L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 09 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/tt4fn12173/
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gème Atlglfee I%To iasa & cesits ^;î=ïrtraff»iEïi! «£® ï?rn*=aTf<»<a; !Qlfi L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Eouran£i3 ctuotidiera «lis malin paraissant era flolSatscIe Belge est notre nain de Famille. =t~Jiî'ïvniiiie» les lettres doivent être adressées au j Rédacteur en ClîeS : Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande II. 1.50 par mois. Etranger (I. 2.00 par mois. Pour leo rie rédaction ■ W X VOORBiJKGWAL, 234-240. I Cttai-lps lîfi-ir.ird Keir»^ ChambrV. militaires ou front et les militaires interné? en Hollande îl. 0.75 par mois payabio Télénho^eb: 2797 et »77.^ ' Cïomitê de RAti«ctIon : S£3TIe£ Kene Li,amDrî' par anticipation. Annonces : 15 cents la ligne. Réclames^ 30 cents la ligne. i s » • ' - — gi.iiJnMmM]orx- lu programme astiviste. Le groupement qui s'iiltitulo ,, Vlaamse' Belgisch Verbond" a tenu à La Haye soi Champ de Mars. Ces messieurs s y sont pro bablement rendu3 en veston et en ciapeai mou mais on sent qu'ils avaient 1 impres sion de seoouer les ailerons d un casqu-martial et de battre du fer de leur frame. un bouclier en cuir d'auroch Du moins te est le son que rend le texte des resolution qui ont été votées à cette assemble® On s; sent un peu dans l'atmosphère de bataiil ° d'un roman de Conscience avec accompagne iuent de la musique de Wagner. Qu'est-ce que ce „Vlaamscli Belgiscl Verbond"? Nous savons que des Flamand I comme Cyriel Buysse et Leo van Puyveld I ont refusé d'en faire partie. Mais M. va] I Cauwelaert en est l'âme et „Vrij België' ! est son organe. Il se défend d'être activiste mais quand on considère en quoi il diffèr des activistes on trouve seulement cette dir férence — importante, hâtons-nous de 1' dire — que c'est |n deihors du pouvoir oc cupant, sans le secours de l'Allemagne qu'il prétend chambarder ncs institutions M. van Cauwelaert et 6es anus sont des patriotes, de singuliers patriotes, mais, enfin, des patriotes tout de même. Nous n'avons pas la prétention de posséder le monopole du patriotisme. Noue n'avons aucune prétention, si mince qu elle soit, et c'est encore une chose en quoi nous différons de M. Frans van Cauwelaert sj nous pouvons nous permettre, un instant, de risquer ce parallèle. Nous connaissons trop la relativité des choses humaines et, malgré les grands événements qui ont bou leversé le monde, il nous est resté assez de scepticisme pour ne pas nous risquer clans l'absolu. Mais il y a un sens droit des choses, une conception du devoir toute simple dont, en ces temps prodigieux où l'heroïsme lui-même se banalise, les petites gens du commun nous donnent le sublime exemp e>. Les plus savants docteurs, professassemt-ils même à l'université de Fribourg, ne sauraient pas nous çn détourner. Il y a,^ je demande toujours pardon à M. le proxes-seur docteur maître Frans van Cauwelaert, ce que l'Ecriture appelle 'la Porte Etroite. Est-il bien sûr qu'il ait choisi de passer I par là? ^ , . i Après l'odieux regime des déportations, où .1 semblait que l'arbitraire allemand fût arrivé à son comble, l'oppresseur a encore trouvé le moyen de se surpasser lui-même. Avec le secours et sur les indications du narti flamingant activiste, il a déchaîné sur notre malheureux pays un régime de terreur qui dépasse en horreur tout ce dont le gouvernement de Philippe II et du duc d'Albe ont laissé le souvenir. Des milliers de Belges gémissent en prison. Hier encore les Allemands arrachaient à son foyer M. le député Louis Franck pour le traîner devant leurs tribunaux d'exception. Et M. Frans van Cauwelaert ne récusera pas, je pense, le témoignage de M. Louis' Franck, son ami, qui, au Çemps heureux d'avant la guerre où tout nous était un motif de rire, joua avec lui et M. Camille Huysmans »au ser ment des trois Suisses. { Qu'est-ce que témoigne M. Louis Franck comme aussi ces bons Flamands, MM. Léon Frédéric et Alfons Sevens ? Que le pouvoir occupant n'a pas à