L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 27 July. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/np1wd3r45c/
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1ère année W. 277 S a cents (to Centimes) Mardi 27 juillet Ï9|p L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. «Journal Quotidien du matin paraissant à Amsterdai Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau de rédaction : N.Z. VOORBURGWAL 234-240. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. _ . , . _ ( Charles Bernard, Charles Herbiet. Comité de Réduction: j René chambrj, Emile Painparê. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du journal: N.Z. VOOBBURGWAL 234-240. Téléphone: 1775. Abonnement / En Hollande fl. 1.50 par mois payable par anticipation l Etranger fi. 2.00 M „ ■ Signes de victoire On se souvient de ce dessin paru dans te I , Cri de Paris"i Guillaume II s approchant d'un Christ qui tond sur le monde ses bras S miséricordieux dans un geste d mfinia de-| tresse, et disant: „He, mais, il est en eux- ï C'était à l'époque où nous nous bercions I do l'espoir que, faute de cuivre, nos ennemis 1 allaient bientôt se trouver à court de muni-| tions. Nous avions compté sans les fils télé-I phoniques et les poignées de sonnettes qui I constituent une mine quasi inépuisable, t Nous avions aussi compté sans If Christ de K Guillaume IX.,. En effet, nous lisons dans la feuille diocé-K gaine de Vienne un appel du cardinal-arche-I vêque aux curés et aux fabriciens pour I qu'ils dressent un inventaire de tous les I objets en cuivre garnissant leurs églises et M qui- pourraient être mis, le cas échéant, à E la disposition de l'autorité militaire. Il y a ■ là de quoi alimenter l'industrie de la guerre ■ pendant dix ans au moins et ce sera pour I Guillaume II et son vieil allié plus que I jamais l'occasion de crier: Gott mit uns! I Dieu sera avec eux sous la forme de grilles I d'autel, baptistères, ciboires, chandeliers et ■ statues de saints dûment transformés en r douilles de cartouches et en culasses d obus. Dure extrémité pourtant. Ce n'est pas la ■ première fois que l'airain change ainsi de I destination et toujours les cloches ont servi I à fondre des canons. Quand Scipion assiégea ■ Carthage, après la défaite du vieil Hanni-I bal, les femmes donnèrent jusqu'à leurs [ cheveux pour faire des cordes destinées à bander les arcs et les catapultes. Ce sacrifice | ne sauva pas la ville. La circulaire du^ cardinal-archevêque sauvera-t-elle l'Autriche? Non point que l'Autriche soit à bout de forces. On l'a vu, elle tient en réserve^ le cuivre, et sans doute aussi l'argent et l'or des églises et des fondations pieuses. Battue i par la Serbie, battue par la Russie, elle a 1 cependant affirmé une étonnante faculté de ■ résistance. Elle a tiré de nouvelles armées I de son immense réservoir d'hommes et avec | l'aide de l'Allemagne, sous la conduite d'of-I ficiers allemands, elle a réussi momentané-[ ment à refouler les Russes hors de son terri-I teire. Pour elle, le danger de l'Est n'est I plus immédiat. 4 : I Mais c'est vers l'Ouest, maintenant, qu el- , le jette des regards inquiets.