L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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17 September 1916
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s.n. 1916, 17 September. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/ff3kw58k5p/
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2ème Année N°. 694 S cents Dimanche V7 septembre S91G L'ECHO BELGE i 'Union fait la Forcer «Journal quotidien du matin paraissant en Hollande. Belge est notre nom de Famille, Toutes les lettres doivent être adressées att bureau de rédaction: 35. VOORBURGWAL 234-240, AMSTERDAM. Téléphone: 3797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. _ ... . ( Charles Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: { „ , , , _ ( René Chnmbrj, Emile Painpare. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration d« journal: N.Z. Voorburgwal 234-240, Ainsterds ni Téléphone : 177S. Abonnements: Hollandeil. 1.50 pai-mois. Etranges-fj.2.00 nantit! Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents la ligne. La Serbie ressuscité Parmi tant d'importants succès militaires qui, depuis trois mois, ont fait entrer la - guerre dans une phase nouvelle, il n'en est pas un qui ait retenti à l'intérieur de nous-mêmes comme la victoire serbe. Il n'en est pas une, en effet, où éclate mieux l'un de : ces retours d'autant plus impressionnants r qu'ils ont été plus lents à venir de la Justice Immanente; il n'en est pas une où nous : [voyons plus clairement le triomphe'de la ' cause du Droit et de l'Humanité, où nous touchons du doigt la punition du coupable, du fourbe et du parjure. Cette victoire, pour •• tout dire, satisfait l'instinct du peuple ■ et sa. signification morale dépasse de beaucoup sa signification militaire, si grande jaêmô que oelle-ci nous apparaisse. Reportons-nous à un an en arrière. Apres . fane longu# période de négociations où le rusé Ferdinand et son ministre Radoslavoff' Savaient joué un double jeu auquel notre ï diplomatie -commit la faute de se laisser 1 prendre, le Cofcourg, brusquement, se jet,ait f sur la Serbie au moment où son armée, déjà 1 • deux fois victorieuse mais épuisée par ses • p. .victoires, se portait vers le nord pour repous-' per une troisième invasion germanique. * r La France, comme d'instinct, se porta au < f .pecours du petit peuple menacé. Ah! que j i n'avait-011 écouté Bria-nd qui depuis de ] j longs mois avait préconisé l'envoi d'une ' ax'mée de secours en Serbie pour intimider ] le Bulgare et menacer l'Autriche. Trop1*» tard, disait M. Clemenceau. Trop tard, ] opinait le cabinet de Londres. Mais la Fran- < ce tint à son premier mouvement qui est < toujours le bon. Elle entraîna l'Angleterre * et l'expédition de' Salonique fut décidée. La division du général Baflloud, remon- s tant le Vardar et la Tscherna,'dans l'impossibilité où elle se trouvait de couvrir la fron- c tière orientale de la Serbie contre la ruée des onze divisions bulgares, tenta de défen- * dïe les routes d'accès de la Macédoine serbe 1 et de couvrir Monastir. Débordée à son flanc € gauche, attaquée de front par des forces de s beaucoup supérieures, elle effectua une ma- t. gnifique retraite en échelons sur Salonique >: où l'ennemi, tenu en respect par une série 11 de combats d'arrière-garde, n'osa pas la « suivre. Successivement renforcé par des divi- d sions nouvelles venues de France, par des divisions anglaises transportées d'Egypte et fi par certains éléments de l'armée de Galli- r< f»oli. ce petit corps expéditionnaire devint E uno force considérable qui s'organisait dans le le. camp retranché de Salonique non plus en p< vue de la défense mais dans un but nettement offensif. _ j° Un moment seulement les adversaires de P* l'expédition de Salonique eurent le dessus, lo C'était aux mauvais jours de Verdun où se d'aucuns se désespéraient .disant: Ah ! si n< nous avions ici les 150.000 hommes de pl Sarrail. Mais la France est assez forte pour ce se défendre elle-même tout