L'écho de Sambre et Meuse

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24 October 1918
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NUX D#S ÀJiSONGSK : Arujnonees, la lifiie fr. 0 80; — Vin, tinane. (aris d'as.-.. d« soc ), la lig- if fr. 1.8D; — Nécrologie, la iijue, fr. 1.0(1. — Faits divers (fin), la lifto» f'r 1.8?'; — FaitVMiTi'» (corps ia liyn»* fr. 1 &)■ — Chron. lornle, !a lijrne, fr. S.00 - lié ratior.*. judiciaire.--. !« '.i^ne, fr. 4.00 ft«îmirii»î.ratlop *t Rèdwctitr» 37-39, rue Fossés-Fleuris, ?iiinn>r Hwimux de M a I k. et de S à ô k f.M artaclM qu® auteurs. Ij€3 wuMer.TiW *«r» wMiA a* s»wt js« r«md*S L'Echo de Sambre & Meuse PMS DIS ÀBONNMWffS : I mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7 W Les iliîaia»<l«s d'abonnement so remues exclusivement parles bureau» -• ils facteurs (.les jins!*'-, l.f ré( lamaîion.' « s- abonnements doiverrt i*tre adressé exclusiveroeni »;« I.imy.su» de poiU f-M8LLHB8, SIïisleH-ProirlÉiaiï' Lu t Tribune Libre * est targcmc* tmerit i tous La Réponse de l'Allemagne On l'attentait avec une légitime impatience On peut dire qu'elle a pleinement répondu à l'attente des esprits pondérés qui estiment que quatre'an» de guerre suffisent amplement Elle vaut mieux, certes, qu'une note qui s'égare dans de vaines discussions. Dignement, calmement, elle se borne à constater que les accusations portées par Wilson contre le peuple, l'armée et la marin» allemandes sont sans fondement. Ille ajoute que si des faits regrettables et isolés se produisent, les coupables seront punis. Elle propo»e au »urplu», l'envoi sur le théâtre dé la guerre de commissions neutres ^ui auront à faire la lumière sur les faits incriminés et à établir les respon»abilitéc. Elle va même plu» lein dans la voie des concisions : elle annonce que l'erdre a été donné aux commandants des sans-marins de ne peint torpiller des paquebot». En ce qui concerne la question intérieure, l'objection de la note allemande semble irréfutable Si désormais !a guerre et la la paix ne peuvent être décidées qu'avec le consentemeit de la représentation du peuple, il est évident qu'il est oiseux de parler encore d un « pouvoir reposant sur l'arbitraire capable par lui-même, «ans contrôle et de son propre gré, de troubler la paix du monde ». Les récentes modifications apportées dans la législation politique de l'Allemagne et le système nouveau de la formation du Cabinet par les partis de la majorité, y comp is la sociale-democratie, ne permettent plus de douter que la note émane bien du peuple allemand lui-même et non pas seulement de ses gouvernants.. * ¥ 1 Que va. maintenant, répondre Wilson? DÉPÊCHES DIVERSES Getnsve, 21 octobre. On mande de source néerlandaise à la t Feuille » : — On prétend que l'Entente aurait demandé u la Hollande de ceder l'embouchure de l'Escaut à la Belgique, en ajoutant que M. Wilson aurait appuyé cette demande mais sans dire s'il y a mis pour condition que la pop dation serait consultée,. On considère dan» nos milieux politiques que si la nouvelle se confirmait, il y faudrait voir une tentative faite par les Vlliés en vue d'entraîner la Hollande dans la guerre et pouvoir utiliser, le cas échéant, 1* région de Maestriiht. Paris 21 octobre. Depuis que la direction du parti soeialiste a passé aux mains de M. Longuet, son comité prépare, de commun accord avec les syndicats ouvriers, un appel en faveur de l'ouverture immédiate des négociations de paix. Cologne, 21 octobre. On télégraphie de Stockholm à la « Gazette de Cologne » : — La Presse s'occupe très activement depuis quelques jours de la question du nord du Schleswig. Ille reconnaît que si un compromis intervenait dans cette que»tion entre la Prusse et le Danemark, il ferait une profonde impression sur les conservateurs à raison de leur nationalisme et sur