L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

1147 0
close

Why do you want to report this item?

Remarks

Send
s.n. 1918, 17 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/vh5cc0w36s/
Show text

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

4êm6 Année s N° 1271 S cents Mercredi savrSÏ Î91S L'ECHO BELGE riininn fait la Force. «lournaî quotidien «lu maiin paraîssaisî en Holîantle Belge est notes nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au hiireao de rédaction: IX. 5C. VOORBUHGWAL 234-240, I AJV1STEHDAM. Téiéphooes: 3797 et 177S. I Rédacteur en Chei: Gustave .iaspasrs. „ ., ( Charles Bernard, René Chatnbr}, eom.té de.R^til»ctiion = ; Em8ie palnparé. Abonnements : Hollande fl. 1.50 par mois. ttranger il. 2.00 par mois, rour les militaires au front et les militaires internés en Hollande SI. 0.75 par mois payable par anticipation. Annonces: 15 cents la Signe. Réclames: 30 cents la ligne. CHRONIQUE MEDICALE La cure d'espoir. La lecture de trois ou quatre douzaines aq lettres, reçues ces jours-ci, nous obligent k faire cette constatation que 1 exil en Hollande a exaspéré notre é.motivito belge. Nous sommes cependant à l'école du calme; *t nous avons eous les yeux la leçon et l'exemple, multipliés presque à l'infini, de ce flegme hollandais, qu'on appelle d'un mot intraduisible en français: nuohterheid, &t dont nous avons eu, cette semaine encore, un modèle inimitable. Sur la foi d'un tout toetifc carré de papier officiel, port-ant ces •umples mots: Ben No. 75 C, nos botes iraient la promesse d'obtenir chacun 200 grammes de viande. Ils n'ont rien obtenu du tout, pas le plus petit morceau de mouche ou de vermisseau. A leur plaoe nous aous serions fâchés véhémentement, et Dieu naît ce qui serait arrivé en Belgique, au bon 'iemps, à l'homme d'Etat qui nous eût ainsi manqué de parole. Le-s Hollandais sont demeurés très maîtres de leur mauvaise hu-aieur intérieure, ils n'ont pas dit un mot, tà iJs sont allés chez le plus prochain marchand de poisson acheter de quoi remplacer le bifteck défaillant,. Tout au plus trou-wez-vous ça et là, à titre de revanche, une caricature fort bien dessinée, soulignée d'une devise féroce. En France, a-t-on dit, tout finit par des chansons; en Hollande ' tout finit par des images. En fait, puisque nous ne possédons pas 1 le calme hollandais, ce calme qui nous serait ;)i précieux à cette heure, essayons d autre chose, pour apaiser nos pauvres nerfs et guérir la névrose d'angoisse qui sévit parmi aous. Au début de la cure d'espoir, une méthode se recommande entre toutes, c est celle que j'appellerais volontiers la mtthodt Clemenceau ou, pour parler plus exactement, du Docteur Clemenceau. Vous croyez que je raille. Pas du tout. Le premier ministre 1 français est docteur en médecine. Rien n'&st plus authentiqué. Il ne pratique ?as, mais m a fait toutes ses études médicales. Il a même défendu une thè^e publique de méde- 1 cine, comme l'exige la loi française. La mé- < ihode Clemenceau est la méthode forte, 'Somme voue pensez bien. Elle consiste essentiellement. à dompter ses nerfs en les habituant, au danger, en les mettant en face de .'la douleur représentée ici par la guerre. Pour se faire des nerfs d'acier, Clemenceau va se promener le long du front, sous les boulets allemands. L'autre jour, en pleine bataille, il était sur la Somme. On l'a vu dans Amiens bombardé. Pour 6'aguerrir et faire son plein d'espoir, l'homme d'Etat va lu feu, et il en revient débordant d'assurance et ragaillardi. Ce bain d'héroïsme est ] reconstituant, déolare-t-il, dans les couloirs i iu palais Bourbon. Je vous entends, mon ;k$r lecteur, tout le monde ne peut pas c luivre l'exemple de Clemenceau. C'est en- s tendu. Et, à ce point de vue, il est regret- 1 jable qu'il soit impossible de créer, dans la sone de guerre, un Sanatorium à l'usage ies civils en mal d'angoisse ou de pessimisme. Quelles 4 magnifiques cures on réaliserait là-bas, et en peu de jours. Il y a de pauvres civils qui ne ferment pas l'oeil ici i (>arce qu'il y a quelques prisonniers au communiqué du soir, et qui ronfleraient là-bas, S, poings fermés, tel ce