L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1918, 18 May. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/7m03x84n21/
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^cmo Année No i30â TTcéSî» Tsonutîs:.; istnaî T^13 L'ECHO BELGE L'Union fait la Force. »Iournal QasottcSâera du malin p*iraissaîit en Hollande Belge est notre nom de Famille. rouies les lettres doivent être ^idressé^s f*u Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. Abonnements: Hollande fl. 1.50 par mois. Etranger fl. 2.00 par mois. Pour les inaarciiia ci© rédaction: 1M. X. VOORBUBGWAL 234-240, l Charles Bernard, René Chambrï, militaires au Iront et les militaires internés en Hollande fl. 0.7S par mois payable | AMSTERDAM. Téléphones: 2797 et 177.1. ^omdédeKédaction ; j Emi(e [>aino.-tré. Par a^tioipation^An nonces iJ5^cent^ hgne. Foiir le Piiaianstère de bliijk. J'ai devant moi u. lettre.... Elle remonte à plusieurs semaines, aux jours d'angoisse de la grande ruée allemande ^ sur Amiens. Notre pensée, alors, ne pouvait se détacher du champ de. bataille où, encore une fois, se jouaient nos destinées. Comment s'occuper d'autre chose sinon du drame qui mettait* en présence les armées du Droit, de notre droit, et les hordes barbares vomies par la profonde Allemagne ? Avec deux peuples s'affrontaient deux 6ys-ièmes, G-allos pro libertate, Germanos ad praedam, comme a dit Tacite. La lutte effroyable n'est pas terminée. Mais les Germaine n'ont pas eu la proie qu'ils convoitent et le3 Français, enflammés pour la liberté, ne seront point vaincus ni la liberté avec eux. Il est entré un peu de repos dans notre âme, un peu de répit dans l'esprit. Je reprends ma lettre: „....Que de fois vous avez exalté nos admirables soldats qui, là-bas, sur l'Yser, défendent le dernier lambeau de notre territoire. Ne pensez-vous pas que notre admiration doive aller non seulement à ceux qui continuent de combattre pour sauver notre patrie du joug de l'ennemi, mais aussi à nos Blessés et Mutilés de guerre qui paient la rançon du sacrifice qu'ils ont fait au pays ? Et ne pensez-vous pas qu'il est de notre devoir, à nous autres. Belges, de soutenir, d'encourager, de guérir par tous nos moyens ces malheureux blessés, ainsi que les tuberculeux de guerre ?" Evidemment, je le pense. Est-il un de nos compatriotes, un Belge quel qu'il soit, qui pourrait ne pas le penser? L'<idée do nos mutilés de guerre est inséparable de celle do leurs'compagnons qui combattent. Ils sont confondus dans la même gloire et dans le même amour, mais cet amour, quand il s'agit de ceux qui ont déjà, comme dit notre correspondant, payé la tan-çon de leur sacrifice, se fait plus tendre encore et se revêt de piété. Individuellement chacun de nous se sent F obligé de ce blessé de guerre oomme 6i c'était pour nous qu'en exposant sa vie il avait perdu l'usage d'un bras' ou d'une jambe, ou qu'il a été privé de la lumière, ce supplice pire que tous les autres. Et, pour n'être point exposés à la honte qu'on nous fasse sentir que la mutilation de cet homme crée dans son chef un droit, hâtons-nous de comprendre qu'elle nous impose à nous un devoir. Nous avons eii, déjà, l'occasion de parler d« l'oeuvre admirable de la reéducation professionnelle de nos mutilés de guerre, en Franco. Cependant nous avons parmi nous des héros de la première campagne en Belgique, des glorieuses victimes des combats sous Liège et sous Anvers. Pour comprendre ce lien de reconnaissance et d'amour qui nous relie à eux, nous n'avons pas besoin d'un effort d'imagination. Il suffit que nous regardions autour de nous. Du contact immédiat, de la perception de nos sens jaillira une lumière plus vive, plus fécondé surtout. Nous sommes dans un do- . maine où sentir vaut mieux que de raisonner, où le coeur est meilleur guide que l'esprit. Allons à Katwijk. Des dunes où quelque fille de pêcheur promène son costume pittoresque, la plainte de la mer, l'éternelle