L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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11 January 1918
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s.n. 1918, 11 January. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/b853f4mr09/
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4ème Annee tv°. ik?S s cents Vendredi 1S janvier 1913 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. Journal caasatitiie*i du matin paraissant en KollsrscS© Belge est noirs nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger «I. 2.00 par mois. Pour les bureau de rédaction: N. Z- VOORBUîîGWAl, 234-240, „ < charle« Rera^irii Piêrard. militaires au iront et les militaires internés en Hollande fl. 0.75 par mois payabie AMSTERDAM. Téléphones: 3797 et 177g. eom.té de Rédaction:* Eml°" Painnaré? Par a"'i<=ipation. Annonces: i5 cents la ligne. Réclames; 30 cents la ligne. Les Bits de Guerre Le discours de M. Lloyd George se complète par le message de M. Wilson. Le premier anglais evait fixé les buts de guerre de la Grande-Bretagne et des puissances de •l'Entente avec une précision et une clarté a quoi nul ne peut 6e méprendre. Il avait également indiqué les principes de droit dont les différents points stipulés dans le programme des alliés sont autant d applications pratiques et de conséquences naturelles. Programme minimum où il n est point de place pour .une concession qui ne serait qu'une abdication du droit devant la violence. L'Allemagne et ses vassaux savent aujourd'hui les restitutions qu'ils doivent faire, les réparations qu'ils doivent apporter pour que soit rétablie dans le monde la paix qu'ils ont troublée. i A la manifestation de M. Lloyd George vient de s'en ajouter une seconde, plus importante, plus décisive encore. Le message que M. le président Wilson vient d'adresser au Congrès et qui reprend et amplifie les arguments de M. Lloyd George pour aboutir aux mêmes sanctions pratiques, fixées cette fois dans une forme définitive, peut être considéré comme le pacte fondamental que la société des nations civilisées oppose au monument de sophiemes et de mensonges élevé par les empires de proie. M. Wilson fixe le Droit. Mais cette manifestation demeurerait stérile si un peuple de cent millions d'hommes, le plus riche de la terre, le plus industrieux et le plus entreprenant, ne mettait au service de ce droit toutes ses ressources morales et matérielles. Sans doute le président de la grande république américaine n'a pas besoin de parler de gantelet de fer ni d'épée flamboyante. Le peuple teuton, si accessible pourtant à ce genre de littérature, entend assez le halètement des forges dont le bruit accompagne en basse profonde les claires propositions de M. Wilson^ Et tout bouché qu'il demeure pour celles-ci; il ne peut pas rester indifférent aux préparatifs de guerre de l'Amérique, dont, au printemps prochain, les légions fatiguées de la Germanie vont voir se dresser devant elles le premier million de soldats. Aussi il nous apparaît que c'est non seulement pour répondre à la misérable intrigue de Brest-Litovsk, où l'Allemagne cherche à Kgoter la Russie, que le président Wilson a rédigé son message au Congrès, mais pour donner à cette armée d'hommes libres qui se prépare à entrer en lice une charte de bataille. Quand la Belgique a été envahie. et que nos braves sont accourus à L'appel du Roi, quand les régiments de uhlans et de hussards de la mort se sont rués à travers les Ardennes et la Lorraine, pillant et massacrant tout-, et que les Français volèrent aux frontières, pas n'était besoin de dire à ces soldats pourquoi ils allaient ^e battre. Ils obéirent à la voix de .'instinct. C'est le même instinct mais déjà îclairé, averti par le raisonnement, qui poussa les Britanniques à traverser la Mail-ai» pour prendre place à nos côtés. Et c'est mcore l'instinct de conservation qui est au fond de 'l'intervention américaine, instinct entement et progressivement éveillé par :oute la série d'attentats contre l'humanité ït la civilisation dont l'Allemagne s'e3t