capitaine qui ne dor- j mait bien que les nuits de bombardement, ; <?t que le silence réveillait. Empressons-nous j d'ajouter qu'on peut très bien suivre la mé- 1 thode Clemenceau à La Haye, à Rotterdam, i Amsterdam et ailleurs. Adoptez un, deux * )u davantage même de poilus, tenez-vous c >n relations suivies avec eux. Lisez passion- c îéinent les dix ou vingt plus beaux livres c [ue nous a valu la guerre. Il en est de 1 rémissants, à la fois magnifiques et atro-es. Merveilleuse, ' vous dis-je, la méthode ~ Clemenceau. Et ne me traitez pas d'exces-if, d'exagéré, de rêveur à propos de l'effi-acité d'un tel traitement nerveux. J'ai eçu hier soir, d'un de nos compatriotes, ne des plus belles lettres que j'aie reçues e ma vie. Elle émane d'un Belge agaro- c hobe, tout prêt à devenir un type parfait -v 'anxieux, un pur pessimiste. L'auteur de v i lettre a adopté la manière forte. Il s'est 6 rraché à la Société des pessimistes qui r entouraient, il a cessé de lire les feuilles * éprimantes de Hollande. Il a travaillé, pris. ^ 'honnêtes distractions, surveillée sa table, fv mdu sa volonté' comme un bon arc, et d ujourd'hui il a pu, sans forfanterie, signer d i belle et stoïque lettre que j'ai là sous les p 3ux et dont je voudrais bien reproduire 1* irtains passages pour l'honneur et la joie n a ceux qui me lisent. A côté de la méthode Clemenceau, qui 11 «te, dans ma pensée, la grande, la forte. ^ . belle méthode, il en est une autre, plus j, uice, plus humaine, plus facile, à laquelle p ►nviendrait l'appellation de méthode de c suceur. Des lecteurs m'ont écrit pour me a ire qu'ils eussent souhaité vivre dans c oubli, loin de toutes nouvelles, à l'abri ême des communiqués qui leur causent de >ls frémissements. A ces anxieux, ne par-»ns pas d'aller au front, même en imagi- D ation, en lecture ou en image. C'est pour a ix que j'ai donné cette recette en trois 0 tots: travail, alimentation, repos. Et en- n >re, faudrait-il en rabattre. Je parlerai h ne autre fois, et plus en détail, de ce sujet d inquiétante actualité: la table. Mais il tut dire tout de suite que le vrai travail, -eme sous l'aspect d'une sévère promenade, f 9 convient pas à tous les nerveux. Un ( erveux est déjà, et d'avance, un fatigué, n épuisé, pour avoir trop vibré. N'ajoutez ti w à sa fatigue une lecture qui l'énerve avantage, une promenade qui l'anéantit. --e paradis de l'anxieux, je le répète, c'est r ' sommeil. Eloignez, si possible, le pauvre i omme de la rue ou de la ville turbulente, teservez-lui la bonne chambre, loin du fiufi Jui-ro|jrtQ e.9 prépare au repos V en s'isclant de la conversation bruyante, du jeu trop animé, de la discussion qui passionne, de la lettre ou du journal porteurs d'émotion probable. Les soporifiques artificiels ne manquent pas. Préférons-leur, à moins de nécessité, des moyens plus doux; le thé de tilleul, la fleur d'oranger chère à nos grand'mères, et surtout les calmes ablutions à l'eau fraîche ou froide, totales sur s tout le corps, ou partielles, sur lé front, les j tempes, la tête d'où elles chassent douce- c ment le flot turbulent et parfois exaspéré t du sang. ^ Entre cette méthode et celle de Clemen- A ceau le contraste est net, et disons lé mot ^ violent. r D'autres méthodes existent, qui ne sont pas à dédaigner. Tous les jours j'entends j. do bonnes gens, étrangers à la science, qui c disent à ces pauvres anxieux: ,,Ce qu'il ] vous faut, c'est la distraction". Quand je g suis présent, ils ajoutent gentiment, avec j un petit air complioe: — N'est-ce pas, doc- r teur? s L'autre soir, sous prétexte de distraction, € un de ces bons pessimistes est allé entendre t ,,Madame Butterfly". g Savez-vous ce qui est arrivé? Il a pleuré bout le temps. Jolie distraction. J'ai parlé promenade. Distinguons. N'éreintez pas vos nerveux en essayant de les métamorphoser en Juifs Errants jetés du matin au soir sur les routes mélancoliques de f Hollande. Autorisez plus volontiers les ç Flâneries, non pas la flânerie morne et soli- u :aire, mais celle qu'égaie la société d'un v mfant par exemple. L'enfant, avec sa belle r lumeur, ses lèvres fleuries de sourires, de e questions