L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 29 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/5h7br8nf73/
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4e«*«s Atftfêe H° 1344 & CSïît ®ameœ 29 i&ain i©is L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal cgtsoticSSsaiî élu giHa^tlra ©ffs IRtoElgangle Belge est noire nom de Famille. Toaites les lettres <flofveraî êta-e adressées au ]bajre£aan c3e réctaciSoin : N. 5E. VOORB3JKGWAL 234—240, AJVlS^Tfi3S?S>A.r</l. Xé;!éî5HOîT»es: 2797 et 177^5. Rédaclcur esn CBraeS : Gustave *5£at»E5ae£*s- r cha?8es B ernard, René diamtorys Comité cîe R6dacl2om : j isgyagflo" _ Abonnements: Hollande M. 1.50 par mois. Etranger fl. £.00 par rïricis. Pour les militaires au front et les militaires internés en Hollande il. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. la Nuance. Lo ,,Nieuwe Rotterdamsclie Courant' . ayant publié un démenti de M. J. H&ste au 6ujet de la communication que M. Frans van Cauwelaert a faite au gouvernement anglais sur les revendications flamingantes, notre confrère hollandais a cru devoir mettre également bous les yeux dç ©es lecteurs la substance de notre article ,,Pas d'Immixtion", où nous nous élevions contre la prétention de l'honorable député catholique d'Anvers de soumettr au cabinet do Londres une question qui regarde exclusivement le gouvernement belge. M. J. Hoste, visiblement embarrassé, entend néanmoins avoir lo dernier moi dans cette affaire. Le ,,Nieuwe Rotterdamsclie Courant" publie dans son no. du 27 courant, édition du matin, une nouvelle lettre de M. J- Hoste, qui contient la reproduction d'un article de ,,Vrij België", où son correspondant se montre déjà beaucoup moins catégorique, en sorte que le journal de Rotterdam est amené à faire cette juste remarque: ,,11 s'agit ici d'une nuance. Dans la communication adressée à notre journal M. Hoste disait que* M. van .Cauwelaert n'avait en aucune circonstance préconisé une intervention de l'Angleterre dans la question flamande, alors que dans son article de ,,Vrij België" il ne nie pas la possibilité que M. van Cauwelaert, soit qu'il ait agi spontanément, soit qu'il y ait été invité par un représentant du gouvernement britannique, ait pris la défense de la cause flamande auprès de ce gouvernement."Une nuance, en effet, et M. J. Hoste nous accordera certainement que l'affaire est assez importante pour ne point souffrir qu'on joue sur les mots. Ce que nous avons écrit là-dessus nouà a été uniquement inspiré par le texte même du mémoire de' M. van Cauwelaert .M. Hoste, lui, répond par la reproduction d'un article qui a paru vingt-quatre heures avant ncs lignes dans I',,Echo Belge". Ceci n'est donc pas une réponse, mais une échappatoire. Quant au fond même de ce que nous avions écrit, M. Hoste so contento de dire: ,,lo. Que l',,Echo Belge" et d'autres journaux, qui sont au. service des plus détestables entreprises contre le peuple flamand, et qui trouvent leur digne pendant dans l'activisme, sont en connexion étroite avec des personnes qui ont connaissance de pièces qui reposent dans les légations. Ce qui est un phénomène, dont la gravité donne à penser. 2o. Qu'il n'y a aucune raison pour le soussigné (M. J. Hcste), qui connaît suffisamment Frans van Cauwelaert, pour revenir sur son opinion que van Cauwelaert, en aucun cas, n'a préconisé l'immixtion de l'Angleterre dans la question flamande." Nous n'avons pas à relever les appréciations que peuvent dicter à M. J. Hoste le dépit ou la colère, toujours mauvaise conseillère; Il nous met dans le même sac que les activistes. Nous ne voulons y voir que la preuve du peu do sympathies qu'il nourrit à l'égard de cette secte et nous l'en félicitons bien sincèrement. Peur le reste, sans compromettre de tiers qui touche de loin ou de près à une légation quelconque, nous ne pouvons mieux faire que de repro-duiro la, fA du mémoire que M. van Cauwelaert a adresse au gouvernement britannique et qui nous a fourni la matière des considérations qui déplaisent tant à M. J. Iloste: La question intéresse aussi la politique des grands alliés de