L'écho de Sambre et Meuse

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s.n. 1918, 20 March. L'écho de Sambre et Meuse. Seen on 25 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/td9n29qg4k/
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Annonces la ligne 0.40 Ann. financ. (avis d'ass. de soc.) » 1 00 Nécrologie » 1 00 Faits divers fin » 1.25 3Faits divers corps » 150 ■""Chronique locale » 2 00 Réparations judiciaires » 2.00 L'Echo de Sambre & Meuse JOURNAL. QUOTIDIEN Adminis ration-Fédac ion : J.-B. G< U ARD 37, rue Fossés Fleuris, Namur Les Communiques des Belligérants —0 — AUTRICHIENS Vienne, 17 mars (officiel de ca midi). Rien & signaler. —«o»— BULGARES Pas d'événement important à signaler. —<o> — TURCS Constantinople, 16 mars (officiel). Sur le front ea Palestine, pas d'opérations importantes. Près d'il K*fr et dans la direction du Jeurdan, des détachements de reconnaissance ennemis ont été repoussés. La canonnade est rastée faib'e. Pour le reste, pas d'événements particuliers à signaler. —«o»— ANGLAIS Londres, 18 mars (officiel). Bes troupes du Pays de Galles ont eié cuté hier.soir une heureuse attaque à proximité d'Armentière»; elles ont fait quh z? prisonniers et capturé deux mitrailleuses L'artillerie ennemie a été active su Sad-Est d'Ypres, pré* de la route de Manin et au Sud du bois d'Heuthulist. —«o»— ITALIENS Rome, 16 mars (officiel). Fsu d'artillerie de diversion de part et d'autre, fréquent surtout dans la région si-twéja au Nord au M. nka Priula et dars la «(égioa situé"» au Sui de Zanson. Au Nord E t de Csstig.iona, dans la vallée de Lsg*rioa, nos avant-postes ont mis en faite oies patrouilles ennemies- Sur le hsut plateau d'Aaiage, notre artillerie a entravé à plusieurs reprises des mouvements de troupes à l'arrière dt>s lignes ennemies. LA GUERRE SUR MER — Paris, 17 mars. Le capitaine françtia Lsmodec et le pi lote Mackiy du biteau « Mont Blanc », dont les fausses ma œivres amenèrent la collision de leur navira avec un biteau chargé de munitions provoquant aiasi le désastre d'Halifax, ont été renvoyés d9vant les tribunaux som l'iacu pation d'homicide.— Paris, 17 mars. Oa transmet de Londres au « Temps » une Information du L'oyds disant qu'un vapeur anglais inconnu ost entré ea coll-sion avec le vapeur anglais « Prince Charles de Belgique » (12 700 tonres), lequel a coulé à t»ic, et q i« le vapeur e-paghol « Udalo Mendi > (2 844 tosnee), entré eu collision le 9 mars avec un vapeur anglais, a ceulé. — Londres, 17 mars. D'après le < Times >, la ccmmission de guerre du parti libéral a adopté, leIX mars use résolution invitant le gouvernement à publier la statistique des pertes maritimes bous uae forme telle qu'elle indique les .irritables chiffres des tonnages — Londres, 18 mars. Du « D. i y Express » : — Li construction de navires d'un type uniforme a exercé uns très fâïheuse influence sur la production dea chantiers *"naval». M. Geddes s'expliquera aercreli pro chatn à ce sujet à la Chambre des Communes et M. Lloyd Gîorge prendra aussi la parole. Le premier minMre indiquera sans deu-te la perte totale ir fl gée par la guarre des sous marins à la marine anglaise. L'Enten e et la Hollande — Londres, 17 mars. L'Agcnee Router apprend de source officieuse que les navires hollandais ancrés dans les ports des puissances alliées et des Etats Unis représentent environ un million de tonnas de jauge. Da ce tennage, 70 p. c. se trouvent dans les ports américains, 15 p. c dans les ports aaglais et 15 p. c. dans les autres ports alliés. D'après une information de Washington, il entre dans l'intention da l'Entente de n'utiliser ces navires qu'au transport de ▼ivres; lea équipages hollandais seraient auterisés à rester à bord. — Essen, 18 mars. On mande de La Haye À la « Rheiniach-West'àUsche Zeitung » : — Le bruit court dans les milieux diplomatiques que les Alliés se soat mis d'tc-cord en principe sur la répartition des navires hollandais qui se trouvent dans leurs ports