pittoresques, pourrait être le con- a repoison de l'angoisse et du pessimisme. s* Choisissez les distractions que vous offrez o iu nerveux avec le 6oin que vous mettriez e i assortir un ruban à un chapeau ou % une b 'leur dans un bouquet. li Un lettre, que j'ai gardée pour la fin c le cette chronique, souhaiterait qu'on fit f dIus souvent appel à la.raison pour réfréner 1< es écarts du système nerveux. Je veux e Dien: raisonnons les nerveux, sans oublier 1< sependant que ce sont bien plus les senti- 1< ments que les raisonnements qui mènent le fi nonde. g ,,Nous sommes de glace aux vérités", a fi lit La Fontaine, qui connaissait au moins n lussi bien les hommes que les personnages si i quatre pattes de ses fables. A Les plus beaux raisonnements laissent les p Lerveux insensibles, et c'est grand dom- d nage. - v< Le compatriote, qui nous a écrit la si ad- nira-ble lettre dont nous avons parlé plus n îaut, dit, quelque part, avec beaucoup de à ustesse: Q ,,Des appréhensions, mêmes les moins ter-ibles, dépassent toujours en horreur l'évé- nent redouté. ' ' b< L'anxieux est tout appréhensions. Il ne & >eut se résigner au bon fatalisme du musul- ^ nan qui se murmure tout bas: C'est écrit. [1 n'a pas davantage ce perpétuel incré- ■ Iule, la bienheureuse foi du croyant qui L 'en repose sur la Providence du soin dé 'avenir. Essayez donc de le persuader de la vérité u; e cette maxime de Jefferson, qu'il fau- m rait inscrire en lettres hautes d'un pied se .ans toutes les chambres des anxieux: vi ,,Que de souffrances nous* ont causé des 111 Qaux qui ne sont jamais venus." al Docteur Paul Durand. n< Post scriptum. A l'heure même où, dans b silence de la chambre d'étude, nous écrd- ^ ions l'éloge qu'on a lu ci-dessus du calme cc 'Mandais, éclataient, de divers cotés, des m mouvements ^ populaires d 'impatience. Cela ^ •rouve que les gens les plus paisibles ont des erfs, et cela ne prouve nullement que le aime "hollandais ne soit pas une vertu re-omnnanda.ble aux Belges trop nerveux, à Pc onditien bien entendu qu'un si bel exemple te soit pas suivi jusque dans ses excès. ^ -— i ■ 11 ss< ■ Q-»-<nriiiii ]a Pour nos Internés, i fr. P'n beaucoup de choses nous sommes obligés ai ans les temps présents de nou6 contenter de la érité parcellaire. Ceci offre souvent des incon- co énients. C'est ainsi qu'il n'a jamais été pos- m ible d'exposer au complet l'action de nos auto-ités officielles belges, civiles et militaires, en ^ ue d'améliorer la situation des militaires bel-es internés en Hollande. . Peut-être aussi certaines autorités très dé-ouéeg' ont-elles fait preuve en cette occasion e trop de modestie. A-t-on idée par exemple et e tout cc qu'il a fallu mettre en mouvement qi our réaliser le chauffage des baraques en lei iver? Sans pouvoir rapporter le tout par le ^ tenu, il est boî^ que l'on sache que c'est dans ; courant de septembre 1917 que le gouver-ement belge fut prévenu de ce que le gouver-ement néerlandais se trouvait dans l'impossi-ilité de fournir le charbon nécessaire à nos rternés. Le gouvernement belge s'est alors réoccupé d'acheter 2000 tonnes de charbon a Angleterre, do demander au gouvernement 50 nglais de pouvoir faire sortir d'Angleterre le barbon acheté. La Grande-Bretagne ne pou- 1® ait prendre sur elle d'assurer le transport par de ateaux et le. gouvernement belge dut lui- cU tême résoudre ce problème. y Enfin on dut demander au gouvernement ^ éerlandaisRéassurance que le charbon destiné ux internés ne serait pas réquisitionné. Ou jmprend comment, à la suite de toutes ces for-lalités, le charbon n'arriva à Amsterdam que i 15 janvier 1918, et encore soulement 880 T. xe ?s 2000 T. achetées. Ces 880 T. furent répar- tu es entre Gaasterland, Amersfoort, Barder- so ijk et Zeist. Et pour les 1120.tonnes restant l>g expédier les difficultés ne sont pas encore mtes surmontées. Le gouvernement belge, qui a supporté tous s frais, est encore en ce moment en négocia-ons. €n nu Iss orphelins m ds Sa guerre 5 îv$ fAjàg .. .... ..jx. i-. w? 035 fl. ca En Belgique. Le Conseil ccnl à Sand dissous. -Le Conseil communal de Gajiid,*qui s'était ^lidarisé avec le bourgmestre révoqué, M. >raun, et avec l'échevin Deweert, vient .'