la Belgique, en particulier la France et> l'Angleterre,*.parcG que les inquiétudes plus ou moins vives de l'esprit flamand au sujet de son intégrité future exercent inévitablement leur répercussion sur ses conceptions internationales. J'ai déjà dit que le mouvement flamand n'est en rien dirigé contre lo, France ni contre la langue française. Mais il n'est pas niable que dans les milieux flamands on est défiant vis-à-viB de certaines tendances traditionnelles de la: politique française. On y a le sentiment de n'être pas compris et d'être traité avec défaveur par les gouvernants français. Ce sentiment a ses raisons historiques mais il a trouvé un aliment nouveau dans certaines interventions maladroites encore récentes. Il est en effet de notoriété" publique qu'avant la guerre la propagande officielle française a soutenu en Belgique financièrement des organes de presse, des associations et des instituts qui se sont distingués toujours par leur hostilité contre les idées flamandes. Le ministre du commerce M. David a déclaré en 1913 à la Chambre française que la brillante participation de la France à l'Exposition de Gand avait pour but d'y soutenir les amis de la France dans leur résistance aux progrès flamands, notamment à la transformation do l'Université française de G and en Université néerlandaise. Lo zèle immodéré avec lequel les adversaires belges du programme flamand ont lutté durant la. guerre pour l'idée d'une union économique et d'une alliance politique étroite avec la France n'a pu 'manquer de réveiller cas souvenirs pénibles. On affirme du reste couramment dans les milieux flamands que certains organes de presse belge qui — notamment aux Pays-Bas — attaquent tout co qui est flamingant avec une entière absence de scrupules touchent directement ou indirectement des subsides-français ou anglais. Je n'examine pas le bien-fondé de ces rumeurs. La seule chose qu'il importe, à mon gens, de retenir, c'est que ni la Belgique, ni les Alliés n'ont aucun intérêt à donner ni à laisser les Flamands, préoccupés de l'avenir moral de leur race, l'arrière-pensée d'être tenus en mésestime ou en 6u$picion et à les .exposer sans contre-poids à la seule attraction de l'Allemagne. Au contraire, il faut conserver au pays flamand son intégrité morale et sa résistance à l'obsession allemande en marquant à da pensée flamande les faveurs qu'elle mérite. C'est avant tout le devoir du gouvernement ibelge. Mais les sympathies anglaises peuvent être aussi d'un précieux-concours. Il est naturel que les sympathies de la France aillent plus 6poatanément vers nos populations wallonnes, qui sont unies à elle par la communauté de langue. L'Angleterre, de son côté, doit porter son attention spéciale sur la _ partie flamande de la Belgique êt j'ai des raisons de dire que dans certains milieux politiques de l'Allemagne on a peur de voir l'Angleterre en agir ainsi. J'ai déjà signalé que le Flamaud apprend avec facilité la langue anglaise qui a do larges affinités avec la sienne. Il est animé aussi vis-à-vis de l'Angleterre de sympathies historiques et partage avec ello le culte de toutes les libertés publiques. L'Angleterre a de son côté un intérêt manifeste à ce que les côtes occidentales de la mer du Nord soient gardées par de petits peuples libres, prospères j et fiers de leur indépendance, en même temps que sympathiques au génie anglo-saxon. fei jamais l'Allemagne parvenait à faire incliner : vers elle l'esprit public dans les provinces flamandes, ce serait pour l'Angleterre une grande . perte et un danger grandissants. Si, au ton- j traire, elle profite de la répugnance et de la ' haine que l'âme flamande aussi bien que l"âme wallonne éprouve à l'heure actuelle pour les tyrans d'Outré-Rhin, pour montrer aux Fia-mands do.Belgique que l'Angleterre n'est pas seulement le défenseur irréductible de la liberté politique do l'Etat Belge, mais également un ami sincère de leur renaissance complète à la civilisation, néerlandaise, elle donnera preuve de grande prévoyance politique. La partie fia- ! mande de la Belgique, en effet, n'est pas seu-, lement la