L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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24 February 1917
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s.n. 1917, 24 February. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Seen on 20 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/dr2p55fh9v/
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3èm° Année N°. 8S4 s ceitts i «amecn -<B« ïevrier rai7 L'ECHO BELGE Journal Quotidien du malin paraissant en HoSlande. L'Union fait la Force, £te/$e esf /m® ce f amuse. Totales les lettres doivent être adressées «m hufcdii de réduction • N/ÎGTVOOHBUBGWAL 234-340, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef: Gustave Jaspaers. _, . ( Charles Bernard, Charles Herblet, Comité de Rédaction: j chambry, Emîîe Pai„paré. Pour les annonces, abonnements et vent* au numéro, s'adresser & l'Administration du Journal: N.Z. Voortoargwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1775. Abonnementsi Hollande fl. 1.50 tjar mois. Etranger fl.2.00 par moi* Annonces! 15 cents la ligne. Réclamesi 30 conte la ligne* la Grèce e! la Belgique c i. terrain juridique aussi -bien que sur , Errata Sî^e- °n peut dire que, l'Aile-„™è Ta guère cessé de-pratiquer l'offensive, ™ sens qu'elle a bien moins cherche a ie «fin de ses manquements aux principes du ÏÏ^Vdœ gens qu'à signaler les prétendus attendude S puissances de l'Entente contre les ™fmes Principes. Dans la plupart des pays ?7. et particulièrement dans les pays neutres, f et Ja Hollan(j0) cù l'étude du cri toujours été en honneur, les publiâtes f sa dévotion n'ont cessé depuis environ un ïwmiler le cas de la Grèce au cas de la Belgique et du Luxembourg. En ' occupant militairement certains territoires grecs la France, l'Angleterre, la Russio et 1 Italie auraient, suivant eux, fait exactement la S chose que ce que les puissances reprochent à* l'Allemagne d'avoir fait en Belgique, n suffit de confronter les textes qui règlent e statut international de la Belgique, et ceu. .ai déterminent la situation do la Grece vis-a-L je l'Europe, pour voir combien cette these st fausse. Comme Etat, dit M. A\ axweiler, [ans son livre: , „La Belgique neutre et ^•oin" la Belgique est une création diplo-iltiqul Après que la évolution de 1830 eut éparé violemment les provinces. méridionales u Royaume des Pays:Bas, constitue en 181 , ■S 5 grandes puissances: lAngleteire, Autriche, la France, la Russie et la Prusse 3 réunirent en oonférence à Londres pour laborer le statut du nouvel Etat. , . 11 fut créé neutre à perpétuité par le traite o 1839. Ce qui avait détermine les 1 mssances imposer cette neutralité perpétuelle, c était ion moins l'intérêt de la Belgique que le souci o la paix générale: le souvenir des Ç^tes apoléoniennes planait encore sur 1 E™?P®> t quand les Belges s'etaient îevoltes jntre la Hollande, les puissances . n a-Uent plus d'autre crainte que de les voir se onner à la France: profitant du sincère désir e paix qui animait ce pays, elles avaient vpu-i, en imposant au nouveau royaume la neu-ralité perpétuelle, en faire une sorte de tam-on entro le monde germanique et la France, t empêcher à jamais cette dermero puissance e Sir aux3 bouches de l'Escaut. Inverse-icnt il était entendu que la Belgique ne pour-art jamais servir à une attaque contre la ?ranœ "Un contrat international instituant ma neutralité ne peut être que réciproque, il ■st conclu entre toutes les puissances garantes le la neutralité et l'Etat naturalise, qui prend vant tout l'engagement d'interdire son tern-oi're à toute force armée. Tel est avis unanime es jurisconsultes: . _ ,TT Rivier (Principes du di'oifc des gens) dit (,n, . 399) ; , .A . nLe passage à travers son territoiic ne saurait être accordé par l'Etat „neutre durant la guerre aux soldats „de l'un des belligérants/* et pas plus „à des soldats isolés qu'à des corps de „ troupes. Jadis, le passage était re-clamé comme un droit ; plus tard, on permit au neutre de l'accorder, pour-vu qu'il l'accordât aux deux parties: "puis, cette faculté fut restreinte au ,jcas où le passage était dû en vertu »,d'un traité ou d'une servitude. 