L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1915, 01 August. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3r0pr7nq47/
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î<îi"« Année JM°« 282 G cents (!5J «entîmeaj OâaâasLrsîîïEe £ ao;iaii kèfjus L'Union tait la Force. Journal Quotidien du matin paraissant à Amsterdam» Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressées au buwca>i de rédaction - au BU» VOORBURGWAL 234-240 Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _ ... . _ , , ( Charles Bernard, Charles Hcrbici, Comité de Rédaction: I _ , , , ( René Chamibry, Emile Painparé. Pour les annonces, abonnements et vente au numéro, s'adresser à l'Administration du Journal: N.Z. VOORBURGWAL 234-240, Téléphone : 1775. Abonnement I En Hollande fl. 1.50 par mois, payable par anticipation l Etranger fl. 2.00 „ „ Le 1er août 1914. Nous avons rapidement expose 1 histoire I diplomatique de la dernière sfeiaine de I juillet 1914. Après que l'Autriche, refu-?< sant de tenir compte de la réponse plus que É conciliante de la Serbie à son outrageant i ultimatum, lui eût déclaré la guerre, une I lueur d'espoir vint encore éclairer le ciel I diplomatique chargé d'orage. Sir Edward I Grev qui avait vu repousser sa proposition d'une action commune de l'Angleterre, de la France, de l'Italie et de l'Allemagne — et cela au refus catégorique de cette der-à Bière — à Pétrograde et à Vienne, avait réussi à provoquer une conversation directe & entré les deux cabinets directement inté-i jessés. Car le zèle de l'Angleterre en faveur i du maintien de la paix, on ne pourra jamais i le répéter assez, a été inlassable, et elle a | I été excellemment secondée dans ses efforts I par la France et par la Russie. Celle-ci, il I importe de le dire aussi, a été jusqu'à ces 1 limites où, pour un grand Etat militaire, § la conciliation devient une abdication pure E et simple. ,,Jusqu'au dernier instant je m négocierai", déclare M. Sazonoff dans une I conversation qu'iï a le 3^ juillet avec M. I Paléologue, ambassadeur de France. Le i gouvernement russe se déclare prêt à a^rrê- ■ ter tout, préparatif militaire si l'Autriche I consent à arrêter la marche de 6es troupes ! sur territoire serbe et à reconnaître que le ■ conflit a assumé le caractère d'une question i d'intérêt européen. On allait vers la mé-i diation si l'Allemagne ne s'y était pas oppo-! sée. ,,Toutes les impressions venues de Ber-I lin, dit M. Viv'iani dans un télégramme I au y représentants de la France à l'étran-f ger, imposent la conviction que l'Allemagne a poursuivi l'humiliation de la Russie, | la désagrégation de la Triple Entente et, si ces résultats ne peuvent pas être obtenus, I la guerre." Au moment même oîj l'ambas-;• sadeur d'Autriche à Pétrograde avise M. Sazonoff que son gouvernement est prêt à discuter avec la Russie le fond même de la note à la Serbie, le 31, l'Allemagne ; adresse une double sommation à la Russie 5 et à la France, demandant à la première de i démobiliser dans les 12 heures, à la seconde | quelle serait en cas de conflit avec la Rus-k sie l'attitude de la France. Et déjà M. de I Schoen s'informait auprès de M. Viviani I des ,,dispositions que l'on comptait prendre | pour sa propre personne", cependant qu'il faisait mettre en sûreté les archives de l'ambassade. Le point noir pour l'Allemagne, l'inconnue du problème, c'est l'attitude de l'Angleterre. Le ton an^cal sur lequel ,Sir Ed. i Grey continue ses conversations, les efforts [ même qu'il prodigue pour obtenir un arran-[ gement, bercent l'Allemagne d'illusions. [ C'est au point que Sir Grey croit utile | d'aviser l'ambassadeur allemand à Londres ( quo si l'Angleterre n'a aucun intérêt dans ■ l'affaire telle qu'elle se présente en ce mo-iment, il n'en sera plus de même le jour i où l'Allemagne et la