L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 22 August. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/j678s4kv82/
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4mt année. - IV Ï94 JOURNAL QUOTIDIEN - Le V : 1Q centimes Jeudi 22 Août 191» PRIX DES ANNONCES : Arnanonces, la ligne, fr. 0.50; — Ann. financ. (avis d'ass. de soc.), la ligne, fr. 1.00; — Nécrologie, la ligne, fr. i .00; — Faits divers (fin), la ligne, fr. 1.25; — Faits divers (corps), la ligne, i'r. 1.50; — Chron. locale, la ligne, fr. 2.00; — Réparations judiciaires, la ligne, fr. 2.00. Administration et Réduction 37-39, rue Fossés-Fleuris, Namur Bureaux de 11 à 1 h. et de 3 à S h. Les articles-n'engagent que leurs auteurs. — Les manuscrits non insérés ne sont pas rendus. PRIX 1)ES ABONNEMENTS : 1 mois, fr. 2.50 — 3 mois, fr. 7.50 l.es demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. Les réclamations concernant les abonnements doivent être adressée» exclusivement aux bureaux de, poste J.-B. OOLLBBP, BireBîÊiir-frûpriétaSrî La « Tribune Libre » est largement ouverte à tous. Encore le Réunion des Parlementaires belges à Sainte-Adresse On peut comparer la réunion des parlementaires à Sainte-Adresse à ce fameux mur derrière lequel il se passe quelque chose.' et que tout le monde contemple, sans savoir pourquoi. Il faut croire que les événements qui se sont passés derrière ce mur sont bien importants ou bien... insignifiants, pour que notre Premier, M.Cooremans, en ait laissé paraître si peu et qu'il se soit confiné dans le plus nébuleux des communiqués. Cette discrétion excessive n'a fait qu'exciter davantage la curiosité des gens qui pensent, qui voudraient savoir et ne se contentent pas d'avaler les pilulles, si dorées soient elles, que leur sert la Presse. Un de ces curieux a adressé à la « Nation Belge » une lettre très intéressante de laquelle nous extrayons le passage suivant : « Je veux croire que nos Honorables n'ont pas consacré leurs journées de Sainte-Adresse à la question linguistique exclusivement. J'ai lu dans la « Nation Belge " que Messieurs les ministres les ont successivement entretenus de notre politique extérieure et du développement de notre colonie. Il est douteux que des hommes qui ont vécu, depuis le commencement de la guerre, loin de tous les centres de vraie information, aient trouvé à Sainte-Adresse, comme par miracle, les lumières qu'il faudrait pour porter sur ces questions difficiles et complexes un jugement raisonné. Il est trop tôt pour se prononcer en connaissance de cause sur l'un et l'autre problèmes. C'est sur les fruits de leur activité que 1 opinion et le Parlement jugeront, après la délivrance, les ministres et les administra?-' • tions qui auront eu le redoutable honneur de gouverner, pendant la guerre, nos relations avec les Puissances étrangères et notre domaine colonial. Par contre, beaucoup'de nos compatriotes s'étonnent, et non sans raison, que les comptes rendus des séances de Sainte-Adresse aient été muets sur la reconstruction économique et sur le ravitaillement du pays après la guerre. L'inquiétude est grande, dans tous les milieux belges à ce propos. Fait-on tout ce qu'il faudrait pour assurer, dès le lendemain de la paix, un outillage et des commandes à nos usines,du travail et du pain à nos ouvriers ? D'après un remarquable article de M. D. Serruys, dans la « Revue de Paris >, du 14 juillet, les puissances de l'Entente s'arrangent pour prolonger après la guerre leur organisation économique actuelle. Matières premières, frêt, finances : tout sera mis en commun pendant une certaine période, de façon à assurer aux nations alliées la vie matérielle.et la vie industrielle. A-t-on la certitude que la Belgique sera admise au partage? . On attendait des déclarations officielles à cet égard. Il serait trop commode de jeter la pierre à nos-alliés s'il ne s'était trouvé personne., chez nous, pour suivre leurs travaux et pour leur proposer, au moment opportun, (las solulions pratiques capables de ramener, /sans aucun retard, l'activité industrielle et / une relative abondance dans notre pays dévasté et affamé. » * » • . (censuré") N'a