1/5 ,'principe juste est celui du refus ab-j,solu aux deux. parties, dans tous les „cas. C'est la seule solution qui soit ,'conforme à l'impartialité. Et le ^neutre doit empêcher le passage , .réellement." De même Goffcken à„Die Neutralitat , dans tiandbuch des Volkerreclits", de Holtzen->rff. Bd IV, p. 139): ,,Le premier devoir d'un gouverne-,,ment neutre est de veiller à l'inviolabilité de son territoire, par conséquent do ne pas souffrir que l'un des belligérants l'emploie comme base d'opérations pour des hostilités con-?,tre l'autre partie. Jadis, à vrai dire, ,jon admettait que la neutralité était ,, respectée si le gouvernement lui-même n'accordait d'assistance active ,'à aucun des belligérants, mais permettait également aux deux parties „de faire certaines choses, y,L'expérience a montré qu'il est „imposible d'observer ici une véritable égalité. La situation d'un pays ,,neutre sera par elle-même déjà plus „favorable pour l'une des parties que „pour l'autre. La Belgique n'a pas hésité h faire de grands efforts et des ,,frais considérables pour défendre ,, l'inviolabilité de son territoire, .,ct la Suisse se mit en état, en 1871, .de remplir ses obligations de neutre /.lors de l'entrée de l'armée de Bour-,,baki."Le devoir d'un Etat neutre de refuser le pas-ge à des belligérants, comme le devoir des ;ats neutralisants de respecter, quoi qu'il en •ûte, le territoire des Etats neutralisés, est >nc manifeste, et rien ne saurait justifier en oit l'agression de l'Allemagne oontre la Bcl-que. _ Le statut international de la Grèce est tout fférent. Elle a dû son indépendance à l'appui : la France, de la Grande-Bretagne et de la ussie qui ont entrepris une guerre sanglante mr la lui assurer. Son existence comme Etat été préparée par le traité de Londres du 0 illet 1827 et par le premier protocole de la mférence de Londres signé par les repré^n-nts des trois puissances li 3 février 1830, otocole auquel ont adhéré la Gr^ce et la )rte Ottomane. La Convention du 7 mai 1832, ;née par les trois puissances et la Bavière à >ccasion de l'avènement da prince Othon au ône de Grèce, mentionne aussi, dans son nr-cle IV, la garantie des trois Cours dans les fmes suivants : ,,La Grèce, sous l<a souverai->té du prince Othon de Bavière et la garantie •s trois Cours, formera un Etat monarchique dépendant, ainsi que le port© le protocole cçné entre les dites Cours, le 3 février 1830, accepta tant par la Grèc que par la Porte ttomane". Après la déposition du xoi Othon, la protec-on des trois puissances a joué en ce sens ii'«Ucs ont. £TI8 en mains la question grecque. Le protocole de la Conférence de leurs représentants tenue à Londres le 27 mai 1863 dispose: „En conclusion, ils (les plénipotentiaires) ont constaté que les événements qui viennent de s'accomplir en Grèoo ne sauraient altérer la ferme intention de leurs Cours de veiller d'un common accord au maintien du repos, de l'indépendance et de la prospérité du Royaume Hellénique, que la France, la Grande-Bretagne et la Russie ont contribué à fonder dans un intérêt général de civilisation, d'ordre et de paix". Conformément a ces données, les trois Puissances signèrent avec le Danemark le traité de Londres du 13 juillet 1863 qui règle l'avènement au trône hellénique du prince Guillaume de Danemark (le loi Georges I). Ce traité, qui reste à la base du statut international de la Grèce, disposé dans son article III: ,,La Grèce, sous la souveraineté du prince Guillaume de Danemark et la garantie des trois Cours, forme un Etat monarchique, indépendant, constitutionnel". Cette garantie de Ja Grèce, ,,Eta-t monarchique, indépendant et constitutionnel" par les Puissances implique le devoir pour celles-ci de protéger la Grèce contre une attaque extérieure ou contre un coup d'Etat. Cotte protection peut nécessiter une action militaire; les traités prévoient formellement celle-ci et ils exigent qu'elle soit concertée avec les trois Puissances". L'article 8 du protocole du 3 février 1830 dispose: ,,Aucune troupe appartenant à l'une des tréis puissances contractantes n? pourra, entrer sur le territoire du nouvel Etat grec sans l'assentiment des deux autres Cours signataires du traité". C'est en vertu de ces actes que les trois puissances sont dites puissances protectrices de la Grèce, A ce titre, elles ont eu souvent à intervenir dans les affaires helléniques. Elles l'ont fait à la naissance du royaume, à la déchéance du roi Othon et à l'avènement de la dynastie actuelle, lors de la réunion des îles ioniennes, à propos des affaires de Crète et de la malheureuse guerre de 1897 contre la Turquie, dans d'autres circonstances