plainte qui berce et endort le monde. C'est là qu'une centaine de nos mutilés et cent cinquante tuberculeux de guerre environ se trouvent boepitalisés par les soins d'une oeuvre dont yn peut dire qu'elle crée des miracles. Et qu'est-ce, sinon un miracle dans le sens le plus strict du mot, que de rendre la vue iux aveugles, la marche aux paralytiques, a santé aux malades, la vie aux mourants ît, par dessus tout cette chose divine syr a terre, l'espoir aux désespérés? L'oeuvre du Phalanstère de Katwijk recrée des hom-nes avec ce qui n'était plus que des débris l'hommes, elle restitue en meme temps a 'existence et à la société des corps sains î-nimés d'un esprit sain selon cette maxime incienne que Rubens, le plus grand et le îlus parfait de notre peuple, inscrivit àu fronton de sa demeure. A Katwijk nous >ayons notre dette à ceux qui se sont fait :stropier pour nous. Nous payons... C'est-à-dire que Katwijk îous donne le moyen, chacun dans la limi-e de ressources, hélas! de plus en plus ré-luites, de payer cette dette sacrée. En ef-et, mon correspondant poursuit : ,,Pour issurer à un aussi grand nombre de mala-les un régime reconstituant il faudrait >eauooup d'argent car toutes les choses in-lispensables à la vie augmentent de prix lans des proportions effrayantes.-." Oui, a sempiternelle antiertne des ménagères [ui, parfois, nous fait sourire, mais dont îous-mêmes, à l'heure des repas, nous pou-or^ vérifier le bien fondé. Et n'est-il pas ffrayant de penser qu'à cause de cette pro-aïque et terrible réalité de la vie chère, me oeuvre de régénération comme celle-ci misse être seulement, entravee, et, qui sait, ondamnée à périr? ,,Si on ne vient à notre ,ide, ainsi continue notre correspondant, ious serons obliges, a notre grand regret, .e fermer les portes du Phalanstère et alors ue deviendront ces braves qui se sont | ; acrifiés, désole début de la guerre, à la éfense de nos foyers, eux qi - jusqu'à pré-ent nous sommes parvenus à soigner et , onsoler, devrons-nous les abandonner en-ièrement à leur trist sort? et cela aulfho- ; lent où la vie devient presque impossible ( ceux qui ne sont pas soutenus?" • Et le Gouvernement? Ah, oui, le Gou- ] ornement Tant de gens se sont familia- isés avec cette idée que le gouvernement, 1 iar le fait qu'il est gouvernement, a tout f nsemble tous les pouvoirs et tous les de- i oirs. Il doit à la fois faire la guerre et \ cmer le rôle d'une Providence pour chacun « e nous. Est-il donc si difficile de compren-,re tout çg qu'une théorie pareille a de sec, < d'humiliant et d'injuste aus^i? Le gouvernement subsidie Katwijk comme il subsddie Port-Villea, en France. A l'initiative privée de faire le --te. Quant aux fonds importants recueillis par des oeuvres comme le ,,Sou du Mutilé" et ,,Les Invalides Belges", ils sont réservés jusqu'après la guerre.... Nous, ne laissons pas mentir la promesse d'espoir dont le soleil du printemps, illuminant tout le large, inonde les yeux et le ooeur des pensionnaires de Katwijk. Charles Bernard. i En large à faunlp belge. Les Mcoups de sonda" allemands sur le front belge. — 20 reconnaissances offensives en 28 jours, — Le coup de main de Dixmude. — Le 7e avion boche descendu par André de Meule-meester.(Front belge,^mars lpl8. — D'un .témoin oculaire). — La lecture des communiqués quotidiens et du résumé hebdomadaire de la situation, publiés par le Grand Quartier Général belge, renseignent ceux qui suivent l'action inlassable des soldats du Roi Albert. Ils n'ignorent pas que l'artillerie-est sans cesse en action de même que l'aviation, que' l'infanterie exécute des raids et repousse les patrouilles ennemies. A ce propos, il est intéressant de faire remarquer ,,en marge du communiqué", ainsi que le dit une formule généralement adoptés maintenant, que Jes Allemands ont été particulièrement entreprenants pendant le mois de février. En 28 jours, ils ont organisé contre nous pas moins de vingt