L'écho: journal régional hebdomadaire

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28 January 1917
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s.n. 1917, 28 January. L'écho: journal régional hebdomadaire. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/6d5p845d48/
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Septième année. — H* 4 Le ftumér» : MX Dùnaneke 2 S janvier 1917. L'ECHO JOURNAL. R écional HEBDOMADAIRE Aude r g h em - Boit.s fort = ELtte rbeek = Ixe.li_e.s - Watermasl -WOlwWS ADMINISTRATION — RÉDACTION — PUBLICITÉ — 249b, CHAUSSÉE DE WAVRE — IXKLJLES v [lecho est vendu tous lesdimanches • abonnement# À partir de 7 heures 3 mq!s t.io & MOIS - . **. 2.00 1 AN f* 3.#© j Chaque semaine de 4 a & pages s DIRECTION G GHISXjAH •INSERTION» w àchos m mmrwciwhfcca CISHB F». 1 , s# i 3t- »*ea «rb1majwb la u6ne . . f» «,** r MOD*sposra.spigt'r.Hrc, c* i. »« psm» awioh««» (J»i uwffi) . . « NIEROVOSlt», » » . . . - K». t. OO J r». o,3o vsKmAVRaèsWu»*» 4* w. ». 3« I tA wrrrrB u«*a » ». .. QNTWfflTg À.POW.EMI _ _ ~i La Chasse aux Accapareurs Deux arrestations à Schatrbeek. — Deux arrestations à Saisit-Gilles. - Deux arrestations à Ferast. — Cinq arrestations à Meiinbnk. Les aveux des reeeleurs. — Le parquet crée uns chambre spéciale pour juger les accapareurs ; elle siégera trois jours par samaii» : Lundi, Mardi, Mercredi. — Nouvelles confrontations des accusés et témoins dans les affaires d'Auderghem, Woluwi et Boitsfert — — "7 * — " ——— ; ■ ■ ■ : Le Parquet va sévir. Création d'une Chambre spéciale pour juger les accapareurs. On s'est ému au Parquet des désastres que répandaient chaque jour davantage la bande d'accapareurs indignes qui font la honte du pays. Ces individus dangereux accaparent, volent sans se gêner et leur audace devient de jour or jour plus grande. Le Parquet a pris la résolution énergique de rechercher et de punir sévèrement tous les accapareurs. En ces derniers temps des ordres ont été donnés à la police du Grand-Bruxelles afin que la surveillance soit redoublée et pour qu'on arrête sans pitié tous ces mauvais patriotes qui exploitent honteusement leurs frères malheureux. Les résultats ne se sont pas fait attendre longtemps. Partout on a mis la main au collet de c -s bandits en habits noirs. Les confrontations ont eu lieu entre les voleurs et receleurs et bientôt les accapareurs en prévention seront d«s centaines. Mais il ae suffisait pas d'auvrir des instructions à charge de tous e*« gaillards dont le meilleur vaut moins qu'un brigand qui vous arrêterait sur la route, il fallait, pensa le Parquet, faire comparaître les accusés devant leurs juges le plus vite possible afin de pouvoir faire des exemples en appliquant des condamnations rigoureuse». C'est pourquoi, à partir de lundi 09 courant et chaque semaine les lundi, mardi, mercredi, une Chambre spéciale tiendra audience pour juger les affaires à ehiirge des accapareurs et falsificateurs. Nous donnerons chaque semaine à partir de dimanche prochain la série complète des condamnations prononcées par ce tribunal en publiant les noms, prénoms, etc., des condamnés. Leis accapareurs arrêtés ces derniers temps et relâchés faute de place comparaîtront donc bientôt devant le tribunal. Ils ne sont pas à l'aise, paraît-il; il y a de quoi, leur affaire «et claire. Mesures contre les accapareurs Les tromperies d®s accapareurs, des producteurs et des marchands malhonnêtes continuant toujours malgré les nombreux arrêtés, la sévérité des ordonnances sera augmentée. En premier lieu •n mettra le public en garde contre la vente de certains produits au-delà des prix maxima car ces prix doivent aussi bien être observés par l'acheteur que par le vendeur. L'acheteur s'exposera à être puni s'il paye des prix supérieurs à ceux qui vont être fixés. Quiconque, dit le nouvel arrêté, achètera à un prix inférieur •u supérieur au prix fixé qu'il s'agisse de produits alimentaires eu autres, sera puni d'un an de prison ou de 10.000 marks d'amende ou des deux peines réunies. Les accapareurs et leurs complices feront bien de se