L'étoile belge

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14 February 1914
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s.n. 1914, 14 February. L'étoile belge. Seen on 29 March 2024, on https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/en/pid/n29p26rj3q/
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Samedi 14 fevrier I9S4 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : 1 an : 19 fr.; 6 mois, fr. «.."iO; 3 mois, fr. 3.50 POUR LA PROVINCE : Cn an : I« fr.; 6 mois, fr. S.50; 3 mois, 5 fr. JREAUX : rue des Sables, 13, ouvei ts de 9 à 16 h. province il suffit de remettre le prix de Vabonnement au facteur Edition G 8Se année > 3NÎ" 45 L'ETOILE BELGE Prant-e, Anglefsrre. Allsmagn® et { „ ,„ , par trimeitr» h . . ANNOMCRS ■ 45 e">" la lifrn-, minimum 4 lienes", f». l.«o. tnus pays île l'Union posule, I ' "• payable d'uunee bft PûilfimOQ lfl IflllITIÔfh Les annonce»! reraiae-i avant 2 heures à l'Office de Publicité. Hollande, 7 il*. — orauJ-Duclié, 6 fr. } muadaVpoâ^ UwlIllllIDO IU lllilllul U 80, rue Neuve, paraissent le soir même. Baromètre du 14 février 5 heures Temp^r. moyo* normale, 13?°9 Maximum «1c la veille. 1J i Minimum »lela ?UI£' Bar™,t. !e i:i, /^Sé M 3 Quantité d'eau « . n de «a S h ". Il^ I f 'A c/>\ Pr,es2'"1" 0 0 Observations //, ; _ fff I [ eiAi de midi Temi'érarurè, 3c| [f $b;« I 10*7 Baromètre, il s^Vh 6 tf/crr il 16 «nm8 Humni.té( .0^= \\77 va, • §) ^ I hum. abbol.W Vent dominan Vi^? Jr/ r* ! ? * [►«'•clin. maun. v, ^ JJ 12"5sJ'4 Bphemérides p* le M février Soleil: c => Lnne : lever. 6 h. 58 lever. 2»h.jl coucher, 16 h. 56 coucher. 8 U. 14 Prévisions de l'Observatoire : Vent iS.-W. modéré; nuageux ; beau. Service des malles Ostende-Blouvres Etat de la mer, le 14, à 4 heures : très agitée ETRANGER «Liîi démission de IM„ I£oIiovtzot La démission de M. Kokovtzof, président du conseil de Russie, n'a pas causé de surprise. On savait qu'il était combattu par la réaction outrancière, et comme celle-ci est plus influente que jamais, sa retraite ne pouvait plus se faire longtemps attendre. Une section des cent-noirs ou d'une autre associa-I tien tout aussi réactionnaire ayant dernièrement convoqué ses adhérents à une | réunion qui doit avoir.lieu prochainement avait adressé une invitation aux ministres, sauf à M. Kokovtzof, jugé : trop libéral. Les réactionnaires russes sont véri-i tablement exigeants. Car enfin M. Kokovtzof était un représentant fort qualifié de la tradition autocratique, bureaucratique et rétrograde. C'est de lui le mot fameux : « Grâce à Dieu, nous n'avons pas de parlement ! » Ses actes n'ont jamais démenti ses paroles. H avait déjà parcouru une longue carrière administrative sous l'ancien régime. Il avait finalement choisi le domaine financier et avait été à l'école j du comte Witte, dont il fut le collabo-, rateur. En 1903, il était devenu ministre j des finances. Il le redevint sous le régime nouveau, après la démission du | cabinet Witte en 1906, et il avait conservé le portefeuille des finances lorsque i le: tsar,, après l'assassinat de Stolypine, en septembre 1911, le chargea de la pré-j sidence du conseil. M. Kokovtzof continua la politique de Stolypine. Peut-être n'eût-il pas demandé mieux que de l'atténuer dans une certaine mesure, car il désirait le : maintien de la paix à l'intérieur aussi bien qu'à l'extérieur. Les ministres des i finances sont généralement pacifistes, j parce que les troubles du dehors ou du ! dedans ont toujours pour effet de réduire J néant leurs efforts en vue d'assurer l'équilibre financier. Or, M. Kokovtzof s'était assigné pour but de restaurer cet équilibre. Il y a réussi, grâce à quelques bonnes récoltes, grâce surtout, aux recettes croissantes de l'impôt sur l'alcool, qui constituent la principale ressource du trésor russe. La politique de M. Kokovtzof fut donc réactionnaire ; elle le fut au point de pousser à l'opposition le parti octobriste, qui avait pourtant soutenu Stolypine. Mais elle n'était pas encore assez bru-lalement réactionnaire aux yeux des cent-noirs et de la camarilla qui les protège. M. Kokovlzol était obligé de louvoyer constamment et, quoiqu'il fût président du conseil, il ne pouvait pas empêcher certains de. ses collaborateurs de pratiquer une politique plus agressive que celle qui avait ses préférences. Sous son ministère, Finlandais et Polonais continuèrent à être traités comme des ennemis vaincus et l'arbitraire régna dans toute la Russie. Seulement M. Kokovtzof faisait cette politique par résignation plutôt que par goût et c'est ce que ne lui pardonnaient pas les ultraréactionnaires.Ceux-ci avaient trouvé récemment un auxiliaire inattendu dans le comte Witte ; bien qu'il fût le véritable créa-: teur du monopole de l'alcool, le comte Witte critiqua très vivement la politique financière de M. Kokovtzof fondée sur j les recettes de ce monopole: On se demande quel était le but du comte Witte. Il devait pourtant se rendre compte qu'il travaillait pour la réaction extrême plutôt que pour lui-même et que.ee n'était pas à lui que le tsar confierait la succession de M. Kokovtzof. C'est, en effet, un des pires réactionnaires qui devient ministre-président. M. Goremykine remplit déjà une fois ces fonctions, après la démission du comte Witte, à l'époque où se réunissait la première douma. Il ne resta que deux mois, mais il eut le temps de donner sa mesure. 