L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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13 January 1916
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s.n. 1916, 13 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/nz80k27k79/
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2«sme AflBioo iyrffBI S COTES m CBimmeSI jeudi 13 janvier 1916 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, •Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Behe est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction: N. 35. VOOBBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbier Comité de Rédaction: j René chambry, Emile Rainparé. ■""■ a"" — - — Pour les annonces, abonnements,.et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. Voorburgwal 234—240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnements: Holîandefl. 1.30 par mois. Etranger R. 2.00 par mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'Internationale. Ce n'œt pas sans étonnennent que noi avons' pria connaissance du discours que^ i le député Camille Huysmans; a prononcé e congrès gociaaisfce d'Arnbera. il. Camille Huysmansi est venu defend: l'Internationale. Au premier abord on es tente de s'étonner à la façon de Zarathoi stra et de dire avec une variante: cap meut cet homme ne sait donc pas que Ii ternationale est morte'! Il faut croire qu Bon. Lu première déclaration que M. xiuy: mans a faite, bien au contraire, et il a mi dans ses paio.es tout l'accent qu 11 a pv ç'œi que l'Internationale n'est pas moroo-Par exemple, ce n'est pas encore cela qt la fera revivre et nous ne sachons point qu l'honorable secrétaire du bureau socia-ist international ait le don de faire dœimracle. Nous voulons bien lui concéder qu un joui les plus fous des hommes étant revenus la raison, il sera possible de renoue eture tous les peuples des liens de fraternité ilais Caïn a tué Abel. Il n v a pi"» d îràres et, s'il n'était tragique, le geste de socialistes allemands qui tendent leurs main rouges et fumantes aus parents des vieti mes serait d'un assea haut comique. E exprimant 1er désir que nous serrions cet* main, M. Camille Huysmans manque a 1. fois du sens de l'opportunité et du sens di r* Le député de Bruxelles a refait l'his torique des tentatives du bureau interna tionil pour prévenir la guerre, _ C est vra que la marche foudroyante des événement rendit tous les efforts inutiles. Mais il un porte de retenir ceci : Le 1er août 1914, le parlementaires socialistes français deciden que si la France çst attaquée ils voteron les cML de guerre. Ceci implique que s la France, au contraire, avait ete i agre~ seur, ils se seraient abstenus. l impression à ce moment, était que les sooia.istes allé mands auraient agi de même. Cependant que voyons-nous: l'Allemagne attaque et, . cette fameuse séanoe du HeicbsUg du août, où le chancelier déclara, en termes ex lires qu'en pénétrant eu territoire belg les troupes allemandes violaient le droit de »ens, les socialistes votent les crédits,1 M. Camille Huysmans a cru habile <* sKseer sur ce point capital Il a vaguemen plaidé les circonstances atténuantes en m (ruant le péril russe. A la rigueur, on aurai pu comprendre qu'hypnotises F-r 1 epou vantail du tsarisîme, les socialistes allemand se fussent laissé aller à approuver dans un lieure d'affolement et de surexcitation 1 Sue agressive de l'Allemagne impe jialiste Mais, si la pensée de la France de îuocratique, brutalement attaquee, n aval pn rendre un peu de leur jugement et d %ur sang-froid aux ,,genos9en devenus le instruments dociles du militarisme prus sien, l'invasion de la Belgique, au nom di principe odieux: nécessite n a pas de loi S dÛ leur ouvrir les yeux En votau les crédite, malgré lacirconstanceaggr vante qui accompagnait 1 agression de 1Al 1 eanagne, les socialistes boches se