L'écho d'Anvers

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05 November 1914
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No. 27. Jeudi 5 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction-Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois a midi et 6 heures. Bureaux î Bergen«op=Z'oom, Boschstraat 68. a midi et 6 heures. EDITION DE MIDI. Les instituteurs allemands Le Globe du 16 octobre consacre un article à mettre en lumière le caractère militaire de l'enseignement et de l'éducation germaniques : « La discipline étant le moyen essentiel de l'école germanique de faire du peuple des citoyens et des soldats obéissants, la discipline scolaire est presque aussi rigide que la discipline militaire. L'individualisme est sévèrement réprimé, l'initiative détruite. Les petits Allemands jouent sans goût. Ils se conduisent bien aussi longtemps qu'ils sont sous la surveillance de leurs maiti es, exactement comme font les soldats allemands. « Puisque l'école allemande est une institution préparatoire à l'armée, un patriotisme de l'espèce la plus agressive y est enseigné par tous les moyens. On voit tous les bustes et tous les portraits de l'empereur et delà famille impériale. Les murs sont ornés de gravures représentant des scènes de batailles où les Allemands sont invariablement victorieux. La plus grande solennité scolaire est la célébration du jour de la naissance du kaiser. Les anniversaires des victoires allemandes sont fêtés comme il convient. Enfin, l'histoire de l'Allemagne, qu'enseignent les manuels officiels, représente la nation germanique comme la plus noble, la plus magnanime et la plus vertueuse de la terre, tandis que ses ennemis sont dépeints sous les couleurs les plus noires. » On apprend aux enfants de cinq à six ans que la France est l'ennemie héréditaire de l'Allemagne et que cette dernière fut honteusement attaquée dans toutes les guerres qu'elles eut à soutenir. » Dans le but d'exacerber leur patriotisme agressif, on accoutume les enfants à jouer au soldat, à « Français contre Allemands » à « Anglais contre Allemands » On inflige comme punitions, aux enfants mal notés, le rôle des Anglais ou des Français.» On exploite le penchant naturel des tout jeunes enfants vers la musique dans un but de chauvinisme. Bien avant qu'ils sachent épeler ou compter, on Jeur fait apprendre des chansons de guerre et de meurtre. » L'un de ces chants commence ainsi ; Aurore ! Aurore ! Montre moi le chemin de la nuit Aussitôt que le son des trompettes déchirera l'air. Et ce soir je serai couché auprès De plus d'un brave compagnon.» En Belgique. A Anvers Le 4 novembre. J'ai eu le plaisir de m'entre-tenir avec quelques personnes qui revenaient d'Anvers. Hier midi, les autorités allemandes ont affiché la proclamation concernant les jeunes gens de 18 à 30 ans. Ils ne doivent pas tenter de s'échapper. C'est la conséquence toute naturelle de la proclamation du Gouvernement Belge, dont le texte du «Moniteur Belge» a paru dans ce journal môme, samedi dernier. Les Allemands ont aussi placardé que las Français sont à Chimay — (Quel pas de géant si c'est vrai), — mais ce fait, dit l'affiche, n'a aucune importance: c'est un truc de guerre et pas un Français ne sortira vivant de la ville. Attendons donc les événements; je voudrais dans tous les cas que l'entrée des Français soit confirmée par Paris- D'un autre côté, on a pu lire hier l'avance des alliés dans les Flandres; un officier interrogé croyait même qu'ils étaient près de Gand. Cela confirmerait d'ailleurs le bruit qui a circulé disant que l'Etat Major allemand à peine parti de Thielt, et installé à Gand, aurait de nouveau plié bagages et se serait enfui à Saint Nicolas.Un drame se serait déroulé dans la rue de la Djgue: 3 officiers- allemands avaient loué un appartement dans la susdite rue. Après avoir payé le loyer convenu, ils montèrent : quelques instants après, on entendit trois détonations. Les habitants de la maison coururent à l'étage et se trouvaient en présence de deux cadavres ; le troisième officier râlait encore. Une farce assez drôle est arrivée à un boulanger de la rue Dambrugge: il avait commandé à l'hôtel de ville 10 sacs de farine et soldé le compte d'avance. C'est la règle : 25 frs les cent kg. plus 