L'écho d'Anvers

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22 October 1914
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s.n. 1914, 22 October. L'écho d'Anvers. Seen on 16 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/pv6b27qp88/
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No. 13bis. Jeudi 22 Octobre 1914. ÎO f'pntinips. L'ECHO D'ANVERS Paraît à Midi. _ Direction-Rédaction : ^ARTHUR DE GERS. ^ ^ Paraît à Midi. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Edition de 6 heures. Le motier allemand de 420 Sa portée maximum serait de 1 44 kilomètres et chaque coup reviendrait à 60,000 francs. Nous «croyons intéressant de fournir ci-après quelques détails, que nous empruntons à notre confrère helvétique la „Zuricher Post", concernant le fameux mortier allemand de 420, ce formidable engin de destruction sous les coups duquel ont succombé les forteresses de Liège, de Namur, de Maubeuge et enfin d'Anvers. Le mortier de 42 centimètres, qui sort des ateliers Krupp et que les Allemands ont, pour cette raison, baptisé Bertha la zélée (die fieissige Bertha) — Bertha est le nom de Mme Krupp von Bohlen —, mais à qui las Belges ont donné le nom de la „Pondeuse", est une pièce à recul sur l'affût, semblable aux obusiers lourds en usage dans l'armée allemande. La pièce se compose de trois parties qui sont transportées sur des véhicules différents et qu'on assemble quand le monstre doit être mis en action : le canon proprement dit, dont la longueur approche de 21 mètres ; l'affût et les appareils, qui sont désignés dans le las gage technique allemand sous le nom de Gurtel (ceinture) et qui sont les pièces destinées à assujettir la boucne à feu ainsi qu'à lui permettre de franchir des terrains où, à ce défaut, elle ne pourrait s'aventurer. * Le 420 voyage surtout en chemin de fer, porté par douze essieux. Arrivé au point de la voie ferrée le plus voisin de l'emplacement où la pièce doit entrer en action, la pièce est démontée, ses parties sont placées sur des véhicules spéciaux, et elle avance alors sur la chaussée avec un bruit effrayant d'énorme rouleau compresseur. Le montage s'opère au moyen d'une série d'opérations qui exigent le rassemblement autour du mortier de la colonne des servants, longue d'environ un kilomètre, qui précède et suit la machine. Quand celle-ci est montée, il est procédé à la vérification du recul par un mécanicien spécial : le fonctionnement de cet appareil est de la plus grande importance ; son dérangement obligerait à un nouveau repérage. Le départ du projectile est déterminé par un circuit électrique dont le manipulateur est placé à 400 mètres ; le malheureux qui se trouverait près du canon au moment où le coup part s'effondrerait sur place et perdrait l'ouïe pour longtemps. La portée du 420 est de 44,000 mètres, exactement un tiers de plus que la distance de Calais à Douvres, qui est de 33 kilomètres. A cette distance, il est vrai, le pointage est très incertain et l'on ne peut, du reste, s'assurer de l'effet produit que par une exploration en aéroplane. Mais jusqu'à la distance de 15,000 mètres le mortier géant est une arme de précision ; à 20 kilomètres, son effet peut être encore considérable. Quand le projectile retombe,d'une hauteur de 400 à 500 mètres, après avoir parcouru sa trajectoire, il défonce tout ce qui se trouve sur son passage. Pour peu que le terrain ne soit trop rocheux, l'obus pénè-_ tre jusqu'à 8 ou 10 mètres de profondeur. Surtout vu à distance l'effet est saisissant. On aperçoit d'abord une colonne de feu puis un nuage de fumée jaune et noire qui est projeté à plus de cent mètres de hauteur, puis la terre, les débris de béton armé et tous les autres matériaux de l'emplacement atteint, puis, au bout d'un moment, on entend un rugissement sourd, le bruit de l'explosion : celui-ci creuse un entonnoir de 15 à 18 mètres de circonféreuce. Le destructeur de forteresse ne circule que sous la protection d'une garde spéciale. A sa personne sont attachés des détachements spéciaux de cavalerie et d'infanterie, avec de nombreuses mitrailleuses. Sa grande portée lui permet de faire beaucoup de mal avant qu'on puisse l'atteindre et il a de l'avance pour quitter le champ de bataille si on le voit serré de trop près. La „ fieissige Bertha " n'est pas un jouet aussi délicat qu'on l'a dit, et le maximum de 150 obus qu'on assigne au chiffre de ses exploits est bien au dessous de la vérité. Mais déjà 150 obus sont un luxe dont elle peut se passer, ne une dizaine suffisent à détr^d la forteresse la plus solide. Et 150 obus seraient un luxe coûteux, puisque la dépense est de 60.000 frs. par coup. En Belgique. Bataille le long de la côte. SLUIS, 21 octobre (D. T. particulier.Les Allemands bombardent Nieuport de Mariakerke (près d'Ostende); les alliés répondent avec leur artillerie de campagne et îes navires anglais-sont également en action : ceux-ci ont approché Westende. Sur la-digue près- d'Ostende* on peut suivre le bombardement. L'issue est toujours indécise : Ostende est donc toujours aux mains des Allemands. Beaucoup de petits villages le long de la côte sont, détruits, notamment Mannekensveere, et St.