faisaient le instruments conscients de ce militaxiam. ou'ils n'avaient jamais combattu qu en ap rL ronce et assumaient dans le crime doni .C chargeait la conscience allemande un< lourde Sfc terrible part. L'International. ^Leur appartient-il, à eux qui ont rompi brutalement le pacte, à eus qui Mit trah 3a cause de l'Internationale, aujourd'hui ae réclamer de ses principes. Le Français l'ont compris. Us refusent d en trer en pourparlers avec Judas qui les , déjà vendus une fois, avec Judas qui n< prêche la réconciliation que pour les vendn encore. Mais, si M. Camille Huysmans est naïf, s'il ne voit pas le piège grossier ou i est allé donner avec une étourderie vraiment inconcevable, sa conscience à défaut de sor esmrit, aurait dû l'avertir: S les socialistes français restent sourds à toutes les sugges-1ions aussi longtemps que la botte^ d un soldat allemand foule le sol de' la France, c'est parce que ces soldats y Eont avec la complicité, avec l'aide directe des délégués de la soàal démocratie qui ont voté et qui continuent encore do voter les crédits ae guerre. Et nous, Belges, nous dont Je pays tout entier se trouve toujours sous la plus ruineuse, la plus féroce et la plus infâme des dominations, nous irions coques au nom de je ne sais quelle vague chimere avec les gens qui nous ont réduits la? Allons donc... . . .. v, i-L-es, nous n'ignorons pa§ que la misore où peu à peu descend l'orgueilleuse Germa nie, les maux que souffre ce peuple ou commence à gronder une sourde révolté, ont ouvert les yeux aux compagnons qui les tenaient si obstinément fermés le 4 août 1914. Mais les yeux de Bethmann-Hollweg aussi se sont ouverts et de tant d autres. La comédie, dont récemment le Reichstag fut le spectacle, noue a suffisamment montré que les socialistes allemands continuent^ à se:. ir les intérêts du gouvernement impérial cc no au premier jour de la guerre. Cette paix, que le ,,Vorwaerts" demandait encore hi r a.ce une insistance quasi tragique, c'est au nom du gouvernement de Berlin qu'il l'implore. L'Internationale?... Mais, si elle existait, ne serait-oe pas le seul orga-ni.'îme encore debout qui put servir d'intermédiaire entre les belligérants pour amor-conversation? C'est à -cette Inter- i nationale, qu'il a toujours combattu avec une âpre té féroce, que le gouvernement du kaiser fait un appel désespéré. Pitoyable manoeuvre que les socialistes français ont paralysée tout de suite en disant : Il n'y a jg plus d'Internationale. Alors, pourquoi M. j- Camille Huysmans veut-il qu'il y ait encore une Internationale? Le gouffre qui sépare les socialistes allemands des socialistes français est décidé-® ment trop vaste. A vouloir jeter un pont ' par dessus, M. Camille Huysmans risque L" de tomber dedans. L" CharSes Bernard, e — : Pour nm soldats au front 1 Voici la copie de la lettre que M. le e baron Fallon, ministre de Belgique à La c Haye, a bien voulu nous envoyer. , La Haye, le 11 janvier 1916. " LEGATION DE . 3 BELGIQUE. S s Monsieur le Directeur-. x ^ Ainsi que j'avais en Vhonneur de vous en 3 informer dans mes lettres des 28 décembre j i et 6 janvier, j'avais eu soin de faire par-1 venir à S. E. le Barcm- Beyens les sommes recueillies par votre journal pour la Noël et . les Etrennes des soldats belges au front. 