ren-iue coupable, un instinct cependant qui ne orend la pleine et entière conscience de soi ju'à la lumière d'une démonstration cornue celle que vient de faire M. le président ÏVilson. Pourquoi se battent les soldats américains? Pour la même chose que les soldats < oelges, français, britanniques, italiens, ser- : bes, portugais. Mais si les uns se battent ; olus spécialement pour la libération de leur Datrie, pour la défense de leurs foyers, < 'orme concrète, tangible des grandes et no* îles idées exprimées par M. Wilson, les ( autres se battent pour ces idées elles- < nêmes, soutenus qu'ils sont par le senti- t tient profond que du triomphe de ces idées épendent également dans le futur l'exis-ence de leur patrie et la sécurité de leurs oyers. Et c'est pour cela qu'il appartient lus spécialement à M. Lloyd George com-îe représentant de la Grande-Bretagne, et urtout à M. Wilson, au nom de l'Amérique ntrée dans la guerre poùr des intérêts pu-ement moraux, de formuler ces idées et de ixer ces clauses de la paix future qui en for- ( lent la conclusion. ( Après le discours du premier anglais, un 7 ournal de Londres, qui, d'ailleurs, , 'approuvait pleinement, a pu écrire: on l L'accorde rien à l'Allemagne là-de- { ans. En effet, l'Allemagne ayant f out pris n'a qu'à tout rendre. M. { Vilson, de par sa position, de par le > aractere même de l'intervention des Etats- Ê Inis, était le mieux qualifié pour proposer f l'Allemagne, non vaincue encore, une ] onvention billatérale où elle put trouver s i contre-prestation de ce que les alliés exi- f ;ent d'elle. Ici M. Wilson se place au cen- f re même des revendications tant de fois r annulées par nos ennemis sur leur libre j développement économique et leur expan- c ion mondiale. Si l'Allemagne tient la Bel- r ique, sept départements français, la moitié c le la Vénétie, la Serbie, le Monténégro, la . ralachie, la Pologne et tant de provinces usses, les alliés, par contre, détiennent, g vec la maîtrise des mers, toutes les matiè- Jjj es premières en'même temps que tous les ébouchéa commerciaux et industriels du londe. Cela n'eet-il donc rien ? Et qu'im- , orte à l'Allemagne la possession de pays j-Knés, pillés de fond eç comble, qu'elle est r bligée ^ d'entourer de ses armées comme q 'une ceinture de fer et de feu, si elle de- 1' Leure coupée du reste du monde? Elle serait estinée à périr, étendue sur ses conquêtes lériles comme un avare mort de faim sur >n or. Et. M. Wilson, parlant au nom de *us les alliés, sans rien exiger de l'Allemagne que la restitution de ses rapines, x de l\]i donner et la mer libre <et les ^ t marchés du monde que l'Entente -prétend ne garder que comme gage et non pas comme un droit. Un tel traité, qui ne porte aucune atteinte à l'intégrité de l'Allemagne ni à la liberté des Allemands, ne saurait pas non plus porter atteinte à leur honneur-. Il ne touche que le faux point d'honneur de cette caste funeste qui, par fol orgueil et par soif de domination, a conduit l'Allemagne et l'Europe aux abîmes. Le pouvoir de cette caste sera brisé le jour où l'Allemagne, en évacuant les pays occupés et en restituant l'Alsace-Lorraine à la France, reconnaîtra l'erreur de cinquante années d'une politique agressive de ruse, et de violence. Et c'est ainsi, en éliminant du monde cet élément de trouble et d'agression qui l'a rendu en quelque sorte inhobitable jusqu'ici, que les alliés auront atteint leur véritable but de guerre et qu'ils auront rendu possible l'avènement de cette société des nations fondée sur le respect des droits réciproques, où les meilleurs esprits de ce temps se plaisent à imaginer le statut de l'Europe future. Charles Bernard. j i La perro st 11 beauté. ' I . t C'est Maeterlinck qui,-dans ,,Monna Vanna", j nous montre lo père du fougueux Gùido, un } vieux philosophe à l'âme sereine qui, cependant , que la bataille fait rage autour «de Pise, fouillo ; le sol pour déterrer des statues antiques. •Durant cette guerre, il est arrivé à plusieurs | reprises que les combattants eux-mêmes met- A taient à jour, en creusant des tranchées, cer- j tains, vestiges des époques révolues, dignes ] d'intéresser l'archéologue ou l'artiste. En ^ France, des objets gallo-romains ou gothiques < ont été découverts. Aux environs de Salonique .