L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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22 November 1917
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s.n. 1917, 22 November. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 23 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/gb1xd0rz2q/
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4ème Année N°. 1125 S cents •leaacSS 22 novembre 1QVF L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. tlourraal cjasoticllenu du matirs pt&ràissant en Mollssxicte Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées «u Rédacteur era Cheï: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande H. 1.50 par mois. Etranaer II. 2.00 par mois. Pour les sureau de rédaction: IV. Z. VOOHBUBGWAL 334-240, . I Charles Bernard. Louis Pi£rard. militaires au front et les militaires internés en HvIIande fl. 0.75 par mois payable AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et Comité de Rédaction : ^ c frn » avait» H*y. IBrrsui !<e rp^SaTieî^iiré! par anticipation. Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. L'OEuvre ds !a France eu Maret III. La foire de Rabat. Décrirai-je la foire de Rabat, ses stands élégants où les produits de la primitive Afrique se mêlent à ceux de l'Europe, ses foules bariolées, son agitation, sa vie intense et imprévue ?. A quoi bon ! Pour la badauderie du public ce n'est qu'une petite exposition, une exposition régionale. L'intére6sant c'est qu'elle ait pu s'ouvrir en pleine guerre; l'important c'est la preuve qu'elle apporte du succès d'une politiques coloniale qui s'est résumée dans un homme: 3-<e général Lyautey. Cette foire, où toutes les régions du Maroc sûrement sont représentées, c'est le îriompho de Rabat, la ville élue du Résident Général, la nouvelle capitale très ancienne de l'Empire marocain. Elle est charmante d'ailleurs, cette ville toute blanche, et tous ceux qui sont sensibles à la beauté de l'Orient en sont généralement touchés. Cervantes y fut prisonnier des Maures et •Robinson dans Salé toute voisine a vécu 6es premières aventures. Tout cela parle à l'imagination. Mais il n'est jioint d'imagination "que ne dépasse la réalité d'aujourd'hui.Depuis cette année, grâce à la piste d'automobile qui a été. établie et qui bientôt sera remplacée, du moins en zone française, par une bonne route dont plusieurs tronçons existent déjà, le voyage est aisé entre Tanger et Rabat. Eii cette saison il n'e6t pas agréable. L'immense plaine du Sebou, qui, au printemps, se couvre de fleurs et qui, dès le mois de juin, n'est'qu'un vaste champ de blé, prend l'aspect d'un paillasson poudreux quand la récolte est faite. Les paturages desséchés ne sont plus qu'un désert et l'on se demande os que les troupeaux de vaches et de moutons qu'on voit errer le long de la piste, sous la garde d'un petit berger ber.berc à demi-nu, peuvent encore y trouver à glaner. La vue se perd sur cette immense étendue plane où l'on ne distingue des lieues durant ni un arbre, ni unq ondulation si loin que porte le regard. Mais après cette journée de poussière, de soleil et de monotonie, quelle joie divine d'apercevoir les remparts ocres et les jardins.verdoyants de la mystérieuse Salé et plus loin, par delà le cordon d'argent du Bou-Regreg, la blanche Rabat, "que domine encore comme un souvenir de l'ancien Maroc inhospitalier la masse féodale d'une magnifique porte fortifiée. Une douce brise marine nous souffle au visage, les bruits paisibles d'une ville d'Orient nous parviennent .par bouffées et. nous résonnent doucement aux oreilles comme une promesse de bonheur. Mais l'auto, ne s'attarde pas, elle longe la ville arabe par un des nouveaux ,boulevards qui l'encadrent et par delà les remparts nous conduit à la Résidence. Ici ce n'est plus une ville d'Orient; c'est un coin de France. De blanches villas dans des jardins, de jojies maisons de bois encadrées de plantes grimpantes, des officiers, des femmes en toilette blanche. C'est une /station balnéaire qui commence.... Cotte juxtaposition d'une ville française et d'une ville orientale qui voisinent sans se gêner ni se confondre, c'est l'image la plus claire de la politique du général Lyautey. Ne rien détruire de ce qui existe encore d'une civilisation indigène qui fut brillante, créer à côté d'elle de la vie française et laisser au temps le soin d'opérer une fusion dont l'histoire démontre la possibilité, telle