L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1917, 08 June. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 19 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/q52f767d99/
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3éme annee t» cents Veracsrecïi s juin IS>17 L'ECHO BELGE L'Union fait la Forcer Journal Quotidien du matin paraissant en Hollande Beige est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au bureau «Je rédaction : N. Z. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. _ „ ( Charles Bernard,- Charles Hertoieî, Comité de Rédaction: j R&né chambryf Emîle Pataparé. four les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration cita Journal: Ftf.Z. Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 177 S. ™ Abonnements: HoltaniSefl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 car mois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents ta ligne. La palabre de Stsckholm. La décision prise le lundi de Pentecôte par les socialistes français a provoqué au Palais-Bourbon les débats émouvants que 1 on sait. Il semble que la décision ait été emportée 1 au Congrès par les communications impor-. tantes qu'ont faites sur la situation en Russie les députés majoritaires Cachin et Mou-tet, retour de Pétrograde. Ils-étaient, comme Thomas, comme Sembat, Guesde, Renaudel, des adversaires d'une conférence internationale avant la fin de la guerre. Mais les nou-voiles qu'ils ont dû rapporter de Russie, les graves constatations qu'ils ont dû faire là-bas, les ont obligés, par tactique, à changer . d'avis. Les socialistes patriotes ont vu qu'ils ■ devaient jeter du lest pour,, comme disent , les Anglais, conserver le ,,control" des événements. Au moment qu'ils se virent mena-ces d'être submergés^ar la minorité, ils ré- < solurent-d'aller surveiller là-bas les manigances des ïïuysmans et des Troelstra, politi- 1 oiens qui subordonnent le droit et les proble-nies de' la paix à leur marotte: la reconstruction de l'Internationale. Si nous en croyons ( le ,,Petit Parisien" dont un rédacteur, so- < cialiste,. est particulièrement bien informe j des choses du parti, il ne s'agit pas d une j conférence dans laquelle les socialistes français se trouveront en présence des socialistes ' de pays ennemis. Il s'agit de délibérations ' préalables, ' telles que celles qui se font ac- ' tuellement entre le comité_ hollando-scandi- j nave et des diverses sections nationales, | avant une conférence générale que réclament . les Russes comme les neutres. Mais les Rus- -ses, assufe Cachin, entendent que la for-mule: ,,Pas d'annexions" ne s'applique aucunement à l'Alsace-Lorraine, brutalement j arrachée à la France. C'est fort bien ; mais • aucun socialiste allemand ne pense de la * sorte, et comme, avec leurs amis autrichiens, les Bulgares, les Roumains et Italiens anti-interventionnistes et certains neutres sans ^ entrailles, ils peuvent former une majorité, ^ le danger de Stockholm reste le même. C'est j celui que Hervé indiquait encore il y a- quel- -, ques jours: le danger d'une formule ni chair ni poisson^ le danger , d'un débat où, sous *■ prétexte de recoller les morceaux de l'Internationale et de servir la cause de la frater- ■ r.ité des peuples, on n'aborderait jxis la question cle la responsabilité, celle des atrocités, des crimes contre les droits des gens, celle de l'attitude, de la trahison des partis socialistes d*Allemagne et d'Autriche. Il sortirait de ce débat une formule creuse, sonore, vague et mensongère, rendant tous les gouvernements également responsables, formule qui * pourrait avoir une influence démoralisante ^ sur les peuples qui, dans cette guerre, ont 1e , droit de leur côté. Cette formule, tous les Scheidemann et tous les Troelstra du congrès < la