t-il pas été possible, encore en 191G, avant l'intensification de la guerre sous-marine et l'énorme hausse qui en a été la conséquence, d'acheter à bon marché, dans les pays d'Outre-Mer, toutes les denrées nécessaires ? Il faudra que la lumière soit faite à ce propos, un jour ou l'autre, autrement que par d'éloquents discours. Et où en est l'œuvre de notre Conseil économique ? Dort-il ? Des industriels ont créé un comptoir national pour l'achat en commun des matières premières et de l'outillage indispensable à la reprise de l'activité économique. D'autres ont constitué, il y a quelques mois, une société similaire. Où en sont leurs travaux? Les a-t-on encouragés ? Ont-ils trouvé l'aide et l'appui officiels ? Sans matières premières et sans outillage, pas de travail dans la Belgique délivrée. Point de commandes industrielles. La paralysie industrielle, la ruine, 11 faim, l'émigration succéderaient à l'oppression allemande. Est-ce pour cela que nos soldats se sont battus et que notre p<-uple a souffert ? Les plus terribles convulsions sociales sont à craindre dans une nation délivrée de 1 étranger, où toutes les passions surexcitées ne trouveraient pas le puissant dérivatif du travail et de l'activité. Si le gouvernement a fait à ce sujet des déclarations précises aux parlementaires de Sainte-Adresse, il va un intérêt national à les rendre publiques, quand ce ne serait que pour apaiser des inquiétudes tous les jours grandissantes. S'il a gardé le silence, je prends la liberté de lui dire, tout simple citoyen que je suis, qu'il a eu tort. Et je me permets de lui demander de le rompre au plus tôt. » J'ai relu cette lettre avec la plus grande ■ attention et je trouve que le langage tenu par le correspondant de la « Nation Belge » est frappé au coin du plus pur bon sens. Pourquoi, sans certitude sur l'avenir, vouloir prendre des décisions qui engagent d ores et déjà la marche future de la Belgique?Nous comprenons parfaitement la mentalité de la majorité de nos compatriotes qui résident en France. Ils se trouvent là au milieu de Français et d'Anglais et n'entendant qu'une cloche, ils n'entendent qu'un son; ils subissent l'influence du milieu ambiant. Cédant à cette influence, nos hommes d'Etat oublient, trop facilement que, comme par le passé, au lendemain de la guerre, les intérêts de la France et de l'Angleterre ne seront pas les mêmes que ceux de la Belgique.Que les conditions géographiques et ethniques qui régissent ces pays ne sont pas celles qui régissent le nôtre placé par sa configuration dans une situation toute spéciale. Pour nous, Wallons, les questions de politique extérieure, surtout celles se rattachant au régime économique de la Belgique future, effrent le plus grand intérêt, car de la solution ■ qui leur sera donnée dépend l'avenir de notre industrie; et nous ne pouvons tolérer que celle-ci soit mise en péril par des engagements qui entraveraient son dévelop'pem nt et la libre exportation de nos produits ou qui, par dès-droits différentiels, lui interdiraient les sources où elle se procure les matières premières indispensables. Avant la guerre, les statistiques le démontrent, l'Allemagne était notre premier client et venait en second rang pour les importations. Notrp résèau de chemins de fer bénéficiait du transit des produits de l'Europe centrale vers l'Angleterre, l'Amérique et les Indes. \ Benoncerons-nous à tout cela, au lendemain de la guerre, pour obéir à un sentiment de rancune ? Peut-être l'essavera-t-on, mais pendant combien de temps ? Boude-t-on son ventre ? Et les actionnaires de nos grandes sociétés renonceront-ils à leurs plantureux dividendes, les industriels renonceront-ils à leurs bénéfices ? Mais ne voit-on pas que, dès le lendemain du jour où sera signée la p;ftx, il faudra ici tout sacrifier pour remettre l'industrie en marche. Qu il faudra rattrapper la clientèle éparpillée et accaparée par les autres pays. D'arrache-pied, nous devrons nous procurer un nouvel outillage, des matières premières et sans perdre un jour, une heure, il faudra s'attacher à cette œuvre de résurrectionPourquoi dès lors, rien n& faisant prévoir