( quelques beaux fragments de marbres antiques c furent trouvés. Mais ce sont les Italiens, un T peuple entre toiis amoureux de beauté, qui ont , encore eu la main la plus heureuse. A Cependant qu'ils défendent la Tripolitaine contre les tribus rebelles, ils ont, au cours de ces deux dernières années, trouvé des sculptures dont on dit merveille et qui, espérons-le, seront bientôt révélées au monde des artistes et des historiens de l'art. Ce sont surtout, j parait-il, des vestiges de l'époque alexandrine. j Souhaitons — quoique cela nous paraisse dif- < fisile — qu'ils aient mis la main sur des oeuvres 1 dont la beauté égale celle de cette Aphrodite ] de Cyrène trouvée pendant la guerre de Lybie j qui est peut-être la perle du musée National ] des Thermes, à Rome, où pourtant il y avait ] déjà tant de choses su'blimes. Une telle découverte, c'est presque -une excusé de la guerre c — pour autant que la guerre puisse jamais c avoir une excuse c Rome. Louis Pierard. c 1 Les Sranspcrta de troupes al- ; vies k iiissie es Fiant. 1 r ,,Echo de Paris". — Lieutenant-colo- ^ nel Z.... I On croit généralement, à tort suivant C nous, que la paix prochaine libérera les prisonniers qui sont en Russie. Leur nombre ~ 3st, au total, de 1.700.000, ,,dont 200.000 Allemands". Les 1.500.000 Autrichiens comprennent surtout des Tchèques et des Slaves qui, pour la plupart, se sont rendus volontairement. Ce seront des recrues de peu de xvaleur. Par contre, il y a en Allemagne 2 millions 500.000 Russes prisonniers qui y rendent ^ es plus grands services, employés de gré >u de force à des travaux importants, même iur le front. Il serait presque impossible de es remplacer. On voit que l'échange serait très préju-liciable à l'Allemagne, qui n'y consentira >as ou du moins qui, sans le refuser franchement, trouvera le moyen d'éluder la clause d'exécution si elle est mentionnée sur le ,,chiffon de papier" de Lenine et Sronstein. Nous avons avancé que le transport du \ natériel et des renforts s'exécutait avec 0 3eine. Le rendement des chemins de fer 11 l diminué, en effet, de plus de 30 %. li'AUemagne possédait, en 1914, au mo- F nent de la déclaration de guerre, 4000 locô- 11 notives et 622.000 wagons de marchandises. Sile n'a pu construire, depuis cette époque, [ue 95.000 wagons pour remplacer surtout :eux qui ont été mis hors de service, avec m nombre insignifiant de locomotives. Le natériel de chemin de fer lui fait grande- a nent défaut. Une locomotive qui, en P emps ordinaire, peut tirer 40 wagons n'en B ire plus que 10 actuellement. Les voies <2 errees, d'une longueur considérable, n'ont iu être réparées comme il faut. Aussi les ocidents —• cachés avec soin — sont-ils réquents.. Pour donner une idée exacte de 3» difficulté et de la lenteur des transports, c ignalons qu'au moment de la dernière of- c. ensive russe, ordonnée par Kerensky, il a allu trois semaines pour transporter seule-ient huit divisions allemandes envoyées de Yance en Russie. Aussi peut-on affirmer u'il faut aujourd'hui à l'Allemagne' un ^ nois pour amener environ douze divisions , ■u front oriental sur le front occidental. , n rr .. b o: .8 mépris dy droit des peuples. Le „Vorwaerts" public, dans un de ses n_ êfniers ' numéros, la résolution adoptée par la ligue pangermaniste dans laquelle les ligueuis S1 efusent de reconnaître e principe du droit des n euplès de disposer d'eux-mêmes, surtout en ce ej ni concerne les Lettons, les Lithuaniens et les isthoniens. . si ii f b m su i 11 janvier 1917'r Au nàrd-est de Beau- a' iont-IIamel les Britanniques enlèvent une L ra>ivchcG et .icmh 176. f] En Belgique. lîl leiu's fonds, les marchandises achetées à cré- Ba (SaBQ^aildliailC dit et se trouveront dénués de toutes ressour- On mande du Havre: ... • L'industrie achève de mourir. Toutes les : Une personnalité belge qui