-Joris ; Slype près d'Ostende a aussi souffert. L'hôtel Terminus est plein de blessés. SLUIS, 21 octobre (D. T. par-culier).Le bruit court .que les alliés ont réussi à faire sauter la voie ferrée vers Gand. Un train de blessés Allemands est resté en panne. LONDRES, 21 octobre (Reu-ter).Des télégrammes non confirmés de Douvres annoncent aux journaux que les navires de guerre Anglais ont attaqué les positions des Allemands le long de la côte et touché notamment un aviateur ennemi. Ils auraient aussi démoli un Zeppelin et six batteries. Les pertes des Allemands s'élèveraient à 1600 morts et blessés. La Métropole. LONDRES, 21 octobre (R. 0). Aujourd'hui « La Métropole » paraît à Londres comme supplément français de notre confrère anglais « Standard ». • Dépêches parues ce matin. A la Mer. OOSTBURG, 22 octobre. Les voyageurs Anglais et Français se trouvant encore dans nos villes balnéaires reçurent avis mardi midi qu'ils devaient quitter les côtes de la mer, sous menace d'ê.tre arrêtés. Beaucoup d'entre eux partirent pour Sluis et d'autres villes frontières Hollandaises. L'Indépendance Belge. LONDRES, 21 octobre. Le ministre Asquith fit une communication souhaitant à «L'Indépendance Belge» une sincère bienvenue, et plein succès dans sa campagne. Le ministre anglais forme le voeu que notre confrère pourra paraître de longues années encore à Bruxelles, jouissant d'une pleine liberté avec le peuple Belge qui fit de si lourds sacrifices pour son indépendance.Une action de la flotte Anglaise. LONDRES, 22 octobre. L'amirauté communique que les Monitors, Sevem, Humbert, Menuy prirent part aux dernières opérations à la cote Belge. Ils bombardèrent' avec succès l'aile droite Allemande. Des mitrailleuses f urent débarquées : elles rendirent des services inappréciables pour la défense de Nieuport. Au cours de ces combats, 1 lieutenant fut tué et 6 anglais, blessés. Il manque 3 hommes. Le « Coi moral » coulé. LONDRES 22 octobre. Un vapeur entré rapporte que — dans la Mer du Nord — le steamer Anglais « Cormoral » a sombré, sans doute touché par une mine flottante. L'équipage est probablement sauvé par un torpilleur. A l'ouest. PARIS 21 octobre (officiel). Hier, l'ennemi accomplit de nouveau de violentes attaques près de Nieuport, Dixmude et La Bassée. Toutes les attaques furent repoussées avec une extrême énergie Sinon, la situation est quasi inchangée. A l'Est. LONDRES, 22 octobre (officiel).Petrograde télégraphié : Les troupes allemandes marchant sur Varsovie, furent re-^ foulées au Nord de la Puolytga; elles sont en pleine retraite. A gauche de la Vistule, l'ennemi résiste encore. Dans le district Kosenitze les Russes tiennent ferme sous un feu d'artillerie meurtrier. Notre position à gauche de la Vistule est actuellement assurée. Les tentatives des autrichiens pour passer la San, sous Przemysl échouèrent: les Russes reprennent l'offensive. En Prusse Orientale, la situation est inchangée. Nos Télégranes. Victoire Japonaise. TOKIO 20 octobre. Une partie de l'escadre Japonaise, opérant dans la direction de l'ile Jaloet, partit le 14 octobre dernier, pour occuper les îles Marianne, Marshall et Carolines (Est et Ouest). Pendant ces opérations on trouva cachés 3 bateaux policiers allemands. Un d'eux coula ; les deux autres furent capturés avec leurs équipages complets. Du côté Japonais, il y a ni dégâts, nî pertes • d'hommes. OTTOWA, 21 octobre (Reute). La nuit dernière, à Montréal, une bombe .fit explosion, démolissant 9 maisuns. On soupçonne deux étrangers comme auteurs de cet attentat, parmi lesquels un Autrichien.On a manifestement visé une quantité de Russes qui habitent ces maisons, et qui ont échappé comme par miracle. Plusieurs femmes sont blessées: l'une d'elles a tous ses membres arrachés. Il y a 3 morts. Mouvements révolutiopn aires. LISBONNE, 21 Octobre. (Reu-ter).Malgré les sabotages comnis, par la destruction de fils télégraphiques et de quelques wagons, il n'y a pas de