les démocrates parce qu'ils se battent pour le droit, et que l'Allemagne gagnerait de chaudes sympathies dans les royaumes scandinaves. " Un exemple montrera l'accord sur ce point de deux ;ournaux qui en toute autre matière défendent des points de vue opposés Dans « Politiken », le porte-parole des démocrates suédois, M. Lindhagen, bourgmestre de Stockholm, a consacré hier à la question «n long article dans lequel il l'étudié au point de vue des revendications du droit Scandinave. De son côté, le « Stockholms Dagblatt », journal conservateur, reproduit une dépèche de Copenhague qui fait prévoir que 1 Allemagne se montrera conciliante et a oute : — Nous considérons qu'il est de notre devoir de dire tout haut la grande joie que la confirmation de cette nouvelle causerait à tout le peuple suédois , Nous somme» persuadés qu'une solution équitable de la question du Nord de '-'chles-■wiç serait pour l'Allemagne une force à raison des relations de bon voisinage qu'il lui assurerait non seulement avec le Danemark, mais encore avec tout le Nord scandi-. nave. » Le correspondant de la « Gazette de Cologne » ajoute : — Je retiens de nombre d'entretiens parti culiers l'impression que l'Allemagne tient en mains, dans cette question du nord du Schleswig, un important élément dont le poids pourrait, au moment opportun, faire pencher en sa faveur la balance des sympathies suédoise». Bucarest, 21 octobre. M. Marghiloman, président du Conseil, répondant. à une question du député entento-phile Cnza relative à la Dobroudcha, s'est exprimé comme suit : — lors que les territoires grecs occupés j ont été évacués, l'armée bulgare continue à occuper les territoires roumains. M Cuza nous dit de ne pas nous montrer Cherchera-t-il, comme par sa deraière note, il a donné lieu de le soupçonner, par beaucoup de nouveaux faux-fuyants, sur les conseils de la Finance et du Militarisme en-tentistes, au détriment des peuples même de l'Entente ? Toutes les conditions qu'il • posée» sont acceptées. Se déclarera-t-il enfin satisfait, comme ses adversaires sont en droit de l'espérer î Ou rédigera-t-il un nouveau réquisitoire et po»era-t-il de nouvelles exigences î L'Allemagne lui fait confiance et c'est sans doute le plus noble passage de ce document dont personne ne pourrait nier ia modération. Le gouvernement allemand exprime la confiance que le Président des États-Unis n'approuvera aucune prétention qui serait incompatible avec l'honneur du peuple allemand et la réalisation d'une paix juste. Cette déclaration fait vraiment du président Wilson l'arbitre du Monde et ajoute à sa responsabilité morale. Puisse-t-i! élre digne de ce rôle ! * * Nous venons, au moment de mettre »ou» presse, de parcourir le discours prononcé par le Chancelier Prince Max de Fade et que nous publieront demain intégralemeat. Il accroît encore l'impression que nous a produit la note allemande; le nouveau Chancelier semble bien être l'homme de la situation actuelle, un esprit largement ouvert aux idées de son temps et un démocrate sincère. Puisse l'Entente agir de telle sorte qu'elle n'aide pas, par ses prétentions excessive», le* éléments rétrogrades et brutaux dans les Jeux camp». Ce n'est pas le moindre danger de l'heure actuelle P. R. inquiets et nous rappi lle qu'une communi- j cation faite à la Presse laisse entrevoir que j l'Entente est. prête à faire des déclarations conciliantes pour la Roumanie. Je ne nie pas que les ministres anglais et français sont prêts * certifier que la Roumanie. n'éprouvera aucun dommage dans "la question de la Dobroudcha. Ils le croient de bonne foi. mais leurs gouvernements n'ont pas parlé jusqu'à présent. C'est certainement aves un sentiment de gçatittde que j'apprendrais de la bouche dn ministre français qu'à la revision des traités de paix, la Roumanie se verra