est. la oonception très sage et très hardie de cet homme d'imagination qui a puisé dans le magnifique passé de cette Afrique du Nord où se mêle le sang des races la prescience de son avenir. Ne rien détruire, respecter dans les moindres détails non seulement la religion mais aussi la coutume, et même ce que les sots appellent si facilement les préjugés indigènes, éviter de faire figure de conquérant, se présenter partout en collaborateur, en protecteur respectueux du Sultan, ne recourir à la force que quand il n'y a pas moyen de faire autrement, mais alors ne rien négliger pour la faire triompher. Cette règle invariable que le président général s'est imposée dès les débuts du protectorat n'était certes pas aisée à appliquer. Encore aujourd'hui, si cette ville de Rabat travaille, si devant' les stands de cette foire les burnous des Arabes se mêlent si fraternellement aux uniformes et aux vestons des Européens, c'est parce que là-bas, dans le j bled, des bataillons français veillent, l'arme au pied, mènent la dure vie de la campagne africaine et surveillent les menées des dissidents, d'Abdel Malek au Norcî, de El Hiba au Sud et de tous ceux que les agents allemands ont excité contre la France. Mais on n'aperçoit aucun appareil guerrier autour de ce général en campagne. Cet état-major, ces cabinets civils et militaires qui travaillent incessamment ont l'air à'être en vacance; la sourire est de rigueur. Et cette attitude, à laquelle tout le monde se conforme autour du général, est un chef-d'œuvre de psyohologie. Rien ne pouvait ni plaire, ni en imposer davantage ; à cette aristocratie marocaine qui tient tout le pays et qui, raffinée, intelligente et réaliste à la manière des hommes de la Renaissance, respecte la force et comprend la politesse.J'en ai eu la preuve à l'occasion de l'Aïd el Kebir, une des grandes fêtes musulmanes i de l'année. Le Sultan ayant reçu les principaux caïds de son empire et notamment ces grands seigneurs du Sud qui, avant l'intervention française, affectaient d'ignorer le Maghzen et même le Sultan, le général en a profité pour les prier à diner. Haps le j^Palaig' - (tel la Résidenoe, qui ■ 1 | n'est qu'une grande villa, mais que d'agréa-j bles jardins entourent et que Mme Lyautey a su aménager avec un goût parfait, ce fut une fête étrange et charmante où l'Orient et l'Occident se mêlaient : uniformes, burnous, habits noirs, deux civilisations qui paraissent contradictoires en leur principe mais que le souple génie de la France trouve moyen d'accorder. Au dessert le général Lyautey a prononcé une brève allocution où il a annoncé une fois encore sa volonté de collaborer en toute amitié avec le Maghzen à la régénération de cet empire chérifien que la protection de la France a su préserver des horreurs de la guerre. Le Grand Vizir, qui représentait le Sultan, a répondu avec toute la cordialité désirable, mais ce qui a manifesté le plus clairement la signification de ce banquet Franco-Marocain, ce fut le discours d'un des Caïds algériens que le Résident avait eu l'heureuse idée d'inviter à la Foire. Après avoir fait remarquer qu'en dépit de l'intrigue allemande les communications restent parfaitement établies entre l'Algérie et le Maroc — puisqu'il a pu faire la route sans difficulté — le porte-parole des indigènes d'Algérie et de Tunisie a déclaré d'abord en français, puis en arabe, ' que oe qui l'avait le plus frappé dans son voyage au Maroc c'était lé prestige dont le Sultan était entouré. ,,Nous ne pouvons que nous en féliciter, a-t-il ajouté, car sa Majesté chérifienne est l'Imam de tous les MusuL rhans d'Afrique". Précieuse parole qui met en lumière la réussite complète de la politique musulmane de la France et de la politique marocaine du général Lyautey. Le jour où -la Turquie eptra dans le conflit I03 Allemands annoncèrent à grand fracas que la guerre Sainte allait se déclarer dans tout le Monde do l'Islam et que la France, non contente de renoncer au Maroc, aura!it les plus grandes difficultés à se maintenir en Algérie et Tunisie. Au lieu de cela c'est l'Arabie qui rejette la suprématie religieuse et politique des hérétiques de Con-stantinople et c'est toute l'Afrique musulmane qui reconnaît l'autorité religieuse d'un protégé français. Loin de renoncer au Maroc la République y étend sa puissance et dans Rabat la blanche, sous les murs de cette Salé qui fut jadis la terreur do la Méditerranée, se tient une foire