encore. C'est à ce titre qu'elles sont intervenues, conformément à leurs engagements, conformément aussi, faut-il le rappeler, à la demande de la Grèce elle-même. Le traité d'alliance gréco-serbe de 1913 obligeait la Grèce à aider la Serbie contre toute tierce puissance qui viendrait l'attaquer, sans qu'aucune restriction impliquât que cette aide ne dût être «fournie qu'en cas de guerre balkanique. Toutefois, l'obligation do la Grèco était subordonnée à l'envoi par la Serbie d'un contingent de 150,U00 hommes. Quand, en septembre 1915, la Bulgarie ayant brusquement attaqué. la Serbie, le moment d'exécuter les clauses du traité fut venu, la Serbie ne se trouvait pas en mesure de remplir cette condition. Mais ses alliés se déclarèrent prêts à aider la Grèce au moyen d'un contingent égal à celui qui avait été prévu par le traité gréco-serbe. L'envoi d'un corps expéditionnaire franco-anglais à Salonique fut demandé par M. Venizelos, alors premier ministre, et promis par les Alliés. Un revirement s'étant produit au sein du gouvernement hellénique quelques jours après, il est vrai que le roi fit savoir aux Alliés qu'il retirait son assentiment à l'envoi de troupes à Salonique. Mais il était trop tard : le3 contingents étaient en route ; et, d'autre part, étant donnée la situation troublée qui régnait à Athènes, les puissances de l'Entente étaient en droit de considérer que la protestation que leur fit parvenir le Cabinet d'Athènes était de pure forme et n'avait d'autre objet que de dégager sa responsabilité vis-à-vis de l'Allemagne. L'expédition de Salonique n'a donc pas été imposée à la Grèce, mais elle a été entreprise r la demande du gouvernement grec et pour lui permettre d'exécuter ses engagements envers la Serbie. L'Entente ne saurait être rendue responsable des variations d'un Gouvernement qui, depuis le Coup d'Etat du roi Constantin, a cessé de représenter le pays. Appelée à Salonique par le gouvernement régulier représenté par M. Venizelos, .elle ne pouvait rappeler ses troupes à la demande d'un Gouvernement, irrégulier celui-là, et décidé à ne' pas remplir les engagements de. la. Grèce vis-à-vis de la Serbie. L'Entente en Grèce n'a donc fait qu'être fidèle à ses engagements, tandis que l'Allemagne, en Belgique, les a violés dans un but uniquement militaire. L. Dumont-Wilcîen. Posir réparer les pertes maritimes Du „Daily Chronicle": L'Amirauté anglaise ne publie pas la liste des sous-marins ennemis détruits, mais .il y a lieu de croire que le nombre des sous-marins détruits dépasse largement les estimations du public. Cependant, l'ennemi construit vraisemblablement des sous-marins plus vite qu'ils ne sont débruits. Nos pertes en tonnage augmentent. Il faut faire face à ces pertes. Le gouvernement fait mettre en chantier sur 1a. Clyde et sur la côte Nord-Est cinquante cargo-boats en séries, repré-' sentant un total d'environ un demi-million de tonnes. La main-d'oeuvre est mieux organisée maintenant pour le travail à faire, les matériaux obtenus plus facilement. De nombreux hauts-fourneaux ont été allumés et la production d'acier a été accrue. Nous avons gagné près d'un demi-million de tonnes, permettant de changer les marchandises sur le pont des navires, et nous gagnerions un tonnage important en transformant en cargoboats les navires en construction inutilement, destinés au transport des passagers et des marchandises. Grâce à la division du travail, on espère arriver à construire des navires en quatre ou cinq mois au lieu de six ou sept mois. Avec les navires construits en Amérique et au Japon, il y aura trois millions do tonnes nouvelles pour la fin de l'année, qui seront employés, en majeure, partie pour les alliés. a*— !1 y a un m 2!f. février 1916: Brillante résistance des Fiançais devant Verdun; ils brisent une attaque sur Saniayneux et se maintiennent sur. la, eprne sud du bms dc$ Caure?* En Belgique. 