L'écho d'Anvers

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06 November 1914
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No. 28 bis. Vendredi 6 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Bureaux: Bergen=op=Zoom, Boschstraat 68. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Edition de 6 heures. La mentalité allemande. Dans une série d'affirmations sans preuves et de négations contre toute évidence, les maîtres de la science allemande, qui prétendent parler au nom de la vérité, ont osé dire que le peuple allemand ne s'est levé comme un seul homme qu'au moment "où il fut menacé et attaqué ensuite par trois grandes puissances en embuscade,, et qu'il n'est pas vrai qu'il fasse la guerre au mépris du droit des gens. Pour refuter les audacieuses déclarations des savants germaniques, il suffit d'avoir recours aux aveux de ceux de leurs compatriotes qui, avec autant de candeur que de cynisme, n'ont cessé de revendiquer le droit de l'Allemagne de prendre tout ce que la force lui permettrait d'atteindre. Voici ce qu'écrit Maximilien Har-den, un des écrivains les plus réputés d'Allemagne, dans la "Zu-kunft,,, revue hebdomadaire paraissant à Berlin: " De quel côté est le droit ?... demandez au hêtre qui lui a donné le droit d'élever sa cime plus haut que le pin et le sapin, le bouleau et le palmier... de quel côté est le droit? du côté où se trouve la force. Droit ou non nous tiendrons. „ Est-ce assez clair ! Rappelez-vous que le chancelier de Bethmann-Holl-weg avait déclaré à la séance du Reichstag du 4 août 1914 â propos de la violation du territoire belge: „C'est contre le droit des nations.. Quand on combat pour ce qu'on a de plus sacré, on ne doit penser qu'à une chose, c'est à s'en tirer coûte que coûte." (Le compte rendu sténographique notait : „vif mouvement de tous les côtés de la Chambre applaudissements nourris et prolongés.")Or nous savons que ce que l'Allemagne a de plus sacré, c'est son appétit féroce du bien d'autrui. Un autre Allemand, Fritz Mauth-ner, paraît s'être donné comme tâche de calmer les philosophes germains dont les théories ne s'accordent pas avec la conduite actuelle des Teutons. Il nous révèle, dans le „Berliner Tageblatt" que la joie débordante que lui font ressentir les prétendues grandes victoires allemandes est quelquefois troublée par un gros souci. Il se demande : „Comment retrouverons-nous le chemin vers ce qui a été la suprême fierté du nom allemand, vers la pensée allemande, autrement conquérante, juste et sans préjugés, vers notre paisible culture allemande ?" Notre bonhomme se console très vite ; après avoir versé quelques larmes de crocodile, il se réjouit de ce que tout comme en 1870 ,,1'ennemi se soit de nouveau trompé en continuant à nous considérer comme le peuple des poètes et penseurs, le peuple de Weimar et d'Iéna". La guerre, dit-il, n'a «aucun rapport avec la philosophie, mais aucun du tout". Il montre ensuite que toutes les sciences et même la poésie et la peinture concourent au succès des armes, il plaint la „pauvre philosophie, qui jadis fut dénommée la servante de la théologie, et qui ne peut même pas être utile comme servante à la cause du jour et doit se tenir complètement à l'écart". La philosophie est devenue gênante. La guerre, dit notre docte Germain, a „le droit d'imposer silence à toute philosophie". Après s'être moqué des controverses qui se sont élevées sur la justification de la guerre au point de vue du droit des gens, il traite ce droit de „monstre" appartenant au domaine de la méprisable science juridique. Cela n'empêchera pas le gouvernement impérial de se plaindre auprès des Etats neutres de prétendues violations du droit des gens dont se seraient rendus coupables la France et ses alliés. Cependant toutes les tentatives faites par l'empire, par l'Association des chambres de commerce, les chambres de commerce individuellement, les villes allemandes et les gros négociants et industriels d'Allemagne pour pousser l'opinion publique mondiale par des bulletins tendancieux semblent avoir échoué piteusement. La "Gazette de Francfort,,, dans son éditorial du 22 octobre, examine l'attitude de l'Amérique vis-à-vis des Etats belligérants et confesse "que cette attitude a causé à maint Allemand du chagrin et lui a fait secouer la tête,,. Le grand organe " démocratique „ prétend qu'en raison des succès allemands indéniables, l'attitude foncièrement antiallemande initiale des Américains aurait subi un léger change-met. "On y fait montre maintenant, parait-il, d'une sorte d'impartialité renfrognée,,. Il faut avouer que c'est un bien piètre résultat pour l'énorme gaspillage d'informations