^ Lentement, i sûrement, avec une méthode irréprochable i I qui vise seulement les résultats certains, les I Italiens envahissent l'Istrie, la Carnie, le ] ( Trentin. Les Alpes livrent le secret de K leurs défilés et de leurs passages aux hardis 3 I alpins qui les violent impunément et elles I trahissent l'Autriche au profit de sa rivale. ( 1 Trieste, qui tour à tour craint et espère, ■ entend le canon de la délivrance. Combien ] ■ de jours encore, de semaines, de mois? Ils ( ■ n'auront plus longtemps a attendre ceux ] B qui ont patiente pendant tant d annees, ] ■ supportant le joug implacable fait d'hypo- ■ crisie et de cautèle que la monarchie auli- < ■ que appesantit sur tous ceux de ses peuples ] ■ qui ne sont ni allemands ni tartares, les < I Slaves et les Latins. c I Les grandes choses prédites sur 1e rocher < H prophétique de Quarto par Gabriele d'An- ] I nunzio s'accomplissent devant le monde | ^■émerveillé. On savait la générosité du j ^■peuple italien, son ardent amour de la ^ ■justice et de la liberté, son magnifique ■idéalisme qui a bien fini par avoir raison c I d'une pruaence qui fut devenue de la la- s B chefcé et d'un égoisme que la politique elle- c k même condamnait. On savait l'élan qui ] ■ élevait les coeurs et quel souffle transpor- g Mm tait les âmes. Mais on n'était pas sans pen- j I ser avec une douloureuse angoisse à tout t ■ le sang qui allait couler encore, car on ne r ■ iavait pas avec certitude s'il allait teindre c 9 des bannières de victoire. Et celles-ci flot- j M tent maintenant 6ur toute la frontière, r ■ mettant des taches de pourpre sur les ■ champs de neige immortelle qui depuis r ■ plus d'un siècle n'avaient plus été fotilés ç H par les pieds d'un vainqueur. Les jeunes e ■ soldats du roi Victor Emmanuel abordent c ■ les vétérans durcis par un an ds guerre de € ■ l'empereur François^Joseph, avec-des chants ■ d'allégresse. Des étudiants de Bologne fon- c H cent à la baïonnette sur des ihoplites hon- i I grois qui ont soutenu le cho? des Russes c ■ dans les Carpathes et les mettent en fuite. c ■ Toujours le même miracle! Rien ne résiste \ ■ à des soldats qu'anime une noble flamme c ■ patriotique. Et ceux-ci ne ser battent pas s ■ leulement pour la patrie qui e6t derrière ^ I eux, où sont leurs parente et leurs fiancées, c ■ mais encore pour celle qui s'étend devant e ■ «ux, qui leur est aussi chère que l'autre j ■ parce que là sont leurs frères, et qu'ils veu. .. & lent enfin être tous uni a dans une même c y[ famille. c Ainsi, pendant que le6 Russes désistent e .ftveo un admirable acharnement à la ruée des deux empires du centre qui ont uni ^ i leurs forces et rassemblé toute leur énergie s pour élargir un peu de ce coté le cercle de s fer qui les enserre, cependant qu'à l'Ouest r les deux lutteurs se sont si bien agrip- a pé3 qu'on n'entrevoit point encore le 1 jour où le plus agile, le plus nerveux, le plus s bra»v«3 trouvera enfin l'occasion d'arracher q fon adversaire du sol où il s* cramponne a pour l'y recouciher dans son tombeau, c'est p au Sud nous v«.y<>ï*5 poindre les aubes I 1 ou triomphe. N'est-oe pas des Alpes que v jadis Na^glporç prenait soi} sel pour fondre t 6ur Vienne? C'est encore ce chemin-là c déjà les Italiens avancent en vainqueurs qi devront prendre les alliés. Trop de sigin le montrent. Les objets sacrés que les éve que® autrichiens font jeter à la fonte n'a rêteront pas un jour de plus les troup qu'anime le souvenir de Garibaldi. Le sacrifice, sous un certain angle, pe' être beau; il sera inutile. Ce n'est p parce que les arc6 des derniers défenseu de Carthage étaient bandés avec les très s des femmes de Carthage, que l'élan d' Romains du jeune Scipion put être bris Delenda Austria. • Charles Bernard. ■■niO ■ ««a—- Il y a un an! 27 juillet IBlJf. L'ambassadeur d'Ail magne à Paris cherche au moyen de louch manoeuvres à compromettre la France av yeux de la Russie. M .Sasonoff tient un langage concilian Sir Ed. Grey met en garde Vambassadei d'Allemagne à Londres