L'écho d'Anvers

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23 October 1914
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s.n. 1914, 23 October. L'écho d'Anvers. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/fb4wh2f556/
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No. 14bis. Vendredi 23 Octobre 1914. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Paraît S Midi. „ DIrec«o».Rédacdo„: ARTHUR DE GERS. Paraît à Midi. » Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Edition spéciale de 6 heures Les leçons de la guerre. M. Roosevelt écrit dans le « New-York Times ; » En présence de la terrible calamité qui passe sur l Europe. nous devons tirer les leçons qu'elle comporte pour nous. Elle apprend que les traités sont impuissants à l'éloigner et les Etats-Unis doivent se mettre en mesure de la prévenir, en se tenant prêts, sinon nous aurons un jour le sort de la Belgique et du Luxembourg. Que notre peuple se dise bien, que ce qui arrive à la Belgique peut nous arriver un jour, si une grande puissance militaire nous attaque et les neutres laisseront faire, comme nous avons laissé envahir la Belgique sans protester. Par conséquent nous devons fortifier ie canal de Panama, que nous ne garderons, que si notre établissement militaire est suffisamment fort sur terre et sur mer. Rien n'est plus dangereux que les pacifistes et leur confiance naïve dans les traités. En Belgique. Pour l'Expatriation. Le 17 octobre il s'est fondé à Rotterdam un cercle de Belges qui sont décidés à ne pas retourner au pays et à s'expatrier. Ce cercle a pour but de trouver à l'étranger et notamment en France des occupations dans l'industrie. Beaucoup de bras et d'intelligences sont certainement nécessaires là-bas où par suite de la guerre des régions entières sont dépourvues d'hommes capables. D'après les renseignements déjà obtenus et après les démarches qui ont été faites jusqu'à ce jour, la situation est telle qu'elle permet de prendre à cette heure une décision. 11 a été convenu qu'un navire partira pour le Hâvre et de là les émi-grants belges seront dirigés vers les régions où ils pourront trouver des occupations adéquates à leurs aptitudes. Une nouvelle expédition sera formée si les demandes sont encore formulées et si les offres sont en rapport. En tous cas le nombre des départs sera limité à ce dernier facteur. Le comité fait appel aux Belges qui se trouvent dans les conditions voulues. Le local où il y aura réunion samedi 24 à 2 heures et demie est au café De Zwarte Ruiter, Korte Hoogstraat no. 14. Le cercle ne s'occupe pas d'autres questions. La blessure du Roi. HEERDE, 22 octobre. — Un des réfugiés belges qui se trouvent ici, raconta à un journaliste hollandais: Pendant le siège d'Anvers le roi se trouva au milieu de ses troupes. Tout à coup il entend dans un café voisin des cris joyeux et des bruits de festin. Tout indigné le roi entre et se trouve en face de quatre officiers. Ahuris, ceux-ci balbutient des excuses en prétendant qu'ils sont blessés. Montrez-moi vos blessures ! ordonna le roi sévèrement. Et lorsque cela leur était impossible, le souverain Indigné exigea | leurs épées qu'il brisa devai | eux sur ses genoux. C'est à cet occasion que le roi s'est bless à la main aux épées aiguisées, c sorte qu'il a dû la porter dar un bandage. La Reipe. PARIS. 22 octobre. — Le «Ma tin» apprend que la reine d( Belges se trouve auprès de so mari dans le quartier-génér; belge. L'Armée Beli.c. LA HAYE, 22 octobre. — M. Van Kol, sénateur socialist hollandais, a voyagé pendant onz jours en Belgique. Son impres sion globale est qu'il y a eu de francs-tireui s, au commencemer de la guerre, dans la contrée d Visé, mais non pas à Louvair Il dit que les soldats belges s sont comportés bravement, non obstant la direction défectueus et le manque de courage de cer tains officiers, surtout dans le «régiments de luxe». Le courage de notre Reipe. PARIS, 22 octobre. — L « Journal » loue la conduite hé roïque de la reine des Belge qui n'a voulu quitter Ostend que lorsque le dernier solda blessé belge fut mis en sûreté La bravoure des Belges La légation de La Haye dit Pendant les quatre dernière journées de bataille l'armée Bel ge a occupé ses tranchées su une ligne de 30 kilomètres, ré sistant à un ennemi numérique ment