être dissous par ordonnance de l'inspec-eur d'étape de la IVe armée, le général on Scihikhuse. Des fonctionnaires allemands ont prendre la place et exercer les fonctions es échevins gantois, le tout aux frais des lalheureux contribuables belges. ,,Le nouveau bourgmestre^coanmissaire oche trône déjà à la Maison communale, ù il commande en maître. lîerr Doktor Ciirzer est un teuton roux et rogne, qui tait, paraît-il, particulièrement inïpopu-lire à Posen, d'où il vient. Ses premiers apports avec les employés des différents 2tvices de la ville ont tout de suite révélé n lui un homme qui entend faire marcher out Gaud à la prussienne, avec une sohla-ue' '. * Au pays dévasté. Ceux qui ont connu la région de belles >rête qui s'étendait entre la frontière fran-aise et la- vallée de l'Ourthe ne la reepn-aîtront- que difficilement, quand ils la re-erront après la guerre. le , pays si pitto-ssque et si boisé jadis, où coulent la Lesse u la Meuse avant d'arriver , a Namur, est ujourd'hui presque entièrement privé de ?s arbres ; on dii'ait un immense désert, h se rencontrent seulement les broussailles t le roc. Les boches ont fait couper les eaux chênes et les vieux hêtres qui, par mil-ers et par milliers, faisaient la beauté de ïtte contrée, où Dînant, Rochefort, Givet, 'oix, les grottes de Iian étaient les étapes s plus fréquentées des touristes. Des forêts atières ont été complètement rasées, et ;urs magnifiques arbres ont. servi à édifier s tranchées allemandes ou ont été transîmes en traverses de chemin de fer. Plus près de Namur, l'une des excursions ivorites des habitants de cette ville, Na-lèche, a perdu la couronne verdoyante qui îrplombait ses rochers à pic. A Huy les llemands sont allés jusqu'à faire enlever, oiu* servir de combustible, les faisceaux ss vignes qui produisaient autrefois un sa-mreux vin mousseux. Toute cette partie de la Belgique est rui-?e et abîmée pour de longues années. C'est des millions qu'on peut évaleur les dégâts, ii, par ailleurs, sont inestimables. Il est bon d'ajouter que ce sont de mal-ïureux civils belges, réquisitionnés par les >ches dans le pays, qui ont été obligés d'ef-'ctuer cette oeuvre de ruine et de dévasta-on.es akfivistss du Limbourg Depuis longtemps les flamingo-bcches font ie guerre incessante à la direction des mes de ,, Vi mbourg- Meus e ", paroe qu'elle refuse à pactiser avec le mouvement akti-ste et à soutenir moralement et financière-ent le petit groupe d'agités et de traîtres, liés aux Boches, qui font tant de mal à >tre pays. Récemment, elle faisait défendre ix camelots qui vendent le ,,Bode van Linburg", le canard fondé à Hasselt par les llemands, de pénétrer dans le3 locaux de la mpagnie pour y débiter leur abominable arohandise. Il n'en fallait pas plus pour chaîner contre elle les foudres aktivistes: .ns sa dernière réunion, la section de Hae It du ,,Vlaamsohe Verbond", qui se com-se d'ailleurs uniquement de ratés, de écontents et de vendus et qui ne comprend l'un nombre extrêmement limité d'adhé-nts, a pris une délibération aux termes de quelle elle insiste auprès du ,,Raad van iaanderCn" pour que, par tous les moyenb ssibles) il arrive à empêcher les proprié-ires de mines et les compagnies minières de anpiser le Limbourg flamand; se joignant . groupe d'A.nvers, elle demande aussi au Conseil des Traîtres" de rechercher, de ncert avec le Gouverneur Général alle-and, les moyens de liquider rapidement les bérets qu'ont certains sujets français-dans ; mines de Winterslag de Liniibourg-euse et de 3eeringen et de les expropriei" ( leurs actions. Suppression de la propriété, alliance roite avec les boches, tel est le programme ; .'ont en commun ncs bolscheviks belges et irs compères de Pétrograde, qui ont fait la Russie ce que l'on sait. A Bruxelles Des perceurs de coffres-forts se sont intro-lits par le soupirail de la cave dans la mai-ti de Mme veuve P...., rentière, rue dé la «isolation, à Schaerbeek. Ils ont'fracturé coffre-fort et en ont soustrait une somme 13.000 francs, une obligation de la Ville 1 Liège de 1695 et cinq obligations de la ille de