quelle sera l'issu et quand elle surviendra de cette giganfe- ue lutte- t laquelle nous assistons depuis i, iatre ans, le gouvernement du Havre rompt-il, encore une fois, notre neutralité en faveur d'un groupe des belligérants et se lie-t-il les mains pour l'avenir. De quel droit, limitant la concurrence, obligera-t-il la Wallonie industrielle à payer des prix surélevés, tandis que la Flandre agricole y échappera. Il est temps de jeter le cri d'alarme, s'il n'est déjà trop tard. Si nous voulons relever notre pays de ses ruines, lui restituer sa prospérité, nous ne pouvons sacrifier aucun de nos avantages et il est indispensable que la Belgique paraisse au tapis vert dans toute son indépendance et faSse valoir tous ses droits. Messieurs du Havre, prenez garde ! que l'exemple de Malvy vous soit salutaire. C. F. COMMUNIQUÉS OFFICIELS « L'Echo de S ambre et Meuse » publie le communiqué officiel allemand de midi et le dernier communiqué français, douze heures avant les autres journaux i Communiqués des Pa-ssanees Centrales Berlin, 21 août. Théâtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du Kronprinz Bupprecht de Bavière. Près de Neuf-Berq.uin-Morviil» et au Sud de la Lys, nos détachements d'infanterie qui étaient restés dans la zone s'étendant devant nos nouvelles lignes ont fait échouer des poussées anglaises et des attaques partielles. Les mitrailleuses el l'artillerie ont fait subir à l'ennemi des pertes épouvantables. Combats d'infanterie des deux côtés de la Scarpe et au Nord de l'Avre. Groupe d'armées von p»ehn. Au Nord-Ouest de Roye, une division, composée de régiments de la Garde et de la réserve de la Basse-Saxe et qui depuis le 9 août participe aux combats, a repoussé de nouveau de fortes attaques. Dans une propre poussée dans les lignes ennemies, elle a fait des prisonniers. Entre 1 Avre et l'Oise le 'eu d'artillerie a atteint l'après midi une grande violence. Des deux côtes de Crapeaumesnil, au Nor# et au Sud de l.assigny et sur les hauteurs au Sud-Ouest de Noyon, l'ennemi a prononcé à plusieurs reprises de grandes attaques ; elles ont été arrêtées par notre 'eu ou dans la contre-attaque. Suivant l'information des troupes, cinq cents chars d'assaut ont été mis en pièces depuis le 8 août, par l'action de nos armes, sur le champ de bataille entre l'Ancre et l'Avre. Entre l'Oise et l'xVisue, la tentative de percée attendue depuis plusieurs jours et qui a été préparée les 18 et 19 août par de fortes attaques, a commencé hier. Après une violenie recrudescence du feu d'artillerie, des Français blancs et noirs, appuyés par de nombreux chars d'assaut, ont attaqué de bonne heure le matin avec des rangs profonds sur une largeur de 25 kilomètres. Ils ontrpénetré par endroits dans nos premières lignes. Vers midi le premier assaut de l'ennemi a été arrêté dans la ligne de Carlepont, le Sud de Bléraucoui t-Vezapoin-Pammières. Une énergique contre-attaque des régiments de chasseurs allemands ont rejeté sur Bieuxv l'ennemi qui avait passagèrement avancé sur la côte de Javigny Les Français ont continué leurs attaques acharnées jusque bien tard dans la soirée. Elles ont été arrêtées sur tout le front, en partie par le feu de notre artillerie, en partie par nos contre-attaques. Les tentatives de pencée ont échoué le premier jour de bataille, malgré la mise en ligne de nombreuses forces, avec les plus lourdes pertes pour l'ennemi. Des aviateurs de combat ont contribué activement à repousser les attaques. Pendant des vols nocturnes, fnos bombardiers ont attaqué avec succès l'ennemi qui se serrait dans la zone d'attaque, en bombar-nant et en mitraillant les localités, les voies ferrées et les routes. Vienne, 20 août. — Officiel de ce midi. La nuit du 18 au 19, au Sud de Sasso-Rosso, nos troupes d'attaque ont exécuté une fructueuse poussée dans les lignes ennemies. Dans la région de l'Asolone. nous avons repoussé des détachements dé reconnaissance anglais Solïa, 18 août. — Officiel. Sur le front de Macédoine, dans la vallée de la Skumbi supérieure, nos postes avancés ont dispersé, après un corps à corps, plusieurs détachements d'assaut français. Près de