active et brillante où Marocains et Français échangent leurs marchandise^ et leur amitié. Nulle part aussi bien que de cette rive africaine si paisible en ne peut mesurer l'étendue de l'échec allemand. L. Bumont-Wiîrien. Li Belgique n'est pas en sage Le ,,Corriere délia Sera" a oommenté, ré- : 1 comment, en ces termes, le dernier discours de M. Asquith: L'cx-premier ministro anglais aurait pu ajouter, à propos de la Belgique, une observation que nous ne rencontrons pas, exposée aussi souvent, aussi cl a. rement qu'il le faudrait. La voici: ,,La Belgique n'est pas, elle no pourra jamais être matière à discussion entre l'Entente et les empires centraux. La Belgique est la proie de l'association criminello que nous combattons ; et la restitution intécrale du bien volé précède, sans discussion possible, la reprise des rapports entre les criminels et la société civile." La Belgique, un gage? "Un gage de quoi? La Belgique ne peut être qu'une preuve des iniquités allemandes; ce gagé ne peut peser sur les discussions de paix ; tout son poids énorme est jeto dans la balance de l'histoire. » ain ■ ■ . Le réveil de l'armée belge Do la ,,Liberté" : Les derniers communiqués officiels insistent sur la participation de l'armée belge à l'offensive franco-anglaise des Flandres. Les premiers succès, obtenus dans des conditions particulièrement difficiles, sont pleins de promesses: les vaillants soldats du Roi Albert continuent les superbes traditions des héros de Liège et de l'Yser. Que n'a-t-on pas dit de la longue inactivité de nos amis? Quelles rumeurs n'a-t-on pas colportées? N'affirmait^on pas récemment qu'il n'y avait plus un seul soldat belge sur.le front? Les ,,piotes" ont répondu comme il convenait à ces racontars. Les Boches se sont aperçus hier qu'il existait encore une armée belge, lorsque, pourchassés par nos fusiliers marins et nos bataillons du Nord sur la route de Merckem, ils se virent couper la retraite par nos alliés, venus sur leur flanc en barques rapides armées do fusils-mitrailleuses. Presque au même moment, après une préparation efficace d'artillerie, les détachements d'assaut belges s'emparaient des ouvrages fortifiés de la région de Luvghem et collaboraient activement à l'avance des troupes françaises, en exerçant une pression sur les forces allemandes opérant dans la région de Dixmude. Sous l'impulsion de leur admirable Roi-soldat, les Belges constituent une phalange dont les gloires passées sont le garant do l'avenir. Luttant dans la guerre sacrée, officiers et soldats sont remplis d'un ardent enthousiasme. Au moment où l'armée belge rentre en scèno sur le grand théâtre de la guerre mondiale c'est pour nous une joie et un devoir de lui adresser le salut cordial des frères d'armes français.' — — Pour la Noël de nos soldais au front De Jeanne et Zaza pour la St. Nicolas de nos braves troupiers au.- front fl: i^o Marguerite et Bctje t} 0.50 g— ' // y a un an 22 novembre 1916. — Un détachement de la marine française occupe la gare de chemin de fer du Péloponnèse à Athènes. Les ministres d'Allemagne, d'Autriche, de Turquie et de Bulgarie en Qrpce s'embarquent 'pour .iCavalja. En Belaique René Oe Ciercq à Berlin La ,,Taegliche Rundschau" de Berlin publie le communiqué suivant, qui vaut un long poème : ,,Ls poète flamand René De Ciercq, bien connu pour sa participation énergique et poétique ( !) au mouvement flamand en Belgique, donnera samedi 24 novembre prochain, dans la salle des fêtes de la Diète prussienne, une conférence sur son oeuvre. Il .lira plusieurs de ses poèmes. La soirée aura lieu sous les auspices de l'Union de6 savants et' artistes allemands et de la société germano-flamande de Berlin." Telle est la nouvelle — à la fois comique et ébouriffante — qu'on lit dans le journal berlinois ! Nous nous en réjouissons. Car il n'y a plus un seul neutre à présent — il y a longtemps que les Belges sont fixés sur la valeur du renégat gantois — qui prendra la défense de -Do Ciercq. A moins qu'il s'associe à cet acte scandaleux et dès lors nous serons fixés aussitôt sur la valeur du défenseur de la sombre brute qui, pour un panier de bouteilles de bière, a vendu son pays à l'Allemagne. Comme Charles Bernard avait raison, dans son discours du Concertgebouw, de rappeler l'attitude de ce professeur taré: ,,Ah! oui, s écriait-il, en rappelant la première manifestation patriotique célébrée dans la petite orangerie du Vondelpark, c'était une