contre une actic ■militaire de VAutriche en Serbfi. Les fourriers du roi de Prusse , Très juste, cette observation du ,,XXm Siècle' ' : Certains lecteurs ont peut-être cru qu nous exa-gérions et dramatisions à plaisi ; en dénonçant comme un complot contr , notre patrie les menées de oertains persor > nages très remuants prétendant parler a' nom de l'intérêt flamand. ! Aujourd'hui, leurs batteries se démaî i quent de telle sorte qu'il est impossibl i aux plus aveugles de s'y tromper. D'ans son numéro du 1er juillet, le ,,Star daard", organe germanophile de l'ancie: ministre Kuyper, exhortait la Flandre i demander maintenant le Home Rule ' l'exemple de l'Irlande!... Nous compre nons qu'un ancien ministre hollandais s soucie peu de la force et de la cohésioj nécessaires à un petit pays comme le ne tre. Les Belges, eux, ont le droit de s'e: préoccuper et de négliger les conseils d'u: ministre qui n'a aucun titre à leur parti eulière reconnaissance. Manifestement, pour M. Kuyper, l'idéa du peuple flamand est d'être rattaché à 1; Hollande pour former une grande Néer lande, et l'autonomie de la Flandre — 1< Home Rule, comme il dit — serait un pre mier pas vers ce but. Rencontre édifiante : c'est ce même idéa que proclame dans la livraison de juin di ,,Tijdspiegel" le fils du pasteur hollandai: Domela Nieuwenhuys Nyegaard qui prêtent diriger à Gand le mouvement flartiand ave» les autres rédacteurs de la ,,Vlaamsche Post," organe stipendié par les Allemands Dans cet article, Domela NieUwenhuy cherche à convaincre ses lecteurs qu$ iet Flamands n'ont pas à se préoccuper le moin: du monde du point de vue belge. La Flan dre avant tout, la Flandre seule! L'idéa de la Flandre, d'après cet agent de lé Prusse dont la ,,Vlaamsche Stem'' ne rougii pas de reproduire de temps en tflpips le journal, est de former avec la HoflpjfKie une grande Néerlande !... Voyez-vous se dessiner les grandes ligneî du complot? Même pour les estomacs prussiens, la Belgique est un morceau difficile à digérer. Si l'Allemagne pouvait décider la France à annexer les provinces wallonnes ei à permettre à la Hollande d'annexer les provinces flamandes, quelle victoire! Condition préalable de cette opération, qui livrerait l'embouchure du Rhin, de l'Escaut el de la Meuse à l'Allemagne; il faut décidei les Flamands à solliciter eux-mên^g leui réunion à la Hollande!... C'est à quoi s'emploient consciencieusement M. l'ancien ministre Kuyper, jadis glorieux de ses entrevues avec Léopold II. et M. le pasteur Domela Nieuwenhuys, à qui la ,,Vlaamsche Stem" accorde de temps en temps les honneurs de la reproduction.., On n'a pas idée des niaiseries publiées, dans son organe, par cet agent de l'Allemagne en vue d'exciter le peuple flamand contre le gouvernement belge. Figurez-vous qu'il reproche au gouvernement, dans sa livraison de juin, d'avoir envoyé à Londres, comme ministre de Belgique, dans la personne de M. Paul Hymans, un antiflamingant notoire! De même en Italie. C'est un crime, d'après ce pasteur à la fois enchaîné et déchaîné, d'y avoir envoyé M. Destrée. Naturellement, il oublie que MM. Vande-perre et Standaert, Flamands de bonne souche, sont allés défendre dans l'Afrique du Sud, on sait avec quel succès, la Flandre et la Belgique. Mais laissons ce malheureux, qui se flatte de faire oublier aux Flamands, en leur versant le pavot de sa prose, les crimes de la soldatesque allemande en Flandre. La ,,Kol-nische Zeitung", naturellement, le porte aux nues, et feint de voir dans sa gazette l'opinion de la Flandre tout entière. Que ce salaire lui soit léger. Nous