L'écho de Sambre et Meuse

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12 October 1918
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s.n. 1918, 12 October. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/np1wd3r59w/
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PRIX DES ANNONCES : Annnonecs, la ligne, fr. 0.50; — Aui». tin&ac. («vis d'ass. de soe.), In Hg»e, fr. 1.00; — Néerelogie, la ligne, fr. 1.00; — Faits divers (fin), la ligne fr. 1.25; — Faits dirvs (corps), la ligne, fr. 1.50; — Gferon. locala, la ligne, fr. 2.00: — Répa-ra<ion» judiciaires, '.a ligne, fr. 2.00 ♦ rtminiatration et Ràdeat'i»!. . 37-89, rue Fossés-fleuris, Naaiur *'/»>• ic (i à i h. d de S k 5 k Leu aitwtes a'CT^jçes* aa» lquss «.utaur.-. -,o3 KMxi«*rr>M"ncm tîis&rte as s»ia johs re**tas. NH« DES ABOIEMENTS . 1 Biais, fr. G — 3 moi», fr. 7.5* f es demandes d'abotniemefl) son! reçues eïchnsivemeiiJfcpar tes bureaux e; fésfactcurs fles postes Les réclamations f.oneerunut h v abonnements ddnreirt être adreff- i: ' exclnsiv ernent aux bureaux de poste J.-B. CSÎ1CEB, liirgeîgïïi-Frsprsi^i!- La «. Tribune lAbrc » est largonie*-ouverte à iums. La Paix et Les Socialistes de l'Entente La Paix et les Socialistes de l'Entente Le"« Vorwârts » écrit dans un long »rticle 3u'à propos de la réponse à faire à la note e paix, allemande, une énorme responsabilité pèse non seulement sur ceux qui donnent et formulent cette réponse en dernière instance mais aussi sur tous les cercles qui par la manifestation de leur volonté, pourraient influencer la décision à prendre Les partis socialintes de l'E:;tente doivent maintenant montrer l'ampleur et l'importance de leurs dispositions pacifistes et les traduire en une décision d'importance mondiale. 8n ne peut nier que le peuple allemand et son gouvernement, établi sur une base démocratique, désirent profondément la paix. Dans la « Populaire», le»citoyen Longuet demande quel intérêt la France aurait à fermer opiniâtrem -nt les yeux vis-à-vis de l'importance des événements politiques en Allemagne. Il est injuste de se défier de la réforme en Allemagne. Le « Vorwârts » et les socialistes allemands ont souvent exposé que le peuple allemand considérerait la révolution comme équivalente à un suicide aussi longtemps que la preision de l'écrasante supériorité ennemie se maintiendrait. Il est aussi peu équitable de se défier des dispositions pacifiques du nouveau gouvernement. 4c Le gouvernement et le peuple allemand ae veulent pas seulement la paix dans le sens où on la veut ordinairement c'est-à-dire quand elle constitue une afTaire avantageuse, mais, ils sont disposés dans l'intérêt général à, faire des sacrifices pour ramener la paix •Mais le peuple allemand ne peut admettre que les revendications justes de l'ennemi et non des désirs ambitieux et brutaux Si l'adversaire poursuit sincèrement un idéal élevé de droit, le peuple allemand le suivra tout comme il résistera contre toute prétention brutale. G est de là que découle la tâche décisive des socialistes ennemis. Il y a déjà accord entre eux et le peuple allemand. La conférence ouvrière interalliée a accepté à l'unanimité, le 21 septembre, les 14 points du programme de Wilson. Le gouvernement allemand demande la paix sur la même base. La situation peut-elle être plus claire? de mande 1p « Vorwârts » Peut-être, les socialistes français et anglais vont-ils en ces jours apprendre par eux-mêmes, combien il st plus difficile de mettre fin aux aspirations impérialistes à mesure que les succès militaires les excitent. Ils ont en tous cas une occasion brillante de montrer au monde comment ,1e socialisme combat l'impérialisme qui se sent vainqueur. Le combat entraîne d'ailleurs pour eux la plus grande des responsabilités Le « Vorwârts a continue : Aujourd'hui la paix ne peut plus échouer qu à une seule éventualité : Qu un ennemi orgueilleux pose à l'Allemagne des conditions dépassant de loin ce que les socialistes, de l'autre côté,considèrent comme la