belle fête il n'y manquait même pas ce ver qui est au fond du plus beau fruit, cette tache qui dépare la plus belle fleur. Judas était venu mêler ses hommages aux nôtres... Depuis il est retourné de l'autre côté du fil où les Allemands le paient avec l'argent volé dans les caisses publiques pour insulter aux malheurs de son pays." Et nous nous félicitons — aujourd'hui plus qu'hier — d'avoir été les premiers à attaquer, avec la violence qui convenait, ce sacripant, qui s'était incrusté, à l'Ecole belge d'Amsterdam et qui, déjà, dans un journal flamand défunt, commençait sa honteuse campagne en faveur de nos ennemis.Cependant, nous nous heurtions aux défenseurs de De Ciercq. On nous accusait d'être <$? parti pris. Quelques neutres qui ne nous lisaient pas — nous traitaient de ,, fransquillons ' '. Heureusement, les Belges virent' bientôt . clair. On jeta De Ciercq par dessus bord. Et il n'y eut plus pour le repêcher que quelques déserteurs — genre Rietiens — et une poignée de Hollandais qui cherchent à créer en Flandre un mouvement hostile aux patriotes belges, un mouvement flamin-' gant à outrance. Ils n'ont pas désarmé, certains de ces embusqués de l',,Algemeen Ne-derland'sch Verbond" qui ont pris position contre les Belges dès le début de la guerre et continuent à s'occuper, avec une suprême insolence, de nos affaires privées, discutant hier encore sur le ,,Vlaamsche Activisme". Un nommé Van Wessum dénonça les agissements du gouvernement du Havre, de 1 Entente et de la légation da Belgique. Nous ne nous en étonnons pas. Cette guerre a étrangement troublé certains esprits. Heureusement, le'professeur «Tan te "Winkel, qui présidait la séance, rappela à l'ordre et à la raison le Van Wessum anti-belge. ,, Soutenir les Activistes, déclara le président, équivaudrait a livrer la Flandre aux i Allemands. Il ne faut pas oublier que le peuple flamand est traité aujourd'hui en i esclave. Il est épuisé, ses villes sont détruites, tout a été anéanti par les Allemands. Et ceux qui ont accepté une nomination de professeur à l'Université de Grand sont ceux 1 dont nous ne voulions pas ici, que nous trouvions trop inférieurs." Voilà de belles et saines paroles dont nous remercions le professeur Jan te Winkel. , Nous n'avons jamais passé pour être, ami i du ,,Néderlandsch Verbond" mais nous -manquerions à notre devoir d'informateurs impartiaux en ne faisant pas connaître à 1 nos compatriotes l'attitude énergique et j d'une belle probité de celui qui présida la , dernière séance de l'organisme pan-néer- , landais. ,,Si la proposition de M. Van Wes- « sum concernant l'aktivisme était adoptée, i ajouta le professeur te Winkel, je donnerais i immédiatement ma démission de la société." i -— Et moi, précisément parce qu'adver- f saire des considérations émises par le doc- J teur te Winkel, si une proposition relative ■ au soutien à accorder aux aktivistes flamands était rejetée, je donnerais aussi ma démission", répliqua un certain M. de Ko-ning. De)ux pelés ~ dans un coin — applau- i dirent... ] Comme quoi les membres de l',,A. N. ] V." ne sont pas d'accord sur une question ] qui n'intéresse après tout (et même c avant tout), que les Belges. Au nom de * quoi l',,A. N. V." se mêle-t-il de la question flamande? N'est-ce pas assez que les Aile- ( mande s'en soient emparés et qu'ils aient g fait distribuer — aux frais des contribua- 1 bles dont les Wallons ne sont certes pas ex- .f olus; — 275,000 brochures et circulaires 7 dans les provinces d'Anvers, du Brabant et * du Limbourg, 90,000 dans les deux Flan- 1 dres, payé les frais de 150 meetings, acheté 1 • des individus à tout faire, soldé les frais de ^ voyage en Allemagne du ,,Raad van Vlàan- £ deren" et d'autres Borms, Verhulst und f Co., arrosé les journaux flamingants, en un 1 mot gaspillé notre bel et bon argent pour le triomphe de la Kause allemande? Ah! oui, les , jGroeningenvaohters' ' peuvent organiser des meetings à l'Alh-imbra. Ce n'est pas eux qui paient. Et tous les Richard de Cneudt, les Van Roy, les Ver Hees se \ montreraient moins aktifs si le gouverne- c ment militaire allemand — aprfes Louvain. i après Aerschot, après Termonde — ne les avait pourvus de traitements assez larges qui leur permettent de vivre — enfin — 1 sans taper les amis. -> La belle manifestation, vraiment. Car la comique l'emporta dette fois encore, lorsque de Cneudt eût annoncé que le gouvernement belge ne remettra plus un pied