L'écho: journal régional hebdomadaire

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s.n. 1917, 27 May. L'écho: journal régional hebdomadaire. Seen on 18 April 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/d50ft8g67j/
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SEPTIÈME ANNÉE. N° 21. Le Numéro : ©IX CENTIMES DIMANCHE 27 MAI 1917. L'ECHO JOURNAL HEBDOMADAIRE Directeur-Propriétaire : Georges GHISLÂIN — Toutes les communications, exclusivement écrites, peuvent être remises au nom du Directeur au bureau de l'imprimerie, rue de l'Arbre-Bénit, 106b, Bruxelles. ADMINISTRATION & PUBLICITÉ : Montagne-aux-Herbes-Potagères, 52, Bruxelles. (Bureaux ouverts de 3 à 4 heures). — Abonnements : SIX mois, fr. 2.50; UN an, 5 francs. UN CONSEILLER COMMUNAL FRAUDEUR!!! Ce n'est pas le moment. - Une Manœuvre qui échoue. - Ohl Justice ! - Bonne fol surprise. ■ Au Pilori. - On nous empoisonne. - Emplois de Guerre. - Lettres à méditer. - Un Laitier qui mérite cinq ans de prison. Avis à nos Vendeurs Le dépositaire général pïrnr la vente de VEcho est l'AGENCE GENERALE DE PUBLICITE ET DE JOURNAUX, 52, rue Môntagne-aux-Herbes-Potagères, Bruxelles. GE N'EST PAS LE MOMENT! Une circulaire anonyme, répandue à Schaarbeek, nous attaque perfidement et, comme il convient, mensongère. Ce procédé est tellement misérable que leurs auteurs n'oseraient publiquement l'âvouer et le nieront sans doute le jour où ils auront à en répondre devant leurs amis politiques même s'ils deviennent, comme le prévoyait cet empêcheur de de Brouckère, ministre des Chemins de fer. Nous ne nous y arrêterons pas plus longtemps ; bornons-nous à constater que le chiffon anonyme — qui donc en a fait les frais? — répond singulièrement à notre demande de contrôle ouvert des organismes d'alimentation, seul moyen de faire taire les calomniateurs et de nettoyer les calomniés. Dans une commune déjà — l'exeiriple sera suivi ailleurs — on l'a si bien compris qu'on a appelé un délégué de la « Ligue contre les Abus » au sein du Comité local où il fait, d'ailleurs, de prompte et excellente besogne. L'auteur anonyme réiière un reproche qui nous a été adressé plusieurs fois verbalement et par écrit; nous voulons répondre à tous une fois pour toutes. On nous dit : « Votre mission est évidemment bien inspirée et en d'autres temps elle pourrait être fort utile; mais elle sèiiie U dibcorde parmi n6us et ce n'est pas le moment. Rappelez-vous que de haut, dès août 1914, nous vint la recommandation de rester étroitement unis ». Le conseil était beau et prit, sous certaines plumes ou dans certaines bouches, des formes émouvantes; mais à qui s'adressaient-il? S'adressait-il aux spéculateurs, affameurs, prévaricateurs, exploiteurs, empoisonneurs et mercantis de tout acabit ou s'adressait-il à leurs victimes? Il s'adressait évidemment à tout le monde. Qui donc a commencé par ne pas l'entendre? Les victimes ont-elles crié et continuent-elle à crier à tort? N'est-ce point leur résignation première qui a donné aux bandits du négoce toutes les audaces et toutes les frénésies de lucre? N'est-ce point la confiance muette et aveugle que chacun témoigna aux mandarins de toute espèce gonflés de dévouement, d'abnégation et de désintéressement présumés qui engendra les abus d'un côté et les méfaits de l'autre? Répondez donc. Et vous nous direz ensuite pourquoi nous recevons trente à quarante lettres de félicitations par jour et pourquoi notre petite feuille hebdomadaire obtient un succès dont nous sommes à la fois surpris et attristés; surpris parce que nous ambitionnions non pas un rôle de champion mais simplement de sentinelle ; attristés parce que nous devons bien nous avouer que la gangrène était beaucoup plus profonde que nous ne le supposions. Ce n'est pas le moment! Assurément, ce n'est pas le moment de voler, sous mille formes ingénieuses ou