en préparant (c des revanches fécondes pour les peuples qui pî ont mis leur sort entre ses mains. Elle la brisa l'effort allemand sans se laisser distraire une heure du soin qu'elle avait pris ai de relever la Serbie. Se butant au mauvais cc vouloir de la Grèce qui lui doit cependant et son existence et sa fortune politique, gi elle accomplit ce tour de force de trans- lo porter à Salonique, via Corfou, les débris té de l'héroïque et malheureuse armée du roi m Pierre, arrivée enfin, après une retraite d< effroyable à travers les gorges remplies de di neige de l'Albanie, sur le rivage de l'Adria- ri: tique. Cent cinquante mille squelettes gre- dé lottant de fièvre et . couverts de guenilles ce furent métamorphosés en cent cinquante mille soldats, armés, . équipés, pleins de se: vigueur et brûlés seulement par le désir de di combattre. En eux et en eux seuls respi- fe< rait maintenant la Serbie plus qu'aux la: trois quarts assassinée, pays couvert de l'< cendres et de ruines où il ne restait plus vit que des veuves et des orphelins: de Pauvre peuple! Il n'en est pas que les l'héroïsme et le malheur aient fait plus lec grand. Il n'en est pas qui aient droit à y, des réparations plus éclatantes, ni à de plus XJ: terribles revanches. Et c'est l'aurore de ces Ai réparations et de ces revanches que nous voyons poindre aujourd'hui. Favorisés qU depuis un an par la fortune des armes, pa sai.s doute pour que l'humiliation de la au défaite leur parût plus lourde et plus tei amère, les Bulgares, enfin battus, ont été do: battus par ces mêmes Serbes dont ils la avaient juré l'extermination. va; On se doute de l'élan, de l'incompres- nia sible ressort moral que cette victoire a dû communiquer aux soldats du roi Pierre 1 qui, après en avoir été chassés depuis un hoi an, foulent enfin en vainqueurs, le sol fcre sacré de leur patrie. On peut croire qu'ils t,er sont possédés d'une force qui, désormais, da-peufc tout renverser, et que ce brillant fait i»0; d'armes par lequel ils ont reconquis la his conscience d'eux-mêmes n'est que le premier d'une série qui les conduira rapi- dement au triomphe définitif. Nous, Belges, nous sentons mieux ce que f é les Serbes ont souffert parce que nous souffrons comme eux. Comme eux nous * ? avons, été chassés de notre patrie c»t, comme j leur armée, notre armée lutte pour recon- C quérir no3 foyers perdus. Nous partageons *f, ' avec eux cotte exaltation où le premier succès a dû porter leurs âmes frémissantes. Et, en attendant l'heure proche où ce sera notrè tour enfin, nous crions de. tout coeuv a 110s irer^'. rire et île misère: Vive la .Serbie ressuyai tée. Jîliarjes Mx Encore l'Université flamanrlo-boche de Gand Nous n'avons jamais cessé d.'élever la voix contre cette institution mort-née, issue des oeuvres du seigneur von Bissing et de la clique méprisable de gamins qui aujourd'hu: se parent de certains préfixes inconnus îhez nous jusqu'à ce jour. Ils sorît tous, en ce moment, Prof. dr. N. X. Y. Z. Dans .eur élucubration aussi indigeste qu'incompréhensible ils s'affublent, à la manière >oche, de titres inconnus d'un Belge honnête. Ils se disent dr. Jur. ou bien dr. méd., m bien encore dr. phil. Où diable les universitaires belges, depuis les 85 ans que nous rivions' libres et heureux, auraient-ils cherché oe nouvel ornement à leur carte de visite, si la bienfaisante invasion boche, applaudie par ces citoyens néfastes qui osent se dire Belges, ne leur en eût offert l'occasion ? Nous avons combattu le bon combat et nous ne nous sommes jamais gênés de dire ce jue nous pensions — toujours respectueux le l'hospitalité qui nous est offerte en ce Days — de oeux de ces intellectuels qui se ;ont rangés sous le chapeau de l'envahisseur it qui de nos deniers se sont assurés de îlantureux appointements et de non . moins plantureuses rentes viagères payées dès à présent de l'argent volé à notre malheureuse patrie. Mais nous nous trouvons en bonne com->agnie. Quelques journaux hollandais