L'étoile belge

1876 0
27 January 1914
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s.n. 1914, 27 January. L'étoile belge. Seen on 28 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/1n7xk85t90/
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LʼETOILE BELGE PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : t'a an : ' - fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.551 POUR LA PROVINCE : , Cn an : I® fr.: 6 mois, fr. *..>0; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des .Sablrs, 13, ouvei ts de 9 à 16 h En province il suffit de rs m ttrel prixde Caionnement au facleui Tempfr. moy norraf». ®f, £•* Maximumd<* a vp'lle. Minimum «le ta nu ^ » Baromèt. !e *2f>, is"-Quunuté d'.au // de»a8 h «. f/^y%r A A p':os24h., 0*=ii Obs'-rrations [I(§ f W de midi Terniéiarure, ||^0/g // alœjji J Bar<>m«»rre, S §]°~3 j Funiiii-té( »'=» \\^7 \& • &) ^- l twm. ab:>oi.). u? V' rit «JominaiïC, \\tP ^ &L r* ,/ D oîin. matrn. V 12<\»1 - >. &p'<é»térides \Ç?JÏ PT k 27 janvier boieil : c Lu*e' , « lever, 7 II.27 lever, «&SI coucher, 1(3h.24 i—coucher. 17 h. 4îi Prévis. de l'Ohserv. : Vent SW. modéré; nuageux; réchauffeme^1 Servire tles enai.ea Oslenile-Boaires Etai de la nier, le 27, à 4 heures : câlin® 4-i^TO, Fronts#, Angleterre. Aile-ns^ne et i « fr » par tri mettre B. f • ANNONCES : <5c1" laillgn?; minimum 4 ît*ne.vf''. î.fio. JisQliLlOïfl 8 m tous ptyi de rtnlon |»w»ale. l',1' } payable d'avance Itafc SP fà'SttlPfÛ Les annonces remises avam, * heure, à l'Ottic-j de Publicité, Hullaxide,*7 fr. — liran t-Dueiié, 6 ip. f m .iini.tt-pos e %$? vGli41IS8wO I© IJImUIwI U 36, rue ÏS'euve. p.irai sent le so;r m/me. ETRANGER BULLETIN POLITIQUE L'impôt Sur le revenu au sénat Irancais Le sénat français vient de commen-, cer la discussion du projet d'impôt sur le revenu, ou plutôt des projets d'impôt sur le revenu, car à côté de la proposi-! tion émanant du ministre actuel dt:s ! finances, M. Caillaux, proposition que la chambre des députés vota .en iftji, [ il y a la proposition sortie des dé-I libérations de la commission séna-I toriale des Unances, plufe connue sous [ le nom de projet Aimond. du nom I du rapporteur de c^tte commission. , C'est la première qui a servi de base à la seconde, mais on aurait, cependant [ quelque peine à la reconnaître dans le F projet Aimond, tant elle a subi de modi-l fications et surtout, d'atténuations. Le projet Caillaux supprime tontes i les contributions directes existantes, | c'est-à-dire l'impôt foncier sur la pro-[ priété bâtie, l'impôt foncier sur la pro-l priété non bâtie, la contribution per-t sonnelle, la contribution mobilière, la j l contribution des portes et fenêtres et la j ! contribution des patentes. Supprime est : I une façon de s'exprimer, car quelques-I unes de ces contributiefis, celles qui , | reposent sur une base 'équitable, repa- ! raissent sous un autre-nom. En réalité, j I môme dans le projet Caillaux, la I réforme n'est pas aussi importante I qu'elle en a l'air. Les impôts directs I rapportent actuellement-622 millions de I francs. Ce n'est guère que le huitième I du total des recettes budgétaires. Et il I ne s'agit pas, répétons-le, de renoncer I à la totalité de ces ressources, mais I seulement à celles qui sont manifeste-I mont injustes, et de les remplacer par I d'autres réparties plus équitablement. A la place des contributions directes I actuelles AL Caillaux institue sept im-| pflts cédulaires, frappant eliâcun une I source particulière de revenus, et un , I impôt complémentaire, frappant l'en- j I semble du revenu de chacun." La cédule n° t frappe le revenu de la I propriété foncière bâtie. Ce revenu est I évalué par taxation administrative. Le I taux de l'impôt est de 4 p. c. La cédille n" 2 frappe le revenu (sans ■ travail) de là propriété foncière non I bâtie déterminé par taxation administra-I trve (méthode cadastrale perfectionnée). K Taux de 1 impôt, 4 p. c. de ce revenu. La cédule n° 3 frappe le revenu des R valeurs mobilières (y compris la rentê), ■ d'un impôt de 4 p. c. La cédule n° 4, qui mmplace l'impôt ■ des patentes, frappe fc>s bénéfices du ■ commerce, de l'industrie, des charges I et offices. Mode d'assiette : la déclara-1 tion obligatoire et contrôlée. Taux de ■ l'impôt, 3.50 p. c. La cédule n" 5 frappe les bénéfices <le B l'exploitation agricole, les revenus du i I travail agricole. Mode d'assiette : taxa- ; ■ tion forfaitaire ou déclaration. Taux .de ; ■ l'impôt, 3 p. c. La cédule n° 0 frappe d'un impôt de B 3 p. c. les salaires et traitements publiics | ■ et privés. Mode d'assiette : déclaratiion \ 8 de l'employeur. La cédule n° 7 frappe également d'un B impôt, de 3 p. c. le revenu des profés- ■ sions libérales et dé toutes occupatiorts; I