L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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05 September 1918
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s.n. 1918, 05 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f76639m91w/
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féerie p S cents jeuai s sepsembî^ 1©!@ L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. .loumal quotidien «lu matin paraissant en Hollairacle Belge est notre nom die Famiilo. Toutes les lettres doivent être adressées «t* I ] toiire^aa <cîe rédaction : N. Z. VOORSURGWAL 234-240, I /VIYiSITJSKOAM. Téléphones: 3797 et 177fî. | « Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. ec)mî*A de RAdactiftn^ Charles Bernard, René Chambry, m t "e Kectaction . ^ Emile painparé. ^ Abonnements: Hollande fi. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les ttjliiatres au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable sar anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. h défensive alleœsnds — ^ Un nouveau thème se développe chez nos ennemis : celui de la guerre défensive. San. doute ils ont toujours soutenu la thèse de l'Allemagne attaquée, de la guerre imposée à une Allemagne laborieuse et pacifique par un monde d'ennemis envieux et jaloux. Mais nous restions ici dans le domaine la politique. En matière militaire et en stratégie les Allemands jusqu'ici ne plaisantaient jamais. „Kxieg ist krieg." Ils oat appliqué ce principe avec une rigueur dont il fera boai se souvenir à l'heure prochaine de la reddition des comptes., Les boches ont fait une guerre offensive à outrance; ils ont pris l'offensive non seulement contre 1? armée ennemie mais encore contre la population civile, contre les femmes et les enfants, contre les choses elles-mêmes, les maisons des villes ouvertes, les arbres fruitiers des jardins et les récoltes des champs. D'abord Mcltke, ensuite Falkonhayn, puis Hindenb.urg et Ludendorff ont pris l'offensive à outrance,, l'offensive à l'ouest, l'offensive à l'est, parce que l'offensive o'est l'essence marne de la guerre et que le parti 10 plus pacifique, une fois qu'il a été acculé à la guerre, est bien obligé de recourir à l'offensive à un moment donné s'il prétend terminer la guerre à des conditions pas trop désavantageuses pour lui. Ce principe de l'offensive, qui est à la base même de la stratégie, était devenu pour les Allemands un axiome auquel ils sacrifiaient aveuglément tout le reste. Car c'est le principe do l'offensive qui est à la base de leur violation belge, et, à cette époque, le grand état-major allemand était tellement ocnvaincu de l'efficacité souveraine de cette manoeuvre que, d'un coeur léger, il risqua la guerre , avec la Grande-Bretagne. Tout récemment encore les journaux français publiaient un ordre du jour de Ludendorff trouvé sur un prisonnier et où il était dit que les soldats devaient bien se pénétrer de oe principe que la défensive, si tenace fût-elle, ne menait à- rien et que l'offensive seule conduit à la ,victoire. C'est pour remporter la victoire que Ludendorff entreprend ses formidables offensives du 21 mars, du 9 avril, du 27 mai et du 9 juin. Le 15 juillet il donne le signal du déclanchement du grand ,,frie-densturm" qui doit mettre fin à la guerre. Lee trois armées von Boehn, von Einem et von Meudra se ment en avant. Leur élan est brisé net. Trois jours plus tard Foçîi contre-attaque. L'offensive souveraine, l'offensive qui donne la victoire et aplanit les voies de la paix, continue, oui, mais elle i a changé de camp. On comprend l'embarras de l'ennemi. Le repli des armées Sixt von Arnim, qui, en abandonnant Bailleul et le Kemimel, abandonnât en rq$me tempe; tout espoir de prendre Dunkerque et Calais, a fait perdre aux Allemands le dernier avantage qui leur restait de leurs grands succès du printemps. 