grands troubles à constater en Portugal, excepté à Bragance et à Mafra, où les mouvements ont été aussi-tôt réprimés. Une bande de révoltés, marchant sur Mafra, a été poursuivie par nos troupes. Le colonel Adriano Beco qui la conduisait, aurait été arrêté à Bragance. CONSTANTINOPLE, 21 oct. (W.B.) Le journal «Stamboul)), organe de la colonie française, qui a mené une campagne violente contre l'Autriche—Hongrie et l'Allemagne, en faveur de la Triple Entente, a été sus-pendu pour un temps indéterminé par les autorités militaires. Sur Mer. LONDRES, 21 oct. (Reuter). L'amirauté annonce que les vapeurs anglais «Chiikana» «Troilus» (Océan Steamship Company) «Benmohr)) (3000 tonnes à William Thomson de Leith) et «Clan Grant» (4000 tonnes) ont sombré. «L'Exford» a été capturé par le croiseur Allemand «Emden)). A l'Ouest. (Voir communiqué de Paris plus loin). hERLIN, 21 octobre (W.B.) Au canal de l'Yser nos troupes sont engagées dans un violent combat. L'ennemi soutint son artillerie de la mer, au Nord Ouest de Nieuport. Un torpilleur anglais fut détruit durant l'engagement. Les combats à l'ouest de Lille continuent. Nos troupes y commencèrent l'offensive et repoussèrent l'ennemi en plusieurs points. 2000 Anglais furent fait prisonniers.LONDRES, 22 octobre Le «Times» publie un télégramme de Boulogne sur Mer où l'on annonce que durant les combats aux environs de Lille, beaucoup de villages furent détruits par le feu des deux armées. De nombreux habitants furent enterrés sous les décombres. LONDRES, 22 octobre. Le « Times » apprend d'Eper-nay que les Allemands furent repoussés de leurs positions le 19 octobre, près des forts au Nord et à l'Est de Reims. D'après un officier français, l'ennemi fut refoulé de tous ses retranchements, excepté peut-être le fort Brimont. A l'ouest, d'après les dernières dépêches les Allemands sont journellement refoulés d'un village à l'autre. Dans les faubourgs de Lille, de violents combats de rue eurent lieu ; la dévastation est générale. Dernère Heure. t»* ww W ' "S"5* 1 Les alliés avancent biep, SLUIS 22 octobre (particulier). A MIDI. On entend ici, en ce moment, distinctement, de forts bruits de canon. Les blessés Allemands qui devaient être transportés de Bruges à Gand, durent retourner à Bruges ; on peut donc presque certifier que la communication entre Gand et Bruges est menacée par les Anglais de l'une ou de l'autre façon. Cette supposition est d'autant plus fondée qu'à Sluis, également de cette direction-là et plus à l'ouest, les coups de canon sont perçus très distinctement et sans interruption. Le moral des troupes Allemandes à Bruges, est — d'après les avis unanimes — excessivement déprimé. On a entendu ici un aéroplane, mais le brouillard ne nous per- mif noo rlû 1 n rJio+i n nrnor ANVERS. Bonne Nouvelle. PUTTE, 22 octobre, 5 heures. Des personnes dignes de foi, venant d'Anvers, nous racontent, qu'à Anvers les Allemands sont consternés, et devenus subite-- ment tristes. Le drapeau Allemand a été enlevé de l'hôtel de ville et du grand Hôtel. Sur la cathédrale il flotte toujours. ROOSENDAAL, 21 Octobre (D. M ) La ville commence à revivre, deux lignes électriques nouvelles sont mises en exploitation. Nous avons eu aujourd'hui un entretien à l'hôtel de ville avec le sénateur Van der Molen qui nous assura que jusqu'à présent les autorités Allemandes n'ont pas encore pris de décision au sujet d'un impôt de guerre, contrairement aux bruits qui ont couru en Hollande parlant de 30.000.000 de francs. Le terme pour l'ouverture des magasins a été prolongé de 5 à 12 jours ; à l'échéance les magasins fermés seront ouverts de force. Aujourd'hui vient de paraître le No. 1 des «Antwerpsche Tij-dingen», qui sera édité en quotidien sous la rédaction collective de M. Karel Weyler, conseiller communal, L. Mout, jour-nalist et Raphaël Verhulst.homme de lettres. Dans l'avant propos, il est dit que l'autorisation a été donnée de publier les nouvelles tant de source allemande que des alliés, toutefois tous commentaires sont interdits. Ensuite nous avons eu un entretien avec le consul de Hollande à Anvers, qui insiste aussi pour que les sujets hollandais regagnent leurs demeures, ne fût — ce q^e pour mettre fin aux nombreux pillages qui se commettent de tous côtés à Anvers. Il paraît que le cardinal Mercier s'est rendu „ à Malines en auto, mise à sa dis position par les autorités militaires Allemandes, préparant ainsi son séjour définitif en Belgique.

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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