préocuper donc du prochain arrêté. Les affaires du son Comme nous l'avons dit tous les inculpés, trafiquants et reeeleurs ont été mis en liberté provisoire. Ils sont tous entrés dans la voie des aveux et l'instruction a été ainsi beaucoup facilitée. Il y a beaucoup de coupables dans ces affaires de son. A Woluwe, à Auderghun, à Boits-fort, à Etterbeek, les trafiquants avaient organisé une véritable association qui s'enrichissait au détriment des malheureux. Dans chaque commune l'instruction a mis en prévention des gens qui avaient déclarés iausawayat posséder des bêtws. Ils I; se procuraient ainsi au magasin d'alimentation sous le contrôle sévère et intelligent des préposés à ce service, du son | par centaines de kilogs qu'ils revendaient ; aux receleurs. I Ne croyez pas que le métier était mauvais. Citons un exemple entre tous. Un fermier déclare huit vaches, il n'en a que quatre. Il reçoit donc par semaine 200 k. de son en trop.Par mois cela fait 800 kil. ; enunanunwagon deio.oookil. donnant j au trafiquant un bénéfice de 400 francs, j Certains de ces gros ne devaient pas se [ déranger. Ils avaient remis leur carte aux receleurs qui enlevaient le son en leur nom | dans les magasins d'alimentation toujours sous le contrôle sévère et intelligent des employés chargés de ce service. Depuis la découverte du pot aux roses, nul ne peut plus se présenter pour un autre pour prendre du son. Les diverses parties de son ainsi amassées étaient revendues par les receleurs aux prix de 60, 70 ou 80 centimes. Dans un numéro précédent nous avons dit que certains de ces trafiquants ajoutaient de la sciure de bois au son, dans les proportions de 3o p. c. ! ! ne craignant pas de faire mouru le» bêtes.On sait que des bêtes qui ont mangé de ce son au bois en sont crevées mais on ignore, aemble-t-il, que les gens en mangeraient aussi. En effet, certains boulangers qui font le trafic de la farine, remplaçaient celle-ci par du s®n, or ce son pouvait très bien être celui additionné de sciure de bois !!! Horreur ! surtout si cette sciure de bois 1 provenait de bois de sapin! Etonnez-vous j après cela que nos estomacs soient détraqués.N'avons-nous pas raison de demander pour tous ces empoisonneurs, des condamnations sévères, et sans sursis. Il faut que la justice frappe fort et elle le fera pour l'honneur et la tranquillité des populations apeurées. Un imposteur ! Il s'agit d'un individu qui s'est présenté en nos bureaux demandant à parler à notre Directeur. Je suis policier allemand disait-il, et je désire obtenir de M. le Directeur de « L'Echo » des renseignements au sujet des articles parus dans ce journal. Pendant la conversation avec notre éditeur un monsieur entra apportant un pli adressé à notre Directeur. Le faux policier, car c'en était un, on le verra plus loin, s'empara de force du paquet et de la lettre qui y était jointe. Il menaça de saisir les copies du journal, puis se retira en jetant une adresse, boulevard de la Senne où il attendait disait-il notre Directeur à 6 heures, absolument le même jour. Notre Directeur fut au rendez-vous, mais la police, la vraie avait été prévenue et les deux policiers qui la représentaient confondirent l'individu qui tenta de s'excuser. Cet individu du nom de V... n'a pas voulu dire pour qui il avait agi, ni les raisons qui l'avaient poussé à prendre cette fausse qualité de policier. Plainte a été déposée à sa charge. Nous présumons que nous avons eu à faire à un gaillard à la solde de l'un ou l'autre des accapareurs que notre campagne met en mau-1 vaise posture. Une grosse affaire. Il n'est bruit en ce moment que d'une grosse affaire d'accaparement qui s'est passée dans l'un de nos grands faubourgs et dont se aérait rendu coupable un personnage bien ••nnii Mf I* ni**» «S» ttruaelies. | Une dénonciation parvenue à la police aurait fait découvrir une quantité considérable de marchandises. Nous sommes obligés, pour ne pas entraver l'action de la justice, de remettre à dimanche l*a détails sur , cette grosse affaire. Condamnations 1 Deux mois de prison, 200 francs j d'amende