coups de main et patrouilles, t'est-à-dire des reconnaissances offensives, préparées ou non par un tir d'artillerie. Il y en eut huit contre Nieuport, trois dans la région de Mannekensveere à l'est de la ville, uno contre Oud-Stuyvekenskerke, deux devant Dixmude, six contre nos positions conquises en avant de Merckem. Vous avez eu des détails xdéjà sur la plupart d'entr'elles, les plus importantes. La plus remarquable et la plus récente fut déclenchée au nord de Dixmude dans la nuit du 26 au 27 février. La nuit avait été relativement calme, c'est-, à-dire que l'artillerie allemande nous avait } envoyé quelque trois mille projectiles pour nous tenir en éveil. Nous ne restons pas les bras croisés. Une politesse en vaut une autre. ! Vers la fin de la nui* une dizaine de bat- j teries allemandes de petit et de moyen cali- j bre, conjointement avec l'artillerie de tran- ! chée, précipitèrent leur tir en une prépara- ; tion violente. Pendant trois quarts d'heure, I plus de trois mille projectiles s'abattirent ainsi près de notre première ligne devant Dixmude et au nord de la tête du Haut- ■ Pont de Dixmude. Puis, tandis que les mitrailleuses rasaient le parapet de nos tranchées, que les minenwerfer et les lance-grenades faisaient rage, six barques sortirent du canal de Handzaeme, qui, après avoir traversé Dixmude de l'Est à l'Ouest, se jette dans l'Yser au nord de Haut Pont (ou tout au moins des vestiges qui en indiquent 1'"emplacement). Chacune d'elles était montée par une demi douzaine d'hommes. Sou6 la protection de ce feu intense, elles devaient approcher de la rive ouest, y débarquer leur monde, explorer nos ouvrages et en ramener des prisonniers. Simultanément, un autre groupe d'Allemands élevaient une échelle-passerelle à droite du pont; ils devaient la jeter sur l'Yser qui n'a là qu'une vingtaine de mètres de largeur et passer ainsi de notre côté. Mais l'ennemi comptait sans les nôtres. ' Nos batteries et notre artillerie de tranchée } lui répondaient du tac au tac. Les bar- ' ques furent copieusement arrosées de grenades, au point que les occupants de cinq de ces embarcations les abandonnèrent précipitamment en sautant dantf le fleuve, pour î s'efforcer de regagner à la nage leur cive de ] départ. Une seule barque aborda. Six Aile- ] manda pénétrèrent dans une tranchée, mais 1 ils en furent chassés après une lutte corps à corps, aussi brève que violente. Eux aussi reprirent le large. D'autre part, le groupe allemand de la passerelle était énergiquement canonné. Il renonça à lancer son ,,pont de fortune" et 1 laissa retomber l'échelle qui était déjà dres- J sée pour chercher un abri. : Au petit jour nous l'avons pu voir, abandonnée sur la rive, tandis . que les barques étaient misérablement échouées, faisant eau par les blessures que leur avaient faites les £ grenades. ^ C'est la. première fois que les Allemands ' essaient de traverser ainsi l'Yser dans la région de Dixmude. La tentative ne leur a £ pas réussi. c Retenons de ce relevé de vingt coups de € main et patrouilles en %8 jours que l'enne- 1 mi sonde éneçgiquement le front belge mais ^ue nous y faisons bonne garde. Il arrive £ même — nous l'avons vu le 1er février — :jue les patrouilleurs venus pour faire des * prisonniers chez nous laissent un des leurs c m nos mains. a Et puisque j'es suis à annoter le com- e muniqué ,,en marge", voici des détails sur c e combat dans lequel l'adjudant De Meule-meester, qui est en tête des as belges depuis 1-a disparition de Tieffry, a abattu son sep- c :ième avion homologué. ,,C'était donc le 21 s lévrier, me dit-il, je volais entre la boucle c le Tervaete et Dixmude. Il était 2 heures a 1/2. Je suivais une patrouille de quatre c ilbatros. Un d'eux s'est détaché pour atta- h juer un avion anglais. Je suis tombé dessus i coups de mitrailleuse. Les trois autres ont >ique sur moi pour dégager leur camarade. *1 était trop tard. L'en-wemi avait été at-/eint. H descendait en vrille. On l'a vu /abattre'sur le sol. Je me suis retourné con- \c re mes trois agresseurs et je les ai accueillis r, i la mitrailleuse. Us se sont dispersés. Je uis rentré dans nog lignes." ^ AncNré Dp Meulemeester n'avait pas per- î lu sa jouriTeea u En Belgique. 