plus exposée à l'Allemagne, elle constitue aussi la partie la plus forte, la j plus importante, la plus fidele à ses ^tradi- j 1 tions, nos institutions nationales et le trône de \ Belgique, en même temps que la plus riche j ! d'avenir de la nation belge et 6es sympathies internationales ne manqueront pas d'influencer indirectement celles de la Hollande, qui devient chaque jour plus friande des produits littéraires de la soeur flamande. Peut-être M. J. Hoste, après avoir pris connaissance de ce document, s'ocriera-t-il: j „Hé! ce n'est que cela!" Il le dira d'autant plus qu'il y a dans son article de ,,Vrij~ België", reproduit par le ,,Nieuwe Rctterdamscho Courant", une phrase qui semble montrer que M. J. Hoste connaissait ce document aussi bien que ^ nous. C'est lorsqu'il écrit: ,,0n ne saurait assez répéter qu'entre' une immixtion d'un caractère politique et une sympathie qui peut croître jusqu'à devenir un appui moTal il y a une différence notable." La discussion ne porterait plus alors que sur cette différence. Une simple ,,nuance", comme dit le journal de Rotterdam. Nous sommes bien de cet avi3. Charles Bernard. ■ m— Ooiisulst Généra! de lelyip i Rotterdam. Cantons de: Alphen, Brielle, Delft, Gouda, La Haye 2 (sauf le territoire de La Haye—Scheveningue), Leyde, Rotterdam, Schoonhoven et Sommelsdijk. Arrêté-Loi du 20 février 1913. Avis. ■ En vertu de l'Arrêté-loi du 20 février 1918, les Belges, nés pendant l'année 1899, résidant à l'étranger depuis le, 21 juillet 1916, et qui ne sont pas sous les armes, sont appelés à servir la Patrie. En conséquence, les hommes résidant dans la juridiction consulaire de Rotterdam doivent se présenter avant le 15 juillet 1918 munis de leurs pièces d'identité à la chancellerie du Consulat Général, Zee-mansstraat 13, à Rotterdam, qui leur fournira les éclaircissements nécessaires. Oonsulaat Osnsraal van ielyis le Sotiardam Kantons van: Alphen, den Briel, Delft, Gouda, Den Haag (het grondgebied van Den Haag—Soheveningen uitgezonderd), Leiden, Rotterdam. Schoonhoven en Sommelsdijk.Besluit'wet van 20 Februarï 1018. Bericht. Kraclitens Besluit-Wet van 20 Februkri 1918 worden de Belgen, gedurende lietvjaar 1899 geboren, in den vreemde verblijvende sinds 21 Juli 1916, en die niet onder de wa-pens zijn, opgeroepen om het vaderland te dienen. Bijgevolg moeten de mannen, die verblij-ven binnen het consulair gebied van Rotterdam, zich voot den 15 Juli 1918 aanbie-den, voorzien van hunne identiteitsbewij-zen, cp' de kanselarij van het 'Consulaat Generaâl, Zeemansstraat 13 te Rotterdam, waar hun de noodige inlichtingen zullen verstrekt wordsn. Contre la tefeereisloss infantile ee Belgique oeoupee. On sait que le nombre d'enfants débiles, guettés ou atteints par la tuberculose, en Belgique occupée, prend des proportions de plus en plus inquiétantes ; on sait aussi que ceux désignés par les médecins sont suralimentés par les oeuvres belges, ou envoyés dans des colonies de grand air. Afin de combattre mieux encore la terrible maladie, les autorités belges vont en appeler à une gymnastique spéciale. C'est ainsi que M. Dupont, professeur de gymnastique, a fait, dans les locaux de l'Ecoîo Léon Depage, rue des Riches-Claires, à Bruxelles, la démonstration d'une nouvelle méthode de gymnastique respiratoire. L'assistance se composait, en majeure partie, de personnalités du monde pédagogique et du monde médical. Les résultats obtenus, par cette méthode, sur les élèves de l'Institut Saint-Nicolas, d'Anderlecht-Scheut, qui ont servi de sujets de démonstrations, ont paru con- > cluants. Le professeur Dupont va initier à la mé- ] thode nouvelle quatre ou cinq instituteurs ou institutricos.par école et, aussitôt qu'ils seront en mesure de le faire, ils entreprendront, dans chaque établissement soolaire, la ouro de gymnastique respiratoire. En Belgique. A. 13 a* arfe II© s j M. Louis Mesens, bourgmestre d'Etterbeek, j est mort en son domicile, 83, rue des Rentiers. ! 