signeront des deux mains. Or, ce n'est pas » leurs idées sur la paix que nous désirons 1 .connaître mais celles de M. de Bethmann- ^ Hollweg et du gouvernement allemand qui ' n'entend discuter que.sur la base de la carte -, de guerre. La ,,Gazettes de Cologne" invite les socialistes allemands à se rappeler à < Stockholm qu'ils sont les représentants d'une j nation victorieuse, ayant entre les mains des < gages considérables. A la veille du congrès < de Pentecôte, le citoyen Hubert Rougier 1 écrivait dans le ,,Midi Socialiste" et l',,Hu- ( inanité", en réponse aux minoritairesr ( „ Aller à Stockholm? Pourquoi faire? ,,Y discuter de« responsabilités des fau- ( teura du conflit? du crime contre la Belgique? de ceux perpétrés en France? ,,Y discuter de l'indépendance de la Polo- * gne et de la réparation du droit en ce qui j concerne l'Alsace-Lorraine? -j ,,Le6 encriers, les Chaises et les. bancs voleraient à travers la salle et j'ai l'impression 5 que ce ne serait pas la fraternité socialiste £ qui présiderait aux débats. Quoiqu'il en soit, si ces questions étaient posées, on sortirait de J la conférence plus profondément divisés s qu'avant. ,,Nous ne serions pas égaux dans la discus- * sion de nos points de vue respectifs. Les uns f font de la démocratie une condition du,socia- -, lisme; les autres acceptent gaillardement j l'Impérialisme et ses méthodes de brutalité i et de violence; les uns appartiennent à des < pays sous le joug de l'invasion; les autres à * des nations dont les soldats sont des envahis- • seur« se livrant aux pires excès, les uns ont été attaqués, les autres sont des agresseurs. j ,,C'estî s'illusionner étrangement que de penser que cette réunion peut avoir une in-fluenoe sur les événements douloureux que \ nous traversons, et c'est tromper involon- J tai remont les masses ouvrières et paysannes J que de faire naître en elles des espérances J qu'on ne pourra réaliser. ,,L'insuccès de ces efforts serait une fail- 1 lite que ne manqueraient pas d'enregistrer * ncs adversaires. Il serait semeur de désespé- i1 ranoe et de découragement. Il ruinerait ( toute foi socialiste en l'avenir de notre " idéal. ,,Si on envisageait seulement les conditions de paix, si on faisait connaître les désirs des prolétariats sur ce point seulement, deux hypothèses sont à envisager. Ou bien on aboutirait à une, déclaration n'en- 7' gageant ni ne compromettant personne, qui ne servirait à rien; ou bien on adopterait^ une résolution d'action commune. ,,Instruit par le passé, je suis méfiant sur c l'action commune, car je ne suis plus sûr ' que la même action serait faite partout et qu'elle donnerait partout les mêmes résultat». Exemple: juillet 1914! Les démarches . socialistes auprès du gouvernement -français ^traînaient celui-ci à tout faire pour éviter le conflit, les entrevues des chefs soçial-lémocrates avec le chancelier aboutissaient iu vote unanime des crédits d'agression. „Efc aujourd'hui, iomme hier,,Bethmann l'égale pas liibot! „Si les social-démocrates qui sont plusieurs millions renonçaient à être les sujets lu Hohenzollern pour devenir de libres citoyens à l'exemple russe;-, s'ils faisaient à Guillaume le sort de Nicolas, alors oui, on xmrrait causer utilement." Croyez-vous que les crabes qui rédigent ici e ,,Socialiste Belge" ont la loyauté de met-;rô de tels textes sous les yeux de leurs lecteurs ? Jamais. Croyez-vous qu'ils reproduiront ces courageuses -paroles prononcées pour sa défens'è, dans le cours de son procès, par e socialiste Friedrich Adler, ce héros et ce juste, que Huysmans se complait toujours à représenter comme un fou: ,,Et si le procureur impérial me reproche l'avoir fréquenté en Suisse des nfilieux révolutionnaires, eh bien! ^aujourd'hui per-onne plus que le comte Czernin ne