Bitolia, de la bouche de la Czerna, à l'Ouest du Dobropolje et des deux côtés du Wardar, la canonnade a été assez violente par intermittence. A l'Est du Wardar, les troupes d'infanterie anglaise qui ont tenté d'approcher sur plusieurs points de nos postes avancés élablis près du village de Mats-hovo, ont été dispersées par notre feu. Dans la vallée du Wardar, grande activité aérienne de part et d'autre. —«(O)»— Berlin, 19 août. — Officieux. Des cartes dont nous nous sommes emparés démontrent d'une manière incontestable les buts très éloignés que l'ennemi avait cherché à obtenir lors de ses attaques qui, le 17 août, ont abouti ? un échec des deux côtés de l'Avre. D'après ces cartes, l'attaque du 17 août au Sud de l'Avre avait pour objectif le bois situé à plus de 8 kilomètres à l'arrière de notre front de combat au Sud d'Avricourt. On sait que les fortes attaques ennemies se sont écroulées ce jour-là déjà devant nos lignes de combat I et ont entraîné pour nos adversaires de fortes perles. Berlin, 19 août — Officieux. Nos forces aériennes ont de nouveau' été extrêmement actives du 13 au 18 août. Bien que le temps ait été plutôt défavorable, nos aviateurs ont lancé noiamrfient250,349 kilos de bombes sur Dunkerque, Calais, Boulogne, Bouen,Amiens et Epernay. Ils ont attaqué d'importantes concentrations de troupes dans la région de la Somme à l'aidr de grenades à main et de mitrailleuses. Pendant la nuit du 15 ;>u 16 août, à la suite d'un bombardement aérien, le dépôt de munitions de Bouirry a sauté au milieu d'une formidable explosion. Un incendie s'est produit et a provoqué d autres explosions. En ces 4 jours, l'ennemi a perdu 87 avions,, dont 79 au cours de combats aériens et 8 sous le feu de nos canons spéciaux. Nos aviateurs ont descendu 8 ballons captifs, qui sont tombés en flammes. Le premier lieutenant I oerzer a remporté ses 29e et 30e, le lieutenant Bol le sa 30e, 'e lieutenant Kôn-neck sa 30e, le lieutenant Udet ses 54e, 55e et 56e victoires aériennes. Communiqués des Pmsskiiws Alliées Paris, 20 août (3 h.) : • Bombardements réciproques dans les régions de Lassigny et de Dre.slineonri Entre l'Oise et l'Aisne, nous avons occupé dans la soirée le village de Vassens au Nord-Ouest de Morsain. Un coup de mains allemand à l'Ouest de Maisons de Champagne n'a pas obtenu de résultat. Nuit calme partout ailleurs. Paris,. 20 août (11 h.) : Au Sud de 1' vre, nous nous sommes emparés de Beuvraignes après un combat acharné Au cours de notre avance d'hier entre Matz et Oise nous avons fait cinq cents prisonniers. A l'Est de l'Oise, nos troupes ont attaqué ce matin les lienes allemandes sur un front de vingt-cinq kilomètres environ depuis la région de Bailly jusqu'à 1 A isne. En dépit de la résistance opposée par les Allemands, nous avons atteint, sur notre gauche les lisières Sud de la forêt d'Ours-camps, les abords de Carlepont et de Caisnes. Au centre nous avons enlevé Bombay, Blérancourdelle et pris pied sur le plateau au Nord de Vassens. Sur notre droite, les villages de Vezaponin, Tartiers, Cuisy-et-Almont, Osly-Courtil sont entre nos mains. Nous avons réalisé sur tout le front d'attaques une avance moyenne de quatre kilomètres et fait plus de huit mille prisonniers. Le chiffré de • ces derniers fait par nous depuis le 18, entre Oise et Aisne dépasse dix mille. Londres, 19 août. — Officiel : Dans le secteur de l'Ailette et au Sud de la Scarpe, nos|pa trouilles ont pénétré dans les positions ennemies et en ont ramené quelques prisonniers. Au Nord de la Scarpe, nous avons repoussé deg détachements d'attaque allemands. Malgré la résistance de l'ennemi, nous avons avancé dans le secteur de Slerville et fait 40 à 50 prisonniers à cette occasion. Une attaque exécutée pnr l'ennemi entre Ouster-teene et Meteren a complètement échoué sous le feu de nos canons et de nos mitrailleuses. Ce matin, l'ennemi a dirigé une vigoureuse attaque sur un front d'un mille conire nos positions établies entre Lihons et liarleville. Il a réussi à pénétrer dans nos lignes sur deux points, mais nous l'en, avons immédiatement rejeté par une contre-attaque. Notre situation est tout à lait