4^11 G S* succombent en grand nombre des suites du froid et des privations. Nous pouvons confirmer de la façon la Bans toute la ville il n'y a d'ani- plus absolue que le drapeau américain a mation qu'aux environs de la gare cen- bien été amené à Bruxelles par ordre des traie. C'est là qu'on attend, pen-Allemancls» * * * i ^es heures, pendant des jours, t>., v , . , v "A 'le retour des déportés. Non pas qu'il en D après des renseignements très surs nous arrive d,es quaAtit&. loin ^ Mais aomnm,... même de pouvoir annoncer qui y on ^ revoir t un aœi ou aura bientôt du neuf dans la question des i i il i i déportations. apprendra des nouvelles de ceux que les I . ? . . Barbares ont envoyes en Allemagne pour y Une séance publique du Conseil communal accomplir un travail de forçat. Ces retours d'Anderlecht s'est tenue mardi sous la prési- de déportés sont attristants à un point que dence de M. Denis. je ne saurais dire. Nos forts gaillards, après Les édiles accordent immédiatement un prêt le séjour en Bochie, nous reviennent comme do 100.000 francs, à 6 p. c., au Comité local des ioques, sans force sans énergie, hâves, de secours et d'alimentation, qui en avait le maigreSj ombres de c'e qu'ils étaient. La On !w^ in801?" • , , plupart d'entre eux doivent être portés Un adopte une demande de remboursement 3 i - -, , \ -n > de la somme de 1,306 francs, montant des four- d?ns un ^opxtal ou chez eux. Ils ne peuvent nitures remises aux personnes victimes des l>lus so tenir debout. On compte qu il leur inondations de la Senne du 31 décembre 1916; faut» en général, vingt à trente jours pour Dix mille francs par mois vont être affectés se rétablir, recouvrer l'usage de la marche, à la création d'une cantine pour tuberculeux, l'appétit, la force. Quand on les descend Le cinquième point à l'ordre du jour est des wagons, ils sont pareils à des paralyti- approuvé. Il s'agit de la non-obligation pour ques. C'est un spectacle, je le répète. ^ ,etff.pS ouvners temporaires coin- épouvantable qui tire des larmes des yeux munaux de s affilier a une société de secours s a i 4. + ri, i j ^ ** 1 mutuels et de la suspension de semblable obli- df tof «P^ateurs Et la eblere gronde gation pour les ouvriers effectifs communaux P ^ tort contre ces odieuses brutes alle- nouvellement nommés. mandes qui réduisent ainsi, par la torture, On rejette la proposition Melokmans tendant nos braves et vaillants ouvriers. La nour- à majorer les subsides octroyés aux enfants riture qu'on donne à ceux-oi, en Allemagne nécessiteux, ainsi que le budget communal et ne peut être qualifiée. C'est une infamie, ses appendices pour l'exercice 1917. Ce dernier Elle consiste en un bouillon fait d'yeux ConseiTSamme * prochaine réunion du d'arêtes de poisson qui donne la nausée. * * a On a peine à avaler ce breuvage. L'aspect Vous êtes-vous jamais demandé ce qu'est ©t l'odeur en sont insupportables. Les pre- devenu Beulemans, le père Beulcmans depuis la mien» jours on le repousse avec degout. guerre? demandent ,,Les Nouvelles". Lui, qui P"uis, la torture étant trop forte, on y touche connut une heure de célébrité universelle en du bout des lèvres. Après une semaine, on promenant dans do nombreuses capitales et mangerait — tant la faim est grande — / Parl?.'i et ave° ?uel succès! 10 n'importe quoi: des écorces d'arbre, de la ,,Mariage de sa fille, arrange par nos con- j , \ 1 r -n j frères M.M. Fcnscn et Wicheler il ne rencontra terre>. lo, P0'?"0 .aï? 1de cabillauds jamais la richesse. Car M. Jacques — tel est 1e Poums dont les mfames Boclies nourrissent nom de l'incomparable acteur qui fit la vogue 1103 frères réduits en esclavage. De l'avis de la pièce — est un probo et sincère artiste, unanime des déportés, nos ennemis cher- comédien par vocation et dont le talent, n'a chent à affaiblir, à tuer notre peuple. Ils d égal que le désintéressement. Il se trouva ont employé tous les moyens, dont les con- oi t epourvu quand la bise fut venue Il lui damnations à des peines de prison ne sont ialiut chercher un moyen de subsistance. Sa i -n • sciatiquo lui gênant beaucoup les mouvements, past l®3 m°ms ."T"-, Pourquoi ces ar- il fit de la pyrogravure et du cuir repoussé m' Rations «© civils tous les jours? On n en Jacques révéla aussitôt dans cet art, nouveau • sa*fc xien- Pourquoi, par exemple, M. Mer- pour lui, une adresse remarquable et un goût tens, directeur d'un de nos établissements sûr. Les objets qu'il confectionna, notamment financiers, a-t-il été jeté en prison pour de petits carnets de poche avec couverture en quatre années? Les Allemands ne le disent S1® reproduisant les traits de l'acteur pas et leur victime est bâillonnée. Ces temps aime, s'enleverent rapidement, et le grand i • i ' i i.