L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 12 March. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fj29883r14/
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L$êm«s Année S23S s cents "]Wl£ar«3f f«5 nflSKMè I"^ïfe L'ECHO BELGE M l'Union fait la Force. #ô!r* s-a*s**iFas«=;6ï5arîî en MoSIaBîde. Se/as es? nalra nom de Famille. M ^ToastesT les lettres doivent Être adressées o«i I Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. m*!ta"resm|!!t8|rônTyf "eS mi/iifi^e^inïïrnts en^SnLd'o 1l'î>0.7sarpE™°nfôisPpa^b1ê Lcefsu de icédacilion : N. 2K- VOORBÏJKGWAL 234-240, J A, . _ _ _ *s. ( Charles Bernard, René Crsamory, r antjcjpatjon. Annonces; 15 ccnîs la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. K«?PRDAM. TéSéphowes: 2797 et 1775. Com.té de R^daction^ Ëmite Painparé. imy f .,. , — - La seule issue. I U parole a uu grand pouvoir. Les Alle-Inanûs le savent bien, eux qui se servent Je la parole pour déguiser leur pensee avec taie persévérance, une obstination dans le Eensongs qui ressemble presque a un art Ce qu'ils ont dit et meme ce qu ils n ont oas dit mais laissé entendré a pu troubler beaucoup de gens de bonne foi, de ces op-femistes qui nè croient pas a la meehanoete foncière de la race des Teutons et pour qui IAllemand n'est pas nécessairement un loup pour l'homme. Il s'en çst trouve chez Bous comme s'ils n'étaient pas suffisam-dtati éclairés par la série d'attentats mon-ntrueux sur la vie, sur la propriété, sur les droits de notre peuple. Pourquoi ne pas 'eauser puisque les Allemands nous y invitent, disaient-ils. On sera étonné de leur ISration... Ils ont pris à la lettre cer-s déclarations d'ailleurs équivoques et es sur le rétablissement de notre auto-e politique. M. de Hertling n'a-t-il pas re encore tout récemment au Efeiclis-[ue lés Allemands ne songeaient pas à >r la Belgique? Ils imposeraient seule-à son existence d'Etat indépendant ines conditions. M. de Hertling souffle id après avoir soufflé le chaud.Mais nos lérés" ne se laissent pas démonter pour u. Ils accordent que le chancelier doit ménager soin auditoire de hobereaux et angermanistes. Vient maintenant M. ae r alkenhausen. Celui-ci ne souffle que le ïroid. Au moins l'on sait à quoi s en tenir. Ce n'est pas aux Belges que 1 Allemagne Irétend restituer la Belgique, c est aux ac-flamingants. Est-il un seul de nos Knpà notes qui ne soit pas traître a son pays et qui pense qu'une restitution d une espèce aussi singulière puisse faire la base d'un accord? , . , , M En France cette catégorie de timorés et d'illusionnistes et extrêmement rare. Le Eeuple français est servi par trop de bon sens* il a au fond de lui un instinct, un m-■binct formé par la haine du boche, qui ne ■rompe pas. Il n'en est pas ainsi en Angle-Serro où ce n'est que depuis trois ans qu on a commence d'éprouver les effets de la férocité et de l'astuce allemandes. Le sang des ^femmes et des enfants assassinés qui rougit le pavé de Londres ne crie pas encore gisez haut. Un Lansdowne peut s'abandonner à ses dangereuses chimères. Mais voici que ce glaive allemand dont parle Guillaume Liranehe d'un coup ce filet de mensonges sa-■Tjmment tissé par MM. de Hertling et de fcihlmann. Il est en effet difficile de croire Es hommes d'Etat quand ils affirment que ■"Allemagne ne poursuit j>as une politique pe conquêtes dans le même temps où elle Rions 6ur le désintéressement de l'Alle-nagne et l'Autriche-Hongrie réunies et feuplé de cinquante millions d'habitants, [lus un Anglais, fût-il lord Lansdowne en >ersonne, ne peut encore se faire d'illu-ions sur le désint: éressement de l'Alle-nagne quand le neutre M. Troelstra, dont m connaît les sentiments, déclare aux Etats généraux de La Haye que la paix d'Orient t'est ni plus ni moin3 qu'un acte de guerre. ■ Un acte de guerre, oui. Après la conférence de Versailles, la Wilh^lmstrasse a lait écrire par sa presse que les alliés voulaient la continuation de la guerre pour dé-Iruire l'Allemagne pacifique et que rien îie démontrait avec plus d'évidence qu'ils Savaient aussi voulu et