11 était né à Woluwe-Saint-Lambert, le 20 décembre 1842. Il occupait la première magistrature communale d'Ette.rbeek depuis 1881. Appartenant au parti indépendant, il fut oju pour la première fois député de Bruxelles, le 19 juin 1888. Il no fut pas réélu en 1892 et occupa à nouveau son siège à la Chambre le 21 octobre 1894. Il y joua un rôle assez effacé. En 1U12, il fut nommé sénateur. Ses obsèques ont été célébrées vendredi, à 4 heures et demie do relevée, sans apparat. *• * # Les funérailles de M. Emilo Duray, bourgmestre d'Ixelles et président au Conseil provincial du Brabant, ont eu lieu vendredi a van. midi. Quoique dans l'intimité et sans pompe3,_ un I grand nombre de personnalités de la politique et du commerce étaient venues rendra un der- ; nier hommage à l'infatigable magistrat corn-munal d'Ixelles. Né à Ixelles, le 27 février 1854, M. Emile . Duray fut élu conseiller communal do ce faubourg le 16 octobre 1887. Le 6 janvier 1900, il fut nommé échevin do l'état civil et de la bienfaisance, et bourgmestre d'Ixelles le 31 décembre 1903. M. Duray siégeait également au Conseil provincial du Brabant depuis 1898, et à la monde M. Van 'Meenen, président, il lui succéda. M. Duray présidait le Conseil des Prud'hommes d'Ixelles, était administrateur à la Compagnie Intercommunale des Eaux -£t commissaire à la Société du Crédit Commuai. j Fils de ses oeuvres, M. Emile Duray s'est surtout dévoué à la prospérité de son faubourg. Il est le promoteur d'une série d'institutions d'assistance sociale: dispensaire anti-tuberculeux, caisse do chômage, l'oeuvre du Bon Lait. A l'occasion de son jubilé, le*Conseil communal décida que l'avenue de la Patrie, ^ au nouveau quartier de la Cambré, serait débaptisée en avenue Emile Duray. «■ * * Les arrivages de vivres parvenus pendant ces dernières semaines au Comité de ravitaillement bruxellois continuent à être fort satisfaisants. Los envois de céréales, et farines sont normaux. L'approvisiorfn&roent en farine enregistre» une réserve do 20 jours. Il est probable qu'une modification interviendra dans lo ' mode de livraison des céréales. Il est Question d'effectuer la-mouture de celles-ci outre-mer, et de l'envoyer à l'état de farine en Belgique. Les autres denrées, lard, graisses, féculent1, etc., parviennent en quantités largement suffisantes. La ration mensuelle de 600. gr. da graisse ou larcl, et 600 gr. do féculents, pourra être longtemps encore maintenue. Une amélioration, qui sera très sensible aux ménagères, est intervenue dans les envois des ] dernières semaines. D'assez grandes quantités de café et de cacao sont arrivées à Bruxelles. Aussi le Comité National pourra-t-il provisoirement mettre en vente, alternativement, chaque quinzaine, 50 gr. de café ou pareille quantité de cacao,.' 1 * * * MM. Antoine et André, négociants^ en gros, 31 boulevard du Midi, en procédant à l'ouverture de leurs magasins, constatèrent que leur coffre-fort, placé dans une pièce du rez-de-chaussée, avait été forcé durant la nuit a l'aide d'un instrument spécial dénommé „lo aont". L'enquête ouverte par la police n a apporté aucun indice; la servante des négociants, qui couche seule-~dans l'immeuble,^ se rappelle vaguement avoir entendu un léger bruit vers ie matin. On suppose qu'un individu,- qui- s'est présenté la veille du vol dans lo magasin et a assez longuement -entretenu l'un des préjudiciés, aura ouvert la porte particulière de la 'maison à ses complices. Les voleurs ont fait un butin respectable le coffre renfermait la coquette somme do 19,750 franos. * * * Les services d'hygiène du Grand-Bruxelles s'inquiètent d'une véritable épidémie qui se répand depuis quelque temps sous forme d'une sorte do teigne eb qui affecte principalement la barbe chez le sexe fort. L'affection se présente sous des formes diverses, mais toutes fort virulentes. L'origine de la contagion^ est inconnue, niais elle peut etre attribuée, avec quelque certitude, au mouvement d'étrangère, venant parfois d'assez loin, et où un foyer do contamination existerait. ^ Il y a quelques années déj'à lo service d'hygiène de la ville d© Bruxelles aurait voulu imposer des mesures spéciales _ d'hygiène et de désinfection chez les barbiers et coiffeurs. Faute-d'une, entente intercommunale, le