- i. . I comédien gagne sa vie, aujourd'hui comme derûfrs' lea condamnations ont ete très toujours, lo plus honnêtement du monde. Il nombreuses^. Ainsi trente-quatre personnes s'est fait bâtir une petite maison aux environs ont été arrêtées et condamnées à des peines do Bruxelles, où il coule en paix des jours variant entre ^2 et 7 ans.de prison pour avoir relativement heureux, malgré les Boches et acheté ou transmis des numéros de ,,La malgré ses rhumatismes. Libre Belgique". \ oilà des nouvelles qu'apprendront certes C'est de toutes ces mesures de rigueur Beulemlns.,r innombrates de Mr. et de terreur qu'on discute devant les bureaux où se délivrent le charbon, le sa-von, t«v m ^ le riz ou encore devant les restaurants éco- ÏTB V © S* S nomiques où de bons bourgeois, faisant (De notre correspondant 'particulier ) jadis figure de gens aisés, stationnent tous II n'est pas exagéré de dire que la situa- les midis'. Dans l'ancien garage Wilford, tiooi à Anvers est épouvantable. Notre ville P^ur ne citer qu un exemple, au coin du jadis si brillante, si animée si vivante si Boulevar(i Léopold et de la rue Haringrode, riche et si agréable est, aujourd'hui mor'ùe on sert — moy«nna-nfc nn versement de morte, déserte, triste. Dans la journée on quarante centimes — un excellent repas, rencontre peu de monde; le soir, dans l'ob- Et des P®rsaimcs> <ÏU1 jadls ne dînaient que scurité à laquelle on nous oblige c'est le dans les meilleurs restaurants, sont lieu-calme et la solitude. A peine, au coin des reusss aujourd'hui de fréquenter ces établis-rues, si l'on rencontre parfois quelques poli- GBments démocratiques d'utilité publique, ciers bourgeois on des soldats boches en Les temPs ont b'on Changé! état d'ivresse avec des femmes. L'aspect de notre métropole, pour celui qui l'a visitée ^ i © avant la guerre est navrant. Si les Anver- Lc 3 août derniel, riastitutriee g, et ]a sois réfugiés a 1 étranger pouvaient, revenir, demoiselle P... avaient conduit des élèves ils pleureraient de voix la transformation dans les campagnes do Lixhe. Les enfants qui s est opérée. Les bureaux sont tous s'amusaient à gîaner dens un champ où l'on fermés — ou peu s'en faut. Aucune mai- venait de faucher le blé. Soudain surgit R..., aharudise n'arrive. Même les négociants qui fermier à Wonck, qui renversa deux enfants, ne faisaient le commerce qu'avec l'intérieur (lll'ii blessa à la figure et aux genoux. En- du pays ont dû fermer leurs livres et con- ™ite> fl s'élanÇ» ™rs les deus femmes, qu'il gédier leurs employés. Tatitôs la matière ^ ^X" ^ premiere manque, tantôt les moyens -ae l>lés. Cet enfant fut grièvement blessé. Ce transport font défaut. 5:i quelq.ies marehan- fermier brutal a comparu du chef de coups dises ont échappé à ces deux fléaux pour* un et blessures et a'excusé on disant que les en- commerçant, nos ennemis se chargent de les fants avaient renversé des gerbes de froment, réquisitionner. De sorte que la vie active ^ .a ®té condamné à 3 mois de prison avec est paralysée, la machina roui liée, Anveis surs*s efc à 723 fr. ^de dommages-intérêts, morte comme Gand ou Bruges. Et encore T i • - actuellement, dans ces deux viUes. les trou- ^ p"f; du P™*™™' t-, , j i i i -i * et la ration sera rCduite de 400 a wO crampes allemandes mettent de lammation mes fe grossiere. Ici, rien de sembla oie. Des auto- • La situation do la classe moyenne devient mobiles? On n'en voit plus, à part celles de de plus en plus difficile. la Kcmmandantur ou du ,,Relief Fund". • • • De voitures? Plus trace. Les Bodhe6 ont La succès des rations de soupes distribuées enlevé nos chevaux pour leur armée ou l'es- nar l'Oeuvre des Dîners Economiques, au tomac de leurs soldats. 'boulevard de la Sauvenière, no cesse d'aug- A six heures les magasins sont fermés, monter On sort chaque jour actuellement T-r i , i ° .... plus de 14000 rations de soupe. T grand nombre de ceux-ci, depuis des ^ d!ncr5 6conomiques subissent' eux aussi semaines et des semaines, n ont plus leve un0 favour crois5ante. leurs volets. Les marchandises manquent, les frais généraux sont trop élevés; bref, il m w S fr* n * <5 a fallu verrouiller les portes. AU !L S FT! fe> Q M S* g La vie est toujours de plus en plus chère Le docteur Alenus, demeurant à Bourp; Léo- et nous avons cruellement souffert durant !»W, a été arrêté, ainsi que sa femme et sa ser- i i t ^ vante, un de ces derniers matins, et conduit les trois dernieres semaines de gel. Le enir- ., , ,, ., . . , 11 t -i en Allemagne, on ignore sous quel pretexte. bon était devenu