si an conflit éclatait entre l'Entente et les Pay -Bas. ^ Oa dit qae 500,000 tonnes seraient attribuées aux Etats Uais, 250,000 tonnas à l'Aagleterre, 150,000 è la France et 100,000 & l'Italie. — Washington, 17 mars. r~"~ Une information Reuter assure que le gouvernement américain refuse aux navires hollandais l'autorisation de s'approvisionner «n charbon de soute. Dâ plu», Bn prévision de l'expiration du délai imposé à la Hollande pour répondre six injonctions des Alliés, défense est faite aux dits navires de quitter les perts américains. Exception a été faite toutefois pour le navire « Nieuw Amsterdam », qui pren- j dra la suer à destination de la Hellande 1 avec un chargameat de riz et de café, et pour le steamer « Oranje », qui transporte des fonctionnaires de la douane hollandaise aux Indes orientales. Ces deux navires ont obtenu l'autorisation de lever l'ancre. — Amsterdam, 17 mars. Le « Tijd » annonce que le ministre de l'agriculture des P#y*-Bis a déclaré à la Chambre que les stocks de blé existant ea Hollande permettront d'assurer le ravitaillement en pain de la population jusqu'au mois de juillet. En Extrême-Orient !" — La Haye, 17 mars : On mande de Tokio que le président du Conseil japonais a déclaré que les troubles intérieurs de la , Chine étaient de nature à causer un préjudice grave au Japon qui désire vivre en paix aveo la Chine. Le Japon n'a pas fait jusqu'à présent d'offre de médiation. Le président du Censeil a qualifié de fausse le nouvelle d'après laquelle une expédition mixte, composée de troupes de l'Enteulu, serait en route pour la Sibérie. — La Haye, 17 mars. Du « Vaderland » : — Pour n'avoir pas été à l'école de Talleyrand, de Machiavel ou de Bismarck, les petits Japs n'en sont pas moins en train, à l'heur» actuelle, d'en remontrer aux diplomates de i'ancien monde. Que se passe-t-il exactement en Extrême-Orient ? Comment voir clair dans les informations contradictoires qui arrirent de Tokio, de Washington et de Londres ? Le Japon joue-t-il franc jeu en Sibérie ou se pro-pose-t-il de rouler galamment ses amis et alliés d'aujourd'hui, au risque d'en fair» ses adversaires de demain ! On ne sait. Ce qui, en revanche, est certain, c'est que le . « centre de gravité » de la situation semble se d,épla-j cer de l'Ouest à la frontière sibérienne et que l'Entente s'en inquiète au point que MM. Lloyd George, Clemenceau et Orlando en confèrent en ce moment à Londres. Ce qui nous vaut ce supplément d« tracas et de préoccupations, c'est l'éternelle question de l'hégémonie, à laquelle aspire un peuple nouveau qui commence à avoir conscience de sa force et de son influence. <- L'intervention japonaise en Sibérie ne constitua en somme qu'une des phasas de la lutte pour le Paci-que, qui se dessine depuis une dizaine d'années. Cettt lutte, où les Etats-Unis et l'Angleterre joueront un rôle prépondérant d'un des côtés de la barricade, est grosse de surprises. . ; Ce n'est que vers la fin du XIXe siècle que l'Amé-s rique a commencé à jouer un rôle en Orient, j La guerre hispano américaine de 1898 a ouvert l'ère nouvelle, alors que l'année précédente le secré-; taire d'Etat Sherman pouvait encore assurer à un di-• plomate français que l'Union ne faisait pas pour un fifrelin d'affaires avec la Chine et, quoi qu'il arrivât, était bien décidée à ne jamais y envoyer un seul soldat.Après qu'un seul combat naval eut livré les Philippines à l'Amérique, la situation changea du tout | au tout. { En moins d'un rien de temps, les Etats-Unis, grâce aux lignes transcontinentales du Northern Pacific et du Great Northern, s'établirent de pied ferma en Chine et ailleurs et devinrent le concurrent le plus dangereux des Anglais et des Allemands. Dans les provinces septentrionales d# la Chine et en Mandchourie, ils s'efforcèrent d'évincer les Japonais eux-mêmes. L'expansion impérialiste américaine fut la conséquence directe de la guerre contre l'Espagne, et l'on . sait que l'hégémonie dans les mers du Sud fut le rêve ; de M. Roosevelt. j Depuis, ils ont marché à pas de géant, à leur j enseigne que Pinon a pu dire dans sen livre « Origines et résultats de la guerre russo-japonaise » que { l'américanisation du monde envahit l'Asie. L'ouverture du canal de Panama en 1915 a singu-. lièrement facilité la tâche des Etats-Unis, j Et aujourd'hui c'est une iutte à mort qui se dessine entre le Japon et l'Amérique pour l'hégémonie du Pacifique et la prédominance économique en Extrême-Orient.