déchaîné la guerre en Bout 1914 que ce nouveau cartel qu'ils adressaient aux empires centraux. C'était, TLiio fois de plus, renverser les^ rôles avec cette impudence qui est propre à nos ennemis. La conférence de Versailles, où le bloc Occidental s'est soudé plus étroitement que [jamais, a affirmé que la défection russe ne changeait en rien la résolution des puissances de l'Entente de poursuivre la lutte jusqu'à la réalisation du programme de paix e quisse par M. Wilson. Un Trotzky, un KLeaine avaient pu mettre la Russie à la Boerci de l'Allemagne; ils n'y mettraient ni la France, ni l'Angleterre, ni l'Italie, ni [l'Amérique. Est-ce que, peut-être, les Aller panda avaient montré tant de modération fiors des premiers pourparlers de Brest-piitovsk pour faire croire qu'ils avaient ■abandonné leur politique de proie et qu'y avait-il de changé dans les raisons vitales qui »nt mis les armes à la main aux nations de D'Occident? La conférence de Versailles affirmait une fois de plus: nous sommes le Iroit, nous sommes la justice, nous ne cessons par d'être la justice et le droit parce qu'une défection s'est produite dans nos rangs. Au contraire, l'Allemagne, en aggravant encore son programme de Brest-Li-fcovsk, en imposant à la Russie vaincue un irait» qui consacre tout ensemble son dénombrement et son humiliation, ajoute une provocation nouvelle à tant d'autres. Elle rlit : je suis une force destructive et conquérante et je n'accepte la contrainte ni la limite d'aucune règle morale. L'ultimatum à la Russie procède de la même conoeption que l'ultimatum à la Belgique. C'est la provocation qui continue. Et c'est pourquoi en Angleterre le défaitisme naissant, ce défaitisme qui avait passé par l'Italie où il a fait tant de mal, et par la France où il avait failli faire tant de mal, s'e6t trouvé subitement enrayé. Tous les partis politiques de la Grande-Bretagne se resserrent autour de M. Lloyd George et. de son gouvernement qui a adopté, lui aussi, le programme de M. Cle; menceau:. vaincre. Il n'y a pas d'autre issue et c'est l'Allemagne qui nous y accule. Mais nous vaincrons. Gharles fernard. Il y a un an 12 mars 1917. — Les Français s'empa-'fut de la cote 185 et de toutes les positions ^'mandes à l'ouest de Maison, d_e, Chgw Hommage aux Beiges du Pays np§ En dehors des orateurs dont nous avons cité les noms dans notre no de dimanche, nous avons le plaisir d'annoncer que M. Grangé, président de la Fraternelle de Til-bourg, prendra également la parole. Les Belges de toutes les régions de la Hollande participeront donc activement à notre manifestation, et nos braves internés, ne voulant pas rester en arrière, l'Harmonie des internés de Scheveningue nous prête son précieux concours. Les personnes ayant retenu des places par correspondance sont priées de les retirer avant mardi soir, Papenstraat 5. Passé ce délai il en sera disposé. n-r. . r> n fTMl ■ — La question d'Alsace-Lorraine Le Comité Directeur de la Section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres vient d'adresser à Monsieur le Professeur Gustave Cohen, à Amsterdâm, la lettre' suivante: Monsieur, Le Comité Directeur de la Section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres, ayant pris connaissance de votre bel article du lundi 25 février 1918 sur la question d'Alsace-Lorraine, tient à vous exprimer ici ses .chaleureuses félicitations. Vous avez placé la question d'Alsace-Lorraine sur son vrai terrain en disant qu'elle n'est pas seulement une question française, mais surtout une question mondiale et que la restitution de l'Alsace-Lorraine doit être le signe visible de la restauration du Droit. Citoyens d'un petit Etat qui a lutté pour son indépendance jusqu'à ce que celle-ci fût solennellement reconnue par l'un de ces traités de Westphalie qui sont considérés comme la base même du Droit international moderne, nous sommes amenés à faire les constatations suivantes: L'annexion de l'Alsace-Lorraine a été exigée et finalement imposée, en 1871, par le haut co'mmandement des armées allemandes pour des motifs d'ordre