introuvable. Les quelques * ^ * milliers de kilos^ qu on put découvrir fiirent J}Les Nouvelles" annoncent qu'à l'occasion enleves à un prix fou. On paya cent vingt- (|ô manoeuvres do troupes qui avaient lieua la cinq francs les dix kilos d'anthracite! Et semaine passée au camp de Beverloo une rixe l'on gelait dans les maisons. Combien de sanglante a e éclaté entre soldats bavarois et pauvres hères durent rester jour et nuit prussiens qui ont fait réciproquement usage de dans leur lit pour avoir chaud ? Jadis on leurs armes. On nous affirme avec les plus pouvait supporter le., grands froids. Au- jourd hui notre organisme affaibli n a plus ^ pris jes plus grandes précautions pour la force de résistance nécessaire. Aussi, la : étouffer l'affaire et en éviter le renouvelle-mortalité augmente-t-elle dans une propor- ' ment., tion effroyable» Les gens d'âge, surtout, J * * % Nous avons vu repasser tous ces jov^s-ci un | assez grand nombre de déportés renvoyés d'Allemagne comme ,,propres-à-rien". La plupart faisaient pitié 1 En quelques semaines ils étaient devenus méconnaissables. Beaucoup aussi sont rentrés malades et plusieurs- même fort mal en point avec des bronchites, des pneumonies ou des tuberculoses. En général, ils ne se plaignent pas trop de mauvais traitements, mais, ijuant à la nourriture, il n'y a qu'une voix : tous disent qu'on les laissait mourir de faim et leur aspect prouve assez combien ils disent la vérité. On leur distribuait un morceau de pain une fois par semaine! Tout le reste du temps, ils n'ont reçu que du rutabaga, souvent pourri, et des betteraves. Ils ont beaucoup souffert aussi du froid et do l'humidité. Ils parlent de leur séjour en Allemagne comme d'un voyage aux enfers et disent que ceux des nôtres qui acceptent finalement de travailler pour l'ennemi ne le font qu'à bout do privations et talonnés par la famine. * • * ' On signale un grand nombre de morts subites à Hasselt, notamment celles .de Mlle Lina Tits, fille de l'industriel oonnu, membre de la Croix Rouge, de Mme L., de la servante M., en service chez un des notables do la ville, etc. Les Hs bu pays de Heroi. IV. Jumet. — Plusieurs maisons sont incendiées chaussée do Bruxelles. La distillerie Piron-Daurel y est préalablement pillée. Le feu est mis en outre à quelques maisons de Houbois et à la distillerie André Mourneaux, à la fabrique Basile (chef-lieu) et çà et là dans d'autres quartiers. Plusieurs personnes sont abattues par des ba-lles allemandes; de ce nombre sont: Jules Hancart, receveur des eaux et électricité; Eugène Fiévet (Saint-Antoine) ; Dumonceau, plafonneur (Quairelle); Grimard, 22 ans, habitant Gosselies, est tué dans la fabrique Basile. "Une femme, sur le point d'être mère, est oventréo par la soldatesque. Lodelinsart (Warchat). — Plusieurs personnes sont massacrées : Eugène Lambiotte est tué dans sa cuisine; Rainchon est traîné sur le ! territoire de Dàmpremy et fusillé. Thomas j Colinge est enlevé brutalement el fusillé au j viaduc (Oharleroi). De même Manteau père, i qui fut ensuite exhumé du cimetière de Oharleroi, où il reposait sous la mention ,,inconnu ' et identifié par sa fille. Chaussée do Bruxelles, des soldats frappent à la porte do l'habitation d'Alfred Georg>cs. Celui-ci va ouvrir et reçoit un coup de sabre sur la tête. Il est arraché de sa demeure avec sa femme et ses enfants et traîné ensanglanté vers le pont de Couillet, où il est expose avec d'autres civils au feu des soldats français. Après trois jours de tortures, il est fusillé a la Blanche-Borne ; sa femme et ses enf ants sont enfermés dans un parc et y restent ces trois jours sans nourriture, livrés aux insultes et aux cruautés des envahisseurs. A Dàmpremy, quelques personnes sont tuées, notamment Jules Houssière, conseiller communal, et Adolphe Lermigniaux, verrier. La chaussée de Bruxelles est presque entièrement détruite'par le feu. Marchienne-au Pont. — Doux ou trois immeubles sont incendiés rue de Mons ; quelques-uns sont fortement abîmés p^r des obus. Seiueffe. — Plusieurs immeubles furent pillés, entre autres le magasin de liqueurs de M. Georges Horgnies, la maison do M. François Dewavre, sabotier, les châteaux do l'Espinette et de Scratvelle. Le 21 août, M. Parmentier, bourgmestre, fut pris comme otage et gardé dans la drève de l'Espinette jusqu'à ce que la commune eût fourniaux Allemands une grande quantité d'avoine. Obaix. — Ce