11 n'est plus possible de 6'imagine® que cette initiative qu'ils ont laissé échapper, nos ennemis puissent ©rifecre la reprendre. Dès maintenant ils sont perdus. Ce n'est plus .qu'une question d'échéance. Et cette notion déprimante commence à pénétrer de plus en plus dans les couches de la population. Comment la combattre? En . exaltant les vertus de la défensive. L'Al-[ lemagne se défend ; et même au point de vue le plus strictement militaire elle ne fait que se défendre, accordant ainsi sa stratégie avec sa politique. Mais alors, pourquoi a-t-elle pris Foffensive en Belgique et en France, en 1914? M. de Hertlinjg lui-même daigne répondre à l'objection en disant que i' Allemagne a seulement voulu se défendre hors de chez elle, en territoire ennemi. Et I c'est pourquoi, dans tous les journaux al-! lemands, on lit aujourd'hui que l'Allemagne a de si mauvaises frontières que, pour écar-i ter l'ennemi de chez elle, elle a été obligée ! d'aménager un large glaois devant son ter-v ritoire. Notons en passant que la thèse-peut aussi servir les intérêts des annexionnistes et que, quand M. Soif, par exemple, proclame que dans l'avenir la Belgique ne doit' être la vassale de personne, il eous-eutend que le rôle de notre pays n'est que de servir do champ d'opérations aux années allemandes.C'est sur ce glacis, dans une défensive tenace et habile, que Hindenburg et Ludendorff prétendent user les forces des puissances de l'Entente jusqu'à oe que celles-ci, enfin lassées, consentent à subir la paix allemande. Les événements ont assez prouvé que les deux grands hommes n'ont pas précisément le don de la prophétie et que tout se passe toujours exactement au rebours de leurs prévisions. Il en sera de même cette fois-ci. Le peuple allemand, qui ne croit plus en ses idoles, voit déjà l'ennemi sur le Rhin. Si les soldats boches courent vite, l'imagination boche court plus vite encore. Nous noui abstiendrons de ces pronostics qué le sage maréchal Foch s'est expressément refusé à faire. Foch ne parle pas, il agit. Mettons notre confiance dans cette action clairvoyante, énergique, continue. Elle saura bien ruiner les beaux plans de défensive d'Hindenburg et de Ludendorff comme1 elle a renversé, aussi, leurs plans d'offen6ive. Elle saura, cette action, nouB assurer une paix qui préserve dans l'avenir notre malheureux pays de devoir servir de glacis à l'Allemagne. Il n'y a, pensons-nous, rien d'exagéré dans cette ambition,Charles Bernard. . Dans Iss camps le prisonniers lie guerre en Âllemagne. Le ,,sous-marin" et le cachot. Un Belge, prisonnier de guerre des Allemands, qui passa dans plus d'un centre de détention, écrit au sujet du camp de Goet-tingen : „Le cachot mérite une mention spéciale. On distingue le „sous-marin" et le „cachot". Le ,,sous-marin" consistait en ceci. Le condamné était placé dans une excavation d'un mètre et demi de profondeur et d'un mètre carré de superficie ; il y restait, nuit et jour, à découvert sous le ciel, avec une croûte de pain et une cruche .d'eau. Un poste spécial montait la garde. C'était une punition inhumaine, parce que le prisonnier ne pouvait s'asseoir. Cela fut enfin aboli et remplacé par une punition de cachot. „Le cachot désigne un baraquement divisé en petites cellules, dans lesquels ne pénètrent ni air ni lumière. On y vit de pain soc et d'eau, mais tous les trois jours on obtient de la soupe du camp et on est autorisé à passer une nuit sur un sac à paille. L'hiver, le froid y est très vif et l'été la chaleur est torride. Les souris et les rats y soLt à foison. Heureusement qu'ici le régime du sac n'est pas en vigueur comme à Munster, où les hommes punis doivent, chaque jour, pendant une heure le matin et une heure l'après-midi courir en cercle au dehors avec un sac de sable ou de pierres de 25 kilos sur le dos. Oui, à Senne l'autorité les obligeait, pendant ,l'été, à [courir pieds nus, et portant, leur sac, sur