rétablie. Les Allemands ont subi de lourdes pertes. Nous avons continué à progresser dans le secteur de Merville, où nous avons sensiblement avancé sur un front de 10 kilomètres. Nos troupes ont atteint la route qui conduit à Merville par Paradis, Tôles, Pures et Becques. Nous sommes entrés à Merville. Près d'Outtersteene, nous avons fait hier au total 676 prisonniers, dont 18 officiers. Bome, 19 août. — Officiel. Tout le long du front, duels d'artillerie et grande activité des détachements de reconnaissance. Nos patrouilles ont harcelé la première ligne autrichienne dans le Valtellina et sur la rive gauche de la Piave, à l'Est du Montello. En Judicarie, dans la vallée de l'Astico et au Nord du col del Rosso, nous avons dispersé des détachements ennemis. Notre artillerie a efficacement pris sous son feu des troupes ennemies en marche à l'arrière de leurs lignes sur le haut plateau d'Asiago. En outre, notre canonnade a enrayé une nouvelle tentative laite par l'ennemi pour attaquer au Sud-Ouest de Grave di Papadopoli. Nos aviateurs-bombardiers ont efficacement lancé hier 2,000 kilos d'explosifs environ sur des champs d'aviation autrichiens établis à proximité de la Livenza. Le rapport «Su LIord Stoval Bcl^e Voici le passage essentiel du premier rapport, soumis à l'assemblée générale du 15 juin dernier par le Conseil d'administration du Lloyd Royal Belge, l'ancienne, firme anversoise Brys et Gielson : « Notre premier rapport comprend la période qui ra du 26 juin 1916 au 31 décembre 1917. La valeur du matériel des bateaux et des actifs des sociétés affiliées s'élève à 62,719,565 fr. 40. Cette somme représente la valeur de notre flotte sous pavillon belge et anglais, ainsi que les bateaux en chantiers à Glasgow (Whiteinch); elle comprend de plus notre participation à la société française affiliée du Lloyd Royal Belge. L'activité économique de notre société était à cette époque, vu les pressantes exigences de la guerre, très réduite. Notre flotte serrait et sert encore aux soins de la population belge et française en territoire occupé, ainsi qu'aux transports pour la défense du pays. Tous les navires de notre société naviguent, en ce moment, sous la réquisition des gouvernements de l'Entente. Nous avons ouvert pendant cette période des succursales à Londres, Glasgow, Paris, L» Havre, Botlerdam, New-York, Buenos-Ayres, Rio-de-Janei-ro, Bahia et Santos. Noire chantier à Glasgow a donné, pour la construction des navires, d'excellents i résultats. Nous ne pouvons donner en ce moment des détails sur les navires achevés et en construction, i Malheureusement, par suite des réquisitions de guerre, nous n'avons pu utiliser pour notre propre s compte les navires construits sur nos chantiers. Mais nous sommes convaincus que nos chantiers î sont en état de remplacer en grande partie les pertes i de matériel causées par la guerre. 1 Dans la première année d'exercice, nous avons perdu plusieurs navires par l'ennemi ; mais il ne nous est pas permis de donner des chiffres exacts à i ce sujet. i Le compte de profits et pertes se clôture par un revenu de 12,165,184 fr. 81, qui, grâce aux dépenses ' so"iales et à la prise d'une somme de 5,200,000 fr. , pour les fonds de renouvellement donne un bénéfice net de 4,582,356 fr. 21. i D'après l'article 64 des statuts, le dividende pour i les trois premières années commerciales est réduit à 6 p. c. < C'est ce pourcentage que le conseil d'administra-, jion propose de distribuer en dividende. Les Opérations à l'Ouest LUU upuiuuuiiu u 1 uuuui Vienne, 19 août.