ont lit franchement ce qu'ils pensaient de cette ' :réation anti-belge. A son tour le principal >rgane socialiste en Hollande, ,,Het Volk", lagelle d'une façon cinglante les égarés de on pays. Dans son No. du 14 septembre sous le titre e ,.Trio célèbre" il dit ce qui suit: „La violence allemande continue à oppri-ler et à pressurer la malheureuse Belgique. . )es prêtres, des hommes d'Etat, des savants, es humbles qui essaient de servir leur pays >nt bannis, emprisonnés, condamnés aux :avaux forcés ou fusillés sous prétexte de haute trahison" et sur la tombe des viçti-les, avec l'inscription ,,Ci-git un espion", ;t l'expression d'une tentative impuissante 3 honnir un mort. s Ils ont pris à présent des millions de ancs de la Banque nationale, qui seront stitués après la guerre avec 4 % d'intérêt, t. ainsi l'on pourrait multiplier à l'infini : 3 exemples de l'oppression injustifiée d'un itit peuple sous la botte de la soldatesque." Si de notre côté mous ne nous élevons pas urnellement contre, ces actes, cela ne veut is dire que notre réprobation diminue à la ngue, ni que notre sentiment du droit rait émoussé. Ce n'est que parce que nous 1 voulons pas pousser à la haine entre peu-es et que notre récit deviendrait monotone mme l'histoire des buffles de Saidjah ette allusion est tirée de l'oeuvre principe de ,,Multatuli", intitulée Max Have-ar. Red. E. B.). » Mais là où des Néerlandais se prêtent à der l'oppresseur, notre silence serait une mplicité dont nous ne voulons pas. La tendance allemande de diviser la Bel-que, en excitant les Flamands et les Wal-ns les uns contre les autres, s'est .manifes-e dans la création de l'Université fla-ande de Gand. Les ruines de l'Université : Louvain fument encore, et déjà l'incen-aire, sous le fallacieux prétexte de f avouer le développement de la ,,science'^, est jà prêt à allumer un nouvel incendie et bte fois-ci dans l'unité des victimes belges. Quantité de professeurs et d'autorités entifiques belges ont repoussé avec *nité la ,,distinction" de semblable pro-;sorat. Mais voyez, l'on a trouvé des Hoi-îdais pour accepter une nominatien de itraiiger oppresseur et aider ainsi les lées allemandes dans le malheureux pays nos voisins. Les noms de ces héros sont suivants: Dr. E. C. Godée Malsbergen, tor à l'Université d'Amsterdam; Dr. .Tan îrsluys, professeur agrégé à la même liversité, et Dr. J. J. Pli. Valenton, à nhem. De trio illustre, qui n'aurait jamais con-is aussi rapidement un grade dans le ps natal, et quelques Flamands atteignent 3si par cette voie une célébrité qui en tips normal leur était interdite — ce trio t êtrç considéré comnrmdes chevaliers de plus triste figure, qui peuvent être con-ncus d'une minime estime de l'immense jorité de leurs compatriotes. I * * * D'est l'avis du ,,Volk" et de toutes les mêtes gens. Nous sommes heureux de ! uver l'appui moral d'un journal dont les dances ne sont précisément pas dirigées is le sens de la question traitée. C'est tpression d'une âme que révolte la tra-on morale. Et nous l'en remercions. ' A. V. C. 1 iur nos soldats au front > us recevons de la part du ,,In-rmatie Kantoor de la banque u Crédit Anversois" la somme : 100 frs. pour nos soldats du ont délaissés 100.00 frs. { c Pour nos prisonniers de guerre !i G. Peet.tr*.. ÈveldoomÔ..5Q. IL ^ En Belgique. A Bruâëlles L'hôpital St. Pierre est encombré. La commune de St. Gilles qui y hospitalisait ses malades a été priée de 11e plus diriger ses. malades sur l'hôpital St. Pierre, jusqu'à nouvel ordre. * * * Les Boches viennent de mettre en circulation un nouvel horaire des chemins de fer et des vicinaux. Chaque acheteur reçoit un coupon d'entrée pour l'exposition de Luna-Park ! Il faut croire que les affaires ne vont pas ! Et notez que le guide horaire coûte la modique somme de 25 centimes. * * * Le tribunal de commerce a été obligé de désigner un nouveau genre d'expert pour départager deux négociants de la place. Il s'agit d'un expert en rollmops ! Rien d'étonnant à cela, d'ailleurs, vu l'importance prise tout à coup par la question de l'alimentation.