc- < cès immense et légitime, mais fécond surtout, e Je n'ai jamais rien en tondu de plus beau que r son commentaire de la mémorable parole du t Christ: Misereor superturbam, j'ai pitié de 1 t cette foule. On le traitait parfois de socialiste. < c II saisit l'accusation corps à corps. Eh bien, ' e oui, s'éoria-t-il, si c'est être socialiste que ^ s d'aspirer à une répartition plus équitable de la ( l- fortune publique, je le dis bien haut, je suis j - socialiste. Je sais aussi bien que personne, mes l , études m'ont appris mieux qu'à beaucoup -, t d'autres, que Dieu, la famille et la propriété < i sont les bases éternelles de la société. Mais ces t bases ne sauraient-elles pas porter une société | s plus pratiquement et plus parfaitement chré- ^ 1 tienne que la nôtre? J'en ai l'intime çonvic- c 2 tion, le jour est peut-être moins éloigné que s s beaucoup ne le pensent où la parole du divin j Maître vous êtes tous frères achèvera de i s'épanouir en une vivante et bénie réalité. Et i , ce jour où, pour parler le langage de l'Apoca- • lypse, une Jérusalem nouvelle descendra du ciel ^ sur la terre, je le «lue avec transport, je . l'appelle de mes voeux, je m'y élanco de toutes F î les forces de mon esprit et de mon coeur. Et q 1 comme il s'en prit dans sa péroraison aux d , commentateurs de cette autre parole du Christ, a . vous aurez toujours des pauvres parmi vous, rj qui voudrait en conclure que la pauvreté ne r saurait disparaître de cette terre? Avec quelle ironie il leur demandait si la pauvreté était ^ i d'institution divine! Et, conclut-il, parce que ; les > apôtres, au dire de leur maître, auraient P toujours l'occasion de venir en aide à leurs con- o temporains nécessiteux, faudrait-il donc que, f; malgré la lente élaboration des siècles, l'idée chrétienne fut impuissante à avoir raison de la pauvreté? Ce f-ut un triomphe oratoire, inou- ' bliable. Je vois toujours cette salle bondée, , ce millier d'auditeurs débouta, frémissants éclatant en acclamations prolongées, et Kurth' ° qui s'y était d'abord dérobé, escaladant tout à p coup l'estrade, 6'écriant: Chrétiens, mes frères,: e j'accepte vos applaudissements s'ils me promettent des actes. Dès ce soir la démocratie w chrétienne eut partie gagnée parmi l'élite de i la jeunesse catholique gantoise. , Un mot, pour finir, du patriote. L'étude de notre histoire l'avait littéralement ^ conquis. Vous n'êtes pas assez fiers d'être Bel- n ges, disait-il à ses élèves. Vous ne connaissez c« pas assez vos titres de gloire. Scrutez-les, et ir vous deviendrez, si je puis ainsi parler, des Belges convaincus. Sa page étincelante sur • l'âme belge se trouve dans toutes nos Chresto-matliies. Son manuel est tout vibrant de pa-triotisme. Que ne puis-je citer ici son émouvant épilogue à ses jeunes lecteurs. Tous nos se journaux ont publié l'interview accordée au d commencement de^ la guerre à un journaliste C€ hollandais, où il répudiait résolument sa patrie <-]. d origine et comme sa mère nourricière intellectuelle. A Rome, où il faut bien reconnaître que le ressentiment dtt combisme aliénait d'abord trop de sympathies à la France, il fut pour & beaucoup dans le revirement qui se produisit & ensuite. La question, disait-il à tout venant, n est pas de savoir de quoi côté se trouvent fi les amis et les ennemis de l'Eglise. «Je pourrais dt en dire long pourtant à ce sujet; la question V( e6t de savoir de quel côté est la justice, y. Revenu en Belgique, quelques semaines avant ' sa mort, comme il ne se faisait plus illusion sur l'issue de sa maladie, il se laissa aller un jour €r à dire tristement: J'aurais tant Voulu voir le vi triomphe. Mais, se ressaisissant vivement, il m-ajouta aussitôt: Je le verrai et j'y applaudi- tii rai de Là Haut. ac Oui, vous le verrez, cher maître, et la- Patrie reconnaissante vous y associera à son heure! Vous avez contribué de toute votre âme à rf susciter l'héroïsme qui l'a sauvée. Elle saura vous payer sa dette. En ce moment elle est en deuil ele trop de kcvs fils pour être-toute à vous. Elle vous pleure de cependant et nous apparaît sous la figura le devenue banale, mais qui cesse elo l'être ici, d une mère en larmes déposant sur votre tom- Pe] beau des palmes et une couronne. Plus.tard quand luiront des jours meilleurs, elle se relèvera consolée et fière à. côté do votre sta- A tue et vous rendra cet hommage le plus élo-quent de tous dans sa brièveté lapidaire: Bene <lu merito. A celur qui m'a si bien servie. au Ce Chanoine Heynssens. pa P. S. Un ancien élève de Maredsous vient do contester la justesse de ma mise au point du * cas D. G. M. C'est son droit, à condition qu'il I eSJ ne réponde pas à ;ôté de la question. 0-r, je n'ai pas critiqué la brochure des Catholiques qu français. J'ai constaté un fait patent, qui échappe à toute discussion. J'apprécie autant tic que lui, et non sans connaissance de cause, les ; distingués rédacteurs de la brochure. Depuis fai longtemps je suis leurs remarquables travaux avec le plus vif intérêt. Mais est-ce blâmer un * -Jordaens que d'admettre que Rubens aurait peut-être fait mieux encore. Je n'ai pas réduit . non plus la faute de D. G. M. à une simple peccadille. J'ai reconnu que la faute était loùr- ca^ de. J'ajoute qu'à la place de ses supérieurs j'aurais protesté aussi. Mais cette faute est- 1 elle un crime? D. G. M. a-t-il passé à l'enne- poi mi, comme on lo lui reproche? Voilà ce qu'il s'agit de savoir ! De grâce, pesons la valeur des termes, et, avant d'attaquer une thèse, voyons a la bien comprendre sous peine de combattre ^ une chimère. Que mon honorable contradicteur der me permette de le lui dire: Pour faire ce qui C'e s'appelle si bien mettre les choses au point, il ;rr< faut se défier ele ses impressions, y regarder ele près et réfléchir. Oh, le Hic! ° Pour lo reste, j'attends toujours qu'on nous -mette sous les yeux tout l'article incriminé de l'Information. J'en ai appelé de Philippe à veu Philippe mieux informé. " arri j me] En Belgique. A B r u .x. a î-l e Nous avons publié dans notre numéro du 15 courant un articules relatief au morato-rium des effets et des banques. Nous rece-vexns aujourd'hui de Belgique le texte offi-ïiel que le gouvernement temporaire a porté i la connaissance du public. Nous croyons ionc être agréable à nos lecteurs en repro-iuisant les termes officiels de l'arrêté en question : En vue de la liquidation du moratoire les traites en Belgique, le délai, pour les protêts et tous autres actes conservatoires ;n vue des recours à exercer, se rapportant lux traites d'un import supérieur à 200 rancs créées avant le 3 août 1914 dans le erri toire du gouvernement général et >ayables dans ce même territoire avant le Il janvier 1916, est prorogé de dix-neuf nois et sept jours. En ce qui concerne les rai tes créées en dehors du territoire du ;ouvernement général ainsi que toutes cel-es d'un import de 200 francs et moins, ce elai est prolongé dè vingt-deux mois et ept jours. Les traites ne pourront être ro testées que pendant les sept derniers surs des susdits délais et l'acte de protêt ara obligatoire endéans ces sept derniers >urs. A partir du 1er février 1916, le délai 5e rotêt pour toutes traites généralement uelconques