parvint récem- grandes usines sont fermées. Les usines ment à s évader de la vaste geôle qu'est la moyennes disparaissent les unes après les Belgique occupée donne sur la vie en pays autres par suite des destructions du matériel ; anvahi des renseignements intéressants et ab- auxquelles se sont livrés les Allemands; ac- solument dignes de foi. Ses notes roulent sar tuellement ,ils démolissent les hangars et L'agriculture, le commerce et l'industrie et détruisent toutes les parties métalliques pour montrent les ravages affreux que font d'une jes réduire en mitraille à l'usage des usines part la misère et la voracité de l'autre. ' métallurgiques allemandes. Et quel est, dans L agriculture d'abord. La terre a été forcée c&s terribles conjectures, l'état d'esprit en le produire encore et encore, sans recevoir Belgique occupée? Admirable, tout simple- es engrais nécessaires à sa reconstitution, menti Et cela .jusqu'au jour où, épuisée, elle n'eut -, i>lus qu'un rendement insignifiant qu'il fallait «r-na -a compenser par des prix de vente absolument fiT5 fantastiques. C'est ainsi qu'un hectare de , -, . . , . , , ,. pommes de terre vaut 10.000 francs; de iev,- ^ Allemands invente tout système ■elles, 15 à 20 mille fr. ; d'oignons, 100 mille- **eCUlï de «iînanx - détonations et Innueres francs • — pour provenir de 1 arrivée des avions allies r o " riv'Vn'V^ i-i- ,, ■ , , ou reconnaître les leurs. Ainsi, l'arrivée J-^a rarete des rourra^es, corollaire de la jî,- , , ■ - r/ \ . ' j * i ■ -i. - , d aeros ennemis est signalée a Zeebrugge par xmvrcte du so^ réduisit en même temps que . lm roulement d,un6 diztitt6 dc. détonatims très es.besoins des boucheries nuhta.res, e nombre £orte resBembIant à un lwloment Ue ton- ënfS L gSS- 1 malheureuse- nefle> En même ^ egt lan(;ée una dlaine l'Jil -i P ' 1 T-on- fusées, composée do liuit lumières blanches, e bétail. Mais il suffit de savoir que. dans , ; • ■\ - , > es Flandres, lo Tournais et le sud du et 1 artillene-nitervient. . Luxembourg, oui font partie de la zone ces Des ].a fron*»T' lcs ?ostff do, Sard# laneent étapes, les têtes bovines ont presque compte- successivement des fusees blanches ornent disparu. Ailleurs, le gouvernement Ré- . L?.s av,0?s. «Uen»nd8 portent également une léral ayant interdit l'abattage des bêtes de lunuere spéciale convenue quand ils se dirigent noms do deux ans, les animaux adultes f u- ! vers Zeebr"gf0- ..Ils laissent souvent tomber •ent sacrifiés et il ne reste plus que du bétail uue deux lumières. Ces lumières sont atta- eime et maigre. L'abaissement du poids des cllées 11 n. parachute et restent longtemps inimaux, ajouté à la diminution du nombre s«sPendues dans 1 espace._ Alors les Allemands le bêtes, a sérieusement réduit la quantité de répondent par des fusées identiques. iande disponible pour la consommation civile; Quand un aeroplano a dépassé la frontiere 1 s'en est suivi un renchérissement considéra- sc trouve au-dessus da territoire neutre, ►le. La moindre génisse a actuellement une poste jrontière lance une fusée blanche — -aleur supérieure à celle des plus belles vaches flamme blanche produite par l'explosion d'un lo concours avant la guerre. Les boeufs adul- projectile, sorte do flèche, lancé à 40 mètres es sont utilisés pour la tractiqo. Ils se ven- c]° bauteur par une espèce de pistolet long lent plus cher que les chevaux de jadis et ont "e ^0 centimètres environ. emplacé ceux-ci môme en ville: on les voit en . coloriés signifient le rappel ttelago à Bruxelles, rue Royale et au boule- immédiat, de l'avion. A une hauteur de 50 ard Anspach. métrés explose un véritable bouquet d'artifice, L'élevage- du porc, encore que difficile à roiIge, violet, vert et jaune. aener à bonne fin, par suite du manque de . ^jCS signaux blancs sont employés nuit et lourriture, encore accentué par l'obligation J°lîr5 les signaux coloriés la nuit seulement, le moudre à 97 (ce qui a supprimé le son), rappel doit se faire le jour, un aéroplane st des plus lucratifs; un porcelet vaut dix!fois a]jemand d'une base-frontière prend l'air pour >lus que ce qu'on l'aurait vendu en temps de rechercher 1 aviateur égaré. )aix, soit 200 francs ; les porcs gras se vendent lurpied.