L'écho d'Anvers

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30 October 1914
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s.n. 1914, 30 October. L'écho d'Anvers. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/3t9d50gm1v/
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No. 21bis Vendredi 30 Octobre 1914. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68 Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Edition de 6 heures. Appel aux Belges La plupart de mes lecteurs se souviendront encore de l'article que j'ai écrit hier concernant les gardes civiques Belges. J'ai surtout attiré l'attention de mes concitoyens sur la proclamation qui vient d'être atfichée à Bruxelles même, sommant tous les gardes civiques de l'agglomération de se présenter aux autorités allemandes. Ceux qui oublient ou refusent d'obtempérer à cette mesure, seront punis des peines les plus sévères. En effet : il est un fait indéniable que le Gouvernement Belge a fait un appel à tous les hommes valides de 18 à 30 ans de se rallier à l'armée. Puisque la patrie est en danger, il est un devoir sacré pour tous, de sauver notre pays et notre drapeau. Le gouvernement espère que pour le premier novembre, les adhérents seront nombreux : du reste, tous les Belges et bons patriotes, qui repondront à cet appel seront affectés tout simplement aux services et aux travaux de campagne à effectuer pour les armées Belgo- Franco-Anglaises.De ce fait, pour en revenir aux gardes civiques de Bruxelles, tous ceux qui n'obéiraient pas à la proclamation des Allemands, seront considérés comme militaires et peuvent même être fusillés. Ce qui arriva hier aux gardes civiques de la capitale, peut évidemment arriver demain à ceux d'Anvers, et de bien d'autres villes. Je ne puis donc que conseiller la plus extrême prudence à tous. Du reste, en ce qui concerne la rentrée en Belgique, et en particulier à Anvers, qu'y vont faire les personnes qui n'ont pas un magasin à diriger ou un métier urgent à exércer ? Absolument rien ! Ceux qui n'ont plus de situation, les employés de bureau qui ne sont plus payés, y dépensent leurs économies, toute comme ici et ailleurs, avec cette différence qu'en Belgique ils ne sont pas certains d'avoir pour de longs mois peut être des vivres suffisants. Vous me répondrez : l'Angleterre envoie des vivres ! Oui, à Rotterdam, pour les réfugiés Belges qui sont dans les Pays -Bas, et même pour les malheureux Belges dans notre pays, mais aussi longtemps que cela lui plaira, surtout si elle constate que ces mêmes vivres sont purement et simplement utilisés, expédiés et réquisitionnés par les Allemands qui occupent n<jtre patrie. Vous voyez donc que la sécurité de ce côté-là n'est pas bien grande. Du reste, pourquoi les Allemands aiment-ils et ne demandent-ils pas mieux que nous rentrions en Belgique aussi nombreux que possible ? 1. Plus il y a d'habitants, plus grandes sont les facilités de réquisitionner les" vivres pour l'armée des envahisseurs. 2. Plus il y a d'habitants, plus rapidement les impôts de guerre réclamés peuvent être payés. 3. Plus y a d'habitants, plus les Allemands deviennent confiants dans l'avenir, et croient éviter un bombardement pour les expulser. 4. S'il y a bombardement et combats dans la rue, plus les Allemands auront d'innocentes victimes à mettre devant leurs rangs pour se protéger. Or, ètes-vous certains qu'Anvers n'est pas exposé à un second bombardement ? Jamais, je n'oserais vous le garantir ; au contraire. Dans ce cas, la fuite ne sera plus aussi aisée, et — voir plus haut — seulement tolérées aux femmes et entants. Je n'en dis pas plus long et je juge mes lecteurs assez intelligents pour prendre une décision logique. J'ajouterai mémo que le va et vient sur Anvers n'est plus aussi pratique : sous peu, vous payez 7 frs. pour votre passe-port, 1 fr. chaque fois que vous entrez ou sortez, 50 centimes