justice. Lutter contre cette éventualité,l'empêcher, voilà quelle est la lourde tâche des socialistes de l'Entente. Philippe Scheidemann qu'une partie d'entr'eux a surnommé parfois « le socialiste impérial », a déclaré pourtant, il y a un an et demi, au Reichstag : t Si le gouvernement allemand repoussait une offre de paix basée sur un esprit de vraie conciliation et laissait, continuer la guerre, ce serait la révolution en Allemagne. « Les yeux du monde entier sont dirigés sur les socialistes de l'Entente. Leur puissance qui n'est pas moindre, for-eera-t-eîle les gouvernements à entrer en négociations?S ils se montrent hésitants, s'ils se montrent faibles vis-à-vis de leurs propres impérialistes, ils porteront la lourde responsabilité du versement ultérieur de sang. Nous, socialistes allemands, leur avons facilité à l'extrême la bataille contre l'impérialisme de l'Entente en aidant fortement la venue d'un gouvernement démocratique qui tend à la paix même au prix de sacrifices. Nos propres expériences nous ont appris que l'impéralisme se dres»e d'autant plus impitoyablement qu'il rencontre moins de résistance du cûté de l'ennemi. Notre influence sur la paix russe disparut à mesure que l'armée russe s'effondrait et ouvrait son pays à l'invasion. Si l'Allemagne était contrainte à la lutte finale et désespérée ensuite d'exigences inouïes et écrasantes, nos confrères français et anglais, dans leur propre intérêt, ne peuvent pas souhaiter eux-mêmes que nous agissions comme les maximalistes. Notre résistance acharnée serait nécessaire pour le triomphe de leur politique. Mais celte résistance conterait la vie de milliers des leurs et des nôtres. Si l'offre allemande est déclinée, le socialiste sincère du côté de l'Entente se verra placé dans une situation terrible. Il devra souhaiter la résistance sérieuse des Allemands et ne pourra pas pourtant souhaiter la mort de ses compatriotes. Cette dualité de sentiment signifie pour un parti la fin de l'existence politique. Pour eux-mêmes, les socialistes de l'Entente doivent maintenant travailler à la paix de toutes leurs forces 11 n'est pas besoin d'exposer ce qu'ils vaudraient par là à l'humanité et à l'internationale. EN BULGARIE. Sofia 9 octobre. Aujourd'hui a eu lieu, au ministère des chemins de fer, une importante-réunion à laquelle assistaient M von Morsof, directeur général des chemins de fer •t télégraphes; le général Luckof, le colonel français l)r<;us»ot et 2 officier» anglais. A l'ordre du jour de la réunion se trouvait la reprise par la Commission de contrôle de 1 Entente des chemins de fer, routes, ports, télégraphes et téléphonés bulgares, ainsi que l'examen des possibilités de transporter les troupes de l'Entente sur les points stratégiques qui leur ont été assignés en Bulgarie. Un régiment français fera son entrée a Sofia dans la nuit du 10 au 11 octobre, probablement via Kustendil. Des cinq classes de l'armée bulgare qui ont été maintenues sous les ar«es, les 4«, 8e et 10e divisions seront équipées à nouveau. Ces divisions formeront la force armée bulgare. La population, qui avait cru entrer de plein pied dans la paix, se trouve très désillusionnée, maintenant qu'elle s'aperçoit que la guerre continue de plus belle et que le pavs est occupé par l'Entente, EN RUSSIE. Moscou, 9 octobre. — Le» troupes bolche-viates ont occupé Samara, où elles ont été accueillies avec joie par la population, qui, dès avant que la ville fut prise, s'était déjà mise en révolte contre les Tchèque»-Slo-vaques.Le butia tombé entre les main» d* nos troupes est immense et ne peut encore être évalué, fftl-ce même approximativement. C'est la dernière forteresse de la contre-révolution qui a cédé sous les coups de l'armée rouge; toute la région du Volga étant dès maintenant en notre pouvoir, nou» sommes assurés désormais d'avoir le pain nécessaire a la Jeune Russie des Soviets. Cette victoire raffermit notre courage dans la lutte que nous soutenons pour les idéals du communisme. Moscou, 8 octobre. —• De