* * * La vie est devenue si difficile que, pour aider dans la mesure du possible les fonctionnaires de la ville, le f.f. de bourgmestre a décidé de dresser un questionnaire qui sera adressé à tous ses sous-ordres au sujet de leur situation financière, afin que l'administration communale puisse les aider. * * * Le- financier Antoine Deluy, recherché par le parquet, n'a pas encore été retrouvé. L'enquête a fait un nouveau pas: on a appris 'qu'Antoine Deluy avait essayé do faire imprimer des clichés da coupons de Rio Light, mais que le clicheur, ayant flairé une affaire indélicate, refusa l'ordre du financier. * * * Pour essayer d'attirer quelques miteux à leur exposition de la prévoyance sociale une réclame insensée est faite sur les murs de là ville et dans les journaux à la solde do la Kom-mandantur. Un cinéma y est installé. On n'y voit que des films boches bien entendu, tels quo l'organisation des transports dans les Usines de l' A. E. G. Un joli souvenir quand on pense I aux installations électriques des forts d'Anvers! j Von Bissing pouvait mieux choisir. * * * On a placé sur le'palier du grand escalier de droite du Théâtre Royal de la M'onnaie un panneau décoratif peint par Emile Fabry, représentant le Chant Belle oeuvre, pleine de lumière et d'atmosphère. C'est l'apothéose du rythme. Sujet compliqué, mais fort intéressant. * * * L'utilisation du lait non écrémé en vue 1 de la fabiieation du fromage n'est plus 1 .permise qu'aux personnes qui, avant le 1er août 1914, s'occupaient déjà professionnellement de la fabrication du fromage. Dans c les exploitations de ce genre, la quantité c icaxima de lait non écrémé, réservée à la ï fabrication du fromage, ne devra pas dépas- \ ser la quantité employée à cette production 1 antérieurement à la date du 1er aopt 1914. ^ L'aibatagie des vaches laitières donnant i plus de 4 litres de lait par jour sera stricte- ? ment interdit. c A partir du 4 septembre, tout producr £ teur de beurre devra consentir à vendre c au prix maxima sa production entière et ^ régulière à la ,,Fédération des unions pro- j. fessionnelles de marchands et producteurs de beurre" et à la livrer à tel endroit et à tels jour et heure que le bourgmestre de ^ la commune indiquera à cette fin. Si le : p îeurre n'est pas livré à l'amiable, il peur- c< ra être exproprié au profit du même organisme, mais, en ce cas, le prix sera diminué de 10 p.- c. Les producteurs P et marchands ne pourront se créer des £ réserves de beurre. Toutes les réserves jj; existantes devront être mises immédiatement dans le commerce. Tout transport de beurre, au delà des limites de la commune A où il a été produit, 11e sera* autorisé qu'en cl Vertu d'un permis de transport officiel. zi Enfin, le prix de vente que le produc- teur pourra exiger pour le beurre crème ^ prbvenant d'une laiterie et contenant au te plus 18 p. c. de matières étrangères au a] beurre pur et reyêtu d'une marque officielle de contrôlé est fixé à 6 frs. le kilo. II va sans dire qu à prix les ouvriers, les chômeurs et la petite bourgeoisie ne peuvent songer à mettre un peu de beurre fc sur leur ration de pain brun. Les pénalités ,a (8 jours à 5 mois, -26 frs. à 500 frs.) sont applicables par les tribunaux belges. ^ Les Boches vont réquisitionner les pneus Y 3e nos vélos, — c'ést ,1a dernière mauvaise louvelle qui court en ville. Elle était re confirmée, peu après, par un avis de ^ 'autorité temporaire allemande qui an-îonce la saisie de tous les pneus, neufs ou rieux, montés sur bicyclette ou non. La '•ente des pneus est donc, de ce jour, inter- gc lite. L'échange aussi. Jusqu'au 15 cou-•ant, les ,,Automobielcentralen" auront >rdre d',,acheter", à raison de 4 marks, les )andes et de 3 marks les chambres à air îeuves . ou en excellent état. Il va de soi ju'aux yeuz des Boches ces pneus 11e st eront jamais en bon état et qu'ils consi- ti] léreront comme vieux caoutchouc