lie croyons pas qu'il faudra brûler beaucoup de sucre, après la délivrance, pour purifier l'atmosphère gantoise. Contrairement au soulier de l'Auvergnat, les feuillles du pasteur Nieuwenhuys sont sales, mais ne tiennent pas beaucoup de place dans l'opinion publique. En Belgique. I r- « A Bruxelles. ^ A l'occasion de la fête de la Reine, le as collège ,éohevinal a adressé à Sa Majesté k télégramme suivant : eg ,,La Reine ayant «exprimé le désii qu'aucune manifestation ne soit organisée ^ à l'occasion de son anniversaire, la ville d* Bruxelles s'incline. ,,Elle se permet, cependant, d'adresser _ l'hommage hespectueux de ses sentiments d'admiration pour la noble compagne df notre Roi, pour celle qui soutient et réconforte nos braves soldats avec un dévouement et une abnégation inlassables, s- ,,Le collège édhevinal : zs ;,M.M. Lemonnier, Louis Steens, Em. x Jacqmain, Max Hallet, Jean Pladet." 5. * * * '•r A l'occasion de la, fête nationale, les soft ciétés bruxelloises du jeu de paume et du jeu de balle du Sablon ont envoyé au Roi — un télégramme de fidélité et d'inébranlable confiance dans le succès des armées alliés. • * « On annonce la mort de l'industriel bien connu Emile Den Doncker. 1 t Le collège des bourgmestre et échèvins e vient de décider que les seules fêtes qui seront autorisées seront les fêtes organisées e au profit de l'oeuvre de l'Alimentation. r * * K ô Les cafetiers parlent de partir en guerre - contre les brasseurs qui augmentent con- î stamment le prix des bières. * * * D'Amérique, de grandes quantités de & viande fraîche sont arrivées. Le kilo 'de cette viande se vendra 2.50 francs dans les " magasins du comité national d'alimenta-1 tion, i * * * 1 Le Dr. Helfferich a fait paraître l'avis " suivant concernant l'application des droits 3 conventionnels de douane aux fruits de 1 provenance belge : Le ,jBundesrat", en vertu du paragraphe 1 3 de la loi du 4 août 1914 lui conférant le 1 droit de décréter des mesures d'ordre éco-" nomique (Reiclis-Gesetzblatt p. 327), a arrêté ce qui suit: * Art. 1er. — Jusqu'à nouvel avis, les 1 droits conventionnels de douane s'appliqueront aux fruits de cueillette de provenance 5 belge désignés au no. 47 du tarif douanier- Art. 2. — Le présent arrêté entrera en . vigueur le jour de sa publication. Le Chancelier de l'Empire déterminera la date à \ laquelle il sera mis hors de vigueur» | Berlin, le 1er juillet 1915. Dfer Reicheskanzler, In Vertretung: Dr. Helfferich. Le traité de commerce conclu le 22 juin j 1904 entre l'Allemagne et la Belgique ; accordait les exemptions et réductions de ; droits prévues par le tarif conventionnel ! allemand aux fruits de provenance belge [ désignés au no. 47 du tarif douanier alle-; mand, c'est-à-dire aux fruits suivants: ; pommes, poires, coings> abricots, pêches, ; prunes de tout genre, cerises, griottes, ■ nèfles, fruits d'églantier, prunelles et tous les autres fruits à noyau et pépins, fraises, framboises, groseilles, groseilles à maquereau, mûres sauvages, myrtilles, baies de sureau, airelles rouges, baies de genévrier et toutes les autres baies comestibles, i La traité de commerce entre l'Allemagne et la Belgique étant mis hors de vigueur par suite de la guerre, les fruits de provenance belge devraient être soumis aux droits du 1 tarif général allemand, qui sont plus élevés. Cet arrêté remédie à cette situation^ Les Boches ont besoin de poires.; * * * Quelques "nominations relevées dans le „BulMin officiel des' lois et arrêtés" ^ M. Charles Friard, docteur en médecine, est nommé membre du conseil d'administration