cyniques, une malheureuse population affamée déjà par les événements. Est-ce le moment de se plaindre? Allez donc voir dans les commissariats de police si les victimes des cambrioleurs, maraudeurs, pick-pockets et autres voleurs hésitent à se plaindre des malfaiteurs et à réclamer des poursuites. Pourtant, voleurs et volés sont tous Belges. Et quelle différence faites-vous entre l'escarpe qui, hélas ! n'est souvent suggestionné que par la misère et l'escroc qui opère froidement, délibérément sous le couvert de la liberté du commerce ? Nous semons la discorde! Vous désirez donc, MM. les censeurs, la concorde avec les spéculateurs, affameurs, prévaricateurs, exploiteurs, empoisonneurs et mercantis? Chez nous, comme en tous pays, il y a la multitude des honnêtes gens et le groupe des écumeurs; entre les deux, flottent les chancelants qui obéissent aux impulsions du dehors, bonnes ou mauvaises. Entre la multitude et le groupe, la concorde est-elle plus aisée qu'entre le cambrioleur et le cambriolé? Quand, dans la plus modeste comme dans la plus brillante de nos sociétés, un des membres a forfait aux lois de l'honneur ou de la probité, il est exclu sans pitié. N'est-ce point le plus élémentaire de tous les devoirs que de signaler à la société des honnêtes gens les déshonorés qui tenteraient de s'insinuer parmi eux? Quant aux flottants, nous voulons les attirer à nous soit par la crainte de révélations, soit par l'ignominie que nous entendons plus que jamais faire peser sur les tristes individus dont l'œuvre corruptrice s'exerce par l'exhibition fréquente de portefeuilles trop gonflés de billets. Nul n'aurait osé prévoir, en 1914, le débordement de cupidité, les faiblesses malsaines, les compromissions louches dont l'alimentation serait l'occasion. Restons unis, disait-on en haut lieu. Hélas! le mouton ne demandefait pas mieux que de paître paisiblement le pré du tondeur; seulement, c'est le tondeur qui ne veut pas. Et pour unique réconfort, nous n'avons qu'à faire la constatation que c'est à peu près partout la même chose. Triste consolation. Une manœuvre qui échoue La manœuvre des Schaarbeekois pour tenter de nuire à VEcho a échoué complètement.VEcho est vendu, à des mi'liers d'exemplaires à Schaarbeek'. Nous remercions nos détracteurs schaarbeekois de la propagande qu'ils ont faite pour notre journal. Nous répétons à cette occasion que c'est notre indépendance qui fait notre force; nous ne relevons que de notre conscience. Nous avons cloué et nous clouons encore chaque dimanche au pilori, les délinquants sans distinction d'aucune sorte. Ce qui prouve mieux que tout argument la nécessité de notre campagne (qui, de l'aveu d'un magistrat qui sait se placer au-dessus des préjugés et de l'influence des passions de l'heure présente, vaut deux cents gendarmes), c'est le grand nombre de lettres de félicitations qui nous arrivent chaque jour, nous fournissant des détails sur des faits à examiner. Non seulement nos milliers de lecteurs nous approuvent, ils nous aident. Tous les honnêtes gens, fatigués de l'exploitation éhontée dont ils sont victimes, écœurés par le spectacle de l'.incurie des autorités communales, nous encouragent et nous secondent. Ceux-là seuls, et ils sont des milliers qui se sont groupés autour de VEcho, font preuve de patriotisme ! Les autres, les paysans rapaces, les falsificateurs, les accapareurs, les autorités endormies qui laissent faire, tous ont prostitué le patriotisme. Plus aucun d'eux n'a le droit de prononcer ce noble mot! Etre patriote, pour les accapareurs, fraudeurs, empoisonneurs, c'est se remplir les poches de cent manières différentes ! Etre patriotes, pour les administrateurs communaux qui laissent faire, c'est fermer les yeux sur les actes ignobles des premiers. Qui sent claquer sur ses joues les retentissants soufflets de notre campagne? Précisément cette