les ban- va les toutes neuves. sé — Est-ce que c'est pour faire du pain? ne [emandait un Ketjé en relisant l'affiche de ollée au coin du Treurenberg. da Evidemment, tout Bruxelles est furieux, se: — Faudra-t-il aussi que nous leur don- de lions nos chemises, disait, en ricanant, un et ros banquier du centre de la ville. de Le fait est que la mesure £_st un ^eu,. cavalière. Avions-nous raison de nous méfier lorsque von Bissing permit de refaire de la bicyclette? C'était un truc tout à fait boche. Bientôt, l'engouement pour le vélo fut général. Tout le monde voulut en faire. U11 nombre incalculable de cyclistes pédalaient à travers les rues où la circulation est devenue plus facile depuis que les automobiles ont disparu, ou presque. On acheta de nouvelles machines et de nouveaux pneus. C'est le moment qu'attendait von Bissing. Il avait fait dresser une' liste des vélocipédistes, en secret. Il trouva l'aubaine bonne et, un beau matin, fit afficher la nouvelle réglementation. Bien entendu, ceux qui cacheront leurs pneumatiques seront passibles de peines. de prison sévères et d'amendes. Des exceptions seront accordées aux employés, ouvriers et écoliers qui doivent se rendre à leur bureau, travail ou école, lorsque ceux-ci se trou-, vent à plus de deux kilomètres de leur domicile. On voit d'ici le truc: ce certificat sera taxé également et l'argent ainsi réuni permettra à ces messieurs quelques paniers de Champagne et plusieurs caisses de la nouvelle récolte de La Havane. Quand à ceux qui auront vu leurs pneus réquisitionnés, nous craignons qu'ils soient payés en monnaie def singe ou de Bissinge, pour mieux dire! A Anvers ,,De Zuidster", la fanfare libérale bien connue,._ doit commémorer prochainement le 25e anniversaire de sa fondation? , * * * M. von Bissing est le protecteur officieux ie la fameuse ^Volksopbeuring". C'est lui }ui ,a ordonné de faire adresser tous les livres flamands pour nos prisonniers de jaierré à cette association «dont- nos lecteurs connaissent à présent les tenants et les iboutisaacats ! A LSêge Le théâtre du Paviijon va faire sa réouverture par... ,,La Chaste Suzanne". N'y i-t-il pas d'autres opérettes qu'on puisse ; eprésenter ? ! A Verviers Le travail est rare dans l'industrie textile. L la fabrique 'Simonis, on termine ce qui este à faire pendant une douzaine d'heures 1 >ar semaine. ( * * * Des cours de perfectionnement professionnel c nt été organisés. Cours pratique de Teinture i n appareils et Causerie sur la Fonderie, de- uis le 4 avril; cours de Forgeage, depuis le ( 8 juin, et cours do Métier à tisser et son j églage, depuis le 27 juin. Ils se donnent tous c uatre au local de la y,Mutuelle", rue Tran-- t bée. Une succursale de l'Ecole d'électricité f ulustrielle de Liège s'est installée rue du j j lidi. Depuis le 2 mai, on y donne des cours j 1. .'électromécanique appliquée. Le cours initie s raduellément ; inutile donc de posséder des t annaissances préalables. Au mémo locàl s'est c uverte, depuis le 22 mai, une Ecole spéciale 0 e: commerce pour l'enseignement collectif de j, l comptabilité, de l'anglais et de l'allemand. * -* Il y a des cafés boches, comme le ,, Roy al", 'autres 011 nos ennemis no mettent pas les ieds, tels le ,,Vénitien" et les ,,Neuf Provin- ] *** . * Les communes d'Ensival, Lamberniont, Pe- c inster, Polleur, iSart, Theux et Wegnez vien- ^ 3nt de former entre elles unrComité commu- ^ il de "ravitaillement. Elles achètent en com-un.