L'écho d'Anvers

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05 November 1914
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s.n. 1914, 05 November. L'écho d'Anvers. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/f47gq6rv8x/
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No. 27 bis. Jeudi 5 Novembre 1914. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois a midi et 6 heures. Bureaux: Bergen*op=Zoom, Boschstraat 68. a midi et 6 heures. Edition de 6 heures. L'armée Canadienne. Le révérend Beausoleil, prêtre canadien, qui se trouve actuellement en France et s'est rendu à l'état-major du général French, a exposé comment le peuple canadien avait accueilli la nouvelle de la guerre et avec quel enthousiasme il avait offert à l'Angleterre et à ses alliés les services de sa vaillante armée. — Le 6 octobre, un groupe de réservistes français, parmi lesquels je me trouvais, quittait Montréal pour les champs de bataille européens. Le colonel Sam Hughes, ministre de la guerre canadien, vint à l'impro-viste nous visiter dans nos compartiments. L'ovation qu'il reçut fut magnifique. « Sur le point de partir le ministre nous dit : « — J'ai levé, équipé et instruit 35,000 Canadiens, je prépare un autre contingent égal ; si cela est nécessaire j'en préparerai un autre et si cela ne suffit pas j'irai moi-môme avec le reste de nos Canadiens qui peuvent se servir d'un fusil. Louis XIY avait déjà dit à Vil-lars : A liez et remportez la victoire, si vous échouez j'irai moi-même m'ensevelir sous les ruines de la France. La situation maintenant n'est pas critique comme au temps de Louis XIV, mais cette détermination à vaincre qui fut une première fois suivie du tii-omphe de Denain, est encore un gage certain de victoire pour nos armes. cc Ce sont là, nous dit M. Beau-soleil, de fortes et nobles paroles prononcées par un homme de cœur, qui est un ami sincère de la France. » En Belgique. Les dégâts à Anvers. Voici le relevé officiel de ce qui a été détruit par le bombardement d'Anvers. Les communes de la banlieue, dont plusieurs ont beaucoup soulïert, tels que Duffel, Hemixem, Wil-ryck, Contich, etc., ne sont pas comprises dans ce relevé. A Anvers, 777 maisons ont été atteintes, dont 190 sont complètement détruites par l'artillerie ou incendiées. A Berchem seul, plus de 100 maisons sont en ruines. On évalue les dégâts à environ 40 millions. C'est le côté sud de la,ville, les sections 6 et 8 qui ont le plus souffert. _ G ^OJNONCO ION I O 1 O-O « o --1 fflCDUICO I O I H 1 O-E- OJ <—I T-H CO 10- w | en QJ -*-> d> 3 et COC^COCQoaOi I lO I o I CD ^ -i3<uST"H co^oacNi 1 lo I h I io S ■U) CL T—I (M lO vx> û I ¥i t>D I|S I | °>- | - | m | | I Qs6 I S CO O) |g|-H | | rH | O | | | JH oa tt 03 I <U 1) -£ S13 § I I oow i M i O) i i ii-i 3-3 g I I co i-i I eo I os I I loo CQ ■*"* j ^ cn G .2 i—iCNico-^iotot—oo^o i —i rj fH I S -, -je w I O Les Allemands en Campine. MAASTRICHT, 4 novembre. Les villages belges de Turn-hout à Hamont sont tous occupés par des troupes imposantes d'Allemands. De nouvelles troupes de la «landsturm» sont arrivées à Moll. Neerpelt abrite encore 30 militaires, I eer, 40 et Lommel 70. Dans toutes les localités, même les plus petites, on a établi l'heure allemande depuis le mardi 3 nov. Dans les Flandres. La bataille de Furnes. LONDRES, 4 novembre. Le correspondant du « Daily Chro-nicle » en France écrit que Furnes fut bombardé violemment par les Allemands, lundi. Des obus sont tombés sur la ville, deux heures dur ant, et ont atteint quelques édifices publics. Aucun soldat belge ne fut blessé ou tué. Pendant tout le bombardement les Belges sont restés tranquilles et ne répondirent pas à la canonnade de l'ennemi, d'où celui-ci conclut que la place-de Furnes était évacuée. Cessant alors leur feu d'artillerie les Allemands tentèrent une attaque d'infanterie. Les Belges s'y attendaient. Une batterie qui était arrivée à Furnes, vers la fin du bombardement fut envoyée sur le fiont, sans que l'ennemi ait pu s'en apercevoir. L'infanterie belge, bien cachée, attendait dans les tranchées creusées à l'ouest de