recherche es relations^ avec les révolutionnaires. Ce iont ces révolutionnaires qui ont un certain legré d'influence en Russie et "sur lesquels >n échafaude des espoirs de paix. Je ne dis 3as que la méthode... qui consiste à s'accro-sher actuellement à ces gens m'est sympa-hique, pas plus que le fait que nos camara-les autrichiens partent aujourd'hui pour Stockholm non parce que restés internatio-lalistes mais parce que ces représentants of-'iciels du parti comme leurs amis les socialises gouvernementaux d}Allemagne sont DES COMMIS VOYAGEURS DU MINISTÈRE DES AFFAIRES ETRANGERES". Le socialiste qui a dit cela devant un tri-junal de Vienne,' en présence de son vieux )ère qu'il aime mais qui est un de ces émis-aires socialistes des gouvernements de proie, >n présence de sa mère ét de sa femme, est me figure digne de Brutus., On l'a condamné à mort. Pendant ce temp3 les ânes jui rédigent le ,,Socialiste Belge" de Hol-ande se font applaudir par les gazettes allemandes et leurs moindres expectorations sont éligieusement télégraphiées par l'agence Volff (cf. la ,,Gazette de Francfort" ces ours derniers). Louis Piérard. '■■ma» * ^— Les sscieSisiss beiges e! la conférence île Stockholm. Beaucoup de journaux impriment do très >onne foi à côté du nom de M. Camille Hu.ys-Lians, comme à côté de celui de M. Louis de îrouckère, les mots: ,,Belgique", comme si le mrti socialiste belge avait envoyé à Stockholm les délégués dûment mandatés. * Il importe de faire remarquer qu'aucun so-âaliste belge n'a reçu mandat de se rendre à Stockholm. Mr. Huysmans ne détient aucun nandat à cet effet. Mr. Louis de Brouckère îe prend pas part à la conférence de Stock-îolm, il n'a fait que ^passer par là pour se endre à Pétrograde en compagnie du Ministre /'andervelde et du socialiste Henri de Man. Il faut aussi et surtout rappeler que le seul >rganisme socialiste belge ayant qualité pour rnrler au nom du parti ouvrier belge, c'est-à-Lire le conseil général du parti ouvrier siégeaitt i Bruxelles, a trouvé moyen, il y a quelques nois, de consulter touK ses membres et a fait 'onnaître au Ministre Vandorvelde et à Mr. de Brouckère l'opi/nion unanime des socialistes lu pays occupé. La déclaration des socialistes belges émise m vue du Congrès^ des socialistes alliés qui devait se tenir à Paris dit catégoriquement que e parti est hostile à une rencontre actuelle ivec les démocrates-socialistes des puissances entralcs et que, préalablement à toute tenta-ive de rapprochement, ils estiment que la France et la Belgique devraient être évacuées. Comme s'il avait voulu p«3Voir ce qui se pas-e actuellement à StockhoSi, le parti ouvrier i écrit : J ,,11 pense donc que des délibérations scoia-istes internationales 6n faveur de la paix eraient actuellement vaincs et dangereuses ; t si des conclusions générales théoriques et ratiqUes,' mêmes unanimes, pouvaient en sor-rir, le parti ouvrier belge n'aurait nulle con-iance dans la façon dont elles seraient • obser-■ées par la démocratie socialiste allemande ; une •artie de celle-ci fut-elle bien intentionnée'ou evenue à de meilleurs sentiments, il serait langereux d'abuser des travailleurs des pays lUiés avec des déclarations vides d'effet". ïroix Rouge de Belgique Honorons Borms et Adelphons Lendericks puisqu'ils sont ton-ours l'u/n chevalier de l'ordre de .