projet fut abandonné. A cette époque, les organismes patronaux et • .professionnels de coiffeurs firent de la propagande auprès de leurs membres pour l'installation d'appareils de désinfection. Ceux-ci fonctionnent tant bien que mal et, faute d'un contrôle permanent, leur prophylaxie n'est souvent que fort illusoire. Maintenant que les différentes communes du Grand-Bruxelles sont entrées dans la voie do l'intercommuaialisation, la question d'une réglementation spéciale va pouvoir être à nouveau examinée. H y a m an 29 juin 1917: La Grèce ronvpt ses rdaihrn cDijylomcstigices av&c les $6<ys centrante. Les Britanniques progressent au sud et à l'ouest d'Oppj/, au sud de 1<l Souciiez et pénètrent dans Avion. Les opérations militaires» Duels l'irise e! ceilit§ ie pésilte. Ouûre dss bombardements pécipraques et des actions d infanterie lecaies les ssiumuniquês aitisseis sa signalent pas el'ëvsne-monts importants. l'activité à 5'Ouest; Pas d'cvénsfncnîs importants. (Communiqué Officiel.) PARIS, 27 juin. (Havas.) Aucune aotion ;d'infanterie ne se produisit. De temps à autre on signala des actions d'artillerie dans plusieurs secteurs de l'Oise et de l'Aisne. Combats patrouilles, (Commimiqj officiel.) LONDRES, 27 janvier. (Reuter.) Au cours de la nuit dernière des combats de patrouilles se produisirent aux environs de Boyelles. L'ennemi subit de grosses pertes. Outre des actions d'artillerie réciproques dans certains secteurs°on ne signala pas d'événements importants. Les Américains repoussent un raid dans les Vosges. LONDRES, >27 juin. (R-eutèr.) A part un raid sur nos positions dans les Vosges, qui fut repoussé, aucun événement important ne se produisit. L'activité dans les a5rs. (Communiqué officiel.) LOND'RES, 27 juin. (Ileuter.) Le 26 juin sept avions allemands furent abattus tandis que deux autres furent obligés d'atterrir. Deux de nos appareils manquent. Nos avions de bombardement lancèrent 14-£ tonnes de matières explosives sur les stations de chemin de fer, les dépôts et les quartiers ennemis ainsi que sur les docks do Bruges. Pourquoi les Allemands attaquent le secteur Étalien au front français. PARIS, 28 juin. (Havas.) Les Allemands s'obstinent sur le front français à attaquer les secteurs italiens qui so trouvent f^ès de Reims dans le double but d'obtenir un_ succès militaire-et un succès moral vis-à-vis de leurs alliés autrichiens. Le sanglant échec infligé par les" troupes italiennes a brisé cet espoir. Raids aériens sur Ludwigshafen et Saarbrucken. LONDRES, 27-juin. (Router.) Dans la nuit du 26 nos avions firent une attaque sur la fabrique de matières chimiques à Ludwigs-hafen, sur le chemin de fer de Saarbrucken et sur le. champ d'aviation do Bolcken. Un haut fourneau en action à .Saarbrucken fut atteint à plusieurs reprises. Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Les raids aériens sur Paris. PARIS, 28 juin. (Reuter.) Officiel. Cette nuit un groupe d'avions ennemis parvint à franchir le feu de barrage et se dirigea sur Paris. Les avions furent violemment bombardés par notre artillerie anti-aérienne. Ils lancè-reut plusieurs bombes, faisant quelques victimes et des dégâts matériels. A 10.39 heures on donna le signal d'alarme. fi 12.05 heures tout danger avait .disparu. Sur se vront îtasiers. ILC3 portes autrichiennes. PARtIS, 28 juin-. (Havas.) D'après les témoignages des prisonniers autrichiens les pertes do l'ennemi se chiffreraient à 200 mille hommes, correspondant à 16 divisions. Etant donné que les Autrichiens disposaient avant l'offensive do 01 divisions, on peut calculer qu'aujourd'hui l'armée autrichienne dispose encore d'une somme de 55 divisions, se chiffrant à six cent mille hommes, lesquels oc-cupent de nouvelles positions au delà de la ; Piave. On estime quç l'Autriche, d'après les i pertes que l'armée italienno lui a infligées, ; pourra difficilement reprendre à elle seule i une offensive de grand style contre l'Italie. | Lo bullet-in^autrichien du 25 courant annon-: co des chiffres fantastiques de prisonniers ita-j liens capturés, c'est-à-dire 50,000 hommes ! de troupe et 1100 