lucratives non dénommées. .Mode d'tfc- ■ siette : 'déclaration obligatoire et con- ■ trôlée. Enfin, chaque source de revenus étant ■ ainsi soumise à l'impôt cédulaire, l'en- > semble des revenus de chaque contri-i buablej dès lors qu'il est supérieur à 5,000 francs, se trouve frappé de l'impôt ■ complémentaire et global dont le tau> ■ doit, selon une progression, atteindre > au maximum 5 p. c. Le mode d'assiette i de cet impôt, qui se substitue donc au> . deux impôts sur le revenu global au-i jourd'hui existants (la personnelle-mo-t bilière et les portes et fenêtres); c'est : encore la déclaration obligatoire. Cha- - que contribuable doit déclarer l'ensemble de son revenu ; sa déclaration ; peut ftre contestée par le fisc ; le litige , est alors tranché par le conseil de pré- - fecture. Tous les revenus inférieurs f ■ 5,000 francs étant exemptés, le nombre - des assujettis doit être d'enviror i ! 500,000. i | Le projet Aimond se borne à suppri-t mer les deux impôts actuels dont fin- - justice est la plus criante, la personnelle i ; mobilière et l'impôt sur les portes el - | fenêtres ; il les remplace par un nouvel , | impôt global et progressif sur le revenu i Pour le reste, il se contente de revise] î l'impôt foncier bâti, de réformer l'impô' s sur la propriété non bâtie en dégrevan 3 la terre de 50 millions, et de remaniei ; l'impôt sur les valeurs mobilières, no-1 , tamment en soumettant à la taxe toute: :■ les valeurs étrangères. Enfin il se ré-3 serve de poursuivre, « dans une autre - étape », la réforme des patentes et d'étu-r dier, s'il y a lieu, la création de nou-. velles cédules pour les revenu® qui ne 3 sont pas directement -frappés. Ajoutons - que l'impôt global du projet sénatorial ; frapperait cinq millions de contri-i , buables — tous ceux qui auraient plus - j de 1,000 ou 2,000 francs (selon la popu-nation- de la commune) de revenu — i tandis que l'impôt complémentaire du t projet Caillaux n'en atteindrait, on l'a ; vu, qu'un demi-million, ceux dont le revenu est au moins de 5,000 francs. ; Où les deux projets se différencient i encore, c'est dans le mode d'assiette de - l'impôt global : le projet Caillaux rene) . obligatoire la déclaration par le contri-. buable de l'ensemble de son revenu, ; taneiis que le projet Aimond combine . l'emploi des signes extérieurs, l'évaluation administrative et la déclaftition t facultative. Dans ce dernier système, , chaque contribuable a la faculté, chaque ; année, en janvier, de faire une déclara-. tion de son revenu ; cette déclaration est . contrôlée par une commission d'arrondissement, qui peut en relever le chiffre, ■ sauf .appel devant ie conseil de préfec-i i ture. Si le contribuable n'a pas usé de . ; cette faculté, le fisc se livre, d'après les . ; renseignements et indices qu'il peut | avoir, à une évaluation détaillée, puis i ; à une évaluation globale de son revenu, j j. La lutte porte donc — car personne i ; ne peut plus escompter sérieusement le | maintien du régime existant sur l'étendue de la réforme, sur le moc'e • d'assiette de l'impôt, global, sur le. nom-bre des contribuables à y assujettir et ■ enfin sur le taux de cet impôt. Par Téléphone el Télégraphe Services spéciaux de FETOÏLE EELGE services spéciaux ce FRANCS A l'Elysée i î-e président de la République a offert. [ jundi soir, un dîner en l'honneur du corps • diplomatique, auquel assistaient notamment le chevalier de Stuers. ministre des Pays-Bas, et le baron Guillaume, ministre de Belgique. Une brillante réception a suivi ce dîner. Arrestation d'un Brugeois à Paris | Les inspecteurs de la police judiciaire j parisienne ont procédé lundi matin au j'j-I Ae^'U P°^te du Faubourg Saint-Denis j i S arrestation d'un nommé Joseph Van i [ né en 1884 à Bru^e^, qui faisait- : iohjet d'une demande d'extradition du t gouvernement bolgë pour vol. Grève de dcckers à Toulon [ T^e»s ^0c^ers ,(*u Port de commerce de ? 1 ou Ion se sont mis en g^ève lundi soir. ! F Ils ont réfugié l'après-midi de débarquer la' i carsrafcon de plusieurs navires qui v<?