éopold 11, l'autre chevalier de jéopold. Allons, couragel £ cent. Pour que nos soldats collent rondement au mur tous les Éaspou-itie de la politicaille flamingante ui mènent la Patrie à sa perte ertaine 0.25 fl. — — Pour les prisonniers de guerre De la part du personnel des che-lins de fer, postes et télégraphes de 'Etat belge inscrit au, Comité Am- * terdani, collecte faite le 7 courant ; l'occasion du paiement des se-ours de mai * ^•<57^ fl- e=- Pour les déportés Pour, les vialheureux déportés 1.00 ,, A \ > En Belgique. ' A Bruxelles Le Conseil communal d'Ixelles a voté 25 pour cent d'augmentation du taux des salaires aux ouvriers employés aux travaux effectués pour la commune. * * * A t-Gilles le Conseil communal a voté une indemnité de 180 francs à tout le personnel communal, qui sera liquidée par moitié ce moi6^ ci et au commencement de l'hiver. Les femmes d'employés toucheront,"en plus, cinq francs par mois et trois francs par tête d'enfant. * * * C'est une aide précieuse que celle qu'ont rencontrée les comités chargés du ravitaillement de la population belge chez nos voisins de Hollande. Après de longs tâtonnements et grâce à la bonne volonté du gouvernement néerlandais, que son chargé d'affaires à Bruxelles, M. M. van Vollenhoven, tient fort au courant de la situation de la population, la question du poisson a trouvé enfin sa solution. Depuis le 24 avril, il a été reçu à Bruxelles, par chemin de fer, plus de 150,000 kilos de poisson. Ce poisson est expédié d'IJmuiden d'où partent des quantités énormes destinées à toutes les régions de la Belgique et du Nord de la France. Le transport est fait, gratuitement gar les chemins de fer. Toutes les communes du Ginand-BruxeLles sont désormais en mesure de ravitailler leur population. Au marché au poissdh de Bruxelles viennent s'approvisionner les Bruxellois et les habitants de Schaerbeek. Une trentaine d'échoppes sont ainsi occupées. Le personnel qui débite s'élève à plus de 80 personnes, prises pour la plupart j^armi les anciens marchands, qui trouvent ainsi une occupation qui vient quelque peu compenser l'arrêt de leurs affaires. Les différents faubourgs ont organisé le débit sur leur territoiire. La première distribution qui a pu être faite comportait 200 grammes par personne, de manière à contenter le plus de monde possible. Cette ration a été portée ensuite à 400 grammes. La vente se fait sur production de la carte de ménage. "Les prix ont subi certaines fluctuations, pour être finalement établis comme suit par kilo: fr. 1,50 pour, les petites plies; 2 fr. pour les grosses plies et les petits aiglefins : 3 fr. pour les gros aiglefins; 4 fr. pour les< turbots, les soles, etc. La population a accueilli fnvec la plus grande faveur ce supplément de ravitaillement, dont le service est assuré pour être continue sans interruption, à moins que les Allemands fassent de nouveau preuve de mauvaise volonté. * * * M. Edouard André, capitaine commandant pensionné, est mort subitement à l'âge de. 74 ans. * * * Un pensionnat va s'élever à Bruxelles-Port-de-Mer, rue Claessens, pour être précis, et destiné, à héberger les enfants des bateliers, à leur donner l'éducation et l'instruction nécessaires. C'elï à M. Jean Du-brucq, protagoniste des installations maritimes de la capitale, qu'est due cette généreuse initiative. Les fondations ont été posées, mais, par suite du manque de matériaux, il a fallu arrêter les travaux. * * * j Une grande voie de communication va être établie à Uccle. Elle commencera rue du Marais ét aboutira à Ruysbroeck, près du Droogenbosch. Le trafic entre Ruysbroeck et Uccle, actuellement difficile, sera grandement facilité. . * *. * Une exposition des oeuvres du peintre verviétois Charles Warland, qu'on a pu comparer à Hippolyte Boulanger, a obtenu un grand succès. * * * Huit agents de police ont été condamnés à 6 mois de prison pour avoir commis un vol dans une charcuterie du boulevard du Nord. A Anvers On remplace Jes pommes de terre par des choux-raves séchés au prix de 20 ceutimes la ration. Ils sont débités en paquets dans les magasins de ravitaillement. "Une bande de, garantie ferme les paquets. On croirait vraiment qu'il s'agit d;une primeur de luxe ! Sous peu on mettra en vente