se mêler de nos affaires intérieures. M. van Cauwelaert est d'accord. Mais ils témoignent aussi, ces grands patriotes, qu'en ce moment la lutte ccmitre,l'oppresseur domine toute autre considération et que les Belges ne peuvent considérer que ce qui les unit et non ce qui les divise. Et nous ne pensons pas qu'en cette heure tragique ces Flamands pussent souscrire à un programme d'acticin qui ressemble moins à urne réparation de droits réellement ou prétendument méconnus qu'à une capitulation devant le chantage de la bande de traîtres qui ont prémédité de livrer notre patrie aux intrigues des pangermanistes. Que demandent les partisans de M. van Cauwelaert, réunis au Champ de Mars de La Haye? Leurs revendications sont triples. Elles concernent tout d'abord l'adoption de mesures qui sont équivalentes, en fait, à la séparation administrative poursuivie par les activistes purs: maintien de l'université allemande de Gand, scission de l'armée en régiments flamands et régiments wallons, flamandisation de toutes les branches de l'administration en Flandre sous réserve d'un régime d'exception en faveur de Bruxelles et de ses faubourgs. Or, comme en pays flamand l'administration est foncière-mont flamande, la mesure ne peut s'entendre que d'un dédoublement de l'administration centrale, c'est-à-dire des ministères, sur le modèle de ce qui a été fait par M. von Falkenhausen. Ces revendications ont trait, ensuite, à des mesures de protection spéciales pour M. van Cauwelaert et ses amis. Ils se sentent gênés dans leur propagande. La censure, là où elle exerce son pouvoir, n'est pas assez tolérante à l'égard de leurs dangereuses fantaisies. Les soldats qui ont été punis par les conseils de guerre pour leurs menées flamingantes doivent être réhabilités sur le champ... Ferons-nous remarquer en passant que cette suspicion est au moins inconvenante ? Les conseils de guerre ne se mêlent pas de flamingantisme. Ils recherchent et ils punissent seulement le crime d'^ntipa-triotisme. Et, ici, couvrir les coupables, ce n'est ni plus ni moins que de la complicité. Enfin, dans le même ordre d'idées, ces messieurs veulent être protégés contre les attaques de leurs adversaires. M. van Cauwelaert et ses amis se considèrent comme tabou. Qu'ils aient unie haute opinion d'eux-mêmes, nul ne peut rien là contre. Mais si leur prétention de nous faire partager cette opinion est excessive, celle d'en appeler au gouvernement pour nous y obliger par voie de contrainte est plus excessive encore. 3ua troisième espèce de revendications est ^surprenants au premier abord. On se demande ce qu'elles ont de commun avec le programme flamingant, comme, par exem-j pie, la majoration de la solde des internés et de l'allocation aux parents des soldats. 1 II n'y a là, en effet, qu'une manoeuvre L électorale, un chantage pur et simple. M. van Cauwelaert et ses amis veulent faire ac-1 cepter leur programme par tous ceux de no3 compatriotes qui souiîrent le plus ctire<> 3 ! tement de la guerre en leur promettant la J fin de leurs souffrances. Ceci est certaine-* ment habile mais c'est tout simplement 3 abject. 7 Charles Bernard. 3 nnHQi ■ l~~) ' 'TPI m ■' ■ 1» : émis aux Belges à Fais occupé 1 Les adhésions continuent de nous parvenir ' nombreuses envue de la Manifestation de mer-, credi soir, au Jardin Zcolcgique de La Haye j (8 heures). C'est aveo joie que nous signalons à ce pro-» pos que la première qui nous soit parvenue est ' celle de la Ligue Patriotique flamande. Nous invitons les groupements belges qui ne 1 nous auraient pas encore désigné leur délégué au Bureau (nom et adresse, s.v.p., afin que 1 nous puissions lui faire parvenir la carte d'entrée indispensable) de le faire sans plus do retard. . Les travaux d'organisation sont fort complexes et nous comptons sur l'empressement de chacun afin que le travail ne s'accumule point sur les trois derniers jours. Plusieurs de nos amis hollandais nous demandent pourquoi nous avens cru devoir réserver cette manifestation aux seuls citoyens be*-ges. A notre grand regret, c'est le manque de place