de l'école moyenne de l'Etat pour garçons, à Roeulx, en rejpplacement de M. G. Dequanter, décédé. La démission offerte par Mlle E. Malis-sart de ses fonctions de régente de l'école moyenne de l'Etat pour filles, à Ixelles, est acceptée. Me Auguste Du Bois, avocat, est nommé membre du conseil d'administration des écoles moyennes de l'Etat, à Louvain, en remplacement de M. E. Keulemans, décédé. MM. Omer Plisnier et Achille Bataille sont nommés membres du conseil d'administration de l'école moyenne de l'Etat pour garçons, à Houdeng-Aimeries, en remplacement de MM. L. Thiriar et Ducuroir, décédés. * * * On a remarqué ces jours derniers une véritable pluie d'insectes. Notamment sous les platanes du boulevard Botanique les promeneurs étaient assaillis par des milliers de petits insectes de couleur jaune, pucerons ailés vraisemblablement, que le vent avait apportés Dieu sait d'où. * * * En remplacement du directeur de banque Dr. Schacht, l'avocat^notaire Cohnitz (Bruxelles) a été nommé directeur de la oaisse des avances auprès du général-srou-verueuç de Belgique- R A. A A La Kolenoentrale a été déplacée d'Anvi à Bruxelles, rue de la Chancellerie 19, >« étage* A Anvers. Anvers, frappée d'une amende de 250,000 franks. La ville d'Anvers, ainsi que npus l'ave annoncé hiêr, a été frappée d'une amen énorme, particulièrement odieuse pu qu'elle est appliquée à l'administrati communale pour le motif que les Anv< sois ont témoigné leurs sentiments patr tiques à l'occasion du 21 juillet. Auraiei ils dû manifester des sentiments germai pliiles? L'amende se monte à 250,0 francs et les cafés devront dorénava fermer à 7 heures du soirl II paraît q les Allemands ont voulu „donner u leçon" aux Anversois, de crainte de mai festations plus vibrantes à l'occasion de fête de la Reine. Nous avons publié >éga ment dans notre édition d'hier la procl mation de von Bodenliausen qui espér< que le 25 juillet personne n'oserait sorl de chez soi. H s'est grossièrement tromsj Nul n'a oublié les jour anniversaire de Majesté. Une action de grâces fût célébr a la cathédrale. Jamais peut-être la fier nationale ne s'est manifestée avec plus vigueur. Toutes les pensées étaient av notre Souveraine à laquelle l'administi tion communale avait fait adresser si hommage respectueux. * * •. ê Un habitant de Duffel1 et son fils avaiei jadis mis dans leur cave des obus enco chargés. Ils se préparaient un jour de semaine dernière à décharger les"dangerei engins. _ Chacun avait pris donc un obi sous le bras et ils allaient commencer l'op ration lorsqu'une terrible explosion se pr cîiiisib. Les deux malheureux furent hon blement déchiquetés. L'autorité allemande) dépêcha d'enquêter sur place. Elle découvr dans la cave de la maison quarante pnfje tilea chargés! C'eût été de quoi faire saut< tout Duffel! * * * Un journal allemand a donné la nouvel que la ville d'Anvers négociait un emperu] avec des banques belges et néerlandaise Nous n'avons pas confirmation de cette il formation, sujette à caution, croyons-nou * * * Le 22 juillet, une troupe de cabotins ail mands a pris possession du Vlaamsche Opei pour y donner une représentation d',,Iph génie en Tauride." Le lendemain, la ,,Gas spiel des Theater des Rhein-Mainische Verbandes fur Volksbildung rin Frankfur a/m-Mhein" (ouf !) représenta ,,Minna vc Barnhelm", de Lessing. Le théâtre était gardé militairement. I tout Anvers allemand assistait à ces deu spectacles, gouverneurs en tête. .