en Belgique tant qu'il y aura un Flamand en Flandre. Il y eut, même parmi cette fooile de flamingants, quelques coups de sifflet. Et qu'est-ce que ce lamentable Jan Wannyn vint faire dans cette galère? D'où sort-il? Qui est-il? Quel mandat tient-il? Et de qui le tient-il pour déclarer au milieu de bravos furieux: — ,,Fini avec le Havre ! Fini avec la Belgique (sic) Vive la Flandre." j Enfin, pour compléter la trindté des ven- j dus, parut René De Ciercq, — celui-là mêmè i qui va aller — aux frais du gouvernement c allemand — réciter à Berlin son dernier j poème intitulé les ,,Seigneurs du, Havre" < et qui commence par ce vers délicat: ,,De Heeren van Havre zijn geen hee- ] ren." ] Il pourra aussi redire l',,Ode à Bruxel- i les ' que les Groeningerwachters lui rode- j mandèrent, — mais qui n'empêcha pas le premier bourgeois de la capitale, au coin de la rue de l'Etuve, de continuer à fonc- c tionner. A Oui, ces messieurs (... nous les flattons) c peuvent dépeser un ordre du jour ainsi j rédigé: t ,,Trois mille Flamands de Bruxelles, réu- \ nis au théâtre de l'Alhambra le dimanche g 11 novembre 1017, g Après avoir entendu MM. Richard de f Cneudt, Jan Wannyn et René De Ciercq, c déclarent de la façon la plus formelle que la s seule manière de briser la domination éhon- f tée qu'ils subissent depuis plus de quatre-vingts ans est de confier les pouvoirs de l'Etat à des Flamands d'origine, dont e l'énergie est connue. En conséquence, ils déclarent ne plus reconnaître le gouvernement du Havre comme leur représentant. 1 S'inspirant de l'exemple donné par c d'autres peuples opprimés, décident de com- ç battre dès à présent en faveur de l'instau- j. ration d'un pouvoir législatif et exécutif a purement flamand; e Attendent de l'autorité occupante, qui 1 seule a le pouvoir de créer un Etat flamand, r qu'elle .accorde à un peuple d'origine ger- a tnanique les mêmes droits qu'à la Pologne ^ st la séparation politique complète." Ils peuvent déposer un tel ordre du jour, ^ ce n'e-st pas eux qui changeront rien à la ^ constitution belge. Mais, lorsque de tels l individus demandent à l'autorité occupante J de créer un Etat flamand, nous avons le t droit de tenir ceux qui soutiennent les f Aktivistes — fussent-ils membres de l',,Al- gerneon Nederlandscli Verbond" — pour les ? ennemis de notre pays et de l'écrire. Car les Aktivistes sont nos pires ad ver- ^ saires et, parce que nés en Belgique, plus méprisables encore' que les Allemands. t e v A I3raascelliG© J Un singulier spectacle sur un singulier ter- (j •ain existe en contrebas du cimetière d'ixelies, ^ sntre la voie du chemin de fer et la rue du délai, sur la plaino attenante à l'usine d'inci- }] îération, écrit ,,La Belgique" de Bruxelles. 11 (] îs't pareil d'un côté à un désert au sol noir et j, ini, comme poudre de suie; de l'autre, il est n )ccupé par un campement dessiné en ligue, j. comportant quelques bizarres installations pri- j nitives, au milieu desquelles s'agitent quelque ] leux cents pauvresses et jeunes garçons. JL)es (] centaines de trémies à tamiser le charbon et j î' innombrables seaux de toutes couleurs, qui v 'urent autrefois brillants et émaillés, des pelles, juelques sacs, constituent le matériel de l'ex- 4 )!oiiation improvisée là. Les travailleurs sont „ ichelonnés par groupes de doux ou trois, le t ong d'un mince ruban de voie ferrée, où de j icinps en temps apparaissent des hommes traî- îant une masse incandescente, attelés par trois u l un wagonnet qu'ils déversent au bout de la p roie. c. Les femmes et jeunes garçons qui cpmposent gl a population du singulier campement sont de n jauvres gens en train de triçr les petits char- >ons encore combustibles qui se trouvent dans j es restes de foyers amenés sur le champ de "ersage des usines «d'incinération des immondi- ^ «s d'ixelies. Les cendres contiennent des pe- * ■its morceaux de charbon mêlés aux scories et ' 1 d'innombrables pierres oalcinées. Le charbon, * •éeolté en quantité excessivement minime, n'a | 'uèrè plus que les dimensions de gros haricots. c, Jais c'est tout de même une aubaine pour les ^ >auvres gers. ^ Lo travail s'opère dans une poussière ter- y ■ible, vrai simoun permanent; à part cela, il l'est pas malsain. Une température parfois jrûlanto règne en outro sur ce sol, formé de cendres chaudes accumulées depuis des années : ]r a terre fume par endroits, laissant sortir do îetites solfatares, un peu partout, sous