L'écho d'Anvers

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02 November 1914
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s.n. 1914, 02 November. L'écho d'Anvers. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/bc3st7fm4h/
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No. M. Lundi 2 Novembre 1914. 10 centimes. L'ECHO D'ANVERS Organe officiel des réfugiés belges en Hollande. Paraît 2 fois Direction=Rédaction : ARTHUR DE GERS. Paraît 2 fois A midi et 6 heures. Bureaux: Bergen«0p«Z00m, Boschstraat 68. A midi et 6 heures. RR** v Edition de 6 heures. Le roi Albert. Le correspondant spécial de guerre du cc Tijd » communique, de Dunkerqne, ce qui suit, à propos de l'arrivée du roi Albert au milieu de ses troupes : « Pour les soldats, c'est un exemple vraiment noble que celui d'un roi qui, dans une bataille, ne se tient pas derrière eux mais au milieu d'eux. C'était aux environs de Malines que je l'ai aperçu pour la dernière fois, sur la ligne de feu, alois que nous étions occupés à emporter des soldats blessés. II se trouvait dans une tranchée, calme et la cigarette aux lèvres, cependant que les projectiles éclataient au-dessus de lui et à ses côtés. Le jour précédent, deux officiers avaient eu la faiblesse ou la lâcheté de se tenir à l'écart pendant que leurs hommes se battaient. En apprenant cela, le roi dit simplement : « je vais leur montrer comment un officier doit se comporter » et il le fit. A Anvers, tout le monde sait qu'une nuit Sa Majesté est entrée seule et à l'improviste dans un hôtel où des officiers s'attardaient un peu trop et qu'il les' rappela à leurs dévoir s-. Dans les positions, le long du littoral, actuellement défendues par les Belges, le roi, courageusement, continue la tâche commencée. Il est vraiment le camarade de ses soldats. Il sourit lorsqu'on lui parle du corps de police dont s'entoure l'empereur allemand lorsqu'il part pour les lignes de front. J'ai vu le roi Albert partager la soupe de ses soldats avec une charmante simplicité.,A plusieurs reprises il a même refusé de toucher aux petits pains succulents qu'une main amie lui faisaient parvenir, pour leur préférer le rude pain des soldats. Cela ranime les gars belges. Ils sentent que, dans cette guerre, ils ne foi ment qu'une tête, et qu'un cœur avec leur roi. Le quartier général se trouve alternativement à Poperin-ghe et à Ypres, d'où il a été déplacé dans une localité placée plus à l'Ouest. Il a de nouveau été "procédé à des échanges mutuels d'officiers français belges et anglais, qui ont été attachés aux états-majors des armées française, anglaise et belge. Même les troupes étrangères, qui au cours de leurs marches vers le front rencontrent par hasard, le loi Albert, l'acclament avec enthousiasme car il leur représente la personnification du courage belge et de l'instinct de liberté. Près de D., le roi a échappé par miracle à la mort. Un shrap-nell a éclaté tout près d'une place où il se trouvait peu d'instants auparavant. Son adjudant fut grièvement blessé.» En Belgique. A Anvers Une personne, revenant aujourd'hui d'Anvers, rapporte quelques petits faits que nous donnons, sous les réserves d'usage : 1. On ne délivre plus de passeports d'Anvers à Gand. 2. Les pompiers de la caserne | de la rue du palais ont été licenciés, par les autorités allemandes.3. Ces derniers jours, on dirait que les Allemands sont en plus grand nombre à Anvers. 4. Plusieurs habitants quittent à nouveau. 5. Les Allemands réquisitionnent le charbon. 6. Il parait que les Allemands confisquent les journaux des arrivants. 7. Les autos privées ne peuvent pas sortir de l'enceinte d'Anvers. 8. La police Belge à Bruxelles aurait été licenciée. — Un fonctionnaire des chemins de fer belges, qui s'était rendu à Anvers aux fins, d'aller constater l'état de sa demeure, a fait de singulières découvertes que notre confrère « L'Echo Belge » s'empresse de communiquer â ses lecteurs. La Gare Centrale est complètement isolée ; toutes les entrées sont obstruées par des sacs remplis de sable, de sorte que personne ne sait au juste ce qui se manigance à l'intérieur. Toute la gare est hors- de service les trains arrivent non loin du pont détruit du « Dam ». Or, par curiosité, le fonctionnaire voulut absolument jeter un coup d'œil à l'intérieur du bâtiment si soigneusement clôturé. Ayant