catégorie de patriotes qui conspirent la perte des huit dixièmes de la population au crochet de laquelle ils vivent ! Ceux-là seuls et, heureusement pour notre pays, ils sont une minorité qui disparaîtra bientôt, élèvent la voix contre VEcho qu'ils craignent! Mais VEcho ne vous craint^pas, Messieurs les affameurs du peuple ! VEcho a le bon droit pour lui et il jouit de la sympathie de tous. Loin de vous craindre, nous vous bravons, soutenus par l'effort collectif de vos victimes ! ! ! La récompense suprême ne sera pas pour vous, ainsi que vous l'escomptez déjà, Messieurs les bourgmestres, éche-vins, etc. Non ! la statue ne sera pas pour vous! La statue sera pour nous, qui avons défendu et défendrons jusqu'au bout les intérêts de la masse, des faibles et des opprimés contre les accapareurs, les empoisonneurs, les voleurs et spéculateurs ! A nous la reconnaissance suprême de nos populations ! A vous le coup de balai final. Au Pilori Arthur NEYBUSCH, demeurant rue Vandenbogaerde, à Molenbeek, comparait en correctionnelle pour avoir vendu du poivre qui contenait 50°/0 de fécule de pommes de terre. Le tribunal se montre justement sévère envers cet audacieux trompeur et le condamne à 700 francs d'amende. * ¥ * François VANHOUTE vendait des petit déjeuners sous le" nom « Le Lion Belge ». Ces déjeuners devaient contenir du cacao. Mais une analyse démontra que 50 % du produit n'était que des coques de noix pulvérisées. Cela vaut au prévenu 400 francs d'amende. * Pierre DUPONT d'Anderlecht vendait de l'eau pour du lait, sur 100 litres qu'il vendait il n'y avait que 50 litres d'eau ! ! ! Ce fripon attrappe 600 francs d'amende. Continuez, MM. les juges à frapper dur, peut-être ainsi serons-nous moins volés. AVIS Nous rappelons à nos nombreux correspondants de bien vouloir joindre à leur envoi une obole, si petite soit-elle pour noire caisse de secours tant de malheureux sollicitant notre aide. NÂMÙR Selon que voua 3»rez pui sant ou misérable, las jugements de Cour vous rendront blanc ou noir ! Oh! Justice!! M. le bourgmestre de Ligny, M. Auguste D..., s'était fait inscrire au ravitaillement pour sept rations alors que son ménage ne comptait que deux personnes. Mais un des administrés de ce peu intéressant bourgmestre dénonça la fraude au Comité National d'Alimentation. On mit fin aux procédés du mayeur-fraudeur, mais on ne le poursuivit pas comme on aurait dû le faire pour escroquerie de cinq rations pendant des semaines, des mois, des années peut-être! Le bourgmestre aurait dû s'estimer heureux de s'en tirer à si bon compte. Il décida au contraire de se venger de son dénonciateur et du contrôleur de l'alimentation qui avait contrôlé les accusations de Désiré V... Que fit-il pour cela? 11 envoya une plainte fausse et injustifiée à l'autorité occupante qui eut tôt fait de reconnaître l'innocence des accusés. Désiré V... porta plainte contre le bourgmestre indigne et l'affaire est venue devant le Tribunal correctionnel de Namur. Me Georges Honinckx plaide pour le plaignant, partie civile au procès et dans une plaidoirie ardente et chaleureuse flétrit la conduite du mayeur-fraudeur et calomniateur. Le Ministère public, M. Dohet, fut en-dessous de sa tâche et alors qu'on attendait de lui un réquisitoire sévère il abandonna la prévention... Mais le tribunal condamna le bourgmestre D... à 200 francs et à payer à la partie civile 50 francs de dommages-intérêts. Quand va-t on poursuivre pour escroquerie ce bourgmestre D...? Il mérite cinq ans de prison et la destitution de ses fonctions. Quelle confiance ses concitoyens pourront-ils encore avoir en lui? DSMANT Un kilog de pommes de terre qui coûte cher!! Le jour où le Tribunal correctionnel de Dinant rendait son jugement contre le bourgmestre de Ligny, il condamnait à 200 francs d'amende ou 35 jours de prison une malheureuse femme P... coupable