^àsooofr Au Pays Wallon louant a la volaille, 1 absence de noumture _ 'a fortement réduite. Les oeufs atteignent 1 . annonce de Herstal la mort de M. le raric la pièce et les poulets de 30 à 40 francs. Rensonnet. M. Rensonnet occupait le ^es poules pondeuses valent, on peut dire, siège de la justice de paix uu canton de Her- our pesant d'or. stal depuis sa création. Antérieurement il avait Pour avoir une idée nette de la situation •été professeur à l'Université do Louvain. M. !es commerçants, il convient de diviser ceux- Rensonnet était d'origine verviétoise. M. i en deux catégories : les épiciers, les bon- Gustave Humbert, avocat à Liège, qui occupait hers, les charcutiers, les marchands de fruits Ie? fonctions de premier suppléant, fait actuel- u de légumes, les tailleurs, les cordonniers, lement les fonctions de juge. ref, tous les commerçants en articles de v Pour le moment il y a dans chaque maison, remière nécessité (et quelques négociants en à Herstal, un officier allemand ou trois sol-bjets de luxe) d'abord, puis ceux qui font ce ) dats boches, qui doivent être nourris par U.'on appelle le petit commerce. Les premiers l'habitant et cela malgré la pénurie de l'alimen- 3 s'ont tous enrichis, les autres sont ruinés car tation. s vivent uniquement du produit de la vente * * * es derniers objets que contiennent leurs Le ,,Courrier de la Meuse" apprend d'un de ayons. Or, ces objets, ils les ont obtenus pour ses correspondants < particuliers qu'il y a quel- i plupart à crédit. A la suite du moratorium ques jours le château de Wynendaele a été u début de la. guerre, ils-ont cessé de payer atteint par des bombes lancées par des a-vions îurs échéances et ont dépensé leurs entrées, alliés. Plusieurs officiers supérieurs qui y lo- iuand la paix reviendra, ils auront' mangé geaient ont été tués. Les opérations militaires. Bombardements réciproques. ! part des actions d'artillerie an sud de la Soarpe, an nord-est d'Ypres et sur la rive droite de la Meuse on ne signale pas d'événements importants à l'Ouest. La situation sur les autres fionts. Slii' îe front occidental. dernières levées sous les armes comme l'Alle- _ , , ... , magne fut obligée de le faire. Le maréchal Echec d'un coup de main allemand Hafg fait égaIe® ent ressortir ^ d>an3 tous (C(ymm,u'niqué officiel.) les combats,, les divisions allemandes furent PARIS, 9 janvier. Actions d'artillerie beaucoup pliis.vite épuisées que les nôtres, eciproqnes sur la rive droite de la Meuse, -^es Allemands ne ^ commencent pas en- ans le6 secteurs de la cote 344 et de Beau- core à sentir la participation des Etats-Unis lon'c_ à la lutte : cela doit venir encore. C'est pour Un coup de main alilemand sur les petits cela que 1 lin tente dispose des réserves les ostes français dans la région1 de Nomény plus .nombreuses et les plus fraîches, e fournit aucun résultat. Jouniée cajlme en général. gu|. jg frQn| iial|en_ Activité d'artillerie Un récit rte VVard Price. (Gommumcjué officiel.) _ _ LONDRES, 10 janvier. (Service spécial do LONDRES, 9 janvier. Dans la journée Jleuter.) Le correspondant de guerre Ward ctivité des deux artilleries eur plusieurs Price annonce du- quartier général italien en oints an sud de la Scarpe. L'artillerie en- date 8 janvier: ernie fut active également au nord-est J,'airo passer une,rivière dont les eaux sont ;Yiî>res glacées par un détachement do ti-oupes impor- -r,'l \ , . , • tant, les hommes jusqu'aux hanches dans les Rien a signa er p - . vagues qui sont assez puissantes pour, renverser La situation militaire. entraîner les moins forts, peut être consi- ^ . ._ " , . . déré comme un tour de forco dans le domaine LONDRES, 9 janvier. (Reuter.) Au (]es raids. Durs d'une interview avec Reuter, un offi- Ce tour de force a été accompli par un batail- er anglais supérieur a donné un aperçu Ion anglais. e. la situation. Le bataillon >emporta des mitrailleuses et