les toits bitumés des baraques et, lorsque luisait le soleil; l'épiderme collait, au goudron et ils avaient les pieds en sang. „Les Allemands sont passés maîtres dans l'art de torturer, et, en 1914-1915, le camp de Goettingen et son chef étaient réputés. En 1917 encore le chef fit construire une nouvelle horloge dans le camp, et comme à son avis les hommes' n'y travaillaient pas avec assez /de zèle, il sut les rattraper, à l'occasion, de maîtresse façon. ,,Pauvres garçons, et dire que lorsque vous vous levez le matin, vous n'êtes jamais certains de passer la journée sans punition." La général Lyautïy fait aoctor la Oeigips an Maroc. La célébration de la fête nationale américaine à Casablanôa (Maroc), par les notabilités françaises et étrangères de la ville, sous la direction du résident général de France au Maroc, a été l'occasion pour le général Lyautey d'exprimer, en s'adressant , à M. Moulin, consul do Belgique, sa vive sympathie pour la Belgique. Le général Lyautey fit remarquer que, après avoir parlé du dernier pays entré en lice, il s'imposait de rappeler au souvenir de tous celui qui, lo premierj soutint le choc. Il insista sur le fait que la Belgique avait fait beaucoup plus que son devoir, que son sens de l'honneur et de la justice l'avait ietée au devant des plus effroyables catastrophes, que ses souffrances n« pourraient jamais être réparées suffisamment et qu'un souvenir ému .et reconnaissant s'attacherait éternellement à la noble et héroïque nation. Puis il évoqua la grande figure du Roi Albert qu'il avait eu, dit-il, l'insigne honneur d'approcher, et dont l'attitude reste si sim-# pie qu'il semble être seul à ignorer que son nom est sjmonyme de gloire, de noblesse, d'honneur. Il termina en soulignant le caractère profond des liens qui unissent la France et la Belgique et que tant d'épreuves et d'heroïsme ont resserrés à jamais. De vibrants applaudissements accueillirent l'improvisation du général Lyautey, aussi élevée de forme que de fond. —«ass>— — ! LssAlfoniandssdmstientSsssisiedesvsienisnts dos pariisiilisrs, niais... dans Les psjs occupés seulement D'un article de M. le professeur Dr Conrad Bornhak, paru dans ,,Der Tag", de Berlin, sous le titre: .,,Kriegs und Privat-wirtsohaft" (Economie de guerre et éoono-mie privée), les passages suivants sont traduits:,,Le foyer domestique est un lieu sacré ! dont le viol, par la force de l'Etat, est ressenti par chaque intéressé comme une grave injustice. Il en résulte, involontairement, une résistance passive qui représente, pour l'Etat, l'événement le plus grave et ne laisse après lui qu'un mécontentement général. Ces limites fixées par l'universelle expérience des peuples, l'éoonomiie de guerre allemande semble, cependant, depuis peu, ne 1 plus les considérer comme infranchissables... ,,Si, pourtant, on jugeait nécessaire de réquisitionner les vêtements des particuliers, pourquoi n'a-t-on pas fait cela d'abord dans les territoires occupés? (Souligné dans 1© texte. N. D. L. R.). A Bruxelles et à Liège, à Anvers et à Lille, à Bucarest et à Varsovie, on en eût trouvé assez. Crai-gnait-on les méchantes diffamations? Nous •ne pouvons pourtant rien contre elles, même si nous nous conduisions comme des anges dans les territoires occupés. Cependant, ceux-là doivent, en premier lieu, souffrir de la guerre, qui l'ont provoquée". Pour M. le professeur Docteur Bornhak, c'est le féroce petit agneau belge qui s'est jeté, comme un furieux, sur le ,,k#lo6sal" mais inoffensif loup allemande , En Belgique. A Brusrelles Dans sa dernière séance le Conseil communal de Bruxelles a décidé l'acquisition de la vaste propriété de M. De Hoffmann, située rpe du Chêne, 10. Cet antique immeuble contient des richesses artistiques, notamment en boiserie. La Ville installera dans ce bâtiment un nouveau Musée communal. L'acquisition a été faite pour la somme de 355,000 