officiers, en faisant mon-! ter le total des pertes italiennes à 15,000 hom-; mes. Le précédent bulletin officiel avait accusé un total de 40,000 prisonniers et dans les suivants il n'avait jamais été'question de nouveaux prisonniers. La nouvelle do la cap-turo de ces autres prisonniers, qui auraient ! été faits pendant la retraite précipitée de. l'armée autrichienne, démontre son absurdité par son invraisemblance ^aême. Les résultats militaires et moraux de la batailla de la Piavo. PARIS, 28 juin. (Havas.) -L'insuccès de l'offensive autrichienne contre l'Italie, qui s'est terminée par la retraits désastreuse et l'abandon do la rive droite de la Piave, a eu, au point de vue militaire d'abord, un résultat de tout premier ordre qui , consiste en l'affaiblissement de l'armée ! autrichienne qui a perdu 16 divisions J dans la bataille; un résultat moral eu- i suitte d'une grande importance, celui j de rallier autour du gouvernement les i représentants de tout le pays. Lo discours de*. M. Turati à la Chambre, proclamant l'union do la nation et la trêve d'ss partis devant la menace ennemie, celui de M. Trêve affirmant à la Pologne que l'âme socialiste italienne était à côté des soldats qui se battaient sur la Piave, en ont été les deux premières manifestations appareaites. Derrière ces deux incontestables leaders du socialisme officiel^ est venu se ranger toute la partie saine du socialisme et aujourd'hui, aussi bien à la Chambre que dans le pays, se trouve réalisée une union sacrée qu'il aurait été difficile d'espérer en 1915. Durazzo bombardée. fCommuniqué officiel.) ROME, 28 juin. (Stefani.) Le 26 juin ' des hydro-aéroplanes anglais et italiens bom-i bardèrent avec succès les ouvrages du port ' de Durazzo. Tous les appareils rentrèrent i indemnes, malgré le violent bombardement 1 de l'artillerie ennemie. En Angleterre» Le Congrès du ..labeur Parîy". Les résiliations du Congrès. — Les ministres travaillistes restent. — Un discours de M. Emile Vandervelde. — Les déclarations de Kerensky. Un discours de M. Vandervelde. LONDRES, 27 juin. (Reuter.) A la Conférence du Labour Party M. Emile Vandervelde dit entre autres: < Il y a quelques jours je reçus une communication des socialistes belges du territoire occupé qui envoyaient leur salut fraternel à la conférence. Ils sont prêts à prendre part à une conférence internationale, à condition que ceux qui ont trahi les principes de l'internationalisme ne soient pas représentés. Ils ont fait connaître leurs principes aux socialistes des pays centraux, mais ils n'ont pas reçu do réponse. Pour un Belgo le droit allemand signifie: . violation de la neutralité belge. La conception que le3 Allemands se for- j ment de la liberté peut se traduire par ceci: forcer- des milliers d'ouvriers belges au tra- j vail et les traiter comme des esclaves. L'honneur allemand veut dire:- chiffons de papier. La moralité allemande: la mort de miss Cavell et le torpillage de la ,,Lusitania". Une déclaration 6s M. Branting. M-Branting croit à la possibilité que, parmi les socialistes des pays centraux, il y en ait qui désapprouveront le système de domination pour lequel la Prusse se bat. Si M. Trcelstra eût été ici, il aurait pu nous raconter beaucoup au sujet des véritables sentiments .des ouvriers en Allemagne et il considérait le fait de lui avoir refusé un passeport comme \mo grande faute. Les déclarations de Kerensky. LONDRES, 27 juin. (Reuter.) Dans un discours prononcé cet après-midi à la Conférence du Labour Party M. Kerensky a tracé un vif tableau des services rendus par la Russie au début de la guerre. Il fit ressortir que, pendant trois ans, elle avait porté les charges d'un front plus long que tous^ les fronts des alliés ensemble. Et j même en ce moment la Russie saigne et s'oppose encore contre l'invasion de l'ennemi. Finalement la grande niasse des soldats russes, épuisés, fut excitée par des fanatiques et des agents allemands et ; trompée par une fausse devise pour appren- \ dro a connaître directement toutes les misères de la paix allemande. Actuellement le paysan de l'Ukraine j comprend comment