France entreraient f dans le conflit. Bethmann-Hollweg désire len savoir plus long. Il fait appeler Sir E. ■ Goschen, le soir du 29, et lui expose que ! s'il est vrai que l'Angleterre ne peut pas ■ permettre à l'Allemagne d'écraser la ■ France, il n'est jamais entré dans les vues ■ du gouvernement impérial de faire de6 ■ acquisitions territoriales au détriment de ce ■pays." Il ne peut pas cependant prendre un ■ engagement identique en ce qui concerne \ les colonies françaises. Sir Ed. Grey lui fait répendre que le gouvernement britan-Rnique se refuse à donner aucune assurance de neutralité dans de telles confions et ■que la seule façon de conserver les bonnes •«relations entre l'Angleterre et l'Allemagne c est de collaborer au maintien de la paix. Quant à la neutralité de la Belgique, Sir Ed. Grey déclare à l'ambassadeur allemand à Londres que le sentiment public, ; en Angleterre, ne tolérerait point qu'elle £iûfc violée. Tout ceci était a'ssea'clair. Mais il ayant pu obtenir du cabinet de Londres .^uiie promesse quelconque, le gouvernement allemand n'était pas sans ignorer non plus II que l'Angleterre avait également réfusé de s'engager vis-à-vis de la France à qui • elle n'avait promis son concours que si la i ■ flotte allemande entreprenait une démon- ■ atration sur les côtes de l'Atlantique ou de la ■ Manche. Et l'entrevue tragique entre sir Go-lechen et M. de Bethmann-Hollweg, dans la ■ Eoirée du 4 août, l'entrevue du ,,chiffon de ■ papier," montre assez que l'Allemagne n'a ■jamais cru que l'Angleterre aurait jeté son lépée dans la balance. Le 1er août, à 7 heu-|res du soir, l'ambassadeur d'Allemagne à | Rétrograde remet la déclaration de guerre |<àe son gouvernement à la Russie. K Ainsi, aujourd'hui-même, il y a exacte- ■ Toent un an, l'Allemagne de propos délibéré ■a déchaîné ce que Guillaume II dans ses (télégrammes au tsar appelait la guerre 1* plus effroyable que l'Europe ait jamais ^6. Et cependant que le monde entier ï était plongé dans la consternation, Berlin, Uvree à la populace, prenait un air de fête et acclamait l'empereur discourant sur son ptlcon. Déjà la note exigeant le passage a travers la Belgique était prête et les armées allemandes marchaient sur nos fron- i «aras. Le lendemain nous préparait un wrnble réveil. Sans doute l'empereur Guillaume ne mandera pas de commémorer cette date ter- l ras par un autre discours. Peut-être le nL se,ra"t-11 aussi grandiloquent mais il rj. F?™ cet accent joyeux de naguère '"««de eamj>agn« a pu apporter à l'AHe- magne ces avantages que devait lui donnes: une préparation de quarante années dont elle-même avait espéré là victoire en moins de trois mois. Elle est à Bruxelles; peut-être, à l'heure où paraîtront ces lignes, les Russes jugeront-ils nécessaire de lui abandonner aussi Varsovie. Mais l'Allemagne, malgré ses prodigieux efforts, n'a réussi à jeter bas aucun de ses ennemis. Au contraire, un nouvel adversaire s'est déclaré contre elle et non le moins redoutable : l'Italie. Et le cercle de fer où sont enfermés les deux empires de proie finira bien par les étouffer avant que nous n'ayons l'occasion de commémorer encore une fois la sinistre date du 1er août 1914. Charles Bernard. Il y a un an ! 1er août 1914• — A 7 h. 10 du soir, Vambassadeur d'Allemagne remet à Pétrograde la note suivante : Le gouvernement s'est efforcé dès les débuts de la crise de la mener à une solution pacifique. Sa Majesté l'Empereur d'Allemagne, d'accord . avec l'Angleterre, s'était appliquée à accomplir un rôle médiateur auprès des cabinets de Vienne et de Saint-Pétersbourg, lorsque la Russie, sans en attendre le résultat, procéda à la mobilisation de 1<l totalité de ses forces de terre et de mer. A la suite de cette mesure menaçaiiïte, motivée par aucun présage militaire de la part de l'Allemagne, l'empire