les v neds; ailleurs, l'atmosphère chauffée do ce ^ lésert noir vibre au-dessus du sol comme une ,r laine chauffée par lo soleil d'été. Lo mondo do ces travailleurs est gris de ^ joussière ; les femmes y portent le mouchoir ^ • :nveloppant des bbttercsscs ; toutes y ont l'air ' gé tan't la poussière chargo et dessine les S' raits. Quelques jeunes tilles, cependant, ? ;agnent un certain charme à co grimage, des .1 eux de Mauresque, tant le noir charbon leur V paissit les cils et leur met de-ce „kohl" aux S laupières. Tout ce mondo gris s'est creusé des etraitWj dans la cendre, .des entonnoirs de f leux à trois mètres de diamètre; sur le pour- our s'élèvent des sortes do remparts en blocs rC uperposés. do scories. C'est là que, descendus, emmes et jeunes garçons bêchent, remplissant eurs trémies, qu'ensuito ils agitent énergique- J, nent. Des nuages do poussièro s'envolent à ? haque pelletée, et quand les trémies sont ecouées il s'en élève de telles nuées épaisses ai t noires que dix locomotives crachant à la fois /obscurciraient pas plus l'atkmosphère ! Les V jauvres gèns prennent là un avant-goût de , 'enfer torride fumeux, mais ce prix leur est , ncore doux pour avoir un peu de feu à la uaison. . 1}. * *'* : cielOn parle beaucoup c:° '-i prochaine digfcri- n, mtion de charbon, maif> en n'a rien vu ^ renir jusqu'à ce jour. Q11 distribuera par m nénage 300 kilos pour trois mois, au prix î le 28.75 francs. * * * La police est sur les dents et le parquet in-lague au sujet de la disparition d'une fillette 10 six ans qui, croit-on, a été assassinée par un ;adique. Or, cette fois, on espère découvrir 'assassin après les échecs des instruction» relatives aux meurtres dès .petites Walschacrt, kran C'alk et Belot. * * * L'administration communale vient d'acheter jour 130.500 francs les deux derniers imimeu->les — qui seront démolis après la guerre — >our dégager complètement l'église du Sa->lon.A Anvers On vient d'afficher un avis indiquant les précautions à prendre en cas d''attaques aé-iennes. Des sirènes signalent l'arrivée des -viateurs pendant dix minutes: long, court, 'ourt. A ce signal, le service des tramways era suspendu; toutes les lumières, même lans les maisons privées, devront être cou- ; rertes ou éteintes. Chacun se garera dans es maisons ou plutôt dans les caves. Quand e danger aura disparu, les sirènes donne- > ont ui} nouveau signal: court, court, court, 1 rendant trois minutes. * * * Jeudi soir, au cours d'une représentation inématographiquo dans un théâtre de notre : il'le, un gredin, spectateur des galeries, ' ! ria tout a coup ,, au feu ! " Les spectaj^ura ►ris de panique se précipitèrent vers îes sor-ies. Des femmes et des enfants furent ren- ; ers es et piétines et ce n'est qu'après un ssez long temps que le calme se rétablit peu 1 . peu. Naturelle&ent, d'es vêtements, des ourrures, des parapluies, etc., ont disparu ans la mêlée. C'était ce que désiraient îes inistreg coquins qui ont poussé le cri „au eu !" * * * Le curé Van Bogaert, de Lierre, a été mprisonné rue des Béguines. A Wervicci "V oici une très intéressante communication e M. de Dorlodot sur la vie à Wervicq. ( I^s Allemands cantonnèrent dans la ferme 'ollie et à la Haute Croix. Plus tard ils furent istallés en ville et dans les baraquements aux lentours. Pendant ces trois années Wervicq ut continuellement 15;000 soldats à héberger. iti ces derniers temps ces troupes abandonnent l'agglomération, les avions et les canons lliés y ayant rendu le séjour intolérable. La -oinmand ah tu r chaaigea fréquemment de local. iors des derniers bombardements elle s'installa 11 France. Les évacuations terminées, elle bandonna Wervicq pour Halluin. Le château . 0 M.. Paul Fcviant fut réservé à l'état-major. >a Croix Ilougo prit possession de celui de M. lichel Derviile. Toutes les demeures impor-întes ont été converties en lieux do plaisir, isinos^ ou refuges pour les officiers. Us y ont istallé l'électricité. La maison de M. Vander-îersch à Wervicq-France en est un exemple. tes uhlans logèrent leurs chevaux au Chapitre, es fabriques do France servaient aussi ecuries. Wervicq étant, situé pour ainsi dire sur le îeatre des opérations, l'incendie, les bombes , fc les "obus détruisirent une grande partie de la ' me. Les déconibres s'amoncelèrent en 1917. eus les bâtiments de la gare, les habitations nyironnantes, la Macotte. le Tivoli, s'effon-rerent l'un après l'autre. La partie