>. * * * . Les nouveaux produits se multiplient, o insi,w pour remplacer le café horriblement 1er où le malt introuvable, on offre ,,le Bra- B el", .,1e Fèveline", ,,1'Indiana-Mélange" et, 0 )ur les substituer à l'huile d'olive, on pré- e nte "l'Olivine" et ,,la Saladine". La gelée > fruits an miel serait le meilleur mets pour nir lieu de beurre. Le service d'inspection imentaire veille sur ces divers produits. A Namui* « A la suite du raid des aviateurs alliés, le P uverneur de la ville a fait savoir à la popu- tion — par voie d'affiches — que les mani- \ stations ne seraient plus tolérées. Figu- C z-vous que les braves Namurois avaient ^ ;ité des mouchoirs lorsque les avions sur-' 1' lièrent la ville et crié d'enthousiasme! b< ussi ont-ils été punis et l'heure de la ce traite a sonné , une heure plus tôt. Pas s' ave la punition ! j'f A M-SiSirae© d! On annonce le décès do M. Albert f' ;mers, professeur de violon à l'Academie Musique; " ^ fr A Louvain Une institution nouvelle vient de se con-tuer, sous le titre : ,,Hôtel Saint Mar-1". Le nouvel hôtel est destiné aux in- dr lides de l'armée belge et aux grands bles- (r 5 privés de ressources. Ils seront hébergés, J11 urris, vêtus et on s'efforcera, en outre, leur permettre de se refaire une situation ns la vie civile. Dans ce but, des cours 0n :ont institués au sein de l'établissement et nt s leçons, en rapport .avec les connaissances lei le développement intellectuel des invali-, 3. seront données. co: L'oeuvra patriot^qug est patrfluaéo. par Mgr. .Ladeuze, reeteur de l'Université, et par M. Calons, bourgmestre de Louvain. Elle sera dirigée par le chanoine Coppens, qui est assuré du bienveillant appui de Mgr. le Cardinal Mercier. Provisoirement, ,,l'Hôtel. St. Martin" est installé dans les locaux de l'école comiïîerpiale et consulaire de Louvain. Dès à présent, une cinquantaine d'invalides louvanistes sont appelés à profiter des bienfaits de l'oeuvre. Un appel' du chanoine Coppens, Néerlandais d'origine, à la générosité de ses compatriotes a été entendu. Un comité s'est constitué en Hollande. Il s'intitule : ,,Coifiité de secours pour les invalides belges de la guerre," et est placé sous la présidence d'honneur de Mgr. Van de Wete-ring, archevêque d'Utrecht. Mr. Mari.ius van Hout, "bourgmestre d'Helmont, membre des Etats-provinciaux, en est le président effectif; MM. W. van Landschot et R. 1 Diepen, députés à la 1ère Chambre des ' Etats-généraux, ont. accepté le titre de ' membres; M. A. W. van Thielt, industriel à Helmont, remplit les fonctions de trésorier et Mr. C. V- D. Wiel, directeur d^'école, est secrétaire. Des journaux sympathiques aux Belges -ont ouvert dans leurs colonnes- des listes de souscriptions en faveur de l'oeuvre. A 1 Il n'y a pas que le roi Constantin qui . soit sous la pantoufle de sa femme. L'épcu- i se du sieur Pierre Tack a également une 1 grande influence sur son mari. Aussi celui-ci a-t-il accepté d'emblée le casque que lui £ offrait von Bissing pour donner une paro- j 1 die de cours à l'Université prussienne de 1 j Gand- Cherchez la femme, .dit un dicton, j ] Celle de Pierre Tack s'appelle Gretchen ' j Stoelben. Elle est la fille d'un barbier-caba- i retier de la rue de Londres.à Anvers. Est- c ce que ses aïeux étaient aussi à la bataille des Eperons d'or? F * * * ^ ! 2 L'administration communale a dressé d'im- l portants projets de travaux publics en vue de •cmédier au chômage. _ ; fl Des travaux de remblai dans lo quartier de ^ Meulestede consisteraient à apporter 6ur des c terrains des rues de Goole, de Galvgston, de FIuU et de Leith environ 21,000 mètres cubes le sable provenant des darses. Des travaux de remblai à la chaussée de | p iwijnaerde comporteraient enlèvement et transport de 20.000 ou 30.000 mètres cubes de i r' able pour porter la chaussée à une largeur ! p le 20 mètres jusqu'aux limites de la commune. 12 je transport se ferait en wagons des Vicinaux. Pour l'élargissement de la rue du Patijntje, .2.000 m c. de terre de remblai doivent être ransportés, par bateaux^ de l'avant-port jus- e [u'à la Lys. 1 d l'our lo remblai du boulevard d'Amérique, ci '0-G00 m. e., pour le nouveau quartier des v irairies de, Saint-Denis, 250.000 mètres cubes, j t( Il y a en outre à effectuer: la construotion 1' les égouts pour le quartier des prairies de l'Ex- d; •osition, 130.000 fr. : reconstruction, du mur de ! liai à Terplaetenj 24,000 francs ; transforma'- \ e: ion des cheminées d'égout en coupe-air, 50.000 • c; r. Puis, consolidation des berges du canal péri- ' v: hérique et du boulevard de Plaisance ; pro- ' c' mgement de l'avenue Ryhove vers les cales : Pi belles ; reconstruction d'égouts rue des Violet- ! 