L'écho de Sambre et Meuse

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19 October 1918
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prix dbs aiv s on cbs : Atmnonces, !a lijfiie, fr. 0.50: — À tinanc. (aris it'ass. dp soc ), n !ig > fr. 1.00; — Nécrologie, la lijr:iP, fr. ! — Faits divers (fin), la lijfae fr 1.25: Faits dirers (corps:, la %no. fr. 1.50 Qiron. loralft, !a ligi". fr. 2.00. — lté rations judi ;iaires, 's "iprrie. "r. 5.(10 «ar^inistr-stioR eit Rédactic 37-39, ru« Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de H à i h. et de S à 5 Le* article* q*e leurs auteur: Les «Kl«userîMi no* WMVfec j« *ox^z* répéta paix des abonnbments : 1 ajois, fr. 2.60 — 3 mois, fr. " Les ileBx:Btias liabonnement s reçues «xciusivemey) ,j»ar Ses boreat» léfe fnctturs les postes réclamtttioos contenus») abmmesaents Jo'iverït être adrf exclusivement r*i burequr «je po. il.-E. 80LLH8B, SII6?tgHf-Frop!lSfï La « 'Fribune Libre » est largrn mi/verte' k'tfrus. REVUE DE LA PRMSSE La réponse de M. Wilson Cologne, 16 octobre. On mande de Berlin à la « Gazette de Co logne » : — La dernière note de M. Wilson reflèti bien l'influence exercée sur son esprit pa l'intervention des dirigeants des armées an glaises et françaises. Ceux-ci cherchent manifestement à rendr plus dures les conditions à imposer à l'xlie magne et voudraient que l'accord à interve nir éventuellement en vue d'un armistic constitue, pour l'Angleterre et pour 1; France, le plus grand succès militaire pos sible. Les souffrances qui sont les conséquence mêmes de la conduite de la guerre et que 1; direction de l'armée allemande a toujour cherché à atténuer, ainsi qu'en témoignen les ordres qu'elle a donnés d'évacuer les ville menacées, ces souffrances, de même qu celles qui sont causées par l'ennemi, qu ^ bombarde les villes occupées et même celle qui ne le sont plus, servent, tout autant qu la guerre des sous-marins, à dresser cor.tr l'Allemagne les accusations les plus folles. L'Allemagne, cependant, s'en est mill fois justifiée. On oublie aussi que si le Président avai immédiatement conclu l'armistice ce qu'i était en son pouvoir de faire, toutes ce souffr nces auraient cessé d'un seul coup. On ne comprend pas bien comment, à pro pos de cet armistice, on peut faire en ci moin ni état de pareilles objections basée sur des rapports exclusivement unilatéraux En ce qui regarde enfin la question d savoir qui, en Allemagne, décide de la guette^ et de la paix, on peut dire qu'elle est liquidée par la loi votée hier même par le Consei fédéral. Cette loi abolit l'article XI de la Constitution de l'Empire et exige, pour la déclaratior de guerre et la conclusion de la paix l'as sentiment du Conseil fédéral et du Reichstag Le ton et la teneur de la nouvelle note di M Wilson donnent l'impression que de; interventions se sont produites et que de tou tes leurs forces elles ont pesé pour empêche; les négociations de se poursuivre. Le monde assoilfé de paix peut voir par li quels obstacles se dressent encore sur la voit qui doit nous y mener. Le plus grand ôbstàcli serait de continuer à nous parler comme ; une nation qui a déjà livré ses aames. • * » Le la « Gazette populaire de Cologne » : — La note est conçue dans un tel espri que nous autres, Allemands, nous devon: beaucoup en rabattre de notre espoir d'arriver prochainement à une paix de droit qu sauvegarderait la dignité de notre peuple. P. Washington, on semble, il est vrai, vouloi: continuer à négocier ou à échanger des notes mais à des conditions qui rendent pour 1< moins extrêmement difficile à notre gouverne ment la continuation des pourparlers. Nous devons évidemment laisser au goti vernement le soin de prendre une décision ; ■ ce sujet sous sa responsabilité, mais le peu-H pie allemand doit reconnaître qu il ne peu pas faiblir que toute sa force dame et tout< sa virilité lui sont nécessaires pour arriver : une paix d'où son honneur sorte intact, oi pour livrer un dernier et dur combat dont s; liberté et sa vie sont l'enjeu. • » « Berlin, 16 octobre : Le « Reichspost » estime que dans un pay: comme l'Allemagne, il se rencontrera de: ho.unies qui, conscients de l'honneur et d< la dignité du peuple, sauront trouver 1: réponse qu'il convient de faire à la note