L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 22 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/m32n58dq5d/
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Annee TV° Î398 5 cents Jeudi 22 août S91S3 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «.ïoiurrasiS auotidien élu rraallra rmr<£&lss£&rat en Mollarade Belge est notre nom de Famille. [ Toiates les lettres doivent être adressées taw ! H „„peau de rédaction: N. X. VOORBURGWAL 234-240, I *.«KsTiRBaiftAftl. Téî<ibip6'a03TJ€;s: 2797 et 177?». IRédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. comité de R*d«ctfo„:< g^fJ^J32ï<,« CUamtory, I Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. Elranger fl. 2.00 par mois. Pour !ts militaires au front et les militaires internés en Hollande fi. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. Le Rôle de N. Helfferich. I Les archives de la Willielmstrasse gai ■ dent le Eeoret du rapport qu'Helfferich ■ envoyé de Moscou d'où il est repaa-ti au' ■ sit-ôfc après son arrivée. Msjs on se dout ■ un P°u 1ue œ rapport n'a de commui ■ 'une certaine brièveté aven le fameu: H bulletin que César envoya d'Asie au solda ■ romain- „Veni, vidi, ich bin verschwuu ■ Jm'' aura télégraphié Helfferich à scli I nroain Hintze, préférant achever en un al I ]«mand pantouflard une pensée qui » a ei ■ Tt rien de latin. Nous ne savons si, la ■ dessus, la carrière diplomatique de Jvl H fle'iîench est terminée mais, dans tous le ■ *' ^ fonctions d'ambassadeur de S. M ■ l'«mpoeur et roi auprès de la Rcpubliqu B j« wriets ont pris fin. Non seulement M B Helfferich ne retournera pas à Moscou, mai ■ ii a ira. même pas à Pskoff. I M. Helfferich n'a pas une bonne presse ■ cas même en Allemagne. Le ,,Vorwârts' ■ observe que cet homme a exercé à peu pre Bautant de métiers qu'un chercheur d'o: H... Californie ou qu'un directeur de cinéma ■ Professeur, directeur des cliemins de fe: I d'inatolie, directeur de la Deutsche Bank ■tEcrétairo d'Etat aux finances, eecrétair. ^■'d'Etat à l'intérieur, vice-chancelier, diplo ■iBiate, on peut renverser à son propos 1; ■jiormule du journalisme qui mène à tout : Bcondition d'en sortir en disant qu'il es Bsorti de tout et que ça ne l'a mené à rien HiPersonnalité antipathique au dernier chef ^Btype du vrai boche, violent et rusé, intelli Bcént mais incompiréhensif, on a mis M BHelfferich partout où il s'agissait de fair< Htentir la lourde poigne de l'Allemagne et; ■ rjrtout, cette poigne, aussi maladroite que ■lourde, a failli. M. Helfferich devait domp-B» le Reichstag. Il y a, dans cette mena-H série, beaucoup plus de moutons que de ■ loups; cependant M. Helfferich a du cedei ■ la place devant les bâlements furieux d« ■ mouton» devenus enragés. Apres quoi il ■ Helfferich fut dirigé vers Moscou pour I dompter le soviet où il y a, a rebours, ur ■ peu plus de loups que de moutons, ii n £ I pas pris la peine d'attendre que le sang d< ■ Ion prédécesseur, M. de Mirbach, assassine ■ fût séché sur le plancher pour repartir er ■ Quatrième vitesse. Et comme, ici, M. llelf-i ierich a en l'air de fuir devant la menace ■ d'une bombe de terroriste, il a laissé dans «wenture un peu plus que sa réputation ^B usurpée d'homme dl'Etat, c'est-à-dire sa H réputation d'homme tout court. I Mais la personnalité de M. Helfferich, B ex-tant de choses, nous est complètement ■indifférente. Elle ne .mous intéresse qu'eu ■ tant qu'elle incarne un système de gouver-Bernent allemand, une méthode allemande. ■et nous ne voyons dans ses mésaventure: ^Bqne la banqueroute de ce système et de méthode. Est-ce une raison pouT que ^■l'Allemagne en change? Il n'y a guère d'ap-■yarence. Voyons ce qui se passe en Fin-Hlande. M. Svinhoufvoud, une créature des ■Allemands, chef du gouvernement provi-^Bso.rô de ce pays, vient d'y instaurer le prin-^Bcipa d'une monarchie, au profit naturel le-^■metit d'un prince allemand, par un coup ^■d'Etat scandaleux. Quand, le 4 décembre ■l917, la diète et le gouvernement procla-^Kicrent l'indépendance de la Finlande, il ^Bétait entendu que la Finlande serait une ■) publique. Entretemps les agents de l'Al-^Hcmagne