francs. * X «e L'administration communale de Laeken s'est décidée à poursuivre les travaux de décoration de l'intérieur de l'Hôtel communal. Déjà quelques tableaux allégoriques ont été placés dans certains panneaux de la salle du Conseil. Cette décoration va être continuée. Les autres panneaux recevront bientôt les toiles qui doivent les garnir. Après la salle du Conseil, ce sera le tour do la salle des mariages. D'autre part, les sosies placés devant la façade principe de l'Hôtel communal recevront également bientôt leur'décoration, c'est-à-dire des oeuvres dues au ciseau du sculpteur Desmaré, l'auteur des statues qui garnissent les façades. * * a Mercredi a eu lieu le grand match de lutte entre Orner do Bouillon et Gerstmans. Dès- 6 heures, le Théâtre des Folies-Bergère, mis gracieusement à la disposition des organisateurs par M. Kindermans, directeur de cet établissement, était littéralement pris d'assaut. On dut fermer les portes : plus de quinze cents personnes attendaient dans la rue, devant se borner à glaner quelques renseignements de personnes sortant du théâtre! Dans la salle et sur la scène, organisation parfaite malgré l'affluence énorme. Au point de vue sportif, le match n'a: pas donné le spectacle attendu. Les deux hommes, qui s© craignaient visiblement, se sont tenus sûr la défensive. Les prises ont été fort rares et n'étaient au rest3 pas poussées à fond. Gerstmans a été huit fois à terre pendant les trois heures que dura le match, pour éviter des ceintures avant d'Orner, mais se relevant chaque fois en force ou en souplesse, ne restant que quelques secondes au tapis. Bref, devant l'obligation de devoir fermer le théâtre à l'heure réglementaire, les organisateurs durent arrêter la partie et déclarer le match nul. Les deux lutteurs étaient, du reste, à bout : trois heures d'un travail tout en force avaient eu raison de leur endurance. Le public, ou tout au moins la partie raisonnable du public, accepta le résultat; quelques braillards manifestèrent, ce qui est au reste l'habitude dans ces matches importants. Quai qu'il en soit, Laurent Gerstmans sort grandi de cette rencontre homérique. Il n'y a plus à discuter ni à ergoter : l'Anversois est un champion, et un vrai! C'est le digne successeur de Constant le Boucher, dont il rappelle absolument le type : Constant, qui présidait lo jury et à qui le public-fit une vibrante ovation, déclara llui-mêmo que Gerstma-us était un homme de grande classe. C'est là le plus beau brevet que pouvait espérer l'Anversois. Omer, au cours de la seconde reprisé, fit un effort qui lui occasionna un tour de teins : il ne fut pas lui-même et, malgré son entraînement, ne parvint pas à dominer son rival. Contrairement au bruit qui circulait, il n'est nullement question de revanche : il est plus que vraisemblable que les deux adversaires de ! mercredi ne 6e rencontreront plus avant la fin des hostilités. * * * Un individu ayant dit se nommer B... commanda mercredi 10,000 cigarettes au prix de 2,062 francs, chez M. H..., fabricant, chaussée de Ninove, à Molenbeek, en le priant de les lui faire parvenir le plus vite possible, rue Froissard, à Etterbeek. Quand le porteur arriva à l'adresse indiquée, il fut reçu par le soi-disant B..., qui lui fit déposer le colis dans son bureau et le pria d'attendre dans une autre pièce. Le porteur attendit. On devine la suite. A Anvers Par suite du défaut d'entretien, le port d'Anvers commence à se détériorer sérieusement. Les quais des différents bassins sont très abîmés, et dans l'état actuel des choses on ne peut songer à entreprendre des travaux de réparation sur une grande échelle. Le>s écluses qui font communiquer entre eux les bassins Lefebvre, América, les Grand et Petit-Bassin, et le Bassin de jonction, sont très endommagées, ainsi que les cales du Bassin du Ivattendyk; le quai Est du bassia Asia est, en certains endroits, presque