1 JX -^es fortunes fabuleuses ont été acquises m.» a. par d'aucuns depuis trois ans et leur luxe A Saint-Gilles, tout le cuir étant réquisi- outrageant fait penser parfois que la vie tion né par les Allemands, plusieurs coidon- pafi complètement arrêtée et le travail neries communales ont été forcées de cesser entravé par la guerre qui empêche la ré- le travail. Il n'y en a plus qu'une seule, des affaires. celle de la rue du Croissant, à Saint-Gilles, qui fonctionne. Elle est gérée par le Comité Tprs S ^ -à- National de Secours et d'Alimentation. Des _ il^ 11a o. O l ^ diverses communes les clients y affluent Ces jours derniers, pendant l'absence du nombreux; mais, sans carnet d'identifi<mtion, fermier Marot, d'Herbucken (Dinant), un sans quelque bon spécial, on n'y a guère individu s'est introduit dans la ferme et accès. Il serait d'ailleurs impossible d'y ad- s'est emparé d'un coffret contenant 13,000 fr. mettre tout un chacun. et d'une montre en or. Ce n'est que quel- ques heures après que le vol tut découvert. A ILrft & ** © enquête est ouverte. Il circule en ville depuis quelques jours fî"il S ^ © 11 un nouveau type de voiture destinée à, la Daux lla, , iS caiubnol .ur3 ojt (,ssayé de bociete deg Tramways Liegeois fepacieux, 3>introduire dina la propriét6 de M. Nicolai, leger, élégant, le nouveau véhiculé est gene- bourgmestre. Gomme, en oe8 derniers temps ralement, admire. Malheureusement on se deg méfaitg nombreux avaient été commis demande pourvoi la société a abandonne dang le voisin 0 M_ Nioolai montait Ja les couleurs iiegeoises pour adopter des de ave0 son domeSti(1Ue. Il a pu arrêter teintes jaunes et brunes. UQ deg bandltSi malgré lea effortB dç aon complice, qui a blessé le bourgmestre }a A Anvers tête. Le domestique, accouru aux cris de Les arrivages pour le Comité National, qu son maître, a mal arrangé un des cambrioleurs, étaient devenus plus rares les jours derniers ont repris quelque peu. Trois allèges vien- Au Pays WsilEojn nent u'entrer au port: „Arlon", avec 319 _ tonnes de lait: „Belgenland", avec 478 ton- Quelque temps avant la guerre le fils d'un nés de choucroute et „lilvire" avec 182 p^tre-decorateur de La Louyière se suici- tonnes de saindoux et 165 tonnes de viande. £alt à la suite d une admonestation paternelle. * * * Kegrettant ^a sevente, le pere se nt sauter Dans la mabropoie, qui semble plutôt une la. cervelle. Restée seule au légis, la mère nécropole, hormis les bateaux da Relief, les vieut auJourd hui de^se^suicider à son tour ! eauxxie l'Escaut ne sont.»plus sillonnées par i ~ ., . . - i r , ' ~r , On a vole ces îours-ci pour oo.OOO fr. les steamers. Les armateurs sont navres. Les , . , J. , m • rr • m m • n. il, i de cuir a courroies à la Tannerie Hupm-Cail- nulliers de doc.kers, avec leur poigne mas- l d0 Bincha sive, proiessent une telle rancune contre le ' * * * Hun qu'ils ne peuvent s'empecher, à la L " g oo ^ ^ Ieii[ê deg eaus de tombée du jour, de bousculer sur les quais , m d , R .. , „a,1a„rH H.n„ I i , i . , la lUBUac. aU U Util Clo ld, JjilliLo, ie od'idvre u. un les Boches qui viennent voir leur ,,Anit- . n'r , ■ D j • -v • « -tr ^ " nomme Martin 13...., domicilie a Herve. werpen . * * # La semaine dernière des arrivages succès- gur r ;nv;tation» de rautorité aUemande, sifs de poisson de Rotterdam furent repartis 1(J C(mg6il communal de Hollogne -aux-Pierres ' entre la population a raison dune once et vifmt .de T0jer un crédh de franog demie par tete. £. , v pour subvenir aux frais de logement des La ration de pommes de terre est fixee a Groupes occupantes, et un crédit de 186.000 190 grammes par personne et par