11 entra immédiatement en conflit avec la douma, empêcha le tsar d'accepter l'adresse en réponse au discours du trône et traita l'assemblée avec un tel dédain qu'elle y répondit par le vote d'une résolution réclamant sa démission immédiate. C'est pour continuer son œuvre qu'il reparaît à la présidence, du conseil. Il ne gère aucun portefeuille et il n'exercera aucun contrôle sur la gestion de sës collègues. M. Kokovtzof n'avait déjà pas grande autorité sur eux, mais il avait tout, de même, nominalement, les prérogatives d'un chef de gouvernement. Cela rappelait trop les mœurs des pays parlementaires pour ne ,pas déplaire extrêmement aux réactionnaires. On renonce donc à ce système pour en revenir au régime traditionnel de l'absolutisme. On rentre ainsi dans la vérité des choses. NOS DEPECHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRANCE A LA CHAMBRE L'état sanitaire des troupes La chambre discute les interpellations 1 sur l'état sanitaire des troupes de l'Est. Le Dr Lachaud cite des statistiques afin d'établir que des épidémies frappent toujours l'armée au lendemain d'une nouvelle loi militaire et surtout les soldats de te première année. I M. Lachaud rappelle que la rougeole rcgna dans 76 garnisons en janvier, notamment £ Epinal, Nancy et Saint-Dié, et la scarlatine dans 60 garnisons. La première causa 31 décès, la scarlatine 34, la j méningite cérébro-spinale 20 ; diverses autres maladies firent un certain nombre de victimes. L'hiver fut d^aillenrs exception- . bellement rigoureux. Le Dr Lachaud réclame diverses amélio- ! rations pour la chaussure, le vêtement et l'ordinaire du soldat. Il réclame un plus grand nombre de médecins militaires. Il conclut en demandant le dépôt par le gouvernement d'un projet de loi pour la réfection intégrale des vieilles casernes. M. Cochery, président de la commission an budget, proteste contre le reproche fait par M. Lachaud suivant lequel la commission aurait refusé une partie des crédits ; nécessaires. ^ Un colloque assez vif s'engage entre MM. - Cochery, Etienne et divers socialistes. M. Doumergiue déclare que, depuis deux mois le gouvernement s'occupe d'éviter les ;'(?r?lomératians, d'assainir les casernes, de distribuer des provisions exceptionnelles de charbon, de faire donner des tricots et i des chaussures aux soldats. Pa.rtout où des tautes furent commises, les sanctions né- I cessaires furent prises. Le gouvernement : continuera, mais il ne se prêtera pas aux } nianoeuvres qui consistent à se servir de la ! maladiie des soldats pour faire de«s diver- | sions politiques et retarder le vote du budget. M. Doumergue demande donc à la chambre de continuer lundi le vote du budget et de faire confiance au gouvernement. Une proposition de M. Reinaeh tendant « poursuivre lundi la discussion de l'interpellation sur la santé des soldats, est re-poussée aprèc une vive discussion par 353 voix contre 189. Séance levée. Lundi anrès-mMi. discussion du budget jteja marine La discussion de l'interpellation sur l'état sanitaire de l'armée continuera vendredi prochain. Mort de M. Bertillon On annonce la mort de M. Bertillon, di-re£îeur d'1 service de l'identité judiciaire. m Alphonse Bertillon était né à Paris Je 22 avril 1853. C est en 1879 qu'A imagina de fixer identité au moyen de l'anthronométrie, 1 ces* en décembre 1882 qu'il parvint à aaare aaopter son sysieme par la pretec-taire de police. , Le « portrait parlé » est une description du visage humain tellement exacte que, quoique tirés courte (deux ou trois lignes), elle permet de reconnaître, sans erreur possible, l'identité d'une personne que l'on n'a jamais vue. Maintes fois, M. Alphonse Bertillon a fait reconnaître par ses élèves l'identité des hôtes d'une prison de Paris, quoiqu'ils ne les eussent jamais vus. Jamais il n'y eut d'erreur; elle n'était pas possible. Les empreintes digitales ont été utilisées dès la plus haute antiquité comme preuve d'identité. Le mérite de M. Bertillon a consisté à les classer et à les décrire, on pourrait dire « à les lire ». Les applications que