| L'imbroglio provoqué par l'action japonaise en Sibérie n'est qu'une des phases de cette lutte. Quelle attitude adoptera l'Angleterre à l'égard de son allié le Japon ? Ne sera-t-elle pas par la force des choses rejetée de l'autre côté de la barrière et ne devra-t-elle pas faire cause commune, dans son propre intérêt, avec les adversaires de demain de l'Empire du Soleil Levant ? On semble en être convaincu à Tokio, et cette conviction n'est pas étrangère à l'attitude adoptée par des hommes d'Etat japonais qui préconisent en ce moment la conclusion d'une paix séparée avec l'Allemagne.On ne doute pas à Tokio qu'une fois la paix assurée en Europe, les Puissances occidentales procéderont au mieux de leurs intérêts au règlement de la question asiatique, et l'on y songe à prendre les devants en provoquant un conflit avec les Etats-Unis.L'article du « New-York Times » que nous avons reproduit, faisant prévoir l'occupation du Mexique en vae d'une surprise par une puissance asiatique, prouve abondamment que ce danger n'est pas un vain mot. La prophétie de Pinon se vérifie donc de plus en plus : — En fortifiant la position du Japon en Extrême-Orient, en lui fournissant des capitaux pour développer ses ressources économiques, en lui donnant par son alliance droit de cité parmi les puissances civilisées, l'Angleterre n'a-t-elle pas travaillé de ses propres mains aux succès du plus dangereux de ses rivaux? L'Allemagne a été, des puissances européennes, la dernière à se fixer en Extrême-Orient. Elle s'est installée à Tsing-Tao, daas la baie de Kiao-Tchéou et dans la priesqu'ile de Shangtung, après avoir occupé quelques années auparavant les archipels Marshail et Bismarck, une partie des Caro-lines et la partie Nord-Est de la NoHvelle-Guinée. Toutes ces possessions sont passées par le fait de guerre aux mains de l'Angleterre et du Japon, et la Conférence de la paix décidera de leur sort. Deniers Commniques des Belligérants ALLEMANDS Berlin, 19 mars, rh^âtre de la guerre à l'Ouest. Groupe d'armées du KronprinzRupprecht. Ea Flandre, des troupes d'assaut de divisions prussiennes,bavaroises et saxonnes ont exécuté des reconnaissances couronnées de succès et capturé, à cette occasion, plus de 300 Belges. Depuis la côte jusqu'au canal de La Bassée, dans la soirée, le combat de feu a été accentué. Il n'a pas dépassé la moyenne sur le resta du front. Groupes d'armées du Kronprinz allemand et du général von Gallisiç. Près de Juvincourt, après un rude combat, des détachements d'assaut brandebour-geois ont ramené 20 prisonniers des tranchées ennemifs. De part et d'autre de Reims ainsi qu'en Champagne, le feu d'artillerie a temporairement augmenté d'intensité. Sur le front au Nord de Verdun, il s'est accentué. Nous avons poursuivi nos reconnaissances, sur la rive orientale do la Meuse, des détachements saxons ont ramené 56 prisonniers. Groupe d'armées du duc Albrecht. En de nombreux endroits du froi t lorrain, dans les "Vosges et dans le Sundgau, vive activité des PYançais. Hier, en combat aérien et par notre défense antiaérienne, nous avons abattu 25 avions et 2 ballons captifs ennemis. Rien de nouveau sur les autres théâtres de la guerre. Dar erste Ganeralquartiermeister, LUDENDORFF. — «o»— FRANÇAIS Paris, 18 mars (3 b.). Nos patrouilles opérant au Nord de l'Ailette ont ramené des prisonniers. Au Nord-Ouest da Reims et vers la Pompelle. des coups de main ennemis sur nos petits po tes sont restés sans succès. La lutte d'artillerie continue