accomplirent leur louche bosogne. ^■Les membres du gouvernement furent ^Kacquis'' au principe monarchique. Le 7 ^Bacût dernier il présenta à la Dicte un pro-^Ket do constitution dont l'article premier ^ftortaifc que la Finlande serait un royaume ^indépendant et constitutionnel. La discus-■1011 eut lieu en présence d'un grand nombre igËd'oiuciers allemands qui remplissaient les ^Htribunfes et qui mêlaient leurs înauifesta-igtjons à celles d'un public spécialement re-^Bruté. Le ministre allemand, flanqué du ^■îonsul général d'Allemagne, semblait prê-^ftder les débats tandis que de demi heure denii heure le général von der Goltz, ^B»mraandant le corp6 d'occupation, était par téléphone au courant de la dis-^Bussion. Au vote, qui pour être valable de-^vait réunir les cinq sixièmes des voix, il ^Bpparut que le projet avait 75 adhérents 32 adversaires. C'était le rejet, indépen-^■amment de cette circonstance que des 92 ^Socialistes qui font partie de la Diète et ■lui, tous, sont républicains, un seul prit au scrutin. Les 91 autres sont en pri- ■^ n Sur quoi le gouvernement s'est adresser une pétition par les monarcliis-:^B^ de la Diète, demandant de considérer le i^wote comme nul et non avenu et de procla-l'avènement de la monarchie en vertu ■de l'article 38 de la constitution de 1772, j^B-sant qu'à la disparition de la ligne mas-j^»uline de la maison régnante il sera passé ^Biutre au choix d'une nouvelle dynastie. Ici ne fallait plus les cinq sixièmes des voix ; 'BP* motion fut votée à la simple majorité et ;^Boilà comment la Finlande aura un roi en Btertu de la constitution—suédoise! Car la ■Constitution, en cause n'est autre que le jBtatut de la Suède à laquelle, en 1772, la j^Bmlande était unie. ■ Nous disions que des 92 membres de la i^Bhète appartenant au parti socialiste 91 ^B°nt en prison. On estime à 70.000 le nom-■:9 c% leurs adhérents politiques qui leur ieiment compagnie! Un beau chiffre. Pour réduire, les gardes blancs finlandais l'imaginent rien de mieux que d'en abattre luelques paquets tous les jours, à coups de mitrailleuses. Le prince allemand qui montra sur le trône d'Helsingfors sera charrie >ar un fleuve de sang. Qui sera-t-i'l? Fils ou cousin plus ou moins -oigne de l'empereur? C'est le secret de '©main. Mais il lui faudra l'appui d'ur 'oiTtri^j.14-, -'""r ^'^it.nire oui jouera auprès de lui le rôle que joua le baron""vol Mirbach, à Athènes, auprès de l'ex-ro Poasta^jÈn, avant d'aller ^ faire assassine] i._ ; à Moscou. On imagine parfaitement M. Helfferich sous ce nouvel avatar. Ne paraît-■ il pas condamné à suivre les traces de ce j Mirbach ? Mais, a il échappe à Helsingfors au ' sort qu'il appréhendait à Moscou d'où il a i fui, il se trouvera bien l'un ou l'autre M. 1Jonnart' pour lui signifier son congé en même temps qu'à son souverain, toujdtirs 3 à l'instar de Constantin et de Mirbach. x après la victoire. Charles Bernard. \j — ■ ip 1 Q ■ 'Eui : Is beau tefeoigeage rendu à la : magistrature belge. 5 Sir Stanley Batclielor, jurist© anglais 3 réputé, Acting Chief Justice de Bombay, ayant pris connaissance des documents de la 3 résistance opposée par les tribunaux belges aux actes arbitraires de l'administration allemande en janvier-février 191S (affaire de l'arrosta-] tion des (membres du soi-disant „Conseil do Flandre") a écrit au chargé d'affaires do 3 Belgique, M. Chaidron, la lettre ci-dessous traduite, dont il a ensuite autorisé la publication : Haute Cour — Bombay. 27 avril 1918. 3 Mon cher Chaidron, Patriotisme, à part, ohaque nouvel arrivage l d'informations authentiques me laisse de plus i_ en plus indigné de la profonde barbarie de l'ennemi, que nous avons, à coup sûr, bien fait d'appeler le Hun. Et, sans conteslie, il a atteint lo dernier degré de l'infamie dans le ' traitement qu'il a infligé à vos magistrats: je confesse que c'est pour moi une chose tout à fait inconcevable et? n'étaient les documents ; authentiques, j'aurais hésité à le croire; les peuplades les plus sauvages de l'Afrique con-, traie auraient mieux agi. Mais vos magistrats, si je puis Ainsi exprimer mon opinion, se sont couverts de