que les Teutons ont fait pour égarer les nations. DANIEL BLUMENTHAL ancien maire de Colmar ancien député au Reichstag En Belgique. A Anvers ^L'.jAntweirpsche tijdingen" a écrit qu'ils regrettaient que la plupart îdes (employés de; la Compagnie (des trams) continuent de résider en Hollande et que MM. Reine-mund & Mahieu, respectivement administrateur et secrétaire ne goti&nt 'pas à leur poste'''. M. Fr. ,Reinemund envoya la réponse' suivante: J'en suis jencore stupéfait jet vous avouerez qu'il y a (de quoi? jje suis le Seul administrateur (des trams qui poit resté ;à Anvers ,(en dehors de jM. Delvaux, trop âgé pour s'en occuper) pendant ,1e bombardement. Je n'ai pas quitté la Ville un instant et dès le lendemain, je m'entendais avec la Commission intercommunale pour faire remarcher nos, trams le plus vite possible. — J'ai réussi avec quelques employés dévoués, à îles remettre en; circulation au bout de cinq jours. Pendant ce temps, j'ai dû aller .deux fois jen auto à Bergen ojp Zoom, pour (décider les> 3 à 400 membres de (notre personnel à 'revenir en temps utile ; (c'est à ces Voyages- là .que, les „Ant-werpsche Tijdingen" faisaient allusion, comme (si je pn'étais réfugié moi-même à B. ô.Z. !! Avouez que c'est dur: avoir été .seul à son poste dans des circonstances très difficiles, avoir réussi à 'surmonter seul tous les obstacles pour rendre à ses concitoyens le service d'avoir de nouveau les trams à leur disposition, et puis, attraper des reproches. ( PUTTE, 5 novembre (D. T.) Depuis ce matin, on a arrêté à la porte de Breda, à Anvers, une foule de jeunes gens de 18 à 30 ans. Ils furent momentanément enfermés, puis conduits à l'hôtel de ville. Après avoir subi un interrogatoire en règle, ils ont été relâchés.. Ils doivent cependant se porter présents tous les jours, aux autorités allemandes. ■ Cela confirme et amplifie la nouvelle que nous avons déjà publiée dans notre édition de ce matin. Les Allemands à Bruges AARDENBURG, 5 novembre. L'autorité militaire allemande pvail requis, pour livraison avant Je € novembre, 70.000 Kgs. de viande Beaucoup d'habitants des environs de Bruges essaient de mettre leui bétail en sûreté sur territoire hollandais, de sorte qu'il arrive à l'Ecluse une quantité de bestiaux qu'on vend à des prix de misère. L'afflux de réfugiés reprend. Il en arrive par charretées qui s'arrêtent ici ou continuent leur route vers l'intérieur du pays. Bruxelles doit payer 5 millions. Une proclamation de Freiherr von der Goltz annonce qu'un agent de police a été condamné à 5 ans de prison, un autre à 2 ans de prison, pour observations faites à un policier allemand dans ses fonctions. La ville, dé cachet, doit payer une amende de 5.000.000 de fraocs, endéans la semaine. Util Tigraims. A l'Ouest. PARIS 5 novembre : 3 heures. A notre aile gauche, les forces alliées ont progressé légèrement à l'Est de Nieuport sur la iive droite de l'Yser. De Dixmude à la Lys, les attaques allemandes se sont renouvelées hier sur de nombreux points, quoiqu'avec moins d'énergie. Surtout en ce qui concerne l'action de l'infanterie, les lignes franco-anglaises n'ont reculé nulle part et nos troupes passant à l'offensive ont notablement progressé dans plusieurs directions. Dans ia région de Roye, nous avons maintenu l'occupation du Quesnoy en Santerre et avancé sensiblement vers Audechy. Au centre, entre l'Oise et la Moselle, il y a à signaler une recrudescence d'activité du côté allemand, qui se manifeste surtout par l'artillerie. Des attaques sur divers points de notre front ont été en fin de -compte repoussées après un combat qui a duré toute la journée. von Deimling blessé. STRASBOURG, 5 (novembre. (W-. R.) Le général von Deimling a été blessé légèrement à la icuisse, par un éclat d'obus, au jcours d'une promenade à cheval aux avant-1 postes. La blessure n'est pas fort grave. Le général reste à son poste. L'attitude de la Bulgarie. SOFIA, 5 novembre. — Les leaders du parti de l'opposition ont été reçus aujourd'hui par le ministre Radoslowof, qui leur exposa la situation de la Bulgarie et son rapport avec les évé-neménts actuels. A l'issue de cet entretien, les leaders tinrent une courte délibération après laquelle ils annoncèrent à la presse qu'ils étaient d'accord avec Mr. Radoslowof pour déclarer que la Bulgarie resterait strictement et loyalement neutre. Chypre. LONDRES, 5 novembre (R.O.) On annonce officiellement que l'Angleterre a annexé l'île de Chypre. En Afrique. PRETORIA, 5 novembre (R.O.. Une division, fidèle au gouvernement anglais rencontra des rebelles dans le district de Rus-tenburg et eut 2 morts, 5 blessés et quelques prisonniers. Ensuite, le