-t liaient d'arriver. Les dockers réclament I une légère augmentation de salaire et une diminution des heures de travail à fournir par escouades. /s s. ! rw» rt *ret M. Venizsîos à Bsrlin ! M- VenÙPlos est arrivé lundi h Berlin. fivLi' ^faelos n eu lundi m^tin une en-evue avec M. de Ja-sow., secrétaire d'Etat ! aux affaires étrangères. Il a déjeuné à li légation roumaine avec le prince héritle de Roumanie. L'exécution de Ho! L'empoisonneur Cari I-îof, condamn Jh, semaine dernière à la peine de m--pour l'eîûp-oLson.nement de sa prem è v femmo et à quinze ans de réclusion po V | la tentative d>mpoisonnemênt dço sô^ père, de .sa seconde et de sa ' trois:&mv femme, a. laissé pasc^er les délais lé^air pour &e pourvoir en cassation et .Varrô do mort est ainsi devenu -exc-utoire. I » n'est p .'s douteux que le roi de Prusse re | fusera de grâcier ce criminel qui, paV pu esprit de lucre s'attacha à sunr>rimer tout sa farrulie dans des circonstan---.es d'un: rare cruauté. Le condamné a été .conduit à la, prisor de Preun^eshe'.m £ui est n ménagée pou' i les exécutions capitales. Comme ii a* vo | lontairenient renoncé à en appeler devan , la jurid'cfcion suprême il est probable .:u< le monstre paiera sa dette à la sociét< dans la seconde quinzaine du mois oro chain. Une destinée : Sous-cfftcier français capitaine allemand, député et inten dant impérial. L'ompercr Guillaume vient de nom mer le baron Xavier de Sclrr-id inton dant des domaines qu'il possède d-?pû.i: deu.x a.Uus dans la colonie du Sud-Oues Africain allemand. Le baron de Schmif servit jadis comme maréchal des logis dajis un régiment de cuirassiers de Luné, ville, puis il se fit réintégrer comme ci-Loyen d'Als^ce-Lorraine. Par la suite, il devint député de Sarreguemines-Forbach au r-ichstag. Au cours d'un voyage qu'il fit en Lorraine annexée, en 1901, l'empereur G-uillaume nomma d'emblée le baron de Sclimid capitaine à la suite de. cuirassiers de Deutz. Cette nomination fit ^rand bruit à l époque. Le colonel commandant le régiment srétant permis une observation sur la rapide carrière du nouvel officier fut mis à la. retraite d'office. Le baTon de Schmid se trouva plus tard !ans de graves embarras financiers et il partit pour le Sud-Ouest Africain où, xrâce à l'empereur, il obtint une conces ûon. La cassette impériale lui paya en même temps un impartant suibside. L'aincien député et industriel lorraon a réussi cpmmei colon et c'est ainsi qu'il vient d'obtenir la gérance des domaine impériaufc de Dickdorn et do Kosis qui •omiptent une superficie de 25,520 hectares. L'empereur a acheté les deux domaines au printemps de 19Î2 au Brv?r Krab-Henho0^ moyennant cinq francs l'hectare Il a fait une excellente affaire car la valeur de l'ensemble a plus que quintuplé depuis lors. Krabbenlioeft avait.^lui aussi. fn,;t une bonne affaire. Au temps du premier soulèvement des Herreros il avait été "aptmré et maltraité par le fameux Hen drik Witboi. Il s'était alors adressé aux tribunaux anglais et obtint en guise d'in-lemnité l'étendue de terrain qu'il pourrait circonscrire à " cheval et en cuatre jours. Krabbenlioeft choisit la région la plus propice, disposa des relais et en quatre journées de ^aJop réussit à «boucler» une superficie de plus de 25.000 hectares le terrain. ANGLETERRE Sir Edward Grey blessé Sir Edward Grey, qui s'est foulé la cheville en sortant vendredi de chez lui, espère pouvoir assister mardi au conseil le cabinet. La grève des charbonniers Lock-out du bâtiment. Ni les négociants en charbon, ni les eu mionneurs et portefaix ne voulant céder. VI. Askwitch, le grand conciliateur du Board of Trade vient d'offrir ses nous oi-fices aux deux parties. Le Syndicat des portefaix a promis de donner une répon se mardi. Le Syndicat avait refusé lundi l'arbitrage offert par la chambre de coin merce. Cependant un certain nombre de porteurs travaillent surtout pour quatre uéîociants qui se sont séparés de l'Association des patrons. Il y a parmi eux quelques jaunes. Presque tous les chantiers de construction sont fermés parce que les patrons do la corporation du bâtiment ont déclaré le lock-£ut. 40,000 ouvriers du bâtiment sopt rédoiis au chômage. AUTRICHE-MQNCRI8 La réforme financière autrichienne La chambre des députés d'Autriche a voté, malgré l'opposition du parti chrétien-social, le compromis réalisé par la commission mixte des deux chambres du parlement au sujet du projet de loi de l'impôt sur le revenu. Ce vote, retardé par les divergences des principaux groupes politiques à la chambre des députés et par celles de cette chambre et de la chambre des seigneurs, consacre l'aboutis sement d'une réforme financière, faute de laquelle l'Etat risquait de faire banqueroute à ses engagements, notamment, à ses promesses de relèvement du traitement des fonctionnaires, rendu indispensable par le prodigieux accroissement de la cherté de la vie en. Autriche depuis la dernière crise. La réforme financière définitivement votée avait été, so-us sa première forme, présentée au parlement en avril 1908 par le ministère du baron de Beck, reprise par le cabinet Bienevth et enfin par celui du comte Stùrgkh, l'actuel président du conseil. Cinq ministres des finances ont eu ainsi successivement à la défendre. C'est au cinquième, le baron de PlnTel — dont les fonctions sont d'ailleurs seulement celles de gérant du ministère qu'il appartena.it d'y attacher son nom. La réforme comporte trois