gloire; leur dignité et leur courage sont dignes de prendre place à côté des plus belles actions do vos compatriotes sur les champs de bataille. L'attitude du Sénat de la Rome antique devant les anciens barbares était pour nous le modèle de la dignité patrio-tiquo; il faut, je crois, mettre désormais au-dessus l'exemplo de la Cour de Cassation do Belgique. En vérité, le discours du procureur général et le compte rendu tout entier de l'audience méritent d'être imprimés en lettre» d'or et conservés dans les archives ,,in perpe, 1 tuarn rei momoriam". Si je peux le dire, je vous félicite, Monsieur, d'appartenir à uno tello nation. -(En français dans le texte.) Je vous remercie cordialement do m'avoir envoyé ces très intéressants documents que je transmettrai à Sir Basil Scot, Chief Justice de Bombay en Cachemire. Sincèrement à vous. (s.) Stanley Batclielor. «s®— la paills... et la poutre de l'œil allemand. Dans un article, paru dans la ,,Vossische Zeitung", M. Julius Loeb découvre que la ville belge d'Arlon s'est appelée, jadis, Arel; en conséquence, il en réclame l'annexion à l'Allemagne. Dans un autre article du. même journal un auteur anonyme entreprend de justifier les récentes mesures sur 1',,allemand langue officielle dans la zone allemande" ou prétendue allemande de Belgique. L'écrivain teuton s'attendrit sur le sort de ces populations dont les aspirations linguistiques furent si longtemps méconnues. Les Belges dont il s'agit seraient bien surpris d'apprendre qu'ils sont' l'objet d'une attention qu'ils n'o<nt jamais sollicitée et à laquelle, jusqu'ici, il restèrent suprêmement indifférents.Mais pourquoi la Prusse, si soucieuse du droit linguistique des Belges, impœe-t-elle la langue allemande aux jxipulations wallonnes de la région de Malmedy, jadis incor- ' porée subrepticement par elle? Avant de vouloir réformer les autres, il faut se réformer soi-même; or, l'Allemagne, à ice point de vue, ne manque pas de travail ; il y a les Polonais, les Danois, sans compter lea Wallons et les Français de Lorrair^. A eux tous, ils sont des millions et non quelques centaines comme le6 Belges de dialecte plus ou moins allemand. Les soldats belges flamands, prisonniers au camp de SoStau, font paryenir «n tels-gramme au Roi Albert. Un prisonnier de guerre anglais, évadé tout récemment d'Allemagne, s'était chargé, en cas de réussite, de transmettre au B01 Albert lo texte du télégramme que lui avaient confié les captifs flamands du camp de Solfcau. Ce télégramme a été reçu par le Roi. En voici la traduction : j,Sire, j,Tous les vrais Flamands du camp de Soltau expriment à Votre Majesté leurs sentiments d'attachement à Vous et à votre Maison. ,,Les Flamands veulent donner à la Patrie la beauté et la gloire. Le sort de la Belgique, aux mains des Flamands, est en sécurité. Nous vous offrons notre vie, fidèles à la Belgique 1 jusque dans la mort. ,,Noble Boi, tout pour Vous, nos aspirations tendent vers vous. ,,Fideles." Déments Les journaux hollandais et suisses ont publié un article attribuant à un journal belge, qu'ils qualifient d'organe officiel du gouvernement boise, uno th^so odieuse aeompngnée d'insinuations injurieuses pour une partie do l'Armée. L'allégation vaudrait ne pas être déinen-tio, tant elle est grossière, si elle ne contenait r»as une erreur qui pourrait s'accréditer et faire ""TuTT^TTac ; "—r ~ crnv.vernement belge a des i attaches directes a » •: e ia ^ourerfto- • ! ment belge no possède aucun organe officiel. En Belgique. Les pracéiiés de !a prepagande alleiiianil Le mirage de la ,,Flandre heureuse" sous domination teutonne. Ce n'est pas seulement la force qui primo droit pour les Allemands, mais aussi la fourb rie. Les exemples en sont nombreux dans ,,propagande" allemande. Tantôt c'est une vi toire alliée tiansformée en succès stratégique tantôt c'est une déportation'en masse de civil transformée en action humanitaire ; ou l'o pression de tout un pays, la ruine de cit florissantes, l'anéantissement systématique ( milliers de ,,concurrents" industriels, qui d viennent, sous les plumes allemandes, triomphe de l'ordre, l'apogée de la