allemand s'est trouvé vis-à-vis d'un danger grave et imminent. Si le gouvernement impérial eût manqué de parer à ce péril, il aurait compromis la sécurité et l'existence même de l'Allemagne. Par conséquent, le gouvernement allemand §e vit forcé de s'adresser au gouvernement de Sa Majesté l'Empereur de Toutes les Russies en insistant sur la cessation desdits actes militaires. La Russie ayant refusé de faire droit à cette> demande et ayant manifesté par ce refus que son action était dirigée contre l'Allemagne, j'ai l'honneur, d'ordre de mon gouvernement, de faire savoir à Votre Excellence ce qui suit: Sa Majesté d'Empereur Mon Auguste Souverain, au nom de l'Epire, relevant le défi, se considère en état de guerre avec la Russie. ■Saint Pétersbourg, le 19 juillet 1er août 1911/.. F. Pourtalès. Lectures profitables Nous lisons dans ,,La Suisse Libérale" cet intéressant document: Proclamation au peuple belge, Mon armée étant sur le point d'entrer sur le territoire français, nous ne saurions quitter le vôtre, braves Belges, sans vous faire nos adieux et sans vous témoigner notre vive reconnaissance -pour l'hospitalité que vous avez donnée à nos soldats. Nous avons é<u l'occasion d'apprécier vos vertus. Vous êtes un peuple loyal, brave et noble. Vous avez beaucoup souffert par l'irrégularité qui régnait dans le service des vivres, mais vous avez supporté avec patience les réquisitions dont il a été impossible de vous exempter. Votre situation m'a vivement touché, mais il était hors de mon pouvoir de l'abréger. Dans le moment du danger qui semblait vous menacer, on nous a appelés à votre secours. Nous sommes accourus, et c'est bien malgré nous que nous nous sommes vus forcés, par les circonstances, d'attendre si longtemps le commencement d'une lutte que nous aurions désiré voir s'engager plus tôt. La présence de nos troupes a été onéreuse à vos contrées, mais nous avons payé par notre sang le tribut de reconnaissance que nous vous devions et un gouvernement bienveillant trouvera les moyens de dédommager :eux de vos compatriotes qui ont le plus souffert par les logements militaires. Adieu, braves Belges; le souvenir de l'accueil hospitalier que vous nous avez fait, ainsi que :elui de vos vertus, sera gravé éternellement ians nos coeurs. Que le Dieu de la paix protège votre beau pays; qu'il en-'éloigne pour ongtemps les troubles de la guerre; soyez tussi heureux que vous méritez de l'|tre. idieu. Merbes-le-Château, 21 juin 1815. Le maréchal prince Blucher. —«Bg» . qp • -gaw :our nos prisonniers de guerre ne Allemagne. i l'occasion du 21 juillet, les internés de Balk-Harich nous ont fait parvenir une deuxième somme pour l'envoi de colis à leurs frères d'armes ■prisonniers de guerre en Allemagne ; 25,00 fl. Pour la Croix Rouge embusqués, détournons nos pensées, n'ayons de l'admiration, de l'estime et de la reconnaissance que pour nos l'aillants soldats $u front, v. S. d. G 20.00 frs. '■ <e personnel des chemins de fer, postes, télégraphes et téléphones de l'Etat belge, inscrit au < Comité de Bergcn-op-Zoom .. 7.65 fl. J 'n Flamande très satisfait de ce « qu'un flamingant ait été em-" péché de parler par les autorités d'Oosterhout. La parole est aux patriotes x.j 0.60 fl. En Belgique. I A Bruxelles* ,,Les Nouvelles" annoncent que les Bruxellois sont décidés énergiquement à commémorer le 4 août à leur manière. C'est le jour anniversaire, tristement célèbre, de la déclaration de guerre de l'Allemagne à la Belgique, parce que celle-ci refusait de forfaire aux lois de l'honneur. Le chancelier von Bethmann déchira le traité portant la signature du roi de Prusse et qui devait garantir notre neutralité. C'est cet épisode que les Belges veulent faire revivre le 4 août. Il leur est interdit de porter des insignes nationaux ou les portraits de nos souverains. Le