Bruxelles, emprunt de 1905. Leur up fait, ils ont disparu par où ils étaient nus. * * * Mme C..., boutiquière, rue d'Or, à Bru-Iles, passe pour posséder une petite fo^* ne. Le bruit s'était même répandu dans a entourage qu'elle cousait des billets de nque dans les vêtements qu'elle porte urnellement. Or, un nommé D.... s'était tendu avec un individu qui habitait chez me C..., pour la dévaliser. Ce dernier fit trer son complice dans la maison et, au «meut propice, il l'introduisit dans la ambre à coucher de Mme C.... et se cacha lis son lit. Vers 9 heures, Mme C.... se ,t au lit. Environ une heure après, elle b réveillée par le bruit que fit le bandit i, la croyant endormie, sortait de sa >hetta. pour 'fouiller les ^tementa de la^. boutiquière. En voyant le bandit, Mme C... poussa des cris. D... s'élança sur elle, la saisit à la gorge pour l'étrangler, mais il fui obligé de la lâcher et de prendre la fuite, les autres locataires, réveillés par les appels de la victime, arrivant à eon secours. D... fut pourtant arrêté, ainsi que son complice. Les deux bandits ont été écroués à la prison de Forest. ; A Amvers En l'absence de M.M. les échevins Louis Franck et Louis Strauss, emprisonnés pai les Boches, M. Charles Weyler et M. Goét-sohaLck ont été chargés de l'intérim. Une nouvelle répartition des travaux *a été faite au Collège éahevinal. M. le bourgmestre Devos s'est chargé de'Ja police, de la sécurité publique, de la garde oivique, du Tir Communal, du Conservatoire Royal Flamand, de la signature des formules pour la milice et la garde civique. M. l'échevin Desguin: Instruction publique, hygiène publique, bienfaisance publique, bibliothèques communales,, aïchive^ propagande pour Anvers, Théâtre des Variétés, Musée Plan tin-More tus, fêtes, Beaux-Arts, Théâtre Royal Neérlarudais, Opéra Flamand. M. l'échevin Albrecht: Commerce, navigation, locations au portt, assurances, entrepôt, Musée commercial, Théâtre Royal Français, Travaux publics, plantations. M. l'échevin Cools: Finances, contributions, ravitaillement, service de la propreté publique, propriétés communales, bassin de natation. M. l'échevin ff. Goetschalck: Etat civil, abattoir, minique au poisson, légalisation de signatures, signature de certificats de vie. M. l'échevin ff. Ch. Weyler: Contentieux, réquisitions, travail et oeuvres sociales, pompiers. * * * Après avoir parcouru nombre de cabarets et fait des dépenses folles, Louis T.... s'en prit à sa maîtresse, Mario Lenaerts, qu'il accusa de lui avoir soustrait des billets de banque. Une violente discussion éclata. T..., au paroxysme de la colère, saisit son couteau et le plongea à différentes reprises dans la poitrine de sa compagne. Celle-ci, mortellement atteinte, s'affaissa, dans uue flaque de sang. Le meurtrier fut arrêté séance tenante et mis à la disposition du procureur du Roi, mais les autorités judiciaires, par suite de la grève, refusèrent de procéder à son interrogatoire. Il a été néanmoins écroué à la prison. A LrSêge Voici trois faits typiques qui se sont passés récemment en pays occupé : Une fabrique tout nouvellement construite des environs .de Liège, dont les Allemands avaient enlevé tout l'outillage, a dû être complètement démolie par ordre des autorités allemandes. Les démolitions touchaient à leur fin. Il ne restait plus qu'un seul pan de mur debout, assez élevé, lorsque subitement l'autorité allemande donna l'ordre de cesser la démolition. Comme le dernier pan de mur menaçait de crouler et de provoquer de6 accidents, l'autorité belge fit procéder a la démolition de ce mur. Immédiatement les Allemands ont accusé les Belges d'avoir fait démolir la fabrique. Un industriel des environs dé Liège a demandé le 2 février dernier l'autorisation de travailler Mardi dernier les Allemands sont arrivés chez lui et ont enlevé toutes les courroies ; mercredi matirî il recevait de l'autorité enilemie l'autorisation de travailler ! Un fabricant de sirop des environs de Liège adressa fin janvier une demande pour pouvoir fabriquer. L'autorité allemande lui accorda l'autorisation à la condition que les premiers deux tiers de sa production fussent pour les