1 En rri accusant la réception de ces envois, i M. le Minisire des Affaires Etrangères me . prie d'exprimer à la direction de l',,Echo û Belge", ainsi qu'à ses généreux sousevip-J teurs, la profonde gratitude du Gouvernement du* Roi. , Il m'est particulièrement agréable de m'acquitter de cette mission et je tw«s prie d'agréer, Monsieur le Directeur} les assu-t ramees de ma considération très distinguée. Le ministre de Belgique, b (s) Baron Fallen. mm 9 mm • L'épiscopat bslge st lesâllemands b Monseigneur Heylen, évêque de Namur, so rendant à Rome et interviewé lors do son pas-3 sage en Suisse, confirme avoir adressé à M. von 1 Bissing, gouverneur général pour l'empire allemand en Belgique, ainsi qu'à tous les consulats étrangers établis en co pays, une réfuta-) tion détaillée du troisième livre blanc allemand concernant la légende des francs-tireurs au mois de novembre dernier. Plus récemment S. E. lo cardinal Mercier et LL. EE. les évêques de Namur, Liège et Tournai envoyèrent une lettre collective à l'épiscopat allemand demandant d'intervenir après du gouvernement impérial pour ouvrir une enquête sur les accusations allemandes à l'égard de civils et des membres du clergé belge. Cette démarche est restée sans réponse. La charité publique et privée est restée aussi grande, en Belgique, qu'auparavant. C'est ainsi que Mgr. Heylen a pu envoyer à la Noël des colis de douceurs à chaque prisonnier de son diocèse» Mgr. Heylen affirma la fidélité unanime et inaltérable do la population belge à la patrie. Nonobstant toutes les tentatives des Allemands ot contrairement à toutes leurs insinuations on a confiance dans la victoire finale des alliés. Aucun vrai Belge n'admettrait une conclusion de paix avant le triomphe complet espéré et attendu qui assurera la sécurité et l'indépendance de la patrie. mm L'assassinai lie Ils Save!) Voici l'opinion du noble poète néerlandais Albert Verwey sur l'exécution de cette femme d'élite : „Les juges qui la condamnèrent n'avaient pas de pouvoir légal. Eux-mêmes étant en Belgique par suite d'une violation du droit, ils eussent dû songer que, de leur part, le moindre exercice du droit dans ce pays repose sur 1a. force et no peut-être corrigé que | par une plus stricte observation du droit naturel. Ce que dit leur code n'a nulle valeur en Belgique. La conscience — et la leur aussi — y parle plus haut qu'ailleurs. Au lieu d'écouter cette voix, ils ont tout fait pour éviter que la soeur de charité anglaise — qui secourut des soldats allemands — fût sauvée. La sentence qu'ils prononcèrent sur son méfait, qui consista à aider de jeunes Belges à franchir la frontière, ils ne purent la prononcer qu'à la suite de sa propre déclaration.Ils entourèrent de mystère le jugement et l'heure de l'exécution. Ils y mirent de la hâte. Lcgal 1 Et, malgré cela, un assassinat, un lâche assassinat." mm e ' <— A nos lecteurs Nous publierons prochainement la traduction do l'émouvant feuilleton que M. Jan Feyth a consacre dans l'„Algemeon Handels- i bîad" à nos officiers internés à ïfrk,. ^ En Belgique. A Brusellesi La succursale de la Deutsche Bank à Bruxc les a réalisé, pendant l'année 1914, lo bénéfi< i colossal de fr. 97,628,701.33! C'est là le bén fiço brut quo les charges et frais ont réduit Fr. 51,343,102.57. Un dividende de 10 p.c. été distribué aux actionnaires et le solde à noi veau s'élève à Fr. 15,144,849.88. x * * & Parole d'honneur, ce sont les Allemands q sont martyrs en Belgique, écrit „Le X.S oiècle". On a lu les lamentations de von Bi smg qui donnaient le sceau de la Kommanda: t'ur aux jérémiades do Julius Wertheime Voici qu'un autre boche, installé à Bruxelh depuis de longues années, geint à 6on tour dai une revue d'Outre-Rhin. Il 6'agit d'un M. Thron, un des associés de ' maison Misch ot Thron, la librairie bien coi nue de la rue Royale. Cette librairie avait Bruxelles uno clientèle nombreuse et fourni sait notamment beaucoup d'admiuistratior publiques. Les chefs de cette maison, qui avaient d quitter Bruxelles au début de la guerre, y son rentrés depuis l'occupation allemande, mais i n'y ont pas retrouvé les amitiés et la coi fiance d'autrefois. Et c'est cela qui les étonn douloureusement. Pensez donc, de méchants Bruxellois son allés jusqu'à accuser ces deux boches d'avoi proroqué la fermoture do la librairio Dewil C'est Thron lui-même qui nous l'appren dans lo no. 292 de la ,,Borsenblatt fur de