des carottes séchées. * * * Au Meldeamt les ,,contrôlables" doivent se présenter au nombre de deux mille tous les jours. * * * Auguste Vercammen, né à Brecht en 18G7. domicilié à Mcrxem, s'est noyé. Il montait avec trois camarades une barquette qui chavira sous la pression du flux çlans lç chenal de l'écluse du ICattendijk. » * * Les AnvWsois n'ont pas oublié l'aventure; plus comique que tragique, arrivée à l'anar- : chiste Edouard Joris. Cet écervelé était accusé d'avoir comploté contre la vie d'Abdul-Hamid. Il fut mis en prison à Constantinople, pu'.s remis en liberté grâce à l'intervention du ministre de France à Constantinople. , ] Or, ce même Edouard Joris veut aller au ] Congrès de Stockholm en qualité de représen- ] tant des socialistes-aktivistes anversois! < Il manquait, en effect, à cette réunion, un • aktiviste * * * Il n'y a presque plus de troupes à Anvers. Juste, de quoi maintenir l'ordre en cas de petites émeutes. A Bruxelles les soldats commencent aussi ,à so faire rares. S'il n'y avait pas les embusqués des bureaux militaires, on pourrait traverser la ville sans rencontrer un seul uniforme vert-gris. * * * M. H. Florens, domicilie rue • Jordaens, s'est affaissé avenue de l'Industrie. Des passants accoururent, mais notre compatriote avait cessé de vivre. A Lfféâe On nous prie d'annoncer la mort do l'architecte Jules Pauss, décoré de la croix „Pro Ec- clésiae et Pontifice". * * * Par décret royal du 8 mars 1917, et suivant la délibération prise par l'Académie dans sa séance du 11 novembre 1916, M. G. Cesaro, professeur à l'Université de Liège, est nommé membre titulaire effectif de l'Académie des sciences physiques et mathématiques de la Société Royale de Naples. M. Cesaro est un savant minéralogiste qui Fait honneur à son pays et c'est de tout coeur que nous applaudissons à cette distinction si bien méritée. / A Huy Le. bourgmestre de Wansin a été arrêté pour avoir ^ vendu des marchandises provenant du magasin de ravitaillement communal. Ce qui n'avait pas été acheté par certains habitants, écrit ,,La Belgique", constituait une réserve pour le bourgmestre qui renseignait cellerci comme ayant été distribuée régulièrement. Le bourgmestre a été arrêté ainsi qu'un marohand de Charleroi qui avait passé avec lui un marché pour une grande quantité de riz et de haricots. A Gand Des avions alliés ont bombardé- Ledeberg. Il paraît que des bombes sont tombées sur un hôpital où seraient soignées des femmes.de moeurs que la fréquentation des Boches aurait contaminées. Il y aurait 6 femmes tuées et une dizaine blessées. La gare de Gandrsud fut aussi visée, mais là aucune bombe n'a atteint le but. Le bel hôtel Universel, en face de la gare, fut atteint en plein milieu et entièrement démoli. Le nombre de morts et de blessés à cet endroit est grand. Toujours près de la gare de Gand-sud une bombe est tombée à 2 ou 3 mètres d'un aiguilleur de traniway qui reste en permanence à cet endroit. Cet homme-iut complètement déchiqueté. .Place de la Station une bombe est aussi tombée près d'un tramway. Les trois voitures furent démolies. Il y eut des blessés, dont Je wattman, qui eut le bras droit arraché. Rue de Flandre et rue de l'Escaut des bombes tombèrent aussi, produisant une panique formidable et. de nombreux dégâts. Les bateaux boches furent aussi terriblement visés à Port-Arthur. Aucun, malheureusement, ne fut atteint. Huit bombes sont tombées à l'eau, d'où la peur extraordinaire des bateliers et leur re-tus de retourner à Gand dc.