sera porté de cinq à sept jours; e même le délai pour les actes permettant ux porteurs d'exereœr leur recours est rolongé de quatorze jours. Le moratoire des banques est levé, eii ce ms qu'il doit être satisfait à toutes les ©mandes de retrait de fonds destinés au aiement de dettes ou à l'achat de matériel n de marchandises nécessaires pour les af-lires personnelles du demandeur. De plus, l'arrêté du Roi des Belges confinant la suppression des stipulations, ïhéancières est levé, et les tribunaux sont éclarés compétents pour décider, dans les is particuliers, si le non-paiement ou le aiement retardé de certaines dettes ont titrai né des motifs de poursuites. L'arrêté concernant la liquidation du loratoire entre en vigueur le 1er février 316. Il ne s'applique qu'à la partie belge n territoire du gouvernement général, l'arrêté laisse subsister le droit apparte- j ant aux tribunaux d'accorder dans des j is particuliers des délais de paiement, eme en matière de traites. * * * j L'administration communale a fait affi- | îer l'avis suivant: a) Toute personne venant à Bruxelles, it définitivement, soit temporairement, >it, dès son arrivée, se pourvoir d'un rtificat d'identité du modèle prescrit, ms les bureaux de l'administration com-unale établis à l'hôtel de ville (Service îs certificats), ouverts les jours non riés, de 10 heures du matin à 5 heures | s relevée ; b) Si l'intéressé a déjà obtenu un certi-;at d'identité dans une autre lejcalité, il rvra produire ce document, qui sera ren-iyé au lieu d'origine par les soins ele lutorité communale ; c) Dans le cas où l'intéressé n'aurait pas core été mis en possession du certificat • ;é, il aurait, pour l'obtention de ce docu-snt, à produire des pièces officielles jus-iant- de son identité (carnet de mariage, te de naissance, certificat d'inscription, L'administration communale s'assu- 1 "a, auprès des autorités du lieu d'origine, < la sincérité de la déclaration; j d) Toute personne venant d'un pays •anger — y compris l'Allemagne — vra produire son passeport pour obtenir certificat prescrit. Mention de la délivrance de ce document a fait© au passeport, par les soins de J utorité communale. s La perte de son certificat d'identité doit e signalée, par son titulaire, à l'autorité i en a fait la délivrance, et qui remettra 1 déclarant une attestation à produire à la qtraie des Passeports (pour Bruxelles, < ss-Zentrale, place Royale, 11), où il lui • a éventuellement accordé l'autorisation ^ recevoir un ,,duplicata" du de>cument * iré. . i Des pénalités sont prévues à charge de c iconqu©: Lo. Ne se conformerait pas aux disposi- t ns ci-dessus ; j 2o. Se ferait délivrer ou tenterait de se r© délivrer abusivement un certificat dentité ; 5o. Serait trouvé en possession de plus in certificat d'identité ; q 5t 4o. céelerait ou prêterait son cert-ifi- f d'identité. f * * * ^ je service téléphonique est interrompu q lr ,un ^'0.mPs indéterminé. Seules, les I orités militaires peuvent en faire usage. n * * * c )n annonce la suppression prochaine des G nières gardes bourgeoises et ouvrières. st donc la fin de toutes les organisations C gulières de police. a * * * Cl /e gouverneur allemand — qui se mêle r toutes choses — avait ordonné aux rece- I si rs des tramways de crier le nom des p its en aLemand et en fiiamand, unique- ' L it pour être agréable aux feldgrauen ou 1 e: autres espions qui pourraient se trouver da les voitures. Or, il arrive, lorsqu'il n'y a qi des Belges, que les receveurs en*ient parfc des noms bien anti-boches ! On s'est donc, depuis lors, livré au pet jeu de débaptiser certaines