uniquement et exclusivement militaire, au mépris des droits sacrés de la population et contre sa volonté formelle' êt nettement affirmée. Ce sont encore des motifs d'ordre uniquement et exclusivement militaire qui ont déterminé, en 1914, la violation de la Belgique, au mépris des engagements les plus solennels. Nous sommes tous d'accord que c'est le Droit, et non pas la Force, qui doit régir désormais les Rapports internationaux. Or, deux actes élémentaires de réparation sont nécessaires pour raffermir la structure du droit international ébranlée par les crimes allemands, pour ramener la confiance des nations et empêcher le retour des calamités actuelles; ce sont: la réintégration de la Belgique dans tous ses droits et la désan-nexion de l'Alsace-Lorraine. Toute atteinte, même indirecte,, portée par les citoyens d'un petit Etat au principe fondamental du Droit des Gens, toute opposition faite aux légitimes revendications des défenseurs du droit opprimé, équivaudrait, de leur part, à une abdication. En vous présentant, en même temps que ces constatations, l'affectueux témoignage de notre sympathie, nous ne pouvons oublier, Monsieur, que vous êtes un des glorieux blessés de la grande guerre libératrice. Vous qui avez, par avance, scellé de votre sang la grande charte du Droit international renouvelé et raffermi qui s'élabore sur les champs de bataille, vous ne pouvez, — tout en les jugeant avec une magnanime indulgence,— éprouver que du dédain pour les petitesses et les égarements de ceux qui, dans leur aveuglement, ne voient pas la Lumière qui se fait de plus en plus éclatante, et qui ne comprennent pas la grande leçon de cette guerre. Nous avons été heureux de constater que, malgré la déplorable attitude de certains de nos journaux, vous avez été, comme nous, à même de discerner les véritables sentiments de la grande majorité des Hollandais. Avec tous nos voeux pour le prochain triomphe de la cause du Droit et de la Justice, veuillez agréer, Monsieur, l'hommage de nos sentiments respectueux et fraternellement dévoués. Pour le Comité Directeur de la Section hollandaise de la Ligue des Pays Neutres, Gérard Walch, secrétaire. Amsterdam, 5 mars 1918. * ■■ ■■ w ■ Notre mavire-éoole Le ^Courrier de la Plata" annonce en ces termes l'arrivée prochaine à Buenos-Ayres du bateau-école „1'Avenir"; Nous aurons doA le plaisir de voir le bateau des marins du Roi Albert. Son rôle a changé maintenant; sa croisière d'instruction est finie jusqu'au rétablissement du noble Etat champion do la parole donnée. Alors ,,l'Avenir" pourra se présenter devant Anvers avec lo grand pavois. En attendant, il devient navire-marchand et embarquera ici les provisions pour les Alliés qu'il transbordera sans doute aux Etats-Unis, où il doit se rendre après chargement do ses cales. Nous sommes assurés que les Argentins, autant que les Alliés, seront heureux de serrer la main à cet équipage composé des frères des héroïques défenseurs et ma£fo2*A<|U' dfqit et de la . tlovauté*. En Belgique. A Bria^iles La Cour de cassation:, avant d'en arriver à devoir suspendre ses séances pour les faits qu'on connaît, avait rendu un arrêt qui mérite d'être connu: Aux termes de cet arrêta la disposition exceptionnelle de la loi du 4 août 1914 qui interdit d'exercer des poursuites, en1 matière civile ou commerciale, contre les citoyens présents sous les drapeaux, ne peut être invoquée par le militaire ou le garde civique qui, bien qu'ayant pris part aux opérations, a été congédié définitivement de l'armée et est rentré dans la vie civile. Mais ceux qui se trouvent dans ce cas, ainsi que bon nombre d'autres de ïios compatriotes dont le retour au pays n'est guère possible, sont protégés par les principes qui consacrent le respect des droits de la défense et les effets de la force majeure. A Anvers Nous apprenons la mort à Anvers de Mme Vve Van ELuydk, femme du regretté échevin des Beaux-Arts feu François Vani Kuyolc et mère de M. Walter Van Kuyck, l'architecte. Nous présentons à la famille Van ELuyck, si éprouvée depuis la guerre, nos