qui nous y a contraints. Nos amis néerlandais ne nous en voudront certainement pas, eux qui ont tant d'occasions déjà de nous manifester leur réelle et profonde sympathie et ne s'en sont pas fait défaut. Rappelons que l'on ne pourra être admis à la Manifestation de mercredi soir que porteur d'une carte d'entrée, attendu que les règlements de police s'opposent à ce que des places debout soient délivrées. Des places peuvent être obtenues journellement (location: 25 cents), au local du Comité: 5, Papestraat, La Haye. La Press© belge quotidienne de Hollande. m ' wm ;— L® bombardement illicite de Paris et de Londres La Ligue des pays neutres a envoyé la dépêche suivante à tous les gouvernements neutres. La Ligue des pays neutres, créée pour la défense des principes du droit des gens et comptant des représentants autorisés de toutes les nations actuellement neaitres, ayant procédé à un examen impartial et approfondi des documents qui lui ont été communiqués au sujet des bombardements par avions pilotés pas des personnes faisant partie de l'armée impériale allemande, dont les vililes.de Paris et d'e Londres ont été l'objet, après avoir fait une enquête à ce suje(t, son Comité Directeur a conclu ce qui suit: Que contrairement à la convention de La Haye du 29 juillet 1899 (art. 25 à 27) signée et ratifiée par l'Allemagne et tous les belligérants, et actuellement en vigueur, qui prescrit que tout bombardement d'une ville doit être précédé d'un avertissement des autorités, afin d'épargner la vie des non combattants, et qui interdit le 'bombardement des édifices consacrés au culte et des hôpitaux, les villes de Paris et de Londres, sans avertissement préalable, aussi bien les habitations privées que les hôpitaux, ont été l'objet d'un bombardement intense qui causa la mort de plusieurs centaines de blessés, de femmes et d'enfants. Ces procédés, qui constituent des violations flagrantes des principes les mieux établis du droit des gens, ne sauraient être justifiés par la volonté d'exercer des représailles, car ' ces dernières n'ont pour but que de faire cesser une illégalité au moyen d'une autre illégalité. Or, indépendamiment du fait que l'origine des bombardements aériens de villes revient à VAllemagne, plusieurs mois se sont écoulés sans que les puissances de l'Entente aient entrepris jun bombardement par avions des villes allemandes. ' D'autre part, ces violations, au moment où elles se produisent, revêtent un caractère particulièrement grave. Alors que les principaux hommes d'Etat des puissances belligérantes, par des déclarations réciproques, s'efforcent de trouver les bases d'une paix possible, les autorités militaires allemandes , emploient des procédés qui, sans avoir aucune action décisive sur l'issue des opérations militaires, par leur inhumanité sont de nature à revivifier les sentiments de haine et de vengeance entre nations et de rendre toute tentative de paix impossible. Ces procédés ne sauraient laisser indifférents les gouvernements neutres, attendu que dans les villes de Paris et de Londres, qui ne sonit pas effectivement, investies, résident, sous l'égide des lois internationales, des représentants diplomatiques et des res-- sertissants des puissances neutres, et que la vie de ces personnes, par suite des moyens illicites de nuire employés par l'Allemagne, est mise en danger. La Ligue des Pays Neutres, créée pour la defense des principes du droit des gens qui sont l'unique et suprême sauvegarde de tous les Etats, adresse un pressant appel à tous les gouvernements neutres, afin d'obtenir du gouvernement impérial allemand de mettre un terme à ces procédés qui, par leur cruauté, rendent tout rétablissement de paix impossible et déshonorent l'humanité. // y a un m 9 mars .1917: Les Français étèndent leurs ! progrès au nord de la rouie entre la Butte j xhi. Mesml £i Mak<m 1 En Belgique. La terreisr à Âovers. Nous avons reproduit la nouvelle du .,Be gis oh Dagblad" annonçant que les docteu: François et de Mets, deux personnalités ém nentes du monde n.