bout de macaroni, rappelant l'entrée en lice de l'Italie, a été remplacé par une feuille de lierre que von Bissing défendit également. De quoi omer sa boutonnière le 4 août, sinon d'un chiffon de papier? Et c'est ce qu'on prépare. Le mot d'ordre se transmet de main en main actuellement, sous forme de billet composé à la machine à écrire, et qui sera observé par tous, comme celui de ne pas travailler et de fermer les magasins et les cafés < le 21 juillet pour célébrer les fêtes nationales.Ce billet porte simplement^,. ceci : Belges ! Le 4 août prochain, portez un chiffon de papier à la boutonnière pour rappeler la façon dont les Allemands respectent les traités. Comment trouvez-vous cela? C'est peu de chose, c'est un rien, mais cela marque admirablement qu'il y a tout un monde entre les Allemands et nous. Comme réponse au gouverneur provisoire et à ses édits concernant le ,,vrai patriotisme" ou le port des couleurs ou des insignes nationaux, c'est trouvé, il n'y a pas à dire ! Les Allemands cependant, en vue d'em-pêciher toute manifestation patriotique le jour anniversaire de la violation du territoire belge, concentreront 5000 hommes dans la ville, avec mitrailleuses et canons. Vraiment, il faut que les Boches se sentent sympathiques, en Belgique V Le même journal écrit, à propos des fêtes nationales : ,,Nous avons sous les yeux des photographies des monuments de la place des Martyrs à Bruxelles prises à diverses heures de la journée du 21 juillet. ,,Sur les premières photos, tirées vers 11 heures du matin, on voit des fleurs semées par-ci par-là au pied des monuments de Mérode et du lion brisant ses fers et retombées au fond des caveaux, dont elles parsèment le sol. ,,Les autres photographies ont été prises vers 3 heures après-midi, aux mêmes endroits. Le sol des caveaux est entièrement recouvert de monoeaux de fleurs,. le lion et les statues de femmes ont des fleurs accrochées à toutes1 les anfractuosités faites par le ciseau du sculpteur, c'est-à-dire partout où ont pu tenir les bouquets lancés par la foule- ,,Et ces/ témoignages muets de l'ardent patriotisme de nos populations sont très émouvants..." * * * Le correspondant du ,,Petit Parisien" au Havre apprend d'une personne ayant quitté Bruxelles le 10 juillet que les Allemands auraient frappé la ville d'une amende de 500.000 francs parce que les hangars à Zeppelins furent détruits à Evere. Nous teifons ce bruit pour suspect. Aucune confirmation d'ailleurs ne nous en est parvenue. * * * Tout le gratin de l'armée allemande, tous les ,,von" qui s'étaient donné rendez-vous à Paris, à défaut de pouvoir plastronner aux Champs Eilysées, se promènent actuellement à Bruxelles. Et, parce qu'ils sont officiers de carrière, on ne les envoie plus au front. Le déchet en officiers a été formidable. Nous devons donc nous garder de sacrifier tous nos officiers, a dit le haut commandement. Et, à part les officiers supérieurs, on n'envoie sur le front occidental que des officiers de réserve et des feldwebel qui remplacent souvent les officiers manquants. La noblesse, qui a été décimée, est également à l'arrière, loin des coups. Et ces messieurs s'amusent beaucoup chez nous, en attendant la fin de la guerre. Quelques-uns ont même loué des hôtels Avenue Louise. Ils savent parfaitement que l'annexion de la Belgique est une chose impossible et qu'il faudra, un jour, partir. Mais, en attendant, ils s'installent en maîtres et profitent de la vie. C'est simple, quand on a de quoi. * * * Le dernier avis en date du gouverneur von Bissing : Sans vouloir préciser en ce moment la date 3t le lieu du règlement des fournitures de guerre effectuées aux troupes allemandes avant ! e 15 octobre 1914, dans l'agglomération ^ ïruxellaise, et avant le 15 janvier 1915, dans * oufc le restant du 'gouvernement général, j'es- J âme qu'il convient, pour on préparer la iiqui-lation, de remplir les 'bulletins ad hoc, d'après e modèle publié à cette fin par affiche murale 4 lu 13 janvier 1915. Cette mesure, prise sur-out dans l'intérêt de la population, procurera -i chaque ayant-droit une „reconnaissance" de ' ses fournitures qui aura pleine validité et 6$ra 1 •evêtue du ^—^re officiel. 