par colis de bagage. Vous me direz, et notre situation ? Je n'ai qu'une réponse : allez en Angleterre! A Folkestone, on vous reçoit à bras ouverts, on vous héberge momentanément avec tout le confort désirable ; on soigne immédiatement pour un emploi adéquat-à celui que vous avez tenu antérieurement. Tous ceux que l'agriculture intéresse ont un avenir merveilleux au Canada et en Australie. Les portes des colonies Anglaises sont ouvertes pour tous ceux qui veulent travailler et gagner leur vie. Je ne puis mieux parler et mieux conseiller : je vous ai donné les raisons pour lesquelles il y a du danger pour beaucoup d'entre nous d'aller en Belgique. Je vous dis même plus. Au lieu de ne rien faire ici, allez TOUS TRAVAILLE!# EN ANGLETERRE ET PRESSEZ-VOUS. Je ne puis pas être plus clair. Dans un avenir peut être court, vous verrez que de Gers avait raison de parler ainsi, mais au moins il n'aura pas parlé comme les derniers communiqués officiels Belges, lorsque nous étions à Anvers. Du reste, cette guerre peut durer des mois, un an, deux ans peut-être ! Voulez-vous rester ici inactifs pendant tout ce temps ? Et vous donc ? me direz-vous. Je partirai un des derniers, voulant pouvoir continuer à convaincre les derniers récalcitrants aussi longtemps que possible et que j'y serai autorisé. Jeunes gens Belges! Ne servez pas les Allemands en rentrant en Belgique. Servez votre patrie! Ou, allez travailler en Angleterre ! de Gers. — XCBUSDICW. Le Soldat Anglais. D'un- correspondant de guerre en France: Les troupes anglaises que j'ai vues produisent une excellente impression militaire. Un officier de santé anglais qui vient d'arriver au front m'a donné les détails suivants. » L'examen médical, m'a-t-il assuré, est extrêmement sévère. On ne prend que des hommes dans toute la force de l'âge. Les soldats ne peuvent avoir moins de 22 ans, ni plus de 30. Les cadres comprenant d'exel-lents officiers sont composés d'hommes n'ayant pas plus de 35 ans. D'après ce que j'ai vu, je ne doute pas des paroles de cet officier anglais. » Comme on sait, l'usage de l'alcool est interdit : les soldats ne semblent pas en éptouver le moindre besoin. Je n'ai pu réussir à leur faire prendre soit un verre de liqueur, soit un verre de bière. Ils sont convaincus — peut être est-ce là un effet de leur éducation sportive — que l'usage de l'alcool affaiblit, dans bien des cas, la force de résistance. « Tommy y> se contente de fruits et de thé. Si les nouvelles troupes qui, dit-on, comptent environ 400.000 hommes sont aussi bien préparées à la tâche qui les attend, que celles que j'ai rencontrées, je ne doute aucunement que les Allemands ne trouvent dans les soldats anglais de dignes adversaires. Leur équipement en outre, est excellent à tous les points de vue et leurs armes ont fait aussi l'objet des soins les plus minutieux. Rien ne semble avoir été négligé. De même le service d'ambulance ne laisse rien à désirer. » Nos Télégrauines. Les Allemands à Ostende. OSTENDE, 29 octobre. Les Allemands ont mis sur la digue de gros canons qui ont éloigné les navires anglais croisant devant le port. Dans les dunes aussi se trouve de l'artillerie allemande. Le chalet royal est sauf ; une sentinelle allemande la garde. 500 prisonniers anglais traversèrent la ville sous escorte. L'arrivée de troupes fraîches allemandes semble interminable. Près de la ville les Allemands ont bâti un hangar-Zeppelin.Avions allemands descendus. LONDRES, 29 octobre. — Ces derniers jours, suivant le «Time» cinq aéroplanes allemands ont été descendus. Un taube qui survolait Reims et lançait des bombes, fut poursuivi par un avion français. Il s'en suivit un combat aérien au moyen de mitrailleuses. Un second Taube arriva, mais tous deux furent grièvement atteints et tombèrent. A Dunkerque, un Taube fut également descendu après qu'il eut lancé deux bombes dont une n'explosa pas et l'autre tomba dans le