M. Bertillon a faites de la photographie aux recherches de la police sont très nombreuses. Il en a fait l'objet d'un volume dès 1890; mais il les a considérablement développées depuis cette époque. La « photographie métrique » a pour but de reproduire par exemple le théâtre d'un crime à une échelle uniforme, de façon que les. épreuves fournissent d'elles-mêmes des renseignements précis sur les grandeurs réelles des objets qu'elles représentent, ce qui n'arrive jamais avec les photographies ordinaires. Telles sont les quatre inventions principales de M. Bertillon. Il avait entrepris aussi d'étudier l'expertise en écriture ; on sait qu'il fuit u.n des experts de l'affaire Dreyfus. T1 avait depuis longtemps installé à la préfecture de police une école d'içlen.tift cation anthropométrique à l'usage des agents de police de tout ordre. Elle était toujours suivie par des fonctionnaires délégués par les gouvernements étrangers. T1 était le frère du docteur Jacques Bertillon, chef — en retraite aujourd'hui — de la statistique de Paris, et du docteur Georges Bertillon, de Maisons-Laffitte. Ce dernier lui avait transfusé son sang à trois reprises, pour combattre l'anémie pernicieuse qui le minait. Ce dévouement-fraternel recula de quatre mois le terme fatal, mais ne triompha pas du mal. En cas de mobilisation Le conseil municipal de Paris a adopté, en séance extraordinaire, les conclusions de son comité du budget tendant à verser à l'Ftat une contribution personnelle de <400,000 francs en deux annuités pour la constitution d'un stock permanent de fa-Vine destinée à la population civile en cas de mobilisation. Condamnation à mort La cour d'assises de**Vesonl a condamné à la peine de mort le nommé PiccineJîi garçon boulanger, inculpé d'avoir, le 28 septembre dernier, tué d'un coup de hoche son patron, boulanger à Lure, et tenté de tuer la femme de ce dernier. Picci-nelli avait avoué son'crime et donné comme excuse qu'il était en état d'ivresse. La création d'un parti catholique Le Temps annonce que les évêques de France ont reçu une circulaire les invitant à se faire représenter le 28 février à Lcfle réunion qui se tiendra à Paris et jettera les bases d'an grand parti catholique avec un comité directeur qui rédigerait un programme minimum et centraliserait les ressources. Les organisateurs, qui n'ont obtenu la promesse d'être soutenus par le Vatican que s'ils avaient l'approbation unanime des évêques français, sont le colonel Keller, M. de Bellomayre et M. Gui-raud, .professeur à l'Université de Besançon. . Le Temps dit que cette question déjà posée en novembre dernier fut combattue par Mgr Gibier, évêque de Versailles et le car dinai Amette, archevêque de Paris et finalement écartée par les deux tiers des évê ques français. Elle était timidement défendue par Mgr Luçon, archevêque de Reims. Les organisateurs, nullement découragés. espèrent que tous les évêques suivront les premiers adhérents par peur d'être taxés de libéralisme. ALLEMAGNE Un nouveau groupe parlementaire au reichstag (?) Il paraît que des négociations sont en cours au reichstag pour arriver à la constitution d'un groupe parlementaire comprenant les députés qui sont indépendants v\vild) et qui ne sont donc inscrits à aucun groupement. Ces indépendants, au nombre de neuf, jouent en général un rôle effacé car ils ne font partie d'aucune commission. Parmi eux figurent entre autres le comte de Posadovvsky-Wehner, ancien secrétaire d'Etat à l'intérieur; le baron Heyl zu Herrnsheim, qui n'a pas encore pu se décider à opter entre les conservateurs et les nationaux-libéraux ; M. Hester-mann qui faisait récemment encore partie du groupe national-libéral et qui fut débarqué après un discours où il critiqua vivement ses amis politiques, les députés Laux et Bauer qui sont des agrariens bavarois... Parmi ces indépendants figure aussi, mais pour la forme seulement, le docteur Kaempf, député démocrate de Berlin, qui est le président du reichstag et qui, en cette qualité, est sorti du groupe des libéraux de gauche. Il existe en outre au reichstag quelques autres groupements qui comptent moins de quinze membres et qui ne peuvent donc pas figurer non plus dans les grandes commissions parlementaires. Ce sont les douze conservateurs liibres, les neuf alsaciens-Lorrains, les sept antisémites, les trois députés dits agrariens-réformistes,. les cinq guelfes et le danois. Cela représente, avec jës indépendants, un total "de 46 députés qui ne font pas partie des grandes fractions et qui, s'ils se constituent en groupe, pourront jouer un rôle parlementaire. Le patrie encore une fois sauvée La police de Strasbourg a ordonné la confiscation du nouvel album du dessinateur Hensi, intitulé Mon