la « Pravda » : -- D'après un mémoire du Conseil national tchèque, appelé Conseil de Samara la création de l'armée de volontaires eu Sibérie n'a donne qu'un résultat peu satisfaisant dans la région de Samara. Ce n'est que parmi les baschkires et les I cosaques qu® la mobilisation a eu du succès. Les Russes laissent aux Tchèques les chances de la guerre au lieu d'aider à libérer leur pays Les forces tchèques diminuent et la question se pose naturellement s'ils vont continuer à se battre. Londres, lu oetobre. — Le « Morning Post » apprend que les bolchevistes auraient pris Sysran et qu'un violent combat serait engagé près de Tzarituine. Londres, 10 octobre. — L'Agence Reuter apprend de Pétrograd que M. Trepoff, ancien président du Conseil, a été fusillé. D'après le t Daily Mail », le bruit court que le prince Kropotkine aurait été assassiné. Pétrosirad, 7 octobre. — La Presse annonce qu'à titre de représsailles pour l'assassinat de M. Jagerof, membre de la commission extraordinaire et pour l'attentat commis sur la personne du surveillant de la prison, deux cent cinquante otages ont été fusillés à Zans. Moscou, 8 octobre. — Les journaux annoncent la sortie imminente d'un décret amnistiant tous les membres du parti sociali»te, sau' ceux qui ont trempé dans la conjuration de la Garde blanche, ainsi que la plupart des minimalistes et une partie des socialistes révolutionnaires de droite. Helsingfors, S octobre. — La Diète de Finlande s'est occupée en troisième lecture du nouveau projet de constitution modifié dans le sens démocratique. La discussion a duré de 2 heure» de l'après-midi à minuit. Au vote, l'urgence a été adoptée par 74 voix contre 34, la majorité des 5/6 n'ayant pas été atteinte; le projet ne pourra être voté pendant la session actuelle. On a décidé de l'ajourner jusqu'à la Diète qui sortira de nouvelles élections. La nouvelle réunion populaire aura à se prononcer sur la question de l'élection du roi. Helsingfors, ° octobre. La Diète a élu pa-: acclamation le prince Frédéric-Charles de Nassà roi de Finlande et a fixé l'ordre de succession au trône. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Eeho de Stvtkrs et Mtwe » publie le communiqué ajfitiel allemand de midi d le d/trmrr eot}w#Mm»4 frmpm, dmte hom es avant les autres journaux éts Pimmes feutrai le# Berlin, li octobre Théâtre de la guerre à l'Ouest. Au Sud-Ouest de Douai, l'ennemi s'est mis à attaquer le secteur de Trinquige, au Sud de ia - carpe. Des régiment» eanadiens, tentant de pousser au delà de Sailly, ont été rejeté» avec des pertes lourdes Sur le frent de bataille, à 1 Est de Cambrai et de Saint Quentin, de violentes charges ennemies dirigées sur nos nouvelles positions et sur les lignes d'une avant troupe laissée dans le terrain avancé. »e sont écroulées. Vers le soir, l'adversaire occupait la ligne passant à peu près par Naves-Saint-Vaast, les hauteurs à l'Ouest de Selesmes et Le Ca-teau, à l'Ouest de Saint-Souplet-Vaux-An-dignv-Aisonville et longeant ensuite la rive Ouest de l'Oise entre Orlny et La Fère. Près ds > erry-au-Bae, sur l'Aisne, sur la Suippes et l'Arne, nous avons rejeté des attaques partielles de l'adversaire. Entre Saint-Etienne et I' ^ire, nous avons méthodiquement et sans être dérangés par l'ennemi, retiré nos troupes dans des lignes plus en arrière de part et d'autre de Grand-pré et sur la rive septentrionale de l'Aire. Sur la rive oceidentale de la Meuse, l'ennemi a déclanché de nouvelles fortes, mais vaines attaques des deux côtés de la route Charpentry-Romagne. Sur la rive Est da la Meuse, les Américains ont lancé des forces puissante* eitre Sivry et le boi» de Haumont. Des régiments badois, saxons et austro-hongrois ont, après de rudes combats, refoulé tous les efforts de l'adversaire. Le 5e régiment d'infanterie austro-hongrois, commandé par le colonel-lieutenant l'apeika, s'y est particulièrement distingué. Pendant le mois de septembre, 773 avions et 95 ballons captifs ennemis ont été dé ruits sur le front