au marchand d'eaux gazeuses ( T... pour avoir mis de 1? sacharine dans ( ses limonades, sévère mais juste. . * * « Trois mois de prison et 100 francs t d'amende au sieur R .. pour avoir vendu du poivre contena ît 40 p. c. de sable ! (R... était en état de récidive légale). * * * Six mois de prison et i5o francs d'amende à la femme C... pour avoir été trouvée en possession de plusieurs sacs de riz, haricots provenant dos magasins d'alimentations. La prévenue a déjà été condamnée OOtu 'dôS icUto ClU "Uiv. .diit&Tk- chetait le riz et lès haricots aux clients du magasin d'alimentation à 2.80 et 3.oo francs, et les revendait à 4J0 francs. * * * Un mois de prison et 26 francs d'amende au camionneur H... d'une de nos grandes boulangeries, pour avoir fait le trafic du pain en revendant des pains à 80 centimes et 1 franc. Sursis de 3 ans. A propos de l'application du sursis, on regrette généralement qu'en matière d'accaparement ou falsification les tribunaux ne refusent pas le sursis; l'heure est trop grave pour appliquer la loi du pardon à ceux qui nous volent et nous ruinent la santé. A AUDERGHEM Nouvelle confrontation ! De nouvelles figures comparaissent ! Jeudi dernier a eu lieu au Palais de Justice une confrontation générale des accusés dans les affaires d'Auderghem. Nous avons été surpris de voir parmi les nouveaux cités plusieurs citoyens , d'Auderghem qui jusqu'ici semblaient n'avoir joué aucun rôle dans les tristes affaires de cette commune. Ce n'est pas sans étonnement non plus que nous avons vu 14, en accusateur, un ancien fonctionnaire communal. A en croire celui-ci et les nouveaux cités, les affaires d'Auderghem prei nent une ampleur extraordinaire. C'était à prévoir ; 1 le parquet a montré une telle ardeur dans les affaires du son notamment que les inculpés arrêtés n'ont pas tardé à entrer 1 dans la voie des aveux, dénonçant leurs complices et indiquant avec grande com- 1 plaisance même, les endroits où ils ' cachaient la marchandise. Enfin, chacun y alla de sa petite dé- 1 nonciation entrant même dans beaucoup de détails espérant par là obtenir sa mise en liberté provisoire. < Nous disons : * liberté provisoire », parce que nous espérons bien, ainsi que toutes les populations éprouvées, que les 1 gros coupables, les grands receleurs 1 seront bientôt mis à l'ombre pour loug- 1 A SAINT-GILLES Arrestation d'accapareurs ! Rébellion grave ! L'agent de police Vanhoof, de Saint-ailles de service vendredi avenue Fcns-ry, remarqua sur la charette d'un laitier ieux sacs de farine du Comité National. Il arrêta l'attelage et diriga le tout sur e commissariat de police où le laitier fut :onvaincu de complicité dans le vol des ieux sacs de farine qui étaient destinés i un accapareur de la chausséods Ninove. Deux boulangers de Forest avaient chargé le laitier du transport. Le laitier, le iestinataire et les deux boulangers ont 5té arrêtés dans la journée. L'agent Jarette voulu procéder samedi à l'arres-:ation d'un accapareur qui opérait aux ibords des magasins communaux. Mal ui en prit, trois complices du filou vou-urent s'opposer à l'arrestation de leur :amarade et se mirent en rébellion ouverte.Mais au sea du cornet tx o»llèg«s de .'agent accoururent et bientôt les trois •rigands étaient maîtrisés et arrêtés et mit: à 1?. disposition du parquet. La fleHce ie St-Gilles a droit aux plus vife éloges. A MOLENBEEK La police se distingue. - Agents et officiers de police font leur devoir. - Quatre arrestations. MM. les officiers de police Schollaert, Vroome, Verbiest et Essenaeker ont fait :es jours derniers dos raffies d'accapareurs.Des individus occupés rue Ransfort à un chargement furent surveillés et bientôt M. l'officier Schollaert fut convaincu ju'il avait devant lui des ignobles accapareurs.Il les arrêta et les emmena au commissariat où il procéda à une enquête minutieuse qui lui apprit que les marchandises transportées par les individus arrêtés et consistant en vermicelle, nouilles, pâtes alimentaires provenaient des magasins d'alimentation. Peu après l'agent Clément amenait au commissariat, la femme W..., déjà condamnée pour les mêmes faits, qu'il avait surprise transportant un sac de vingt kilogs de riz et de haricots. Toutes les marchandises ont été confisquées et les délinquants déférés au par-juet. Nos félicitations les plus vives a la police de Molenbeek. A SCHAEKBEEK Les trafiquants du riz ! Deux arrestations i La police de Schaerbeek a mis en état l'arrestation deuxfemmes trafiquantes du riz. Ces accapareurs en jupon faisaient .'