Il déclara • même des brancards. Le seul appui pour, ceux Sur tous les fronts on est entré à présent 1ui Perdaient pied était une corde à laquelle •t ' ■ i ni • i j ,»;i•-«»,, °n pouvait s aecrocner en ce cas. ans la penode d hiver, .de sorte qu il n y LI,exp<saition perini|. aux Ang]ais da £airo pas d opérations militai!es importantes a plusieurs prisonniers, capturés dans un petit: iecuter. Le rapport du maréchal ïlaig sur j>oste et dans les tranchées détruites près de la s opérations, de l'année .dernière vient rive où l'ennemi montait la garde. ien à point parce que dans tous les pays Quoique nos hommes-fussent attaqués à coups i -est enclin à vivre au jour le jour et à. de mitrailleuse cachées dans des maisons, ils ne msidérer les derniers événements comme subirent que des pertes insignifiantes: s plus importants. Nous avons pu consta- somame avant le raid les hommes qui ^ . , 1 , , 1 -, » i-i avaient ete désignés pour y prendre part :r ce.a lors du dernier succès des A s'étaient frictionné tpus les jours la peau avec ands près de Cambrai. Et pourtant ce cju camphe afin do pouvoir mieux résister iccès fut beaucoup moins important que le au froid violent. 3tre dans la même bataille et très mi mime —-— i comparaison des succès remportés par >us près d'Arra6, Messines et en Flandre. , L3 SïtlS8tS0n 8fl Ardl3S@. Par-son rapport le maréchal Haig veut Redoublement d'activité irtout faire ressortir que 1 annee aerniere ) fut l'armée britannique qui porta la plus LONDRES, 9 janvier. (Reuter.) Près du :ande dharge de la lutte. Les deux pre- chemin de fer de l'Hedjaz, au nord de ières années ce fut l'araaSe française, qui Maain, on signale un redoublement cl'acti- ors eut à soutenir la lutte près.de Verdun, vite. Au sud de. cet enidroit des Arabes ont 'anmée britannique a permis aux troupes entrepris dés opérations réussies contre des 'ançàises de se remettre, sans appeler les ponts de chemin de fer ipaporta-nts. Les conditions de paix des alliés. L'sxpressiûEi à i'epiiÉi poiiipi si le &twt le 1. SiisoB. • Les commentaires de la presse américaine. — Ce que disent les journaux anglais. — L'opinion du Labour party. Le message lie M. WiSson Un manifeste des ouvriers britanniques LONDRES, 9 janvier. (Reuter). La Commission parlementaire. du congrès des syndicats, le Comité exécutif du Labour Party et la Commission parlementaire du congrès des' coopérations ont publié un manifeste collectif où ils acclament l'exposé de M. Wilson des buts de guerre des alliés. Nous apprécions tout particulièrement, dit le manifeste, l'énergie et la clarté du passage où M. Wiîson désire que les négociations de paix soient publiques et qu'aucun traité ou arrangement secret ne soit coniolu. Les ouvriers britanniques acclament également la sympathie manifestée par M. Wilson à l'égard des tentatives de la Russie en vue d'acquérir une indépendance complète- La démocratie britannique désire ardemment que la démocratie russe soit convaincue que les alliés se trouvent à ses côtés, dans sa lutte pour obtenir'la paix, la liberté et pour conserver les résultats heureux de la révolution. Les ouvriers britanniques acclament également l'exigence du président Wilson concernant la liberté des mers, en raison de sa darté et de sa précision. Ils approuvent unanimement son interprétation du principe de la liberté des mers, auquel les Centraux attachent tant d'importance et les Centraux lie peuvent rejeter une telle interprétation s'ils ont réellement abandonné tout plan agressif. Aucune autre formule ne pourrait exprimer avec tant de netteté qu'un empire insulaire cçimnie la Grande-Bretagne est tenu d'assurer en temps de guerre sa propre sécurité et celle des parties qui le composent.Les ouvrière britanniques acclament encore l'exigence de M. "Wilson que la Belgique doit être évacuée et restaurée. Us déclarent enfin que le programme de M. Wilson est conforme dans ses lignes générales à celui de la. classe ouvrière et qu'ils n'ont pas à entrer en "lise'issiom au sujet des détails. Le message rie Wilson et ropinton