sur la rive droite de la Meuse. Des reconnaissances ennemies qui tentaient d'aborder nos lignes dans la région d'Hardaument et au Nord Ouest de Bezon-vaux ont été dispersées par nos feux. Dans les Vosgas, assez grande activité de l'artillerie au Nord du Yiolu. Paris, 18 mars (11 h.). Daux coups de main allemands lancés, l'un au Sud de Juvincourt, l'autre au Sud-Est de Corbany, oat été repoussés après un vif combat qui a coftîé des pertes sensibles aux assaillants. Nous avons fait des prisonniers. L'activité des deux artilleries s'est maintenue ss?fz vive, notamment dans les régions de Samogneux ef de Bezonvaux, ainsi qa'en Lerraine entre Bares et Radon-viller.AVIATION Dans la journée du 17 m\rs, trefs avions allemands ont été détruits et six autres gravement endomm»gés par nos pilotes. Ei outre, un balloi captif allemand a été incaadié p\r un da nos aviataurs. Il se conflr U8 que da ix autres appareils allemands oit été abattus les 15 et 16 mîrs. Nos bombardiers ont lancé six mille kilos d'eiDlosifs dans la journée et dans la nuit du 16 mars et cinq mille kilos le 17 sur les établissements, cantonnements et gares de la z me ennemie. On ne prévoit pas qu'elles soient définitivement perdues pour l'Allemagne, bien au contraire. A voir l'allure que prennent les événements, le nouvel ordre des choses qui sera créé par la guerre fait entrevoir dès ce moment que la brouille ne tardera pa» à éclater entre le Japon et ses alliés. Si dans ce conflit les Anglais font cause commune avec les Etats-Unis pour la sauvegarde de leurs intérêts, il appartient aux possibilités de demain, que le Japon n'attende même pas la fin des hostilités pour se rapprocher à son tour de l'Allemagne. Et que signifierait pour le monde une alliance nippo-allemande ? ' En Allemagne. — B«rlin, 17 mars. L* « Yei wà"ts » écrit, au sujet de l'élec-, tion pour le Reichstag qui vient d'avoir lieu dans le faubourg de Nieder-Barnim à Sarlin, que le réiultat peut être considéré comme une «atastrophï pour le parti socialiste indépendant. Be son cô é, la « Yolkszîituog » de Cologne estime que cette élection constitue une déroute véritable des partis conservateurs.Le parti conservateur officiel n'a obtenu que 4 000 voix contre 20,000 en 1912, et le parti populaire pregressiste est res'é au-dessous de la moitié d8s voix obtenues dar s une élection antérieure. Le résultat de l'élection, dit le « Volks-zeitung », sigaifie clairement que le pauple allemand entend jouir des fruits de sa victoire et qu'il n'a que faire des considérations spécieuses des politiciens à courte vue. —«o» — En Roumanie. — Bucarest, 18 mars. A la demande du roi Ferdinand, M. Marghiloman est allé à Jassy; le souverain l'a prié de constituer le nouveau cibiaet. M. Marghiloman a demandé à réfléchir et est rentré à Bucarest pour se mettre an rapport avac les délégués des PuUsances centrales, avec lesquelles il a longuement délibéré. M. Marghiloman repart ce soir pour Jassy; il prendra une décision apràs avoir conféré de nouveau aveo le roi da Roumanie.— Cologne, 17 mars. On maide da Bjcarést à la « Gazette de Cologae > : — Pour apprécier les évécements qui ont abouti & la retraite du général Ave-rascu, il ae faut pas perdre de vue que les diplomates de la Quadruple Entente soat toujours à Jassy, où l'Angleterre met tout an œuvre, comme naguère à Pétrograd, pour faire avorter la conclusion da la paix ou tout ou moins faire traîasr les négociations en longueur. Parmi les conditions du traité de paix préliminaire signé le 5 mars, celle stipulant le droit des armées coalisées de traverser la Moldavie pour aller occuper Odessa a été la plus dure pour l'Entente Dans le Parlement embryonnaire de J»s^y, le général Avprescu comptait sur l'appui de MM. B atianu et Take Jonescu, mais ceux-ci semb'nnt s'esquiver. Il est visible que M. Marghiloman voudrait, tout en concluant la paix, sauver la dynastie. Oa ne sait trop sur qui il pourra s'appuyer en dehors de ses amis personnels pour