jour, ce francs p0ur parer aux dépenses occasionnées qui est une amélioration notable en compa- par la guerrô et l'occupation allemande. raison des 50 grammes de cet hiver. Elles | ^ sont d'une bonne qualité et proviennent des Polders. Le pain gris est devenu acceptable; »» Les oeufs sont à 60 centimes, mais difficiles il PB an a denicher ainsi que la viande, obtenable * de 20 à 25 francs le kilo. Il faut un billet ld mai 1917. La république du Honduras le 1000 francs pour s'habiller fort simple- romipt ses rdatioms 'diplomatiques avec ment des pieds à la tête. " VAllemagne. Les opérations militaires Duels d'artillerie à l'Ouest iluire dss bombardements réciproques les communiqués ne signaient que de petites actions locales au iront occidental. La situation au front italien. L otîensive auemanîng. Pas d'événements importants, (Uommunïqué officiel) LONDRES, 16 mai. (Reuter.) A part es actions d'artillerie réciproques, prmei-alem^ût au front au nord ae la Lys, il n'y rien ci'important à signaler. Bombardements réciproques. ( G' cmrnùmq u è o/fioi el. j •PARIS, 16 mai. (Reuter.) Au nord et u sud de l'Avre, de part et d'autre, l'artil-ïrie déploya de l'activité. L'infanterie 'entra pas en action. Sur le reste du front i journée fut calme. Los Britanniquos abattent 31 appareils ennemis. (Communique officiel.) LONDRES*, 16 mai. Les pilotes britan-iques lancèrent hier 24 tonnes de bombes, otamment sur les gares de Tournai, Courrai, Chaulnes, sur les cantonnements vers 'ouai, Bap'aume, Menin, sur la Somme et xr le canal de Zeebrugge à Bruges. 25 avions allemands furent abattus, 12 utres oontraints d'atterrir. Les batteries réciales en abattirent encore un. 11 avions ritanniques ne rentrèrent pas au camp. Dans la nuit nous lançâme? des bornas ir les gares de Chaulnes, Lille, Douai, les mtonnements à Péronne, Bray, Bapaume i les bassins de Bruges. Un avion bntan-ique ne rentra «pas au camp. ^ i Le 16 nous bombardâmes les usines et la ire do Saarbriioken, en Allemagne. j En passant les lignes ennemis, nos avions vrèrent une bataille à 10 appareils ennemis ni dura jusqu'à ce que l'objectif ait été . éteint. Àu cours de la lutte 2-5 appareils , inemis attaquèrent» violemment nos esca- j cilles. En dépit de ce fait, 24 bombes de calibre urd furent lancées sur les objectifs. Ou ►nstata plusieurs explosions et un incendie ir les voies ferrées. Les Britanniques exé-itèrent une attaque collective contre les Dpareils ennemis, dont ils en abattirent nq. Un avion britannique dut atterrir, s autres rentrèrent indemnes. Sur le front italien. Succès locaux des alliés. (Communiqué officiel) ROME, 16 mai. (Stefani.) Près d -jso-ne nos détachements d'assaut s'introduisi-nt dans les lignes ennemies. Des occupants un certain nombre fut tué, ndis que d'autres furent mis eni fuite/ ous fîmes également quelques prison-ers. ! Près, de Canove (Asiago) des patrouilles • ; anglaises s'introduisirent dans les lignes ( j ennemies. Elles firent prisonniers un offi- i cier et quelques soldats. Au cours, du com- ; bat qui eut lieu l'adversaire subit des \ pertes. c : Des tentatives de l'ennemi pour appro- < S chèr de nos postes avancés dans la vallée de j Rosolo et dans celle de Posina échouèrent i S à la suite de notre feu. , e I Dans la plaine de Lagarina, en Vallarsa et sur le plateau d'Asiago, de part et I i . d'autre, des actions d'artillerie se produisi- 1 rent. ' t Dans les positions ennemies des incendies r et des explosions se produisirent. c r Les attaques de la marine italienne contre € le port de Pola, j ROME, 16 mai. (Stefani-) Un communi- r qué dé l'amirauté a annoncé qu'un navire f de guerre de la classe des ,,Veribus Unitis", qui comprend les quatre ' dreadnoughts de f la marine autrichienne, fut atteint à plu- x sieurs reprises par une torpille dans le pert j de Pola dans lequel, pour la- seconde fois, p des marins italiens se sont introduits. l; C'est un exploit dont l'importance résul- e te nettement. r Au cours de cette guerre notre marine I entreprit déjà 13 mouvements offensifs c "contre les bases navales de l'ennemi. Cette o dernière opération avait pour but de. mettre î hors de oombat un des plus , ranci-'' r.