condoléances émues. , On noua apprend également la îmJort de M. A. M. J. Van- Oipstal, né à Anvers et y décédé en sa soixante-neiuvième année. M. Van Opstal avait épousé la fille du peintre bien connu Dyckimans. La disparition d'ô M. Van Opstal, qui était une figure anver- 6oise, sera unanimement regrettée. * * * La situation n'est pas brillante à Anvers pour la classe ouvrière et pour la petite bourgeoisie.Les vivres atteignent en dehors du C.R.B. des prix fantastiques, inaccessibles aux bourses modestes. Le lard et la graisse valent 25 frs le kilo, les pommes de terre, 1.2-5, la viande de boeuf 12 à 13 frs, le beurre 25 1rs, de lait fr. 1.05 le titre, l'oeuf fr. 1.25, une paire de souliers ordinaires 50 frs. un oostume 3tX) à 400 frs. Par suite de nombreuses réquisitions, la population pauvre est dans l'impossibilité do so réapprovisionner en linge le plus indispensable. Nombreux sont es malheureux qui, en guise de chemises, portent simplement un plastron sur la poitrine sur lequel est attaché un bout de cravate. Les ' souliers, . sabotines et les sabots remplacent de plus en plus les souliers en cuir. Même la classe aisée a pris l'initiative de donner le bon exemple pendant oes jours dépreuve unanime.et elle chausse du bois. Et néanmoins le courage et l'enthousiasme de la nation est inébranlable. • • # Les Allemands amènent dans des „Ryna-ken" d'immenses quantités de kaïnide (journellement une moyenne de trois à quatre bateaux de 1800 tonnes) venant d'Allemagne via la Hollande. Ce produit —• employé comme engrais chimique — est vendu à 15 frs les 100 kilos aux fer» miers belges, qui doivent s'en servir pour l'engraissement des champs^ des prairies et des jàrdins. Les Alboches poussent à l'ensemencement do la plus petite parcelle de terrain, afin de pouvoir disposer à la récolte des plus grandes quantités possibles de céréales, de pommes de terre; de légumes. A Csas-sei La restauration économique préoccupe, à juste titre, les esprits éclairés. Cependant, jusqu'à présent, on s'en est tenu aux paroles. Le Comité directeur du parti anti-socialistel gantois a pensé- que l'heure était venue de passer aux actes. A cet effet il vient d'instituer un concours public, doté de nombreux prix en espèces, pour les meilleures études qui lui seront envoyées en réponse aux questions suivantes : Comment, lors de la reprise de notre activité industrielle,1, sera-t-il possible de faire reprendre le travail par nos ouvriers dans les conditions les plus favorables et dans une entente .parfaite avec les patrons? Quelles sont les mesures à adopter et les moyens à mettre en oeuvre pour aboutir à donner satisfaction aux ouvriers et aux patrons? De quelles manières pourront contribuer à oes résultats: 1) les svndicats patronaux et les syndicats ouvriers ; 2) les administrations publiques; 3) les associations et les corps délibérants; 4) l'opinion publique; 5) la culture morale des classes élevées et des classes populaires? On estime que, de l'ensemble des réponses à ces différentes questions, pourra sortir un programme d'action qui sera de nature à avantager sérieusement la ^restau ration économique du pays. Un grand nombre de soldats allemands qui se trouvaient dans un train en pa/tance pour le front ont été tués par des bombes jetées par les aviateurs alliés sur la gare de ! Gand St.-Pierre dans la nuit de lundi à j mardi de la semaine dernière. A Verviers Des dispositions oait été prises pour recevoir vingt mille homimies de troaipe^. Plusieurs édifices puiblics ont été préparés ^ en conséquence: l'Athénée, le Palais die Justice, les magasins de la Vierge Noire, le coillègo St.