—De la « Nouvelle Presse Libre» : — Du 15 juillet au 1er août, le général Foch a engagé 71 divisions dans son offensive. Sept armées françaises ont été lancées contre le groupe d'armées du prince-héritier allemand. On dit que les Français ont été très éprouvés. Stockholm, 19 août. — Le journal « Stockholms Dagbladet », commentant la situation à l'Ouest, écrit que les avantages que l'offensive a rapportés aux Alliés se bornent à des gains territoriaux sans aucune importance stratégique L'offensive anglo-française a été, cette fois, mieux préparée et déclanchée avec plus d'unité dans l'action que les offensives précédentes. Les leçons des d-rnières années ont profité à l'Entente, et aujourd'hui l'Allemagne a devant elle un ennemi plus redoutable. Le commandement unique, enfin réalisé après tant d'efforts, a joué un grand rôle dans la transformation qui s'est faite. Cependant, la résistance opiniâtre dont fait preuve l'Allemagne fait payer très cher à l'assaillant chaque pouce de terrain conquis par lui. Zurich, 20 août. — Du « Journal des Débats » : — Montdidier n'est plus qu'un monceau de ruines. Il n'existe plus un toit et pas une façade n'est restée debout. Montdidier a vécu. DERNIÈRES DÉPÈCHES lé vapeurs transportant des troupes coulés Londres, 19 août. — D'après les feuilles américaines, des vapeurs partis des ports américains et transportant des troupes en Europe, il y en a 14 en tout, ont été torpillés ou coulés. 721 hommes ont péri. Londres, 19 août. — Le « Daily Mail » annonce de New-York : Au Congrès, Lansing annonça mardi passé, lors de la nouvelle loi militaire, que les Etats-Unis avaient main libre au sujet des conditions de paix, qu'il n'y avait aucun traité avec les Alliés à ce sujet et qu'on n'en prévoyait aucun. L'Angleterre désire des éclaircissements sur la situation en Russie La Haye, 19 août. — Le « Daily News » montre dans un article de fond qu'actuellement,où l'Entente se propose d'intervenir activement en Russie, le public en Angleterre ne savait pas avoir une image véritable de la situation réelle en Russie. Toutes les nouvelles de Russie se contredisent. Une partie des nouvelles de correspondants anglais qui viennent soit directement de Russie soit par Stockholm, parlent d'un afaiblissement croissant du gouvernement des Soviets (certains racontent même que ) énine et Trotzki se sont enfuis), d'autres rapport* parlent d'une résistance croissante des troupes des Soviets, de la séparation menaçante des Slovaques-Tchèques et de la reprise de villes de la Russie méridionale et du Sud par les troupes bolchevistes. Ce qui est le plus remarquable sur la siluation dans les territoires du Nord de la Russie occupés par les Allemands c'est qu'il s'y a pas de rapports qui concordent l'un a\ec l'autre. D'abord on lisait dans les communiqués officiels îjue la population du territoire de Mourman ont salué amicalement les troupes anglaises, mais les nouvelles les plus récentes sonnent tout autrement. On annonce maintenant que l'état de siège est étendu jusqu'à Archongel et qu'il y a eu dans certaines conirées des combats entre les troupes anglaises et bolchevistes. En outre, des bruits circulent au sujet d'une action commune des troupes russes et finlandaises contre les troupes anglaises. On ne possède pas non plus des renseignements bien clairs au sujet de l'action militaire de l'Entente en accord avec le Japon et l'Amérique. La feuille citée plus tôt réclame pour cela des mesures de la part du gouvernement pour être bientôt en état, de pouvoir présenter aa public anglais des éclaircissements suffisants sur la situation en Bussie. L'Afrique du Sud réclame l'autonomie Londres, 19 août. — A Bloemfontein, à la Conférence du Comité centrai des partis nationaux des quatre provinces de l'Afrique du Sud, il a été décidé ce qui suit : L:i conférence est toute imprégnée du désir sérieux de notre peuple d'obtenir son autonomie. Elle a pris connaissance des buts de guerre que l'Entente et les Etats-Unis ont officiellement formulé, et comment i-eux-ci l'ont été notamment par Llbyd George, le ministre président anglais et Wilson, le Président des Etats-Unis. D'après eux, toutes les atteintes à la liberté et aux droits doivent être réparées, toutes les nationalités doivent recevoir le droit de décider de leur propre sori, un peuple ne peut jamais être obligé de vivre sous une souveraineté sous laquelle elle ne désire pas vivr e. Comme nous sommes persuadés que ces buts concordent avec les principes habituels du droit et de la jusiiee, nous nous y rallions totalement et avec enthousiasme. En ce qui concerne le passé et les droits acquis d'un peuple autonome, nous demandons que ces principes soient étendus à l'Afrique du Sud afin que nous