1 A Anvers. Des doutes persistent dans l'esprit du public — n'est-ce pas-naturel? — sur le but poursuivi par la Commission d'indemnités de l'empire à Berlin (Reichsentschaedi-gungskommission) et la Caisse d'avances près le gouverneur général en Belgique (Vor-schusskasse). En vue de les dissiper le ! ,,Lloyds Anversois" donne les explications suivantes qu'il tient, écrit-il, de source autorisée : ,,Ces deux institutions ont été créées afin d'accorder des indemnités pour les matières et les marchandises saisies et n'ayant , pas servi aux besoins immédiats des troupes, mais qui ont été expédiées — pour la plupart — en Allemagne, afin d'y être travaillées. Les persofanes ou maisons, ayant leur domicile ou leur siège dans le rayon du gouvernement général et y séjournant d'une façon permanente, et dont les stocks ont été saisis dans ce rayon, sont invitées à adresser leurs requêtes à la Caisse d'avances à Bruxelles, 90, rue de la Loi. Cette demande est nécessaire même dans le cas où l'on ne réclamerait pas une avance et où l'on serait disposé à attendre le règlement définitif. Les personnes ou maisons qui sont domiciliées ou établies, ou qui résident actuellement en dehors des limites du territoire dépendant du gouvernement général, notamment celles du territoire d'étapes, ont à adresser leurs requêtes à la Reichsentschae-digungskommission à Berlin, LW.. 8, Mauer-strasse, 53. Les matières et marchandises saisies et expédiées en Allemagne y sont classées et évaluées selon leurs qualités, par des Commissions d'experts. Cela demande, bien entendu, un certain temps dans l'intérêt même d'une évaluation exacte. Les prix suivant qualité, ainsi établis, forment la base des décisions définitives de la Reichsentschaedigungskommission au sujet de l'importance des indemnités à accorder. Mais, pour la caissse d'avances, on a au recourir à une autre manière de .procéder, afin d'accélérer les décisions sur les demandes d'avances. On part, dans les évaluations, du principe des prix minimes, c'est-à-dire des prix payés avant la guerre pour des marchandises du même genre de qualité inférieure et ceci pour éviter des pertes à la Caisse de l'empire. Mais il est bien entendu que les décisions de la Caisse d'avances, pour lesquelles on ne prend pas en considération la qualité réelle de la marchandise saisie, ne pourront influencer en rien les évaluations définitives de la Commission d'indemnités de l'empire. En s'adressant à la caisse d'avances pour obtenir un acompte, les personnes intéressées n'ont par conséquent nullement à redouter qu'un désavantage puisse en résulter dans l'évaluation définitive de leurs marchandises saisies. Si des requêtes avaient été adressées par erreur au bureau non compétent en l'occurrence, il est superflu de faire une nouvelle demande, les deux autorités se remettant mutuellement les dossiers qui ne les concernent pas." * * * La Mannheimer Lagerhaus Gesellschaft et les armements rhénans Karl Schroers, Vosa et Langen continuent, bien entendu, leur trafic avec Duisburg, Cologne, Dus-seldorf et Crefeld ! Le bedid gommerce. A Clara «3. ,,De Vlaamsche Post" (on ne sait vraiment plus si elle est rédigée à Gand ou à La Haye, il est vrai qu'on obtient facilement un passeport quand on est flamingant à la manière de certains!) répond au ,,Tijd" en ces termes: Messieurs, Permettez-nous, à l'occasion des nouveaux éléments apportés par vous à proods de notre protestation, d'émettre quelques observations dans les colonnes de votre journal. Nous tenons à vous dire, avant tout, ' que la protestation susdite n'émane pas du bureau central à Gand, mais du bureau de la ,,Vlaamsche Post" pour la Hollande. lo. L'exactitude du document publié par vous n'a pas été établie par nous. Nous avons appris il y a quelque temps que la rédaction de la ,,Vlaamsche Stem" était en possession d'un document semblable à celui dont il est question. Confiant en votre sxactitude (mais peut-être un peu légère?)