de la rue u Moulin, depuis le passage à niveau jusqu'au olkshuis, a disparu. La plupart des autres îaisons y ont été atteintes comme la demeuro u notaire llamault, la boutique Doive qui reçut î premier obus la veille de Noël 1914 Lo îeme sort fut réservé à la rue de l'Avenir où 1 maison de M. Roussel s'est écroulée. A la >asso Croix tout est brûlé ' et saccagé, depuis habitation du docteur Dumont jusqu'au coin 0 la rue. li en est de même de l'auberge du * 'am'ier habitée "par Masil et des demeures < oismes. j Au coin des rues qui viennent y aboutir, les 1 llemands enlevèrent les décembres pour élar- 1 ir les routes et faciliter la circulation des rains de munitions et des autos de la Croix ^ouge. Des bombes sont tombées un peu partout; ne d'entre elles a été jetée la nuit en face de ilotel du Lion Blanc, rue de la Lys où beau-Dup d'officiers allemands furent tués et bles-is. La maison D'hondt a été détruite par la lême bombe. 1 Les églises des deux «Wervicq eont toujours obout. La tour de l'église de Wervicq (Belçri-uo) a été atteinte par quelques shrapneiLs. près avoir servi de prison, elle devint écurie uis fut rendue au culte, avec la restriction u'elle devait être mise à la disposition des rotestants tous les dimanches de 8 heures à 1 heures. Ceux-ci y donnaient même des oon-îrlis. Parfois l'entrée en était interdite même son propre curé. Lors des évacuations, la >ldatesque détruisit les nouvelles orgues. A l'ervicq (France) l'église fut prise en partie sur la Croix Rouge, mais elle continua à ser-ir au culte1 pendant l'occupation. Elle fut •ansformée définitivement en' hôpital quand . ville dut être abandonnée par ses habitants. Dans la rue de France, les Allemands dé-ayèrent le terrain dés maisons incendiées lors 3 leur arrivée. Dans toute les fabriques les aohines ont été enlevées ou brisées. Pendant s bombardements, les habitants se réfugiaient mis les caves. Us prenaient la même précau-on quand les troupes allemandes traver-ient la ville, voulant laisser le champ libre îx avions alliés qui harassaient de leurs mi-ailleuses les colonnes en marche. Des écri-aux en allemand apposés sur les façades in-quaient le nombro de personnes que la cave c la maison pouvait contenir. Pour la Kommandantur les deux Wervicq 11e rmaient plus qu'une seule ville. M. lo doc- j u ur Dumont, les conseillers communaux, M. le r oaire Lefère, furent les otages. Grâce à son t ibile intervention, M. le vicaire put, au dé-it, préserver la ville d'un pillage complet, c 11 France, neuf otages durent se tenir à tour ; rôle, par groupe de trois, à la disposition des | itorités allemandes. La première personne déportée fut M. Paul !■ an Raes, vétérinaire, à la suite de soupçons espionnage. Quelques jours plus tard, les sol-its réformés ou en congé de convalescence irent fait prisonniers, enfermés dans l'église, lis envoyés en Allemagne. Un grand nombre' liommeî des environs furent arrêtés puis relaies. La seconde année, par crainte d'espion-ige, Emile Demuysere, Dorny, Paul Waem- n :rg, iS. Ramon, L. P^nduelle durent égale- G ent prendre le chemin de l'Allemagne. 1 t Une mise au point. M. Hans, publiciste à Flessingue, a voulu témoigner dans le ,,Vlissingsche Courant" la désillusion que lui a laisseé le superbe et patriotique discours prononcé par le Vénérable Chanoine Heynssens, le 15 novembre 1917, en la salle du Concertgebouw à Flessingue, à l'occasion de la fête patronale de Notre Roi Bien-Aimé. Les patriotes exilés à Flessingue regretteront vivement que ce flot d'amertume soit versé dans les colonnes d'un journal néerlandais, donnant ainsi à l'étranger le spectacle d'une Flandre asservie et comparant se glorieux morceau de Belgique à la Pologne su la Finlande jadis opprimeés par le tsarisme russe. Etaient-ils des opprimés les 500 Flamands lui, dans l'enthousiasme de leurs applau-iissements, se levèrent spontanément pour icclamer ce vieillard aux cheveux blancs descendant péniblement la tribune du Con-sertgebouw du haut de laquelle il avait pronon-ïé des paroles vibrantes de patriotisme et si réconfortantes d'apaisement et d'union? Etaient-ls frappés au visage ces 500 Flamands regtant le bout jusqu'au moment où le Prêtre-pa-;riote eut quitté la salle : Spectacle unique, nontrant ainsi la vive admiration que leur aissait le chanoine Heynssens. Celui-ci avait dit que la Patrie Belge est me et indivisible^ et qu'il est criminel de soulever actuellement la question