Furnes et laissait approcher l'ennemi à 750 m. d'elle, puis ouvrit le feu. Les rangs de l'ennemi furent fauchés comme du blé par la grêle des obus. Les Allemands prirent la fuite vers des abris voisins, mais en vain, car les obus belges les y trouvèrent et, pendant une demi-heure, la mort fit des ravages terribles dans leurs rangs. Les Belges, profitant de leur succès, réoccupèrent Ramskapelle où ils trouvèrent un tas de blessés allemands - abandonnés. Une confirmation de la prise de Tbielt. SLUIS, 4 novembre. Le correspondant de Vaz-Dias nous signale de Gand qu'on y entend fort bien le bruit de la canonnade. L'ennemi se replierait sur tout le front qui s'étend de Bruges au littoral et à Thielt. Il affirme «formellement» que Thielt est aux mains des alliés. Le maréchal von der Goltz est allé à Gand pour annoncer au bourgmestre que toutes les matières premières des fabriques devaient être livrées aux autorités allemandes. Le bourgmestre lui fit remarquer qu'en ce cas toutes les usines allaient devoir fermer leurs portes et que 50.000 ouvriers se trouveraient sans ouvrage. Craignant des é-meutes, le bourgmestre a obtenu l'autorisation de von der Goltz de pouvoir convoquer ce qui reste encore de gardes civiques à Gand afin d'organiser un service d'ordre. Les 18 à ?o de Bruges. SLUIS, 4 novembre. Des gens qui reviennent de Bruges racontent que les Anglais ont réussi à faire sauter le chemin de fer entre Gand el Bruges. Nous n'avons pas pu recevoir confirmation de cette nouvelle cependant. A la suite de l'appel du gouvernement belge aux jeunes gens de 18 à 30 ans, les Allemands essaient d'arrêter ceux-ci. Aussi tous ceux qui se trouvent dans ce cas fuient Bruges et se réfugient en Hollande. Les inondations à l'Yser. LONDRES, 4 novembre. L'inondation des terrains sur la ligne de l'Yser a provoqué une cessation complète des hostilités en Belgique. Toute cette contrée n'est plus qu'un lac immense. On raconte aussi que les Allemands auraient évacué Nieuport. Cette dernière ville n'est plus qu'un amas de ruines inhabitées, oû l'on ne voit plus que des tas de cadavres attendant d'être enterrés. Les blessés Allemands. MAASTRICHT, 4 novembre. Cette nuit, plusieurs trains sont arrivés ici, en destination d'Aix la Chapelle, apportant de nombreux blo?jj*^î- L'un d'eux contenait 1200 blessés arrivant de Nieuport. Les blessés Allemands à Gand. SLUIS, 4 novembre. On a amené à Gand des quantités de blessés allemands. Plusieurs étaient moits en route et, dans les ambulances, les décès se suivent sans interruption. Les convois de blessés les plus longs provenaient de la région de Meirelbeke et de Quatrecht. On réquisitionna jusqu'à cinquante ouvriers pour enterrer ceux qui étaient morts en chemin. Dimanche, une grande revue des troupes allemandes eut lieu. Toute la garnison, soit 1500 hommes, y participa. Le défilé, sur la Place d'Armes de Gand dura une vingtaine de minutes. Encore des bon?bes sur Bruges AARDENBURG, 4 novembre Aujourd'hui à 5 heures, un aviateur anglais survola Bruges et lança plusieurs bombes sur la gare, qui fut partiellement détruite. On ignore le nombre de morts et blessés parmi les Allemands qui s'y trouvaient. Les mesures prises par les Allemands deviennent journellement plus sévères; sans passeport on ne quitte plus Bruges. Au Kruispoort, la surveillance est particulièrement rigoureuse. A Ostende, des bombes causèrent aussi des dégâts. Nos TélégraiDES. Trois généraux allemands fusillés. PETROGRAD, 3 nov. (D.Ex.) Un officier allemand fait prisonnier a déclaré que trois généraux qui furent tenus pour responsables du désastre d'Au-gustow ont été jugés par une cour martiale et fusillés Le lieutenant Glukis trouva ; sur un blessé allemand la copie ^ d'un ordre du kaiser qui exprimait son indignation de la reddition d'Augustow que les troupes devaient réoccuper sous peine : de mort. A l'Ouest. PARIS, 5 novembre ; officiel ; 11 heures hier soir. Les avis reçus ce soir con-; cernent seulement le terrain au Nord Est de Vailly à l'Aisne, où — au cours d'une contre-attaque — nous avons conquis la Ferme de Metz, et les