échange du riz contre des paniers, des :haussettes, etc. La police de la place Dailly avait été informée de la présence ie ces femmes dangereuses dans le quar-;ier de la chaussée de Louvain. Les agents furent invités à ouvrir 'œil. Bientôt, deux agents arrêtaient es deux femmes en question et elles .urent amenées au commissariat où eiles lurent avouer leur honteux trafic. Le riz ainsi obtenu, de même que les laricots, étaient revendus à de*, receleurs ia la ville à 4.50 francs. Les femmes ont iénoncé ces receleurs et tous ont été mis t la disposition du parquet. Noua eonsta-Wi »?S8 »« flciaix iauaaisjK que la police ! fait partout son devoir pour a#us débarrasser au plus tôt des accapareurs- Le trafic du riz, des haricots, aies pâtes alimentaires, enfin de toutes espècesî.de marchandises des Comités â'Aliaaaat;*-tions se fait surtout dans la partie urbaine de Bruxelles, Auderghem, Woluwe, Boitsfort, Ucele ; nous serions heurattx de voir la police de ces communes montrer la même énergie que les polices «« l'agglomération. A ETTERBEEK Le transfert de la Maison Communal*. Nous nous sommes occupés déjà Je la question du transfert éventuel de la Maison communale dans un article qui a paru ici à la même place, il y a quelques semaines. Nous préconisions, au cours de cet article, le transfert des servicas cataaut-naux dans !e bâtiment de la place Saint. Pierre. On nous apprend maintenant uae chose incroyable : le service technique ettei'Deekciis envisagerait lu démolition de la Maison communale actuelle et de toute une partie du bloc de maisons situées avenue d'Auderghem, entre la rue des Rentiers et la chaussée Saint-Pierre, pour y créer une « grande place publique » au centre de laquelle serait élevé le nouvel hôtel communal ! ! Nous nous sommes renseignés auprès de personnalités administratives etter-beekoises et nous avons demandé si telle était l'intention du service technique. On nous répondit affirmativement ! Qui donc osera soutenir encore que le service technique etterbeekois n'est p«ss le bon génie ? Des idées pareilles né peuvent germer que dans des cerveaux malades ! On us démolit pas tout un quartier alors qu'un bâtiment pouvant servi d'hôtel communal existe à la place St-Pierre. On nous objectera peut-être que le bâtiment de la place St-Pierre n'a pas été construit dans le bat de servir de Maison communale/. Cela est très vrai st nous le regrettons profondément; mais il y a possibilité de l'aménager. Lorsque l'on peut épargner uue soin»i« de deux millions de francs aux contribuables, il n'y a pas à tergiverse? : l'aiMas-gement du bâtiment de la place Saint-Pierre s'impose ! La Maison communale actuelle servir* à tous les services secondaires. Si par extraordinaire, le sei vice ieefe-nique soutenu par le Collège, proposait l'exécution de son plan' mfrobolaùt, no»« avons la ferme conviction qu'A se trouvera au Conaélî eo&mùnà!,' mêsa« sefà de la majorité, des mâ&ïatairss publics assez couragéux et assez clairvoyants pour défendre la cause des contribuable* et celle du bon senè !... Chez nos Policiers, Nos poiici*is ne sont pas contents !..» La cause ? Elle est bien simpîo; êcoùtef-donc. En séance du Conseil communal du moi3 de décembre, il leur a été accordé, d'après ce que leur ont dit les édiles communaux, une indemnité spéciale de masse (vêtements et chaussures) plus une indemnité pour la vie chère. Or jusqu'à ce jour, cas belles promesses ne se sont pas réalisées. Certains de nos policiehf même deviennent sceptiques et ae deoa*». dont ci vraîmtat dt&isios foanhU&s Miéfrùw, t*. i

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