d< M. Wilson. * « * Des « Hamburger Nachtrichten » : Quand 1' llemagne a fait sa projiositioi de paix, elle était en droit de considère M. Wilson comme absolument sincère et di croire que les conditions qu'il avait établie pourraient amener une paix par compromis basée sur le droit. Aujourd'hui, M. Wilson évite de répondn clairement et cherche des échappatoire: comme si la confiance qu'on lui accorde lu devenait pénible. Il se laisse aller à des prétentions inju rieuses et à des accusations diffamatoires. -t-il donc fait table rase de son famen: programme de paix, que le gouvernemen alleman I s'est déclaré prêt à faire sien, e lui-même ne connaît-il plus que l'argumen de la force brutale ? Qu il le dise alors ouvertement ^4 Le chancelier de l'Empire a déclaré, le ( octobre, que 1' \ llemagne était prête à fain la paix mais elle était résolue aussi à-'uni lutte à mort et que sa conviction de se battn pour son existence même en tant que nytioi doublerait sa force de résistance * Cette déclaration ne l'empêchera cependan pas de continuer avec patience une conversa tion qui ne touche pas à son honneur. Du ' Bund », de Berne : — On était généralement convaincu qu l'Amérique se montrerait plus conciliante que les Etats européens de l'Entente. La réponse de M Wilson désillusionnera amèrement les masses. Il y a cependant lieu de faire remarquer que la Presse de l'Entente a, à diverses reprises, exprimé l'espoir que M. Wilson tiendrait compte de ses revendications. Dans cet ordre d'idées, la réponse de M. Wilson est appelée à amener un certain apaisement. I ependant, il sera difficile au gouvernement allemand de répondre à cette seconde note. , Toutefois, les négociations seront continuées.t • « Londres, 16 octobre. 5 Le collaborateur financier du « Daily i News » annonce que la réponse allemande ; n'a exercé qu'une très faible influence sur la i .tenue de la Bourse de L< ndres. 5 La hausse des cours n'a pas été plus forte 3 que celles antérieurement provoquées par les i nouvelles normales. > i • * 3 Vienne, If) octobre. Les Journaux sont unanimes à dire que la 3 réponse de M Wilson accumule les obstacle-. sur la route de la paix, mais sans la t barrer totalement. 1 i^a plupart estiment que M. Wilson cher-s che à décourager le peuple allemand et à lui enlever l'espoir de sauver son existence par la paix de conciliation dont il s'était fait per- > sonnellement le champion. ' « « * Londres, 16 octobre ! ' " Agence Router » déclare que le ; gouvernement anglais a reçu communication, I avant sa publication, du texte de la réponse de M. Wilson et qu'un Conseil des ministres a délibéré à ce sujet. II ne faut pas s'attendre pour le moment à une déclaration gouvernementale, mais on peut tenir pour assuré que la réponse de M Wilson est entièrement conforme aux ; intentions des gouvernements associés. On considère comme très importante la déclaration de 'd. Wilson disant qu'il fera Une réponse séparée, à 1* Vutriche-Hongrie. i « * * : 1 ondres, 16 octobre. i La Chambre des Communes est rentrée de congé et a repris hier ses séances. Répondant à une question, lord Cave a d claré qu'en ce qui concerne la Turquie, la mise en liberté sans conditions de tous les - prisonniers anglais doit être la première s exigence anglaise en cas d'armistice. Pour ce qui regarde les Puissances centra-1 les, il n'est pas désirable de discuter en ce ; moment les conditions auxquelles un armis tice pourrait être conclu avec elles. | Le gouvernement n'a pas perdu cette éventualité de vue et se tiendra sur ses gardes dans l'avenir. M. Bonar Law a dit qu'il jugeait inopportun de faire en ce moment une déclaration quelconque , u sujet des opérations militaires ou des négociations de paix. i * * * Genève, 16 octobre. L'Agence Radio annonce que la Conférence des Balkans se réunira demain à Londres sous la présidence de M. Balfour. Des délégués de la France, de l'Italie, de la Serbie et de la Grèce y assisteront. Aucun délégué de la" Bulgarie n'y sera > admis ■ * * « Berne, 15 octobre : . La réponse du secrétaire d'Etat Dr Soif n'a pas surpris la population italienne, comme ce fut le cas pour l'offre de l'armistice, qui a provoqué une grève générale à Milan, comme il appert des journaux italiens reçus ici, et a i donné lieu à des