lois : l'une relative à l'impôt sur le revenu, l'autre à l'impôt sur l'alcool, la troisième aux attributions de recettes nationales aux budgets provinciaux. L'imoôt sur )o revenu, après des discussions prolongées où les parlementaires ont combattu pour défendre chacun des intérêts d'une classe sociale en rejetant le plus possible sur les autres le poids de l'imposition, est ré^lé selon une « échelle » très compMnuée, qui ne comprend pa°-rnoins de 60 degrés jusqu'aux revenus de 100.000 couronnes. Le premier degré, malgré l'opposition de la chambre des seigneurs, qui voulait le fixer à 1.200 couronnes, est celui de 1.G00 couronner. Voici a.u re- te auelqu.es chiffres pris parmi les plus caractéristiques du tableau : Revenu q DegTé (inclusivement) impôt r, De* - . à - U 1" 1.GD0 1.700 13 60 d !a 5* 2^)00 2,£00 £0 40 0 -1' 15* 4,000 4.100 69 50 t, 20- 6.000 6,000 127 b î?6a 10,000 . 11,000 273 d 20 0X) 22.000 705 60 a ié .[[» [■>/),000 32.000 1,169 i; "i 46- 40,000 44 000 1,704 70 r, DG® 80 000 81,000 3,852 20 a \r aao ofi fiAii ma non a pai » ■}■? 60°. 96,000 100,000 4,841 Do 100,000 à 200.000 couronnes, l'impôt monte de 2G8 couronnes par 4 000, au-de-.--rL£{ sus de 210.000 de 670 couronnes par 10,000. jj Le parlement,a décidé de surimposer les re1 c-.'libataires : ceux qui n'ont personne à )Ui. leur charge, do 15 p. c.; ceux qui servent ufc une pension à un tiers, de'10 p. c. in'^ Il a également admis l'obi'gatioi^ du contrôle par les livres de commerce, et si ;on tout le monde reconnaît la nécessité de J„r ressources nouvelles, l'opinion no se pro-vo_ nonce pas moins fortement contre cette int i.n«:u-isitiori. On promet d'ailleurs tout un 'un ensemble de garanties aux commerçante été (Lont les intérêts sont menacés par les in-r0_ discrétions éventuelles. L'impôt sur l'alcool est élevé par la seconde loi du. « nlari de finances » ,de 90 h^l-^s> Ieré à une couronne quarante par litre, in- La'plus-value sera jusqu'à concurrence de 78 millions attribuée intégralement aux budgets provinciaux. rn- La troisième loi règle sur une base nou-on- velle les virements ou cessions fUberwn-ûis sunq"7)) a ne l'ïïl.at accorde sur ses recet est tes rêgui^Ve^ aux province* do^t. le l»"d lid got particulier est on déséquilibre. (Cela est surtout le ca*s pour la Bohême et la Gaiicie). Uutre la surtaxe de l'alcool, cette loi destine aux provinces une partie des ressources tirées de l'Impôt sur le re- D vertu, Le vote de la réforme financière va permettre au ^gouvernement autrichien de T surmonter moins difficilement la crise actuelle. Il ne faudrait cependant pas exa- m gérer l'optimisme. Car le budget provi- m soire, second élément de la solution de la crise, n'est toujours pas yoté, bien qu'il m eût dû légalement l'être avant le 1er jan- n vier, et les Tchèques menacent de conti- d nuer à an arrêter le vote par leur obs- a> -ruction. c HTAL2E G si L'élection de Cipriani La proclamation de l'élection de M. Ci- ^ priana a provoqué à Milan et à Rome des manifestations. Une quarantaine d'arres- ^ tatioais ont été opérées >' 'Milan et plu- ^ sieurs personnes ont été contusionnées, & La loi des garanties. — Deux procès je Les tribunaux de Rome ont été saisis de ^ deux cas intéressaiit la loi des garanties. rr L)ans le premier cas, sur lequel la cour n de cassation se prononcera aujourd'hui S( mardi, il s'agit d'un recours présenté par n un frère de l'Ordre des Dominicains con- _ tre, une mesure d'expulsion prise à son ^ égard par ses supérieurs religieux, lesquels ne firent, dirent-ils, que se confor- a mer aux instructions du Saint-Siège. Le 1 frère expulsé prétend que les formules ^ prescrites par le règlement de l'Eglise ^ ■ n'ont pas été observées. ^ » Dans le second cas, un garde palatin n :.ontiflcal poursuivait un lieutenant qui ^ dans le service et dans l'intérieur du Va- s. tican lui avait adressé une épithète jugée injurieuse. Confomiément à la thèse sou- [■ tenue par l'avocat du lieutenant qui a in- e voqué la loi des garanties, le tribunal de c, première instance s'est déclaré incompé- fl i tent- ti Grèves d'avocats s Des journaux de Rome signalent des grèves d'avocats dn.ns diverses villes de la P ' province de PouiLles, pour protester no tamment contre l'insuffisance du p ers on- L nel des tribunaux. s b ï R'JSSSS 1 V L'emprunt si 1 On déclare à Saint-Péterèbourg que les n pourparlers engagés en vue de la conclu- d ! sion d'un emprunt russe 'sont en bonne v ! voie. Mais les nouvelles ^rivant lesquelle ti cet emprunt serait déjà signé sent préma- e iurées. r ESPACES Un tamponnement ■ Un train a heurté mardi des wagons de b ballast sur la nouvelle ligm? de St-Sébas -tien à Pampelune. Un ouvrier a été tu^; b plusieurs ont été gravement blessés, dont