/ clous avons admis que cette pièce ne -pouvait pas ne pas être exacte. En ce qui concerne ce fait, notre bureau central sera probablement mieux informé. 2o. D'une collaboration allemande, nous le savons rien. Aussi, sur ce point discuté, lotre bureau central s'expliquera. 3o. Nous avons protesté seulement contre 'ajouté paru dans votre numéro du 24 : De ce que notre feuille, d'après la pièce jue vous avez publiée, fût recommandée à a population qui était dépourvue de toute îommunication, on a pu en conclure que 'administration allemande pouvait se con-'ifcr à nous. Ceci ne peut concerner que la publication l'ordonnances et d'avis. Celui qui lit notre ournal sait qu'il n'y est fait aucune propagande allemande. Il est pénible de devoir épéter ceci. Qu'on le lise: ,,The proof of ,he pudding is the eating." Au surplus, toutes les fetiilke paraissant ] en flamand se trouvent «sous le contrôle de la censure. La phrase s'applique donc à tous ces journaux. En vous remerciant.., Le bureau pour la; Hollande de la ,,Vlaamsche Post". Le ,,Tijd" répond ainsi à ce ,,macaroni": Avant de rien savoir de positif, notre honorable correspondant ne ferait-il pas mieux d'attendre les renseignements de son bureau central, auquel il nous renvoie? Qu'il demande aussi à son chef, à Gand, si le document publié par nous est exact ou faux. Alors seulement nous pourrons discuter. ,,S'il est exact, les autorités militaires allemandes forceront, par leur collaboration, à placer dans le journal les nouvelles courantes et la réputation de ce journal sera établie! Mais nous proposer d'abord une réponse avec une fausse signature ,,Re-dactie van de ,,Vlaamsche Post" et nous envoyer une seconde pièce disant que la protestation n'émane pas de la rédaction mais du bureau hollandais, causer en même temps de nouveaux éléments apportés à la cause ,,alors qu'il n'est nullement question d'un nouvel élément", tout l'échange de vues restant tourner autour du document allemand, enfin nous renvoyer à Gand pour tous les points en discussion, franchement la rédaction de la ,,Vlaamsche Post" n'aurait pu trouver une défense plus piètre en Hollande!,,Pour juger d'un pudding, il faut en manger, c'est vrai. Si on constate que ce n'est pas un pur pudding flamand, alors quoi? Le correspondant bruxellois du ,,Nieuwe Rotterdamsche Courant" est entièrement d'accord avec notre correspondant lorsqu'il' écrit: ,,L'organe du mouvement gantois ..De Vlaamsche Post" compte parmi sa rédaction, à côté de tous jeunes Flamands, un officier allemand né en Hollande et un pasteur néerlandais, à Gand, qui a eu une conception assez originale de sa neutralité lorsqu'au début de la guerre il a demandé la bénédiction de Dieu sur les armes allemandes et qui, bien qu'il fût fonctionnaire rétribué par l'Etat belge, occupe une fonction influente dans les bureaux de la censure allemande à Gand. Cette rédaction rend déjà équivoque la pureté du mouvement. Mais les grands subsides allemands dont jouit ce journal, les ordonnances affichées par les autorités allemandes en Flandre orientale obligeant les bourgmestres à propager le journal dans( leurs communes et à envoyer des corres-' pondanoes locales à cette feuille, établissent que c'est une feuille allemande, payée par de l'argent allemand et rédigée dans un esprit allemand. Et, avec