conservé les clefs après sa fuite, il ouvrit une des portes latérales d'un des locaux pour conducteurs donnant sur la rue du Pélican. Tout y était encore intact mais, quelle ne fut pas sa stupéfaction lorsque, pursuivant ses investigations, il ouvrit ensuite une porte donnant sur le grand hall vitré et constata qu'il se trouvait subitement dans un immense arsenal d'armes. A perte de vue ce n'étaient que mitrailleuses et canons, dont plusieurs de gros calibre. Tout cet attirail de guerre doit y avoir été amené probablement pendant la nuit et sa présence doit être soigneusement cachée aux yeux de la population. Ceci est d'autant plus impressionnant que l'on ne découvre presque pas de canons dans la ville même. A Bruxelles et dans d'autres localités les Allemands mirent au contraire immédiatement des batteries en position en plusieurs endroits dès leur occupation. A Anvers ils dissimulent, soigneusement leurs intentions meurtrières en attirant doucereusement la population dans les murs de la ville, en leur faisant les plus belles promesses de sécurité, tandis qu'ils accumulent dans la Gare Centrale les engins de destruction qui doivent exterminer la population lors d'une attaque possible de la ville par les armées alliées. Nous dénonçons cette duplicité à nos lecteurs ! Dans les Flandres. SLUIS, 1 novembre (D. T.) Depuis que les Allemands ont été refoulés de Dixmude, qu'ils avaient — comme on sait — occupée pendant quelques instants, ils ont eu peu de chance dans une nouvelle offensive, quoique de nouveaux renforts soient arrivés journellement. Les inondations les forcèrent à une retraite précipitée, et seules quelques patrouilles de cavalerie réussirent à avancer et à occuper quelques hameaux entre Nieuport et Dixmude. Par contre, plusieurs détachements allemands ont été décimés par le feu des mitrailleuses et charges à la baïonnette des alliés, qui avaient passé l'Yser au Sud, et occupaient Leke, le vendredi à 1 heure du matin. A 7 heures, le même jour, commença un duel d'artillerie. Au Sud d'O.stende, un autre engagement se préparait ; il est défendu de rentrer ou de sortir de la ville. La flotte anglaise, renlorcée de 5 torpilleurs français, est à 5 lieues de la, côte et prend une part active à la bataille. Vos Télégrammes. Les mortiers autrichiens en Belgique. VIENNE, 1 Novembre. Le «Steffler's Militai blatt», paraissant à Vienne et qui peut être considéré comme un organe officiel, publie, une information disant que ' les puissants mortiers autrichiens Skoda de 30.5 c.m. furent transportés par voie ferrée en Belgique, y déchargés le 20 août et mis en position devant Namur le 23 août; ils commencèrent le bombardement des forts le jour suivant, soit le 24 août. Or, dit «L'Echo Belge» la déclaration de guerre de l'Autriche à la Belgique porte la date du 28 août et ses motifs furent trop peu serieux pour être considérés comme dignes de l'Autriche.Nous nous trouvons donc ici en présence d'hostilités commencées avant toute déclaration de guerre, ce qui constitue une fois de plus une violation du droit des gens d'une injustice flagrante.C'est le digne pendant de la violation du territoire neutre belge par les Allemands! En Egypte. LONDRES, 1. novembre. Reuter télégraphie de Constan-tinople que le 31 octobre le bruit était répandu que 2000 Bédouins armés avaient envahi l'Egypte. Au Cameroun. Le général Dobell, le commandant des troupes alliées au Cameroun, annonce que deux colonnes française et anglaise ont occupé Edea le 26 octobre. Cette ville est située sur la rivière Sanaga, à 90 kilomètres de la mer : c'est une gare importante sur le chemin de Doela vers le Sud-Est de la colonie. La bataille fut violente et les alliés ont courageusement marché en avant. La Grèce et la Bulgarie. ATHENES, 1 novembre (W.B.) Les j o h maux, grecs commentent l'entrée en action de la Turquie ot déclarent que la Grèce ne demande pas mieux que de vivre en paix. La paix dans les Balkans dépendra uniquement de la Bulgarie.La Grèce veille pour ses intérêts. Emprunt Russe PETROGRADE, 1 novembre. Un ukase impérial ordonne un emprunt intérieur de 500.000.000 de roubles, à 5 %, remboursable en 50 ans. 1 Les réfugiés en prapee D'après un relevé du ministère de la guerre, les réfugiés Belges 'en France s'élèveraient à environ 400.000. Les derniers arrivés par vapeur