les Allemands assurent j l'indépendance aux petites nationalités, j maintenant qu'on se sert de baïonnettes ! allemandes et de gaz asphyxiants pour leur ! enlever la dernière croûte de pain et pour réinstaller toutes les cruautés de l'ancien i régime. Le paysan russe qui retourna à son : village, et qui apprit que son village était j isolé de toutes les provinces fertiles qui i lui ■ procuraient sa nourriture, comprend à présent ce que les mots ,,annexions et ■ dédommagements ' ' signifient. L'ouvrier russe se rend compte de sa pc- ; sition, à présent qu'il a été relevé de. ses I services e^ qu'on lui a enlevé tous les droits politiques que la révolution lui avait donnés. Il comprend qu'il vit de nouveau sous lo régime du terrorisme de l'ancien gouvernement.Les ouvriers russes, ensemble aveq les autres classes russes, protestent énergique-ment contre la tyrannie qui, à présent, triomphe de nouveau en Russie. , Dernièrement les ouvriers de Moscou adoptèrent une motion par laquelle ils exigèrent la fiiï de la tyrannie et la mn-ctâllation des institutions démocratiques. A mon étonnement, continua Kerensky, quelques politiciens européens très sérieux appellent un régime démocratique un régime qui a chassé la Constituante, qui a supprimé la liberté do la parole, etc. Si cela doit représenter un régime démocratique, je voudrais demander quels sont alors lés caractères d'une vraie réaction? Les bolschevi'ks prétendent que "l'état actuel' des choses doit être considéré comrje la dictature du prolétariat, quoique les partis socialistes en Russie soient opprimes de la façon la plus intolérable. Comment une telle situation peut-elle ' être maintenus lorsque presque toute la population s'y oppose? La réponse à cette question révèle le rôle de ce lien indissoluble existant entre la situation intérieure d'un pays et la situation générale, internationale. Je ne veux pas tenter de préciser les motifs personnels de certains individus et je j ne veux même pas songer à de la malveillance dans les causes qui provoquèrent une si grande catastrophe. Les motifs e£ les gens n'ont aucune importance. v Mais la catastrophe fut provoquée par les agissements des bolscheviks qui puisèrent surtout leur force dans la désorganisation des armées épuisées. Et ils ouvrirent ainsi le chemin au triomphe de l'impérialisme allemand. En ce moment il est tout aussi avantageux pour l'impérialisme allemand de créer une grande fofoe réactionnaire dans les provinces riches en- matières premières et en combustibles que de favoriser les désordres et l'anarchie dans le coeur du pays. Pour atteindre son objectif l'Allemagne doit paralyser les Russes dans le centre. C'est là la véritable signification de la corrélation entre les affaires intérieures de la Russie et l'un ou l'autre résultat de la guerre mondiale. (Ovations.) Les intérêts et le sort du peuple russe sont d'une importance et d'une valeur capitales pour le monde tout entier et surtout pour la démocratie . La Russie ne se soumettra jamais volontairement au traité humiliant et scandaleux de Brest-Litovsk. C'est à vous, qui appartenez à la plus ancienne démocratie du monde, à résoudre le problème de savoir s'il est possible ou non de demeurer impassible devant ce drame sans précédent. -(Ovations.) Los ministres travaillistes ge quittent pas ft cabinet, LONDRES, 27 juin. '(Router.) Lee ministres travaillistes se réunirent aujourd'hui pour fixer leur attitude vis-à-vis de la résolution adoptée hier au congrès du parti concernant la rupture de la trêve des partis. Se basant sur la déclaration formelle de M. Henderson que le Labour Party ne désirait pas leur démission comme ministres, ils ré-■ solument en tous cas de ne pas démissionner pour le moment. La rupture de la trÊve des partis. LONDRES, 27 juin. (Reuter). Le Labour Party national démocratique publie un manifeste désapprouvant la résolution du Labour Party de rompre la trêve des partis et certifiant que la résolution ne reflète pas l'opinion des ouvriers du pays. Lo manifeste prie avec insistance les ministres travaillistes de mettre leurs portefeuilles