beaucoup plus puissant. En maintes occasions elle i fait des attaques énergiques e couronnées de succès. Elle a déployé contre les forces allemandes toutes ses brillantes connaissances stratégiques dont elle fit montre lors de: nombreux et récents combats qu lurent livrés sur notre proprt territoire. Dépêches parues ce matin. A l'Ouest. PARIS 23 octobre (officiel L heures). — L'activité d'hier montrée par l'ennemi n'a pas laibl ce jour. Entre Le Bassée et li mer, la bataille continue. Néanmoins, les Allemands nt réussirent à refouler ni les ai mée: Belges, ni les armées Franco-Anglaises.Entre Arpes et l'Oise, lei mouvements Allemands son extraordinairement actifs, toutefois les tentatives échouent partout.En Argonne, nous faisons des progrès entre St. Hubert et 1( fort de Paris. Au Nord Est de Verdun, nous avons progressé dans la direction de Hamont et Brabant sui Meuse. En Woevre, une attaque sui Champion se termine au désavantage des Allemands. LONDRES, 22 octobre (officiel). La flotte qui — sur les instructions du commandant su périeur des alliés — est muni de nombreux canons lourds, e protège l'aile gauche Belge, fortement attaqué l'aile droit allemande depuis le 19 octobr dernier. L'artillerie lourde aile mande ne put rendre de grand services, la portée des canon anglais étant plus forte. Des ballons nous indiquaien la position des batteries enne mies. Au cours de ces opérations, le Allemands subirent des perte énormes. Mercredi nous perçûmes un explosion, probablement d'ui wagon de munitions. Les pertes anglaises sont minimes comparativement à celle: de l'ennemi. A l'Est. VIENNE, 22 octobre (officiel) Aux deux rives du Strwia; et dans la direction sud, nos armées ont réussi à prendre l'offensive. Au Sud de Story-Zambor nous réussîmes à prendre deu> retranchements consécutifs. Ax Nord-Ouest de cet endroit, le le front atteint la route vers Staragona. Au cours des derniers engagements nous avons pris 340C Russes, parmi lesquels 25 officiers et 15 canôns. Nos troupes marchent sui Czernowitsch. PARIS, 23 octobre. Au front de l'Est, il est un fait acquis que les Russes avancent grâce à une brillante victoire à Varsovie, l'ennemi a reculé de 10 kilomètres. A Iwangorod et au Sud de Przemysl, les Russes ont également avancé. A ANVERS. Le correspondant du N. R. Ct. a été à Anvers et rapporte les faits suivants: En ce moment il n'y a plus à Anvers que quelques centaines d'hommes de la Lands-sturm.L'Etat-Major a quitté l'hôtel Saint-Antoine. Dans la nuit de mercredi. à jeudi, vers 2 1/i heures du matin, les dernières troupes composées d'infanterie de marine avaient évacué la ville. Le passage de la colonne dura cinq quarts d'heure. Ces troupes traversèrent la Porte de Turnhout et furent conduites par chemin de fer dans une direction Sud. Vers 3 V2 heures un Zeppelin survola la ville dans cette même direction. Toute l'enceinte de la ville et les forts sont évacués ; aux forts 1, 2, 4 et 6 les canons et les munitions Belges étaient abandonnés.Le personnel des chemins de fer Allemands qui avait rétabli les voies ferrées au cours de ces derniers jours avait également disparu. Les blessés arrivent toujours: on les place presque tous au palais des fêtes du Jardin Zoologique ; devant le quai se trouve en outre un vapeur plein de blessés. Le service est organisé par des gardes malades Anglaises et des médecins Belges. e Ce matin le drapeau Belg t flottait sur la cathédrale et a l'hôtel de ville. Notre corres e pondant est allé aux renseigne e ments et aurait constaté le fa; _ avec, d'autres témoins. Ayar s accosté un officier allemand, ce s lui-ci répondit qu'on avait ei ce moment des choses bien plu t intéressantes à discuter. Oi _ ignore qui ordonna ou exécut; l'échangé des drapeaux, s A Borsbeeck, beaucoup d s villas situées entre les deu: lignes de forts ont été cambrio 3 lées. 1 Aucun contrôle, pour ains dire, n'a été tenu à l'entrée e . à la sortie de la ville. ^ Les vivres sont abondants e bon marché. Beaucoup plus dt tramways électriques circuleraient si le personnel servant étai présent. Les communications télépho-; niques ne sont pas encore réta-5 blies ; le service policier croît dt > jour en jour. Des soldats Bavarois jetèren: hier une quantité de mitrailleu-■ ses à l'hscaut, ce seront proba i blement des engins