—i- e res de guerre autrichiens. c< Au cours du mois de novembre 1916 une d tentative analogue de notre marine ne don f na pas de résultat. A cette époque un de t nos torpilleurs s'introduisit dans le canal de a Fasana et lança deux torpilles d«ns la direction d'un grand navire de guerre qui d se trouvait à l'ancre. Malheureusement les h deux torpilles furent arrêtées ^^r .• triple f rangée dé filçts protecteurs qui avaient été d tendus autour du navire, de 6orte que la q tentative ne donna pas les résultats atten- d dus. Une autre attaque audacieuse est celle s: qui eut lieu aru moiis de décembre de l'an- C née dernière quand un de nos torpilleurs I força le port de Tricate et torpilla le na- o vire cuirassé ,,Wien". . f L'attaque au mois de novembre fut © arrêtée dans le canal de Fasana, a'ors que c cette dernière attaque fut menée à bonne n fin. « p Forcer le canal de Faasna con?t-i"o déjà s; une entreprise très difficile. L'entrée entre ri Fasaria et Brioni est protégée par de-s mines J a et des filets à travers lesquels on ne par- n vient à se frayer un chemin qu'^u prix j € d'étonnes effort^ . \ p Les buts de guerre des alliés. lue interpellation à le hifsre des Communes. Un discours importants de M. Baitour. Déclarations de M. Âsquith et de lord Ceci!. La lettre de l'empereur Charles. Les déclarations du ministre Balfour. LONDRES, 16 mai. (Reuter.) A la Chambre des Communes M. Runciman posa les questions suivantes: La lettre de l'empereur Charles, lorsqu'elle fut communiquée au gouvernement français et transmise ensuite par celui-ci au chef du cabinet britannique, a-t-elle été signalée également à d'autres alliés? Le gouvernement fut-il mis au courant de l'événement? Le chef du cabinet en informa-t-il à temps le ministre des affaires étrangères? Pourquoi les relations furent-elles rompues ? Etait-oe pour des motifs d'une nature purement territoriale? Etait-ce parce que la France posa des exigences concernant non seulement l'Alsace-Lorraine mais encore la situation de 1814 ou même de 1790? M. Balfour répondit d^ la sorte: Nous n'avons jamais noué ni rompu de telles négociations, si elles furent désirées par d'autres. Lorsque le représentant d'un pays belligérant nous fera des propositions sérieuses, nous les prendrons en considération. Il va sans dire que nous ne nous en occuperons pas à l'insu de nos alliés. La lettre fut écrite par l'empereur Charles à un de ses parents. Ce dernier la transmit confidentiellement au président Poin-caré et au chef du cabinet français avec la réserve de ne la communiquer qu'au roi George et à M. Lloyd George et non aux autres ministres britanniques. J'étais aux Etats-Unis lors des discussions relatives à l'affaire. Lorsque je rentrai, je n'y attachai pas autant d'importance que j'aurais dû. A cette époque le gouvernement américain n'était pas mieux au courant que moi des faite. Mais on tomberait dans la plus grave erreur en prétendant que nous eussions jamais manqué de confiance d^ns le président et le gouvernement des Etats-Unis. En ce qui concerne mes opinions sur la guerre et sur la diplomatie de guerre, je n'ai pas plus de secrets pour M. Wilson que pour toute autre personne. (Ovations). A mon avis il est impossible pour la Grande-Bretagne et les Etats-Unis de continuer leur grande tâche ou de traiter les problèmes quotidiens très compliqués sans confiance réciproque et, pour ce qui me concerne, je ne retirerai jamais ma confiance à personne. (Ovations). Quant à la conférence de Stockholm, je demeure convaincu qu'elle était impuissante à amener la fin de la guerre. L'attitude du gouvernement britannique vis-à-vis de cette conférence n'a aucun rapport avec la