ont été divisés comme suit: Aniège 4000 ; Charente 2000; Dordogne 2000 ; Garonne supérieure 2000 ; Gers 1000 ; Gironde 1000 ; Lourdes 2000 ; Lot et Garonne 2000 ; Pyrénées supérieures 100,000 ; Pyrénées inférieures 5.000 ; Tarn et Garonne 3000 ; Vendée 3000 ; Deux Sèvres 3000 ; Tarn 5000 ; Vienne 2000; Haute Vienne 2000; Cahors 1000; Mont de Marsan 1000. Ep Irlande LONDRES, 1 novembre. (Reuter) Les inscriptions pour la formation d'une division Irlandaise affluent. Deux brigades sont déjà complètes.Le cadre est aussi exclusivement irlandais, l'équipement et les. vivres sont fournis par l'Irlande. Dernière heure. A 1 Ouest. PARIS, 2 novembre (officiel), De la Belgique nous n'avons reçu aucune nouvelle. Au cours de la journée, après plusieurs attaques énergiques, l'ennemi fut refoulé aux environs de Lihons de Burni et Terre de Vailly, à l'Aisne, et dans la forêt de Lagrurie en Argonne. Au Nord de Souhain nous faisons continuellement de légers progrès. Dans les Vosges, nous avons pris l'offensive et enlevé d'assaut les hauteurs de Sainte Marie. Dans les Flandres. SLUIS, 2 novembre (de notre correspondant particulier). La bataille entre les Allemands et les alliés sur la ligne Ostende-Thourout continue sans donner des résultats intéressants. Le long de la côte entre Heyst et Ostende, l'Artillerie lourde Allemande a été placée. A Bruges, les calés et les magasins doivent être fermés à 7 heures. Après, toute circulation en rue est interdite : toute la nuit des centaines de blessés allemands sont arrivés. Partout les passe-ports sont exigés ; même sur les trams de Bruges à Sluis, les Allemands font un contrôle sévère. Tous les chemins conduisant vers la mer, ainsi que les digues à Knocke, Heyst et Blanken-berghe, sont interdits. L'exode des habitants des susdites villes continue toujours ; on s'attend aujourd'hui à une bataille importante. Les Alliés à Menin. PARIS, 2 novembre (officiel). Les Alliés ont réussi à reprendre, le 31 octobre, dans la soirée, Menin et Hollebeke, où les Allemands étaient entrés le matin même. LONDRES, 2 novembre. Le « Times » reçoit un avis du nord de la France disant qu'une compagnie de cyclistes Beiges a réussi à détruire un pont de chemin de fer coupant en partie une importante division allemande, qui fut obligée de se rendre. La Turquie et la guerre. LONDRES, 2 novembre. Le «Times» apprend de Copenhague que l'Allemagne aurait donné 200.000.000 Marks à la Turquie. LONDRES, 2 novembre. L'ambassadeur Turc a reçu ce matin son passeport. Victoiresdesalliés Ostende, Courtrai, Thourout repris. SLUIS, 2novembre: 5heures.De bonne source, on me dit ici que les alliés ont repris Ostende, Thourout et Courtrai. Dépêches parues ce matin. A l'Ouest. PARIS, 1 novembre. Du front Nieuport-Dixmude, il n'y a rien de nouveau à signaler. Y Les attaques des Allemands sont continuelles dans la partie Nord : nous avons avancé au Nord et à l'Ouest d'Ypres. A l'autre partie du front, l'artillerie a énergiquement intervenu ; quelques contre-attaques de l'ennemi ont échoué. Du 14 au 20 octobre, nous avons pris 7683 Allemands, A l'Est. PETROGRADE, 1 novembre, (officiel). En Prusse orientale, nos troupes ont avancé aux environs de Vladislavoff et la forêt de Ro-mentigen. L'ennemi subit de fortes pertes et cessa ses attaques près de Bakalarjewo. Au delà de la Vistule, nous marchons en avant et occupons Petrokoff, Opochna et Pjaroff. Près de Lezachowo, sur la San, un régiment Russe prit un fort d'assaut, avec 5 oificiers et 500 hommes. Une colonne ennemie fut dispersée à Nangoma. Arrestation de réservistes. LONDRES, 1 novembre. Le gouvernement Anglais a donné ordre que tous les réservistes ennemis à bord de navires neutres doivent .être fait prisonniers. Cette mesure a paru nécessaire par suite de l'attitude de l'Allemagne. Le gouvernement Anglais visant surtout les intérêts des pays neutres, il est indispensable que cet ordre soit éxécuté avec tout le tact voulu. ANNONCES. Arthur De Neef à Folkèstone Tri-nity Crescent 2 désire avoir des nouvelles de ses frères Laurent et Albert et de sa sœur Marie. 4

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This item is a publication of the title L'écho d'Anvers belonging to the category Oorlogspers, published in Bergen-op-Zoom from 1914 to 1915.

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