américaine. LONDRES, 9 janvier. Le ,,Times" apprend de New-York : Le message de Wilson a produit une impression profonde et on y voit la preuve de ce que la guerre sera prolongée pour un temps indéterminé. Cette opinion prédomine aussi à Wallstreet. Tout indique que le discours est accueilli.avec une égale faveur dans le pays entier. En formulant les buts de guerre des Alliés Wilson a employé constamment le pluriel de la première personne, indiquant ainsi qu'une solidarité complète existe entre les Alliés dans leur lutte contre le kaiserisme comme dans leur lutte militaire. Les fonctionnaires de l'Etat à Washington ne prévoient pas que l'Allemagne réduira ses projets annexionnistes; ils croient qûe ce n'est que dans le courant de l'été qu'elle fera connaître son désir d'en finir. Les commentaires de la presse américaine NEW-YORK, 9 janvier. (Reuter). Les journaux du matin 6ont d'avis que le message de M. Wilson constitue l'exposé des conditions de paix le plus complet, le plus substantiel qui ait jamais été donné par le chef d'un gouvernement. Ils relèvent également l'analogie existant entre les exigences, de M. Wilson et de M. Lloyd George et constatent que Washington et Londres sont parfaitement d'accord sur les buts de guerre. Le ,,World" fixe l'attention sur le fait que le message ne diffère du discours de M. Lloyd George que dans un seul point important; notamment la question russe. Le :hef du conseil britannique déclara que la ; Russie ne peut 'être sauvée qiL* par son pro- i pre 'peuple, tandis que M. Wilson estime ' avec raison que la paix universelle de de- i main dépendra dans une large mesure du sort de la Russie et il- refuue, de livrer le peuple russe aux intrigues et aux manoeuvres allemandes. Les Etats-Unis et lf.s nations qui ont été attaquées plus directement par l'Allemagne, écrit la ,,Tribune", ont beaucoup de gratitude à témoigner à 1$. W ilson . 1 Le ,,Sun" écrit, après avoir comparé les télégrammes de MM. Lloyd George et Wilson: Si M. W-ilsoai complète quelques points auxquels M. Lloyd George n'a touché que vaguement et si par contre il ne s'est pas tant étendu sur d '.autres points que M-Lloy.d George, il n'existe pourtant aucune différence sensible dans l'exposé des conditions. Les deux déclarations exposent avec une sincérité égale le but des deux gouver-uenvmts.Maintenant que nous avons à nouveau axposé nos buts de guerre, écrit le ,,New-York Times", nous espérons qu'on réalise à nouveau des progrès satisfaisants dans la lutte contre les Allemands. L'opinion de la presse anglaise LONDREè, 10 janvier. (Reuter). Le ,,Daily Telegraph", commentant les discours le MM. Wilson et de Lloyd George, écrit: Quand nous les considérons ensemble, nous obtenons une déclaration loyale et sincère au sujet des principes et des buts concrets pour lesquels l'effort de guerre èuropéen et américain contre les.puissances 1 centrales se poursuit. Avec un programme net, appuyé entièrement par toutes les classes de la nation, nous envisageons l'avenir--avec cette force-et. cette confiance toujours grandissantes qui régnent parmi les alliés et que nous avons toujours considérées comme le résultat principal inappréciable d'un acte comme celui qui vient d'être posé à présent. Jamais, depuis que l'Allemagne pour la première » fois souleva la question, nous avons entendu des puissances centrales une phrase qui put. être considérée comme une déclaration non équivoque au sujet de ' leurs buts de guerre. Si jamais on en a pu douter, ce doute aura été entièrement dissipé, à Brest-Litovsk. Finalement le journal rappelle la fameuse déclaration de von Liebert à Halle: 5,Nous sommes encore toujours d'avis que la force prime le droit". Les alliés, dit le ,,Daily Telegraph", attendent à présent jusqu'à ce que l'Allemagne renonce à cet esprit de domination. Le ,,Daily Express" 'écrit: Son programme ne renferme aucun point qui ne sera pas approuvé. Au point de vue du commerce et de la navigation jamais la suprématie anglaise n'a été en opposition avec la liberté des mers. Nous avons en