d'avoir volé an kilog de pommes de terre!! Ces deux jugements sont renversants : le premier pour son indulgence extrême envers un bourgmestre influent et fortement protégé, le second par sa sévérité excessive envers une malheureuse mère de famille que la misère a poussé à ramasser un kilog de pommes de terre!! Selon que vous serez puissant ou misé rable les jugements de Cout vous rendront blanc ou noir. Cela sera donc toujours vrai? Bonne foi surprise. « Monsieur le Directeur, » Ci-inclus dossier, quand vous en aurez pris connaissance vous comprendrez aisément que depuis le 10 avril j'ai fait maintes démarches auprès de la Justice belge, qui sont restées jusqu'à ce jour sans aucune réponse et franchement il est bien triste de constater que des gens aussi peu scrupuleux que Delle-vaux, peuvent encore marcher la tête haute dans la rue, pendant que d'autre part, un pauvre malheureux se faisant pincer pour avoir pris à une vitrine quelconque une vulgaire friandise, se verra immédiatement conduire à la prison et obtiendra de ce fait une amende considérable.» J'espère donc que M. le Directeur extraira ce que bon lui semblera de ce dossier, afin de le « publier à l'attention du public », et lui présente entre-temps mes sincères salutations. » Paul-Firmin Lebrun Rue de l'Ouvrage, 6 Namur. Marché aux Chevaux, 121 Anvers. » Ci-copie du rapport remis aux autorités suivantes : M. Wetzler, 20, rue Royale; Comité National, rue Royale, 93 et à M. le Procureur du Roi, à Bruxelles. « En date du 7 avril 1917, à 5 heures de l'après-midi, j'ai acheté en toute confiance comme marchandises autorisées à M. Dellevaux, habitant, place de Brouckère, 40, bureau cité Commerciale 13 par l'entremise de son courtier M. A. Kerkhof, rue Josaphat, 264, Bruxelles : » Dix-sept caisses de crêpes nationales, marchandise, saine, loyale et marchande au prix de 185 francs la caisse de 100 paquets, marchandise à enlever le mercredi 10 avril, avant midi. » M. Dellevaux m'a demandé de bien vouloir verser une garantie de 1.125 francs, ce qui fut fait. » Le dimanche et lundi de Pâques (jour de repos) je ne pouvais en aucun cas faire enlever la marchandise. » Mardi 10 avril, partant de Namur à 9 h. 30 et arrivant en retard à Bruxelles je rencontrai M. Kerkhof, le courtier de M. Dellevaux. Je le priai d'informer M.Dellevaux que vu le retard de l'arrivée du train, je prendrais la marchandise avant 3 heures. M. Dellevaux me fit répondre qu'il était d'accord, mais que devant aller à Liège pour payer de la nouvelle marchandise qu'il avait achetée, il me priait de bien vouloir payer le solde de mon compte soit 2.020 francs. Je répondis par l'entremise du courtier que je n'avais pas l'habitude de payer d'avance de la marchandise que je n'avais pas encore réceptionnée mais que néanmoins afin de lui être agréable je lui remettais, après qu'il eut insisté un nouvel acompte de 1.500 francs, qu'il accepta entre 12 h. 1/2 et 1 heure, en me priant toutefois de venir sans faute enlever la marchandise avant 3 heures,naturellement contre le solde de mon compte. » A 3 heures précises je me présente au bureau de M. Dellevaux accompagné de mon camionneur et de son courtier M. Kerkhof afin d'enlever ma marchandise. Il me fit remarquer que je lui devais un solde de 520 francs que j'étais prié d'acquitter avant de pouvoir enlever ma marchandise, donc je payai, ensuite je priai M. Dellevaux de bien vouloir donner des instructions à son ouvrier qui au besoin pourrait donner un coup de main pour le chargement des dix-sept caisses que je venais de solder. » A ce moment précis M. Deilevaux me déclara devant son courtier M. Kerkhof qu'il ne pouvait me délivrer la marchandise, vu qu'elle se trouvait sous mandat de saisie, c'est-à-dire que depuis le 9 avril matin, deux membres du Comité provincial de Secours et d'Alimentation, rue Royale, 93, à Bruxelles, étaient