-Michel et l'Ecole de la Halle. Le service des trains est très intense sur la ligne Liège-Aix-1 a-Chapelle. A Mons © Vendredi dernier M. l'avocat Damoiseau, le frère du gouverneur du Hainaut, après avoir passé l'après-midi au Palais de justice, retournait chez lui en suivant le quai de la Trouille, lohsque vers 6 h. 30 du soir il fut tout à coup attaqué par un individu qui semblait l'attendre et qui se jeta sut lui, lui portant une dizaine de coups de poignard dans le dos et dans la poitrine, puis le poussant dans la rivière. La victime eut encore la force do traverser cette dernière ; felle fut retirée de l'eau sur le bord opposé par des passants venus à son secours, .et déposèrent M» Dam^iseaai sur la berge; mais, avant l'arrivée ct'un médecin, M. Damoiseau avait expiré. Les seuls mots qu'il ait pu prononcer avant de mourir sont ceux-ci: ,,Le bandit ! H m'a tuél" L'autopsip a démontré que les poumons et le coeur étaient perforés.' L'assassin a pris la fuite, Aan WaMosî Dans les régions de Liège, de Verviers, de Namur et un peu partout en Belgique, !»o mouvement militaire continue4 Notre territoire est transformé en un vaste cantonnement comprenant non seulement des Prussiens, parait-il, mais aussi des Autrichiens. La population reste digne. On supporte l'envahisseur avec calme. D'Aubel à la région de Verviers, nous arrivent les évacués français venant de Joigny et de Roubaix. Les premiers, évacués de force, les autres partis volontairement, paraît^il. Tous vieillards, femmes et enfants. Les femmes et les hommes valides, à partir de 14 ans, sont obligés de rester. A Joigny ceux-ci doivent, sans égard à leur condition sociale, travailler le bois. L'appel se fait à sept lier,4 es, chacun d'eux est obligé de ,,faire" journeiYinent un mètre de bois, sinon il est puni, et Dieu sait comment 1 Et les réquisitions vont recommencer, si ce n'est déjà fait. Les meubles, les matelas, les couvertures et le linge sont surtout visés. Les Allemands veulent faire voir qu'ils sont les maîtres, et ils tiennent à bien fournir leurs soldats. La zone d'étapes serait modifiée. Dernièrement on a vu des affiches portant que Ath, Soignies et Ecaussines étaient cédées aux étapes ; que la zone d'étapes suivait la ligne Arlon-Fumay-Givet et la frontière franco-belge était dono modifiée en. conséquence. Ne prétendait-on pas, ces jours-ci, que Spa était fermée par suite de l'arrivée d'un haut personnage avec 6on état-major ? Que la semaine prochaine, pour aller à Liège, il faudrait un passeport? ~ Pour terminer, signalons le fait suivant qui s'est passé dans la région de Liège, le mercredi des Cendres, vers 4 heures do l'après-midi. Un train passe, la foule acclame. Qu'est-ce? C'est ur convoi de prisonniers français et anglais, veifknt d'Allemagne, dirigés vers le front, pour travailler probablement. Oes braves gars, oubliant leurs peines, saluent, éneouraorent la population et, en passant, distribuent aux mioenes accourus do délicieux biscuits, envoyés do France et d'Angleterre et dont ils auront peut-être tant besoin eux-mêmes. N'est-ce pas touchant? En Campiine Les Allemands installent des tranchées en béton armé à chaque pont- et écluse le long du canal de jonction de l'Escaut à la Meuse. Ces tranchées doivent servir d'abris en cas d'attaques d'avions alliés. U en est de même dans le canal d'Embranch vers Turnhout. La cimenterie Dirix à Turnhout, ainsi que les Autres usines de ce genre et les briqueteries sont exploitées activement par l'occupant. On .y fabrique • beaucoup de plaques en ciment qui doivent servir de couverture de tranchées. On y fabrique également des „pill-boxes". La quantité d'arbre3 encore à transporter do la Camipine à Merxem est de plus de 4CO.COO tonnes. Le 11 février il y avait à Tongres trois états-majors allemands. Les quantités de soldats, de canons et de mitrailleuses qui passent rappellent les premiers jours d'août 1914. De ce fait les réquisitions se font de 'nouveau très fréquentes et très nombreuses. Le 1er courant les autorités militaires avaient prescrit l'évacuation des hôpitaux de la ville. > Tous les souffrants ont dû être cases chez des particuliers. Les hôpitaux ont été aménagés pour recevoir les troupes. Le .mouvement qui règne dénon9e que sous peu se passeront de grands événements. Le mouvement est le même à St-Trond. • Dans cette dernière ville et les environs la situation do la population civile est plus précaire par le fait qu'il y arrive depuis deux mois sans cesse des