impraticable. Les murs de soutènement des darses et du bassin du canal, dont les eaux sont maintenues beaucoup trop basses, s'écroulent peu à peu. Le rempart d'Austruweel est dan6 un piteux état et les quais de l'Escaut o*it eu également à souffrir du manque d'entretien. Après la guerre, il y aura de nombreux et importants travaux à effectuer dans notre grand port national, ne fût-ce pour commencer que pour réparer les dégâts" qu'y a faits le temps. » * * La situation alimentaire n'est pas la même dans toute la Belgique; tandis que, daps tout le territoire d'étapes, elle est absolument défectueuse, celle de certaines autres provinces laisse heureusement moins à désirer. C'est ainsi qu'à Anvers et ses environs, grâce, en grande partie, à l'activité des autorités communales et des oomités de ravitaillement, on peut se procurer assez facilement des oeufs à cinquante centimes pièce, ce qui nous paraît, à nous autres, en Hollande,' tout à fait bon marchés Les Anversois ont également de façon très régulière du cacao par rations de cinquante grammes, du lard excellent par rations de deux, cents grammes et à raison de cinq francs le kilo, etc. Bref, leur sort peut paraître, à certains égards, assez enviable. * * * On annonce queéla ration de pommes de terre tardives a été fixée à 200 gr. par personne et par jour. * * * L'Opéra Flamand publie le tableau de sa troupe. Chef d'orchestre: M. J. J. B. Schrey : Régisseur général: M. F. Derickx; Répétiteurs; MM, Eayeos, Calluy, De Rycke et Lénaers; Ténors: MM. De Blaer, Dognies, Marcely, Van Haelewyok; Barytons: MM. H. Bogaers, Ch. BernardBasses: MM. Caspule, J. Heinstraete; Sopranos: MM. Lauwers, E. Van Herck, M. Sylva, L. Van Nulandt, R. Sion; Mezzos: Mlles J. Monfort, R. Christiane et X. Les choeurs se composent de 90 personnes, le choeur d'enfants de 50. L'orchestre compte 50 musiciens. Le répertoire se compose des opéras suivants: „Princes Zoimeschijn" (speçtacle d'ouverture du jeudi 8 octobre), de Paul Gilson ; „De Bruid der Zee*, de Blockx ; ,,Winternachtsdroom", de de Boeck; ,,Pink-sternacht", de O. Roels; „Mesvenu de J. Van Hoof; „Urielle" (L/ès amours du Diable), d'Aug. Grisar;,,Orphée", de Gliick; „Martha', de Flottow; „Fidélio", dé Beethoven; ,,De Vrijschutter", de Weber; ,,Don Juan ', de Mozart; „De Vliegende Hollander", de Wagner; „Hoffmans Vertellingen", de Ôfiénbach; ,,Faust", de Charles Gounod et „Carmen", de Bizet. On jouera par séries de trois repiésen-tations, le jeudi, le samedi et le dimanche. On ne montera pas d'opérettes. A Oairsdl L'Eoole populaire de Musique a fêté samedi le dixième anniversaire de sa fondation, par un concert donné dans le préau de l'Académie de Dessin. Le discours de circonstance fut prononcé par le président du comité de l'école, M. Max Trenteseau, qui a été fleuri et longuement A/taùonné par les nombreux a?s;votants. * A N&snms* C'est le 8 septembre que le Théâtre' Communal de Namur rouvre ses portes, sous l'aneienne direction de M?/. Brumagne et Pirlet. Le programme prévc*t des représentations do ,,Boccace", ,,La Tosca", ,,La Bohème", „Mme Butterfly", ,,Manon'', „Wer-; ther", „Le Chemineau", „Cavalleria Rusti-cana", ^Faust", ,,Lakmé" et ,,Carmen", ainsi que des meilleures opérettes anciennes et nouvelles. A Huy L'épouse Giminne-Flawenne était occupée pour la moisson au service de M. Lo-rent, fermier, bourgmestre de. Warêt-l'Evêque. En voulant s'éloigner des chevaux qui traînaient une moissonneuse elle fit un faux pas et vint tomber dans les lames de la macine. On se porta immédiatement à son secours, mais elle vait de graves-blessures. Après avoir reçu les premiers soins elle fut transportée à l'hôpital de Huy, où on dut lui amputer de pied droit. * * * L'autorité judiciaire a fait procéder à l'açrestation de la noinrfiée Rosalie S..., épouse C..., âgée de 30 ans et mère de quatre enfants, dont le mari est au