à l'Ouest; 124 avions sont tombés sous le feu de nos canons spéciaux; 450 de ces appareils sont entre notre pouvoir. Il a été constaté que les autres sont tombés à l'arrière des lignes ennemies. Malgré la très grande supériorité numérique de l'ennemi, nous n'avons perdu qus 107 avions au cours des combats. Les fructueux combats aériens ont créé une excellente base à l'intervention de nos aviateurs dans la bataille sur terre. Grâce à des reconnaissances exécutées jour et nuit, à des jets de bombes sur des buts impoitantsau point de vue militaire dans l'hinterland ennemi et grâce à des attaques sur le champ de bataille à l'aide de mitrailleuses et de lance-mines, nos aviateurs ont efficacement appuyé partout notre infanterie et notre artillerie. Malgré les opiniâtres attaques de l'ennemi contre nos ballons captifs ~ nou» en avons perdu lOâ- - nos adversaires n'ont pas réussi à enrayer la fructueuse activité de nos observateurs qui se sont dépensés sans le moindre ménagement. . Berlin, 8 octobre, (officiel). — La nouvelle publiée par un journal d'Amsterdam, qui impute aux Allemands l'incendie de Roulera, Thourout, «rdoye et Lichtervelde, est dénuée de tout fondement. Berlin, 10 octobre (officieux). — Vouziers, où le général Gouraud voulait faire son entrée le deuxième jour, a été pris bous une violente canonnade. Celte ville,qui avait été jusqn'ici préservée de la destruction, est donc à son tour menacée de destruction totale. Si les Allemands viennent i) évacuer les ruines qu'y entasse l'artillerie française et américaine, les propagandistes de l'Entente pousseront leurs cris habituels de représailles en affirmant que ce sont les Allemands qui ont détruit Vouziers. Berlin, 9 octobre (officieux). — Les déclarations des prisonniers au sujet de l'efficacité des tanks sont d'une divergence suprenante; tandis que les uns prétendent qu'une attaque n'est possible que si'elle est appuyée par des tanks, d autres en disent du mal et insistent sur les pannes qui sont cause de leur destruction ou d'une immobilisation au moment décisif. Un des hommes de la 309e compagnie des tanks, fait prisonnier en Champagne, dit que sa formation avait ordre de suivre les tanks à une distance déterminée pour réparer les avaries éventuelles. Son détachement a été envoyé le 27 septembre au matin avec 5 tanks contre des mitrailleuses allemandes. Un tank a eu une panne. Notre prisonnier, accouru pour procéder à la réparation, a été surpris par l'infanterie allemande à ce moment et capturé. Les occupants de deux autres tariks ont été tués et le reste des chars d'assaut a rebroussé chemin. Le nombre des tanks détruits par les Allemands en Champagne est extraordinai-rement élevé; rien que le premier jour d'attaque, nous en avons compté 150. Berlin, 10 octobre (officieux). — La première semaine des grandes attaques ennemies en Flandre a valu à nos forces aériennes des résultats incomparables. Depuis le 18 septembre, début de la grande bataille, jusqu'au 5 octobre, nos aviateurs ont descendu, rien qu'en Flandre, 96 avions ennemis, tandis qu'ils ne perdaient eux-mê mes que 6 appareils. Une escadrille de chasse a remporté 17 victoires aériennes et une autre 15. Le lieutenant Jacobs a descendu 9 appareils et le lieutenant Degelen 7. Oiifmiîsiqm Puissances Alliées Paris, 10 octobre. (3 h.1* Pendant la nuit, la poursuite a continué à l'Est de St-Quentin. Nous avons occupé les bois de Laudricourt, dépassé Beautreux et Fontaine-Notre-Dame. Au Nord de l'Aisne, nos troupes ont poussé l'ennemi avec vigueur dans la région à l'Est d'Ostel. y Nous tenons le plateau de la Croix-Sans-Tête.Nous avons franchi le canal de l'Aisne, plus à l'Est, dans la région de Villers-en-Prayères.En Champagne, une attaque vivement menée nous a permis d'enlevor Liry et de faire des prisonniers. Paris, 10 octobre (11 h.). A l'Est de St-Quentin, nos troupes maintenant étroitement le contact ont continué à poursuivre les Allemands dont les arrière-gardes opposent une résistance sérieuse. Nous