évacués de Lille et environs. St-Trond en compte un bon millier, qui sont arrivés avec chacun leur 25 'kilos de bagages, la plupart 6ans argent. Nombreux sont ceux d'entre eux qui, pour se procurer quelkue argent, vendent un vieux costume ou une paire de souliers usagés. Les évacués racontent qiïe dans l'Etap-pengebiet chaque personne est autorisée à avoir au maximum trois costumes et deux paires de souliers. Tous les effets en dehors de -ce strict nécessaire sont impitoya^ blement saisis par l'occupant. Sur la ligne de Tongres à Liège fes Allemands ont construit 6 voies de chemin de fer. Le mouvement de cette ligne est très intense. Dans le canal de jonction , de l'Escaut à la Meuse le mouvement des bateaux est très intense. Ce 6ont d'abord tous les arbres abattus par des civils belges dans la Campine depuis Smeermaas jusque Anvers, représentant en valeur plusieurs millions de francs qui ont été amenés lo long du canal et qui sont chargés dans les bateaux amarrés sur tout le parcours. Ces arbres, chênes, peupliers, ormes, etc. sont transportés aux sedefies # de Merxem, d'où ils partent sôus la forme de planches, de rondins, etc.", vers le front occidental, soit par l'Escaut via Gand ou par la Lys, soit par l'Escaut et la Dendre. Tous ces bateaux sont hermétiquement fermés et les bateliers ont des consignes formelles. Us doivent amener les bateaux i jusqu'à deux heures de distance du front où les boches ont contruit d<^ baraquements pour les loger.- De cet endroit les soldats allemands prennent la direction des bateaux jusqu'à destination finale et les ramènent ensuite à vide à leurs propriétaires. — Pour lias œuvres De ~Uc~part de Marcelle- et Titine à l'occasion de la naissance de leur p.etit frère: Pour le JDuhbcltje Belge ..., 2.50 fl. les prisonniers de guerre 2.50 ,, 9, la Craix Rouge 2.50 la Sawtê à Vèirf&wcà . .ju. Les opérations militaires Activité intense à l'Ouest Les alliés repoussent de nombreuses attaques allemandes et infligent de grosses pertes à l'adversaire. s Nouveaux progrès des Anglais en Palestine. | Sur !e front beige. Nos vaillants sctâats repoussent plusieurs coups de main do l'ennemi et font des prisonniers. (Communiqué officiel hebdomadaire du 1 au 8 mars 1918.) Au cours de la semaine écoulée les Allemands ont déployé devant le front belge une activité inaccoutumée. Les coups de main ennemis se sont multipliés ont été conduits par des forces nombreuses et bien choisies. Ces raids ont été exécutés principalement contre nos postes avancés de la région 'de Nieuport, où 6 tentatives adverses ont avorté. Les Allemands n'ont pas eu plus de succès ni au Nord de Dixmude, ni dans la zone de Merckem. C'est ainsi que, peu avant l'aube du 6 marsv après un bombardement d'une violence inouïe j des détachements de troupes spéciales d'assaut appartenant à 3 régiments différents ont attaqué simultanément une série de nos postes avancés en deçà de l'Yser. Désorganisé, par nos barrages d'artillerie et de mitrailleuses, l'ennemi réussit néanmoins à faire une irruption soudaine dans tous nos postes du Reigers-vliet, sauf dans un s^ul où la vaillante résistance d'un officier et d'une poignée d'hommes se prolongea longuement et permit l'arrivée de renforts. Des contre-attaques effectuées par un petit bataillon de cavaliers à pied, après une préparation précise d'artillerie, nous remit, après une lutte sanglante qui dura jusqu'à la tombée du jour, en possession de tous nos postes perdus. Les pertes subies par l'ennemi au cours de ce combat ont été particulièrement sévères, indépendamment de très nomlbreux morts et de blessés abkndonnés sur le terrain. . Un total de 125 prisonniers, dont 5 officiers, ainsi que 9 mitrailleuses sont restés entre les mains de nos braves cavaliers. Le lendemain 7 mars, de grand matin, sous le couvert d'un bombardement particulièrement violent, l'ennemi a attaqué nos postes avancés au nord de Kimpe, après avoir pris pied dans nos postes à l'ouest de la routé de Ôteentraete à Dixmude à l'issue d'un corps à corps. Une contre-attaque immédiate nous