manifestations dans la plu-■ p art des grandes villes en. faveur de la paix Le « Corriere délia Serra » reproduit la ' réponse sous le titre : ' « Les grands devoirs » et considère qu'elle constitue un grand pas en avant sur le ' chemin qui doit conduire à la paix en allant ; au-devant des justes exigences des Alliés. Cependant, le journal estime qu'il y aura encore bien des difficultés à surmonter C'est pourquoi 1 opinion publique doit garder son calme et attendre avec patience les événements qui vont suiv. e. 1 Dans tous les cas, l'armistice ne ,doit ( apporter aucun avantage aux ennemis Le « v'ecolo » croit que, sans qu'on puisse parler de paix, la réponse allemande ouvre la voie aux négociations. » Le journal insiste surtout sur les garanties, ! tant militaires que politiques, qui devront ! être exigées % L'heure est grave pour les hommes de 1 gouvernement, qui vont assumer une lourde responsabilité. Le ton qui domine dans la Presse de Rome et de Mii.m tend surtout à mettre les populations en garde contre les espérances prématurées et à prévenir que la discipline, tant ai front qu'à l'ai ière, subisse le contre-couj » des illusions de paix. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de mit, et le dernier ctmmumqué français, dêuze heures avant les autres journaux Comsimsiqués des Puissances Centrales Berlin, 18 octobre. Théâtre de la guerre à 1 Ouest. En ces derniers jours nous avons évacué des parties de la Flandre et du Nord de la France y compris les villes d'Ostende, de Tourcoing, de Li le, Roubaix et de Douai et nous avons occupé des lignes situées en arrière Enlre Bruges et la Lys, l'ennemi a poussé a plusieurs reprises avec de grandes forces, il a été rejeté Les compagnies anglaises qui au Nord de Courtrai avançaient après avoir franchi la Lys ont été refoulées par des contre-attaques. A l'Est de Lille et de Douai le contact avec l'adversaire est faible. Entre Le Cateau et l'Oise la bataille est à nouveau déchaînée, les ngl'ais, les Français et les Américains ont cherché à nouveau à percer notre front en mettant en ligne de gigantesques moyens de combat. Des deux côtés de Le Cateau, les attaques ennemies ont échoué devant nos lignes. Des irruptions localisées en nos positions ont été réparées par des contre-attaques. Entre Le Cateau et Aisonville, l'adversaire a pénétré en nos lignes en plusieurs endroits. " près ombat nous avons arrêté l'ennemi devant le positions de notre artillerie sur les rout conduisant de Le Cateau vers Warsigny prés de la Valle, Mulâtre et Men-nerret ain »i qu'au Nord d'Aisonvilie. Là où l'ennemi a poussé plus avant nos contre-at iques l'ont rejeté Aisonville et les lignes adjacentes ont été conservés contre de mulliples assauts ennemis. L'après-midi, de nouvelles attaques ont écliéué Les attaques ennemies dirigées contre le front de l'Oise au Nord d'Osignv sont également demeurées sans succès. " • Sur l'Aisnêî l'adversaire poursuit ses attaques à l'Est d'Olizy. Il a été rejeté dans une lutte acharnée. A l'Ouest de Grand-Pré et sur la rive Est de la Meuse d'heureuses reconnaissances ont été effectuées réciproquement par des chasseurs prussiens et des Brandebougeois. Communiqués es Puissances ilîiées Paris, 17 octobre. — (3 heures) : Pendant la nuit le contact a été maintenu sur tout le front de l'Oise et de la Serre: assez grande activité de mitrailleuses et d'artillerie. » 4 * Paris, 17 octobre. — (11 h.) : Nos troupes opérant en collaboration avec les forces angl -belges après avoir les jours précédents participé à la magnifique avance réalisée sur le front des Flandres, conquis Hoogleve, Roulers, Luchterwelde et de nombreux villages, se sont emparées aujourd'hui de Pittheny, Houlobeke et Winghem malgré l'énergique résistance des Allemands. Dans la région de l'Oise, nos troupes ont mené toute la journée de vives attaques entre la forêt d'Andignv et la rivière. Elles ont obtenu des gains notables, pris de haute lutte le Petit Verly, Marchavonne et atteint les lisières Nord de Grougis et de Est Souville ainsi que les abords de Haute-ville.Sur la rive gauche de l'Oise, nous nous sommes empaiés de Mont d'Osigny; 1^00 prisonniers sont actuellement dénombrés. Entre l'Aisne et l'Oise des combats se Le moment des joies pour la paix n'est pas encore venu. L'Italie doit soutenir les épreuves du dernier quart d'heure. * * * Ferlin. 