deutscho Buchhandel" (16 décembre), „Cela ne peut nous étonner, — ajoute c boche dans sa revue de librairie, — dans l'éta d'esprit actuel du pays, non plus quo Içs let très de menace, naturellement anonymes, qu nous avons reçues en notre qualité do libraire allemands et qui no nous annonçaient rien d moins que la condamnation à mort par les Be ges fanatisés de nous-mêmes et des femmes qi nous secondent en ce moment dans la librairie et cela par ceux que nous avons considéré pendant 17 ans comme nos amis. Ce sont i les désagréments de la vie d'affaires en paj ennemi, que l'on doit accepter nolens volenf Dans la vie privée, notre situation n'est pa beaucoup meilleure. Tous les amis Belges non ont tourné le dos. ils ont fait le vide âutou de nous. A côté du boycottage commercial, 1 boycottage personnel. Nous nous y somme déjà si bien habitués, que nous nous en aperce vous encore à peine." N'est-co pas extraorelinaire d'inconscience Parce que les Belges les ont accueillis et nour ris pendant dix-sept ans, ils devraient leur par donner tous les crimes de leur pays! Ces boche ne nous en veulent pas, eux, pourquoi donc leu en veut-on?... A la porte les Misch et les Thron! Il y a asse; d'honnêtes libraires belges, très au courant d co commerce, pour qu'on no soit plus obligé d 6e fournir chez des Boches. Il suffit de savoi qu'en temps do paix les administrations publi ques étaient les clients de ces Allemands C'était assez regrettable, en vérité. Mais V leçon aura profité, — espérons-le. Elle a ét< assez dure pour qu'on s'en souvienne. * * *- On apprend que les fonctionnaires s'occu pent d'étudier la levée d'un impôt pro gressif sur le revenu, pour couvrir les ren tes et les dettes contractées, les emprunt: de guerre déjà versés et pour lesquels diveri postes ont déjà été retirés du budget d< la ville. y- a * La situation se complique de plus ei plus-au marché du bétail à Ande-rlecht. I avait été décidç, pour parer aux manoeuvres des accapareurs, qu'aucune bête m serait plus admise dans les étables particu lières et que tout le bétail arrivé à Ander-lecht devrait être exposé en vente au marché officiel. Cette fois encore les trafiquant? ont triomphé. Il n'est arrivé que huit bêtes au marché, lequel peut, par conséquent, être considéré comme inexistant. Faute de s'entendre et de réagir contra les exploiteurs, les bouchers ont dû une fois de plus passer par les exigences de; vendeurs. La plupart sont obligés de battre les campagnes pour trouver de la marchandise. C'est naturellement sur le dos des consommateurs que s'opèrent toutes ces manoeuvres.A Anvers. Un bravo Anversois, qui avait quitté la ville avant le bombardement, eut l'idée do rentrer en Belgique. Il éprouva une surprise désagréable! Les meubles et son argenterie avaient disparu. Il y en avait pour 50.000 francs. Une forte récompense est promise à celui qui fera découvrir le ou les voleurs. ■îc- * » A Saint-Job-in 't Goor, où se trouve l'aérodrome aménagé par le baron de Caters, les Allemands ont construit do vastes hangars où ils ont remisé de grandes provisions do paille et do foin. Le 21 décembre dernier, ils y ont amené 120 wa-gons abondamment diargés3 de foin. * * * On a célébré les funérailles de M. Alphonse Janssens, le compositeur de musique connu. Le défunt, âgé do 79 ans, était chevalier de l'ordre de Léopold. A L!