2s, rue Saint-Liévin, boulevard Frère-Orban : t t« réation d'un parle dans les prairies- d'Akkér- li :em ; construction de maisons ouvrières avec & > concours de l'autorité communale. . d< - ' A m mtaxesitais® j ai Une grande activité règne dans' le sud do j °* i province du Luxembourg. Des ingénieurs m pécialistes boches y sont arrivés pour diri-er les travaux de construction de lignes de > 'j1 liemins de fer et d'aménagement de gares 1 iV ans lesquelles ont construit des quais d'em- ' j1 arquement pour les troupes. De nouvelles voies ont été terminées récem- ' îent et- relient Sedan avec deux lignes belges ; SU liant vers Trêves et Cologne. Toutes les lignes ; ^ nt été douMé«s et même quadruplées. Tous les employés belges et les concession- • ™ aires de services quelconques dans les gares 1 nt été remplacés par des employés allemands | (p 3 des soldats du landstorm. j ^ ' - | sa AM Pays WaSioèt. ; so L'administration communale de Battice a ï br îcidé de s'occuper bientôt de la reconstruc- : qu on do l'église et de l'hôtel'de ville détruits 1 si? îr les Allemands. La belle église de Battice avait été érigée en : fu 566" et 1867, sous le pastorat d'un Hoilan- au lis, M. Pierre Leclercq, qui desservit la , la iroisse pendant 50 ans. ; po L'hôtel communal fut construit en 1880 sous ! idministration de M. Pierre Braham, qui fut da mrgmestre un quart de siècle. Cet édifice foi mmunal était un vaste et beau bâtiment de* bué à côté de l'église, au centre de l'agglomé- sui tion principale du vidage; il comprenait les vie ireaux communaux, une grande' salle et la pli bliothèque, le logement de l'instituteur et i Su 1 garde-champêtre, les locaux des écoles de tai rçons et de filles et diverses dépendances les rmant un magnifique ensembio conçu -par un ser chitecte de talent, M. Edouard Lejeuno, de d'e lertdelesse. Cet immeuble avait coûté 70.00W ] mes. ja T pe] Amx frontières Les Allemands ont mis le courant électrique rer ns la lanière de fils de fer dressée à la et >»tière Nord du Limbourg, depuis Reusel squ'à Maeseyck. Les deux premières victi- Be. ?s ont été un Belge et un prisonnier de erre russe. Dans les câbles électriquos, les Allemands •. t ménagé des interruptions de, courant con- , es seulement d'eux et des contrebandiers à !e.s ir solde, fn sorte que •l'établissement de la !'° ie, électrique n'a pas nui au commerce de Îtrefeanie, qui est plus jamais.; ?" "•••• * | ] On signale un nouvel exode de familles belges du pays occupé. Spectacle pénible de ces femmes et de ces enfants en habits de dimanche encombrant les routes qui conduisent vers la libre Hollande. Vingt-trois familles d ouvriers avaient demandé depuis sept mois 1 autorisation de passer en ïïol- tanfattendue.'011' ^ *** ^ Quelques-unes ont trouvé des abris dans la fabrique de phosphates de Sas-de-Gand a autres occupent une baraque en bois, où Ï, se sont installées tant bien que mal Pauvres gens! ^ • 1 ——4 ^ H y a un m 17 septembre 1915. ~ La Bulgarie ij)pelle soiis les armes tow les mobilisables iges de 18 à ans. ^ I .-7T— lo Sierre es Irisai hgjgs Comment la soldatesque allemande mit au pillage Sugny, Pussemange et Bagimont. v,n^naîti enï01'6 m,al Ies événements tjbnt es villages du Luxembourg belge ont été 1e Iieati e pendant les semaines de l'invasion rifourfî'' -"vf Doi'Io<lot communique •ujourd liui un récit concernant Sugnv Pusse Qange et Bagimont : ° rU55e- Dans nos beaux villages ardennais, abrités ou juchés sur des ?o^tI»SOarPfS' i -'eS °0UTelles les plus sensa-onnelles, letai dees dans la transmission par se distances, n'ont jamais un effet visible kr essée U ÎU' " J CSt PaS directement inté- Néanmoms,_à Sugny. village caché au milieu lastes forets au sud do la Semois, et disant de plus do 20 kilomètres' de la gare »a s'innS^TOT?' °n P«u.Tait