-ant des dangers aussi sérieux. Au total 'on parle de 40 morts et le 60 à 70 blessés, chiffres que je vous donne >ous réserves. Le nombre de boches tués serait *ussi très important mais très difficile à déterminer exactement. Rien que dans une maison, çpii fut complètement détruite, il y aurrait eu 7 >ffiçiors supérieurs tués. Il s'agit ici très probablement d'une des villas des ^environs de la >;are de Gand St-Pierre bombardées la semaine lernière. Inutile de^ dire la futcur des Allemands devant l'audace des avions alliés et tant l'impuissance fie leur part à eux. Le seul mot i l'ordre du jour maintenant est de nouveau : ,-Gott straffe England". La population gantoise ?st très frappée aussi par tant de victimes civi- es et par le repérage défectueux des aviateurs. * * * Une tombola monstre sera prochainement tirée au bénéfice delà petite bourgeoisie qui souffre terriblement de la situation présente. Quarante mille billets ont déjà été placés. * * * Les Boches font la chasse aux fils de fer barbelés et aux objets en cuivre. Aai LEm.feOMrg' Les récoltes, de fruits seront, d'après les pronostics, abondantes. Les vergers des environs lo St-Trond, de Looz et de Tongres sont tout m fleurs. * * * Le kreichschef à Hasselt vient de publier l'avis suivant : - ,,Par sa circulaire du 30 avril, le kreichschef impérial a ordonné la livraison des fils Ve fer barbelés. Contre son attente, toute une série cle communes( sont en retard dans l'exécution de cet ordre'. Quelques communes ont même jusqu'à présent complètement négligé d'y donner suite. II se voit donc obligé de prolonger le délai de livraison^ fixé dans sa circulaire du 30 avril et qui indiquait comme .dernier ternie de livraison la date du 31 mai. A dater du 1er juin, il fera examiner par les fonctionnaires compétents si le fil de fer a été partout enlevé. Si cet ordre n'a pas été suivi, les mesures de coercition fixées par sa circulaire du 28 avril seront appliquées. Il rappelle une fois encouo à ce propos que, 3our les prairies où paissent le bétail, deux fils — que ce soit du fil barbelé ou du fil uni — peuvent seuls rester; tous les fils en plu6 :lo:irent être enlevés. Il signifie en outre que les réclamations pour pouvoir laisser des fils m place ne seront plus admises, assez de temps lyant été. accordé pour ces réclamations." Asax frontières M. Thierry, bourgmestre de Pech, près Tournai, ayant voiilu gagner la Hollande avec son ils, est tombé malade au moment où il était >rès d'atteindre le but. Il est mort à l'hôpital le Maeseyck où on l'avait transporté. Son fils, i-gé de 16 ans, a été incarcéré. * * * Dans la direction de Moerbeeke un grand I Incendie s'est déclaré. il — H f a un an 8 juin 1916: Les Russes s emparent de la ville de houtzh et font 11,(99 tisonniers. Les opérations militaires. Un succès anglais sur Sa Scarpe. Les troupes du maréchal Haig s'emparant des positions ennemies sur les pentes ouest de la cote de „Greenland" et font 162 prisonniers. Les Français repoussent plusieurs attaques allemandes et infligent de grosses pertes à l'adversaire. Sur le front occidental Sur le front belge (Communiqué officiel.) LE HAVRE, 6 juin. Voici le communiqué officiel belge : Pendant la nuit légère activité devant Rarnsca-pelle, Dixmude et Het Sas. Au cours de la journée l'artillerie belge- a. effectué plusieurs tirs de destruction de batteries et d'organisations ennemies dans la région de Bixschote et de Steenstraete. Devant Pervyso et au nord de Dixmude les batteries allemandes ee sont montrées assez actives et ont été l'objet de plusieurs tirs de représailles. Les Anglais remportent un succès au nord de la Scarpe où ils font 162 prisonniers (Communiqué officiel.) LONDRES, 6 juin. Le maréchal Haig rapporte : L'opération commencée la nuit dernière au nord de la Scarpe a été terminée aveo succès dans la journée. Tous les buts visés ont été atteints. Nous nous sommes emparés des positions ennemies sur les versants ouest de la cote ^Greenland sur un front d'un mille et nous avons fait 162 prisonniers. Au nord de la Scarpe, près