* * * Les Allemands ont fait afficher quelqu nouvelles dont l'exagération manifeste provoqué le. rire et l'incrédulité. En yoi< une, prise au hasard: ,,D'après des nouvelles de Londres, c source privée, les mesures appliquées depu quelques, jours par le gouvernement angla pour • couper court à la grève des houi leurs auraient été décidées trop tard. Ai jourd'hui, 150,000 mineurs du Pays c Galles auraient cessé de travailler.'' 150.000, — vous avez bien lu! * * * Comme suite à l'arrêté du 17 févri< 1915 (loi sur les contrées occupées) je viei de nommer, en remplacement de M. le D: ing. Franz Herzberg, M. Richard vc Lumm comme curateur de la Société Frai çaise de Banque et de dépôts à Anvers. Le commissaire-général des banques poi la Belgique, par intérim Schroeder. A Liège. Le 21 juillet, la statue de Rogier fi ornée de fleurs. On avait écrit sur le soc! les simples mots : Honneur as Rointeux di 1830. Et à leu6 dignes èfants di 1914-1915.: * * # Un comité de secours, fort intéressani est le ,,comité des prêts sur Immeubles présidé par M tre Jean Dubcris, ancien be tonnier. • •• L'un des fils Mallinkrodt, qui habita Aiwers avant la guerre, était. le grau distributeur des ,,passierscheinen" à ] Kommandantur de Liège. Il a quitté s< fonctions. On annonoe aujourd'hui qu'il \ renforcer le personnel de la légation alli mande de La Haye, ville où séjourner beaucoup de Belges, particulièrement d'Aï versois ! • * % Le batonnât de l'Ordre des Avocats éta cette année fort disputé : les candidatuji présentées étaient nombreuses. Pour éviter les luttes auxquelles ces pr< positions auraient malencontreusemei donné lieu en ces temps d'Union Sacrée, u groupe d'avocats a proposé d'offrir le bâtoi nat à Me Charles van ^larcke dont le choi très heureux a évidemment mis d'accoi joys les comnétiteurs* Vendredi dernier, jour des élections d Barreau, au Palais, en le local de la pre mière chambre de la Cour, alias la salle de délibérations à l'hôtel de ville, Me va Marcke, ancien député et ancien chef de 1 ;rs gauche libérale de la Chambre, qui, malgr 2e toute sa verdeur et son esprit jeune, désira: se retirer de la vie officielle comme de 1 vie publique, a donc été acclamé au post d'honneur si envié de l'Ordre des Avocat que précédemment d'ailleurs l'éminen maître avait occupé à diverses reprises^ ™ A Matines. is. Entre * le boulevard des Capucins, 1 on chaussée de Gand et le canal de Louvair j,r, la Ville projette de créer un nouveau quai i0_ tier sur l'emplacement des nombreux jai Lfc. dins potagers actuels. Dans ce but, ell l0_ vient de' prolonger la rue du Jardin Hum: }0 de jusqu'à l'intersection de la rue au Choux, de façon à tracer l'hypothénuse d' ae triangle formé par le boulevard et la cliauî Qe sée. Les terrains en contre-'bas du nivea ri. du canal ont dû être exhaussés et l'amé ]a nagement des assises de la nouvelle ru e_ principale a demandé des quantités inima a. ginables de tombereaux d'immondices et d débris. Un square, sur lequel viendront s •jr brancher deux ou trois rues, est prévu ,é. proximité du boulevard des Capucins ga Toutes les maisons à construire devron qq être précédées d'un jardinet à front de rue té " je AuPaysWalIon. ec Ce n'est d'ailleurs un secret pour person a" ne que le nouveau chemin de fer en con >n struction avance rapidement et que chaqu jour amène sur les lieux* plus d'ouvriers plus de matériel. La ligne part des environ de Bleyberg, passe par le territoire de War j76 sage, de Berneau, de Mouland, traverse 1< Meuse entre Visé et Lixhe sur un pont di x vingt mètre3 de hauteur, (îontinue par ui f tunnel à travers les hauteurs à gauche de le e" Meuse et rejoint à Glons les lignes Liège 3." Tongres—Tirlemont—Bruxelles—Ostende— 