puissions en complète liberté et indépendance avoir le droit d'établir la forme du gouvernement selon la volonté du pays. La conférence termine en demandant aux partis nationaux d'entreprendre les démarches nécessaires pour assurer sur le terrain constitutionnel la réalisation des principes énumérés plus haut du droit et aussi de la liberté de l'Afrique du Sud. —«o»— EN ANGLETERRE. Amsterdam, 17 août. — L' « Amsterdamer Han-delsblat » annonce : Le Comité des dépenses publiques à Londres a publié un rapport sur le ministère de la propagande. On critique fortement ce ministère. On se plaint sur ses dépenses considérables, sur ce qu'il a 485 employés.Les dépenses de l'année courante sont évaluées à 18.000.000 Livres Sterling (36.720.000 MK). L'argent est utilisé à l'intérieur du pays et à l'étranger Ainsi, dans le courant de l'année passée,on a payé à Reuter seul 126.000 L St. (2.570.400 MK) pour des rapports de propagande. La critique ne concerne pas seulement le montant des dépenses mais aussi le mode de propagande et la constitution du personnel du Ministère. Ainsi on critique, par exemple, le fait qu'un des directeurs du « Reuter» fasse partie du Ministère de la propagande. A la Chambre Basse eurent lieu de grands débats au sujet de ce Ministère et des mots très aigus furent échangés à ce propos. On critiqua le fait que divers commerçants fassent partie du Ministère et en particulier le député libéral Jones attira l'attention sur le fait que ces commerçants étaient chargés de la propagande dans différents pays où ils avaient eux-mêmes de grands intérêts. Le même orateur dit que les chefs de ce Ministère étaient beaucoup trop disposés à prendre leur propre travail de propagande plutôt qu'une propagande pour le gouvernement actuel et il appuya sur le fait qu'on a en vue de créer une feuillle pour les soldats du front. Il craint que cetle feuille, qui sera payée sur les fonds officiels, sera destinée uniquement à faire, lors des élections très proches, de la propagande pour le gouvernement actuel. Un autre orateur, Pringle, appuya sur le fait que la propagande du Ministère n'était pour la majeure partie pas une propagande pour l'Angleterre mais pour le gouvernement de Lloyd George. Dans les journaux des Dominions paraissent des articles qui ne sont qu'une louange du gouvernement actuel et beaucoup de ces articles contiennent des gérémiades contre les hommes qui étaient autrefois chargés de la direction du pays. Les accusations de Ringle ont été encore plus sérieuses. 11 dit que le Ministère de la propagande espionne le mouvement ouvrier. L'orateur montra des cas dans lesquels des chefs en vue du parti ouvrier avaient été achetés du Ministère de la propagande pour espionner leurs camarades.Certains de ces agents avaient été si loin qu'ils avaient provoqué une grève des ouvriers et agi de cette manière comme agents provocateurs. Condamnation de chefs du pai ti socialiste en Amérique. Londres, 19 août. — Le grand procès à sensation en instance depuis, le 1er avril contre les chefs des « Industrial Workers of the World Societz » (du vrai parti social démocrate aux Etats-Unis au contraire du parti Gompers, ), qui étaient accusés- de sabotage et dont le procès tenaient depuis 4 mois les colonnes de tous les journaux américains, vient de se terminer. Tous les accusés ont été déclarés coupables. Le Ministère public déclara que les intéressés avaient fait une campagne de terreur et que dans les contrées où ils avaient exercé leur pouvoir, ils avaient violé les lois et miné les plans de guerre du pays. * * * * Mouvement en faveur de Malvy Paris, 19 août. — Ainsi que l'annonce « La Bataille » il serait permis maintenant d'ouvrir des listes dans les journaux en faveur de Malvy Elles doivent commencer aujourd'hui. Londres, 19 août. — Le critique militaire du « Times » écrit : Les vues pour la continuation de l'offensive ne sont pas très favorables. Il est à craindre sérieusement avec la possibilité que l'offensive entreprise avec beaueoup d'espoirs fondés ne se transforme encore une fois en une guerre de tranchées.

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