éie. On annonce que les demoiselles Rallier et leur oncle, arrêtés à Vise voici quelques semaines, ont été condamnés aux peine: suivantes: l'aînée à mort, la cadette à le ans de travaux forcés. Leur parent est frappe également d'une peine de quinze années de travaux forcés. La tente des de moiselles Rallier, mise en état d'arrestation en même temps que son mari, a été remise I en liberté. ^ Les Allemands accusent Mesdemoiselles Rahier et leur oncle d'avoir favorisé le pas-à sage de la frontière à plusieurs centaines de a jeunes gens en âge de servir. i- Nous croyons utile toutefois d'ajouter que ces nouvelles nous sont adressées par un de nos correspond ants aux frontières qui tient ii <5ette information d'une personne générale-e ment bien informée. Mais, à Liège même, s" aucune proclamation n'avait été affichée 1_ jusqu'ici et les Allemands ne voulurent ^ pas donner d'explications au sujet de ces 1S trois condamnations qui, si elles sont confirmées, ne manqueront pas de produire une a vive émotion dans tout le pays. i- à Ah PaysWaOoii. Voici des détails rétrospectifs et actuels sur a l'entrée des Allemands dans tjuelques loca-^ lités du pays wallon: s C'est lo 19 septembre 1914 qu'on a vu pour L~ la première fois les soldats ennemis à Arbre; 0 c'étaient des Bavarois, qui cantonnèrent pendant deux jours. Aucun pillage. ^ Il y a un Comité de ravitaillement présidé par M. Leboulengé; on no manque de rien. • En hiver, les ouvriers ont travaillé à la route d do Neffe, actuellement à celle de Normont Q vers Bois-de-Villers. Depuis avril, la grande partie des ouvrière travaillo à la carrière et G a la cimenterie. t * * * A Vodelée, les Allemands ont détruit ot G pillé quelques maisons. Pas de civils fusillés. 5 Les grandes carrières ont rappelé quelques 0 ouvriers. Le ravitaillement est excellent. Les habitants eont, comme en temps de II paix, tout à leurs travaux do campagne. Les hommes de 18 à 40 ans vont tous les mois à f l'appel à Agimont. a « * » s A Bonçeville, quelques maisons furent pillées lors do l'arrivée des Allemands. Pas de 5 civils fusillés. s Un^ obus tiré par le fort do Maizeret est r tombé près do la ferme ,,Qui ose" et y a tué ® quelques Allemands qui y sont enterrés. 3. Les ouvriers sont occupés à la construction et à la réfection des chemins. 0 * * * Par contre, lo village de Maizeret a -wit-fert du bombardement. L'égliso est détruite 3 i et dans les environs quelques maisons furent r bombardées ou brûlées (pas la ferme). 11 y a I de môme quelques maisons détruites sur la ] r0U.te vers Erpent, où l'oij a construit und I 3 église en planches; tous les offices r'y célè--3 brent et souvent l'égliso ne peut contenir r tous les paroissiens. * * * ! ' Les Allemands ont une façon idéale de ren-t dre justice; même entre eux, c'est l'argument ; frappant qui est décisif. Les faits suivants se passent dans une commune du Borinage. Un soldat était rentré dans un état d'ivresse absolu. Gomment et avec quel argent, lui qui no dis-■ posait que d'une maigre solde, s'était-il saoulé ? » j Go n'était pas compliqué ; il avait volé un > portemonnaie. > ; Interrogé par le feldwebel, il nie les faits; | mais on fait subir à l'homme une visite en règle : ot l'on découvre dans ses chaussettes une cer-; taine somme d'argent. j Le lendemain, le feldwebel convoque le ,,volé", — en l'occurence une cabaretière. I ~ C'est bien lui? demande le sous-off en dé- 1 : signant le soldat. — Je no le reconnais que trop. Lo feldwebel, un grand et solide bougre, or-] donne alors au soldat de se mettre les mains , 1 derrière lo dos ; il le pousse ensuite contre le : mur et, ayant enlevé sa vareuse, il lui assène i deux violents coups de poing dans la figure et j un troisième sur l'occiput. Le sang jaillit par | la bouche et par lo nez et c'est en titubant quo lo soldat, pris de vertige, doit réintégrer -lo cachot d'où il a été extrait en vue de cet acto do justice. Daras les Centre Aux usinas Boël, à la Louviore, 400 à 500 ouvriers travaillent tous les jours, excepté le lundi ; Aux Ateliers do Construction Nicaise et Del-cuve, la moitié du personnel travaille sans discontinuer ; A la Faïencerie Boch frères, lo personnel travaille à tour de rôle, mais très faiblement; Aux ateliers de Bcnivv, on travaillo au oom-.piet; « Aux Laminoirs à tôle, ou a repris le travail; A la Société des