remarquer, dès le "■ f\i ' nuno aulma±ion anormale: des aniorts de_ gendarmerie convergeaient vers la ontiere ou un service de surveillance était ussitot organise. On parlait vaguement da :msion diplomatique, d'agression de l'Autriche ^nore la Serbie, mais que ceia est loin pour ous Ardennais ! . , Et puis les fréquentes alertes'de ces demie-?s «années avaient émoussé la croyance en la* ossibihte d une guerre. Aussi_ lo passage de l'annéo au pied dè paii inforce par le rappel de deux classes de assa-t-il inaperçu: „Bali, ce n'est pas la pra-nere fois, disait-on." Les premières Journées de la guerre. Tout à coup, le 31 juillet, dans la nuit, un )up de téléphoné inattendu apporte à la- gen-irmene l'ordre de mobilisation générale-'n eStT)^ussitôt proclamée dans tous les i liages. Réveil en sursaut des habitants, >utes les fenetres s'illuminent l'une après autre, des gens vêtus à la hâte se rassembleno ins ies rues, on s'interpelle. A minuit tous les miliciens rappelés sont déjà i route les mères,, les soeurs et les épouses tehent leur émotion et l'on se rassure bien te 1 un i antre en se rappelant que, en 1870 était la „môma chose et ils no sont pas isses -chez nous". . Le rassemblement des chevaux recensés en >mps de paix en vue de la mobilisation eut ;u a Alle-sur-Semois et un détachement de . chevaux fut envoyé à Namur par la gare i Orraide, grâce a la bonne volonté jointe au vouement patriotique des propriétaires, qui loique fatigués" par une étape souvent longue' derent ao tous leurs moyens les gendarmes ►erant.par initiative en l'absence de la com-ission de remonte. Le moral dé la population demeure excellent alpe la nouvelle de l'invasion du grand-iche de Luxembourg, suivie de celle de iltimatum de l'Allemagne, puis de l'invasion ' notre * pays." Lo service de surveiUance à la frontière fut spendu le ;1 aput, quand, vers 22 heures, un up de téléphoné vint annoncer le déchaînent de la guerre sur notre territoire et pressait en conséquence de laisser passer désor-»s les Français et les Anglais. Le maréchal s logis de gendarmerie Thiteuse fut cliargé iller communiquer ceci aux troupes françaisis Itiomiées en faibles détachements à Gespon-rty Pre-Pierrct., Vngnes-au-bois, etc. • r e;+°,"S iIeS ti1!?s?s ,dcs volontaires partaient Uicitei. leur admission dans l'armée et le int lointain du canon héroïque de Liéo-c on percevait parfois le soir, exaltait l'enthou-f6 Ie. ,nos patriotiques Ardennais. Des affiches et proclamations placées, à nro-non invitaient les habitante à ne fW en cun caf acue de belligérant et à remettre à maison communale toutes les armes qu'ils avaient posséder. 4 ja garde, civique non active fut oomvoquée as tous les villages par les bourgmestres et ma, sous la direction des gendarmes et zar-.-champêtres, des postes chargés de vérifier • les .routes l'identité des passants et un ser- SU„7ei l-1°°? 18 l0"S des "S51®5 télégra-anv AT \ teleP^mques Sugny,-Corbion et gny-Membre. j>ces servies furent assuré it do jour que Se nuit jusqu'au 24 août et douanière curent à coeur de contribuer au vice de la gendarmerie. Aucune arrestation spion ou de suspect n'eut lieu dans la région va malle-poste n'arrivait plus réguHèrei^nt • population, quoique calme, était anxieuse' sonne ne songeait plus à travailler et l'on groupait, se passant de main à main les es journaux que l'on parvenait à se prccu-. Les rumeurs les plus diverses circulaient 1 on écoutait avec incrédulité le récit des es de barbarie commis dès leur entrée en gique par les Allemands. L'arrivée des premiers soltfats français. jq 14 août, les habitants virent apparaître premiers, soldats français; c'étaient des pa-Liilies de chasseurs à cheval arrivant par les mins forestiers venant de Vrignes-au-bois • les'maisons frontières. On fit fête à ces ves alliés si impatiemment attendus. je. lâ. _aMk Jîa_-Tifc .défiler^aineucolonna. illiijb,

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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