Allemands et le dernier tiens poulie fabricant. Ce dernier accepta et fabriqua le sirop. Lorsque tout le sirop fut fabriqué, les Allemands sont venus saisir le tout. ÎPai^s WeiSSoîi Dimanche 24 février on a enterré à Bres-soux une demoiselle Pire, appartenant à une des plus anciennes familles de maraîchers de cette commune. Un© parenté très nombreuse, se composait do plus do 50 personnes, suivait le corps, qu'encadrait une théorie de plus de 60 jeunes filles portant gerbes et couronnes. Un détail : La taillo do la défunte, qui était âgée de 22 ans et qui a été emportée en quelques jours par une pneumonie, dépassait 2 mètres, et la pointure do sa chaussure était de 52. Société Belge ie Bienfaisance Madame Lucien Férir, pour tenir lieu de remerciements aux très nombreuses personnes, amis et con/naissaiices, qui ont bien voulu lui témoigner des marques de leur symf pathie à l'occasion de la mort de M. Lucien Férir, son époux regretté, nous prie de transmettre à la Société Belge de Bienfaisance d'Amsterdam un don de vingt-cinq florins. «as // y a un an 17 avril 1917: Les Français s7emparent d'Auberive, progressent sur un front de 16 kilomètres entre Prwnay et la route de Saint HUaire à Souplet et sur un fmnt de 11 kilomètres entre le mont Comillet et Vaudiin-court. Ils font 2500 prisonniers. Les Britanniques s'emparent de la ferme Tembois à l'est d'Epchy et> progressent au niord de Goi^eauppmii 9 Les opératsorss militaires Vioienls coabats dans la entrée le BaiH Les Anglais dispersent des détachement? allemands sur la rsiste de La Basses—Estaires. ■— Les Français font des raids réussis près de Four de Paris et du Col du Eenîioisiisis. l onensivs allemande. Situation stationnaire (Communiqué officiel. ) LONDRES, 15 avril. Dans l'après-midi la bataille sévit dans les environs de Bail-leul ot de Wulvèrghem. La bataille continue. On ne signale rien d'important sur le reste du front de combat sur la Lys. L'artillerie ennemie fut active dans certains secteurs, surtout entre Giveucliy et Robecq. Notre artillerie canonna des détachements d'infanterie allemands en marche sur 3a route de La Baésée à Estaires. Rien à signaler sur le reste du front britannique.Hier nos avions entreprirent une expédition de reconnaissance au-deesus des lignes ennemies du front de combat sur la Lys. Ils durent vojer très bas à cause du ciel nuageux. Ils bombardèrent et attaquèrent à coups de mitrailleuse les troupes ennemies. , Tous nos appareils rentrèrent indemnes. Opérations de détail (Communiqv. i efficiel) PARIS, 15 avril. Violente action d'ar-tilllerie dans la région d ' Hangar d-en-»San-terre. Le3 batteries françaises dispersèrent des concentrations allemandes dans les quartiers extérieurs de Demuin. Les troupes françaises exécutèrent des ooups de main près de Four de Paris et du col du Bonhomme. Elles firent des prisonniers.Feux d'artillerie intermittents sur le reste j du front. Le rapport américain I WASHINGTON, 15 avril. (Reuter). Le ! rapport hebdomadaire. du ministère de la ! guerre dit: La bataille sur le front ouest a ! atteint son point culminant. Bien que les Allemands obtinrent d'importants avantages, ils ne réalisèrent nullement leur objectif principal : la rupture des lignes alliées. Au cours de leur offensive en Picardie les Allemands tentèrent de forcer le point faible des lignes alliées, c'est-à-<liire le point de liaison des troupes françaises et britanniques. Comme leur tentative n'obtint aucun résultat décisif, ils entreprirent aussitôt line autre offensive en vue de provoquer un saillant dans le secteur portugais-britannique et de refouler ainsi vers la mer le front britannique et de le rompre ensuite. Ce sont là les opérations ^tentées la semaine dernière. p L'ennemi tenta de couronner ses succès par un coup décisif. Mais le plan du commandement allemand d'obtenir un succès décisif, par ces attaques, a subi un échec complet. Sur le flanc méridional du saillant de Picardie les batailles furent moins vives. Après les combats. sanglants entre Mont-didier et Noyon l'ennemi, craignant des contre-attaques, a tenté à diverses reprises de frapper des coups pour dégager