félicité. Voici un cas nouveau de d'emploi du procédi Les Allemands lancent depuis quelque temj dans les tranchées belges des petites feuill illustrées — sans nom d'éditeur naturellemen — intitulées ,,Door Vlaanderen heen" (A tr vers la Flandre). Dans un des exemplaires les plus récents ( cette publication, un article de fond se pa: de ce drapeau: Le réveil de nos villes (Hi ontwaken van onzen Steden), et la littératu. qui suit cet entête est faite uniquement poi prouver aux soldats flamands, car le papie organe des manoeuvres activistes, est tout e: tior rédigé en flamand, — que là-bas, à Gan< à Anvers, la vie est douce et bonne tand qu'aux tranchées La grossièreté de ce mirage n'a pas beso: de longs commentaires. Des phrases dans genre de celle-ci : „Àvec l'occupation (ail mande) est arrivé dans le pays un grand espr d'ordre que nous ne connaissions pas à eau: de la négligence volontaire de nos précéden" gouvernants... La nouvelle lumière de l'au ton mie flamande rit dans toutes les tours, dai tous les clochers de la cité d^Artevelde (Gand le peuple commence à comprendre petit à pet que la ville pourra redevenir ce qu'elle fut ur fois ; et que cela sera grâce à l'occupation ail mande et en dépit des menaces du Havre... des phrases pareilles se détruisent elle mêmes, et trahissent' les officines de politiqi pangormanisto qui les ont concues. Il y a 50 lignes dans ce style îlais les photographies qui les illustrent soi plus curieuses encore. La première montre une dizaine do gamu maigres, vêtus légèrement (sauf uno gros écharpe qui prouve le froid d'hiver) q jouent an cheval fondu... mais tous ont visage tourné vers l'opérateur et_„sounent Autour d'eux, c'esi le vide. La scene se pas1 devant le théâtre flamand de Gand, endro très animé d'ordinaire. Ici, pas un passan pas un chien même, autour du groupe, s'agit hien d'une scène faite expres pour l besoins de la.cause. ,. D'autres tableaux représentent: allemands achetant des fleurs à Bruxelles (d civils les regardent, à distance) ; Officie mêlés à des groupes de jeunes femmes (a tyj très accentué) dans un concert militaire ail m and ; — Foule massée devant 1 église ot. i\ colas à Gand (la légende porte: ,,Imposai service pour la paix") etc... Partout on sent 1 scène choisie ou composée; on voit les acteu allemands qui posent poux le photograpl tandis que les civils tournent le dos Chose digne de remarque: les soldats au 1 mands mêlés à la foule des civils dans deu scènes de Bruxelles y ont l'air comme isoles au .milieu d'elle personne ne les regarde ni r leur parle. Us sont là vraiment pour les Be ges comme s ils n étaient pas... Quant à la vie ..joyeuse et douce à Gand.. Il faut décidément que l'ou n'ait a an eu degré, en Allemagne, le sens de 1 ironie. Si l o songe que, en juillet 1018 encore, des nouvell. sont arrivées de Belgique occupée apprenai nue des rafles d'hommes avaient ete pratique' à Gaiyl et ailleurs en Flandre, pour trava force à Bruges et à l'arrière du front all< mand : si l'on songe que les autorités aUemai des réquisitionnent en Belgique, llandi comme Wallonie, tout ce qui peut être enlevi jusqu'aux vêtements, à la literie, aux lampe etc.... ; eue ces mêmes autorités frapper d'amendes et de représailles les villes flamai des pour les moindres manifestations c loyalisme et de patriotisme; si l'on songe tout cela., le ridicule de la propagande ail. mande sur le ,,bonheur do la Flandre deviet teut simplement odieux. . , • Le« Allemands n'ont pas change depui 1914 Déjà aux premiers jours de la guerre caractère choquant et indécent de leur pre pagnnrle avait frappé le monde do stupcui Un caricaturiste français, Abel Faivre, 1 a stig matisé dans un dessin célèbre, ou 1 on voit u énorme soldat d'Outre-Rhin se faisant photc graphier donnant la panade a un bebe et pei sant tout haut : . . . , , On no dirait pas que j ai tue la mere.... * * * La même publication révèle dans d'autres nu méros une manoeuvre de la propagande all< mande peut-être plus odieuse encore. Voici comment les choses se passent. Dans uno famille do paysans flamands pays occupé arrive un photographe, brave hott