é<:'icai, à Anvers, avaioi été fusillés par les Allemands. Certains renseignements qui nous parviei nent à ce sujet nous permettent do u-ément cette information en ce qui concerne le 'do teur François. Nous croyons pouvoir rassur< sur son sort les nombreux amis que compl l'emment praticien parmi les Belges do Ho lande. Il n'en est pas de même, ma£heureus< ment, pour le Dr. <le Mets. 11 semble bien qu' i ait été victime de la vindicte des infam< I 'bourreaux de notre pays Les docteurs François et de Mets étaiei impliqués, l'on devine assez à la suite de que le i monstrueuses cénoncia.ti- ns. d ns u ?o disant affaire d'espionnage conjointement av< leurs collègues les docteurs Bremken, le ch rurgien bien connu, et van den Wilde: | berg. La peine de mort prononcée contre 1' quatre accusés a été commuée en celle d< travaux forcés, sauf en ce qui conoetne L> de Mets, dont le nom désormais glorieux ei ricliit le martyrologe de notre pays. La terreur allemande. Le tribunal militaire allemand de la pre vince de Liège vient de faire une amp] distribution de condamnations parmi la ma lieuteuse population soumise à sa juridit • tion. M. Georges Crespin, bourgmesti d'Yvos-Rarnet, s'est vu infliger 500 mari d'amende; M. Frédéric de Jaer, présider de la boucherie communale de Flémalh Haute, 300 marks ; M. Victor Florimonl bourgmestre de Rotheux—Rimière, 30 marks ; M. Tasset, président de la boucheri économique d'Aywaille, 300 marks ; M Strouwenakers, négociant à Bergilers, 50 mariks; M. Laurent, confiseur à Ensiva 500 marks; M. Edgard Maréchal, nége ciant à Amay, 600 marks; M. Hubei Houben, fruitier à Rocour, 1.000 marks M. et Mme Balthaza-r, propriétaires Liège, Chauesée des Prés, chacun 15 marks, tous pour contraventions aux diffé rentes ordonnances édictées par l'autorit allemande. M. Joseph Pirenne, pharmacien Aubel, a été condamné à 100 marks pou ,,attitude incorrecte envers un militair allemand" (sic); M. Louis Warzée, en: ployé à Liège, à 6 mois de prison, pour dé tournement d'objets dans une usine fonc tionnant sous le contrôle allemand; M Henri Widy, ouvrier au chemin de fer Verviers, accusé de vol par un soldat, aile mand en état d'ivresse, à 6 semaines d prison; M. Rodolphe Delchef, négociant Verviers, et Armand Goffin, négociant Stembert, chacun à 1 mois de prison, pou avoir tenté de cacher leur cheval à la ré quisition allemande; M. Alexis Haidon, Ombret-Rausa, accusé par un fonctionnair allemand de tentative de corruption (il n lui avait sans doute pas offert une asse grosse somme), à 1000 marks ; Jules Hei quet, ouvrier à Verviers, à 500 marks, e Félix Boeten, négociant à Liège, rue St Nicolas, à 1000 marks pour le même motif Suivent de nombreuses autres condamna tions — la liste en serait trop longue — quelques journées de prison ou à des amen des de 100 à 300 marks, pour des motif aussi peu sérieux. A Strass: es S® s La pénurie de tout qui affecte la Belgi que ifntièixjf depuis l'occupation allemand donne, à présent, aux objets les plus étran ges, les honneurs non seulement des fenê très des échopes, mais aussi des vitrine des magasins: Les plus grandes maisons elles-mêmes -écrit un journal bruxellois teutonisé — n'hésitent pas à encombrer leurs montre du bric-à-brac le plus ahurissant. ,,On trouve là des choses invraisembla bles, de vieux chapeaux à la mode d'il y vingt ans, des chaussures à la poulain échappées d'un musée historique à moin que ce ne soit de l'arrière-boutique d'u costumier théâtral, des bouteilles, des pot ,,spéciaux" pour conserves alimentaires, de bouts d'étoffes offerts à des prix insensés de vieux gants aux couleurs indécises, de pralines défraîchies, des ,,camembert" au: saveurs de plâtre et du béton concassé, de ,,occasions". * * * Lo budget communal de St Gilles pour 191 est intéressant. Aux recettes extraordinaires, il y a un totî de 9,500,000 francs. Les emprunts y sont con pris pour 6,000,000 de francs ; la vente de marchandises dans les magasins communau pour 3,000,000 de francs ; le reste est constitu par des subsides du Comité National .en faveu du Réfectoire pour tuberculeux, par des aile cations de