remit en possession du terrain perdu, nous laissant quelques prisonniers. A 1 est de la route, au contraire, le combat fut aussi très violent, mais la première contre-attaque que nous y avons exécutée ne réussit pas complètement. Après des alternatives diverses, nos troupes parvinrent à réoccuper le terrain pendant la journée du 8 ainsi que tous les postes perdus la veille de notre côté. Des coups de main ont été entrepris' contre divers postes allemands. Nous avons fait ainsi plusieurs prisonniers. Au sud du Rijkenlioek la multiplicité de tou" tes oes actions locales a provoqué une grande recrudescence dans l'activité des deux artilleries devant tout le front. Sur le front occidental. Succès britanniques et portugais. fCommimiqué officiel.) LONDRES, 8 mars. Dans les combats livrés hier vers Poldea-hoek* un 'bataillon du Kings Royal Rifle Corps repoussa le gros des troupes ennemis. A l'issue d'une âpre lutta où l'infanterie ennemie suibit ci'e fortes pertes, un petite partie du tranohéès demeura entre les mains do l'ennemi, mais les fusiliers royaux reconquirent cette position par une contre-attaque brillante. Nous fîmes quelques prisonniers. Les troupes portugaises, qui exécutèrent le raid, bien réussi, cité ce matin, atteignirent la seconde ligne de l'ennemi, défendue par une forte garnison, et refoulèrent celle-ci, après lui avoir infligé de fortes .pertes. Des abris occupés furent détruits. Les Portugais ramenèrent plusieurs prisonniers et deux mitrailleaises. 'Les pertes, du coté des Portugais, furent minimes. La nuit dernière nous exécutâmes an nord de la route de Bapaume à Cambrai un raid où nous capturâmes une mitrailleuse. Des troupes londoniennes réussirent également un raid dans les environs d'Oppy. Elles tuèrent beaucoup d'ennemis et firent des prisonniers. L'artillerie ennemie fut active en divers endroits au nord du canal de La Bassée. Nos aviateurs bombardèrent avec succès les installations du chejnin" de fer et des usines à Mayenco. / Ataques réussies des Anglais au nord-ouest de St. Quentin et au sud-ouest de Cambrai. (Co\m<muniqué officiel.) LONDRES, 10 mars. (Router.) Sir Douglas Haig annonce: Au cours de la nuit dernière des attaques réussies furent faites au nord-ooiest de St. Quentin et au sud-ouest de Camlbrai. De noimibreux Allemands furent tués et quelques-uns furent faits prisonniers. Dans le secteur d'Arnuentières, à l'est de Wytsdhaeté et aux environs de la route vers Menin, l'artillerie ennemie fut en açticn. Une violente attaque allemande à l'est d'Armentières. (Communiqué officiel.) LONDIkES, 10 mars. (Reuter.) Ce matin, de bonne heure, sous la protection d'un violent 'bombardement, une force ennemie importante attaqua nos positions à l'est d'Armentières. Quelques-uns dé nos hommes manquant. Une autre attaque à l'est, de Passchen-daele fut repoussee pai* notre feu de mitrailleuse et par notre fusillade. Le bombardement de notre front . depuis le canal de La Basséd jusqu'à Ypreg et de nos positions à l'arrière de ce front' est de-./rnuoàx. j^QATicrom xolua . .inUypseu: L'activité dans les airs. (Communiqué officiel.) LONDRES, 10 mars. (Reuter). Hier nos hy-drô-aoropianes attaquèrent les cantonnements et les voies lattérales aux environs de St-Pierre-Capelle. Trois hangars, qui furent atteints, prirent feu. De' nombreuses bombes furent lancées, entre autres sur un avion ennemi qui avait ét' oblige d'atterrir. Des colonnes et des automobiles ennemis fu-« rent attaqués à coups de mitrailleuse. Pendant le retour notre escadriffle fut attaquée. Un avion ennemi fut abattu en flammés., Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Lo 9 mars 6Ç0 bombes furent lancées sur les dépôts do munitions, les cantonnements et lès champs d'aviation au nord-est de iSt. Quentin. Trois champs d'aviation furent bombardés d'une hauteur de 400 pieds. Beaucoup de bombes atteignirent leur but. Pendant lo retour nos avions attaquèrent à coups do mitrailleuse, d'une hauteur de 100 pieds, plusieurs buts, provoquant ainsi un * grand désarroi dans les lignes ennemies. C'est