rues, histoire < faire la nique aux boches. C'est ainsi qi la ,,rue élu Gouvernement provisoire" e appelée ,,Von Bissingetrasse". Pauvre ch< homme ! A. Aavers, Le „Telegra?.f " raconte l'aventure su: venue à Cappellen à un certain M. F,, pr< priétaire d'une auberge située sur la cliau sée d'Anvers. Il y a quinze jours, cet homme reçut 1 visite de deux personnes qui se donnèrer pour des Bruxellois. Ils prirent pensio chez l'aubergiste. Après quelques jours, o en vint à parler de choses et autres et'ne tamment du passage de la frontière. Le locataires dirent qu'ils essayaient de gagn€ Calais, où les appelait un intérêt supérieui et ils émirent l'espoir que leur hôte les aide rait. L'homme répondit qu'il regrettai! mais ne pouvait leur être d'aucune aide. A quelque temps de là, les pensionnaire reprirent cette conversation, insistant pou que le passage de la frontière leur fût fac: lité. Chaque fois, l'aubergiste fit mine d ne pas comprendre. Mais, après quinze joui de fréquentation, il prit confiance et s laissa, gagner par les deux quidams qui dé testaient si cordialement les Allemands e ne s© gênaient pas pour exprimer leurs opi nions à haute voix. Et, un beau jour, l'aubergiste promit d les aider à fuir. Il fit fabriquer une sort de cadre en bois qui devait permettre à se locataires de passer le fil électrique et l'oi se mit en route, pour gagner Putte, à tra vers la bruyère. Arrivés aux premières mai sons du village, nos deux Bruxellois s© dé masquèrent et firent arrêter le trop con fiant aubergiste. C'étaient deux ignobles ca nailles au service de l'Allemagne. M. F. a été conduit à Bruxelles où i sera condamné vraisemblablement à un très forte peine de prison. * * * Les caves d'un grand nombre de maison; ont été inondées par suit© des fortes pluie: des jours derniers. C'est surtout aux envi rons des fortifications qu'on se plaint. A Liège. ES - Le tribunal militaire a prononcé les condamnations suivantes (nous respectons k texte des ,,Bekencbnachungen") : Jean Van Pakken, d© Liège, a été condamné à un an de travaux forcés pour vol commis avec effraction dans la gare d'Ans. Joseph Radoux, de Donceel, a été condamné à 50 marks d'amende pour avoir détruit un© armoire dans la gare de Rémi-court.Odile Midré, de Verviers, a été condamnée à 3 mois de prison pour avoir caché ïon mari, Prosper Midré, ancien sujet de l'armée ennemie. Le faoricant Arthur Lee>lerq a été condamné à 200 marks d amende pour avoir ïxpédié une lettre à l'étranger (pays ennemi) sans passer par la poste allemande. 'Il s'agit d'une lettre envoyée au front >elge, en Belgique non envahie!) Aloxandr© Lecoq, cafetier à Seraino-, a ïté condamné à 100 marks d'amende ou,'en ;as de non payement, à un jour de prison Dar 50 marks d'amende, pour avoir vendu le l'alcool à un soldat allemand. 4 Ka ïîî an s*. Un pont a été enlevé par les eaux, près de Samur. Dans certains villages inonelés, plu- ieurs habitants se sont noyés. * * * Le tribunal militaire de Namur vient de irononoer les condamnations suivantes : Georges de Vinck, de Bossière: amende le 600 marks ; Célestin Paquet : amende de [00 marks ; Jean-Baptiste Marincliauffe : 00 marks : Désiré Debilde : 300 marks : An-oine Balzat : 100 marks. Tous les condam-lés, cultivateurs, avaient fait un© fausse léclaraticn d© leur reçoit© d'avoine. Edouard^ Paquet, cultivateur à G-ramp-ionne, a . été condamné à 1 mois de prison >our braconnage. A G £& £3 CÈL Parmi les flamingants les plus affamés ui briguent des places de professeur à la nture ,,Duitsche-Vlaa-msche Hoogeschool" igure — naturellement — le nommé Jef [aller von Ziegesar. On se demande fré-uemment d'où descend c© noble flamingant. 