Village. L'empoisonneur Cari Hopf demande grâce Le maître d'armes Cari Hopf, dit « Athos », condamné récemment à la peine de mort et à quinze ans de réclusion' pour avoir empoisonné sa première femme et avoir tenté d'empoisonner son enfant, sa mère et sa troisième femme, avait refusé d'en appeler de cet arrêt devant la cour suprême de Leipzig. Il vient d'adresser un recours en grâce au roi Guillaume II et en même temps il demande une reprise de son procès « car, dit-il, fe ne possédais pas encore les bacilles virulents au moment de la mort de ma première femme ». Comme le condamné a laissé s'écouler le délai légal d'appel devant la juridiction suprême, il ne pourra en aucun cas être fait droit à sa demande. Il ne lui reste donc plus que le recours en grâce au souverain, et cette unique chance de salut semble très problématique. ANGLETERRE Dans le ministère M. Monta.gu, secrétaire parlementaire pour l'Inde, est nommé secrétaire du Trésor en remplacement de M. Mastenman. L'île des femmes et des enfants Les journaux de Londres publient une dépêche signalant la perte, dans l'archipel Féroé, de 26 hommes sur 27 que comptait la population de nie Grimsby de Fuglo. Le survivant, qui doit protéger les femmes et les enfants, est un vieillard trop âgé pour travailler. SUISSE Aigle et chamois Un jeune homme de Scarl regagnait son village en suivant le chemin qui monte l'étroite vallée, raconte YEngàdCner Iout était tranquille autour de lui. Les seuls êtres vivants qui animaient le paysage étaient deux chamois, la mère et son petit, traversant les rochers à pic qui bur-ilent les flancs du Pisoc. Très haut dans le nel, un aigle décrivait de grands cercles lu-dessus de leurs têtes. Subitement l'oiseau de proie se laissa tomber comme une Dierre sur le jeune chamois, le précipita l'un puissant coup d'aile dans l'abîme et s'abattit sur le corps pantelant de sa victime qu'il se mit à dépecer. Le témoin involontaire de cette scène sauvage de la aaute montagne s'approcha, mais l'aigle l'était pas disposé à lâcher sa proie. D'un /igoureux coup d'aile, il s'envola, tenant ians ses serres sa victime, qui pouvait Dien peser 16 à 18 kilos. La charge était îependant trop forte pour4 lui. car il dut la laisser tomler et la pauvre bête vint s'abatte non loin du spectateur de ce drame. STAUE Vaste affaire de fraudes Suivant les journaux de Rome, une dénonciation anonyme aurait fait découvrir une fraude de nuatre millions aux dépens i'ti ministère de la guerre, sur les fourni 'ures pour la guerre de Libye. Une société milanaise serait compromise. RUSSIE M. Kokovtzef est fait comte Le resorit relevant M. Kokovtzof de ses fonctions mentionne les services rendus par lui en assurant au trésor un constant excédent de recettes pendant les périodes [es ni us troublées. I^e tsar lui confère le titre de comte, et ajoute, en l'assurant de sa reconnaissan ce, qu'il espère pouvoir profiter encore de son expérience. Le nouveau président du conseil M. Goremykine, membre du conseil de l'empire, ancien ministre-président, est' nommé ministre-président. Le nouveau ministre des finances Un autre rescrit nomme M. Bark ministre des finances. Le. tsar y déclare que ses récents voyages Lui ayant fait constater la profonde pauvreté du peuple résultant de l'ivrognerie et.de l'absence de tout crédit régulier accessible à tous, il estime nécessaire d'accomplir des réformes économiques. M. Bark devra donc réaliser les réfo,rmes radicales nécessaires pour parer aux maux âus-indiqués. SERBIE Le diadoque chez le roi Le prinoe héritier de Grèce a rendu, visite au roi vendredi matin. Le roi lui a rendu sa visite. Un dîner de gala a eu lieu le soir au Palais. BULGARIE Faux bruits De Sofia : Les nouvelles relatives à un prétendu incident de frontière roumano-bulgare sont fausses. Sont également faux les bruits suivant lesquels le procès des anciens ministres sta-mboulovistes serait ajourné sivr ttjp. La haute cour se constituera le 19 février. GRECE M. Venizelos à Salonique M. Venizelos est arrivé à Salonique vendredi soir, à 8 heures. U a été reçu à la gare par les autorités civiles et militaires et des délégations de toutes les corporations commerciales. La .ville est pavoisée j et illuminée. MAROC Le chemin de fer Tanger-Fez On lit dans la France Militaire : Le pro- j jet de convention du chemin de fer de Tan- ; ger-Fez, adopté par la résidence générale j et le gouvernement espagnol, est aujour- j d'hui définitivement arrêté. ; Les chambres française et espagnole vont en être immédiatement saisies. Les gouvernements français et espagnol ont concédé les études définitives, la construction et l'exploitation du 'fanger-Fez ainsi que des voies destinées à desservir le port de Tanger à deux sociétés