le terrain au sud de l'Oise." Il fit également des tentatives désespérées pour étendre'ses pro- frès jusqu'à Noyon, dans la région de Mont-idier, mais partout il fut repoussé par la résistance brillante des Français. L'offensive allemande. PARIS, 14 avril. — Le ,,Journal des Débats" du 13 avril, après avoir fait un exposé des opérations en Flandre, développe los considérations suivantes sur l'ensemble de la situation militaire : L'intérêt principal est moins sur le front que derrière le front. Deux adversaires disposant do forces à peu près égales sont en présence. Ces forces do part et d'autre sont approximativement de l'ordre de grandeur de 200 divisions. Ces deuk adversaires sont pareillement résolus à en finir avec l'adversaire. C'est l'heure de la décision suprême et chacun des deux tire au coeur. Il ne s'agit plus de progresser où d'améliorer ou <le raccourcir la ligne, il faut détruire l'armée ennemie. En face du vieux manoeuvrier de Ma-zurie, un général français merveilleusement intelligent eb actif pare les coups. Il économise ses foroes et il attend son heure. Le duel de ces deux hommes décidera de l'histoire du monde. L'ennemi a raté Amiens le mars. Dans un lutte de ce genre, un coup manque peut devenir singulièrement dangereux^ pour celui qui l'a porté. On a le sentiment que les succès jusqu'ici obtenus par l'adversaire sont à double effet. Ils lui donnent des avantages, mais ils le mettent dans une situation instable qui peut devenir périlleuse. Engagé à fond il est condamné à aller jusqu'au bout de son dessein. Il est comme un homme qui gravit une montage diffiaile et qui est accroché à uue prise étroite entre des précipices. S'il réussit, il remportera une victoire éclatante. S'il y échoue, son désastre est inévitable. Dans- cette guerre, le succès qui n'a pas été remporté immédiatement devient problmatique. Celui des allemands le devient chapèue jour davantage. L'échec allemand en Flandre LONDRES, 15 avril. Le correspondant de Reuter au front télégraphia cet après-midi:L'attaque allemande en Flandre n'est pas encore complètement arrêtée, mais la force de notre résistance s'accentue d'heure en heure. Suivant des documents tombés entre nos mains, les plans allemands n'ont nullement été réalisés et leur avance a été retardée à l'extrême, malgré que les réserves ennemies aient été employées dans une mesure sans précédent. L'échec de leurs plans, déjà constaté au sud de la Somme, 6e répote en ce moment dans les Flandres. Suivant les annotations d'une carte allemande tombée entre nos mais, la 214e division aurait dû i s'emparer . de Keirtmel le 10 avril . La dis- iauce y. voi u oisçau enure iNeuve-j^guse ei> la cote de Kemmel est de 3 mililes et les Allemands, depuis vendredi, né se sont pas rapprochés de Kemmel et l'arrivée de nos réserves entravera davantage leur plaii. Les 7e et 17e divisions de réserve, qui tentèrent le 11 avril de se porter vers le nord-ouest, furent accueillies par un feu tel qu'elles rebroussèrent chemin et qu'elles i entrèrent dans leurs tranchées de départ après avoir subi des pertes terribles. JJn prisonnier du 52e d'infanterie de réserve de la 107e division déclare que, dans la bataille du 23 mars, nos mitrailleuses fauchèrent la moitié de sa compagnie. Ce prisonnier est âgé de 43 ans. Il était arrivé d'Allemagne avec 500 hommes,' appartenant en majeure partie au Landsturm, tandis que le reste se composait de jeunes hommes âgés de 18 ou 19 ans. La bataÉiJe d'Hangard en Santerre, LONDRES, lo a^ril. Le correspondant de Reuter au front donne les détails suivants sur l'âpro lutte qui se livra vendredi aux environs d'Hangard-eu-Santerre, point très important au nord de la route de Noyon à Amiens, à 10-j milles de cette dernière ville. Les Allemands lancèrent trois attaques pour former un saillant entre les lignes françaises et britanniques' et pour se rendre maîtres de la route d'Amiens. Le village passa à diverses reprises d'une main dans l'autre. A la longue il demeura entre les mains des Français qui lo reconquirent juste à temps pour sauver la garnison. Dans la grande bataille du 4 avril un batail Ion français le