Carrelages du Centre?,*^on travaillo deux jours par semaine; A Haine-Saint-Pierre, la Compagnie centrale de construction (firme Hiard), les Ateliers de Baume et Marpent et les Grosses Foi-ges travaillent trois jours par semaine; Les Laminoirs do Baume ont cessé momentanément ; La Société céramique de Haine-Saint-Pierre travaillo au complet dans la division des poteries ; A la Croyèro, les ateliers de la Franco-Belge continuent à travailler tous les jours à petites journées et avec des équipes réduites; Aux Usines do Thiriau, on n'a pas cessé le travail depuis le début des hostilités; Aux laminoirs Gilson, le travail est assuré jusque fin mars; Aux laminoirs de La Croyère, le travail vient de reprendre, après avoir cessé depuis le début ' do la guerre; , Aux deux Iloudeng, on travaille partiellement aux ateliers Charlez frères et chez M. Ernest Roland ; Dans les verreries et clouteries mécaniques, i c'est le chômago complet ; En gobeleterie, trois établissements travail-j Ieni>j Les fours à chaux travaillent faiblement; Dans les carrières, le travail sera réduit durant la mauvaise saison. -x- w -s Plusieurs centaines do femmes boches sont arrivées à Liège. Elles seront employées dans les bureaux do l'administration allemande. Dans Ees Flandres. Un correspondant du ,,Telcgraaf" écrit que le nombro des prisonniers russes employés par les Allemands en West>FIandre augmente de jour en jour. Des Belges aussi, de lour pîciu gré ou par obligation, travaillent à proximité du front. 'Tous les lundis matin, par exemple, on voit un train plein d'ouvriers quitter Courtrài et se diriger vers Roulers d'où, par tramways, les occupants sont conduits à proximité du front. Et, à la fin do la semaine, on ramène les hommes chez eux, pour qu'ils passent le dimanche en famille. -x- * * Les Allemands réquisitionnent toutes les cuves en cuivre des brasseries. A Gand. Les Boches ont procédé à l'arrestation de l'éditeur flamand Van den Abeele, de la rue Despauteer, sous prétexte qu'il avait imprimé et répandu des libelles injurieux peur l'Allemagne (lisez: patriotiques!) * * * Gand ne manque pas de distractions. A côté de la troupe du Théâtre flamand, dont nous avons parlé à maintes reprises, il y a le cercle Multatuli, qui donne quatre repré-! sentations par mois au théâtre populaire du Vooruit; au programme ont déjà figuré les pièces du dramaturge hollandais Hevermans et récemment passa „Le Chapeau de paille d'Italie" de Labiche. En ce qui concerne les concerts, on est beaucoup plus favorisé qu'en temps de paix. Jadis nous n'avions que nos quatre concerts d'hiver, plus les quatre concerts du Conser vatoire; maintenant il y a les concerts Guil-leniyn deux fois par semaine, les concerts Henderick tous les lundis, les concerts d'hiver du théâtre du Vooruit, enfin les concerts extraordinaires donnés par l'un ou l'autre Comité. Souvent on peut se contenter d'applaudir la bonne volonté des exécutants, 'niais d'autres fois, notamment pour les concerts d'hiver d'il y a quelques mois, le programme et l'exécution sont plus que satisfaisants. Quant aux cinémas, ils ne souffrent pas beaucoup de la guerre Quelques-uns des directeurs affectent régulièrement une partie de leur recette à l'une ou l'autre œuvre de bienfaisance. Restent enfin les réunions sportives: vélodromes et, pour le moment, les matches de football. A Alosl Nous apprenons le décès de MM. Gustave J anse ns, chef de bureau à la gare.des marchandises, J. Toderijn, courtier en houblon, et de M. Victor De Winter, greffier à la justice de paix, qui mourut des suites du typhus. * * * La garnison boche se compose d'une centaine de vieux landstomi décatis et peu satisfaits de voir cette guerre de trois mois se ]>rolonger indéfiniment»! • * * La Komraandantur est toujours installée dans la maison de M. Camille Lienart, sur la Granci' place. Le Kommandant, lui, s'est installé dans la maison de M. Isidore Leclerq, rue de la Station. On a surnommé ce brillant officier Vœ Commersman ! Une succursale de la Kommandantur se trouve rue Sel chez. Mme Veuve Corné lis. Cette femme se compromettrait avec les Allemands de scandaleuse manière, allant jusqu'à afficher à sa fenêtre des cartes postales illustrées ridiculisant l'armée belge. Attendons.... Aux frontières. Dimanche dernier, on a entendu nettement le bruit violent de la canonnade dans le.