me en apparence ,et bon coeur, qui oifre au crens de les portraiturer pour rien, ou presqu rien en se chargeant, s'ils veulent bien, d ei voye'r une photo en guise de ,s°uvemr a garçon qui se bat dans l'armee belge de 1 autr Ijté de la ligne. Il garantit qu il a un moye d'envoi infaillible et secret et que le destmo taire recevra sûrement lo portrait des sien: Quels parents dans la situation des familles e Belgique occupée résisteraient a pareille offre , Cet liommo parait honnete; il nous -veut d bien; en somme, le pauvre gars, la-bas, sera : heureux de revoir l'image des siens... Et alors le papa, la vieille maman, a mou que co ne soit l'épouse avec les petits enfant: accèdent à la proposition. Innnediatemen l'opérateur se fait ..arranger un intérieur ; fait garnir une table de simulairos de victuai les, avec force bouteilles, fait mettre les beau habits à tout le monde et ..prend le group dont il remet peu après un exemplaire a 1 fa a'" quelque temps de là tombe devant 1< tranchées belges un ballot de papiers illustre que les soldats apportent à leur chef, le pli souvent sans inéme les ouvrir: ,,C'est du bochc On se méfie!" L'officier ouvre et il trouv imprimés en clichés do photogravure, dans 1 tu 1)1 iction illustrée ,.Door Vlaanderen heen' la série des groupes de famille obtenus de I manière décrite ci-dessus. On les a imprimés avec des legendes hypocr tendent sentimentales: — Famille N à (l'endroit) : — Cher (un te ! pourquoi te fais-tu dono tant attendre?..." g — Famille N... à (l'endroit): Pierre (un tel), j ta place est ici." — Famille O... à (l'endroit) : a André (un tel), il fait si bon chez nous! Et toi, pendant ce temps, tu te bats pour les Anglai* et les Français!" le Le soldat visé est, dans chaque cas, non e_ seulement nommé, mais on indique, en outre, [a son régiment et sa compagnie, peut-être avec c_ l'ar/ière-pensée perfide que, si l'appel à la do . • sertion ne réussit pas, le papier créera dans s' I l'entourage du brave, parmi ses compagnons d'armes, une atmosphère de suspicion!... ?s " * le Tels sont les procédés de la propagande alle-i- mande. Il convient qu'ils soientivrés au mêle pris des honnêtes gens en tous pays. , Est-il besoin de dire qu'ils restent sans effet? i: Le soldat belge a lame plus haute que le >s peuvent croire les Allemands. Ces choses l'in--s clignent et n'aboutissent qu'à le rendre véri-tj tablement ,,enragé" oontre les Allemands les jours de patrouille coi de cpmbat. On en eut une preuve éclatante le 17 avril 'c 1918, lors de l'affaire de Merckom. La veille "e de ce jour-là et les jours précédents, les Alle--t* mands avaient inondé les.tranchées belges d'ap-e pels semblables à la désertion, surtout rédigés en r flamand. Cela devait, dans leur pensée, pré-r' parer au point de vue moral le terrain pour j" l'assaut. Or, les troupes d'assaut furent reçues si chaudement par les 3e et 4e divisions belges, 13 que leur offensive échoua totalement. Leurs pertes foirent supérieures à 3000 hommes tués et blessés ; les Belges leur firent près de 800 ^ prisonniers et leur enlevèrent 75 mitrailleuses, ■j.. Lo patriotisme belge réserve d'autres répon-^ ses du même genre à la perfidie teutonne. >s T >- A Anvers Pour le Comité National 550 kilos de cre-vettes sont arrivés le 17 août, e . * * ;;- î- La voûte de la grande salle de la maison ', communale, a Emblehem, s'est effpndrée. Il 5- n'y a pas d'accident de personnes; on venait e do fermer les bureaux. * * * Une maison de la rue des Orfèvres, dont les ^ habitants sont à l'étranger, a été littéralement pillée. Il n'y reste que quelques objets sans ls valeur. >o ie A r^£aîrrEilî• Afin de réfréner l'éclosidn de nouvelle les maisons de jeux on votera sous peu, à Na-t mur une taxe communale sur les cercles de [j jeux. îs * * « Le Conseil communal de Namur vient •s d'appeler aux fonctions de commissaire de -s police de la ville de Namur M. Robert :s Van de Wiele, officier de -police à Saint-Josse, en remplacement de M. Angerhausen, qui est rentré à la brigade judiciaire. a A la suite d'une proposition de l'éche-•s vin de l'instruction publique, il a été décidé