1_ Anvers". i® L'autorité allemande a mis la main depui: ^ huit jours à d'autres travaux collatéraux à savoir: l'agrandissement de la gare d( ir Visé et probablement la rectification de la grande courbe que fait le long de la rive droite du fleuve la ligne Liége-Visé-Eysden. ■e De Visé à Eysden, la ligne est droite. De ^ Visé à Liège elle fait différentes courbes 5* qui, pour les grands transports et les trains l" rapides, présentent des inconvénients graves s- et dangereux. On a déjà jeté bas tout le bloc de maisons en ruines, situé entre le pont et la gare a jusqu'aux grands hôtels bien connus, qui i- sont probablement d'ores et déjà condamnés. > Dans la rue du Pont, côté de la gare, toutes n les habitations sur une vingtaine de mètres b- ont été nivelées. De l'autre côté, une partie n de la grande propriété de M. Horion et plusieurs maisons plus loin sont déjà com-prises dans les expropriations. Au Pays de Waes Le grand-duc de Bade devait passer-récem-;s ment par Beveren-Waes. Immédiatement a un officier allemand, escorté de 2 soldats, >i se présenta chez les habitants pour leur demander de pavoiser leurs maisons. Il ',e . attendit qu'on lui donnât l'assurance qu'il is serait fait ainsi. is La réponse ayant été négative, le même [. type s'est representé le lendemain, accom-i- pagné de guerriers portant des hampes et <-> des drapeaux allemands et intimant l'ordre d'avoir à laisser placer les loques noir, rouge blanc, en disant aux habitants que leur premier refus serait chose à régler plus tard. Donc,' le jour venu, Beveren-Waes était copieusement pavoisé et le duc de Bade s'amena, suivi naturellement de l'appareil "• de ciriématographie qui s'est mis à moudre n et à enregistrer la démonstration cl'enthou-L" siasme de Beveren-Waes. lt —» ' • ' Un Scandale Nous lisons dans ,,De Vlaamsche Post du ^ 23 juillet 1915 sous le titre'- Il y a un an: .e ,,Telle était la situation lors de l'assassinat de Franz Ferdinand qui, comme conséquence immédiate du nationalisme rjan-serbe, donnait un excellent motif pour une solution définitive. ,,L'Autriche ne pouvait et n'avait pas le droit d'admettre le mouvement pan-serbe si , elle voulait sauver sa propre autorité. Comme " après la mort de François Joseph le nationalisme serbe eût augmenté en puissance, on ne pouvait plus attendre: l'idée pan-serbe devait être étouffée. , ,,L'Autriche proposait dans son ultimatum ■r à la Serbie la fin du nationalisme pan-serbe, d faute de quoi les armes décideraient, a ..Cet ultimatum posé, la guerre était inévi-js table, la Serbie ne pouvant pas céder, a ,,La Russie, ayant un intérêt immédiat à j. une pan-5erbiej qui n'était rien autre chose ^ qu'une arme dans son pays contre l'Autriche, s'en mêla évidemment. L" ..Mais par là la situation devint encore plus embrouillée. A l'entrée en lice de la Russie. l'Allemagne, étroitement alliée à l'Autriche, de-:t vait soutenir celle-ci. ;s ,,A cela s'ajouta que la Russie avait avec la France une alliance défensive contre l'Ai 5. lemagne, par quoi une\; guerre russo-alle-mande faisait entrer la France en danse. ,,Et une guerre franco-allemande avaii 11 comme conséquence inévitable la violation d? 1- la neutralité belge. x ,,Personne ne pouvait en douter,, et notre d gouvernement, inieug que quiconque^ s^en esi .rendu compte..- il „Pourquoi notre population futr-elle laissée j, dans l'ignorance de telle sorte que le 2 août s l'ultimatum allemand parut comme une impes-^ sibilité inimaginable et 'bouleversante et In déclaration de guerre, deux jours plus tard, a comme une chose tombée du ciel? e ~ ,,Ou était-ce simplement un effet de t théâtre bien calculé de jeter ainsi, sans pro-a paration, cette chose à la face du peuple? 