= villages; frontières do la Flandre orientale.H y a un an 13 janvier 1915: Bataille de Sodssons toujours acharnée; attaques allemandes enrayées, mais la crue d-e UAisne ayant emporté les ponts et rendu les communications très précaires, nous nous établissons au sud de la rivière dams la partie comprise entre Crpuy et Missy. Vives actions autour de Perthes-les-Kurlus et du fortin de Beau-séjour. Bombardement par un aviateur français des gares de concentration allemandes d'Altkiroh-Carlspach et de Remilly-sur- ! Nied, en Alsace. ■ Front oriental: progression russe sur la Vistule, évacuation par les AUemands de Serpdy (Pologne); en Gali-cie, autour de Cracovie, artillerie autrichienne réduite au silence. En Perse, massacre. des populations par les Turcs. En Autriche, retraite du comte Bcrchtold, ministre des affaires étrangères, remplacé par le comte Bu-rian de Rajocts, Hongrois. Rapport russe sur les atrocités aUemamdes contre les Russes. En Italie, tremblement de terre dam les A bruzzes: plus de 65,000 victimes, dont 36,000 morts; une dizaine de villages détruite. Des Tavrbes sw\ Narocy et. Béthume. ta jjnestioa île la Paix Nous nous faisons un devoir de puîîliei l'article ci-dessous, où l'auteur de la rubrique „Van Dag tôt Dag", du „AIgemeen Handels-blad", proteste contre les tentatives inopportunes des partisans do la paix tout do suite, L'article est écrit en réponse à une lettre d'ur M. Van Waveren. C'est avec plaisir quo j'émets mon opinior sur ces points (la question de la paix) ou, poui mieux dire, que je la- répète, car je suis revenu souvent sur ces matières. Dans l'article auquel nous renvoie M. Var avei'en, j'ai rappelé que nous nous trouvions e_ncore au milieu d'une guerre qui nous entoure de toutes parts et que nous n'avions jamais couru plus do danger d'ôtro entraînés dans le conflit. Quiconque admet ceci, doit reconnaître que notre devoir est de nous consacrer corps c< âme au maintien, à l'organisation et au renforcement de notre défense nationale, tant au point ^ de vue civil que militaire, afin d'être prêts à toute éventualité tant sur mer que sui terre. J'estime dangereux pour notre pays tout ce qui pourrait détourner notre attention de cet intérêt vital. Et jo crois que ceux qui persistent à demau-eler la paix, ejui en parlent comme d'une chose bientôt possible et qui s'efforcent à propagei I idee que nous pcmvons en favoriser l'établis-soinent par nos discours et par nos réunions, détournent notro attention du plus grand do nos devoirs. Il y a plus. Lo service prolongé sous les drapeaux contrario naturellement beaucoup de défenseurs de notro pays, auxquels nous devons tant de choses. Ils aspirent à i entrer dans leurs foyers, «à reprendre lour travail. Et, chez la plupart d'entre eux, ces racontars sur la paix stimulent le désir d'une prompte démobilisation. Après tant de bonne volonté manifestée pen-dant plusieurs mois j'ai la conviction que r ancien état d'esprit reviendra, sitôt que tout le monde sera pénétré de la profonde convic« ti"u qu'un intérêt patriotique urgent empêche pour longtemps encore la démobilisation. A présent elle est- impossible. Pour le maintien de 1 honneur de notre pays les forces navales et militaires doivent demeurer non affaiblies aux frontières. Elles demandent à être renforcées plutôt quo d'être diminuées. * * * La guerre