e que les vacances des écoles communales se termineraient le 1er septembre. Par com-^ pensation les vacances de Noël seront de . trois semaines au lieu de huit jours, e - ' * * i- Après une discussion, le Conseil communal a décidé d'e créer les deux sections du fer et du bois d'une école professionnelle des n arts et métiers, annexées provisoirement à ^ l'école industrielle. Ces deux ateliers ^ fonctionneront dès octobre prochain. c » * * 1 La ville de Namur n'ayant pu donner suite à son projet de créer de la monnaie division- - naire de billon, le Conseil communal vient de décider, en présence de la pénurie de plus cil plus accentuée de monnaie, de faire des bons, , monnaie do 25 et 50 centimes, à concurrence de t 100,000 francs, somme qui serait déposée en - banque comme garantie. Ces bons auront cours dans toute l'agglomération namuroise. * * * Les instituteurs et institutrices de la pro-" vince de Namur ont adressé à toutes les administrations communales de la province une s requête appuyée par plusieurs sénateurs et e représentants, dans laquelle ils sollicitent une indemnité de cherté do vie. 1 A ISr m es Entre Dudzeele et Bruges, les Allemands ont établi un camp de punition réservé aux civils. Ils y internent les ouvriers et les autres citoyens qui se refusent à effectuer îles travaux i d'ordre militaire. A K u y Deux femmes, l'épouse Grégoire et sa fille n Marie, étaient allées chercher des1 escarbilles - parmi le« cendres de l'Usine de Corphalie, dont s lo formidable tas forme uno île de 20 ares au e milieu do la Meuse. Elles étaient sur le som-■- me du haut terril; elles descendirent pour y & recueillir quelques gailletin s dans un puits c creusé par les eaux. Soudain, un éboulement se a produisit, ensevelissant la jeune fille qui était - accroupie à cet instant et emprisonnant la i. mère jusqu'au milieu du corps dans la vague de cendres. La jeune fille suppliait sa mère do la secourir, mais celle-ci ne le pouvait pas, car plus de cinquante centimètres de cendres avaient glissé au-dessus de la tête de la fille. Ses cris s'atténuèrent, puis ils se turent. La s mère impuissante entendit l'agonie do la pau-? vrette. Quand des sauveteurs, enfin, arrivèrent, ^ il§ dégagèrent la mère et le cadavre de la fille. 1. Elle était âgée de 18 ans. e ] // y a mm an s 22 août 1917: Les 'patrouilles françaises s atteignent les abords de Forges. ! Les Britanniques progressent av■ nord de e Levs et entre Y près et Menin. a Les Roumains refoulent l'ennemi sur la ' Susita. a An Caucase les Musses occupent le défilé de Merizan. En Mésopotamie les Britanniques oàcu-) pent Shahraban, sur la Diala. Avis aux Bslges de la classs moyenne Conformément à des instructions gouvernemental cs^ le présent avis est adressé aux Belges do la classe moyenne: Agriculteurs, Artisans, Commerçants et industriels qui s'occupaient en Belgique pour leur propre compte ou pour compte de tiers d'une entreprise, quelqu'en soit l'importance. Il concerne les civils et les militaires. Le Ministre des Affaires Economiques se préoccupe tout particulièrement des questions intéressant la petite et la moyenne industrie, le petit et le moyen commerce. 11 estime qu'ils peuvent avoir au point de vue du réoutillage, du réapprovisionnement et <lu crédit, des besoins et des désirs propres qui s'étendent peut-être au delà do la période de restauration du Pays et dont il importe que le .Gouvernement soit informé, tant par souci de leur intérêt privé que dans l'intérêt général. Il voudrait connaître les adresses complètes en Hollande et en Belgique de tous les intéressés afin de les compter et de pouvoir éventuel-mont fonder sur leur Association en France, en Angleterre et dans les Pays-Bas les éléments de l'oeuvre de reconstitution et do relèvement, Il vient de charger le Comité d'Enquête Economique de recueillir ces adresses. Celui-ci prie les Belges s'occupant pour leur compte ou pour compte do tiers d'une entreprise commerciale, industrielle ou agricole, si petite qu'elle soit, d'envoyer avant le 30 septembre leur nom, prénome, professions adresse, en Belgique et en Hollande, au Secrétariat