ci un a succombé dimanche des suites de ses d blessures. s: PORTUGAL * La situation politique e: M. de Arriaga à reçu les présidents du p conseil et du sénat et les chefs des diffé- D rents> groupem.entts politiques: Les jour- naux parlent de la formatioa d'un nou- ^ veau ministère. SUEDE Le divorce du duc et de la duchesse dé Sudermanie Le roi a chargé deux dignitaires de la cour de se , rendre à Saint-Pétersbour-' j pour régler avec deux représentants de l'empereur de Russie le divorce du duc et de la duchesse de Sudermanie. La lutte contr^ l'alcool ^ La commission instituée par le minis- a tère radical en 1911 pour reviser 1a. régie m mentation du commerce de l'alccol et des n boissons spiritueuses vient de déposer ses d; conclusions. Ces conclusions, comme il a fallait s'y attendre, constituent une sin- , gulière aggravation des mesures prohi- . bitives, dej à sévères pourtant, qui ont. cours actuellement. Sans entrer dans ie détail de ce nouveau projet, il importe ?- d'en dégager les principes essentiels. q; A l'exemple de la législation appliquée qi dans certains Etats d'Amérique,' ie projet d, accorde aux villes le veto communal. Par g, une sorte de referendum, auquel partici-peront tous les habitants, hommes et fern mes, Agés de vingt et un ans au moins, il sera décidé si la conunu.' e doit être « sè- 111 che ou humide ». Si elle est « sèche », c'est l'interdiction aosolue de la vente de n< l'alcool, do la bière et du v^n &ur le terri- IL toire de la commune. Si "l'p n«.t « humide )>. la vente sera, permise, avec de nombren ses restrictions. Pour que l'interdiction soit obtenue, il faut, que • deu„x tiers des r ékictieurs se pronomvnt en sa faveur; cette interdictio.n est v,al aide noua* trois ans ; pour qu'elle sort supnrïïn'ét;, il faut q(Le les deux tiers des électeurs se pronon- gi cent en faveur de c tte suppression. Dans tu les communes <( humides ». le commerce p] de l'alcool et du vin est enlevé aux parti- en eu lier s et confié à des sociétés réirl^men- j, fées. La. quantité d'alcool que chaque ha-Ivtpnt pourra obtenir est rigourcu. .e-ment ^ délimitée. Ces sociétés se charo-eron' aussi de l'import^tm'i de.", vins étra^ie-er'-: la vente p^r l'intermédiaire d'agents re- ta pré-entant les mnfeons. étrangères sera rigoureusement i^terdHe. cc Mal<?:ré toutes les difficultés an.e créera er" oiu consommateur cette nouvf'îe réeî--- n( mentation, les auteurs du projet se détendent d'avoir vo,slu présenter un pro-qu.i soit l'équivalent d'une interdiction absolue de l'alcool. ' ti« éc nt) SUD la Fin de grève ^ De DuT'ba.n : I.a grève des che'nins de se fer est considérée comme terminée. dt CHIWE % Dans le ministère fa ei Hsiuna; Hsi Tin? te donné sa démissiffri j0 de ministre des finances, li trarde les fonctions de premier ministre jusqu'à l'inau- ur guration du nouveau régime législatif pré "onisé .par Yuan Chi Raï ip.ii va très pro <"-hainement entrer en vieneur. VG Voir pît.is !osn î^os Dernïà» °- res Nouvelles d© la nuit. et Les miBints Maiites Déclarations pacifiques de Talaat bey On télégraphie de Constantinople au Temps : Je viens d'avoir un entretien avec le ministre de l'intérieur Talaat bey, ;qui m'a fait les déclarations suivantes : — Démentez, je vous prie, catégoriquement, tous les bruits d'achat de nouveaux navires de guerre. Il n'est .pas question d'augmenter notre flotte, et si nous avons acheté le dreadnought Sultan-Osman, c'était 'simplement pour empêcher la Grèce de l'avoir et non dans un but offensif. Nous sommes pacifiques. )> Vous pouvez démentir également les bruits disant que la Turquie est prête à attaquer les îles et à. faire la guerre au printemps. Nous avons bon espoir d'arriver à une entente directe avec la Grèce sur la question des îles. » Enfin, pour la question de l'emprunt, je déclare que l'intention du gouvernement ottoman est d'en employer le montant total pour le développement économique du pays et non en dépenses militaires sur lesquelles, au contraire,; nous sommes résolus à faire de grandes économies. » L'Albanie et les îles. — Les pourparlers Suivant une information communiquée aux journaux de Londres, on attend sous peu la réponse des puissances à la dernière noie britannique. La Grande-Bretagne a préparé dans l'entretemps le texte des deux communications qui seront soumises simultanément à Constantinople et à Athènes après l'approbation des puissances. Ces communications exposent les décisions connues relativement â la frontière de l'Epire et aux îles de la mer Egée et proposent que 1 évacuation grecque s'accomplisse le plus tôt possible sans toutefois fixer de date. Elles font de l'évacuation dè l'Albanie la condition de la possession finale des îles par la Grèce. Ces communications