de Vimy,' Armentières et Ypres, l'artillerie déploya une grande activité. Nous avons abattu 16 avions allemands. Sept de nos appareils ijianquent. Les Français repoussent de nombreuses attaques allemandes • (Communiqué officiel.) PARIS, ,6 juin. (Reuter.) Après un bombardement préparatoire, les Allemands firent plusieurs attaques sur un certain nombre de points entre la route qui mène de Laon à l'Ailette et la contrée au nord-ouest de Braye-en-Laonnoi§. Deux tentatives d'attaque contre le Bois de Morlier furent immédiatemexL enrayées par notre artillerie qui infligea de grosses portes à l'ennemi. Une attaque concentrée au nord du Chemin-des-Dames n'aboutit dans nos lignes que sur un seul point. Certaines parties de notre première tranchée restèrent entre les mains de l'ennemi. Pour le reste les Allemands furent partout repoussés. Dans le secteur de Nieuport, en Belgique, un violent duel d'artillerie eut lieu. Les succès de l'aviation britanniquo LONDRES, 6 juin. (Reuter.) Hier, vers 5£ h. de l'après-midi, quatre avions de la marine qui patrouillaient près de Dunkerque, aperçurent au large d'Ostende, assez loin de la côte, environ 18 avions ennemis se dirigeant vers le nord-ouest. . Des combats indécis euret lieu, au cours desquels l'ennemi fut chassé dans la direction de l'Angleterre. Au retour l'ennemi fut^ poursuivi et attaqué par un.avion de la marine d'un oamp d'aviation sur la côte du comté de Kent. Deux avions ennemis entreprirent à leur tour' une attaque et furent abattus par le pilote britannique qui atterrit à Dunkerque". Des combats eurent lieu également au-dessus de l'embouchure de la Tamise entre avions Dritanniques et allemands. Plus tard, dix avions de la marine de la base de Dunkerque rencontrèrent au large d'Ostende 16 avions, ennemis qui revenaient d'un raid. De nombreux combats s'engagèrent. Deux avions ennemis furent complètement détruits. Quatre autres lurent contraints d'atterrir hors de portée des avions britanniques. On suppose que deux cle ces derniers sont également détruits. Le 4 juin, un appareil ennemi a été attaqué à 15 milles sur la mer par un avion de la marine de Dunkerque. L'appareil ennemi tomba dans la mer. Dans la nuit du 4 au 5 un raid aérien a été exécuté avec succès sur lo port de Bruges. On a constaté de fortes explosions et plusieurs plus | légères. Au point du jour un second raid fut exécuté avec le même objectif. On 'lança en tout une tonne de bombes. Un ballon captif ennemi fut abattu par un aviateur britannique. Tous nos appareils sont rentrés indemnes. Rectification. LONDRES, 7 juin. (Reuter.) En contradiction avec le communiqué officiel allemand concernant le bombardement d'Ostende, l'agence Reuter apprend de sopree autorisée que fies photos prises montrent qu'en dehors du chantier naval aucun autre bâtiment n'a été endommage. Si vraiment, comme le signale le communiqué, dix Belges ont été tués, c'est qu'ils ont dû travailler sur le chantier naval. Les Portugais en France PARIS, 7 juin. L'armée portugaise edt à pied d'oeuvre. Un premier corps expéditionnaire, embarqué à l'embouchure du Tage et débarqué dans l'un de nos ports, est déjà sur notre front. Cette armée, équipée, ciutillce et instruite à la moderne, est dotée en outre d'une artillerie lourde à grand effet. Elle a été créée grâce à un effort méthodique et soutenu du ministre de la guerre, le lieutenant-colonel Norton de Mattos. Au début des hostilités le Portugal avait donné j " f • w uviu iianeii, à la France et à TAngleterre, prises au de'-pourvu, la plus grande partie de son armement et de ses approvisionnements. Il a dû les reconstituer puis rappeler ses troupes du bud-ouest africain, lever ses réservistes enrôler ses volontaires, dont un grand nombre sont venus du Brésil. Tout cela a été