venus prélever des échantillons et lui donner des instructions lui défendant de se désaissir de la marchandise, mais que néanmoins il comptait pouvoir arranger la chose lui-même et qu'il pourrait me livrer la marchandise le lendemain 11 avril, à 10 h. 1/2, et que j'étais prié de revenir à cette heure. ^ » Accompagné de M. Kerkhof nous fûmes fidèles au rendez.vous à l'heure convenue et nous n'avons plus vu M. Dellevaux, ni son employé M. Devos, quant aux caisses qu'on aurait pu apercevoir à travers son guichet elles avaient complètement disparus. » Devant de tels faits, M. Kerkhof et moi allâmes porter plainte au bureau de police de la troisième division. » Je*ne douté pas, M..., que vous ne constatiez que ma bonne foi a été surprise et qu'il serait, il me semble, injuste de m'en rendre victime, mes intentions ne sont pas de rentrer en possession de ma marchandise mais bien d'en recevoir la contre valeur. » Connaissant vos justesse et équité, j'ose espérer, M..., que vous daignerez donner suite à ma requête et que j'obtiendrai un résultat satisfaisant. » Dans l'attente, agréez, etc. » P. S. — M. Kerkhof, courtier de M. Dellevaux, m'a remis un rapport ratifiant d'une façon complète mon rapport ci-dessus. » Nous nous trouvons en présence d'une accusation formelle émanant d'un négo- * ciant connu. Nous publions in extenso la lettre et le rapport pour avis tout en laissant à M. Dellevaux la faculté d'émettre, à son tour, ses objections éventuelles. On nous empoisonne ! Un bon jambon de Bastogne est toujours presque noir d'avoir été léché par la fumée de la sciure de bois: on badigeonne au moyen d'une sorte d'huile extraite du goudron de houille. Ce produit laisse dans la bouche et dans l'estomac un arrière goût qui ne nous quitte plus pendant des semaines, si vous avez le malheur de manger trois fois de suite du porc fumé au moyen de ce procédé scientifique et économique. Les personnes qui mangent trop de ce lard fumé artificiellement en ont les tissus saturés et s'ils ne deviennent pas stériles, ne produisent plus que des enfants dégénérés. Il y a là un danger sur lequel nous attirons l'attention des autorités pour que des mesures soient prises immédiatement. Les maudits empoisonneurs qui fument leurs viandes artificiellement doivent être dénoncés sans retard, la santé publique est en jeu. Vente d'oeufs à Bruxelles Le Comité National a importé de Hollande un grand stock d'œufs dans le but de les mettre en vente dans les Magasins Communaux, au prix de 40 centimes. Vous avez bien lu? 40 centimes! Après avoir acquitté en Hollande un prix lourdement surchargé du poids du change défavorable, des frais de courtage, d'emballage, de transport et autres, l'œuf hollandais peut être revendu 40 centimes en Belgique? Même remarque en ce qui concerne la viande de veau importée des Pays-Bas dont le prix de vente a été fixé à 5 francs le kilo pour les pièces à rôtir, 4 francs pour la viande à étuver et fr. 1.50 pour la viande à bouillir (jarret). Comparez ces prix à ceux que le je m'enfoutisme de toutes nos autorités coalisées contre nous, permet de nous imposer pour les denrées indigènes. L'œuf 50 centimes en attendant la hausse provoquée par les asperges, la viande de veau inabordable. Voilà l'aveu officiel du crime perpétré par les administrations en cause sur la personne de leurs malheureux administrés. Mais que leur importe la misère de leurs concitoyens? La plupart ne se ramassent-ils pas une fortune rondelette grâce à cent procédés p!us malhonnêtes l'un que l'autre, ces administrateurs incapables, avides et félons que nous avons commis l'incroyable faiblesse de nous imposer. Nos souffrances ne sont que la rançon de notre bêtise. AViS ~~ Toutes les communications remises au bureau de l'imprimerie doivent être adressées par écrit.

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