L'émancipateur: organe communiste, anarchiste, révolutionnaire

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s.n. 1914, 01 April. L'émancipateur: organe communiste, anarchiste, révolutionnaire. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/rr1pg1jz1n/
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- Organe Communiste - Anarchiste - Révolutionnaire Paraissant tous les 15 jours. Chaque collaborateur est responsable de ses articles. ABONNEMENT : Un an; fr. 1.50 ; six mois: fr. 0.75. Etranger : port en plus. Nous voulons instaurer un milieu social qui assure à chaque individu toute la somme de bonheur adéquate au développement progressif de l'humanité. Envoyer tout ce qui concerne le journal à Julien DELVILLE Quai Orban, 86, Liège.. ? Peuple en Détresse. Remède et Sauvetage. Dans le précédent iV le camarade Rousselle empoignait l'esclave moderne au collet et lui faisait entrer dans la conscience le degré infini de son asservissement. Esclaves ! Oui certes le sont les êtres exploités de l'industrie, du commerce, de la défense gouvernementale.Mais ne pourrions nous envisager les causes de leur résignation passive sous le joug de fer qu'ils portent misérablement. Serait-ce l'émanation naturelle d'une mentalité innée ou la simple résultante des lelations ambiantes? C'est -ce que nous allons tacher d'analyser Ensuite nous envisagerons les "possibilités qu'il y aurait pour eux de sortir du servage économique, entraînant fatalement la fin de la tyranie politique qui les bt oient sans pitié. •X- •* x- Si l'on observe le jeune enfant durant ses premières années, il est aisé de se rendre compte que rien ne vient démontrer qu'il soit forcément bon ou mauvais d'instinct. Tout l'étonné ; un rien l'attriste ou l'égaie ; la nature parle en lui et le pousse simplement à satisfaire ses besoins, ses goûts, ses désirs. Qu'il ait sous la main de quoi alimenter la mobilité de sa primitive intelligence et vous le trouverez toujours en agréable disposition d'esprit. Qu'il ait les soins nécessaires pour être en bonne santé, qu'on lui laisse suffisamment d'espace pour dépenser en exercices variés son •ardeur juvénile ; qu'il boive ^ sa soif ; qu'il mange à sa faim et toujours vous le verrez disposé à affectionner spontanément ceux qui l'entourent.Mais au fur à mesure de sa croissance, surtout en ce qui concerne l'enfant de prolétaire, tout sur son chemin viendra froisser sa naïveté et contrecarrer ses désirs. Ses questions simples et candides sur tout ce qui frappe son imagination, resteront sans réponse ou n'en obtiendront que des dénaturées et des hypocrites. L'école viendra lui révéler brutalement toute la somme de contrainte et de rigueur qui régit les actions des individus dans îiotre société. Le maître d'école qui devrait être le doux pédagogue, ami de ses jeunes élèves s affirmera censeur brutal. Puis viendra le travail asservi au profit d'autrui ne tenant aucun compte des goûts et des aptitudes de l'employé, accordant à l'employeur le luxe et à l'ouvrier, ou plus exactement au producteur, un salaire de misère. Enfin pendant son adolescence, il subira les brimades de toutes espèces quand, sans arrière pensée, il voudra dire tout ce qui lui semble juste et agir candidement d'après l'instinct que la nature lui donne dans ^es goûts. Les vexations et les privations s'accumuleront sur lui lorsque de nobles aspirations viendront lui conseiller la solidarité et l'entraide avec ses semblables. Le généreux sera souvent dupe de sa confiance, le mâle et l'affranchi entendra baver sur lui, aussitôt le dos tourné, ou recevra les foudres des puissants du jour. Et après cela, voyez la somme de courage qu'il faut pour relever le front et s'insurger contre les iniquités employées par les posses-seurs du pouvoir et de la richesse. Pensez aux moules brutaux par lesquels a passé celui chez qui, nous voyons l'âme qui semble être pétrie de bassesse et de veulerie. Et alors avec moi vous concluez : Non, l'être humain ne naît pas essentiellement mauvais, ni lâche, mais c'est la vie en nos sociétés perverties, toutes de fausse éducation et de morale contrefaite qui vient