l'Etat et do la province destinée à la construction des écoles. Les recettes ord: naires sont relativement plus maigres. Impôt directs et indirects ne produiront qu'un mi lion cinq cent mille francs ; le fonds communal 320,000 francs; les domaines public et privé 200,000 francs; les services en régie (eau, gaz électricité), 560,000 francs. Bref, un total d 2,600,000 francs. A quel usage ces sommes seront-elles affe< tées? Seront-elles suffisantes? Lo budget de dépenses nous l'apprend. A ce dhapitre, à 1',,extraordinaire", nou remarquons des sorties de 4,000,000 de franc et de 3,000,000 de francs nécessitées respec tivement par le service de secours alimentair aux éprouvés de la guerre et par l'approvieiori nement des magasins communaux. Le Réfec toiro communal des tuberculeux absorber 405,000 francs ; les dépenses diverses "de guerr 200,000 francs; les travaux extraordinaire? 217,000 francs; la construction d'écoles 300,00 francs; le renouvellement d'un« oartie du pa vage des yoies publiques, 100,000 francs; le services du gaz et de l'électricité 650,000 francs. Le tout additionné fait 9,277,000 francs de dépenses extraordinaires. Les dépenses ordinaires se mgnteront cette ,s année à près de 8,000,000 de francs. Les oeu-l" vres sociales en obtiendront 26,800 francs ; les [Z traitements et autres* dépenses de l'administration centrale, 350,000 francs; le culte, 2,621 l" francs; la police, 265,000 francs; la propreté :r publique, 233,000 francs; l'assistance publique, 616,000 francs ; les inhumations, 48,000 francs ; ,r les travaux publics, 155,000 francs ; l'instruc-Ie tion publique, un million environ. La dette communale et le» dotations pren-dront une grosse tranche du gâteau: 2,500,000 '1 francs environ; les services en régie plus de 15 1,300,000 francs. Une divine de milliers do francs seront réservés aux bourses d'études. Lt * * * La section d'aide et promotion aux ^ oeuvres de l'enfance vient d'établir un nou-veau relevé des sommes distribuées aux i_ oeuvres subsidiées. Au total cette section >s du Comité National a réparti une somme ;s de 48.047.599 francs. Les oeuvres 6ubsidiées » . ont reçu 1.461.071 francs, les colonies d'en-L~ fants débiles 3.164.936 fr., les crèches, gouttes de lait, cantines maternelles et débiles 11.951.948 fr., les repas scolaires 25.775.185 fr., les orphelins de la guerre 3.617.996 francs. D'autre part, le comité de l'aggloméra-tion bruxelloise a accordé aux comités lo-e eaux pour le service de la rémunération militaire un subside total de 34.376.090 frs. Au 4 février 1^918, une somme de 33.870.190 francs avait été répartie, e * * * 3 La semaine prochaine les Allemands « commenceront à Bruxelles, <^e même qu'à Anvers et environs, la réquisition des meu-g bles en bois de chêne. ;6 A Liège ^ Malgré la guerre, ses horreurs et» ses mi-' ecres, les arts, et en particulier la musique, n'ent continuent pas moins à rester en hotti-m neur dams la cité mosane. C'est ainsi que le théâtre du Pavillon vient de donner la pre-^ mière représentation d'une oeuvre lyrique nouvelle d'un compositeur liégeois des plus J distingués: ,,Prima Donna", opéra en 5 0 actes, de M. C. Pouret. La 6oirée, qui a-eu un vif suççè3, était donnée au profit de 1 l'Association mutuelle des employés de la r nouveauté et de la confection. 3 D'autre part, dimanche 3 mars, au manège de la Fontaine, on a exécuté, en l'honneur de notre illustre compatriote Albert Du-puis, sa ,,Légende d'Haliewyn", son chef-d'oeuvre; cette belle ma^ifestatiaif artisti- * que, à laquelle d'imposantes masses chorales " (200 exécutant^, hommes et femmes) prê-3 taient leur concours, a rappelé aux amateurs * liégeois les belles soirées d'^ntan que dou-1 naient la ,,Légia" et les ,fDisci.ples de Gré- r try" devant des salles enthousiastes. - • ♦ * î Un nommé D.., employé au ravitaillement 3 provincial, demeurant rue Mandeville, s'est fait e écraser entre deux wagons de cokes, rue des z Bayards. t A L,oaavaiira On vient d'apposer sur les murs de Lou-vain une affiche qui est intitulée: ,,A la population socialiste" et qui invite