des langues, 3i profitable aux Allemands. Les patriotes >nt applaudi, M. Hans proteste ! ! L'ora-:eur a défendu le principe constitutionnel le la liberté des langues et M. Hans lemande d'une façon très inopportune com-nent on va user de cette liberté ; il jette e cri d'oppression et remue dans les cen-Ires de l'oubli de vieilles querelles éteintes, iu moment où nous avons besoin de toutes 10s énergies pour nous soutenir dans le jrand malheur qui nous oppresse. Nous sommes aujourd'hui tous d'accord !ur la légitimité des principales revendica-ions flamandes, nos divergences de vue ne ésident plus que sur des questions acces-ioires d'exécution et de formalisme; nous ions acheminions, avant la guerre, vers 'émancipation la plus complète de la langue lan.ande en Belgique. Les Wallons avaient >our cette langue, quoiqu'on dise M. Hans, a plus vive sympathie et il nous parle l'étranglement, d'ordre au silence: „Flamands aisez-vous!" Se taisaient-ils nos étudiants lamands qui, jadis, à Louvain, au jour du ubilé de notre université, passant en cor-ège devant la tribune du Gouvernement ;t des prélats de Belgique, présentèrent une )étition en faveur d'une université flamande, ro ne cliscute pas le geste, mais je constate [u'on ne S3 taisait pas en Belgique. Aujourd'hui, nous ne sommes plus chez ious, les défenseurs de la culture française m Flandre se taisent et parlent d'union iomme le Chanoine Heynssens. M. Hans :evrait suivre cet exemple. Nous nous permettons de lui demander i'il existe vraiment en Hollande des Comités Belges, des Institutions, des Bureaux Offi-:iels où l'on déchire l'union en agissant lomme si la langue flamande n'existait pas. Lo Chanoine Heynssens aurait dû défen-Ire les chefs flamingants résidant en Hol-ande. Parmi ces chefs il y en a de deux iorces: ceux qui ne disent rien et ceux qui •sent tout dire; je préfère les premiers. Je :rois que nous avons trop à faire contre le >oche pour nous occuper des autres. Le Roi, dit M. Hans, est plein d'admira-ion pour les Flamands; grâce à Dieu, son dmiratiom p'our la Wallonie est aussi grande. \ a dit aux Flamands: „Souvenez-vous dè la >ataille des éperons d'or"; pourquoi pas aux Belges? Je n'aime pas cette distinction d. Hans; à la bataille des éperons d'or des Vallons du comté de Namur sont vonus léfendre, avec leurs frères flamands, les >rivilèges de la démocratie. Notre Roi, plus mpartial que vous, a confondu le souvenir les vainqueurs de Courtrai avec celui des 600 ïVanchimontois, qui sont vos compatriotes à 'ous. Mais ce^i est do la vieille histoire, ;elle d'aujourd'hui nous intéresse : vous lites que les Flamands représentent les 80% le notre armée belge. Les arez-vous >omptés; avez-vous procédé à une sélection >armi tous ces frères ;d'armes venant des 'orêts de l'Àrdenne ou des bruyères do la ;ampine? N'oubliez pas, je vous prie,* que es premiers volontaires de 1914 sont venus le Liège, que la Wallonie fut envahie deux nois avant la Flandre où les classes de 1914 t 15 furent levées d'office avant le 15 octobre, que les nouvelles recrues du Lim->ourg et d'Anvers pouvaient plus aisément ranchir les frontières que celles du Hain au t n de Namur. Veuillez donc parcourir la iste funèbre de nos Grands Morts et lites-moi S.V.P. si le sang wallon n'a coulé ue dans une mesure de 20°/0? Les Wallons ,ussi réclament leur part de gloire. Vous insinuez que des Belges ont soulevé n une soi disant question d'annexion de ^landre-Zélandaise qui n'existe que dans rotre imagination; ceci constitue, Monsieur, ne injure à la loyauté belge. Nous avons L'op d'honneur, notre sentiment de recon-aissance est trop élevé pour nous permettre ne telle revendication dans un Pays qui ous accorde l'hospitalité depuis plus de rois ans. Vous voulez bien espérer que l'admirable iscours du Chanoine Hejmssens na causera ias de dissentiments entre" les Belges de ^essingue; décidément, votre sollicitude our l'union sacrée m'étonne, L'aviez-vous u nd vous ne parliez exclusivement que [q la Flandre, faisant à peine allusion à la Vallonie comme s'il s'agissait d'une-Béotie uelconque'. Moi, Monsieur, je me trouve hez moi à Courtrai comme à Charleroi J'approuve le chanoine Heynssens, il nous parlé de la epiestion linguistique avec un sprit d'n: on et une conviction cle patrio-isine ardent. Si nous n'avons pas, ici ù Fies-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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