financières : la Compagnie générale du Maroc, ! établie à Paris, et la Compagnie générale espagnole du Maroc, établie à Madrid. Dans un délai de trois-mois, à dater de l'approbation de la conve:*iion, sera constituée, &ous le régime,de Jï loi française, Une société anonyme au capital de 15 millions nommée Compagnie franco-espagnole du chemin de fer Tànger-Fez qui sera substituée aux deux compagnies précitées. Cette compagnie aura son siège à Meknes, son administration centrale à Paris et un représentant à Madrid. Il sera réservé un droit de souscription de 60 p. c. à la société française et de 40 p. c. à la société espagnols. Le conseil d'administration de la compagnie concessionnaire sera composé de quinze membres dont neuf français et six espagnols. Les études de la ligne seront entreprises simultanément par les extrémités de Tanger et de Fez et poussées avec une activité égale des deux côtés. ETATS-UNIS Arbitrage La Suisse et les Etats-Unis ont signé un traité soumettant à. l'arbitrage, pendant au moins une année, toutes les ques-tiorus que la diplomatie ne peut pas ré g 1er. * Edison Edison vient de célébrer son 67e anniversaire. Il a reçu, à cette occasion, plusieurs, reporters. Il leur a déclaré que la théorie de sir William Osier, d'après laquelle un homme devient inutile après 40 ans, est une absurdité. « Je me sens comme un jeune homme, a-t-il ajouté, jamais je ne me suis senti une pareille force de travail intellectuel. J'apprends encore tous les jours, et je crois que ma plus grande production est encore à venir. » Répondant à diverses questions, Edision a dit que la découverte la; plus utile à l'humanité parmi celles de l'an dernier, est celle du procédé permettant d^obtenir économiquement de l'ammoniaque, en passant de l'hydrogène et de l'azote sur un fer chaud. Cette découverte assure au monde une provision inépuisable d'engrais à bas pris. Au point de vue politique, a dit en-oore Edison, le grand événement de l'année, est, à mon avis, la loi monétaire américaine, qui a pour but d'emoêcher des paniques aux Etats-Unis : elle rendra des services inouïs au monde en général. Morts de froid Par suite de la température rigoureuse qui se prolonge on a-enregistré huit morts à New-York. REPUBLIQUE ARGENTINE Le congé présidentiel Le sénat a ratifié lé vote de la chambre accordant à M. Saenz Pena un congé illimité.La crise ministérielle La solution de la crise ministérielle est imminente. Suivant la Nation, M. de la Plaza entend que le nouveau ministère continué la po litique de M. Saënz Pena. MEXIQUE Un train dynamité On craint des désordres à Mexico Les rebelles ont fait sauter à la dynamite un train de voyageurs à Loscanoa, près de Cardenas, anéantissant l'escorte fédérale qui était de cinquante hommes et plusieurs passagers. Les rebelles ont coupé le service de l'huile à San-Louis Potosi de Tampico. On craint que des désordres ne se produisent dans la capitale dans le cas où les rebelles remporteraient une victoire décisive, à Torreon. Les colonies européennes organisent à nouveau des mesures de dé fense. Des fusils et des mitrailleuses ont été portés à la légation anglaise. Attentat contre un officier américain Une tentative d'assassinat a eu lieu, à la Vera-Cruz, contre le lieutenant améri cain Cook. La balle est venue frapper le côté de la voiture dans laquelle se trouvait le lieutenant qui a seulement été contusionné.ANTILLES Un vapeur coulé Une dépêche de Kingston (Jamaïque) au Lloyd annonce que le vapeur anglais Miown a coulé à deux milles au large de Shoreham. Le capitaine a été sauvé. Huit hommes ont été noyés. ASIE MINEURE Le chemin de fer de Bagdad Suivant une information communiquée à la presse de Londres et relative au chemin de fer de Bagdad, les points principaux intéressant l'Allemagne et la Grande-Bretagne ont été réglés, ainsi que ceux intéressant les intérêts français. 11 ne reste plus que quelques points de détail à traiter. CHINE Changement de premier ministre Un édit a paru acceptant la démission de Hsiung Shi Ling, premier ministre, et nommant Sun Pao Tchi, actuellement ministre des affaires étrangères, premier ministre provisoire. Un emprunt de 100 millions Le Herald annonce que le gouvernement chinois vient de signer avec la Banque industrielle de Chine la convention préliminaire d'un emprunt de cent - millions de francs pour la construction de plus de mille milles de chemin de fer. La ligne projetée part du port de Yama-hovv près de Pakhin, dans l'extrême-sud de la chine, passe par Yunnanfou, et abouJ.it à Changkink. ville de 300.000 habitants dans la province de Sé-Teliouan, au confluent des fleuves Kia.l'ing et Yang-Tsé. La ville est ouverte au commerce étranger. JAPON Manifestation Une foule d'un millier de personnes est venue jeudi, vers minuit, faire une démonstration dans la partie inférieure de la ville de Tokio. Une force de 500 policiers a dispersé les manifestants, opérant 200 arrestations. Les autorités sont décidées à réprimer rigoureusement toutes les démonstrations dans la rue. Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de Da nuit. Les événements balkaniques jfcssaa paena a JKome Essad pacha est arrivé' à Rome, vendredi ! matin, avec les représentants du gouver- j nement albanais. Le prince de Wied à Vienne Le prince de Wied est arrivé à Vienne ^ vendredi matin. A 1 heure, a ©u lieu chez le comte Berch-told un déjeuner en l'honneur du prince. Le prinoe de Wied a été reçu en audience par l'empereur. L'entretien a duré une demi-heure. Vendredi aiprès-midi, le prince de Wied a rendu visite aux ambassadeurs. La note des puissances à la Grèce et à la Turquie Une note officieuse publiée à Londres, dit qu'à la suite de l'accord intervenu entre toutes les grandes puissances, la décision relative aux "confins de l'Albanie et aux îles de la mer Egée occupées par la Grèce, va être communiquée sans délai à Athènes et à Constantinople, peut être aujourd'hui, mais au plus tard dimanche. Une information communiquée à l'a presse de Londres dit qu'il résulte d'informations puisées dans les milieux diplomatiques qu'il n'y a pas lieu de s'attendre à ce que la Turquie soulève des difficultés en ce qui concerne la décision des puissances relative aux îles de la Mer Egée. Turquie et Bulgarie On mande de Constantinople à la Wiener ÀUqemeine Zcitûng■ que la, Turquie a fait remettre par son représentant à So fia une note dans laquelle la Porte annonce la rupture des négociations relatives au traité de commerce buKraro-turc, en alléguant que le gouvernement bul gare n'a pas tenu sa promesse de cesser dans les huit jours les actes d'hostilité contre les Pomaks. La note annonce, en outre, que si, dans 20 jours après l'ouvtx ture du parlement bulgare, la. quesuon des Pomaks n'est pas réglée, les marchandises de provenance bulgare seront, surtaxées de droits de douane différentiels de 50 r>. c. Cette nouvelle, jusqu'à présent, n'est pas confirmée à Vienne. Dans la Nouvelle-Serbie On télégraphie de Monastir qu'une sanglante rencontre a eu lieu aux environs d'Ochrida entre les komitadjis bulgares et un détachement de réguliers serbes. T1 y a eu des pertes sérieuses du çôté serbe ; celles du côté bulgare, quoique non moins importantes, sont encore inconnues. Les autorités serbes ayant appris que le comité bulgare est parvenu à "expédier de nombreux agents en Macédoine ont pris des mesures militaires rigoureuses pour empêcher un soulèvement et ont proclamé l'état de siège dans les nouveaux territoires où la population bulgare se trouve en majorité. Toutes les garnisons du vilayet de Monastir et de Cossovo ont été sérieusement renforcées. L'appel sous les drapeaux des recrues des nouveaux territoires ayant commencé ces derniers jours, une émigration en masse s'en est suivie, ce qui a obligé le gouvernement serbe à donner des ordres sévères aux autorités des nouvelles provinces pour ne pas permettre l'émigration des hommes âgés de 19 à 30 ans. Le gouvernement de Belgrade a ordonné la fermeture de toutes- les' écoles grec ques de Monastir et d'Uskub. Ceci a causé une profonde émot;on dans les milieux politiques grecs, d'autant plus que la question de,<* église^ grecques de Monastir n'a pas encore été résolue. FRANGE NOTES PARISIENNES La sécurité des théâtres Avec les plus louables intentions, notre préfet de police vient de provoquer la réunion d'une nouvelle commission, chargée d'étudier les questions qui se rapportent à la sécurité des théâtres. C'est parfait. Malheureusement, il y a eu de tout temps des commissions analogues, qui ont même tenu, parfois, de laborieuses séances, et elles n'ont jamais empêché les catastrophes de se produire. Que peut-on contre le redoutable imprévu, qui déjoue tous les calculs? Au moment de l'incendie de la Co-médie-Frarvçaise, une foule de mesures avaient été prises déjà, destinées à arrêter et à circonscrire le feu, s'il éclatait... Il y avait toute une installation de secours : un robinet ne fonctionna point, et le théâtre devint la proie des flammes. Ce n'est pas une raison, d'ailleurs, pour ne pas essayer de prendre toutes les précautions possibles. Mais il y a trop d'intérêts en jeu pour que ces commissions' puissent agir d'une façon tout à fait efficace. Elles n'indiquent que des palliatifs, que des moyens sans grande portée, en cas de danger. La vérité est qu'il y a quelques théâtres qu'il faudrait reconstruire : tout ce qu'on fera, sans ce parti extrême, n'aboutira qu'à gêner leur