les travailleurs de toutes catégories à exiger du gouvernement bedge une paix immédiate. Les véritables auteurs de cet appel a*i peuple ont, d'aiUeure, totalement négligé de le signer; de sorte que cette malice cousue de fil blanc n'a en réalité trompé personne. Les travailleur belges savent bien que, - si cette propagande pacifiste et défaitiste 3 est autorisée par les boches en Belgique, elle . est sévèrement interdite en Allemagne mê-. me. Et chacun comprend qu'elle no peut ser-3 vir que les intérêts des Allemands, auxquels une paix immédiate serait infiniment profi-_ table. Il faudra que lès boches et leurs la-_ quais, les Hannotiaux et consorts, trouvent s autre chose ! A Toisrnaî 1 Le Conseil communal de Tournai vient d'in- 3 terdire la fréquentation des cinémas aux jeunes s gens âgés de moins de 16 ans et le comité local i de secours a décidé de ne plus accorder nul s subside à tout chômeur fréquentait ces salles s de spectacles. Pour riposte un monteur de films annonce des séances gratuites le samedi. S 9 t A Courtral 3 Au cours du dernier raid aérien entrepris par les alliés au-dessus des établissements militaires allemands de Courtrai un enfant de 8 3 ans, Yalère Coigné, dont les parents habitent la rue de Sweveghem, a été tué par un de3 1 projectiles tirés par l'artillerie anti-aérienno > allemande ; les artilleurs boches, par mala-s dresse ou plutôt pour toute autre cause quo t l'on devine aisément, ont, en effet, à un mo-3 ment donné, au cours du bombardement, di-r rigé leur tir, non pas sur les avions alliés, mais " sur la ville elle-même, où plusieurs autres habi-s tants faillirent être victimes de ce procédé' barbare. s ' A Turnhout ' Le directeur do la prison de Turnhout a ^ été arrêté. Les Allemands l'accusent d'avoir = facilité le passage en Hollande de plusieurs jeunes gens. Dans Ses îPHasiaJres ^ A Eecloo et environs on a de nouveau >. réquisitionné la semaine dernière des che- 3 vaux, des porcs, du foin, de la paille, ainsi - que des pommes de terre. Quotidiennement plusieurs tramways rou-1 lent dans la direction .de Watervliet et re-3 viennent avec les marchandises réquisition-^ nées. Les porcs sont examinés par un Allemand; à ceux qui sont réquisitionnés on 5 place un anneau dans l'oreille. , Les opérations militaires Vaines tentatives fie l'ennemi i i'luest. Les Anglais repoussent plusieurs attaques allemandes et font quelques prisonniers. Un succès belge en Flandre. La situation aux autres fronts. rt .c jl n n i c— i — s. a ■ a _ .p.* Oui (S EiUiat EJGEy O. Grave éclicc allemand. — Plus de 100 prisonniers. — Un détachement allemand anéanti. (Communiqué officiel) Dans la nuit du 5 au 6 mars des tentatives très importantes ont été dirigées contre deux points des lignes belges. La première attaque j s'est développée sur une largeur de deux kilo-| mètres contre nos positions du Beverdijk. Elle i a été complètement repoussée par nos feux de j barrage d'artillerie et de mitrailleuses. De nom-j breux cadavres ont été abandonnés par l'ennemi sur le terrain de l'action. L'importance attachée par les Allemands à la deuxième attaque, exécutée au sud do Stuy-vefcenskerke contre nos positions du Reigers-vliet tenues par nos cavaliers pied à terre, est évidente. Us l'ont préparée par une action d'artillerie particulièrement violente et trois régiments différents y ont pris part. Les troupe de choc, formées de jeunes gens de 20 à 25 ans spécialement entraînés, sont parvenues d'abord à prendre pied dans une partie do ncs postes. Mais, à l'issue d'une énergique préparation d'artillerie, une contre-attaque fut menée avec une extrême vigueur par nos cavaliers à pied. Elle réussit complètement. Les Allemands furent chassés, après avoir subi des pertes élevées, des postes où ils avaient reçu ordre de se maintenir à tout prix. En dépit de leur résistance énergique, ils furent cependant incapables de briner l'élan des nôtres, qui capturèrent plus de 100 prisonniers valides, parmi lesquels 4 officiers, et 7 mitrailleuses. De nombreux morts et blessés ont encore été trouvés sur le terrain. Le