lettre de l'empereur Charles au prince Sixte, ni avec les discussions qui y donnèrent lieu. Dans uno de ses questions M. Runciman fait sans doute allusion à la visite rendue par M. Doumergue au tsar au début de 1917. Or, l'extension de l'Alsace-Lorraine n'a jamais constitué un but de guerre des alliés. Cette entrevue ne nous fut signalée que beaucoup plus tard, elle ne fut d'aucun intérêt international, elle ne nous soumit à aucune obligation et le gouvernement britannique ne fut jamais dans l'occasion de discuter un tel point de vue. Nous n'aurions d'ailleurs jamais pris au sérieux un tel projet et je crois également qu'il n'a jamais ; fermé un point du programme de politique : extérieure d'aucun gouvernement français. Suivant M. Outhwaite le point en question ne se rattache pas à ce traité, mais à La déclaration de la presse que M. Poincaré ivait répondu à la proposition de l'empereur Charles par une exigence relative à rette extension territoriale. Les discussions l'ont pas été rompues à la suite d'une telle exigence. Nous ne connaîtrons peut-être amais les mobiles de Czernin et des empe-•eurs Charles et Guillaume dans cette af-aire.A mon avis il s'agissait de propositions aites par un parti n'aspirant pas à la paix nais désirant diviser ses adversaires. Comme M. Clemenceau le déclare, on voulait faire )asser la reddition de l'Alsace-Lorraine à a France comme le but de la guerre toiit ntière et déclarer que la France recevrait, 'Alsace-Lorraine et l'Italie rien du tout, lorsqu'on a affaire avec un peuple aussi ïynique que celui des centraux, une sorte de ontre-attaque est fort nécessaire et celle de vl. Clemenceau semble avoir produit un ffet tel que les mobiles de la diplomatie des entraux ont été mis à nu d'une façon ra-licale. Pour moi, les centraux n'ont jamais swt de tentatives en faveur de la paix, mais où jours pour semer la zizanie parmi les illiés. Il" n'y a nul indice que, dans les milieux lirlgeants en Alemaghe, on discute la possi-ïilité de conclure une paix équitable, une >aix qui assurerait la liberté du monde et tes peuples dominés par l'Allemagne, La :ue6tion a été examinée par la commission le la Cliambre française avec une connais-an oe des faits plus approfondie que la Chambre des Communes ne peut le supposer, ja Grande-Bretagne ne possède pas de telles ommissions d'enquête. Les Français ftn irent un large emploi dans l'affaire n question et ils arrivèrent à la con-lusion que la lettre de l'empereur Charles ie fournit aucune base satisfaisante tour une paix honorable. Il est pos-ible que d'autres motifs que des considé-ations juridiques sur les faits historiques ient amené cette conclusion. Mais si la com-nission eût agi avec quelque prévention, lie se fut montrée favorable à une ra-ix assurant la reddition de l'Alsace-Lor raine. En effet, l'empereur Charles ne promettait-il pas de soumettre à l'Allemagne sa proposition de satisfaire l'exigence de la France pour terminer ainsi la guerre? S'il y avait en quelque possibilité que la proposition eut pu aboutir à une paix honorable, la commission française eut exprimé son regret que le chef du cabinet et le gouvernement français n'aient pas tiré parti de l'occasion. En tous cas, on ne peut nous reprocher d'avoir eu des intentions égoïstes dans cette afaire. Le gouvernement britannique, plus que personne, aspire à mener dette guerre à une fin honorable. Si l'on nous indique un moyen d'atteindre ce but nous l'accepterons. Jetais nous faisons partie d'un groupe de nations luttant contre les centraux et ces derniers, pour autant que je sache ont moins que jamais l'intention de satisfaire nos exigences légitimes, au sujet desquelles la nation tout entière est parfaitement d'accord.Nos griandsbuts de guerre ne peuvent }tre réalisés que par une confiance mutuelle absolus entre les alliés. (Ovations). Les déclarations de M. Asquith et de lord Cecil. M. Asquith fit les déclarations suivantes : Il est rassurant, non seulement pour la Chambre mais encore pour le monde tout entier, de savoir que le gouvernement britannique ne compte fermer la porte à aucune négociation tendant, à une paix honorable. * De ^ quelque côté qu'une telle tentative ■aura été faite, si elle se base sur une autorité suffisante, sur des considérations positives et sur la bonne foi, elle sera donc prise en considération. Je suis d'accord avec M. Balfour sur les bute de l'Entente et sur le fait qu'aucune extension de force n'aura lieu. Je considère ceci comme la seule base d'une paix durable. Lord Cecdl exprima l'avis que toute offre de paix bien intentionnée doit être prise en considération et mérite une enquête approfondie. Il déclara que les plans relatifs à une offensive diplomatique, c'est-à-dire à une propag-ande dans les pays ennemis, sont poursuivis. Il exposa ensuite l'attitude de la Grande-Bretagne vis-à-vi6 de la Russie, ainsi que son opinion sur la société des nations., —-—- — ■ • e-—cae»- . ■■ EKB Oei^fQtts© L'odyssée de M. Destrée. LE HAVRE, 16 mai. (Du correspondant du ,,Rotterdamsohe Courant".) Les renseignements reçus ici confirment que le député socialiste Destrée, ministre de Belgique en Russie», n'a pas été blessé lorsqu'il se sauva dp Pétrograde. M. Destrée déclare que le gouvernement finlandais, auprès duquel il chercha un refuge, le traita avec peu ! d'égards. A Viborg il fut presque victime de* voies de fait. La garde rouge garda, baïonnette au oanon et revolver au poing, le train où il se trouvait, tout comme si c'était un convoi de prisonniers." Les gardes menacèrent les diplomates qui voulaient quitter le train pour se rendre au buffet ou pour passer d'un -wagon dans l'autre. • • La conférence des parlementaires belges à Paris. LE HAVRE, 16 mai. (Du correspondant du ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant".) Le gouvernement sera représenté à la réunion des parlementaires belges, en juin, à Paris. Le gouvernement recevra plus tard les parlementaires à Sainte Adresse. Ers France Une déclaration de M. Franklin Bcuillon. PARIS, 16 mai. (Reuter.) A la réunion du parti radical-socialiste M. FranMin Bouillon, président de la commission des affaires étrangères, déclara que jamais on n'avait fait des propositions de paix compatibles avec la loyauté de la France vis-à-vis des aliés ou des buts de guerre du président Wilson. * * */ Une interview de l'aviateur Fonck. PARIS, 16 mai. Un collaborateur de l'Echo de Paris, qui a pu joindre le sous-lieutenant Fonck au moment où il sortait du cabinet du président du Conseil, Reproduit quelques déclarations intéressantes du célèbre aviateur. Fonck raconta d'abord qu'il n'avait pas de ,,système" ; il attaquait de n'importe quelle manière suivant la façon dont le gibier se présentait, mais tou- ' jours en partant de ce principe que la chasse comporte la surprise et la décision rapide. L'important, dit-il, est de tirer en temps voulu et sous les angles morts ; c'est-à-dire au moment où les appareils adverses évoluant pour prendre la position la plus avatageuse au oombat, l'ennemi 6e trouve à découvert et hors d'état de faire usage de ses armes; or, ce temps est très court. S'il n'est pas utilisé, il n'y a plus que la feinte pour vous tirer d'affaire; cabrioles ou glissades sur l'aile en attendant que l'occasion se présente de nouveau de mettre dans le mille. L'aviateur déclara en terminant: Surtout dites bien ceci qui est vrai et qu'il faut bien qu'on sache: nous possédons maintenant sur les Allemands une supériorité 'manifeste comme aviation de chasse et nous avons, nous, aviateurs, l'impression que nous la garderons, cette supériorité. Eux aussi ont cette impression, et c'est pourquoi le ni.veau moral, la confiance, si vous préférez:' ,est 'très en haussa chez nous, en baisse chez euXy

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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