meoer à bien cette t&she extrêmement difficile. En tout cas, sa rupture avec M. Carp, les amis de celui-ci et les groupes Beldi-man, Menizascu et S are semble inévitable. Ces groupes sont unanimes à estimer qu'il est impossible de restaurer la Roumanie sur la base saine et solide d'une alliance étroite avec les Puissances Centrales en maintenant la dynastie actuelle, qui s'est compromise avac les auteurs de la catastrophe roumaine au point d'aveir perdu tout prestige et toute confiance aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. La position prise par M. Marghiloman menace donc da susciter de très graves eoEfiits. Genève, 18 mars. Oî télégraphie de Jassy que le gouvernement de la Bessarabie a envoyé des délégués à Bucirost. —«o»— En Angleterre. — Londres, 18 mars. Lt parti national a déposé à la Chambre des C mmunes une pétition couverte de 190 000 signatures; elle prouve combien est grande l'inquiétude que sème la concentration des troupes alleman4ss sur le front à l'Ouest et invite la Chambre des Communes à appliquer immédiatement la loi mi'itairo en Irlanle pour faire face au danger. — Londres, 17 mars. A la Chambre des Lords, par voie de résolution, lord Silisbury invite le gouvernement à faire observer la loi en Irlande, la situation actuelle y constituant un danger pour l'Empire britannique et pour la continuation de la guerre. Lord SV.isburg déc'are que les attentats se multiplient d'une manière effrayante. Les attentats contre l'ordre public, les répétitions révolutionnaires, l'enlèvement du bétail, 168 attentats contre les propriétés privées, le tir et le j3t «5e bombss contre les h .bitations, les assassinats, les insultes à l'hymne national, les outrages aux soldats, la confection de cartes pour détruire des ponts, les révoltes contre l'autorité, les démonstrations pub'iquei en faveur de la Ré ublique irlandaise sont à l'ordre du * jour. L'orateur démontre que l'exaspération des Ir andsis contre l'Angleterre a atteint Ç nn tel degré qu'elle eng obe ses alliés eux mê nés. A son avis, la déclamation de l'état de P!ège dans le comté de Clare ne suffi' nul-'ement pour parer au mal, car le» comtés avoisinants sont en proie aux tx êmes ex- Icentricités. La situation deviendra tout aussi dangereuse à Limmerick, i Tipparary et à Gai-way, si le gouvernement ne urend pas des Imesu es sévères pour y étouffer le mouvement révolutionnaire. ? Cit état d'anarchie est particulièrement dangereux pour J'Arg'eterre. Non seu'emaBt il retient au p*ys des effectifs nombreux de troupes, mais il est préjudiciab'e au bon renom de l'Empire p-è<! des Alliés et dans le monde entier. ^ La faiblesse dont fiit preuve le gouver ' cernent en cette oceurence permet i la minorité de la population en Irlande de faire la loi et de tenir des discours révolutionnaires en faveur des ennemis de l'Ang'eterre. Si l'on n'y met bon ordre, conclut lord Salisbury, le bolchavisme irlandais pourrait y amener une catastrophe à l'exemp'e de la dél'âa'e russe. Le comte Maath estime que, quoi qu'il arrive, l'Aogleterr ne pourra jamais consentir i es que l'Irlande devienne une I république indépendante Il est à désirer que le Convent trouve un moyen terme poir y asseoir un compro-; mis, mais il craint fort que les solutions proposées en faveur de l'autonomie de l'Irlande ne donnent satisfaction. Aussi longtemps que lei Sinn Feiners n'obtiendront pas leur indépendance compléta, ils continueront i s'agiter et constitueront un daBgerpermanent sourie Marne Rule et le gouvernement anglais quel qu'il soit. Lord Curzon reconnaît que le danger esquissé par lord Saliibury existe en effet, mais il espérait que las mesures militaires décrétées par le geuvernament mettraient un terme anx excès des Sinn Feiners. Lord Lansdowoa estima, an manière de conclusion des débats, eue la situation en Irlande, au cours des dernières semaines, a pris le caractère d'une révolution des plus dangereuse et des plus perfide. La résolution proposée a été