contrées du Four de Paris et St-Hubert, en Argonne, où une autre attaque allemande fut repoussée : là également nous avons gagné du terrain. A 1 Est. VIENNE, 4 novembre (W.B.) Nos mouvements en Pologne Russe ne fuient pas incommodés par les Russes. Un de nos corps d'armée captura au cours d'un combat près de la Lysa et la Gora 20 officiers et 2200 hommes. Sur le frtnt en Galicie, au Sud de Sambor, près de Padbuz, 200 Russes se sont rendus ; près de Jaroslaw, 300. En Afrique. Le gouverneur général de l'Afrique du Sud annonce avoir reçu avis du colonel Brits qne 2 officiers et 58 rebelles se sont rendus à Nimaqualand. Ils furent dirigés sur Springbok. A Tsipg Tao. NEW YORK, 4 nov. (Reuter). On croit ici que les Allemands eux-mêmes ont détruit leur croiseur «Kaiserin Elisabeth». Un dock flottant a été également détruit. Le bombardement continue. TOKIO, 4 novembre (R.O.) Une dépêche de Tunan Shan-ting annonce que les Japonais à Tsing Tao ont pris 800 Allemands et 26 canons. Dernière Heure. Le Kropprinz serait n?ort LONDRES, 5 novembre. D'après un télégramme de ce jour, de Paris aux journaux anglais, des officiers Belges arrivés dans la capitale française certifient que le Kronprinz est mort. De plus, on affirme que tous les drapeaux allemands sont en berne à Bruxelles. La Turquie et la guerre. PARIS, 5 novembre. Les troupes turques qui se trouvent aux frontières russes sont estimées à 300.000 hommes. Une dépêche de Rome dit que 200.000 Turcs surveillent la frontière bulgare. Le passage des troupes turques par le territoire Bulgare sera empêché. L'armée bulgare se masse à la frontière. La Perse et la Russie. BERLIN, 5 novembre. Un journal berlinois annonce que l'embassadeur perse à Pe-trograd a envoyé une note au gouvernement russe, exigeant l'évacuation des frontières perses par les troupes Russes. Combat Naval. SANTIAGO, 5 novembre. L'amirauté d'une escadre de 5 croiseurs, arrivés à Valparaiso, annonce qu'un combat naval eut lieu dimanche dernier sur les côtes chiliennes. Le croiseur anglais « Monmouth » fut coulé ; le croiseur « Good Hope », fortement endommagé ; le « Glasgow» et 1' « Otranto » s'esquivèrent. Tout l'équipage du « Monmouth » a probablement disparu. Deux croiseurs allemands surveillent le port de Coronel, où le « Glasgow » s'est enfui. Le reste est rentié à Valparaiso. Au Transvaal. PRETORIA, 5 novembre. 106 rebelles viennent de nouveau "de déposer les armes i parmi eux 4 officiers et 7 soldats allemands. Au Cap. LE CAP, 5 novembre. Les rebellions organisés par Beyers à l'ouest du Transvaal et par Maritz au Nord-Ouest du Cap semblent maintenant complètement réprimés. On estfen pourparlers avec les rebelles de l'Etat libre d'Orange. Dépêches parues ce matin. A l'Ouest. PARIS, 4 novembre : A l'aile gauche, pas de changement.Les Allemands évacuent la rive droite de l'Yser ; nous avons repris Lombaertzyde ; à la rive gauche, les Allemands ne détiennent plus que le pont à mi-chemin de Dixmude-Nieuport. A la Lys, l'action continue : en général les alliés font de merveilleux progrès. L'avance à Atrecht continue, vers Parvilliers. Au Chemin des Dames, nous avons regagné une partie du terrain perdu. Autour de Reims, les attaques desAllemands ont été repoussées. A l'Est. PETROGRADE, 4 novembre. Sur le front de la Prusse o-rientale,les Allemands se retirent. Nous avons pris beaucoup de munitions de guerre àBakalar-sewo.La retraite au delà de la Vis-tule continue. Les Autrichiens se retranchent non loin de Kielce, qui est occupée par les Russes. Sandomir est occupé par les Russes, un point stratégique important.Croiseur allemand coulé. BERLIN, 4 novembre. Le grand croiseur allemand «York» a rencontré une mine et coula, dans la Jade, petite rivière au nord de l'Allemagne, qui débouche de Willemshaven. Victoire Russe sur les Turcs. PETROGRADE, 4 novembre. Les troupes russes en Caucase ont franchi la frontière turque et infligé une défaîte aux Turcs. Ils ont pris Kara Kilissa et d'autres places aux environs.

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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