concéder la Dobroudcha tout entière. Mais a*ssi longtemps que cette certitude ne nous est pas donnée, nous devons conserver noire sang-froid. M. Cura déclare que la politique ententophile qu'il préconise aura bientôt îe pas sur la politique que nous suivons. Je pose à .M. Curza et au pays roumain tout entier les questiou» suivante» : Si l'on nous eût écouté, si l'on ne nous ett pas entraîné dans la guerre, surtout en nn moment où nous ne représentions qu'un» pelletée de charbon qu'on lance dans un foyer pour qu'il ne s'éteigne pas, où en se-riôns-nous maintenant ? Quel rôle prépondérant notre pays ne serait-il pas appelé i jouer à l'heure actuelle si le» malheur» de la guerre nous eussent été épargnés ? Quelle figure aurions-nous fait en Europe, disposant encore de notre armé» intacte et du plus riche trésor d'Etat existant? Quelle était la meilleure politique, celle que nous avons préconisée ou celle qui a été suivie T J'espère que nous serons en droit de compter sur les appuis qui nous seront promis et que la Bessarabie ne »era pas séparée du territoire roumain. Les déclarations de M. Marghiloman ont été accueillies par des acclamations. Paris, 22 octobre. — Du « Temps » : — La Commission d» l'armée a ajourné au i*r novembre la discussion de la convocation des conseils de revi»ion de la classe de 1921. D'ici là, le ministre de la guerre a fait prévoir d'importantes décision*. Tokio, 21 octobre. — Le premier radioté-léjraœme lancé d Europe vient de parvenir en ^ hine. La transmission a été parfaite. C'est la station de Lyon qui a lancé la dépêche, qui a été reçue à Shanghaï Un service régulier sera organisé. Paris, 21 octobre. L' « Information » annonee qu'un puissant syndicat japonais a sollicité du pouverne-ment brésilien une concession pour l'exploitation de 3 mines de fer situées dans l'intérieur de l'Etat de Minas-Geraes. Ce consortium a l'intention de construire un chemin de fer à double \oie qui relierait le district minier avec le réseau des chemins de fer de l'Etat. Berlin, 24 octobre La commission neutre chargée de faire enquête sur les dévastations commises dans les régions évacuées par l'armée allemande en retraite est composée comme suit : Marquis de Villabor, ministre d'Espagne; M van Vollenhoven, ministre îles Pays-Bas; M. Saura, deleg é espagnol; M. Langënberg, délégué hollandais et M. Van Brée, délégué belge, de la Commission of Relief. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de Sambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux CetHMsiqués des Puissances Oatrsles Berlin, 23 octobre. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinï Rupprecht Le» combats dans les bas-fonds de la Lys continuent. Violentes attaques ennemies des deux côtés de Deinze. Au Nord de la ville elles ont été rejetées. Au Sud de la ville après un gain de terrain au début, elles furent arrêtées à l'Ouest de la route Deinxe-Olsene.A I Est de Courtrai nous avons été refoulés des lisières Ouest aux lisières Est de Vichte. De violente-, attaques ennemies ont échoué de* deux côtés de la localité. Au cours de combats acharnés, les hauteur» près de Teiberg ont été maintenues par le régiment d'infanterie silésienne n° 10 sous les ordres de son commandant Major Gruener contre de multiple» assauts ennemis. Combats locaux dans les bas-fonds de l'Escaut des deux côtés de Tournai et de Valenciennes.. Groupe d'armées du Kronprinz allemand. Au Sud de Marie, nous avons replié les têtes de pont provisoirement défendues sur la Serre et la Souche et nous avons retiré nos lignes derrière les cours d'eau. Sur l'Aisne, nous avons rejeté de violente» attaques adverses des deux côtés deNanteuil. Sur la rive Est de l'Aisne, des deux côtés de Vouziers et à l'Est d'Olizy des batailles de grande envergure ont commencé. Sous la plus forte préparation