accompli avec un grand esprit de décision. Le colonel Norton de Mattos a bien mérité sa réputation d organisateur. Il a guerroyé en Atnque et dirigé de grandes colonies. Ses qualités d'administrateur se sont révélées dans le gouvernement de l'Angola, joyau des possessions portugaises. C'est un ami de la France. Le deux août dernier il 'télégra-phiait do Lisbonne: ,,Tous ici, nous aimons la France qui, une fois de plus, a opposé par son courage et ses hautes qualités une barrière à l'invasion des barbares." Le concours du Portugal est absolument désintéressé. Il a conduit en Afrique contre les Allemand^ des opérations où il a employé trente mille ^ hommes et qui ont grevé son budget. Il s est fait un point d'honneur d'entretenir entièrement à ses frais ses troupeo opérant eu France. Et il n'a pas hésité à assumer d aussi lourdes charges au moment Ou il sortait a peine d'une crise financière aiguë. Le corps expéditionnaire placé sur notre front n'est que le premier contingent d'une armée entière que nous recevrons et que 1 on continue à former dans les campB d instruction. En même temps que les usines de guerre produisent sans relâche, un' corps de six cents, aspirants officiers, qui sera porté à quinze cents, est éduqué dans les écoles techniques. D'autre part le recrutement des hommes de troupe s'étend sur une population de six millions d'âmes en Europe, plus un million en Amérique, et on ne parle pas encore de l'Afrique. Sur le front itaiien Nos alliés font 256 prisonniers. (Communiqué officiel.) ROME, 6 juin. (Stefani.) Hier l'artillerie continua son activité sur le front depuis le Monte Nero jusqu'aux hauteurs à l'est de Gorizia. Sur le Carso l'ennemi bombarda de nouveau violemment nos positions depuis Versio jusqu'à Jamiano. Notre artillerie ripost» vigoureusement. Au sud de Jamiano la lutte devint moin» acharnée après le combat du 4 juin. Notre nouvelle liçne fut un peu reculée en face de Flondar où les positions se trouvent dan» une situation plus favorable. Pendant l'action d'hier nous fîmes 256 prisonniers, dont 10 officiers. Les avions déployèrent une grande activité. Un appareil ennemi, atteint par notre feu, fut obligé de decendre dans la vallée de Sextin hier. Un autre appareil fut abattu ce matin au cours d'un combat entre Vidice et le Monte Santo. La nuit^ dernière, malgré le bombardement de l'artillerie ennemie anti-aérienne, nos escadrilles lancerent plus de deux tonnes de matières explosives sur la station du chemin de fer de San Pietro, de la ligne Irieste Lubiana. Nos avions rentrèrent indemnes. L'offensive italienne MILAN, 6 juin. Le ,,Corriere délia. Sera" apprend du front que les mesures préparatoires pour la continuation de l'offensive sont terminées. Les attachés militaires sont répartis de Bergame pour le front. La situation dans Ses Baikans Communiqué anglais SALOîsIQUE,^ juin. Communiqué officiel anglais : Depuis le dernier communiqué il ne s'est guère produit que des opérations locales. Nos troujDes ont attaqué avoc succès un poste ennemi sur la colline de Tolmato, au sud-ouest de Krastali, et des tranchées au sud-est d'Eïnekeuï (à 3 milles au nord-ouest de Barakli-Djouma). Nos avions ont bombardé efficacement les gares de Demir Hissar, Tusoulus, au nord-est du lac de Boutkowo, Furka et Bogda.ni, à l'ouest du lac Doir.an. A l'est du Vardar nous avdns abattu un avion ennemi. Il a été canonné à ièrre ' l'artillerie française. La lutte en Egypte. Situation inchangée sur le front égyptien. CCommuniqué officiel.) LONDRES, 6 juin. CReiiter.) Sur le front égyptien, situation inchangée. Vive activité d'artillerie do part et d'autre. Nos avions lancèrent avec succès des bombes sur les camps ennemis à Gaza, Hareira et Beersjek*

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