pourrir ce qu'il apporte de bon en naissant et lui former une mentalité d'égoïsme et de dissimulation; d'arrivisme et de servilisme. * * ❖ Y a-t-il remède à cette pitoyable et misérable situation? Oui ! Oui ! Cent fois oui ! Ce remède nous le voyons surgir à tous les âges de l'humanité, dans toutes les formes de civilisations qu'à subies l'évolution des peuples. Il est dans l'instinct de conservation que gardent malgré tout les nations, les peuples, les classes, les plus déprimés parce que cç sentiment se trouvent au plus profond de chaque être humain. Il est dans l'esprit de' révolte, noble sentiment que les peuples possèdent à un haut point, depuis la plus haute antiquité jusqu'à nos jours ; depuis les armées d'esclaves de Sparticus, en ^passant par les Anabatistes du moyen-âge, les Sans Culottes de 1793, les Communards de Paris, jusqu'aux modernes révoltés de l'époque contemporaine ; Les Russes de 1905, les Turcs, les Perses, les Portugais et plus récemment encore, les Chinois (après 3000 ans d'immobilité) jusqu'à enfin les innombrables prémisses révolutionnaires qui secouent le monde entiei : Grèves monstres d'Angleterre, de France, d'Italie, d'Afrique du Sud et tant d'autres. 11 est ce remède, dans l'audace qu'emploient de par le monde entier les ardents partisans de nos conceptions, hautement idéalistes et humanitaires, à affirmer leur volonté de vie meilleure ; dans la ténacité qu'ils mettent à emplir l'esprit des couches populaires et plébéiennes, de la conscience de leur valeur productrice et de leurs connaissances suffisantes pour s'entendre et se diriger entre elles par leurs propres moyens; enfin dans leur courage à être en tête de toutes les véritables revendications des peuples et à ne ménager ni leur sang ni leur liberté pour les soutenir et au besoin les susciter. Le remède est aussi dans la propagande et la vulgarisation des conceptions anarchistes et leur prise en considération par les masses prolétariennes. Le remède est dans la société anarchiste de demain ; Libre association de producteurs égaux mettant leurs forces et leurs connaissances au service de la production utile et nécessaire, d'après leurs capacités mutuelles et consommant ce qui leur est indispensable à une vie saine, large et aisée sans tenir compte des incapacités physiques ; les bonnes volontés intervenant seules. Oui ! Oui ! Cent fois oui ! Le remède est dans l'Anarchie. Fiers audacieux propageons le remède. C. BRASSINNE. ECHOS Entre requins Nos lecteurs auront sans doute eu connaissance du drame du « Figaro » ainsi que des causes qui l'ont fait surgir. Nous sommes trop souvent les victimes de l'étroite solidarité qui unit les gens « du grand monde » pour nous apitoyer quand l'un deux tombe dans une bataille, que par exception extraordinaire, ces requins se livrent entre eux. Nous n'avons donc pas à rechercher si Ja femme de Caillaux eu tort ou raison, ni si Calmette est à plaindre et à regretter. Pour nous, les seuls faits à retenir sont dans l'hésitation que les flics mirent à arrêter une femme qui venait de pénétrer au domicile de quelqu'un pour lui tirer cinq balles de pistolet à bout portant. Ah ! s'il se fut agit d'un des nôtres défendant sa liberté, ou plus simplement d'une humble prolétarienne châtiant un lâche séducteur de la haute pègre, les défenseurs de « l'ordre » n'auraientpas attenduqu'on stimuleîeur zèle. Et ce commissaire de police qui téléphone à toutes les autorités de France et de Navarre en ?pprenant l'identité de la coupable, avant même de songer à l'interroger. C'est aussi dans la constatation que le browning peut devenir l'argument suprême de quelqu'un d'autre qu'un individu émanant de la basse pègre (hein « Peuple» ineffable ! ton article était pourtant écrit à propos du meurtre Quatrième Année. — N° 3. 5 centimes le numéro. **r Avril 1914.

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This item is a publication of the title L'émancipateur: organe communiste, anarchiste, révolutionnaire belonging to the category Anarchistische pers, published in Liège from 1910 to 1914.

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