avons réalisé une avance de 6 km en certains points et porté nos lignes à l'Est de Seboncourt, aux abords de Bernoville,à l'Est de Montigny-sur-Arronaise et de Bernot. Nous occupons de nombreux villages parmi lesquels Ficulaine,Neuvillette, Regny, Chatillon-sur-Oise, Ahenelles. Au Sud de l'Oise, nous avons( enlevé Servais et fait des prisonniers. .Entre l'Ailette et l'Aisne, la pression exercée par nos troupes et par les unités italiennes opérant en collaboration étroite de part ■et d'autre du Chemin des Dames a contraint les Allemands à se replier au delà du canal de l'Oise. Dans la journée, malgré un feu violent de mitrailleuses, nous nous sommes emparés de Beaulne et Ghivy, de Verneuil-Courtonne ainsi que de Bourg et Gomin; en même temps, nos unités franchissant l'Aisne à l'Est d'OEuilly, refoulaient l'ennemi en direction du Nord et occupaient Pargnan et Beaurieux. Plus à l'Est, nous avons prononcé une vive attaque au Nord de Berrv-au-Bac et gagné du terrain en faisant des prisonniers. En Champagne l'ennemi, épuisé par les durs combats qui se sont déroulés sans interruption depuis le 28 septembre, sur le front de la quatrième armée, a commencé ce matin à battre en retraite en direction de l'Aisne. Notre infanterie, bousculant les arrière-gardes ennemies qui essayent d'enrayer leur avance, a dépassé les villages de Liry, Monthois, Challerange et atteint les abords de Mont-Saint-Martin et de Saint-Morel. Plus à droite, nous avons franchi l'Aire en face de Ternes dont nous sommes maîlres. Nous occupons la station de Grand-Pré où nous avons fait de nombreux prisonniers. Londres, 9 octobre (officiel). — Nous avons fait hier soir de nouveaux progrès à l'Est de Sequehart, ainsi que dans la direction de Bohain et de Maretz. Nos troupes ont atteint les abords Ouest de Walincourt; elles ont pris la ligne ennemie sur la route do la Targette à Cambrai et conquis Forenville. Ce matin, à S h. 20, nos 3e et 4e armées ont repris l'offensive sur tout le front. Les premiers rapports signalent de rapides progrès sur toute la ligne. Peu après minuit, un corps canadien a attaqué au Nord de Cambrai. Il s'est, emparé de Ramillies, tandis que nous traversions le canal de l'Escaut à proximité de ce village. Nos troupes sont entrées à Cambrai. Le nombre des prisonniers faits hier atteint 8,000; nous avons pris, en outre, un grand nombre de canons. Rome, 9 octobre (officiel). — Tout le long du front, notre artillerie n'a cessé de bombarder méthodiquement les lignes ennemies les plus avancées et leurs points d'appui Dans le secteur du Grappa, un de nos petits détachements a pénétré par surprise dans les lignes autrichiennes au Sud du col Ca-prile; malgré la résistance acharnée de l en-nemi, appuyé par une violente canonnade, il en ramené 16 prisonniers. Près du Dosso Alto (Sud-Est de Riva), dans le val Vecchia (Brenta), et sur l'Aso-lone, nos avant-postes ont repoussé des patrouilles ennemies, qui ont laissé quelques prisonniers entre nos mains. Nos aviateurs et ceux de nos alliés ont été très actifs. Nos avions d*1 chasse ont attaqué une patrouille aérienne ennemie et descendu un appareil autrichien En outre, nos aviateurs ont attaqué à coups de bombes et de mitrailleuses des tranchées, des abris, des voies ferrées et des colonnes en marche. ji Guerre arur a>Xer Amsterdam, 9 octobre. — Le vapeur américain « Tampa » a péri le 26 septembre à la côte anglaise avec tous ses passagers, 10 officiers et 107 matelots. La Haye, 10 octobre. — Le ministre des affaires étrangères a été avisé que le vapeur japonais « Hiramo Maru » (4,936 t. brut), qui se rendait au Japon a été torpillé. Neuf Hollandais sont parmi ceux qui manquent à l'appel. Berlin, 9 octobre. — L'information de l'Agence Reuter relative à la saisie des navires allemands retenus dans les ports du Chili est inexacte. La vérité est qu'un accord est sur le point d'être conclu en vue de l'affrètement de trois de ces navires déjà repris antérieurement par l'administration des ports du Chili. Les autres ont été rendus inutilisables par leurs équipages et remorqués dans des eaux où ils ne gênent plus la navigation. 