front,' qui serait impliquée dans le crime d'infanticide commis à Borlez. Le petit cadavre avait été décauvert par le chien d'un .fer-' mier. A ai Pays WstSloirs La kommandantur d'Ecaussines est située rue de la Station. A la Maison communale d'Ecaussines il est affiché un avis dans lequel on prévient qto'à partir du 25 août ïi ne sera plus délivré de passeports, ni pour l'Allemagne, ni pour la Hollande, ni pour la Suisse. Il n'y- a à Ecaussines qu'environ 80 soldats en cantonnemeuj ; ce sont des éléments d'âges très mélangés; on y trouve des gamins de 15-16 ans et des viëux hommes de 50 ans. Ces hommes sont logés dans les bâtiments : gendarmerie, maison communale, château de M. Cousin et maison de M. Duart, Le service* des trains est excessivement important, surtout sur la ligne de Braine-le-Comte, Mous, Charleroi. Les trains se suivent à intervalles très irréguliers, mais le service est surtout intense la nuit. - Dans les gares d'Ecaussines et de Braine on a construit des quais pour le débarquement de la cavalerie. La route de la Croyère est empruntée par les trains de la Croix Rouge. Les trains de blessés sont excessivement nombreux ces derniers temps. Tout train de voyageurs sert en partie au transport de troupes de Braine-le-Comte, qui est un point essentiel, vers le front Ouest. Une vaste plaine d'exercices a été établie entre Braine-le-Comte et 'Soignics ; c'est là qu'on entraîne les jeunes soldats aux tirs de canons, mitrailleuses, etc. ; un grand nombre de soldats sont logés dans des baraquements y attenant. Toutes les usines travaillent obligatoirement pour les Allemands. Dans la chaudronnerie Ernest Derez tout le matériel a été enlevé. Le matériel des usines Paul Boël à La Louvière a été démonté. M. Boël a été mis en prison pour avoir enterré du cuivre. Les usines Ger-meau, à Clabecq, sont transformées en dépôt de munitions. \ » * * Un sieur Legay, Emile, chiffonnier, rue de l'Industrie, à Dampremy, jaloux dos assiduités d'un rival auprès de la ,,maîtresse commune", a supprimé ce dernier. L'assassin a été arrêté. // y a m an 6 septembre 1917: Les Français repoussent de% attaques allemandes sur les plateaux de Californie, des Casemates et les Britanniques à l'est de Klein Zillebeke et près d'Armcntières. Les Portugais brisent également. u>n-e te&tftivc espneTnic ' sur, leurs positions Les opérètâons militaires. Vers Camuforal! Battus entre Brocourt et Quéant les Allemands se replient en toute hâte. — Les Anglais atteignent la ligne Ytres-Beziumetz-, BaraHe-Œurnauctiiirt-léciiise et s'emparent de RïGhehourtj-St.-Vsasi, d'Estaires et de* Wùlverghem. Les Français franchissent la Somme en face d'Epenancourt et font 1200 prisonniers entre r Ailette et l'Aisne. L'offensiva des alïiés. Les Britanniques atteignent la ligne Ytres- Beaumetz-Baraî!e»Rumai!ceurt-Léc!i!s© et occupent Richefcourg-Saint-Yaast, Es-taires ©4 Wulyergnom (Comjnunxqué officiel) LONDRES, 3 septembre. Après le rude coup que nous portâmes à l'ennemi hier, nous poursuivîmes notre avance' aujourd'hui entre Pércnne et la Sensée. Nos troupes atteignirent là ligne générale Ytres-Beaum e tzJez-Ca mbriî - B aral ie-Rumaucourt-Lécluse.Les arrière-gardes ennemies qqi tentaient d'arrêter ncs fantassins furent refoulées ou capturées. Ncs batteries infligèrent des pertes lourdes à l'ennemi en retraite. D'importantes colonnes d'infanterie, qui traversaient en rangs serrés la crête au mord-ouest d'Equancourt, immédiatement"repérées, fu-rient prises' 60us le feu violent de notre artil' leiie. Dans sa retraite hâtive l'adversaire dut abandonner à nos troupes df grandes quantités de matériel et de munitions. Comme résultat de l'opération bien réussie de ce matin, au sud de la Lys, les Anglais prirent Rioliebourg-Saint-Vaast et se nichèrent sur la route de La Bassée entre cette localité et Estaires, que nous occupons.Nous fîmes plusieurs prisonniers