ne peut être menée à sa fin quo par les belligérants et non par les neutres. Mais le parti belligérant, qui so trouve en co moment dans la situation la plus défavorable et dont les provinces sont occupées par l'adversaire, vc t avec déplaisir un voisin neutre exercer uno pression en faveur de la paix au moment lo plus défavorable à co parti. Cette pression no peut obtenir un résultat direct, mais elle encourage l'ennemi qui a été vainqueur jusqu'ici et peut décourager ceux-là qui, après beaucoup de revers, font l'impossibio pour conserver leur pays. Quiconquo a des amis en France, en Belgique, en Angleterre peut se rendro compte combien l'action des pacifistes néerlandais y est prise ele mauvaise part et nous no pouvons que nous fairo du tort à nous-mêmes, aujourd'hui comnfe dans l'avenir, en créant un semblable état d'esprit. M. Van Waveren se facilite Ia.tâcho en se représentant cette guerre comme étant seulement livrée entro l'Allemagne et l'Angleterre. Que ces deux pays fassent la paix, pe-nse-t-ilj l'un est maître sur terre, l'autre sur mer... et avec cela fini Mais voyez, il y a d'autres Etats qui prennent part au conflit et qui méritent notre attention e.t notre sympathie. Nous avons la France, attaquée par l'Allemagne et battue d'abord, grâce à la violation de la neutralité de la Belgique, qui montra une énergie magnifique, un courage Spartiate, de &la ténacité ot de la force d'esprit, qui montrent bien qu'ello occupe un premier rang parmi les peuples. Tl no convient pas à un pays neutro do s'associer à ceux qui crient quo la Franco doit conclure la paix au moment où ce peuple admirable, indispensable pour la civilisation de l'Europe, dépouillé de ses provinces les plus riches, se défend sans lâcher pied, confiant dans la victoire qui libérera son territoiro pour tout de bon. Nous n'avons pas à décider avec M. "Van Waveren que cette victoire est impossible, nous pouvons même au contraire attacher la plus grande valeur à la prédiction du général Joffre. Puis, nous avons la Belgique et la Serbie, toutes les deux attaquées par un voisin puissant, qui, en leur adressant un ultimatum inadmissible, les obligea à prendre les armes. Certes, une petite nation comme la nôtre est moralement obligée de s'abstenir vis-à-vis do ces deux peuples si douloureusement frappés, de s'abstenir do tout co qui, dans leur esprit, pourrait mettre obstacle à leur délivrance. La Russie est également un des belligérants qui certainement ne se bat pas pour maintenir la suprématie do l'Angleterre sur mer ! mais qui fait la guerre de commun accord avec la France, l'Angleterre, l'Italie, la Belgique et la. Serbie pour empêcher que PAllemagno no s'assure la suprématie sur mer et sur terre et ne puisse, aidée par les Autrichiens ot les Turcs, devenir lo Mentor do l'Europe." Ceux qui réfléchissent à cela doivent comprendre quelle a été mon intention en posant la question: ,,Vous désirez la paix? Bien, mais quelle pai±?" Une petite nation indépendante comme la nôtre peut-elle contribuer à réaliser une paix qui rétablit les Turcs comme les oppresseurs de l'Europe orientale, qui asservit la Belgique et la Serbie., qui affaiblit la France et'"la rend plus petite? * * * On me demande: Mais l'Angleterre et l'Allemagne doivent-elles continuer à se battre comme des c.hafs er"-~' jusqu'à ce qu'il ne reste plus que les queues? Tout de suite <. demande s'iî ne vaudrait pas mieux qu'il n'y eût m vainqneurs ni vaincus. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas encoro do décision et, d'après l'opinion reçue en France, en Russie et en Angleterre, les pao-f- ripS pays neutres en exigeant une paix immédiate ne peuvent que contrarier cette décision. Et c'est contre quoi ils protestent» * * *

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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