ainsi qu'une colonne du train fut attaquée avec le résultat que quelques chariots tombèrent dans le fossé à côté de la route. Dix avions furent abattus et dix autres furent obligés d'atterrir. Un ballon captif fut également détruit. Un avion anglais manque. Le 10 mars nos avions de bombardement firent un nouveau raid sur - —îlemagne. Les fabriques de moteurs Daimler, à Stuttgart, furent bombardées. Plusieurs bombes tombèrent sur la station où un train prit feu. Trois bombes atteignirent aussi une fabrique ae munitions au sud-est de la ville* La fabrique Daimler fut également atteinte. Des avions ennemis firent une faible tentative pour offrir do la résistance, mais ils furent mis en fuite. Tous nos appareils rentrèrent indemnes, excepté un qui tut obligé d'atterrir, 3mmédiatement devant les lignes anglaises^ à la suite d'une panne. îlaig annonce que, le 8 mars, l'activité dans les airs fut très gramide. 400 tonnes de bombes furent lancées sur les dépôts de mu-■notions et sur les croisements des chemins da fer de Menin, Busigny et Guise, à l'est da St. Quentin. Les avions ennemis attaquèrent violemment les avions anglais. 12 appareils . allemands furent abattus et 10 furent obligés d'atterrir. Un avion ennemi fut abattu a coups de camcn. Trois appareils anglais manquent. LONDRES, 11 mars. (Renter). Nos hydro-aéroplanes firent un raid1 sur le diâmp d'aviation et le dépôt de munitions d'Engels Deux incendies éclatèrent. Au cours des combats aériens 3 avions ennemis fur/rut détruits. Tous nos appareils rentrèrent indemnes.Mainz bombardé^ Dans l'après-midi du 9 mars les croisements du chemin de fer et les fabriques près de Mains: furent bombardés par le3 s avions anglais qui lancèrent 1 tonne dis bombes'. On entendit de nombreuses explo* sions et on constata un grand incendie. Tous nos appareils, rentrèrent indemnes. Actions locales. (Communiqué officiel) LONDRES, 11 mars. (Reuter). Au cours de la nuit dernière nous fîmes un raid réussi au sud de St. Quentin. De nombreux Allemands furent tués ou faits prisonniers. Nous nous emparâmes également de deux mitrailleuses. Un détachement ennemi, qui approcha nos lignes au'nord-ouest de La Bassée, fut mis en fuite par nptre artillerie et par nos mitrailleuses.Le matin, très tôt, un violent duel d'artillerie eut lieu au sud-est d'Armentières. Combats d'artillerie. (Cûwiimwiiqué oifficiel. ) PARIS, 9 mars. Rien à signaler en dehors do combats d'artillerie sur la rive droite de» la Meuse et dans les Vosges. Les pilotes français a-battirent hier deux appareils allemand*. Raids français. (Comrmimqué officiel.) PARIS, 10 mars. (Bjavas.) Les Français repoussèrent des attaques au sud de Réthi-< ny, sur la rive gauche de la Meuse et dana les Vosges. L'ennemi subit des pertes et laissa deâ prisonniers entre les mains des Français. Des détachements français s'introduisirent dans les lignes allemandes à l'est d'Auîbe^ rive et dans la_ contrée de Badonvilliier. Ils y cousèrent de^ ravages importante et firent' des prisonniers. & - Peur le reste la nuit fut càlme. Bombardements récîprocjues. (Communiqué officiel) PAiRI'S, 11 mars. (Reuter.) Près do Ban-de-Sapt et de Violu des duels d'artillerie se produisirent. . Le 9 mars deux avions allemands furent abattus au cours do combats aériens. Dix autres appareils furent gravement endommagés et obligés d'atterrir dans leurs lignes. Le 6 et le 8 mars nous abattîmes cinq avions allemands. Des (bombes furent lancées sur des statfons, des cantonnements et des champs d'aviation-De nombreux incendies éclatèrent. Lo rapport hebdomadaire américain. Le rapport hebdomadaire américain dit que la bataille décisive doit être livrée au front occidental où rien n'indique que les Allemands auraient renoncé à une vigoureuse offensive. L'action de l'ennemi est surtout dirigée contre le front de Reims et celui en Alsace, près de Lunéville. Actuellement les troupes américaines occupent quatre eecteiye différents.^ £TÇ>nt?

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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