1 nous paraît utile de donner, en quelques lots, certains renseignements sur ce preux aevalier dont les ancêtres n'étaient pas à roeningen en 1302. Il est fils d'un petit ouvrier sabotier, rigine modeste comme on voit, mais il n'y à cela rien à dire. 11 suivit d'abord lés >urs des écoles communales à Gand, puis arvint à se faire admettre comme ,,bour-er ' à l'Athénée de Gand où il eut comme rofeeseur 1© baron von Ziegesar, un noble uxembourgeois qui fit la campagne de 70 i qualité d'officier prussien ! Il avait i épousé ^ une écuyère, — ce qui n'est pa: donné à tout le monde, se vit offrir une chaire de professeur d'Athénée, peut-être à^ cause de sa qualité d'Allemand, car les Boches ont toujours été comblés en Bel-us gique. i© L© baron allemand 'distingua bientôt le is jeune Jef d'entre ses petits caanarades, se prit, d'affection pour lui et, finalement, it 1 adopta. Ainsi J et" H aller devint aussi de le Ziegesar et, comme il est très orgueilleux, il ie se fit également appeler baron. Comme st quoi, l'occasion — une fois de plus, — fait >r le baron. Reconnaissons cependant qu'il est très intelligent et très instruit. Lo pseudo-baron devint à sou tour professeur d'Athénée et ne fut mis en disponi- - bilité en 1906 que pour avoir pris part à des manifestations politiques. Car c'est Jef >- Haller de Ziegesar qui empêcha la réélection de l'abbé Daems, lequel ©n mourut de a chagrin. t Son boche de père adoptif travaillait en u Belgiepie, secrètement, dans l'intérêt des n Allemands. Il finit tristement Ea carrière et l'on prononça souvent son nom au ex>urs de l'affaire Hutt, les propriétaires actuels r iournal '>-ka Belgique". Une place resta , même vacante sur le banc des accusés pour - lo ,,baron", mais il jugea prudent de quit-'' ter promptement les ,,Nu en Straks", les autres cercles flamingants, où il officiait, s pour mettre du ohamp entre lui et ceux qui r le réclamaient... Jef Haller von Ziegesar a de qui tenir, 0 Espérons donc 1© voir occuper une chaire à s : la nouvelle université. Ça nous fera grand 0 plaisir On cite égaleraient comme caaididat Jan fc Eggen, l'homme du passeport Amsterdam- - Flanelre (aller et retour). C'est le fils du juge de paix d'Ardoye-lez-Bruges. Ne e sachant comment se distinguer, Jan Eggen 3 intrigua pour occuper le poste de substitut 3 du procureur du Roi au Congo, ce qu'il 1 obtint, — une nouvelle preuve que tous ces - flamingants-martyrs, genre De Clercq et Jacob, occupent ,,"û>us" des places confor- ■ tablement rétribuées par l'Etat, les provinces ou les villes. Nous n'en finirions pas de citer des exemples... ^ Mais le séjour au Congo, où les orateurs flamingants ont peu de chances d'être ccrn-î pris des nègres, déplut au herr Jan Eggen qui revint à Gand. Il créa un œrcle d'études oo.onial©3 'dont il se fit, toujours modeste, i bombarder président; puis il s'éprit d'étu-; des généalogiques et essaya de retrouver ■ trace de ses ancêtres à la bataille des Eperons d'Or qu'il fêtait bruyamment tous les ans. C© candidat à la particule ne réussit guère et l'on rit longtemps des recherches de l'homme au blason: herse d'or sur champ d'azur. Depuis la guerre, il a fui en Hollande, — on ne sait pourquoi. A Amsterdam, il essaya do ce faire agréer comme membre du barreau, mais il plaida sa these sans aucun succès. Déjà, e>ependant, il avait, fait paraître son portrait dans ,,Het Leven"... Pauvre Jan! Il a été à la ,,Vlaamsche Stem", qu'il administre depuis que ce torchon est tout à fait pro-allemand. Ancien professeur à l'Ecole belge