défendit contre les attaques acharnées de l'ennemi. Les Allemands enlevèrent la hauteur commandant le village. Les Français les en délogèrent ea réoccupèrent le village. Cinq jourà après les Allemands renouvelèrent leurs attaques. En fin de journée leurs compagnies pénétrèrent dans le village. Des combats se livrèrent dans les rues durant toute la nuit. Des corps à corps se produisirent devant .et dans presque chaque maison, mais les Alltv mands furent à la longue refoules. Vendredi ceux-ci revinrent à la charge. Dans le village encerclé le major se retrancha dans une maison et y tint bon de 8 h. du matin jusqu'à 6 h. du èoir. Il lança an quartier général français, qui organisait une brigade de renfort, de fréquents appels au secours au moyen de la télégraphie sans fil. Son premier radio disait: ,,Je suis encerclé". Le second: ,,Je tiens encore bon, mais hâtez-vôus". Le dernier: ,,L'ennemi so prépare à l'assaut '. It était 6 h. du soir. Quelques minutes après la garnison était faite prisonnière. La contre-attaque française ne put se déclencher que deux heures plus tard. Elle fut exécutée avec succès par des troupes franco-britanniques. Les ruines fumantes d'Hangard furent reconquises et des centaines d'Allemands fîûts prisonniers. Tous les prisonniers français furent délivrés, sauf le major et un autre officier qui furent emmenés immédiatement après leur capture. L'héroïsme de la 55e division britannique LONDRES, 15 avril. (Reuter). On reçoit le télégramme complémentaire suivant du quartier général français: Le 9 avril, dans la matinée de l'attaque allemande, la 55e division (territoriaux du West Lancashire) occupait un front de 6000 mètres vers Lavoue. L'ennemi lança avec 3 régiments^de la 4e Ersatz Divisie, g-u grand complet, une attaque sur la partie méridionale de ce front-. Suivant un bulletin tombé entre nos mains et émanant de l'état-major de la division ennemie le triangle Givenchy, Pestai-bert et Gorre formait l'objectif de l'action. Le bulletin dit: ,,Nos trois régiments 113 trouveront devant eux que six compagnie-et tout au plus 2 bataillons de réserve à Festubert et à Givenchy. Un bataillon de la division de réserve se trouve au sud dv canal de La Bassée à Lepréol. Nos batterie, par un feu violent, empêcheront ce deroja bataillon à participer à la bataille pour Fc tubert et Givenchy'-. ,,Ces trcupes sont des fractions de la 55.' division britannique qui, après avoir combattu sur la Somme, subit de fortes perl en Flandre et près de Cambrai, dépeint* par des prisonniers en mars 1918 comme une division destinée à garder un secteur calme, et douée de qualités au-dessous de i moyenne'* '. Cet ordre fut distribué à tous les gradés dans le but manifeste de stimuler les troupes à l'attaque et avec la conviction que h\ résistance ne serait pas bien forte.. Si cet espoir était sincère, il aura été cruellement déçu. Le 9, de bonne Jieure, la 55e division re poussa toutes les attaques dans les ligne avancées et se maintint sur ses position Plus tard l'infanterie allemande ayant pc nétré dans les positions portugaises, ci : forma un flanc défensif vers le nord-est, tria ligne Givenchy-Festubert jusqu'aux environs du Touret. Elle maintint presque int gralement cette ligne jusqu'à ce qu'elle ffr relevée après six jours de luttes ininterrompues au cours desquelles elle repoussa les attaques répétées de l'adversaire avec de fortes pertes pour lui. Elle fit également un millier de prisonniers. Dans la première journée les troupes ennemies occupèrent temporairement Givencliy et Festubert mais la 55e division les en délogea aussitôt par une contre-attaque briLlami où elle fit des centaines de prisonniers. Toutes les autres tentatives ennemies pour en1. ■-ver ces positions échouèrent grâce à la ré sistance opiniâtre de la 55e division. Le 11 l'ennemi réussit à pénétrer da'is un poste ail nord de Festubert, mai? il en rut aussitôt délogé. Le 12, au soir, la 55e division, améliora sa position tdaas ce sec-

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software. 

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Add to collection

Location

Subjects

Periods