sable. Les deux autres furent descendus à Méhaticourt et Mont-didier, d'un seul coup. Dernière heure. Arrêt. PARIS, 30 octobre : 11 heures hier soir, Il n'a a rien d'intéressant à signaler. Et la Turquie? PETROGRADE, 30 octobre. Un croiseur turque a bombardé Theodona en Crimée. Des sous-marii?s. MAASTRICHT, 30 octobre. Par Liège sont arrivés des sous-marins, chargés par pièces sur wagons et recouverts de bâches. Action Turque, VIENNE, 30 octobre. On télégraphie du Caire que de fortes divisions de cavalerie Turque se trouvent au golfe d'Akaba. BERLIN, 30 octobre. Le Frankfurter Zeitùng dit que toute la flotte turque a quitté hier la mer Noire. Déserteurs allemands. SAS VAN GENT, 30 oct., (V.D.) A Gand et aux environs, de nombreux allemandsse procurent des costumes civils afin de pouvoir fuir. Plusieurs centaines d'hommes auraient ainsi quitté les rangs et franchi la frontière Hollandaise. Les tailleurs sont sévèrement surveillés et de iorte peines punissent ceux qui confectionnent des habits pour les soldats allemands. Les trains et les chemins vers la Hollande sont surveillés et les voyageurs doivent montrer tous leurs papiers. Souice anglaise, LONDRES, 30 octobre. Le correspondant du « Daily Chronicle» télégraphie que les Allemands ont arrêté leurs attaques ; ils sont refoulés à 6 lieues d'Ostende. LONDRES, 30 octobre — Le «Daily Chronicle» apprend de Paris, que le gouvernement allemand aurait consulté plusieurs notabilités influentes françaises pour savoir si des propositions éventuelles de paix seraient prises en considération, notamment la cession de Metz et d'une partie de l'Alsace Ce projet est malheureusement opposé aux sentiments français. EN AFRIQUE. LE CAP, "30 octobre — Le colonel Brits télégraphie que le mouvement révolutionnaire dans la province du Cap a été totalement réprimé. Dépêches parues ce matin. A l'Ouest. PARIS, 29 octobre, (officiel) Hier nous avons fait des progrès en différents points, surtout aux environs d'Ypres et au sud dArras. Entre Nieuport et Dixmude rien de particulier. Entre l'Aisne et l'Argonne, nous avons conquis quelques tranchées. Aucune attaque ennemie n'a réussi. Nous avons aussi avancé dans le bois d'Apremont. A l'Est. VIENNE, 29 octobre (W. B.) Sur le terrain Nord-Est, il n'y eut pas de combats importants.Au cours de ces derniers jours, les tentatives des Russes de marcher vers le territoire Turque ont échoué. PETROGRADE, 29 octobre. Les efforts des ennemis au N. de la Pilitza sont vains. En ce moment, à la rive opposée de la Vistule, l'armée austro-allemande bat en retraite. Nous occupons Strykow, Res-chow, Novo Miastro. La cavalerie Russe a pénétré dans Radow. Nous y avons capturé : prisonniers, canons et mitrailleuses en grand nombre. En Prusse orientale, les attaques des Allemands aux environs de Bakalarzew furent repoussées. Les pertes ennemies sont énormes. Expulsion d'Allemands. BERLIN, 29 octobre. (W. B.) D'après un télégramme reçu par la firme Karbery et Co, de leur représentant à Hongkong, tous les sujets allemands doivent quitter l'île en-déans les 8 jours. Cet ordre du gouvernement anglais toucherait environ 400 personnes. En Afrique Orientale. BERLIN, 29 octobre (E.B.) Le gouverneur du Katanga annonce que des troupes allemandes auraient repoussé des troupes Belges près du lac Kiwu, (Afrique orientale) A louer. JlflflOflCES. Homme sérieux, muni de passeports en règle, accepterait missions pour Anvers et environs. Ecr. au bureau du journal. Mr. EEIHAN, garde civique d'Anvers, demande nouvelles de Mme L. Penasse. Madame FERONT et son fils de Bruxelles, rue de Chamber 102, désire avoir des nouvelles de son Mari Jules Féront, Sous-Lieutenant Ire division d'armée, Parc du génie, Pontonniers. Habite actuellement Stationstraat L 11 Bergen-op-Zoom chez Wed. Dobbelman.

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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