d.'Amster-dam, où il ne resta pas longtemps et pour cause..., s'est rendu récemment en Belgique pour ployer le genou devant ses maîtres dont il attend la digne et juste, récompense de ses talents et de ses efforts. Voilà deux des candidats. A qui le tour? A Àlost M. Pierre Daens, membre d© la Chambre des Représentants, vient de mourir à Alost dans sa 74e année. Ses derniers mois furent assombris par la mort de son fils François, tombé au champ d'honneur à Stuyve-kenskerke. L'un de ses gendres, engagé volontaire, avait eu sa maison et son magasin incendiés par les Boches. Le second gendre do Pierre Daens est également au service de notre armée. On n'a pas oublié les luttes épiques qui eurent Alost pour théâtre au moment des élections législatives et la haine féroce que M. Woeste, dont personne n'a eu à louer 10 patriotisme depuis 1 invasion allemande, porta à 1 abbé Daens, chef du parti démocrate chrétien, auquel Pierre Daens succéda. Lo remplaçant du député DaensJ est 1© nommé Planckaert, un flamingant-germanophile, collaborateur de la ,,Vlaamsche Stem". Mais son pouvoir est nul, les électeurs alostois connaissant à présent la valeur d© c© défenseur de la flamandisation de l'Université de Gand, — Deutsches Fabri-kaat ! Aux îrontscres. Vendredi dernier, un solelat boche s'est fait sauter la cervelle à "Wachtebeek. Il y a deux moisj il avait reçu la nouvelle de la mort de son enfant. Jeudi, il était informé que son second enfant avait succombé aux privations Le désespoir du Boche était indescriptible. ,,Deux si beaux enfants, répétait-il morts sans que. j'aie pu une dernière fois les embrasser! Quelle misère." Et, dans un accès de douleur, 11 se tua. * v Entre Terdonck et Selzaete, ies Boches ont repris leurs manoeuvres. Or, chaque fois, ces essais de petite guerre se terminent, par eles morts et des blessés. Il en fut ainsi jeudi ét Vendredi derniers. De très vieux lanelstorm et de très jeunes soldats succombèrent aux exercices qu'on leur impe>sa et qui n'étaient pas DroDortionnés à leurs forces d<* résktanca. 1 S! y a un an ' 20 janvier 1915. — Combats d'artillerie sur 'presque t&ut le front; attaques allemandes reponssées après de furieux enefaqe.-menis, notamment an/, sud-est de Saint-MiJviel et OMtmr' de TKcmn, à Silbvrlowk et au II artmanstisw'dlcrkopf. Front oriental: évacuation d-e Skempe (Pologne) par les Allemands, occupation de Vorokhia <Buco-vine) par les Eusses. En Dafviatie, bom-bardem-ent sans résultai du mont Lovccn (Monténégro) pa/r Vartillerie des forts et de la flotte asptrichien/ne cLe Cattara. En Arabie (golfe Persique), reconnaissance des Anglais et mise en fuite des Turcs avec de fortes pertes, jusqu'à Korna\, sur l'Euphra-te. A Essen, des aviom alliés jettent des bombes sur l'usine Krupp. Pour l'avenir du port d'Anvers. L Association des Chambres de exmimerco du Royaume-Uni a décidé de réunir, pendant le courant du présent mois, une assemblé© plénière chargé© d'arrêter un programme fixant la politique économique des Alliés après la guerre. La Chambre de commerce français© de Londres, qui fait parti© d© cette Association, a convié les Chambres de commerce de France à introduire les suggestions et propositions qu'elles jugeraient opportunes. Qu une alliance d© c© genre soit désirable, nul ne le contestera, mais encore faudrait-il qu'elle englobe tous ceux qu© le sort lia devant l'ennemi commun. Que des études préliminaires, séparées, s© poursuivent, c'est bien encore ; mais leurs conclusions seront à ratifier par tous les intéressés. Depuis des mois, nous avons été j>armi ceux qui <x>nseilièrent d'opposer une