général Bothaprit le commandement et dispersa la troupe. En différents points, les «rebelles 3) se « révoltent »... étant plutôt mécontents des actes de leurs leaders. La neutralité de la Perse. LONDRES, 5 novembre (R.O.) La Perse a déclaré aux grandes puissances qu'elle maintient et maintiendra une stricte neutralité. Elle a fait appel aux bons soins de l'Angleterre pour pour veiller à ce que le territoire neutre de la Perse ne devienne pas un champ de bataille. Le concours des Ecossais LONDRES,, 5 novembre. Le correspondant du Daily Chronicle" en France raconte comment l'armée anglaise repoussa les tentatives de .700.000 Allemands ,de se faufiler entre ,Ypres et Lille. Cette bataille, ! qui dura trois jours s'est terminée samedi soir. Le premier jour, les Allemands attaquèrent les tranchées anglaises, màis jls furent refoulés pn subissant des pertes énormes. A certaines places leurs cadavres [formaient de véritables haies. Cependant de (nouveaux bataillons (surgissaient toujours. Ils vinrent jbomL ber dans jdes sortes (de piège h loups, couverts de gazon, qu'on avait édifiés devant les tranchées. Le second jour, les Allemands jetèrent une masse formidable d'hommes sur les positions (anglaises. Si bien que les Anglais durent reculer Id'ei 8 fcm1. Le jour puivant ceux-ci firent une contre-attaque, délogèrent l'ennemi à coups de baïonnette, et le repoussèrent enfin de 20 Jt.m. C'est ce jour que jtes „London Scottish Volunteers" ont reçu Je baptême du feu. Ils / accompagnaient des troupes fraîches de réserve, qui arrivèrent samedi ®et qui sauvèrent la situation. Dernière Heure. A l'Est. PETROGRAD, 5 novembre, (officiel). Nous continuons à avancer en Prusse Orientale. Les Allemands se retirent sur tout le Iront, et ne détiennent plus qu'une position fortifiée dans la contrée de Wergholimo, sur le rive gauche de la Vistule. L'armée Russe continue son offensive énergique, et traversa la San dans sa poursuite de l'ennemi fuyant. Nos troupes se meuvent avec succès. Même dans ces contrées les Autrichièns se retirent. Dans la Mer Noire, il n'y a pas de changement. Les Chambres Belles. LE HâVRE, 6 novembre. Le conseil des ministres belges a décidé de ne pas réunir les Chambres au Hâvre, dans l'espoir que la prochaine réunion pourra bientôt avoir lieu sur territoire Belge. Le Tzar et) campagne. PETROGRAD, 6 novembre. Le Tzar est arrivé au front de ses troupes et a félicité chaudement son Etat-Major. Le moral des troupes est excellent.Le perte du «Yorcif». LONDRES, 6 novembre. Le correspondant maritime du «Times» déclare qu'il existe des motifs sérieux pour admettre que le grand croiseur allemand «Yorck)> n'a pas touché une mine flottante, mais que cette unité importante a été coulée par un sousmarin anglais. Le*- cbelles en Afrique. DURBAN, 5 novembre. Le général Smuts a communiqué à la chambre de commerce de Durban, qu'il n'y a lieu de former les moindres craintes concernant le mouvement des rebelles. Le mouvement sera vite réprimé, sinon le gouvernement -prendra les mesures les plus énergiques pour le limiter à sa plus simple expressiou. Accidents d'aviation. PARIS, 6 novembre. Près d'Issy les Moulineaux, deux aviateurs français sont tombés sur une maison et furent tués sur le coup. LONDRES, 6 novembre. L'aviateur anglais Buse, qui conduisait un biplan à Aldershot, a été complètement carbonisé au moment où il atteignait une hauteur de 1000 pieds. En approchant le lieu, où l'appareil avait été projeté, on ne trouva plus qu'un amas de cendres et de débris de l'avion. Dépêches parues ce matin. A l'Ouest. PARIS, 5 novembre (officiel, 11 heures soir.) Nous n'avons pas de nouvelles informations au sujet des opérations au Nord de la Lys. Par des attaques violentes, les allemands ont — au Nord d'Atrecht — perdu quelques tranchées,^qu'ils avaient d'abord gagnées. En Argonne, près de St. Hubert, toutes les attaques ont été repoussées. Correspondances. Leriche-Janssens (Hulst). La poste hollandaise avance uniquement sur les livrets d'épargne Belge. Ni la poste, ni les agents de change hollandais ne payeront le coupon du 3% Belge ou de la Caisse générale de Retraite de la Banque Nationale de Belgique. Un lecture assidu Malinois. On sera évidemment puni comme déserteur. Ceux qui doivent marcher, et répondre au dernier appel aux armes, en n'obéissant pas, encourront des peines jusqu'à 5 ans de travaux forcés, et des amendes de 50 à 1000 trancs. annonces. Avis aux Réfugiés. MAISON DE BRUXELLES, installée à Bois le Duc, demande lère Jupeuse et aides. Se présenter : 10 Havenstraat, à s Hertogenbosch, de 9 à midi et de 2 à 6 heures.

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