et capturâmes quelques canons. Nos postes se 6ont quelque peu avancés dans les faubourgs ouest de Lens et à l'est et au nord de Givenahy-lez-La Ba-ssée. Dans la nuit ncs troupes progressèrent au nord-est de Steenwerck et pénétrèrent dans Wul-verghem.Les Français franchissent la Sommo près d'Epenancourt et font 1200 prisonniers. (Communi qu ê ^officiel. ) l'ARIS, 3 septembre. (Havas.) L'infanterie française a franchi la Somme en face d'Epenancourt. Plus au sud* les Français ont pris pied ferme dans le village de Coouvry (à l'est du Canal du Nord) et fait 200 prisonniers. A l'est de Noyon nous avons réalisé de nouveaux -progrès et nous avons atteint la lisière de Salency. Sur tous les points chi Iront la lutte d'artillerie continue avec violence. Au cours de la journée d'hier les Français firent 1200 prisonniers entre l'Ailette et l'Aisne. Un raid allemand dans le secteur de la Violu ne donna- pas de résultat. L'activité dans les airs. (Communiqué ojjiciel) LONDRES, 3 septembre. Après les fortes pluies dans la nuit de samedi, le temps s'améliora dimanche et ncs aviorys et nos ballons continuèrent leurs opérations. La contrée où l'ennemi est en rétraite fut explorée par des aviateurs volant très bas, qui attaquèrent partout les troupes et les transports ennemis et qui causèrent un grand désarroi dans le camp allemand. Les ponts et les lignes de communication à l'arrière des lignes ennemies furent violemment bombardés.Au cours des combats aériens 7 avions ennemis furent détruits et 4 obligés d'atterrir tandis que 6 ballons ennemis fiu-ent incendiés. Huit de nos appareils manquent. La nuit suivante le bombard'oment fut continué, aussi bien d'ans la contrée située immédiatement à l'arrière de la ligne de combat que plus à l'est. Un champ d'aviation allemand près de St. Quentin ,fut violemment attaqué. Nous perdîmes un de nos avions de bombardement. En 24 heures plus de 34 tonnes de bombes furent lancées sur différents points. Outre les avions ennemis abattus par nos appareils, notre artillerie anti-aérienne détruisit aussi vendredi un appareil de bombardement allemand. LONDRES, 3 septembre. (Reuter). Outre les attaques sur le champ d'aviation de Buhl, dans l'après-midi nos escadrilles firent uno nouvelle attaque réussie sur le même point. Dans la nuit du 2 au 3 septembre nos escadrilles lancèrent 17 tonnes de bombes. Le champ d'aviation de Buhl fut de nouveau attaqué, ainsi que la fabrique de Burbach, le ehe-niin de fer à Saarbriicken, <los trains à Tgrange et le champ d'aviation à Boulay. A Buhl trois hangars furent détruits. Les Britanniques cocupent Le Mesnjl, Etricourt et Manancourt LONDRES, 3 septembre. (Reuter). Au sud de la Sensée les Anglais atteignirent la lisière ouest de Buissy, au nord-est de Quéant. Au sud de d'Ytres nous primes Le Mcsnil (au sud-est de Lo Transloy) et Etricourt et Manancourt (à l'est do Sailly Sal-lisel)ç Ces gains constituent une nouvelle progression, depuis oe matin, de 6 milles &ur 2. On constata des incendies dajis la région à Test de Bus et de Bertiucourt (au nord-est de Le Transloy). Au sud de la Seséa en constata égale-1 ment des indices que l'ennemi évacua du terrain à l'ouest du canal du Nord. En Flandre, au sud de la Lys, nous attei- . gnîmes la lisière sud de Sailly-sur-Lys (à l'est d'Estaires). Nous avons progressé sur la route d'Estaires à La Bassée jusqu'à Neuve Chape]le, dont nous prîmes les quartiers ouest. Riohebourg- S aint-V aa«b 6e trouve entre n'es mains. Il y a des indices que la retraite allemande 6'amplifie de part et d'autre de la route de Cambrai à Bapaume. Lens et Wulverghem occupés. LONDRES, 3 septembre. (Reuter). Les Britanniques oooupent Wulverghem et Lens. Ces places étaient évacuées par l'ennemi. Le nombre des prisonniers augmente sans cesse LONDRES, 3 septembre. (Reuter). Il se confirme que le nombre des prisonniers laits hier dépasse 10.000 