effet maintenu cette liberté. Si la situation des relations internationales aura été modifiée de telle façon qu'elle garantit la sécurité de notre peuple, la nation britannique ira aussi loin, si pas plus loin, que M. Wilson. On peut dire la même chose au sujet des obstacles économiques et de i'égalité des cotn^ ditions de commerce. Les Anglais ont été les premiers à ouvrir leurs marchés au monde entier. Que le monde entier fût, un seul marché ouvert, tel fut toujours l'idéal de la population de nos îles pendant plusieurs dizaines d'années. Et l'exigence urgente des dernières années de reviser notre - politique de commerce et d'instituer des tarifs ne doit être attribuée qu'au refus catégorique des autres nations de suivre notre exemple. Notre marché était ouvert; les autres etadent fermés. Qu'on nous donne un monde où le commerce eoit libre et notre peuple l'appuyera comme aucun peuple ne le fera. La propagation d;,' discours de Wï. Wilson WASHINGTON, 10 janvier. (Reuter). Immédiatement après qu'il eût donné lecture de son discours, M. Wilson prit des mesures pour le faire répandre le plus possible-, en Allemagne, en Autriche-Hongrie, aux Balkans et en Russie. Il fut télégraphié aux quatre coins du monde par la télégraphie sans fil, par tous les câbles sur terre et sur mer. Après les principales capitales, le consul des Etats-Unis à Vladivostock le reçut le premier. On en imprima ensuite un million •d'exemplaires en allemand pour les faire propager par des aviateurs parmi les soldats allemands au'front. Le discours a été envoyé à toutes les villes, à tous les villages en Russie et le Bureau deà Informations publiques, existant actuellement en Russie, a prié tous les journaux russes de le reproduire. H sera propagé en Suisse et dans' les autres pays neutres Traduit dans tous les dialectes autrichiens et slaves, il sera répandu par tous les moyens possibles en Autriche-Hongrie. Cet effort sans précédent a été fait pour que le programme d'une paix durable par-< vienne à toi\s les gens de la terre qui savent lire. ~ •> Le discours de Kl. LScyd George. L'opinion du ,,Gtornale d'Italia" ROME, 9 janvier. (Stefani). Après avoir approuvé, dans ses Dignes générales, l'es déclarations de MM. Lloyd George et Wi&on, le ,,Giornale d'Italia" écrit: Il n'y a en effet rien à réfuter daais les déclarations de. M. Lloyd George concernant le. droit d'existence de l'Autriche-Hongrie. Les Italiens n'ont d'ailleurs jamais désiré le démembrement de la monarchie voisine, mais ils ont toujours insisté sur la (nécessité urgente de régler les différends territoriaux et maritimes provoqués entre les deux pays par la paix injuste de 1866, de parachever l'unification de l'Italie et d'assurer la sécurité nécessaire de l'Italie, tant dans les Alpes que dans l'Adriatique. C'est pourquoi l'exposé des aspirations de l'Italie donné par M. Lloyd George exige une explication' plus détaillée de notre part. On sait que M. Lloyd George insista sur la satisfaction des exigences légitimes des Italiens concernant leur réunion avec leure frères de race. Nous estimons que la formule suivante t synthétise toutes les aspirations légitimes de l'Italie vis-à-vis de l'Autriche. Elle a été exposée le 25 octobre à la Chambre par M. Sonnino. ,,L'Italie, déclara M. Sonnino, lutte pour la restauration de 6es frontières naturelles et pour s'assurer dans l'Adriatique les conditions nécessaires à 6on existence et à sa sécurité légitime. Pour l'Italie, la question de l'Adriatique forme un important but de guerre et pour nous et pour nos alliés toute discussion à ce sujet est exclue". Nos aspirations ne seront donc pas satisfaites complètement si seulement les Italiens appartenant à l'empire des Habsbourg retournaient à la patrie-aière, car notre but de guerre, que les alliés ont loyailement accepté et confirmé à la conférence de Londres, comprend à la fois la délimitation du , nouvelles frowbières. -I^r^tori-ailes et -la rea-

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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