village fut beaucoup plus éprouvé. La plupart des habitations furent pillées et le feu détruisit la plupart des mai-sous de la rue entre l'église d'Ôbaix et Pont-à-Celles. Furent également incendiées, les fermes Ha vaux, Raymond et Simon, le ,,Salon" Vanderstraeten, les maisons de MM. Gôffin et Lamibert (maçon) et le café Meunier. Le père et le fils Meunier, qui étaient occu-nés aux travaux des champs, furent tues par deux uhlans. Rostygnies. — Pillage en règle. L'instituteur, M. Camille Dinsart, fut arrêté dans les champs par une patrouille allemande, qui le fusilla. Un combat violent eut lieu dans les campagnes, entre Obaix et Pont-à-Celles. Les Allemands y éprouvèrent de lourdes pertes et obligèrent les habitants d'Obaix à enterrer leurs morts. Pont-à-Celles. — Furent fusillés: MM. La-bart Emile, coutelier, Ghislain David, Pigeot Camille, Mme Liénart et sa fille, le beau-père du serre-frein Mondry (tué d'un coup de baïonnette dans une grange, où il battait le grain). Trois habitants furent également grièvement blessés, mais sont aujourd'hui rétablis: Emile Leçomte (dit Iliquet), qui fut soigné pendant trois mois au couvent des soeurs*, Adrien Le-grand (dit Pechon) ; le fils de Ghislain David, blessé en allant relever le corps de son père. Les Allemands voulaient on outré fusiller 300 habitants de Pont-à-Celles qu'ils avaient arrêtés et rangés le long du canal. Après les avoir tenus prisonniers pendant 48 heures dans l'église, l'ardente intervention de M. l'abbé J. Soupart, curé de Pont-à-Celles, leur sauva la vie. La plupart des maisons du hameau de la Casse-du-Bois furent incendiées. Toutes celles qui se trouvent en face du pont du canal furent également brûlées, ainsi que celle du Dr Thirionnet et une partie de l'école Saint Joseph. L'église et les maisons Ramboux et Nicolas Lecomte (Cadeau) furent endommagées par les obus. Les communes de Favt-lez-Manage, Manage, Gotlarville, Gouy-lez-Pieton, Lnttre, Liber-chies, Thiméon, Viesville, Courcelles, Traze-gnies et Forcliies-1 a-Marche n'ont pas souffert. Nous avons écarté de ce récit tous les faits imprécis. Combien d'autres resteront inconnus? Combien encore ignorerons-nous aussi longtemps que l'occupation- ennemie étouffera les témoignages ? (A suivre.) La question d'Âlsace-Lorraine Troisième partie. L'Alsace-Lorraine au lendemain de la guerr* 1870—1871. Le 10 mai 1871 lo traité db Francfort était signe, h Allemagne prônait p ssossion de la majeure partie du département de la Moselle, du tiers do la Meurthe, du Bas-Rhin, du Haut-Klnn presque tout entier, comptant ensemble plus d'un million et demi d'habitants. C'est alors qu'apparurent le véritable sentiment et le véritable plan du gouvernement allemand h Alsace-Lorrama ne devint pas un Etat de la Confédération, mais une „Terre d'Empire" une terre pour colons allemands, dont les légitimes propriétaires devaient être dépossédé^, iour 1 exécution de ce dessein, les vainqueurs imposèrent le système do l'optLou. Mais il no faut pas que le mot, qui .désigne uno faculté de choix, dissimule la brutalité ou • l'iniquité de la mesure. Les Alsaciens-Lorrains n'avaient pas à choisir, oomme il eût semblé naturel, en-nationalités, l'ancienne et la nouvelle • il fallait qu'ils prissent parti entre les deux termes d'une alternative également cruelle: ou demeurer sur leur propre territoire avee obligation de contracter la nationalité allemande, ou accepter l'exil hors du pays natal. Pas de demi-mesure : l'option ne serait valable que si elle était suivie, avant le 1er oc-tobre 18(2, d uno émigration réelle, transfert de la personne, du domicile, du principal ét». blissement. Bien plus, l'Allemagne se plut à aggraver les clauses du contrat par l'interprétation qu'elle ordonna: elle décida d'astreindre au changement de' domicile les habitants du pays annexé qui étaient originaires d'autre# départements français. Et ce n'est pas tout, elle manqua à ses propres engagements en refusant de reconnaître que les options des mineurs pour la nationalité française fussent va-| ides, même approuvées par leurs représentant» légaux, dans le cas où ces représentants légaux n optaient pas eux-mêmes : barbarie et mauvaise foi qui produisirent on Angleterre un etonnement épouvanté: ,,Alors même, écrivait a ce moment la „Morning Post", que les parents trop pauvres et trop dépourvus d'ami* pour pouvoir abandonner leurs foyers