0 ,,Non seulément la rage populaire fut lS ainsi mieux provoquée, mais on mit le peuple» k dans l'impossibilité, alors qu'il avait encore la lucidité nécessaire, de dicter une attitude au gouvernement. „Mais cela ne se pouvait naturellement pas, parce que notre_ gouvernement françisé ne pou-vait pas produire la déclaration qu'il s'était a déjà lié verbalement oiî par écrit à l'Angle-, terre et à la France et que ce serait donc une trahison que de traiter avec l'ennemi de ces ■- deux pays. g „Quoiqu'il en soit, cela restera une page _ douloureuse dans l'histoire de la Belgique." s 'Avec quel dégoût les 'Allemands eux-ntïroes a. doivent vomir les individus qu'ils paient pour . écrire des oboses pareilles! Stijn Streuvels, le j. collaborateur le plus en vue de ce journal ou _ 1 on insulte ainsi à 50.000 de nos enfants morts pour la patrie, est toujours chevalier de l'Ordre de Lcopold.. Il porte sur l'ihabit une distinction qu'envient des milliers de héros qui don-e nent leur sang et accomplissent des -prodices 3 pour la mériter, A quand la fin de ce j, scandale? t ■ Croix Rouge de Belgique. A Maestricht on iïoublie pas les blessés de l armée de notre grand Roi Albert. Le sous- " j° ™ c la Croix Bouge de Belgique (7. rue " d? on$res) y recueille de nombreuses 8ou3criv-3 tions pour l'oeuvre admirable et humanitaire du transport rapide des soldats Vlessés sur le [ champ de bataille. • 15e liste générale de souscriptions- Oscar Boririons . nri , ^ L. Mertens '00 frs* , 7, 10.00 „ J V% et Jl. Truyens - " > J- Mccn ;;;;;;;;;;; f°° » , Vreemen /v; " . 1F. C -nn " Konings .I»"..*.!!','. lan " lJaulissen » , «-• o-aby ï% » ' imoJ™ soo " • Vandcbornc 4 i nn " ■ Zimmennbn 100 " Peeraerdt * ' r » Mertens .M oM „ Mertens J oM " Scholsberg «•»••• 1.00 Schoisb'erg * 12.50 ,, J. Coenegraehts 29-00 ,, J. Nevcn ô-OO t> V. Marres <5-09 S. Marres .... o.OO :t Jos. Stas ...... , 30,00 .V. I. ... - —10.00 „ j. R ~-00 » j. v. d. É. 2.50. „ B :i-50 „ liamaekers . ^-"0 ,, Max H — 5.00 „ E Lagasse de Locht "'""' Jl'00 .. Anonyme ' 10.00 ,, Tj. Heim , 4-00 ,, G. Mévis . . 5.00 „ ff. Meuffels V00 » M. V.efraignc .. ,, 0.s. ;;;; î.oo „ Paul Brouwers 40.00 ,, A. B 10.00 „ L. de Brdbander . . 30.00 „ E. Sauzeur .. ...,,.w 20.00 ,, X 10.00 X 10.00 „ J. S. .. 10.00 1. d — 10 °o „ Jlouben * 10.00 ,, P. liegout ...... 10-00 „ A. Bcgout v....... * 20.00 ,, E. liegout 20.00 ,t E. Tan den Eyiide . 20.00 ,, '1. Begout . 10,00 ,, J. liegout fils al'00 " Jos. Herfst * 20.00 ,, Ad. Bijkc .. 10-°° „ x. ;;;; 10.00 „ Prcudhomme » E. Marres '" -Q-00. Mme Minne „ Dr. Mêla, * «•«> „ Andrc et Soeurs ^2'?? " Simon i s» Pr, .*1. van. Eerkenrode ...... T" î'nn " Janssen ' >> Beters "" 5^.00 N. 7Ju.puis ' "" n L. Leyot ». Quaedvlieg ~ nn " ÎZiïZ. : » 0. V, i1-00 » L. Orauwels s.....7"*' ?*/?? &'■ Thyssens ' n-n " A. Lcenaers * ' » e. G. a. ï-% ». Timmerman Londerway . " r',^ " a. M. H° " Bax Clément " /, ' - C' » Vuehten » n. N y°Z " n. n » J. Vefresne . i nn <*:.* 2 50 Jehngcn 5%00 ' J. van. den Dijck P. Janssen .5.00 !! J» ^ 2.00 „ E. de Jooste 2.00 Jean Brune 1.00 ,, J. Duchten 2.50 Bonfrerc s. 1.00 „ y. À , 1.00 y, E. Eurard 1.00 ,, S esse 2.00 „ A. lîoberts 1.50 ,, Anonyme «... •••.».....#.4..*<44.1 ,•»(<«.* 10.00 E- Begout 10.00 ,, Anonymes ........ $0.50 ,, > Totaux au Comité Central lé 18 millet ,s 70.8q^09 fn.

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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