d'artilllerie l'ennemi a attaqué le matin entre Terre et Falaise ainsi qu entre Olizy et Beaurepaire, l'ennemi a pu gagner du terrain sur les hauteurs à l'Ouest de Bollay. Sur îe reste du front l'assaut a échoué devant nos lignes. L'après-midi 1 ennemi après une nouvelle préparation d'artillerie est reparti à l'attaque.Le 2e régiment d'infanterie bavaroise sous la conduite de son commandant major Schmi-dtlen a dans une défense opiniâtre maintenu les hauteurs à l'Est de Chestes contre de multiples assauts d'un ennemi supérieur en nombre. Sur le reste du front l'ennemi a été refoulé sous de lourdes pertes. Année» du général von Gall"witz : Entre les Argonnes et la Meuse ainsi Su'entre la Meuse et la Moselle, activité or-inaire.Combats locaux à l'Ouest de la Meuse et à l'Ouest de la Moselle, sans résultats marquants.Le lieutenant Bruecher a remporté sa 10e victoire aérienne. • * Vienne 22 aetobro. — Officiel de ce midi Théâtre de 1» guorre en Italie. Hier, à l'aube l'ennemi a réussi à péné-. trer passagèrement dans no» tranchées du secteur du monte Si»emol; il en a été rejeté par une contre-attaque. D'autres tentatives d'attaque ont échoué »ous notre feu. „ Dans le bas»in d'ïlane, nous avons dispersé des patrouilles ennemies. Théâtre de la guerre dan* les Balkans. Sur la Morawa, neu» avons repou»*é des attaques. Une opération des troupes allemande» le» a conduites dans le» positions ennemie». Près de Cajccvar, l'ennemf a réussi à gagner du terrain. En Albanie, corps à corp» prèe du Mati. m. «i * Berlin, 20 octobre. — Officieux. On fait un tableau effrayant de» misères qu'endurent les populations du Nord français et de la Belgique, obligées de fuir devant les grenades des Anglais et des Français.Tontes les colonnes allemandes sont encombrées à tel point de fugitifs, que les chevaux ont de la peine à avancer. Les conducteurs de» chariots partagent leur nourriture avec les malheureux et les conducteurs des batteries --ont obligés d'aider les population» à fuir devant les canons anglais et français. Les vieillards et les femmes d'âge occupent le» place» a-sises sur ci* chariots; les enfants sont hissés sur les canon», et les artilleurs marchent à côté de leurs pièces, s'efforçant autant qu'il »*st en leur pouvoir de sauver le petit saint-frusquin de ces malheureux. 5 Là où il est possible de le faire, le* fugitifs sont chargés sur les trains ou le» trac-Leurs automobiles, mais le nombre des évacués est tellement considérable que les train» et les autos ne suffisent pas à les emporter. Aussi voit-on parmi les colonnes, les pauvres et les riches pataugeant dans la boue sous la pluie. Ici, c'est un fils qui transporte sa mère sur une charrette à bras; ailleurs, un violoniste célèbre est assis sur le côté de la route et grignote philosophiquement un croûton de pain, qu'un soldat allemand a partagé avec lui Le soir vient lentement et lugubrement; la pluie ne cesse de tomber. Çà et là, une roue de ehariot se brise et un malheureux, se lamentant dans la nuit, tâche de sauver ses haides tombée» dans la boue .. La marche continue ainsi jusqu'à ce que les abris provisoires sont atteints Là, les attendent un logement et de la nourriture. Ceux qui ont le courage*d'affronter les dangers el sont résolus à mourir sur place plutôt que d'abandonner leur foyer, barricadent le* ouvertures des cave», descendent dçs matelas et de» provisions et attendent dan» l'anxiété le moment ou leurs maisons s'effondreront sur leurs têtes et où ils pourront pâles et défaits, saluer les troupes anglaise» et françaises faisant leur entrée en libérateur*. * * i Berlin, 21 octobre. — Officieux. Seu* prétexte d'annoncer aux territoires occupés leur prochaine délivrance, les avions de l'Entente les survolent journellement et y lancent des bombes sur les villes belge» et françaises ,usqu'ici no» détruites. Le 13 octobre, aprèt, midi, 12 avions ont attaqué Gand et ont fait 68 victimes, dont 22 enfants morts ou blessés. Pendant la nuit du 18 au 49, Maubeuge, Hirson, Iluthemont, Fou mes et Montcornet ont été les objectifs d'aviateurs ennemis qui y ont cause des dégâts considérables aux maisons et provoqué des incendies. U-n certain nombre de personnes, des civils pour la plupart, ont été tués ou blessés Le 19 octobre, à 2 heures de l'après-midi, des aviateurs ont bombardé Mons : un- hôpital de femmes, le collège des Jésuites, le lazaret allemand et divers quartiers de la ville ont été particulièrement éprouvés. Il y a eu 38 morts ou blessés, dont 23 femmes. Le 19 octobre, lraumont, au Nord-Ouest de Rethel, a été bombardé pour la première fois par l'artillerie ennemie. Cohmhmmjuks «les Puissances Alliée Paris, 22 octobre (8 h.). Au Nord de l'Oise, nuit marquée par «ne assez grande activité de l'artillerie ennemie. Sur le front de la Serre, nous avons recommencé notre progression, nos troupes ont atteint la voie ferrée au Nord-Est d'Assy-sur-Serre ainsi qu'à la ferme Saint-Jacques au Nord-Ouest de Chalandry. A l'Ouest de Château-Porcien, activité des deux artillerie». Sur le plateau à 1 Est de Vouziers, la lutte engagée hier a diminué d'intensité. Il se confirme que les attaques menée» dans la journée d'hier par les Allemands ont été très violentes. Nous avons identifié des éléments appartenant à *ept divisions. Ce matin, une tentative allemande sur la ferme La Pardonne a totalement éeboué Dans les Vosges, nos patrouilles ont fait des prisonniers dans la région du col du Bonhomme. • « Paris, 22 octobre (11 h.). Sur 1» front de la Serre nous avons contraint les Allemands à un nouveau recul. Malgré la défense obstiné» de ses mitrailleuses, nous avons pris Chàlendry et Grand-lup.Notreligne borde laSerrejusqu à Mortiess, passe aux lisières de Froidmont-Cobardilié et suit plus au Sud le canal de la Buze. Dans la matinée, les Allemands ont renouvelé à deux reprises leurs attaques à l'Est de Vouziers. Ils ont été partout repoussés. Les troupes Ichéco-slovaques, engagées en liaison avec nos éléments, ont repris le villaga de'IVrron qui était tombé momenta-nemant aux mains de l'ennemi. En Msace, un fort détachement allemand a tenté à trois reprises différentes d'aborder un des centres de résistance au Nord de Thann. Il a été re été. * * 1 Londres, SI octobre. — Officiel. Le nombre des prisonnier* faits dimanche au Nord de Le Cateau dépasse ;LOOO. Les positions occupées par l'ennemi le long de la Selle étaient partout-fortes par la nature du terrain; elles ont été énergique-ment défendues. L'attaque déclanehée c< tte nuit, à 2 h. par les troupes anglaises, écossaises et du Pays de Galle* par un tris mauvai» temps, continue. La pluie rend notre progression extrêmement difficile. On »'est battu avec acharnement toute la journée, et l'ennemi a résisté opiniâtrement dans les villages «t le long de la voie ferrée Sur certains point», les tanks ont rendu de grands service» en passant sur la rive orientale de la rivière malgré la crue. Aussitôt que la ligne de la rivière a été solidement entre nos mains, nous avon» rapidement jeté des ponts sous le violent feu des canons lourds et de* mitrailleuses ennemis, permettant ainsi à nos batteries de suivre de près notre infanterie en marche et de l'ap-puyer.Le soir, grâce à des opérations locales, nous avons rejeté l'ennemi de certains points où il se tenait encore et nous avons repou»sé des contre-attaque* parlant de Romeries en infligeant d« fortes pertes aux Allemands. Au Nord de Denain, nos avant-pestos restent en contact avec l'ennemi et progressent ils approchent, du village de Saint Amand et de la ligue de l'Escaut au Nord de Tournai. Nous sommes à moins de 2 milles de Valenciennes