détachement S'attaque allemand peut être considéré comme anéanti. Uno contre-attaque réussis des Belges j Le correspondant de Keuter près de l'armée britannique annoncera date du 7 mars, que les Allemands poursuivent leur tactique des raids mais avec un succès insignifiant. C'est ainsi qu'au cours de la nuit dernière ils essayèrent sur trois points différents d'approcher ncs positions au nord d'Ypres. Partout ils furent repoussés sans que les Anglais, subirent des pertes. Il y a deux nuits le3 Belges repoussèrent : crânement un violent raid allemand dirigé ! "contre un front de deux kilomètres avec Beyerdijk et Reigersvliet comme points d'attaque principaux. Des troupes d'assaut d'élite de trois régiments furent lancées au feu. Après avoir chassé les Allemands des postes et des tranchées que ceux-ci étaient parvenus à atteindre, les Belges, dans un brillant élan, firent, une ccoittre-attaque. Leur artillerie opéra avec beaucoup d'activité et de succès. Les Allemands offrirent une résistance acharnée, mais progressive-'1 ment ils furent repousses cepeaudant vers leurs propres, lignes. Au cours de cette opération' l'ennemi subit de grosses pertes. Les Belges firent prisonniers 1 officier et 83 hommes. Ils s'emparcreuit en outre de 8 mitrailleuses et d'un certain nombre de fusils et de bombes oui as ïïistci. uuusumiLdt. Les Anglais ropoussont plusieurs raids allemands et font des prisonniers. (Communiqué officiel.) LONDRES, 7 mars. (Reuter.) L'activité de l'artillerie ennemie dans lo secteur de Neuve Chapelle fut suivie d'attaques exécutées pa-r des détachements allemands qui, à la faveu? d'un épais brouillard, firent des raids sur certains do nos postes avancés au nord-ouest de La- Bassée. Quelques hommes d'un poste, dans lequel l'ennemi parvint à s'introduire, manquent. Sur d'nutres points des détachements furent repoussés, abandonnant des prisonniers entre nos mains. Au cours de la journéo l'artillerie ennemie déploya de l'activité au sud do Cambrai et sur certains poires entre Vermellcs et Armentières ainsi qu'à l'est et au nord-est d'Ypres. Pas de combats d'Infanterie. (Communiqué officiel.) PARIS, 7 mars. (Havas.) Sur la rive droite de la Meuse, au nord do la cote 344 et sur certains points en Woevre la lutte d'artillerift fut assez i^olente. Aucun combat d'infanterie no so produisit. Les avions français abattirent quatre avions allemands. Nos avions lancèrent' également 12.000 kilos do matières explosives sur les stations et les dépôts .de munitions dans la zone ennemie. L'activité dans les aire. Reuter annonce que, le G mars, à la suite du beau temps, do part et d'autre les avions déployèrent une grande activité. Les pviona anglais firent des reconnaissances sur tous lea points du front britannique et prirent de non> breuses photographies des lignes allemandes. Plus de 40t) bombes furent lancées sur des cantonnements ennemis et des emplacements du chemin do fer. Les avions anglais attaquèrent-également à coups do mitrailleuse l'infanterie, les batteries et les détachements en marche ennemis.Do nombreux combats aériens eurent lioa au cours desquels dis avions allemands furent abattus. Dix autres furent obligés d'atterrir. Trois appareils anglais manquent. Après la tomibée de la nuit un ppais brouillard entrava l'action de nos avions do nuii. Cependant quelques bombes furent encore lancées sur un champ d'aviation près de Meta. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Les opérations en Macédoine. Un raid réussi des Français sur la Tcherna, I^ARIS, 7 mars. (Keuter.) Malgrp le .mauvais temps de vigoureuses actions d'artillerie se produisirent sur le front de Doi-ran—Vardar, au nord de Ljoumnica et dans la courbe de*-la Tcherna. Dans cette dernière contrée des troupes françaises firent un raid réussi, et ramenèrent des prisonniers.Les situation en Mésopotamie Pas d'événements importants. ( Communiqué officiel J LONDRES, 7 mar3. (Reuter.) A part des actions de patrouilles en Mésopotamie on ne signala pas d'opérations importantes. Dans les contrées avancées occupées par les Anglais il a plu. Â la Chambre des Commîmes. Oioiaratioiîs iiprtitis le 1. 