union douanière au zollverein allemand, permettant entre pays amis et associés I échange libre de toutes les richesses naturelles, des ressources agricoles et des fabri-cats. Cette politique entraînerait forcément des mesures de défense contre l'envahissement des produits étrangers et des entraves à l'intrusion de l'influence commerciale de^ nos ennemis actuels. Mais encore est-il nécessaire que ces armes n© soient pas à deux tranchants et qu'elles ne menacent pas les intérêts à protéger. Aussi, les délégués des groupements français et anglais auront-ils à examiner de près le projet qui leur sera soumis, consistant à réclamer ,,qu'aucun navire appartenant en partie ou en totalité à des sujets d'un Etat ennemi n'ait la permission d'embarquer ou de débarquer des passagers à l'un des Etats de l'Entente; quant aux marchandises, qu'une taxe par tonne du tonnage brut soit appliqué© à tout_ navir© appartenant en totalité ou en partie aux sujets de ceg mêmes Etats ennemis, sauf dans le cas où l'entrée dans le port aurait lieu pour échapper aux périls de la mer; qu'interdiction soit faite, sur 1© territoire dés Etats de l'Entente, de l'ouverture de toute succursale ou agence d'un© banque ou d'un établissement financier, ou d'une maison de transports maritimes, dont le siège ou les propriétaires sont Allemands ou Autrichiens". De plus, comme les primes de sortie et les cartels étaient des moyens ordinaires employés par l'Allemagne pour fausser les conditions de la concurrence, les nations amies conviendraient ,,d'imposer à tout© marchandise allemande ou autrichienne ayant bénéficié d'une prime quelconque une taxe compensatrice. Cette clause serait autant que possible généralisée." Il est inadmissible que des résolutions aussi graves soient décrétées sans prendre l'avis d'un pays libre-échangiste^ par essence et nécessité, comme la. Belgique, et dont l'avenir est étroitement lié au développement de son commerce maritime. On semble ignorer que tell© combinaison aurait d'excellentes conséquences pour certains ports, alors que ses effets seraient déplorables pour des ports soumis à des conditions spéciales, ainsi que le cas se présente pour Anvers. S'il est vrai que l'on s'y souviendra longtemps des moyens déloyaux, des trusts de combat des Allemands, des rabais accordés par eux à leurs compatriotes, ces scandales réagirent heureusement et provoquèrent la création do quelqu: 3 lignes régulières de navigation nationales. Mais ici la question se pose de savoir si, dès la conclusion de la paix, ces lignes, qui pour le moment fonctionnent à l'étranger et se développent, seront devenues assez puissantes pour reprendre' tout l'héritage des sociétés allemandes établies précédemment à Anvers. Quelques-uns des services de ces dernières compagnies faisaient escale au port anversois et y embarquaient des marchandises belges dont 1© tonnage ne suffirait pas à alimenter un© ligne dont Anvers serait le point d'attache. Alors s© produira un© période transitoiro qui exigera des ménagements. Des lignes anglaises ou françaises remplaceraient-elles les compagnies allemandes écartées? A-t-on tenu compte des représailles possibles, disons mieux, probables? II suffira de signaler ces questions pour qu'il soit reconnu qu'elles ne peuvent êtra solutionnées qu'avec la collaboration des représentants du conmerce anversois, d'une part, et avec le concours d'hommes compétents au courant des intérêts économiques de la Belgique entière, d'autre part. L. Teusels—De Vos.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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