ceci, tombent tous les racontars par lesquels par brochures ou articles de fond on essaye de tourner autour du pot et qui font qu'on a tant de mal à se rendre compte de la volonté et des tendances de ce groupe gantois. ,,Le bureau en Hollande de la ,,Vlaamsche Post" voudrait-il essayer, en Hollande, de faire passer un pudding allemand pour flamand, et de vendre des radis pour des citrons à la presse néerlandaise?" Comme nos lecteurs peuvent le voir, les journaux hollandais ne sont pas tendres pour les félons gantois. Nous serions d'ailleurs curieux de connaître la nationalité des correspondants pour la Hollande de la ,,Vlaamsche Post". Quand ils écrivent: ,,The proof of the pudding is the eating", ne veulent-ils pas dire : „Um die Sauerkraut zu versuchen, musz man Sie essen" ? J-A. JC* H' a-kL £» ^ 5^» On écrit au ,,Figaro" : Un des grands propriétaires des environs de la ville de Bruges, M. Henri d'Udekem d'Acoz, a disparu depuis le 24 mai, et toutes les recherches faites pour le retrouver sont restées sans résultats- Le 24 mai, à huit heures du matin, une automobile militaire s'arrêta devant son château situé à Oostcamp, à cinq kilomètres de Bruges. Un officier portant des lunettes de couleur en descendit et demanda à parler à M. d'Ude-kem. Celui-ci se rendit immédiatement à sa demande, et l'officier lui donna l'ordre de l'acoompagner à la ,,Kommandantur" de Thielt, où il était attendu sans tarder, pour fournir des renseignements au sujet du ravitaillément dœ troupes. M. d'Udekem, sans aucune méfiance, monta dans l'automobile et partit avec l'officier. Depuis lors, plus la moindre nouvelle de lui- Sa femme (née d'Ydewalle) est à peu près folle de chagrin. Aux frontières. Un den postes les plus importants de la police secrète d'espionnage allemande 6e trouve à Esschen où il y a 21 agents, dont un Belge, ancien sous-officier, originaire de St. Nicolas. L'individu est démasqué. Sans doute aura-tril le bon esprit d'accompagner ses maîtres lorsque ceux-ci boucleront leurs malles. Cihaque fois qu'il vient à Roosen-daal, ce traître est copieusement pris à partie et s'il n'a pas été roesé d'importance, c'est que nos compatriotes ne veulent pas créer d'incidents dans un pays dont ils sont momentanément les hôtes. Il est d'ailleurs toujours accompagné de plusieurs Allemands, prêts à le défendre. w * * Le bruit court qu'un grand nombre de soldats allemands auraient passé la frontière, du côte? de Maldeghem* Aux frontières, le nqpibre de sentinelles alle-I mandes diminue tous les jours, preuve de leur I manque de „matériel humain". C'est ainsi | que^ la proportion des gardes est descendue de : 10 à 2, pour le moins. La semaine dernière, ils ont été tous dépourvus de cartouches par l'autorité supérieure. Ils ne disposent maintenant que de 10 balles chacun. "t % mm RESTONS UNIS. M. Auguste Dewinne, rédacteur en chef du „Peuple", écrit au ,,XXe Siècle":. Mon cher Directeur, Me permettrez-voua d'être pour un jour votre collaborateur au „XXe Siècle"? C'est que, voyez-vous1, malgré la règle que je me suis imposée de m'abstenir de toute controverse politique aussi longtemps que durera la guerre, la plume me démange par trop quand je lis dans les journaux les démonstrations inconvenantes auxquelles se livrent depuis un certain temps quelques flamingants réfugiés en Hollande et plus particulièrement lea rédacteurs de la Vlaamsche Stem". Certes l'impartialité m'oblige à reconnaître que, de l'autre côté, on n'a pas toujours su garder non plus la mesure que commandaient les circonstances et le souci de maintenir 1',,union sacrée", que des paroles excessives, froissantes, regrettables ent été proférées contre les hommes et les idées du mouvement flamand. Mais était-ce une raison suffisante pour soulever, au moment où notre pays se trouve engagé dans une guerre d'où