'Sonar- iaw. La situation militaire aux différents tronis. La situation miiitaire. Déclarations de M. Bonar Law LONDRES, 7 mars. A la Chambre des Communes M. Bonar Law fit lés déclara- i tions suivantes: La dislocation de la Russie exerça uno : grande influence sur les fronts secondaires, j sauf dans les colonies allemandes. Il n'p a . rien de nouveau à signaler on ce qui ccn- j cerne ces colonies. Une colonne 'de 2000 ; hommes, dont 200 Allemands, erre encore | dans l'Est-Africain portugais. L'Allemagne : a perdu son empire colonial tout entier. | La Chambre sait que le succès de l'action roumaine dépendait totalement d'une coopération avec la Russie. L'attitude de la Russie a créé une situation regrettable pour le peuple et l'armée en Roumanie. Ce pays dispose encore d'une forte armée. L'attitude vaillante montrée par l'armée roumaine dans cette guerre nous emplit de i sympathie à l'égard de ce pays. (Ovations). En ce moment les Roumains négocient avec les centraux et nous ne pouvons que déplorer que des circonstances indépendantes de notre volonté nous empêchent de nous élancer au secours de notre alliée. A propos de la Mésopotamie et de la Palestine je tiens à vous dire quelques mots sur les deux théories dites des fronts décisifs et des fronts moins importants. J'ai tou-jours été partisan de la théorie que les centraux, partout où ils opèrent en commun, doivent être considérés comme une chaîne et qu'on réussira à briser la chaîne tout entière dès qu'en aura rompu un seul de ses chaînons. Mais il ne saurait être question d'une des derux théories précitées. Il faut tenir compte des possibilités qu'offre la situation militaire. Je doute qu'il ait jamais été possible d'entreprendre des actions décisives avec des troupes transportées au delà des mers. En tous cas, ce fut à peine possible pour nous. Quand nous disposions d'un tonnage suffisant, nous ne possédions pas assez de troupes bien entraînées et notre tonnage actuel ne nous permet pas de trans porter de gros effectifs vers ces frcaits. Nul militaire ou civil compétent n'a jamais prétendu qu'il était possible pour la Grande-Bretagne de se désintéresser des événements en Orient et n'a jamais douté qu'au front occidental on devait garder des hommes suffisants, préparas à toute éventualité.On a parlé tout récemment encore de la situation en Mésopotamie en rendant hommage à la mémoire du générai Maude. En Palestine le commandant fit valoir de brillantes qualités militaire? et les troupes, grâce à leur hérdïsme, ont- réimporté un succès dont le pays p^ut, à juste titre, s'enorgueillir. La chute de Jérusalem impressionna le monde tout entier. Or, la campagne ne se terminera assurément pas par ce brillant fait d'armes. On aurait tort également de considérer la prise de Jérusalem comme un succès exclusivement politique ou moral. Je m'explique. Les intérêts de l'empire britannique ne s'étendent pas dans l'Europe seule. La Grande-Bretagne possède une grande puissance en Orient. En tenant compte de la position des Indes, on comprendra ai.•>ment .]u'il ne s'agit pas d'un avantage moral et que la question est importante pour les torces déployées dans les Indes et pour le6 conséquences que le fait peut créer. Lorsqu'on examina, pour la première fois, le projet d'une marche sur Bagdad, les personnes bien informées sur la situation dans les.Indes signalèrent au gouvernemienit que la prise de Bagdad causerait plus d'impression 6ur les millions d'Hindous que toute autre opération. D'autre part quelle eût été notre position en Orient si, après avoir dû abandonner notre expédition aux Dardanelles, nous eussions agi de même en Mésopotamie après la prise de Kut-el-Amara, ou en Palestine, après nos tentatives infructueuses de prendre Gaza? Mais n'avons-nous pas au contraire raffermi notre force militaire? Il y eut encore un autre avantage. Les Turcs, en ce momant, se mon^reinit forte jné-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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