de l'Enquête Economique, 30, Buiten-hcf, La Haye. L'Enquête Economique possède déjà des listes de Commerçants et d'Industriels belges. Les intéressés qui savent qu'ils 3' sont inscrits peuvent donc provisoirement ne pas donner suito au présent ans. Ils seront inscrits d'office et recevront les communications ultérieures. ëeiit san lie Selp ta midienklasseii. Volgens bevel der Regeering richt zioh vol-gend Bericht tôt de Beîgen der Middenklassen. j Landbouwers, vaklleden, Handelaars en nij-veraars dio zich in België voor eigen rekening of voor rekening van aerde personen met za-ken, 't zij groote of kleine bezïg hielden, H i j geldt de burgers en de militairen. De Minister do Econoraische Zakeu stelt llet grootste beîang in aile kwesties die de kleine en grootliandel betreffen. Hij aclit het mçgelijk dat liunne zaken onder opzicht v.-erktuigen, benoodigdheden en crediet bijzondere aandacht vereischcn dio misschien verder 6trekt dan de eerste tijden van weder-opbouw van het Land. Het is noodig, dat do Regeering ervan in kennis gesteld worde, zoo-wel in hun particulier als nlgemeen belang. De Minister zou de volledige adressen der belangstellenden in Holland en in België willen kennen ten einde ze op te tellon. Zoodoende zou door het in Nederland, Engeland en Frank-rijk stichten eener Vereeniging de grondvest kunnen gelegd worden van Blet groote verk ,,De wedcropbouw en het herstel van België". Hij heeft het Comiteit der Economische On-derzoeken belast met het inzamelen der adres-6en.Het Comiteit verzeekt dus aile Beîgen dio zich met landbcuw, handel of nijverhe4dsonder-nemingen, cok met da kloinste, beztg houtfcn, voor 20 September hun naam, voernamen, te-roep en ad'ressen In België, in Nederland, naar het Comiteit der Economische Onder^05k>n, Buitenhof 30 Den Haag, te zenden. Het Comiteit heeft reeds de lijst der Belgi-6elle Handelaars en Nijveraars. De belangstellenden dio weten dat zij reeds op deze lijst in-geschreven zijn hebben dus voorloopig geen ge-volg aan dit bericht te geven. Zij zullen van ambtswege ingeschreven worden en de later volgende mededeelingen ontvangen. Les opérations militaires. Un brillant succès français L'armée du général Mangin attaque sur un iront de 25 kilomètres et s'empare de Lotnbray, Blérsncourt, Vezaponin, Tartier, Guisy-en-Almond et AsIy-CourUl. Pf/tfs dp - ÎO.nnf) nrfcnnnipr* Prt rlnur innref i L'offensive des alliés. Los Français s'emparent do Lombray, Blëren-court, Vezaponin, Tartier, Cuisy et Asly et font 8000 prisonniers. (Communiqué officiel) PARIS, 20 août. Au sud de l'Avre les Français se rendirent maîtres de Beuvrai-gnes. Au cours des progressions d'hier entre le Mate et l'Oise les Français firent 500 prisonniers.A l'est de l'Oise les Français entreprirent ce matin line attaque sur les ligues allemandes sur un front de 25 kilomètres environ, depuis la région de Bailily jusqu'à l'Aisne. Eli dépit de la résistance des Allemands les Français atteignirent sur leur aile gaucho la lisière sud du bois d'Ourcamps ainsi que les abords immédiats de Carlepont et de Caisno. Ail centre les Français s'emparèrent de Lombray-'et de Blérecourt et prirent pied sur le plateau au nord de Nassens. A l'aile droite les Français enlevèrent Vezaponin, Tartier, Cuisy-en-Almond et Asly-Courtil.Sur tout, le front d'attaque les Français progressèrent en moyenne' de 4 kilomètres et firent plus de 8000 prisonniers. Le nombre des prisonniers fait6 par les Français entre l'Oise et l'Aisne depuis le 18 dépasse 10.000. Les Britanniques enlèvent l'Epinette, Yierhoek et La Couronné (Communiqué officielJ LONDRES, 20 aofit. Combats locaux sur les deux rives de la Scarpe. Au sud de la rivière nous repoussâmes des attaques contre les postes que nous établîmes à l'est de notre ancienne ligne. Nous gagnâmes quelque terrain à l'est de Fampoux, ainsi que sur les deux rives de la Lys. Nous primes l'Epinette et nous nous trouvons actuellement à l'est de Mervfflle. Nous nous emparâmes également de Vier-hoek et de La Couronné, au nord de Mer-ville.21 appareils ennemis hors combat (Communiqué officiel) LONDRES, 20 août. Hier matin nos