ensuite retirée par son auteur. En France. — Paris, 17 mars. M. le député Mayeras a déposé hier k la Chambre une demande d'interpellation au sujet des attaques aériennes sur Paris et sur la question des représailles. M. Mayeras et d'autres députés avaient eu, la veille, une entrevue avac M. Cle-menc9au, qui leur avait communiqué les nouveaux moyens de défense qne le gou-vernemeut mettra op œ - ce- tre les attaques aériennes, mais dout a publication a été interdite. Dans la « Yérité », M. Mayeras estime que les attaques anglaises contre les villes ouvertes en Allemagne justifient les représailles allemandes. L'auteur désire qu'un accord s'établisse entre les belligérants pour renoncer désormais aux attaques aériennes contra las villes ouvertes, et c'est dans ce sens qu'il interpellera le gouvernement. M. Mtyeras demande que son interpellation soit discutée mardi, mais le ministre de l'intérieur a demandé à la Chambre d'attendre le retour de M. Clemenceau pour prendre une décision à ce sujet. — Paris, 17 mars. Le < Petit Journal > préconise, pour éviter de nouvelles attaques aériennes contra Paris, l'idée d'y rassembler dans les rues, ehaque fois qu'il y aura danger, des prisonniers de guerre allemands. Rappelant que prochainement des négociations franco a'iemandesauront lieu concernant les prisonniers de guerre internés en Suisse, 1' < Bhure » dit qu'en pourrait y ajouter des négociations ayant pour but de supprimer les attaques aériennes contre les villes. L' < Information » estime que l'Allemagne accepterait de renoncer à ses attaques contre Paris pour éviter de nouvelles attaques contre les villes allemandes. Uce bomba est tombé» en plein centre populeux de Paris, dans l'hô;el du journal « Le Gaulois » rue Drouot. — Berne, 17 mars. Les journaux de Paris et de Lyon donnent des détails sur la catastrophe de La Courneuve. L'explosion de la fabrique de munitions a occasionné des dégâts considérables. Les faubourgs du Bourget et d'Aubervil-liers sont en ruines et ressemblent à des villes bombardées. De La Courneuve même, il ne reste rien. Toutes les usines et fabriques, dans un rsyjn de plusieurs kilomètres, ont eu à souffrir énormément et l'exploitation a dû en être interrompue. Oa ne connaît pas encore le nombre des morts et des blessés, mais on craint qu'il atteigne un chifiVe élevé. L'explosion a été si formidable que dans les quartiers du Nord de Paris, des immeubles se sont effondrés et que dans Paris même, tù des milliers de vitres ont été brisées, la ciuoole de la Bibliothèque nationale s'est fffdndrée. Des dégâts iden iques ont été causés à Versailles et à Courommiers. Les explosions se sont succédées jusquâ dans l'après-midi d'hier. Le plus granl nombre des eseapés de La C urnenve, dont Ips maisons sont détruites ont été évscués sur f-'aris. La population e&t toujouro en proie à la panique. —«o»— En KubnIc — Kowno, 18 mars. Le comité démocratique blanc ruthénien à Minsk a lancé une proclamation qui a été transmise au charc lier de l'Empire et dans laquelle il est dit que le comité national, placé su-dessus des partis, se faisant l'organe du peuple blanc ruthénien qui aspire à la renaissonce politique, intellectuelle et économique, s'efforce do prévenir un partage injuste de la patrie. Alora que le peuple est prôt à saluer avec joie au rapprochement politique vers les voisins de la Li'huanie et da la Baltique, il proteste énergiquemînt contre les droits injustifié!) que la Lithuanie essaie faire valoir sur Wilua et sur une grande partie des gouvernements de Wilna et de Gredno. C=s questions ne pourront êtra résolues que par un accord et des concessions réciproques.li ajoute : « Nous écartons de nsême comme injustifiées et inadmissibles toutes les prétentions de la Po'ogae sur les autres parties des gouvernements de Gredno et de Wilna. Nous demandons eh outre la rectiûca- L 4me année — N* 66 Le N° dLC£ centimes Mercredi 20 Mars 1918

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