dépend son existence même, l'irritante question des langues et des races qui nous divise et pour sommer le gouvernement de chercher sans plus tarder les solutions qui conviennent au plus épineux des problèmes ? Etait-il bien opportun et bien délicat surtout, pendant que l'armée française se bat aux côtés de notre armée, de commémorer, comme on l'a fait l'autre jour à Amsterdam, la bataille des Eiperons d'or en lui donnant, au surplus, contrairement à la vérité historique, le caractère d'une lutte de racés alors qu'il: n'y faut, voir qu'un des épisodes de la longue lutte des communes du moyen âge contre la noblesse féodale ? Quelle est cette équivoque que l'on fait naître dans les esprits en nous parlant d'une „plus grande Néerlande" et en envoyant si mal à propos des télégrammes de sympathies à la reine Wilhelmine? Veut-on alimenter chez les Wallons l'idée d'une „plus grande France"? On finirait — tant ces étranges démonstrations se multiplient — par nous faire croire à l'existence d'un plan prémédité. Il est temps que nos compatriotes flamingants s'arrêtent s'ils veulent échapper à d'injurieux soupçons. Ce rf'est pas que les revendications des Flamands m'irritept par elles-mêmes, il s'en faut. Jamais je ne les ai combattues, je lea ai défendues quelquefois et, lorsqu'elles me paraissaient outrées, je demandais quand meme a mes amis "wallons de les1 examiner avec bienveillance, dans un esprit de concorde, parce^ que je connaissais le sentiment profond d'où elles avaient jailli. Je suis, du reste, Flamand moi-même. J'aime la Fla-n-Paro?urue dans tous les sens et j'ai visité jusqu'à ses moindres bourgades. J aime le peuple flamand, depuis les ouvriers industriels de Gand jusqu'aux paysans de la Campine. Je me suis souvent penché sur ses misères et j'ai senti battre son coeur. Les articles nombreux que je lui ai consacrés -— au cours de ma carrière déjà longue de journaliste — pour attirer l'attention publique sur son sort misérable, pour célébrer sa vaillance, son ardeur au travail, pour revendiquer ses droits — y compris ses droits linguistiques — je les considère encore aujourd'hui comme autant de bonnes actions. Il serait donc difficile de me faire passer pour un adversaire de ses revendications.* * * Nori, ce qui m'irrite, ce qui m'exaspère, 3e qui m'indigne, c'est que ces démonstrations flamingantes' se produisent en ce moment, à l'heure où la Patrie, si cruellement meurtrie dans sa chair et dans son âme, râle sous la botte de l'Allemand. Les flamingants d'Amsterdam lui disent: ,,Nous voulons bien venir à votre secours, mais sous certaines conditions. Si vous revenez à la santé et à lia vie, que nous donnerez-vous? Et il ne s'agit plus de nous répondre: Nous verrons quand je serai hors de danger. Il nous faut tout de suite les promesses formelles..." C'est là le stupéfiant langage que les rédacteurs de la „Vlaamsohe Stem" ont osé bénir au gouvernement dang dea termes qui furent rapportés ici-même. ,,Tous ceux qui combattent, écrivait notre confrère flamingant, ont le droit et le devoir de demander aveo insistance aux gouvernants : Noua qui offrons tout en sa-31-ifice pour la Belgique, qu'est-ce que celle-:i nous réserve pour le jour où nous l'aurons sauvée? Pourra-t-on leur répondre: Versez d'abord votre sang et l'on verra après? EstJce là le langage d'iiommes d'Etat?" Ainsi donc, pour être de véritables hommes d'Etat aux yeux de la „Vlaams;lie 3tem" — qui a l'air de s'y connaître -—• nos ministres, au lieu de tendre tous leurs efforts vers la libération du territoire, défraient ,,illico", toute autre affaire cessante, se réunir'en Conseil extraordinaire pour délibérer sur les sommations des trois analiajïtisbeg d'AjnsbKdam, Pesant

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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