et nous avons atteint la ligne générale de Sentinelle-1 aint-Amand-Rongy-l'aintignies.Nous tenons la rive occidentale de l'Escaut et sommes à quelques milles au Nord-Ouest de Tournai. Rome, 21 octobre. — Officiel : Tanoanade violente sur le haut plateau d'Asiago, dans le secteur du Grappa et le long de la l'iave. Sur le Sisemol, des patrouilles françaises ont pénétré dans les ligne» de l'ennemi, lui ont infligé des pertes et en ont ramené des prisonniers et de* mitrailleuses. Dans la vallée de la Frenzela, nos détachements ont attaqué de petits postes autrichien» et les ont dispersés malgré leur résistance acharnée; un officier et plusieurs soldat» ont été fait» prisonniers. SÉGlarafioQ lu ministre le la Gusrrs DE PRUSSE Berlin, il oetobre. ; Le ministre de la guerre, recevant M. S olberg directeur de 1a « Gazette Générale de l'Allemagne du Nord », lui a fait les déclarations suivantes au sujet de l'affirmation de la Presse étrangère, qui prétend que l'Allemagne doit se décider à accepter la paix, son matériel de guerre étant épuisé : x— Je connais trop bien 1a Presse ennemie pour ne pas savoir qu on n'ébruite ces faux bruils-que dans le but d'enrayer le mouvement pacifiste qui se manifeste chez les peuples ennemis, chaque peuple sans exception' aspirant à voir lmre l'aurore de la paix. Malgré les assauts de l'ennemi, nou» sommes toujours à même de pourvoir notre front des munitions, des canons, du matériel de guerre dont il peut avoir besoin. Notre réserve de matériel, notre abrication de munitions et de fusils suàsent plus qu'amplement à couvrir les pertes subie* au cour» des dernières semaines. Les journaux de l'Entente se font donc l'interprète d'affirmations erronées de nos ennemis. L' llemagne ne sera pas acculée à la paix par manque de matériel de guerre. La supériorité actuelle de l'ennemi lui est acquise par l'emploi des tanks. On travaille depuis beau temps chez nous à la fabrication d'un grand nombre de chars blindés qui se sont montrés une arme efficace, de manière que nous disposerons de moyens suffiants pour poursuivre la guerre au cas où nous nous y verrions contraints. Le représentant de la « Gazette Générale de l'Allemagne du Nord » ayant touché un mot des accusations relevées dans la note de M. Wilson a l'adresse de l'autorité militaire allemande, le ministre de ia guerre lui répondit : — Le président Wilson a émis dans sa dernière note, de graves accusations contre l'armée allemande. 11 lui a reproché de se livrer à des destruction» inutiles, à des traitements inhumains, au pillage et à la dévastation. Je doit ifire que ce^ accusations m'ont très surpris. J'admet» pour lui que M. Wilson a été induit en erreur. Nous avens, en effet, constaté, dans les derniers temps, qu'une propagande méthodique a été menée pour icndre nos troupes suspectes. Des radiotélégrammes, des articles de journaux, de» discours ont surgi dans ces dernières semaines, comme sur commande, pour accumuler les accusations contre notre armée. On a l'impression très préeise ^ue cette campagne de suspicion n'est entreprise que pour troubler l'action de la paix et exciter les peuples ennemis à continuer la lutte. Les partis guerriers de l'Entente et, en particulier, celui de la France, craignent avant tout que nous venioni à tomber dans leurs bras avant que leur œuvre de destruction soit achevée. Ils exigent qu» la lutte continue parc* qu'ils s'imaginent être en meBure d'abattre cette fois définitivement 1' ' llemagne. C'est là qu'il faut chercher la cause véritable de celte excitation systématique. i 4" aiwwc. - aV Ml i*mm msmm - U ". 10 Jeudi 24 Octobre » 1 ■■ m m ■ mm 11 m n inniimiiii i mu» wh i iiiiiiii ~ nwww> n'imn iiiiin "i" m fi 'iiintiyi.i'r1' i il nitian'i n iini wmiiti'iimirtl'ï"i7»'trri>

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