10 fr. par sac de taxe allemande. Ce matin, on lui apporta 4 sacs seulement : le conducteur allemand fit observer que le reste lui parviendrait un de ces jours. Notre boulanger pourrait bien jouer le rôle de Sœur Anne! En attendant, il a payé... Actuellement pour sortir d'Anvers, on paye 1 franc. Ces tickets, ainsi que ceux de Merxem à Es-schen ne sont autre que de vieux billets d'entrée... du Palais de Glace, de la rue de la Santé. Nos Télégrammes. L'armée Belge. HAVRE, 4 novembre. Les troupes belges sur l'Isère ont été commandées par le général Meiser. ("est à lui que l'armée belge doit pour une grande partie son succès. En 24 heures il a repoussé avec sa brigade quinze attaques allemandes. Le gouvernement français lui a conféré la distinction de commandeur dans la Légion d'honneur. Le „Goeben". CONSTANTINOPLE, 4 nov. Le croiseur Sultan Selim qui canonna Sebastopol n'est autre que le croiseur allemand Goeben. Emprunt Hollandais. AMSTERDAM, 4 novembre. La Hollande va couvrir les frais de sa mobilisation et de l'entretien des émigrés belges par un emprunt de 250 millions de florins. Si cette somme ne serait pas souscrite volontairement, les contribuables dans l'impôt sur la fortune, possédant plus de 50.000 florins de capital, seront obligés par voie légale à fournir le manquant. Intérêts Etrangers. CONSTANTINOPLE, 4 nov. Le fait que l'Angleterre et la France ont confié les intérêts de leurs sujets à l'ambassadeur américain, tandis que la Russie les confiait à l'ambassadeur italien, n'a aucune importance politique. Il ne provient que de la circonstance que l'ambassadeur américain est juif. Le péril jaune. CALCUTTA 4 novembre (R.O.) -D'après des nouvelles reçues de la frontière 'thibétaine, le gouvernement du Thibet ordonne à tous les Chinois habitant le pays, de le quitter. Aviateurs Allemands. PARIS 4 novembre (R.O.) Lundi dernier, en un seul '■ point, 3 aviateurs allemands ont été descendus. Ils se retira ;»ient sur ; Bruxelles ? LONDRES 4 novembre (R.O.) Un télégramme au « Daily Mail », du nord de la France, ; daté de mardi dernier, relate < que les aviateurs Belges ont fait i ce jour de très importantes i reconnaissances. 1 Les détails précis manquent, j mais il paraît que dans les lignes allemandes on constate un mouvement de retraite dans la direction de Bruxelles. Le bombardement \ de Tsin£ Tao. s LONDRES, 4 nov. (Reuter). ( Le bombardement général de 1 Tsing Tao a commencé le 31 « octobre, très tôt dans la matinée. ] De lourdes pièces d'artillerie, placées sur terre ferme, renforçaient la flotte. Le fort à l'est du monticule c Iltis, les retranchements de j Hsiao Chan Shan, les environs ^ de l'arsenal, ont fortement j souffert. r Les réservoirs à pétrole ont | pris feu. Les Allemands offraient une j résistance plutôt faible. La révolatiop à Haiti. ; CAP-HAITIEN, 2 novembre (N.Y. Hd.) , Le président Zamor s'est en- ( fui à bord d'un vapeur hollan- j dais. La capitale a proclamé pré- i sident le sénateur Davilmar j Théodore. } r S©us-n?arin anglais coulé IJMUIDEN, 4 novembre. — i Hier, des navires de guerre 1 allemands ont attaqué la côte ( anglaise. Des croiseurs et des i submersibles anglais les repous- ^ sèrent. En se retirant, lesnavi- t res allemands semèrent des mi- ( nés; un sousmarin anglais qui l en heurta une, sombra. \ Les internés Belges. MAESTRICHT, 4 novembre. i Chaque jour encore nos gar- ( des-frontières doivent interner c des soldats belges, qui, après des ( pérégrin ations aventureuses, vi en-nent se sauver sur notre territoire. La plupart d'entre eux ont appartenu à la garnison d'Anvers. Les avances de l'Autriche à l'Italie. ROME, 3 novembre (M. Paris). Il fallait s'attendre que l'Autriche ne laisserait pas l'Italie s'émouvoir au sujet de la proposition russe concernant la mise en liberté des prisonniers des provinces irrédentistes. De nombreuses municipalités du royaume ont déjà offert au gouvernement d'hospitaliser ces prisonniers libérés. A son tour, la municipalité ie Klagenfurtchen, selon une dépêche reçue de Vienne, a délibéré pour demander au ministre de instruction publique ît à la Diète de Carinthie que Renseignement français dans les -jcoles du royaume soit remplacé par l'enseignement de la angue italienne. Ici, on se rappelle les efforts le