exploitation. Qui. cener.dant, prendra la responsabilité de déclarer ouvertement périlleuses ces salles étroites, dont les dégagements ne sont que théoriques, dont les couloirs sont d'une exiguïté ridicule, où la moindre bousculade deviendrait très alarmante. La seule garantie de sécurité est dans la possib'lité, grâce à de l'espace, d'évacuer facilement une salle. Où cette possibilité existe-t-elle vraiment? Faute de mieux, on a eu recours à des mesures assez illusoires, comme d'entourer quelques théâtres de balcons et d'échelles de fer, dont l'aspect est un peu inquiétant. Les proportions de ces balcons et de ces échelles sont trop restreintes pour être d'un réel secours. Dar« un sinistre, ce système de sauvetage servirait surtout à déterminer des chutes mortelles. On n'a jamais fait fond, sérieusement, sur cette protection éventuelle, qui n'en est pas une. La nouvelle commission paraît tenir aux procédés d'ignifugeage. Ces procédés n'ont qu'un résultat certain : ils abîment et usent rapidement les décors, ils les rendent im-vronres à une transformation. Quant à la durée de îa soi-disant préservation, elle est extrêmement limitée. C'est plus d'une fois qu'on a vu des décors ignifugés flam-ner tout comme les autres. Il y a. des prescriptions sévères auxquelles sont soumis les théâtres. Toutes les issues doivent toujours être libres, il ne doit y avoir aucun encombrement de matériel dans les dessous. Des rondes d'officiers de pompiers s'assurent, de temps en temps, rrue ce* prescriptions sont observées, mais il est bien rare qu'ils ne trouvent pas tout en ordre... pendant leur visite. C'est que, dans les théâtres, on est toujours prévenu du moment de ces rondes, qui sont censées être inopinées. Quand elles sont terminées, on est moins scrupuleux, et on ne songe plus, la place manquant, qu'à la commodité, pour l'usage de ce matériel. Il y à tout de même une innovation dans la commission récemment nommée. Le préfet de police n'a pas fait appel qu'à des ingénieurs et à des fonctionnaires, qui ne peuvent voir les choses que d'un peu haut. Il a eu l'idée, qui paraît simple, mâ.is qui est toute une révolution administrative, de corwier aux délibérations quelques vrais hommes de théâtre : des chefs machinistes, . qui ne sont pas des théoriciens, mais qui ont une expérience pratique. Pour* ce qui concerne la scène, du moins, il ne serait pas impossible que ces gens de métier eussent, uniquement par ce qu'ils savent bien, eux, de quoi il s'agit, des idées meilleures et plus utiles que les personnages officiels... Paul Ginisty. Correspondance particulière de Z'Etoit.e belge Paris, 13 février, km danse du pape Le tango, condamné par les évêques, proscrit par le Vatican, agonise. Voici que pointe à l'horizon chorégraphique la for-lane, danse nationale des gondoliers vénitiens, danse caractéristique, gaie, entraînante et, qui plus est, décente. Par dessus le marché, cette danse a l'approbation papale. Vous pensez si. l'on va « forlaner » dans les salons du noble faubourg!... ne fût-ce que pour obtenir quelques indulgences ecclésiastiques?... Car vous n'ignorez pas que Pie X vécut longtemps, sous le pseudonyme de Sarto, en la bonne ville de Venise et qu'il aimait se mêler au peuple auquel il réservait sa tendresse ; sd Pie X n'a jamais vu danser le tango — notre érudit confrère Jean de Bonnefon, qui connaît son Vatican sur le .bout du doigt, ne l'affi/mait-il pas, cet après-midi même, au cours d'une conférence au Théâtre Fémina? — il est indé- j niable qu'il connaît la forlane. Qui sait?: Peut-être l'a-t-il dansée en sa prime jeunesse ? Aussi ne doit-on pas s'étonner que, pour lui plaire, ses féaux aient encouragé le renouveau de cette danse nationale italienne aux dépens de l'argentin et « crapuleux » tango ? Un fait est certain : l'Eglise, de font temps, a interdit la danse. Elle ferme les yeux sur certains ébats chorégraphiques, parce qu'elle est accommodante pour ses fidèles et qu'elle sait fort bien qu'elle s'exposerait à perdre tous ses clients si elle se montrait intransigeante. Mais ntil n'i-snore que la valse, la.» simple valse », et non la « chaloupée >>, est rigoureusement interdite.. La danse est d'origine païenne et l'Eglise, dès le début, l'a condamnée. On conçoit mal, dans ces conditions, que le pape ait pu recommander une danse quelconque, fût-ce la forlane. D'ailleurs, notre confrère Jean de Bonnefon, à l'autorité de qui je me réfère à nouveau, l'a joliment, fait, entendre : le pape a d'autres chats à fouetter... Seulement!... seulement même dans les salons bien pensants, il y a de la jeunesse, de la jeunesse qui veut s'amuser, qui veut danser... On lui interdit le tango. Il faut bien lui offrir autre chose. On lui