11 n'est donc aucunement question d'un acte du Chili contraire au droit des gens. D'autre part, on ne sait rien d'une saisie da. même genre effectuée par la République Argentine, ni même du projet qu'on lui en prête. Il est manifeste que l'Agence Reuter ne répand de semblables nouvelles dans les pays neutres que dans le but d'influencer l'opinion. Les Opérations a l'Ouest Londres, 9 octobre. — Le correspondant du « Times » au quartier-général américain télégraphie en date de dimanche : — Plus les Américains apnroc^ent delà position Krimhild, plus la résistance des Allemands devient acharnée. On n'a pas relevé hier le moindre indice de l'intention qu'on prête aux Allemands de se retirer derrière leurs fronts de la Meuse et de l'Argonne; la violence du feu de leur artillerie donnait l'impression contraire et à certains endroits, notamment à Romagne, leurs mitrailleuses n'étaient distantes que de cinq mètres les unes des autres > La dém&relie de l'Allemagne en faveur de la Paix Paris, 8 octobre. - La Chambre s'est réunie aujourd'hui pour la première fois depuis que l'offre de paix des Puissances Centrales a été adressée à M. Wilson. Les députés s'amenèrent très nombreux au Palais Bourbon. La démarche du chancelier formait l'objet de toutes les conversations, les événements militaires étant relégués au second plan. L'opinion générale qui prévaut dans tous les milieux est celle-ci : aucune entrée en négociations n'est possible aussi longtemps que l'ennemi ne fournira des garanties certaines de la sincérité de ses propositions et n'admettra sans aucune limitation ni restriction les conditions posées par M. Wilson. Tout le monde est si convaincu de la nécessité de cette garantie, qu'on attend avec impatience mais aussi avec une entière-sécurité la réponse du président Wilson, avec la certitude de ne pas être désillusionné. Paris, 9 octobre. — Du « Journal du Peuple » : Le Conseil national socialiste de France a télégraphié la nuit de dimanche aux partis ouvriers anglais et américa ns pour amener une manifestation commune des Puissances de l'Entente en faveur de la paix. Genève, 10 octobre.— Le-« Progrès de Lyon » annonce que parallèlement à la démarche des Puissances Centrales, l'Internationale a également entamé ici une grande action pacifiste. Lyon, 9 octobre. — On mande de Londres au « Progrès de Lyon » : — M Lloyd George a reçu vendredi dernier les délégués du parti ouvrier et leur a dit qu'il se plaçait sur le terrain des quatorze points de paix de M. Wilson. Zurich, 9 octobre. — Les « Neue Zuri-clier Nachrichten » annoncent que les chefs du parti ouvrier anglais ont presque tous approuvé la proposition de paix des Puissances Centrales. v Londres, 9 octobre. — Le « Daily News » annonce qu» M. Lloyd George a longuement délibéré vendredi avec lord Lansdowne. Berlin, 10 octobre. — De la « Gazette Générale de l'Allemagne du Nord » : — M. Wilson a assumé une lourde responsabilité politique en qualité de chef d'Etat et membre d'une coalition. La proposition des Puissances Centrales a encore augmenté cette responsabilité et rendre très lourde pour lui la réponse à faire à la proposition de paix. La réponse à la première question de M. Wilson pe,ut déjà se retrouver dans la communication officieuse, que le gouvernement allemand et la majoiité du Reichstag out accepté dans son entièreté et sans restrictions l'ensemble du programme wilsonien comme base pour les négociations de paix. Dans sa troisième question, M. Wilson demande des éclaircissements sur le point de savoir sur l'ordre et au nom de qui le chancelier a.parlé. La réponse à cette question est impliquée dans le discours du président du Reichstag. La portée des décisions à prendre maintenant est si grande qu'on peut avoir l'entière 4ae artfi&e. — .V 238 JOlfWlL ~ k . lO Samedi 12 Octobre i.^lô

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