enregistrent avec plaisir la nouvelle assurance de l'Itane qu'elle restituera les île? à la Turquie. L'exécution des clauses du traité de Lausanne et la remise des lies de la mer Egée sont des choses concernant l'Italie et la Turquie. Néanmoins les puissances éprouvent naturellement de l'intérêt au sujet du sort des îlest dont elles ont déterminé l'attribution filiale. Les communications ne mentionnent pas les légères modification: de la frontière d'Epire réclamées par M. Venizelos. Ces modifications qui font actuellement l'objet de discussions ne rencontreront, dit-on, aucune objection sérieuse.La Turquie est tout à la paix On déclare maintenant inexacts les bruits d'après lesquels le ministère de la «ruerne de Turquie aurait ordonné la mo biiisation de douze classes de réserve. Un communiqué officieux paru dimnnche soir dit que,- contrairement à ces nouvelles pessimistes, les-milieux compétents envisagent la situation extérieure avec une entière confiance. Le maintien de la paix esl actuellement nécessaire. aM dévelop-neiment économique de l'empire et à l'application des réformes. Le produit de l'emprunt sera consacré à ce but et celui-ci ne servira pas à couvrir les dépenses militaires. FRANCE Notes parisiennes J Les jours d'attente r é Le commandant Evans, qui vient faire, à la Sorbonne, le récit de son exploration £ au pôle antarctique, est vraisemblable e ment le seul homme qui trouve la tempé- c rature actuelle fort agréable. Là-bas, pen- q dant cette dure campagne scientifique, il t a connu, en effet, de bien autres rigueurs, et il peut sourire de nos plaintes contre le e froid qui sévit. e Le conquérant du pôle se prête de bonne d grâce aux interviews. Parmi les questions e qui lui ont été posées, on lui a demandé b quelles pouvaient bien être les distractions de la petite phalange de héros pendant f que l'hivernage lui imposait des loisirs, la <? contraignait à demeurer, en une manière 1' d'immobilité, dans sa prison du campe- C ment, au milieu d'un désert de glaces. r — Nous avions un phonographe, a ré-no ndu le commandant Evans, une mando- -line et un jeu de cartes... Et il a ajouté, avec un geste qui évoquait, tout de même, des heures pénibles : — Et puis, nous avions nos souvenirs I... ï C'est d'eux- que nous vivions 1 ' ? Quand se représentent à l'esprit ces grandes entreprises, on entrevoit leurs magnifiques difficultés, leurs périls, les perpétuels triomphes de la volonté pour l'accomplissement du but proposé, les étapes con- v quises au prix des plus rudes souffrances, 3 dans la disproportion des forces humaines contre le redoutable mystère de ces soli tudes. Mais c'est l'action, l'action ayant avec elle sa fièvre et sa joie... c'est la bataille. p Qui sait si la plus grande somme de r courage et de constance ne se dépense pas, à en ces explorations, polaires, pendant les ,, périodes d'inactivité forcée, celles qui exi- ^ gent une résignation en vérité sublime I Comment, malgré les plus nobles . ambi-tioris, la pensée ne serait-elle pâs accablée, r* écrasée par le prodigieux isolement, par 3 la mesure de l'immense distance qui sé- 1; pare du monde vivant? Il semble que ce soit alors que la plus véritable-force d'âme p, soit nécessaire, pour ne pas douter même ^ 3e l'œuvre commencée. Comment l'oisiveté, f} à laquelle sont condamnés des hommes éner?iaues, alors/que la lutte est tout à n fait impossible, ne pèserait-elle pas sur " eux plus que tout? Ce sont de mortels 1' jours d'attente. rr Ces hommes, passagèrement réduits à une existence sans événements, tout ce rr qu'ils pouvaient se dire, ils se le'sont dit: y ils ont épuisé tout ce qui était sujet de con- y yersation : ils sente 't le vide dés semblants l'occupation par. lesquelles Ils essayent le tromper l'ennui, puisqu?il n'y .a pas le nouveaux éléments à leurs observations n =t à leurs travaux, et qu'il n'y a, ën effet, ti qu'à laisser passer les mornes journées, ces journées qui sont des nuits 1 jusqu'à ce qu'il soit permis de repiendre une vit do combattants... Et les images d'êtres-chers, laissés si loin, si loin, deviennent elles-mêmes confuses. Dans cette captivité au milieu des neiges et des glaces, devarn d'impénétrables horizons, pour ne pas cé der à Ta tristesse et au découragement combien les cœurs doivent être solidement trempés I Franchir l'espace vierge, aborder l'in connu, vaincre ce qui semblait inacceasi ble, c'est assurément d'une beauté faite pour frapper notre imagination. Mais quand on y songe, en se plaçant au poin de vue moral, on peut se demander si c< qu'il y a de plus admirable n'est pa6 c< supplice de l'attente, vaillamment sup porté, d'une humeur égale, pendant le: heures passives de l'expédition... Paul Ginisty. (Correspondance