jadis pour germaniser ou :cslaviser» les populations ita-iennes. On note avec une ironie souriante ce geste de la petite rille allemande s'efforçant de oréconiser l'enseignement italien ïfin de répondre au geste spon-:ané du tsar. Les Grecs/ ATHENES, 4 novembre. L'opinion publique est très mtiturque. L'armée grecque se ;oncentre sur un point qui offri-•ait, en cas de guerre, de grandes acilités à une attaque contre es Dardanelles. Les navires marchands neutres. STOCKHOLM, 4 novembre. La presse suédoise conseille tux gouvernements des Etats îeutres de faire respecter la ;ûreté de leurs navires mar-;hands en les faisant accom->agner par des vaisseaux de >uerre, suivant le droit de convoi. difficultés financières de l'Autricbe. ROME, 3 novembre (H.) On mande de Venise au Mes-iaggero, que le recrutement de a population italienne du Tren-in par les autorités austro-longroises continue. Afin de emédier aux défections et aux uites toujours plus nombreuses, a commission sanitaire a reçu 'ordre formel d'accepter tous :eux qui se présentent à la vi-ite sanitaire, sauf en cas d'in-irmité manifeste. L'intendance militaire se trouerait en présence d'embarras :onsidérables au sujet de l'équi->ement de nouvelles troupes. La situation financière de la nonarchie, d'autre part, com-nencerait à être difficile. Une îaute personnalité financière de Prieste a assuré au correspon-lant du journal, qu'une ordon-îance ministérielle autorise la ianque austro-hongroise à ; mettre une quantité de billets llimitée, sans égard à la couverture métallique. L'administra-ion du trésor paye les dépenses ;onsidérables occasionnées par a guerre, au moyen des seuls )illets non couverts. L'Autriche-Iongrie qui, avant la guerre, rouvait déjà la situation difficile, misqu'elle fit en Amérique un emprunt de 250 millions à 772 /0, se débat aujourd'hui dans ies difficultés considérables. A 1 Est. La légation Russe télégraphie : 4 novembre. Sur le front de la Prusse Orientale, les Allemands se tiennent partout sur la défensive. Les troupes russes ont avancé en plusieurs points : ils capturèrent 2 canons et firent quelques prisonniers. En Pologne Sud-occidentale, les Russes continuent à avancer, sans rencontrer de la résistance de la part des Allemands toujours en retraite. Les Autrichiens ont encore tenté d- désister au Sud-Ouest de Kit^j, mais ils furent refoulés et perdirent 3 canons, 5 mitrailleuses et 1500 prisonniers. Ils se maintiennent à peine au cours inférieur de l'Opatowka, En Galicie, les Russes passent toujours la San inférieure et sont presque maîtres de la position fortifiée de Razwadow, où au cours d'un violent combat près de Nisko, ils s'emparèrent de 2 qanons et 2 mitrailleuses, en aisant 250 prisonniers. Dernière heure. A l'Ouest. PARIS, 4 novembre : 3 heures. A l'aile gauche, pas de changement.Les Allemands évacuent la rive droite de l'Yser ; nous avons repris Lombaertzyde ; à la rive gauche, les Allemands ne détiennent plus que le pont à mi-chemin de Dixmude-Nieuport. A la Lys, l'action continue : en général les alliés font de merveilleux progrès. L'avance à Atrecht continue, vers Parvilliers. Au Chemin des Dames, nous avons regagné unejpartie du terrain perdu. Autour de Reims, les attaques des allemands ont été repoussées. A l'Est. PETROGRADE, 4 novembre. Sur le front de la Prusse o-rientale, les Allemands se retirent Nous avons pris beaucoup de munitions de guerre à Bakalar-sewo.La retraite au delà delaVis-tule continue. Les Autrichiens se retranchent non loin de Kielce, qui est occupée par les Russes. Sandomir est occupé par les Russes, un point stratégique important.Croiseur allemand coule. BERLIN, 4 novembre. Le grand croiseur allemand «York» a rencontré une mine et coula, dans la Jade, petite rivière au nord de l'Allemagne, qui débouche de Willemshaven. Victoire Russe sur les Turcs. PETROGRADE, 4 novembre. Les troupes russes en Caucase ont franchi la frontière turque et infligé une défaîte aux Turcs. Ils ont pris Kilissa et d'autres places aux environs. fiflflOflCES. Arth ur De Neef à Folkestone Tri-nity Crescent 2 désire avoir des nouvelles de ses frères Laurent et Albert et de sa sœur Marie. 4

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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