et qu'un grand nombre de prisonniers ne sono pas encore dénombrés. Le repli allemand LONDRES, 3 septembre. (Router). Ce matin la progression des Britannqucs représentait 20 milles sur 4. Ils occupèrent Quéant, atteignirent la lisière ouest ds Buissy et prirent Prouville. La liens <?e ■dirige ensuite vers un point à l'oue3t de Boursies, Doignies, Berfcincourt et Recqui-gny. V r-\ Les Allemands se 6ont retires vers une nouvelle ligne à 6 milles de l'ancienne. Ccn-trairement aux prévisions générales, l'en ne mi nîoffrit pas une résistance bien forte après là prise de la ligne D recourt ~Q uéant et ne tenta pas de 2a reprendre. Il semble avoir l'intention de nous la oéder. Il* s'est replié assez loin vers le sud, probablement peur occuper des positions au delà de la ligne Hindenburg.Les Allemands ont organisé une nouvc.^e ligne à 6 milles de la ligne actuelle. La nouvelle ligne englobe Brébière, Mce~ivres et se joint à la ligne Hindonburg-dano les environs de Gravincourt. Elle n'est en tous cas pas aussi solide que l'autre et s'approcha trop de Cambrai et de Douai pour pouvoir être employée avec succès. Il C6t douteux, d'autre part, que les Allemands puissent encore employer ces deux villes importantes comme bifurcation de che rnins de fer I La retraite des Allemands LONDRES, 3 septembre. Le correspondant spécial de Reuter près de l'arméo britannique en France annonce cet après-midi La longue et violent lutte à laquelle nous . nous attendions après notre attaque d'hier matin sur la ligue de Drocourt-Quéa-nt se changea brusquement hier après-midi en une fuite générale. A partir du moment où nous nous emparâmes de la ligne Wotan, c'est-à-dire à partir de 7 1/2 heures environ, jusque tard dans l'après-midi, la résistance des Allemands augmenta, mois ensuite cette réeis-I tance s'affaiblit si brusquement que nous comprîmes que l'ennemi 6e retirait aussi rapidement que possible. A 10.30 heures ce matin ncs avions rapportaient qu'il n'y avait plus d'Allemands à l'ouest du Canal du Nord ou de la pensée, excepte quelques pestes sur la rive. Notre artillerie avançait 6i rapidement sur lo * champ de bataille que ce matin nos canons de 6 pouces à tir rapide dirigeaient déjà leur feu sur la ro;tte de Cambrai pjtr où les transports ennemis se retiraient. A 11 heures le détachement de la marine a- -.it progressé d'environ 8 milles depuis l'attaque et il poursuit toujours sa marche. Les prisonniers offrent un spectacle étrange. Sur un point de' .concentration important plus de 6000 Allemands ont déjà été réunis, tan-I dis que d'autres groupes arrivent sans cesçe, | criant, riant et saluant leurs Camarades. -Parmi eux se trouvent de nombreux cavaliers robustes. Les officiers, hautains, se tinrent à l'écart des autres prisonniers . Au nord de la Scarpe nos troupes n'ont? fait autre chose, pour ainsi ciire, que. d'avan-: cer leur ^anc pour couvrir la poussée au sud de la rivière- Ilier aprt:s-miidi notre infan-tetie avait pris une grande avance sur notre Lrtillene. Ce matin cela fut également le cas sur de nombreux points, quoique no3 batteries avançassent aussi rapide?nent sur les routes qu'au temps dos manoeuvres à Al-dershot.Ce n'est que de temps à autre qu'on entend le bruit des canons ennemis et nulle part ils no montrent une activité intense. Hier après-midi on rapporta que, sur un point, une grande concentration de troupes d'infanterie ennemie eut lieu, accompagnées d'un grand nomtbro d'avions volant à faiblo hauteur pour tenir nos appareils à distance. Plusieurs de ncs avions do reconinai. -iuco qui s'approchaient furent finalement repeue-, ses. Un de nos avions do bombardement ; parvint cependant à franchir la ligne' à la ! faveur des nuages et lança toutes ses bom-i bes au milieu des troupos allemandes. Ce

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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