particuliùTe de TEtoit.e belge Paris, 26 janvier. Le cours de M. Bergson M. Bergson, qui sera sans doute bientô' de l'Académie française, est un philosoph< qui professe au Collège de France un cour; sévère, aride, profond. Et cependant il fai une concurrence terrible aux conférence; d'un tas de petits et de grands théâtres oi d'universités plus ou moins libres. Ce n'es pas sa faute, croyez-le bien. U a été mi: à la mode, il n'y peut rien. Les oisifs on pris l'habitude de venir écouter, duran une heure d'horloge, sa bçnne parole à la quelle ils n'entendent rien. Ils bâillent d'en nui, mais n'en veulent point convenir. Et le soir, aux dîners d'apparàt, aux fête: nocturnes, ces « incapables », ces « inuti les » des deux sexes échangent leurs im pressions i — Vous étiez au cours de Bergson, mt chère ? — Mais oui. Oh! il a été délicieux!.. — C'est tout à fait mon avis. Ce philo sophe est amusant au possible ... Et voilà en quels termes est apprécié* la philosophie transcendentale d'un illus tre savant. On va à son cours l'écouter parler com me on va au jardin d'acclimatation don ner à manger aux phoques ou au « th< tango » tliixer et se compromettre. Il n': a pas de différence. Naguère, feu Brunetière connut le mê me succès. Mais peut-être l'acceptait-il e i'aidait-il de tous ses efforts? D'ailleur! Brunetière faisait un cours de littérature et c'était plus facile à comprendre. Mail qui dira à quoi IVL Bergson doit d'êtn adulé des snobs ? Quoi qu'il en soit, les étudiants sont fu rieux. Cest pour eux que M. Bergson fai son cours et il leur est impossible d'y as sister. Le cours commence à 5 heures,'mai: dès midi toutes les places sont occupée; par les domestiques des « oisifs ». Alors, à 5 heures, quand ies étudiants venant des bibliothèques, et d'autres cours se présentent à la porte, ils ne peuvent entrer. Et, plus tard, quand ils passeron l'examen, ils seront collés. Ce jour-là, les « inutiles » ne prendront pas leur place Concluons que les étudiants ont raison On assure qu'ils cherchent les moyens xPé vineer les gêneurs et l'on prétend qu'ils sont disposés à employer la manière forte Tout cela serait bien inutile si l'adminis tration du Collège de France appliquait le règlement et ne laissait pénétresr que le: étudiants munis de leur carte d'identité. Les oisifs pourraient venir à midi, mais à 5 heures il leur faudrait évacuer la place et laisser profiter les « travailleurs » du charme de la parole professorale. Gageonj que les oisifs ne reviendraient plus de longtemps...Mais avec eux s'en irait la réclame, cette excellente réclame qu'on ne cherche pas et qu'on accepte pourtant avec un sourire de plaisir. Car tout ici Las n'est-il pas blufi et réclame et tout le monde n'en a-t-il pas besoin, même les philosophes?... Quand M. Bergson sera de l'Académie française, je parie qu'il n'aura plus la vo-?ue qui l'illustre actuellement et qu'enfin les étudiants pourront assister à son cours. Ce phénomène sera tout naturel, car la réclame aura porté ses fruits. Intérim. Il est, interdit de reproduire nos correspondances, à moins d'en indiquer La cour ce. INTÉRIEUR La folle journée a Nous avons fait observer que l'interprétation llamingâtite de la disposition relative à la langue véhiculaire revient' à substituer au fameux principe "pédagogique, qui veut que l'enfant .'soit instruit dans sa langue maternelle, le principe non moins fameux en vertu ■ duquel tout enfant qui se trouve sur Je sol dit flamand doit être instruit dans la langue flamande. Ces deux principes sont, contradictoires. On no peut appliquer l'un sans risquer de violer l'autre. S'il se trouve dans une école primaire de la partie flamande du pays des enfants dont la langue maternelle n'est pas le flamand, l'un des deux principes recevra fatalement une entorse. Le principe cher aux flamingants domine nos lois sur l'enseignement. Ils l'ont introduit partout sous des formes variées. Ils n'ont qu'un souci, celmi de l'étendre et rie le généraliser. • Ce principe est faux el odieux. II n'est nullement contenu dans la Constitution. Il a été iuven lé, pour les besoins rie leur cause, par des fanatiques audacieux et retors. La Constitution ne proclame nulle part le dogme de l'égalité des langues. La Constitution n'accorde aucun droit à telle ou à telle Ian,gue. La Constitution ne connaît point ces personnifications. Elle connaît des citoyens, â qui "lie garantit l'égalité au point de vue de l'emploi des langues, ce qui est bien différent et beauçoup plus raisonnable. La Constitution ne proclame point que la langue flamande est l'égale de la langue française, ce qui serait une absurdité ; elle se contente de proclamer que les citoyens belges, quelle que soit-leur langue, jouiront des mêmes droits