aviateurs exécutèrent avec succès une attaque sur l'aérodrome de Phalempin. au sud do Lille. Volant à une faible altitude, ils lancèrent un grand nombre de bombes sur plusieurs hangars qui prirent feu. Tous les avions britanniques rentrèrent au camp. Nous bombardâmes également les bassins <îe Bruges et la voie ferrée de Roisel. Nous lançâmes dans la journée 15 1/2 tonnes do bombes. . Nos aviateurs abattirent 14 appareils ennemis et contraignirent 7 autres 'a atterrir désemparés. Sept avions britanniques ne rentrèrent pas au camp. Les opérations de l'aviation britannique LONDRES, 20 août. Dans la nuit du 19 nos escadrilles aeriennes attaquèrent a coups de bombe et de mitrailleuse des aérodromes, voies ferrées, hangars, trains et autres objectifs. Tous les avions britanniques rentreront m-deni'ues.Le commentaire Havas PARIS, 20 aoiit. Les soldats des alliés : récoltent succès sur suçcès. Ils poursuivent l'occupation de la place de Lassiguy qui forme un des points d'appui de la ligne de la Somme. L'objectif ne consiste pas à conquérir Lassigny, ni à frapper un grand coup mais à opposer une tactique offensive à la défensive des Allemands. Pas de ligne çbli-; tinue, pas de masses de troupes mais des | bastions de résistance garnis de milrailleu-! ses. Le terrain aie se prête pas à une telle : manoeuvre. C'est pourquoi la prise de Las-çigny exige tant de jours. Lassigny, débordé aujourd'hui par le sud • et Je nord, est devenu intenable pour l'en-I ne mi. j La conquête de Fresnières, situé au nord de la route de Roye et au sud du boie de_ Thiescourt, complète l'opération brillante et prudente par laquelle le commandement français.voulait, avec un minimum de pertes en hommes, déloger l'ennemi d'un noinb auquel il s'accrochait d'une façon désespé-! rée. | Tous les critiques militaires se réjouissent | des résultats favorables des opérations d'hier qui, bien que d'une nature subordonnée, furent très importantes au point de vue stratégique et qui font prévoir la prompte chute de Lassigny. L',,Echo de Paris" estime la ville comme réellement au pouvoir des Français. Le ,,Gaulois" et d'autres journaux relèvent le fait, que la retraite allemande dans la région de Nouvron et Vingre se fit nullement volontaire, car l'intérêt de l'ennemi exigeait de s opposer de toutes ses forces contre toute avance de notre côté afin d'empêcher aios progressions vers l'est entre l'Oise et l'Aisne. Sur le front rie Mervilfe. LONDRES, 20 août. Suivant le correspondant du ,,Times" au front la retraite allemande s'amplifi© de jour en jour. La 6e armée du général von Quast se retire en toute hâte au nord de Béthune et à l'est de Saint. Venant, où les Allemands semblent vouloir évacuer la majeure partie diyterrain qu'ils conquirent au cours de.l'offensive du 9 avril. Tout ^ en serrant de près l'ennemi, les Britanniques progressèrent de .7000 yards au sud de Merville au delà du point extrême que l'ennemi atteignit en avril dans les environs de Saint Floris. Hier soir les Anglais avaient complètement traversé Merville et ils se trouvaient tout près de la route de Paradis. Ce matin ils se trouvaient à quelques 1000 yards à l'est de la route et tou£ près, d'Epinette, qu'ils ont énlevé depuis. C'est ainsi que Ici Allemands perdirent des avantages acquis très chèrement. Lo concours des Australiens. LONDRES, 20 août. Le ministre au.stra-, lien Hughes visita hier le camp d'exercice des Australiens sur le plateau de Salesbury. Il prononça l'allocution suivante: je rends hommage à l'attitude des troupes australiennes en France, qui firent, dans ' les dernières semaines, 9000 prisonniers et Capturèrent 200 canons et un bon millier de mitrailleuses. Par contre, leurs pertes dépassèrent à peine 20Cf0 hommes. Le moral des troupes allemandes LONDRES, 20 août. (Reuter). Nous possédons line pièce montrant la peine inouïe que 1-efc autorites allemandes se donnent pour 1 dissimuler la vérité au peuple. C'est un bulletin signé par Schischnitz, chef de l'état-major. Il est adressé à von Hutier. II assure que les lettres envoyées par les hommes de

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