16 octobre : On mande de enève que les fédérations ouvrières françaises préparent de grandes manifestations contre l'opposition faite par 1 Entente aux intentions pacifistes de M. Wilson. Lt; iitritta à rtuisf Berlin, 19 octobre : Les localités de Lambersart et Rochin, qui I sont des i ubourgs de Lille, de même que les j villes de Douai et de Denain, ont été bombar-i dées le 15 octobre et pendant la nuit du 15 ! aul'ipai îles canons de gros calibre. La ville de Le Quesnov a été arrosée de : grenades ; nglaises de gros calibre dans la journée du 14 octobre. i Dans la nuit du 15, des bombes ennemies ont fait des victimes parmi la population ci-. vile à Le Quesnoy, Jolimet et Bavay. sont engagés, à l'Ouest de Grand-Pré ou les allemands ont contre attaqué avec violence Dans celte région nous avons fait de nouveaux progrès au Nord de Olizy. 4 " 4 Londres, 15 octobre. — Officiel : Le groupe des armées de Flandre, commandé par le Roi des Belges, a attaqué Dix-mude ce matin, à o h 3o? La IIe armée britannique a avancé de 7 kilomètres environ dans la direction de Courtrai; elle s'est emparée des importants villages de Rollechain, Cattele, Moorsele, Lede-ghem et a atteint les abords septentrionaux de Menai. L'armée belge a avancé d'environ 8 kilomètres vers Ingelmunster et Thourout; elle s'est emparée des villages de Rumbeke, Winckel, Saint-Eloy, Krickene, Iseghem, Cortemark et Handzaeme Colaborant avec les troupes belges, l'armée française a attaqué sur les deux flanés et occupé le haut plateau situé près de Geite, Saint-Joseph et Boulers. Le nombre des prisonniers dénombrés jusqu'ici dépasse 3,300 pour les Belges,2 SOC pour les Français et 2 200 pour les Anglais. Le nombre exact des canons pris n'est pas encore connu Six batteries complètes ont été capturées au moment où elles étaient sur le point de quitter 1/3 champ de oataille. N. D. L. R. — Ce communiqué, publié hier matin par n s confrères, est resté chez nc>us sur le marbre par suite d'une erreur de mise en page. * * Londres, 15 octobre. Officiel : Les troupes alliées, qui se battent en Flandre sous le commandement du roi Albert, ont continué aujourd'hui leurs attaquent. Les Belges ont avancé jusqu'aux lisières du bois de Wvnendaele et jusqu'aux abords de Thourout Les Français ont atteint les abords de Li-chtervelde et ont progressé vers le sud au delà de la voie ferrée Roulers Lichtervelde malgré la résistance acharnée de l'ennemi. Au sud du Canal, les Belges ont occupé Lendel«de. La IIe armée anglaise a atteint Le Chat, sur la route de Courtrai à Ingelmunster; elle s'est emparée des villages de Gulleghem ' et de Heule et a avancé jusqu'aux abords de Courtrai. Les Anglais se sont aussi emparés de Me-nin et de Wervicq et ont pris pied, à proximité de cette dernière localité, sur la rive droite de la Lys. Depuis le 14 au malin, les troupes alliées ont fait lu2,000 prisonniers et pris plus de 100 canons * » Bome, 16 octobre. — Officiel : Quoique le mauvais temps ait entravé l'action de notre artillerie, celle-ci a dirigé un violent feu concentrique et une canonnade de diversion sur les tranchées de l'ennemi, endommageant ses ouvrages dé défense et jetant le désarroi dans ses mouvements de troupes. Nos patrouilles ont été très actives, surtout le long.de la Piave Dans le secteur de montagne, nous avons exécuté des coups de main près de Sano (sud-ouest de Mori), sur le haut plateau d' siago et sur l'Asolone; nous avons fait 21 prisonniers.La nuit du 14 au 15 octobre, l'ennemi a dirigé deux attaques sur nos positions près du monte Carno et du Vallarsa; il a été repoussé chaque fois avec de lourdes pertes. DÉPÊCHES DIVERSES Budapest, 16 octobre : Comme le comte Tiszar se préparait, i T issue de la séance de la Chambre, des députés, à monter dans son automobile, ur gamin s'est avancé vers lui, un revolver £ la main Le chauffeur l'ayant remarqué gifh l'enfant, qui chancela, laissa tomber sor arme avant d'avoir pu s'en servir et fut arrêté * Budapest, 16 octobre Le Roi a reçu, le 14 octobre, à midi, M Weckerlé, président du Conseil des ministre: et lui a déclaré qu'il n'acceptait pas la dé mission du Cabinet, celui-ci gardantNtoute s: confiance. * ; * * Vienne, 16 octobre. , Le baron Hussarek, .président du Consei j des ministres, a convoqué les chefs" de tou les partis parlementaires à une réunion qui se tiendra ce soir. / ' Bucarest, 14 octobre : L'information Reuter suivant laquelle l'Entente aurait offert provisoirement le Sud de la Dobroudcha à la Bulgarie, a provoqué un grand émoi en Roumanie et vivement indisposé les cercles ententophiles de Jassy. s Le journal gouvernemental « Steagul » insiste sur le mot « provisoirement » qui se > rencontre dans le télégramme Havas et en tire la conclusion que, la Bulgarie pourrait bien obtenir plus tard une portion plus considérable encore, de la Dobroudcha L'intention des Alliés de payer la défection de la Bulgarie sur le dos de la Roumanie a provoqué un revirement complet dans les . esprits qui, jusqu'à présent, étaient restés attachés à l'Entente, et la Presse gouvernementale s'efforce naturellement de faire fessortir une fois de plus les néfastes résultats provoqués par la politique de M. Bra-tianu.Le journal populaire « Lumino « rappelle à ce propo~s que l'Entente a solennellement garanti l'intégrité du territoire roumain. On n'aurait du faire aucune avance aux ! Bulgares sans consulter la Boumanie. Lors de la conclusion de l'armistice, l'Entente a obligé les Bulgares à évacuer les territoires serbe et grec, mais il n'a pas été ; question du territoire roumain Or, les troupes bulgares ne manifestent pas la moindre intention d'évacuer les positions qu'ils occupent le long de l'embouchure du Danube. i Stockolm, lu octobre : Le Bicksdag suédois est convoqué pour le 25 octobre en session extraordinaire. EN BUSSIE. Berlin, 17 octobre. On mande de Moscou que M. Kojcovzof, ancien ministre des finances, et M. Cha-chovkoié, ancien ministre du commerce, ont été condamnés à mort et fusillés. « « Berlin, 16 octobre. ! 'ambassade de Russie dément formellement 1 information publiée par un journal de Leipzig disant qu'un attentat aurait été perpétré à Koursk contre M. Lénine, et rappelle qu'une information conçue dans les mêmes termes avait déjà paru, il y a quelques semaines, dans divers journaux parlant d'un attentat commis dans la même ville sur la personne de M. Trotzki. A * « Londres, 16 octobre. L'Agence Reuter apprend que M. Chiché-rine a approuvé la mise en liberté des fonctionnaires britaniques jusqu'ici retenus en Russie. * * « Moscou, 16 octobre. L' « Utro Moskwy » annonce que la question de 1 amnistie a provoqué une scission dans les rangs des Soviets. Une partie de ceux-ci se montrent partisans d'un adoucissement du régime de a terreur qui pourrait conduire à la réconciliation avec les classes intellectuelles et à l'amnistie, tandis que d'autres, et parmi eux les membres les plus influents, craignant un assaut de toutes les forces réactionnaires contre le gouvernement bolcheviste et ayant en vue la situation critique, se déclarent opposés à toute amnistie. Le Westcher Moskwy » annonce l'arrestation du ci-devant procureur général ama-rin et apprend qu'à Perm il a été procédé à l'arrestation de personnalités en vue de la social-démocratie habitant Perm et le district de l'Oural. * # * Pétrograd, 14 octobre. Le pope Popof a été fusillé à Nikolsk du chef de propagande hostile au pouvoir des Soviets. A Saratof, le monarchiste Platonof et sept autres personnes ont été condamnées aux ■ travaux forcés du même chef. Kief, 16 octobre. Le président du Conseil des ministres a dit qu'il espérait voir l'Oukraine représentée au Congrès de la Paix comme Etat autonome | reconnu non seulement par les Puissances ' Centrales, mais aussi par les puissances 1 neutres. i » ¥ , Kief, 16 octobre. y M. Manoilski, président de la délégation russe pour la paix, a transmis au gouvernement de l'Oukraine une note du gouvernement russe des Soviets demandant que toutes les personnes qui ont pris part aux dernières arrestations et perquisitions faites par le gouvernement russe soient punies. ' . 4 * » Copenhague, 16 octobre. On mande de Stockholm à la « Berlingske Tidende » : A bord du vapeur venant de Finlande 1 sont arrivés aujourd'hui trois délégués fin- 1 ^ 1 ' A 1 1 /-v « /*■»■* n • 4œe amwe. — .V 243 JWIWlAi — m? . HO j| Samedi 19 Octobre

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