voudraient neann«>ins conserver à leurs enfants lu i nationalité française, le gouvernement prussien refuse rigoureusement d'accepter l'option de ces enfants, quoique validée par l'autorité de leurs tuteurs naturels, à moins que la famille ; entière ne parte pour l'exil." Ce fut pour tous les Alsaciens et les Lorrain» l'heure du déchirement intérieur ! Où était le devoir, le devoir envers la France? Laisserait-on la place vide, guettée par le flot des envahisseurs germains? Itesterait-on, et pouvait-on i ester en conscience ? Le magistrat alsacien-lorrain pouvait-il obéir à un procureur allemand, comme ce Popp qui, à peine, débarqué à Strasbourg, rappelait aux juges qu'ils avaient à leur disposition, pour continuer l'oeuvre commencée, „toptes les sévérités de la loi", que la clémence serait une faute, la modération un danger? L'instituteur, le professeur, pouvait-il enseigner l'histoire à l'allemande, la , haine et le mépris des droits de l'Homme et du 1 Citoyen, la glorification du militarisme triomphant? Et surtout il y avait une perspective terrible, ce qu'un journal anglais, le ,.Specta^ xor , appelait ,,la torture de la conscription" : aucun délai ne fut consenti par Bismarck pour la mise en exécution du service militaire dans le^ casernes prussiennes. On devait partir pour ne pas avoir à porter les armes contre ses frères et eontie la patrie. On partit. ;,Des témoins oculaires, écrit le ,,Times'.' du 1er octobre 1872, nous parlent de centaines et do milliers de personnes de tout rang et de tout iige, qui, depuis plusieurs semaines, et particulièrement los dimanches, encombrent les stations do chemins de fer, du Rhin et de la Sarre à '.a nouvelle frontière." Et l'„Exode" continua, même après 1872, entraînant au moins 200.000 Alsaciens-Lorrains. A Boschwiller, il v avait 11.500 habitants en 1869; en 1874, il 'n'v en avait plus que 7.700. Des 96 fabricants de drap, 21 étaient, seulement restés, avec 650 métiers sur 5.000 ouvriers ; plus de 3.000 étaient passés en France, particulièrement à Elbeuf. Les Mul-housiens s'installèrent à Belfort. ,,Metz, qui avait déclaré, par l'organe.de son Conseil Municipal, que „tout l'attache à la France comme tout la sépare invinciblement de l'Allemagne," émigra vers Nancy. ..Il y a plus de Messins à Nancy qu'à Metz," disait un do ces Lorrains ,.optants ' ; tandis qu'un haut fonctionnaire allemand, qui avait charge de recevoir leurs remplaçants, disait mélancoliquement: ,,Nous savons ce que nous perdons, et nous connaissons mieux encore ce que nous aurons à la plate." En^ 1874, le sinistre échange parut consommé. La preuve était faite de l'hypocrisie allemande ; et c est une feuille de Vienne même, la .,Tages Presse", qui signalait, à cette époque, la contradiction flagrante entre le banissement en masse d'une population et les principes humanitaires professés par les écrivains allemands sur ,.la guerre et ses conséquences." Mais la perte du crédit normal devait être compensée par iun gain matériel. Le Gouvernement Impérial croyait qu'il pouvait considérer comme désormais allemande Ta partie de la population qui, faute de ressources eu de circonstances favorables, avait dû accepter lë voisinage des immigrés, l'administration des fonctionnaires dd'Outre-Rhin (en 1874, on ne comptait qu'un quart des employés de l'Etat de tout ordre qui fût originaire du pays). Il permit à l'Alsace-Lorraine d'envoyer des représentants au Reichstag. lo députés devaient être nommés le 1er février; les 15 élus avaient porté sur leur programme la protestation contre l'annexion, et c'est en leur nom que, dès la _ré,union du Reichstag, Edouard Teutsch, qui 'avait siégé à l'Assemblée française de Bordeaux, porta la parole le 18 février 1874: ,,Messieurs, „Lcs populations do 1*Alsace-Lorraine, dont nous sommes les représentait au Reichstag, nous ont confié une mission spéciale et des plus graves, que nous avons à coeur de remplir sans retard. Elles nous ont chargés do vous exprimer leur pensée sur le changement de nationalité qui. leur a été violemment imposé à la suite de votre gu^ô . contre la France. L^yilemagne

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This item is a publication of the title L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam belonging to the category Oorlogspers, published in Amsterdam from 1914 to 1918.

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