propose la forlane, qui est, si j'ose ainsi m'expri-mer, une chorégraphie de tout repos, et qui, de plus, a l'avantage de se danser dans le pays du pape. De là à laisser entendre que le pape l'autorise, puis qu'il la conseille, enfin, qu'il la recommande, il n'y a que l'espace de trois pas, vite franchis... On les a franchis, et c'est ainsi qu'on écrit l'histoire, au détriment de la vérité. Mais n'est-ce pas l'habitude des gens da robe d'opérer de la sorte, pour les petites choses aussi bien que pour les grandes? L'histoire de la danse du pape est un des nombreux exemples des « procédés » habituellement employés par les gens d'église et leur clientèle fidèle. Et c'est aux petites choses qu'on peut souvent juger' les gens. J'.-M. Gros. // est interdit de reproduire nos cor~ resvondancess à moins d'en indiquer la source. INfTÉRIElJlï Un nouveau Paraguay n convient de revenir sur le triste mais édifiant débat parlementaire auquel donne lieu l'interpellation de M. Brunet sur les affaires congolaises. Si ce débat n'avait fait que mettre en lumière les dessous de l'odieuse campagne menée par quëlques fanatiques contre les fonctionnaires coloniaux, nous pourrions nous en réjouir. Mais il a dégénéré de telle manière qu i] produit dans les milieux coloniaux l'impression la plus pénible. Non seulement nous avons entendu le chef du cabinet couvrir de son approbation des pratiques d'espionnage et Çe délation abominables, mais encore nous devons tirer de l'ensemble du débat cette moralité déplorable que la Belgique est en train de compromettre l'avenir de. sa colonie. Certes, depuis qu'elle a reçu des mains d'un .grand Roi cet immense,empire africain que le monde nous envie, elle n'a pas toujours fait preuve de l'esprit pratique et réaliste nécessaire, aux entreprises colonialés. La charte congolaise votée par le parlement, et dont la révision parait aujourd'hui inévitable, est l'œuvre de politiciens de cabinfet moins préoccupés de la prospérité de notre colonie que du désir de faire pièce' à son créateur. Certes aussi certaines méthodes nouvelles inspiraient, à cau£e de leur idéalisme chimérique, de légitimes appréhensions à ceux qui se rendent compte des nécessités de la situation. Mais personne ne se doutait de l'étendue et de la gravité du mal. Aujourd'hui, nous les connaissons. Nous ne suspectons ni les bonnes intentions, ni la Volonté de bien faire du ministre des colonies, qui a été en Afrique et qui ne paraît pas enclin aux chimères. Nous lui rendons même cette justice que, dans les déplorables conflits dont la Chambre s'occupe en ce moment, il a montré de la clairvoyance, de l'énergie et du courage. Mais M. rienkin sera débordé par ses collègues du cabinet et- par les politiciens du monde clérical. Son influence sera paralysée et il finira par dëvoir choisir entre la soumission ou la démission. Au lieu de travailler à tirer de l'œuvre léopoldienne le meilleur parti pos-.. sible. au lieu de favoriser l'émigration de nos compatriotes, nos dirigeants n'ont fait que décourager les; initiatives' et les énergies. Le don de Joyeuse-Entrée que 1-a Belgique a fait au Congo, c'est d'y importer la querelle du jésuite et du franc-maçon) c'est de livrer la colonie au famatisme et à la boulimie de domination des missionnaires, que la volonté clairvoyante de Léopold U avait contenus, mais qui, depuis sa mort, ge sont étalés sans frein ni vergogne. II semble aujourd'hui, à lire les incroyables discours prononcés à ,1a Chambre par les hommes de la droite, que-l'enjeu de l'œuvre coloniale,se réduise à la question de savoir si les pères jésuites seront ou ne seront pas les maîtres de nos possessions africaines. Quant à l'intérêt de la Belgique ..et., à l'avenir de la colonie, ces messieurs s'en soucient fort peu. Le Congo belge serait-il une jésui-tière, voilà le problème, et nous savons dans quel sens ils veulent le résoudre. Quiconque a l'audace de contredire ou .de contrecarrer les missionnaires est persécuté. Les députés cléricaux ne craignent pas d'attaquer la magistrature coloniale qu'ils-représentent comme une magistrature de parti. Les résultats de cette regrettable politique crèvent désormais tous les yeux. Non seulement notre Congo manque de bras et l'on semble s'ingénier à détourner dès entreprises lointaines les éléments nécessaires à son développement : mais encore on jette à pleines mains le soupçon et l'outrage sur les Belges qui seraient tentés de faire leur «arrière dans l'ordre judiciaire et dans la haute administration. A ce point de vue. le discours de M. Van Cauwelaert, apparaît comme une mauvaise action. Léopold II ne. nous a pas donné le Congo pour en faire un Paraguay 1

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