et de la.même liberté. Ce que les flamingants entendent par l'égalité des langues, c'est, en fait, l'inégalité des citoyens. D'après leur évangile, la langue flamande est une personne morale, investie du droit régalien d'être enseignée non seulement à tous les enfants flamands ou considérés comme tels, et s'il le faut, contrairement, nru désir de leurs parents, mais encore à tons les enfants qui se trouvent sur le sol flamand, quelles que soient leur «rigine, leur langue maternelle, et contrairement au désir de leurs parents. Tel est le principe. Il attabhe à la glèbe flamande, au point de vue de l'enseignement, tous les enfants qui se : trouvent en pays flamand. C'est à ce principe qu'on a sacrifié .-les sections dites wallonnes des athénées et des éco. tes moyennes du pays flamand. C'est à ce principe qu'on veut sacrifier aujourd'hui, en matière d'enseignement primaire, la liberté du père de famille. C'est de l'extension et de la généralisation.de ce principe que les flamingants attendent l'extirpation de la langue française de la partie dite flamande „d'i pays. Beaucoup de nos politioiens, habitués à gober les formules fabriquées par les meneurs flamingants, ont donné, sans le savoir, dans le dogme absurde de l'égalité des langues. Commencent-ils enfin à reconnaître qu'ils ont été dupés et qu'ils ont travaillé, sous prétexta d'assurer l'égalité des langues, à. établir l'inégalité des citoyens devant- lu loi '! M ©ïviTEUit, 27 janvier. — Oloii ORDRE JUDICIAIRE Sont rwaminés : conseiller à la coua* ïî'up-peJ de Bruxelles, M. MoreHe, vice-'président au tribunal de» première instance ds Bruxelles, g{n remplacement de M. Wel-1 lens, appelé à d'autres fonctions ; vice-président au Iribunal de première instance de Bruges, JV1. de Crombrugghe de Loo-ringhe (baron), juge à ce tribunal, en remplacement ûe M. De Snick, démission-sionnaire ; ju.gé au tribunal de premier* instance de Brugies, M. Korvyn, juge suppléant à ce tribunal, en remplacement d* M. de Crornbrugghe de Looringhc. ÉCOLE DE BIENFAISANCE DE L fîtÀT M. Pirlot, propriétaire, à Freux, ec^. nommé memibre du œrnité d'inspection el de surveillance de l'éfcole de bienfaisance de FEtat, à Saint-Husbert, ew remplacement et pour achever le terme de M. Sen-sique, décédé. PONTS ET CHAUSSEES M. Van Driessche, marchand de bestiaux, à Ilamme, est nommé juré de 1a vvateringue « Bulbier et Poidsrbroeken », sur le territoire de ladite commune, eu remplacement de M. Ost, décédé. lie lieeiis mmm LAEKEN Sous la présidence de M. Bockataei, bourgmestre, le conseil communal s'ès-réuni lundi soir. L'ordre du jour, très char gé, ne comprenait pas moins de 70 article*, et parce qîiè sans doute ce n était pas ér-core suffisïïét, il fut d'abord longuement et ardemment discuté un cas "particulier à propos des hospices communaux. M. Cosyn signale qu'une petite feuïïk-cléricale de la commune a reproché à l'ad ministration des hospices de Laeken se: manque d'humanité, citant un exemp'-que Al. Co^yn explique, démontrant ainsi le non fondié de l'accusation. M. Coelsl s'étonne que dans ce cas W Cosyn n'ait pas répondu. M. Cosyn. — Mais je le fais ici. M. Coelst. — Vous"pouviez toujours voyer une Rectification au journal. M. Cosyn. — .Te ne veux pas entrer e' .rapport avec un journal qui poiémiqut -la XXe Sièele ! Ainsi commencé, le débat s'anime. M Bockstael doit mettre fin à ce hors<d'œuvi\? inattendu et amener la discussion sur Y^' dre du jour. De nombreuses questions d'ordre adini nistratif sont ensuite plus rapidement so Patronnées. M. Corl'st, au nom des cléricaux, "dictai'.-ne pas voter l'approbation des crédits auj plémentaires (environ 50,000 : francs) d service des travaux publics.' Les crédit, sont cependant approuvés. .Dans les nombreux articles qui suiverr le conseil s'occupe notamment do la cré.-v tion de rues et avenues dans lo quart) .: du Grps-TilledJ. M. DccjHdcr ayant a", porté .'des changements au projet, de m and. le renvoi aux sections. Mais le corder! veut-pas ainsi et le projet est'approuvé. Il était également question " de la cré& tion d'un compte rendu analytique do-? i séances du conseil. 37. Cosyn rie trouva pas que ce soit b'ieV nécessaire. M. Degclaer, lui, veut b;cj qu'il y ait un compte rendu analytique c.\ français, mais il faudra alors qui! y er ait aussi un en flamand. Finalement i rejette la proposition. La séance, sans aue l'ordre ,du .jour -•-•!: épuisé, est levée à 7 h. 1/2. Itëardi 27 janvier 1914 os* — iv elt Baromètre du janvier

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This item is a publication of the title L'étoile belge belonging to the category Liberale pers, published in Bruxelles from 1850 to 1940.

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