inutilisables , Les trains et les routes vers i la ville sont bondés de réfugiés qui rentrent ; il est pourtant à noter que les trains retournanl i vers la llollanele enmènent également de nombreux voyageui s Le moi al des soldats Allemands est plutôt déprimé ; toute la journée les bicyclet! es ont été réquisitionnées, probablement pour le service de transport de troupes pendant la nuit. Anvers semble se réveiller. Nos Télégrammes. A Tri este. Le correspondant romain du «Times» annonce à son journal qu'à la suite de l'incendie du chantier naval de Monfalcone, (où tiois navires en construction ont brûlé) le gouverneur de Trieste a ordonné que tous les Italiens travaillant aux chantiers et aux fabriques seraient congédiés immédiatement. Suivant le correspondant du journal anglais, cette mesure anti-italienne provoque un vif mécontentement surtout parmi la classe ouvrière. Le gouvernement autrichien le contredira probablement mais un fait est certain c'est que beaucoup d'Italiens ont déjà demandé leurs passe-ports chez leur consul. Le 6énéial Joffre. L ONDRES, 22 octobre. — Les j ournaux anglais louent le calme admirable du général Joffre qui ne perd jamais sa tranquillité et qu'on voit partout, sur tous les points de la ligne de bataille, dans un automobile rapide qui dévore sans peine ses 90 K. M. par heure. Les espions Allemands. HULL, 22 octobre. — De crainte que des espions allemands ne se faufilent parmi les réfugiés' belges, les autorités anglaises ne permettent plus le séjour des fugitils dans les districts de la côte est. Renforts Anglais. STOCKHOLM, 22 octobre. — Depuis quelques jours, des na- e vires de transport anglais amè- à nent de grandes masses de trou- _ pes sur la côte française. On _ compte qu'avant la fin de la t semaine 200,000 nouveaux sol- \ dats anglais auront mis pied en _ France. 1 Les Etats neutres. s LONDRES, 22 octobre. — Dans 1 une considération sur la tenue 1 des Etats neutres, <r l'Evening Standard » s'exprime d'une ma- 3 nière assez sceptique sur le 4 compte des Etats-Unis, des " royaumes scandinaves et de la république helvétique. Seuls, 1 les Pays-Bas, dit le journal, sont t admirablement oorret.s. Dernière Heure. 1 L'Armée Beléje. LONDRES, 23 octobre. Le coirespondant du cc Daily Mail » télégraphie du Hâvre, que le ministre de la guerre Belge reçut avis mercredi soir que l'attaque des Allemands sur Dix-mude avait été repoussée par les soldats Belges. Ceux-ci firent 200 Allemands prisonniers. Il en est de même des engagements près de Nieuport, et c'est avec l'appui des renfort^ français, que finalement les Allemands battirent en retraite. Hier matin l'avant-garde Belge traversa l'Yser. lia bataille de flieuport. OOSTBURG, 23 octobre. Beaucoup de réfugiés Belges arrivèrent de nouveau d'Oost-burg, venant d'Eecloo et environs.Les avis sont unanimes pour confirmer que les blessés Allemands arrivent nombreux de la côte et des bords de l'Yser. A Gand, les troupes allemandes font place pour loger leurs blessés : au cours de la journée d'hier 1500 furent soignés. En ce qui concerne la ville de Bruges, les habitants sont sur le qui vive et prêts à partir. Le bombardement à la côte redouble d'intensité : près de Middelkerke et Dixmude, on perçoit pendant la nuit les feux des coups, ce qui illumine toute la digue. Un réfugié venu de Middelkerke dit que tous les villages qu'il a traversés sont lamentables à voir, tant ils sont dévastés.Il 11e vont pas à Paris! FRONTIÈRE HOLLANDAISE 23 octobre (sous réserves). Un Bruxellois, arrivé hier à Gand, affirme que l'autorité supérieure Allemande à Bruxelles a fait afficher une proclamation dans laquelle il est dit que l'Armée allemande renonce momentanément à sa maerhe sui- Paris, le choléra s'étant déclaré dans cette ville. En outre, les troupes Allemandes devant peut-être hiverner en Belgique,' l'autorité militaire espère que les soldats seront bien reçus par les habitants. flfUSlOflCES. Mr. EEIHAN, garde civique d'Anvers, demande nouvelles de Mme L. Penasse. Mme VAN DEN EYNDE-SELS, d'Anvers désire avoir des nouvelles de son mari Charles van den Eynde sergent au 12e de ligne de forteresse 2—3 chez Mr. Verachtert, Koevoetstraat Bergen op Zoom.

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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