en disponibilité et il engage leurs électeurs à les réélire au nouveau scrutin. Il exprima l'avis que les ministres peuvent agir de la sorte avec une confiance absolue dans les résultats. Diverses résolutions. LONDRES, ~27 juin. (Reuter). Las délégués du Laboqr Party adoptèrent une résolution désirant que lo projet gouvernemental do reconstruction de la vie sociale ne soit pas formé de règlements sans cohésion mais qu'il mène-graduellement à la constitution d'un nouvel ordre social base sur une coopération efficace dans lo système de production et de distribution.M. Remsay Mac Donald proposa uno résolution concernant les besoins d uno production intensifiée par l'abolition des gaspillages inutiles et par Inapplication de méthode et de scîcnce. La classe ouvrière, déclara-t-il, tend à constituer une société des nations qui contribuera à assurer le progrès do la civilisation, qui sauvera l'Europe et qui créera une vie nouvelle. Les idées nouvelles doivent être réalisées aussi dans l'industrie. Un amendement exigeant que la production intensifiée doit être garantie par 3a socialisation do l'industrie fut adopté par 1.255.000 voix contre 8-13.000. Après que le président eût souhaité la bienvenue aux camarades étrangers, le socialiste majoritaire français Benaudel fit les déclarations suivantes-: Les ouvriers en France et en Belgique sont fermement résolus à continuer la guerre jusqu'à co-que l'ennemi ait été délogé de la France et que la, Belgique ait été complètement restaurée. Les classes dominantes dans les pays centraux no pourront accepter nos conditions que difficilement. La paix, dont le monde a besoin, dont être basée sur le droit, la liberté et le renversement de la tyrannie et de l'oppression. M. Albert Thomas déclara: Kiililmann, le représentant d'un Etat qui ne connaît que la force et rien que la force, a avoué que l'issue de cette guerre ne peut être forcée par une victoire militaire et l'aveu fut fait à une époque où les impérialistes allemands exaltaient leurs récentes victoires. Les ouvriers des peuples alliés . 6ont convaincus également qu'une * victoire militaire n'est pas suffisante et que celle-ci doit être suivie par un. esprit généreux et par uno force mise en action par la ■pression du mouvement ouvrier. Era France Le corps des autos-canons beiges à Paris, PARIS, 28 juin. (Havas.) Après avoir reçu à son débarquement lo plus chaleureux accueil de la population bordelaise, le corps des autos-canons belges, de retour de Russie, vient d'être acclamé à son arrivée à Paris. Au nom du gouvernement belgo le général de Selliers salua le vaillant corps dont l'arrivée à Paris marque la fin de longues tribulations. Puis le baron Goffier, ministre de Belgique, souhaita Ija bienvenue à ses valeureux compatriotes qui depuis bientôt A ans ont quitté les rives sanglantes de l'Yser pouT i se couvrir de gloire dans les plaines russes, j ,,Vous -voici à f*aris, ojouta-t-il, à Paris, ; coeur de la France où les coeurs battent a | l'unisson des nôtres. Le chaleureux accueil ! de nos grands alliés vous fera oui:1 cr les du-i rés épreuves que vous avez subie t bientôt i vous pourrez rentrer dans v<?s foyers, dans une Belgique plus forte en pleinement in-4?- pendante." Lo colonel Fourcault, commandant supérieur de la place belgo à Paris, prononça à son toeur quelques paroles de bienvenue et lo corps des autos-canons, se forûiant pour le séfilé, traversa la cour de la gare, clairons en tête, tandis que la foule, qu/Vétait amassée peu à peu, poussa des vivats.* * * Les crédits adoptés. TARIS, 27 juin. (Ileuter.) La Chambre a adopté par 481 voix coptre 3 les crédts pour le troisième trimestre financier. Missions de la Croix Rouge japonaise dans los pays alliés. PARIS, 28 juin. (Havas.) Le prince Tokusawa, qui yieut d'arriver d'Amérique à la tête d'une mission de la Croix Rouge japonaise, a déclaré que le Japon était prêt à envoyer en France si le besoin s'en faisait sentir un groupé important de membres do la Croix Rouge.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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